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Thème 2 :
LES FONDATIONS D’UNE FRANCE NOUVELLE
Etude choisie :
La Révolution, l’Empire et les religions.
Pour des raisons de droits,
les reproductions des œuvres évoquées
ne sont pas disponibles dans ce diaporama.
Pourquoi ce choix ?
Thème qui permet de montrer les racines de la laïcité, notion qui sera abordée dans le chapitre "l'évolution politique de la France de 1815 à 1914"
Sécularisation : exercice par l'État de fonctions précédemment réservées au clergé.
La Révolution a engagé la sécularisation de la société, pour autant, on ne peut encore parler de laïcité (voir les ressources pour faire la classe).
Connaissances : Les fondations, politiques, économiques, sociales et culturelles d’une France nouvelle
Capacités : Raconter des évènements, des épisodes de la vie d’acteurs révolutionnaires (hommes et femmes), des prises de décision et expliquer leurs enjeux et leur importance historique.
QUE DIT LE PROGRAMME ?
« Il s'agit de s'interroger sur la portée de la Révolution et de l'Empire, deux questions peuvent être posées :
Sur quelles bases se construit une France nouvelle ? Quels en sont les héritages politiques et culturels ? »
Extrait des ressources pour faire la classe :
Problématiques qui peuvent être adaptées à chacun des
thèmes
PIEGES A EVITER DANS LA MISE EN ŒUVRE :
- Oublier d'inscrire l'étude choisie dans la problématique générale du thème.
- Ne pas s’appuyer pour chaque sujet sur des exemples concrets.
- Confondre "les fondations d'une France nouvelle" avec un bilan de la France en 1815.
Montrer les RUPTURES dans la période
Partir des hommes, les acteurs.
Montrer les dynamiques, les évolutions : pas un sujet-tableau !
La Révolution, l’Empire et les religions
3. Les tensions ne prennent fin qu'avec le Concordat de 1801, la soumission de l’Église au pouvoir et la réorganisation des cultes qui s'en suit.
On peut retenir 3 grandes phases, correspondant aux trois temps forts du thème 1 :
1. Dès l'été 1789, le principe de la liberté de conscience est proclamé :
DDHC (article 10)
2. Le poids social de l’Église catholique est remis en cause :
- vente des biens nationaux.
- Constitution civile du clergé surtout
- naissance de l’état civil
véritable rupture religieuse : une partie du clergé bascule dans la Contre-
révolution, ce qui provoque en retour le mouvement de déchristianisation de l'an II.
Problématique possible :
Comment évoluent les rapports entre l’Etat et les
religions durant la période 1789-1815 ?
Construction d’un tableau de synthèse pour la période
Les élèves le complètent à partir des documents proposés
Compétences travaillées/évaluées :
Compétence 5 c1 : Lire et pratiquer différents langages (textes, images, carte)
Compétence 5 b : Situer dans le temps, identifier, faire des liens (avec thème 1)
1789
RECONNAISSANCE DE LA LIBERTE
RELIGIEUSE
1789-1794
LA RUPTURE ENTRE L’ETAT ET L’EGLISE
1794-1799
DECHRISTIANISATION
1799-1815
L’APAISEMENT
Documents
Article 10 de la
DDHC
Caricature +
textes de loi
Insigne vendéen
Calendrier révolutionnaire
texte du Concordat
+ gravure
Expressions / mots-clefs
Liberté de conscience,
liberté de culte
Vente des biens nationaux
Constitution civile du clergé
Réfractaires
Etat civil
Sécularisation
Guerres de Vendée / contre-révolution
Déchristianisation
Concordat
Liberté de culte
Explication
La DDHC reconnaît le principe de la liberté
religieuse
= voulue par la grande majorité des Français
Les biens privés du clergé sont vendus comme des biens
publics (= nationaux) fin 1789
Le clergé doit prêter serment de fidélité à la Constitution civile
du clergé (1790)
Mais des prêtres refusent = on les appelle les réfractaires
En 1792 naît l’état civil : ces sont désormais les municipalités qui
enregistrent les naissances, mariages et décès.
En Vendée, les paysans refusent les réformes religieuses et s’allient aux
nobles pour lutter contre la révolution.
Le gouvernement envoie des troupes pour mater cette révolte contre-
révolutionnaire.
En réaction Robespierre décide la déchristianisation du pays : un
nouveau calendrier est ainsi mis en place pour supprimer les références
religieuses.
Napoléon tente de réconcilier la France et l’Eglise en
signant un accord avec le pape : le Concordat. Le catholicisme est reconnu comme la religion de « la
majorité des Français », mais la religion est contrôlée par
l’Etat.
La liberté de culte et la tolérance de toutes les religions sont garanties.