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Thème 4 Les déterminants de l’investissement Les répercussions de l’investissement sur la croissance

Thème 4

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Thème 4. Les déterminants de l’investissement Les répercussions de l’investissement sur la croissance. Introduction – La diversité des déterminants de l’investissement. Document 1 :Débouchés, taux d'intérêt, profit : quelle hiérarchie ? - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Thème 4

Thème 4

Les déterminants de l’investissement

Les répercussions de l’investissement sur la

croissance

Page 2: Thème 4

Introduction – La diversité des déterminants de l’investissement

Document 1 :Débouchés, taux d'intérêt, profit : quelle hiérarchie ? Parmi tous ces déterminants, quels sont les plus décisifs ? Les résultats des études

empiriques publiées notamment par l'INSEE au début du XXIe siècle montrent que l'évolution globale de l'investissement est expliquée principalement par l'accélérateur et le taux de profit.Le profit a une influence dans la mesure où un certain rationnement du crédit fait de l'autofinancement (c'est-à-dire du profit conservé par l'entreprise) la source privilégiée du financement de l'investissement.Cette situation de marché financier imparfait est sans doute assez fréquente : l'emprunteur en sait plus sur lui- même que son prêteur...

Les autres variables supposées pertinentes par la théorie (taux d'intérêt...) n'ont pas de pouvoir explicatif empiriquement détectable (on peut évidemment soutenir que ce n'est pas parce que ces effets ne sont pas encore détectables avec les techniques disponibles qu'ils n'existent pas, mais l'enjeu concret de cette affirmation semble faible).

Reste que le rôle de l'accélérateur dans l'évolution de l'investissement renforce l'idée finalement assez banale selon laquelle les débouchés jouent un rôle décisif dans la décision d'investir. Sans eux, effectivement, pourquoi investir ?

Source : A Epaulard

Page 3: Thème 4

Partie 1 – L’analyse keynésienne de la relation demande-investissement

I -La théorie keynésienne du multiplicateur :l’évolution de la demande comme conséquence de l’évolution de l’investissement .

A -Présentation du modèle

http://ecomultimedia.free.fr/multiplicateur/multipli.html

Page 4: Thème 4

B -Les limites du modèle du multiplicateur

http://ecomultimedia.free.fr/term.html ppt multiplicateur , fin du diaporama

http://dornbusch.free.fr/multi%20eco%20ouv/multi%20eco%20ouv.pps

Page 5: Thème 4

II -Le modèle de l’accélérateur :l’évolution de la demande effective : un déterminant de

l’évolution de l’investissement

A -Présentation du modèle

 Un extrait du cours sur l'investissement : le mécanisme de l'accélérateur

Page 6: Thème 4

■ Schéma du partage de la VA (1)

Valeur ajoutée

Rémunération des salariés

(salaires + charges sociales

Impôts liés à la production et à

l’importation (nets de subventions)

Excédent brut d’exploitation

(EBE)

Excédent net d’exploitation (ENE =EBE - amortissements)

B _Un partage de la Valeur ajoutée spécifique

Page 7: Thème 4

III -Une conception de l’épargne particulièreL'aspect nocif de l'épargne est précisé plus loin par Keynes dans ce que Jacques Rueff appelle la « parabole du dîner » • « Un acte d’épargne signifie pour ainsi dire une décision de ne pas dîner aujourd’hui. Mais il n'implique pas nécessairement une décision de commander un dîner une semaine ou une année plus tard .II ne consiste pas dans la substitution d'une demande pour la consommation future à une demande pour la consommation présente, mais seulement dans une diminution nette de cette dernière . En outre, la prévision d'une consommation future est si largement fondée sur la connaissance d'une consommation présente que toute réduction de celle-ci est susceptible de nuire à la première [...]. Dans ce cas, il contracte la demande en vue de l'investissement actuel aussi bien que la demande en vue de la consommation actuelle » [ibid., p. 226].Selon Keynes, tout accroissement exogène de l'épargne exerce donc un effet déprimant non seulement sur la consommation, mais aussi sur l'investissement, en réduisant les débouchés anticipés. Le renversement de perspective est total par rapport aux classiques : l'acte d'épargne individuel, bien qu'il enrichisse l'individu qui le pratique, peut appauvrir la communauté dans son ensemble, en restreignant à la fois les débouchés présents et anticipés, donc l'investissement et l'emploi. Ce paradoxe de l'épargne, par lequel un bienfait au niveau individuel devient un méfait au niveau global, est en quelque sorte créateur de la macroéconomie : le raisonnement macroéconomique n'est pas toujours réductible à un raisonnement microéconomique.Source : P.Villieu , op cité

Page 8: Thème 4

Conception keynésienne

Les ménages épargnent

Plus(à revenu constant)

Les ménages consomment moins

Les entreprises reçoivent moins

de demande

Les entreprises produisent moins

Les entreprises licencient

Le revenu des ménages chute

Risque de cercle vicieux

cumulatif

moins

Hausse des taux d’intérêt

…. Pour les keynésiens l’épargne est « le vilain de la pièce »

Page 9: Thème 4

IV – Une vérification empirique ?

A – Une corrélation investissement-croissance ?

Page 10: Thème 4

Investisse

ment d

es

en

trep

rises e

n

volu

me

198

5 =

100

Page 11: Thème 4

B – Une corrélation partage de la VA favorable aux salariés – consommation -investissement ?

Page 12: Thème 4
Page 13: Thème 4
Page 14: Thème 4

Partie II –La prise en compte des facteurs financiers

A- L’analyse néo-classique : le rôle essentiel des taux d’intérêt

Page 15: Thème 4

Introduction : les hypothèses

• Les offreurs et les demandeurs de capital ne sont pas victimes d’illusion monétaire

• Ils raisonnent toujours en termes réels : c’est-à-dire en termes de valeurs déflatées

• Dans le cas de l’investissement et de l’épargne , ils parlent de taux d’intérêt réel

Page 16: Thème 4

1 – La demande de capital ou investissement

• Les demandeurs de capital c’est-à-dire essentiellement les entreprises qui investissent font une analyse coût /bénéfice

• ils comparent la productivité marginale du capital ( bénéfice ) au coût de l’endettement (c’est-à-dire au taux d’intérêt réel)

• Tant que la productivité marginale est supérieure au coût , ils investissent

• Le bénéfice le plus fort se retrouve quand la productivité marginale est égale au taux d’intérêt réel

Page 17: Thème 4

•Or d’après la loi des rendements décroissants , la productivité marginale diminue au et à mesure que le capital utilisé augmente

•pour que l’entreprise continue à investir , le taux d’intérêt réel doit diminuer

• l’investissement des entreprises est donc une fonction décroissante du taux d’intérêt réel

Page 18: Thème 4

2 – L’offre de capital ou épargne

Les offreurs de capital c’est-à-dire essentiellement les ménages font un arbitrage entre la consommation (assimilée à une destruction de richesses) et l’épargne (une abstention de consommation)

Ils renonceront à une consommation présente si la consommation future permise par l’épargne est forte

Plus le taux d’intérêt réel est élevé , plus la renonciation à consommer aujourd’hui est forte

L’épargne des ménages est donc une fonction croissante du taux d’intérêt réel

Page 19: Thème 4

3 - L’équilibre de marché

Taux d’intérêt réel : ir

Capital demandé et offert

°

Epargne : Offre de capital des ménages°

Investissement : Demande de capital des entreprises

°

°

ir* : Taux d’intérêt réel d’équilibre

Epargne = Investissement

Marché du capital Marché du capital

Albrecht
Page 20: Thème 4

ir

Capital offert et demandé

°

Epargne Offre de capital des ménages°

Investissement Demande de capital des entreprises

°

°

ir* d’équilibre

I ‘ niveau d’investissement des entreprises

Conséquence d’une augmentation du taux d’intérêt réel

Excédent d’épargne

Ir’

Marché du capital

E’ niveau d’épargne des

ménages

Page 21: Thème 4

ir

Capital offert et demandé

°

Epargne Offre de capital des ménages°

Investissement Demande de capital des entreprises

°

°

ir* d’équilibre

ir ’

I = E I ‘ E ‘

Marché du capital

Le retour vers l’équilibre

Page 22: Thème 4

S’explique par la conception de l’épargne

Pour les libéraux l’épargne est une vertu…

Les ménages épargnent plus

Cela accroît l’offre de fonds

prêtables

Demande de capital < Offre de

capital

Les entreprises investissent

En définitive l’épargne

conditionne l’investissement et la croissance

Le taux d’intérêt diminue

Les entreprises produisent plus

Les entreprises distribuent plus

de revenus

Page 23: Thème 4

91-95, 92-00 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Taux d’intérêt nominal à long terme ( en % )

8,2 5,3 4,9 4,9 4,1 4,1 3,4 4

Variation annuelle de l’indice des prix à la consommation ( en % )

2,2 1,3 1,8 1,9 2,2 2,3 1,9 2

Taux d’intérêt réel

Investisse

ment d

es

en

trezrise

s en v

olu

me

Page 24: Thème 4

II – La prise en compte du profit

A-Quel indicateur pour mesurer le profit ?

EBE = VA – (rémunération des salariés + impôts à la production)

ENE = EBE - amortissements

Page 25: Thème 4

Taux de marge = EBE / VA

Il permet de mesurer la part de la richesse créée qui revient à l’entreprise sous forme de profit

C’est un indicateur de partage de la valeur ajoutée , non du taux de profit

Page 26: Thème 4

Le taux de profit est aussi dénommé rentabilité économique

Rentabilité économique brute

EBE K

Rentabilité économique nette :

ENE K

Page 27: Thème 4

La rentabilité économique nette ( ou brute ) peut s’écrire

REN =EBE K

Si on multiplie et divise par la valeur ajoutée :

EBE x VA = EBE x VA K x VA VA K

Taux de marge

Pro

ductiv

ité d

u ca

pita

l

Page 28: Thème 4

Le taux de profit dépend donc de 2 facteurs :

- le taux de marge : plus le partage de la création de richesses est favorable à l’entreprise , plus le taux de profit est important

- la productivité du capital : plus elle est forte , plus le taux de profit est élevé

Page 29: Thème 4

B – L’influence du profit sur l’investissement

La rentabilité de l’entreprisedonne une double information

Elle est une mesure de la performancede la mise en œuvre des capitaux

Elle permet de réaliser le financementinterne des investissements (cash flow)

Page 30: Thème 4

Investissement et situation financière des sociétés non financières

Source : INSEE première, n° 1136, mai 2007

Page 31: Thème 4

III – Une réalité beaucoup plus complexe

A – rentabilité économique-Rentabilité financière

Sur le site de J.Dornbusch , cliquez sur taux d’intérêt et investissement

( début du diaporama )

http://ecomultimedia.free.fr/term.html

Page 32: Thème 4

Les entreprises vont donc étudier un autre indicateur : la Rentabilité financière

RF = EBE-rD

FP

Où : EBE = profit de l’entreprise

r = taux d’intérêt réel

D = montant des dettes de l’entreprise

FP = fonds propres de l’entreprise

Page 33: Thème 4

La rentabilité financière mesure donc le taux de profit qui revient aux propriétaires de l’entreprise

C’est donc le ratio que vont étudier les entreprises : elles recherchent avant tout la rémunération de leurs propres capitaux

Page 34: Thème 4

B- L’effet de levier

Un diaporama de J.Dornbusch

Sur le site de J.Dornbusch , cliquez sur taux d’intérêt et investissement

( suite du diaporama ) http://ecomultimedia.free.fr/term.html

Page 35: Thème 4

C- La profitabilité

Elle permet de résumer le calcul de l’entreprise

Car : RF- taux d’intérêt réel

Si la profitabilité est forte , L’entre prise a intérêt à investir

Si la profitabilité est faible , L’entreprise à intérêt à opérer des placements

financiers

Page 36: Thème 4

Cette notion de profitabilité est d’autant plus importante que :

- l’investissement est incertain : il dépend de la demande anticipée qui n’est qu’une prévision

- il est irréversible : un investissement est à long terme

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Conclusion