The Rolling Stones, 50 après

2 13 juillet 2012No 661

Une publication de Ticket Magazine S.A.

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

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RÉDACTIONJoël FANFANDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Daphney Valsaint MALANDREMyria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNElisée DécembreJunior Plésius LouisPeguy Flore PierreRaphaël FéquièreEnock NéréLégupeterson Alexandre

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La chanteuse haitienne, Misty Jean est la deuxième artiste après Pastè Blaze à sortir une meringue à l’occasion du carnaval des fleurs qui se tiendra au Champ de Mars à Port-au-Prince les 29, 30 et 31 juillet 2012.

Intitulée « Sispan n koupe », cette version carnavalesque sortie officiel-lement le jeudi 12 juillet est déjà en diffusion sur les ondes de certaines stations de radio de la capitale.

A travers le texte de cette chan-son, Misty Jean fait la promotion de la protection de l’environnement en invitant les habitants d’Haïti à ne pas couper les arbres.

Encore une autre artistes qui ne figure pas sur la liste des groupes musicaux choisis par le comité du car-naval devant prendre part au défilé et qui a réalisé une nouvelle meringue à l’occasion de cette édition du carnaval des Fleurs qui se déroulera autour du thème « Se la pou’w la ».

Gilles Freslet ([email protected])

Misty Jean dit:“Sispan n Koupe!”

Pourtant, son nom ne figure pas dans la liste des groupes déjà sélectionnés lesquels devront prendre part au cortège carnavalesque les 29, 30 et 31 juillet 2012. C’était aussi le cas depuis 2004 où il participait au carnaval haïtien avec Pastè William.

Pourtant, sortie seulement il y a 48 heures de cela, cette musique bénéficie de l’appréciation de plus d’un. A travers cette meringue

Pastè Blaze s’en prend à presque toutes les couches de la société : « Artistes, simples citoyens et même de grandes personnalités du pays ». Même ceux sur qui il lance des flèches sollicitent sa mu-sique. Les Dj’s ont déjà en leur possession sa nouvelle meringue pour la tourner et la remixer. Certains groupes musicaux comme à

l’accoutumée reprendront sa meringue en partie, comme c’était le cas sur le parcours durant les trois jours gras,

dans la ville des Cayes.Les groupes ténors choisis à l’avance pour défiler

au Champ de Mars les 29, 30 et 31 juillet 2012 affir-ment qu’ils ne vont ni remixer de meringue et encore moins en concocter de nouvelles.

Le président du comité organisateur du carnaval des Fleurs, M. Jean Dany Pierre

François a déclaré que le carnaval des Fleurs ne se ferait pas comme le carnaval traditionnel certes, mais, il n’a pas non plus demandé et interdit aux groupes et artistes d’en concocter de nouvelles meringue ou

d’en remixer d’anciennes pour le carnaval des Fleurs. Le fait pour ces formations musicales de choi-sir de participer au défilé en nous offrant du bouillon réchauffé relève tout simplement de la paresse et du désintéressement à cet événement.

Pastè Blaze dit ne pas espérer être appelé à pren-dre part aux défilés. Il affirme n’avoir pas fait cette

Pastè Blazedonne le tonau carnaval des Fleurs!

Le chanteur Jah Cure et le groupe Brick & Lace composé des sœurs Nyanda et Nailah Thorbourne, seront bientôt en Haïti. Ces artistes jamaïcains participe-ront aux côtés de J-Perry, des groupes Ram et Team Lòbèy au Reggae kanaval fest, un semi-concert qui se tiendra dans la soirée du 21 juillet au Parc historique de la Canne à sucre.

Mario Viau Fils, instigateur du spec-tacle, dit être rentré en contact avec ses artistes grâce aux recommandations de Demarco qui lui aussi avait performé en Haïti quelques mois plus tôt. Il annonce d’ailleurs deux spectacles majeurs pour bientôt.

Jah Cure et Brick & Lace

en Haïtimeringue dans l’intention de participer au cortège. Cette musique est tout simplement pour plaire à ses amis, ses fans qui l’attendent toujours dans ces moments. Toutefois, l’artiste dit être prêt à participer au carnaval des Fleurs monté sur le char de n’im-porte quel groupe à condition qu’on le sollicite.


A l’initiative de Spotlight Events, le Parc Historique de la Canne à Sucre accueillera les 14 et 15 juillet 2012 « The Circus of dreams ». L’un des plus grands rendez-vous de divertissement artistique pour cet été.

Pour offrir un instant de rêve et d’épa-nouissement aux plus jeunes, dans la matinée, environ 600 enfants (orphelins, démunis et handicapés) participeront à cet événement. La découverte d’un mon-de d’aventures façonné par les châteaux gonflables, les clowns, les acrobates, les jongleurs, de la barbe à papa, maquilla-ge, pop corn, musique, fire show…

A compter de 4 h 30 p.m., les portes du parc seront ouvertes au grand public en prélude du déroulement officiel du spectacle qui sera animé par Kako vers 6 h p.m. Anglais, Argentins, Colombiens, Do-minicains… font partie des professionnels de l’équipe « The Circus of dreams » qui promet un spectacle de rêve.

Cette copieuse alternative d’amuse-ment et de récréation supportée par la fondation Perpétuelle Secours entre dans le cadre de la promotion des activités culturelles de « Spotlight Events ». Une compagnie de production qui se soucie du bien-être des jeunes et moins jeunes.

Dimitry Nader Orisma

Le Cirquedes rêves

Philippe Jean Fanfan a.k.a. Pastè Blaze est le premier artiste à sortir une meringue carnavalesque à l’occasion du Carnaval des Fleurs qui se déroulera dans l’aire du Champ de Mars. Titrée « Pa’t ko gen way », est le titre de la deuxième version carnavalesque réalisée par le comé-dien-chanteur en près de 6 mois.

313 Juillet 2012No 661

Souvent «stone», mais sacrément rock’n’roll. Car les Rolling Stones, c’est 50 ans dans les charts et plus de 200 millions d’albums vendus. C’est une influence pour des milliers de groupes de musique. Les Rolling Stones peuvent s’enorgueillir d’un rock simple et compulsif. Au 165 Oxford Street à Londres, le club de leurs débuts n’existe plus. Mais les mythiques Rolling Stones, eux, continuent d’enflam-mer les foules, cinquante ans après leur premier concert, qui allait révolutionner l’histoire du rock. Sur la principale artère commerciale londonienne, une banque a désormais remplacé le Marquee Club, où le 12 juillet 1962, un tout nouveau groupe formé de Brian Jones,Mick Jagger, Keith Richards et trois autres musiciens faisait ses premiers pas sur scène.

Jagger et Richards, amis d’enfance, étaient alors âgés de 19 ans et Brian Jones, qui devait tragiquement mourir noyé dans sa piscine en 1969, avait 20 ans. Rejoints ensuite par Bill Wyman et Charlie Watts, les rois de la provocation étaient loin de se douter qu’ils allaient devenir une référence pour des générations de musiciens, vendre plus de 200 millions d’albums, avec des tubes entrés dans la légende comme «(I Can’t Get No) Satis-faction» ou «Jumpin Jack Flash». « On a commencé comme un groupe de blues à jouer dans des clubs et puis on s’est retrouvés à remplir les plus grands stades du monde avec un genre de spectacle qu’aucun d’entre nous n’aurait jamais ima-giné au départ», s’émerveillaient encore les Stones en mars dernier sur leur site officiel, en résumant «cinquante années fantastiques». Le groupe, qui a atteint son apogée artistique entre la fin des années 1960 et le milieu des années 1970 avec les albums «Beggars’ Banquet», «Sticky Fin-gers» et «Exile on Main Street», a traversé les crises, les excès de drogues et connu de nombreux remaniements.

FrictionsSigne d’une popularité toujours

vivace, les spéculations vont bon train

Rolling Stones50 ans aprèsRolling Stones50 ans après

sur la tenue d’un concert à l’occasion de ce 50 e anniversaire. Le magazine Rol-ling Stone, qui comme le groupe porte le nom d’une chanson du musicien de blues Muddy Waters, rapportait le mois dernier que cette possibilité était «forte-ment envisagée». Et alors que les Rolling Stones répètent ensemble pour la pre-mière fois depuis cinq ans, une tournée est évoquée pour l’année prochaine. La dernière remonte aux années 2005-2007, à l’occasion de l’album «A Bigger Bang». Pour 2012 en revanche, «nous ne som-mes pas prêts», déclarait Keith Richards en mars dernier au magazine Rolling Stone, jugeant que 2013 était une date plus réaliste pour une tournée. Mick Jag-ger a aussi démenti que le groupe se pro-duirait à l’occasion des Jeux olympiques qui commencent le 27 juillet. «Nous ne jouons pas pour les JO mais j’ai hâte de regarder les Jeux comme tout le monde !», écrivait le chanteur le mois dernier sur le réseau social Twitter.

Pour célébrer ces 50 ans, les fans pourront se rabattre sur une exposition de photos qui s’ouvre jeudi à Somerset House à Londres, «The Rolling Stones: 50», et qui coïncide avec la publication d’un livre du même titre. Un documentaire sur l’histoire mouvementée du groupe doit aussi sortir en septembre. L’occasion sans doute de revenir sur les frictions récurren-tes au sein du duo central entre le charis-matique Jagger et le turbulent Richards, connu pour ses riffs géniaux mais aussi pour sa consommation importante de drogues et d’alcool. Des tensions ravivées en 2010 par une autobiographie de Keith Richards qui, entre autres flèches déco-chées à l’encontre de Jagger, lui reprochait d’avoir accepté d’être anobli par la reine Elizabeth. «Parfois je me dis Mon ami me manque. Je me demande Où est-il passé ?», écrivait le guitariste, surnommant ironi-quement Mick Jagger «Votre Majesté».

Mick Jagger et ses conquêtes« Some Girls », chantait Mick Jag-

ger dans un album des Stones de 1978. « Des filles », la star du rock en a eu beaucoup en cinquante ans de carrière. Groupies anonymes, beautés de la jet-set, top-modèles, artistes célèbres ou épouses légitimes ont succombé aux charmes de l’icône. Dans une biographie intitulée « Mick, Sex and Rock and Roll », qui sous peu chez Lattès, le journaliste américain Christopher Andersen, réputé pour ses enquêtes sur les stars (Lady Di, Madonna, Michael Jackson, les Clinton), dresse un portrait sulfureux, assorti de nombreux témoignages, du chanteur des Rolling Stones du côté de la chambre à coucher.

Celui-ci, 68 ans, y apparaît comme un Don Juan multipliant les conquêtes féminines… et masculines. Lui-même estima un jour à 4000 le nombre de ses conquêtes. Morceaux choisis.

AdolescenceGamin, Mike (son vrai prénom)

connut ses premières expériences sexuelles avec des garçons de l’école. « Une pratique répandue dans les écoles anglaises », indiqua-t-il plus tard. Il invitait les filles dans la maison familiale pour tester les produits cosmétiques que commercialisait sa mère. « Il adorait que je lui mette du rouge à lèvres ou du mas-cara, raconte l’une de ses compagnes de jeu. Cela me paraissait bizarre, mais on s’amusait comme des fous. »

DépucelageL’été, à Dartford, dans le Kent, où

résidaient ses parents, le jeune lycéen Mick se faisait de l’argent de poche en travaillant comme aide-soignant dans un hôpital. « C’est là qu’une infirmière ita-lienne, qui venait d’arriver en Angleterre, le coinça dans une réserve. Au milieu des draps, des serviettes et des bassinets, Mick perdit sa virginité. »

MarilynDe l’aveu même de Jagger, il s’est

inspiré du chaloupé des hanches et des moues boudeuses de la Blonde d’Hol-lywood pour mettre au point son fameux jeu de scène ambigu. « Je ne sais pas pourquoi, quand je suis sur scène, je suis Marilyn », expliqua-t-il un jour.

BisexuelLa rumeur attribue à Jagger de nom-

breuses conquêtes masculines, notam-ment dans les années 1960, dont certaines attestées, comme Brian Jones, membre des Stones mort noyé en 1968. « Je crois que Mick en a voulu à Brian d’avoir céder à ses avances », confirme l’ex compagne de Keith Richards, Anita Pallenberg. « J’aimais mieux le voir au lit avec un homme plutôt qu’avec une femme », se souvient pour sa part son ex-compagne Marianne Faithfull. Des proches du groupe révèlent que Jag-ger a eu une courte liaison avec Eric Clap-ton, ainsi qu’avec le poète Allen Ginsberg, David Bowie, le danseur Rudolph Noureev, Andy Warhol…

Carla BruniMannequin en vogue de 23 ans, Carla

Bruni sortait avec Eric Clapton quand Mick Jagger, à 48 ans, la lui a soufflée. Leur relation amoureuse épisodique (ils se rejoignaient dans des hôtels au bout du monde) restera secrète pendant huit ans. Sauf pour l’Américaine Jerry Hall, à l’époque mariée au chanteur. Un jour, alors qu’elles se croisent dans un palace parisien lors d’un défilé de mode, Jerry Hall invective Carla : « Pourquoi ne laisses-tu pas mon mari tranquille? » « Dis plutôt à ton mari de me laisser tranquille », rétorque Carla, qui poursuit. « Laver son linge sale en public, ça se fait peut-être au Texas. Moi, je trouve ce comportement particulièrement vulgaire et inélégant. »

Jackie OnassisAprès l’assassinat de JFK et la mort de

son second mari Aristote Onassis, Jackie appréciait la compagnie des hommes jeunes. Mick Jagger, alors marié à Bianca, eut une liaison éphémère avec l’ex-fem-me du président, qui était l’une de ses prestigieuses voisines sur l’île Moustique.

Jerry HallLasse d’être trompée, la mère de qua-

tre des sept enfants de Mick Jagger finira par demander le divorce en 1999 pour cause « d’adultères multiples » après l’avoir sommé, en vain, de suivre un trai-tement de désintoxication sexuelle.

Uma ThurmanEn 1996, Jagger a entretenu une

liaison torride avec l’actrice américaine, de vingt-sept ans sa cadette. Un soir, le couple dîne en tête à tête dans un restaurant branché de Los Angeles. Un paparazzi les photographie en train de s’embrasser. L’homme est plaqué au sol par les gardes du corps de Jagger, qui lui confisquent ses appareils. « Le photo-graphe poursuivit Jagger en justice. Le leader des Stones accepta de lui verser USD 350000 pour ne pas avoir à témoi-gner au tribunal. »

Angelina JolieEngagée en 1997 pour tourner dans

un clip des Stones, la jeune actrice tape dans l’œil du rocker. Après l’avoir sup-pliée longtemps, le chanteur finira par parvenir à ses fins, bien avant qu’Angie ne devienne la compagne de Brad Pitt.

La princesse MargaretAmie de longue date de Jagger, la

sœur de la reine d’Angleterre fut long-temps soupçonnée d’entretenir un flirt avec le chanteur, ce qui horrifiait la reine. Au point qu’elle se fit porter pâle le jour où Mick Jagger fut anobli.

Ses conquêtes non confirméesLe livre évoque aussi les liaisons

prêtées à Jagger avec la chanteuse Amy Winehouse, qui l’admirait et qu’il côtoya en studio, et ses tentatives de flirt avec Pippa Middleton, la sœur de la princesse Kate, venue en villégiature avec le prince William dans une villa de l’île Moustique.

Sources combinées

Ils ne sont pas très connus en Haïti. Mais dans les années 60 et 80, les Rolling Stones ont

influencé le monde et changé le milieu musical. Ils jouent du rock simple et compulsif. Ne

se limitant pas à la musique, Mick Jagger et sa bande ont contribué à faire voler en éclat de

nombreux tabous de la société : drogues, religion, sexualité débridée..., participant ainsi à

la grande révolution des mœurs des années 1960.

Ils ne sont pas très connus en Haïti. Mais dans les années 60 et 80, les Rolling Stones ont

influencé le monde et changé le milieu musical. Ils jouent du rock simple et compulsif. Ne

se limitant pas à la musique, Mick Jagger et sa bande ont contribué à faire voler en éclat de

nombreux tabous de la société : drogues, religion, sexualité débridée..., participant ainsi à

la grande révolution des mœurs des années 1960.

4 13 juillet 2012No 661

Après avoir hébergé Le Nouvelliste et Ticket pendant deux longues années, le Complexe Promenade retrouve ses couleurs d’antan. Les magasins chics et les boutiques de luxe y reprennent les rennes. On y retrouve donc Industry, un nouveau magasin spécialisé dans la ven-te de vêtements de tous les jours dont le principal mérite est d’offrir des articles à moins de 100$ US. Abako Junior, totale-ment rénové, a un tout autre visage. La plus grande innovation reste néanmoins la réouverture du Salon de la mariée, une branche du magasin Champagne qui s’occupe essentiellement de l’ha-billement des jeunes mariées et de leur cortège. « Mais, ne vous y méprenez pas, souligne toutefois Katherine Berhmann, même sans un véritable local, le salon de la mariée n’a jamais chômé ! »

5 h p.m. Perchée sur ses talons hauts, les cheveux au vent, aussi fraîche, jolie et élégante qu’elle a dû être 8 heures plus tôt, Katherine Gardère Bermahnn me re-çoit avec son étonnante bonne humeur dans les nouveaux locaux du « Salon de la mariée ». C’est avec plaisir qu’elle parle de ce qui a, depuis bien longtemps, arrêté d’être un travail pour devenir une véritable passion pour elle.

Bientôt dix ans depuis que la char-mante épouse du chanteur Carl-Frede-rick Bermahnn s’est lancée dans la vente de robe de mariées et des accessoires dont une mariée à besoin. A l’époque, il

s’agit d’abord de la concrétisation d’un rêve mais aussi d’un généreux désir d’éviter aux jeunes mariées d’affronter les péripéties auxquelles elle avait fait face lors de son propre mariage. Le Salon de la mariée est donc mis sur pied avec l’aide de ses précieuses associées Kara Chauvet et Caroline Chauvet. L’associa-tion est parfaite, et le magasin fait son petit bonhomme de chemin. Le bouche à oreille et les recommandations des clientes satisfaites y sont pour beaucoup. Mais certaines futures mariées averties découvrent d’elles-mêmes l’existence de la boutique. La jeune mère de famille déplore toutefois le fait que certai-nes mariées préfèrent encore acheter leurs robes à l’étranger ou sur internet. « Le service qu’on offre est pourtant le même, sinon meilleur », affirme-t-elle. Les dernières collections de « Mon cheri Bridals », de « Mori Lee Bridals », de « Ma-ry’s Bridal » et de « Nicole Miller » entre autres sont disponibles au Salon de la mariée à des prix très abordables. « On peut trouver des robes à partir de USD 300 chez nous », confie Katherine, satis-faite. Mais il n’y a pas que le prix. Katheri-ne garanti aussi des délais exceptionnels et un service personnalisé et confidentiel pour le plaisir d’une grande partie de sa clientèle. La patience, l’amour et le dévouement qu’elle met au service de la cliente sont inestimables. « Pour moi, il ne s’agit pas que d’un numéro mais plu-

Le Salon de la mariéerouvre ses portes

tôt d’une personne à part entière avec la-quelle je partage la joie et l’excitation. Je vais jusqu’à habiller moi-même certaines de mes mariées. Je pleure avec elles et je prends des nouvelles de leurs couples quand je les revois après la cérémonie », raconte-t-elle avec engouement.

Ses dix années d’expérience dans le domaine lui ont rapporté un savoir-faire tel que ses clientes n’ont désormais qu’à exprimer leurs vœux et d’emblée elle sait

quoi leur proposer. Plus qu’une simple vendeuse, Katherine Berhmann s’érige en guide pour les futures mariées. Elle allie allègrement son enthousiasme et sa passion à son expérience, pour contri-buer à faire du jour du mariage de ces dames qui sollicitent ses services un jour inoubliable.

Daphney Valsaint Malandre

Toppy X est le plus motivé des six soldats rencontrés ce matin-là au studio. Il a l’air préoccupé par les travaux en cours, il pose plein de questions à Knaggs et sourit après chaque réponse. Ce n’est pas qu’il ne fait pas confiance, mais comme on dit chez nous «Li gen kè cho ». Contrairement à Toppy, Pikan est tout sourire, il est comme un père qui assiste à la venue de son premier bébé. Il soutient le producteur dans ses idées, surveille à ce que cette journée de travail soit une réussite.

L’album est prêt à quatre-vingt dix pour cent, il est au stade de mastering et d’ici ce week-end, il doit être expédié aux États-Unis pour la duplication, nous apprend les rappeurs. Dix-sept pistes y seront présentées, et trois aspects sont dégagés selon les dires de Pikan « Outre un penchant pour le social, on parle de sentiments. Et il y a la musique de la rue, celle qui apporte la chaleur de Lame-a. » Le titre retenu pour cet album est «Afiche w », il a une pléiade de personnalités invitées parmi lesquelles, on peut citer Carel Pèdre qui mettait sa voix aujourd’hui même, Nickenson Prud’Homme, Wyclef jean, Michaël Aimé Cartright, Jean-Bernard Thomas, et des voix underground de Delmas auxquelles le groupe veut donner un peu de visibilité, selon ToppyX.

L’album s’annonce comme un produit coloré en groove. Il y a la touche de The

ROCKFAMprépare son album

En visite au studio de Solèy Sound qui loge aux locaux de la radio One à Pétionvville, on a rencon-tré des soldats supers motivés. Les manœuvres en cours concernent la sortie prochaine du quatrième album de Lame-a. Rockfam annonce de la couleur !

Core, celle de Ti Ansyto, et en ce qui concerne Knaggs, Pikan pense qu’il est devenu plus habile, et que l’expérience acquise au cours des ans ont aidé les soldats à faire de cette mission une réussite que le public pourra jouir d’ici l’été. «Afiche w », dans le sens utilisé dans ce projet, invite les gens à apprécier les valeurs qui sont leurs, à bran-dir leur drapeau, ici ou ailleurs, et à investir dans la promotion de notre culture.

Rappelons que « Afiche w » sera le quatrième album de Rockfam après ‘’Saw paka konprann’’ (2007), ‘’Yon lòt vizyon’’ (2008), et ‘’Pa gen pase n’’ (2009).

Plésius Junior LOUIS (JPL 109) [email protected]

La ministre du Tourisme, Stéphanie Balmir Villedrouin, semble mettre effec-tivement tout son poids dans la balance afin d’offrir un beau carnaval des fleurs, comme elle l’avait promis lors de la présentation du comité de ce carnaval. Pen-dant que les membres du comité organisateur travaillent en vue de la réalisation de cette manifestation culturelle populaire, la ministre invite déjà les intéressés à faire leurs réservations. Sur sa page Facebook, Stéphanie Villedrouin a écrit ceci : « Dès maintenant, les gens peuvent commencer à faire leurs réservations du lundi au samedi entre 8 heures du matin et 7 heures p.m. à l’adresse suivante : [email protected] . Ils peuvent aussi appeler au (509) 37 01 47 52 pour réserver leur place.»


Carnaval des Fleurs l’heure est aux réservations !

Le district nord du ministère du Tourisme organise la première édition du Festival de la mer dans le département du nord, les 13, 14 et 15 juillet 2012. Cette initiative vise à faire découvrir les sites touristiques de la région nord d’Haïti et prouver au monde entier que ce pays n’est pas un dépotoir come certain le pense, explique Syn-die, l’une des responsables. Pour les trois jours, le ministère prévoit un programme surchargé. Le festival de la mer s’étendra sur le boulevard du Cap-Haïtien et au village Labadie. Il y aura des feux d’artifices, des exhibitions de fresques, d’arts culinaires et d’activités culturelles comme Rollers Skateurs. Ensuite ce sera le tour des différents défilés, défilé des garde- côte, défilé de fanfares, défilé de troupes de danse, défilé de personnes déguisées en fruit de mer, de bande à pieds. L’animation musicale sera assurée par les formations Djakout #1, Kon’Beat (le groupe de Mikaben et d’Olivier Duret), Anbyans (un groupe compas du Cap-Haïtien), deux ex chanteurs de Zenglen Ritchie et Kenny, qui sont originaires du Cap-Haïtien et beaucoup de DJ. Une tournée à ne pas rater.

Elisée Dé[email protected]

Festival de la merCap sur le nord

Vendredi 13 juillet 2012 5

Porte drapeau

La judoka Telma Monteiro, deuxième du classement mondial et championne

d’Europe en titre, a été dési-gnée pour être le porte-dra-peau du Portugal aux jeux Olympiques de Londres.

L’athlète de 26 ans, qualifiée pour les Jeux dans la catégo-rie des moins de 57 kg, a été choisie en raison de ses résultats sportifs, “mais aussi car il s’agit d’une citoyenne exemplaire et responsable, vue à juste titre comme une référence par des millions de portugais”, a indiqué le Comité Olympique Portu-gais dans un communiqué.

Forfait

Le Luxembourgeois Andy Schleck, qui a déjà re-noncé au Tour de France

à cause d’une fracture au sacrum, devra déclarer for-fait pour les jeux Olympiques de Londres, a annoncé jeudi son équipe RadioShack.

Le vainqueur du Tour 2010 est retourné à Bâle (Suisse) pour procéder à de nou-veaux examens médicaux.

La bannière du Canada

Simon Whitfield, le pre-mier champion olympique de triathlon, a été choisi

pour être le porte-drapeau de la délégation canadienne aux Jeux de Londres (27 juillet-12 août), a annoncé jeudi le Co-mité olympique canadien.

`Le triathlète de 37 ans, originaire de Kingston (Ontario), avait décroché la médaille d’or aux Jeux de Sydney en 2000, où le triathlon faisait son appa-rition au programme olympique. Il a ensuite remporté la mé-daille d’argent aux JO de Pékin en 2008, alors qu’il était loin d’être favori pour le podium.

Un moine en selle

Si sa vie est consacrée à la quête spirituelle, Kenki Sato, jeune moine boud-

histe japonais du temple de Myoshoji, sera d’abord un sportif quand il chevauchera sa monture lors du concours complet d’équitation, aux jeux Olympiques de Londres.

La tête rasée, Kenki Sato, 28 ans, commence chaque journée

En attEndant lEs JO

En son local situé à Pétion-Ville, le Comité olympique haïtien (COH) a tenu sa 20e assemblée générale ordinaire en présence

des fédérations et associations spor-tives affiliées à cette entité.

Prenant la parole à cette réunion, la secrétaire adjointe, Mme Gally Amazan a fait part des préoccupations du COH sur le dossier de participation d’Haïti aux prochains Jeux Olympi-ques d’été où l’Etat haïtien par le biais de l’Instance de tutelle qu’est le minis-tère de la jeunesse, des sports et de l’action civique, fait toujours la sourde oreille quand à la représentation de notre pays pays à cette grande fête du sport qui se déroulera à Londres (Angleterre) à partir du 25 juillet.

Certainement, Haïti sera présente à ces 20e Olympiades, mais qui va soutenir le budget de participation des athlètes haïtiens qui, grâce à une coopération entre certaines fédéra-tions internationales et nationales, leur ont permis de se préparer dans des grands centres sportifs répartis en France, Jamaïque et Bahamas.

Toujours ce problème de fonds évoqué à chaque fois qu’il revient pour nos athlètes de faire le dépla-cement afin de représenter le pays à des compétitions ou tournois de haut

niveau.D’où la nécessité pour le COH

de travailler sur la mise en place d’un partenariat à long terme tant du côté de l’Etat et du secteur privé.

Qu’en est-il du suivi de cette réunion entre le ministre des sports, le Comité olympique haïtien et les fédérations et associations de disci-plines sportives pratiquées en Haïti et dont l’un des grands points de cette réunion était l’aide aux fédérations et associations.

Cela explique notamment le peu d’activités entreprises par le COH

pour cette période d’exercice où nombre d’entre elles ont pu être ren-dues possibles grâce au soutien de la solidarité olympique du CIO, l’ODEPA et l’ODECABE.

Cette 24e assemblée générale du COH a vu la liste des fédérations et associations s’agrandir avec l’inté-gration du badminton pendant qu’au niveau de cette entité on se penche sur la demande d’affiliation du base-ball et du ski.

Aux questions d’intérêt général, certains représentants de fédérations et associations prenant la parole n’ont pas manqué de faire part de leurs inquiétudes sur la réticence de l’Instance de tutelle (le ministère de la jeunesse, des sports et de l’action civique) quant à répondre d’une manière positive au financement de leurs activités.

A citer par exemple le cas de la boxe, tennis de table, échecs etc… qui n’ont pu honorer certains grands rendez-vous au niveau international, faute de moyens financiers après justement de vaines démarches entreprises auprès des institutions étatiques .

Emmanuel Bellevue

Olympisme

24e assemblée généraledu Comité olympique haïtien

Jean edouard Baker, président du COH

De Cabaret à Digneron (Croix

des Bouquets) :

Après 3 semaines de ’’congé euro’’, les militants du Comité central du Centre de Promotion Sportive ont repris leur bâton

de pèlerins en organisant une journée de formation CPS le samedi 7 juillet 2012 au Lycée national de Cabaret. Le lendemain, ils ont répondu à l’invitation du Comité organisateur du Champion-nat d’été de Digneron Grande Place, une populaire localité de la Croix des Bouquets.

Le Coordonnateur de la Base CPS de Cabaret, Jean-Rodrigue Paul, a fait du bon travail au niveau de la planifi-cation. Très disciplinés, des professeurs, des élèves, des directeurs d’écoles, des journalistes, des notables, des membres d’organisations locales et des représen-tants d’autres secteurs ‘’cabarétiens’’ ont répondu présent avant l’heure fixée (11h AM) pour l’ouverture de cette mini-assemblée socio-sportive. A un point tel que, impatients d’entendre ‘’la bonne nouvelle sportive’’, les locaux ouvrirent la cérémonie avant l’arrivée de la délégation CPS. En ce sens, les membres de cette délégation méritent un carton jaune, parce que les pèle-rins du Centre de Promotion Sportive

doivent se retrouver au ‘’Temple’’ 30 minutes au moins avant le coup d’envoi de n’importe quel ‘’Service sportive’’ de cette Organisation basée sur la discipline et la rectitude. Car en matière de planification sérieuse, même un blocus ne peut justifier un retard. Si vous voulez être sur place à l’heure, multipliez par 2 ou par 3 la distance à parcourir afin d’arriver à destination avant l’heure prévue.

Toutefois, l’attente des participants a été comblée et le Coordonateur Jean-Rodrigue Paul notamment était aux anges. Ainsi, armé de l’esprit sportif et de la bonne volonté, on peut rendre les gens heureux en leur offrant des choses simples et saines. A noter la participation du Coordonnateur et de la Trésorière de la Base CPS de La Go-nâve, du Coordonnateur de la Base de Cerca la Source et du Coordonnateur de la Base de Plaisance, Henri Etienne, le remplaçant du regretté Gérard Dé-nose au poste de Superviseur des ‘’ Bases CPS’’. Quant au nouveau Délé-gué National Réginald Alténa, il était accompagné de sa femme. C’est l’Ecole CPS qui grandit.

Quelques heures après cette séan-ce de formation, la délégation CPS a été reçue à la Croix des Bouquets par Jackson Sénatus, Président du Comité

Organisateur du Championnat d’été de Digneron (9è édition) qui débuta le dimanche 8 juillet au Parc Eugerre Jean dans une folle ambiance mu-sico-sportive. A la suite du défilé des équipes participantes, les Secrétaires du Comité organisateur, Cameau et Murat, plongèrent par leurs propos de circonstance les participants dans le bain de cette grandiose fête commu-nautaire. L’équipe championne 2011, Union Sportive de Laboule (USL) a battu Sans Pitié de Fatima (Pernier) 1-0 en match d’ouverture dirigé par Réginald Alténa assisté de 2 jeunes arbitres qu’il a formés.

Ce qui caractérise l’originalité de cette fête sportive traditionnelle à Digneron Grande Place, c’est la 3ème mi-temps, un bal populaire sur le ter-rain après chaque match animé par le DJ Eddy Mix. Et puis, l’espace réservé aux marchandes sur une aile du terrain est fort appréciable. Le Championnat d’été de Digneron est une ‘’Fête cham-pêtre sportive’’. Et le match d’ouverture représente en quelque sorte la ‘’Fête patronale’’ de cette zone qui réunit toutes les couches de la Croix des Bouquets.

Raymond Jean-Louis/Coordonnateur National.

spOrt et sOCiété

Un week-end plein pour la caravane CPS

Vendredi 13 juillet 20126

Filière équatorienne pour le Victory

Angel Xavier Alexander Delgado

sylvio Alexis yepez

CHAmpiOnnAt nAtiOnAl D1 /trAnsfert

Selon l’AFP, huit personnes ont été tuées par balles jeudi matin dans la ville d’Osasco au Brésil pendant les célébrations de la

victoire de Palmeiras en Coupe du Brésil.

Une neuvième personne a été touchée par balle mais est hors de danger. La police militaire brésilienne a indiqué dans un communiqué que les agresseurs avaient profité des feux d’artifice pour tirer sur les victimes, avant de préciser que ces meurtres n’étaient en aucun cas liés à la victoire de Palmeiras en finale de la Coupe du Brésil contre Coritiba (2-0 à l’aller à Sao Paulo, 1-1 au retour).

« C'est un fait très peu courant et nous enquêtons pour savoir s'il y a un lien avec les célébrations » avait dans un premier temps déclaré un porte-parole de la police locale avant de se raviser. « Aucune des victimes ne portait le maillot du Palmeiras » a précisé le communiqué. Osasco est une ville connue pour son insécurité puisqu’il s’y produit en moyenne onze homicides par mois.

Les meurtres auraient été commis dans une zone réputée pour ses trafics de drogue.

Huit morts après le sacre de Palmeiras

Un entraîneur et trois joueurs équatoriens travaillent depuis trois semaines avec le Victory avec la possibilité de rejoindre

définitivement le Club du Bas-Peu-De-Chose en 2013. Formateur d’en-traîneurs en Equateur, Gandhi Lom-bardo Gueron Munoz, qui a travaillé pendant deux mois sous la houlette de Josep Guardiola à Barcelone, puis 2 mois sous la férule de Jose Mourinho, puis 2 mois dans les sillages de Sir Alex Ferguson au cours d’un stage de 6 mois en Europe, travaille actuellement comme entraîneur du Victory. Selon le président du club, Dr Gérard Janvier : « Gandhi joue ce rôle de manière provisoire. Le Victory veut mettre en place un projet de structuration visant à faire de cette équipe un club dans les les normes. En tant que per-sonnage ayant contribué à structurer Independiente en Equateur, Gandhi est arrivé dans le cadre d’un accord entre le Victory et Indépendiente de l’Equateur, afin d’assurer la forma-tion des administrateurs du club afin qu’ils soient plus performants pour le projet ».

Trois joueurs accompagnent Gandhi, Angel Xavier Carcelen Mina est un milieu gauche de 22 ans et commence déjà à s’entraîner avec le Victory même s’il n’aura pas de li-cence cette saison. Sylvio Alexis Yepes Guevara est un milieu récupérateur de 22 ans également qui projette de jouer avec le Victory. Le dernier arrivé, Alexander Delgado, est un neveu du grand joueur équatorien, Augustin Delgado. Attaquant de 20 ans, Alexander Delgado pourrait ne pas rester. Selon le président du club, Alexander se plaint des terrains d’en-traînements du Victory d’une part et qu’il ne rentre pas non plus dans les plans du club.

Les quatre Equatoriens sont arri-vés en Haïti dans le cadre d’un accord d’entraide ou de partenariat signé par les deux clubs. Dominique Plésumé avait été en Equateur au début du mois de juin et y a passé 2 semaines au cours desquelles il a visité le site

de Barcelona de l’Equateur, Indépen-diente et Liga qui constituent les trois meilleurs clubs du pays. Il a subi deux jours de formation sur la planification hebdomadaire des séances d’entraî-nements dans le cadre d’un accord de partenariat entre Independiente et Victory. Suivant cet accord, lnde-pendiente peut recevoir des joueurs du Victory en stage, recevoir le club en entier dans le cadre de la prépa-ration de l’avant saison, aider dans la formation des administrateurs du club à tous les niveaux, aider dans la formation des entraîneurs du club. En contre partie, ils peuvent envoyer des joueurs en stage en Haïti dans le cadre d’un possible transfert en Haïti.

Enock Néré/[email protected]

Le Milan AC a accepté de vendre son attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic et son défenseur brésilien Thiago Silva au Paris Saint-Germain, a déclaré jeudi Silvio

Berlusconi, cité par les médias italiens.

"Oui, j'ai vendu Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva au PSG. Nous allons écono-miser 150 millions d'euros en deux ans", a dit le propriétaire du Milan AC, selon le site internet de la Gazzetta dello Sport.

Les détails de ce double transfert ne sont pas encore complètement réglés mais les deux joueurs vont être ven-dus pour environ 65 millions d'euros, selon ce journal.

Milan aC va vendre Ibrahimovicet thiago silva au PsG

Vendredi 13 juillet 2012 7

Pour la 1ère fois depuis le début de la saison, le Violette aban-donne la zone rouge après sa victoire 3-2 aux dépens de

l’Association Sportive Capoise mer-credi soir en match décalé comptant pour la 16e journée du championnat national de D1. A désormais 6 jour-nées de la fin de la première phase, le Violette lorgne maintenant vers la première moitié du tableau.

Dernier du classement pendant six journées et avant-dernier pendant 9, on ne donnait pas cher la peau du Violette face au FICA, il y a de cela deux semaines. Et pourtant, il l’a fait. Au stade Sylvio Cator lors de la 15e journée, le « Vieux Tigre » avait pris la mesure du FICA (1-0) pour porter son total à 15 points et se détacher complètement de la lanterne rouge. Beaucoup disaient que l’ASC stoppe-rait les « bleu et blanc ». Erreur.

Mercredi soir, le « Tigre » a bouffé le « Coq » (3-2) pour se hisser désor-mais à la 9e place du classement en attendant la rencontre qui doit op-poser le Don Bosco à l’AS Mirebalais. Pourtant, les Capois ont offert une vaillante résistance à la formation de Kesnel Thomas. Cueilli à froid sur un but somptueux de Frantz Pierre aux environs de la 5e minute, les Capois construisent avec patience et finissent par égaliser grâce à leur attaquant do-minicain, Domingo Peralta. Le score sera de 1-1 à la mi-temps.

En début de la seconde période, le Violette pousse et finalement finit par prendre l’avantage grâce à l’enfant de Portail Guêpe (Saint-Marc), Lucksène

CHAmpiOnnAt nAtiOnAl De D1/16e JOurnee

Le Violette laisse la zone rouge

Elistin et le Violette croyait avoir fait le plus dur, mais pour un pied levé en pleine surface du défenseur du Violette, Jimmy Féquière accorde un coup franc indirect qui fait le bon-heur de Jackinto Jean qui égalise en faveur du « Vieux Coq ». Tout est à refaire pour le « Vieux Tigre » qui joue d’ailleurs à domicile. Mais, il restait seulement une poignée de minutes à jouer quand Frantz Pierre parvient à inscrire son 7e but de la saison, son 2e dans la rencontre pour offrir la victoire au Violette Athlétic Club

dans un stade Sylvio Cator en délire. Au coup de sifflet final, le Violette s’impose 3-2 et s’offre la peau de l’autre club capois pour se hisser à la 9e place du classement. Frantz Pierre grâce à son doublé rejoint le Cayen Jocelyn Sénat et Wedson Anselme en tête du classement des buteurs avec 7 réalisations.

Dans les autres rencontres comp-tant pour la 16e journée, il est à noter que le 8 juillet, le Valencia est allé prendre un point 0-0 sur la pelouse du Cavaly dans le derby léoganais,

le Baltimore est allé faire 0-0 sur la pelouse du FICA et le 10 juillet, le Victory est allé prendre un point 1-1 sur la pelouse de l’Aigle Noir.

Enfin L’America qui se déplace sur la pelouse du Tempête a la possibilité de creuser l’écart en tête du classe-ment alors que le Don Bosco devrait profiter de la réception de l’AS Mire-balais pour s’offrir sa première victoire depuis l’arrivée de Sonche Pierre à sa tête comme entraîneur.

Enock Néré/[email protected]

un but du Violette qui donna lieu à la polémique : le ballon franchissant la ligne de et heurtant la transversale avant d’aller se loger dans les filets malgré une parade du gardien (photo:yonel louis)

Une sélection haïtienne du cen-tre de formation Ole Brasil a battu (4-1) son homologue de Botafogo en match amical de

préparation disputé samedi au Brésil. 11 jeunes Haïtiens en provenance de l’Ecole Nationale des Talents Sportifs (ENTS) mise en place dans le cadre de « Opération 2018 » et du Centre Sepp Blatter constitué par la Fédéra-tion Haïtienne de Football, faisaient partie des 18 joueurs retenus pour cette rencontre. A côté de ces 11 jeunes haïtiens, 1 Chinois et 6 jeunes Kazaks complétaient la liste.

Ce sont les 11 jeunes haïtiens qui ont été titularisés dans la composition suivante : Jeff Wesner Etienne (Jéré-mie) - Wendy Saint-Félix (Aquin), Timothée David (Cayes), Everson Jean (Saint-Marc), Jukael Mondésir - Schwetzze Saint-Hybert (Gonaives) - Beaubrun Schneider (Port-au-Prince), Schwezzer Saint-Hubert (Gonaives), Bellegarde Jephté (Jacmel) , Bruno Windlin (Cap-Haitien) - Michael Woodler Lajoie (Delmas).

A noter que 3 des 4 buts haïtiens ont été réalisés par Michael Woodler Lajoie et Beaubrun Schneider.

Les jeunes Haïtiens laminent Botafogo 4-1

Jeff Wesner etienne, Wendy saint-félix, timothée David, everson Jean, Jukael mondésir, Chwetzze saint-Hybert Beaubrun schneider, schwezzer saint-Hubert , Bellegarde Jephté, Bruno Windlin, michael Woodler lajoie constituent la formation alignée devant Botafogo

8 13 juillet 2012No 661

On vous présente Shassy. Encore une qui veut se jeter dans l’arène du show-biz haïtien pour de bon.

Du rap, cette fois-ci. Près de 7 ans après avoir chanté sur «Nèg la tou chèch» avec Thug Angel, remix d’une chanson inter-dite aux oreilles chastes, Shassy lance en featuring avec Izolan «M ap tchat». Une chanson qui crée, depuis quelques jours, la polémique dans les rues et sur les réseaux sociaux particulièrement

Elle s’appelle Chasmaille Odera, Shassy de son nom d’artiste. Elle a vingt ans. Elle est en classe terminale, mais n’a guère envie de continuer. L’école, ça ne la branche plus vraiment. Elle a d’autres choses en tête, d’autres projets qui lui tiennent à cœur. Son travail à la télévision (Trip TV) ne s’y prête guère non plus. Elle est graphiste, animatrice de l’émission 28.88, et s’occupe aussi de la programmation et du montage de certaines vidéos.

Il y a tout juste quelque temps, la

Shassy ap tchat !

musique n’était pour elle qu’un simple passe-temps, qu’un simple moyen de se donner du plaisir et de s’amuser avec

ceux qui le veulent bien. Mais mainte-nant, elle veut en faire sa carrière. Depuis le lancement de « M ap tchat », sa côte de

popularité a augmenté, la musique oc-cupe près de la moitié de son temps. Elle reçoit- dit-elle -des tonnes de demandes de featuring, des fois de gens très connus du rap kreyòl- qu’elle a du mal à refu-ser. Ce qui lui donne des tas de projets, d’idées, sur lesquels elle doit travailler

Elle est nouvelle mais n’a pas, parait-il, froid aux yeux. Elle a entendu, lu et compris les critiques par rapport à sa chanson, mais ça ne la dérange pas. Pour elle, les gens ont toujours des critiques. En effet, sur Twitter, sur Facebook et sur Youtube les commentaires foisonnent. Certains sont sans pitié. Sa voix n’est pas des plus agréables, la mélodie est très pauvre. Le texte léger avec des paroles qui sont carrément une insulte aux fem-mes qui se battent pour l’autonomie. Quant à la vidéo, ou elle apparaît comme une copie de Niki Minaj, elle n’est pas exempte de paroles acerbes. Mais elle le dit, le concept ne lui revient pas, son manager Herby Azor, s’en est occupé. Niki, elle l’aime bien ; elle fait les choses de manières originales et n’a pas peur de briser les codes. Et comme elle se sent du même tempérament, elle s’est fait un plaisir de prendre cette perruque blan-che qui dormait dans ses tiroirs depuis plus de cinq ans pour la mimer. Rien de plus.

De l’indécence? Elle n’en trouve pas du tout dans sa chanson. Elle parle de choses courantes, de cet engouement pour la messagerie instantanée qui se développe maintenant chez les jeunes. C’est un fait, on chatte partout, dans toutes les postures. Et qu’y a t-il de mal à le dire? Pour ou contre, fan acquis ou critique farouche, ça ne l’intéresse guère. Au moins sa chanson ne laisse pas indifférent. Par ailleurs, elle projette de se faire entendre avec, dans les jours qui viennent, un remix de « M ap tchat » où participeront Cash Morby, Niskkaa et Wendy.

De vos critiques, elle tiendra compte peut-être, mais de ses perruques colo-rées, elle ne se séparera point. Elle les aime beaucoup trop.

Winnie H. Gabriel

Sarahna FidelBeauté Ecolière 2012

Le samedi 07 juillet, à l’auditorium Sainte Rose de Lima, s’est déroulé la finale du concours Beauté écolière, après environ cinq semaines d’épreuves. Noble initiative de « 3 et 3 promo »,, une association de promotion des jeunes. Cette finale a vu le succès de Sarana Fidel, 17 ans, élève de seconde à l’établisse-ment Saint Louis de Bourdon. Ses dauphines sont respectivement : Maise Salomon, Frantz Paillère, et Ruth Anastasia, Lycée Marie Jeanne.

6 heures p.m. A l’auditorium Sainte Rose de Lima, la beauté est au rendez-vous. 12 jeunes filles sont sélectionnées. Les deux MC de la soirée, Sabine Désir et Naïka Souffrant, brillent de mille éclats. Les parents paraissent plus tendus que leurs enfants. Le concours touche à sa fin.

Salle comble. Les séries d’épreuves commencent. Chacune des postulantes font de leur mieux pour gérer le stress. Elles sont jeunes, certes, mais elles sont optimistes et dominent le public. A chaque réponse, l’assistance crie pour montrer leur satisfaction. Les cinq jurés choisis, Gary Victor, Anédie Azaël, Olivier Philippe, Christine Bonhome et Etienne, font un travail examplaire.

Deux heures après la première série de question, les membres du jury délibèrent. Ruth Anastasia Cattegrin du Lycée Marie Jeanne, Sarahna Fidel de Saint Louis de Bour-don, Leïka Lenesca du Collège Nouvelle Lune, Maise Salomon du Collège Frantz Paillère et Dashka Louis du Collège Marie Dominique Mazzarello sont les 5 finalistes retenues pour le dernier tour.

L’ambiance devient de plus en plus chaude, les troupes de danse et de théâtre assu-rent l’entracte qui semble trop durer. Le public s’impatiente. Après quelques minutes, Sabine et Naïka, appellent à tour de rôle les postulantes pour la question unique. Elles se débrouillent, malgré leur trac, pour satisfaire le jury. Pour augmenter le suspens, pendant que les jurés concertent entre eux, une troupe de jeunes artistes présente Roméo et Juliette en montage de textes, une représentation qui a plu au public.

L’heure de vérité arrive enfin. Le verdict est près. Chacune des cinq postulantes attendent. Impatiemment, pas trop évident. Mais ce qui est sûr, le dernier nom cité, sera l’élue. Les MC du programme, qui ont déjà vécu cette situation, ne s’attardent pas trop. Et respectivement elles appellent Leïka Lenesca du Collège Nouvelle Lune et Dashka Louis du Collège Marie Dominique Mazzarello en cinquième et quatrième position. Ensuite elles citent les noms de Maise Salomon du Collège Frantz Paillère et de Ruth Anastasia Cattegrin du Lycée Marie Jeanne, première et deuxième dauphine. Et la Beauté écolière 2012 est Sarahna Fidel de Saint Louis de Bourdon.

Jeune, fidèle à ses pensés et très prometteuse, Sarahna mérite sa couronne. Son nom restera gravé dans l’archive de « 3 et 3 promo », comme première miss de la première édition de Beauté écolière. Fille d’aujourd’hui, femme de demain, mais avant de se méta-morphoser, Sarahna Fidel remportera plusieurs autres concours de ce genre, espère-t-on.

Elisée Dé[email protected]

Shassy en chiffres:3 piercings2000 contacts bbm50 demandes d’amis par jour.28.88, c’est le show qu’elle anime depuis février 2012Près de 22.000 views sur Youtube pour la vidéo de « M ap tchat »

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The Rolling Stones, 50 après