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Thème 4 : Le management stratégique : L’organisation de la production Chapitre 1 : Quel mode de production choisir? Dossier Élève Page 1 1 ère STMG Management V. Le Berre Quel mode de production choisir ? ? Pré-requis Temps - Les critères de différenciation des organisations : 2.1 La finalité de l’entreprise se limite-t-elle à la réalisation d’un profit ? 3. Le management stratégique 3 HEURES Objectifs Identifier et justifier le mode de production choisi par une organisation. Présenter les avantages et les inconvénients de l’externalisation Dégager les enjeux de la qualité Au niveau des savoirs : fabrication à l’unité, en série, en continu, production de biens, de services, externalisation, flux tendus, flux poussés, démarche qualité, toyotisme Au niveau du savoir être : - Développer le travail en autonomie Vocabulaire à maîtriser (à compléter à l’issue de la séquence) : 4.1 Quel mode de production choisir ? - Fabrication à l’unité, en série, en continu - Production de biens, production de services - Externalisation - Flux tendus, flux poussés - Démarche qualité Les choix stratégiques portent sur les modes de production de biens ou de services, les méthodes à mettre en oeuvre, la logistique à déployer, et sur le recours ou non à l’externalisation. La qualité constitue un enjeu majeur à tous les stades de la production. Plan Fait 1. Mise en situation : Saint James « Le Saint patron du pull marin » (source : CRCOM) 2. Synthèse : A compléter

Thème 4 : Dossier Élève Quel mode de production choisirs033446d75033d7af.jimcontent.com/download/version/1369254547/module... · Selon sa qualité (déterminée par la taille et

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Thème 4 : Le management stratégique : L’organisation de la production

Chapitre 1 : Quel mode de production choisir? Dossier Élève

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STMG – Management V. Le Berre

Quel mode de production choisir ?? Pré-requis Temps

- Les critères de différenciation des organisations : 2.1 La finalité de l’entreprise se limite-t-elle

à la réalisation d’un profit ?

3. Le management stratégique

3 HEURES

Objectifs

Identifier et justifier le mode de production choisi par une organisation.

Présenter les avantages et les inconvénients de l’externalisation

Dégager les enjeux de la qualité

Au niveau des savoirs :

fabrication à l’unité, en série, en continu,

production de biens, de services,

externalisation,

flux tendus, flux poussés,

démarche qualité,

toyotisme

Au niveau du savoir être :

- Développer le travail en autonomie

Vocabulaire à maîtriser (à compléter à l’issue de la séquence) :

4.1 Quel mode de production choisir ?

- Fabrication à l’unité, en série, en continu - Production de biens, production de services - Externalisation - Flux tendus, flux poussés - Démarche qualité

Les choix stratégiques portent sur les modes de production de biens ou de services, les méthodes à mettre en oeuvre, la logistique à déployer, et sur le recours ou non à l’externalisation. La qualité constitue un enjeu majeur à tous les stades de la production.

PPllaann FFaaiitt

11.. MMiissee eenn ssiittuuaattiioonn ::

Saint James « Le Saint patron du pull marin » (source : CRCOM)

22.. SSyynntthhèèssee :: AA ccoommpplléétteerr

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11.. MMIISSEE EENN SSIITTUUAATTIIOONN

Saint James « Le Saint patron du pull marin »

Que de chemin parcouru depuis un siècle et demi par le fameux tricot marin ! Lui dont le port

d’attache restera à jamais ce petit village de Basse Normandie auquel il doit son nom, n’habille plus

seulement les marins pêcheurs. Ses mailles serrées et ses rayures ont conquis une clientèle urbaine, dans les

villes européennes, américaines et mêmes japonaises. Résultat : plus d'un million de vêtements vendu chaque

année, pour un chiffre d’affaires de plus de 30 millions d’€ dont 20% à l’export. Le fabricant fait vivre 320

salariés, sans compter les petits ateliers du coin.

Sauvés une première fois du déclin après la seconde guerre mondiale, Les Tricots Saint James sont

menacés une seconde fois lors de la succession de son président Bernard Bonte dans les années 90. Dans la

perspective de son départ à la retraite, et devant sa volonté et celle de ses cadres, de maintenir à Saint-James

l’usine et les emplois, un projet de Reprise de l'Entreprise par les Salariés est mis en œuvre. Ce rachat de

Tricots Saint James interviendra le 5 décembre 1990 : 80% des salariés acquièrent ainsi 51% (69%

aujourd’hui) de leur société. Yannick Duval en prend alors la direction.

Le recours à la sous-traitance

Depuis, deux extensions du site (1994 et 2001) ont porté la superficie totale à 12 000 m2, la capacité de

production a été doublée. A l’époque de la reprise, l’entreprise ne fabrique que du chandail marin. Même si

Saint James travaille toujours en collaboration avec le milieu marin, notamment avec les coopératives

maritimes, la marque a su développer un prêt-à-porter d’esprit marin pour hommes, femmes et enfants. Son

premier client n’est d’ailleurs plus la marine nationale mais son importateur japonais !

Une partie de la production notamment la collection «chaîne et trame» (pantalons, chemises, vestes... soit

30% du chiffre d'affaires) a été lancée en sous-traitance. C'est à l'étranger qu'a été délocalisée cette partie de

la production, notamment dans les pays méditerranéens. «Cela concerne seulement l'activité chaîne et trame.

Mais la maille reste fabriquée chez nous», nuance celui qui avait pourtant toujours refusé de délocaliser.

«Nous sommes obligés de nous adapter», justifie-t-il. «Depuis la libération des quotas textiles, il s'applique

une espèce de dumping, notamment avec les produits chinois. La situation nous préoccupe, forcément»,

explique Yannick Duval. Rare entreprise textile à réaliser encore ses vêtements de laine en France, la SAS

Tricots Saint James a dû se positionner sur le haut-moyen de gamme.

70% des produits (pulls, tee-shirts, bonnets..) sont toujours fabriqués à Saint James

Depuis la fin des années 60, la laine ne provient plus des moutons du Mont Saint Michel ou du Nord-

Cotentin tout proche mais de Nouvelle Zélande, d'Australie et d'Argentine. La laine arrive directement teinte.

Selon sa qualité (déterminée par la taille et la longueur des fibres), le prix du kilo de laine varie entre 13 et 18

€ et représente entre 40 et 80% du coût final de production d’un produit. Après une batterie de tests au

moment de la livraison, les cônes de laine sont disposés sur les machines à tricoter. L'usine de Saint James en

consomme 30 tonnes par jour.

Mis à part l'électronique qui a révolutionné les possibilités de création photo, l'industrialisation du tricotage

n'a pas beaucoup évolué. Il s'agit de disposer les bobines des couleurs nécessaires sur les outils. Ce sont plus

de 70 machines à tricoter d'une valeur de 100.000 euros chacune qui tournent 24 heures sur 24, afin d’amortir

plus rapidement l’investissement. L'activité de tricotage nécessite un fonctionnement en 3x8. Une même

personne surveille le tricot de 7 machines. Toutes les machines peuvent réaliser n'importe quel tricot.

Programmées par les superviseurs sur outil informatique, elles peuvent réaliser des tricots aux

caractéristiques précisées à chaque nouveau travail. Seul le pull marin a des machines dédiées. Il faut entre

dix et vingt minutes pour que les machines à tricoter réalisent la pièce demandée. Mais un pull nécessite

plusieurs pièces différentes qui, cumulées, nécessiteront une à deux heures de tricotage.

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Toutes les productions sont gérées informatiquement ici, en fonction des commandes, des capacités et des

arrivages. Le superviseur est informé en temps réel des ordres de tricotage et va chercher les matières

premières dans le magasin. Des centaines de références sont tricotées simultanément, les séries comprennent

20 à 50 pièces dont on renouvelle à espace régulier la production. Cette production à flux tendu résulte de la

politique de l'entreprise d'investir dans des collections saisonnières plutôt que sur les collections permanentes

(le pull marin). Si les superviseurs de machines signalent des défauts sur les tricots, le lot est envoyé au

raccoutrage1. Quatre femmes aguerries au tricot y réparent le moindre défaut.

Après cette étape vient celle, plus cruciale encore de la découpe en fonction de plusieurs centaines de patrons,

correspondant aux tailles des collections permanentes et des 300 nouveaux modèles annuels. Il s’agit de

prendre les mesures d’un modèle et de les découper dans la laine. Une fois découpés, les vêtements sont

stockés provisoirement dans l'atelier de couture. Ils peuvent y rester plusieurs jours, le temps que tous les

éléments nécessaires à la confection soient réunis.

Les couturières prennent alors le relais : piquage, surjet, le fameux remaillage des cols... Pour un pull mais

plus encore pour une veste, la succession des opérations nécessaires à la fabrication est impressionnante. Le

contrôle de chaque vêtement précédera la pose de boutons et la signature Saint James par vignette.

Une nouvelle organisation du travail

Au moment de la reprise de l'entreprise, en 1990, la production taylorienne2 est abandonnée au profit de

groupes autonomes de sept personnes, donnant plus de souplesse et de flexibilité alors que la fabrication se

diversifie de plus en plus. L'atelier de confection représente le plus gros contingent de salariés de l'entreprise.

Près de 110 personnes y travaillent, essentiellement des femmes. Elles autogèrent leur production sous

l'autorité d'une chef d'équipe. Certains postes, comme les remailleuses (ouvrières qui cousent), exigent

jusqu'à deux ans de formation. Les couturières les plus aguerries peuvent tenir deux postes de couture

différents efficacement. Après être passés entre les mains des couturières et des piqueuses, les vêtements sont

assemblés puis arrivent au repassage.

La production est soigneusement organisée. Chaque étape de fabrication est minutée en fonction d'un barème

de points. Les couturières doivent s'y tenir voire l'améliorer, ce qui se traduit par des primes. La productivité

reste une priorité mais ce sont des objectifs de qualité, des objectifs collectifs (par groupe autonome) et des

objectifs individuels qui sont fixés aux salariés.

Tous les ans, un million de pièces sortent de l'usine. Le pull marin traditionnel sera vendu 70 euros dans

1.500 magasins à travers la France. La plupart sont des magasins textiles multimarques et depuis 2000 une

quinzaine de magasins propres en France et à l’étranger.

1 Raccoutrage : réparation

2 Frederick Winslow Taylor (1856-1915) est un ingénieur américain qui a formalisé l’OST (Organisation Scientifique du Travail)

qui repose sur 3 principes : séparation de la conception et de l’exécution du travail (division verticale), décomposition du travail en

tâches élémentaires (parcellisation des tâches) et spécialisation des travailleurs sur une tâche précise afin de gagner en efficacité

(division horizontale).

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Travail à faire :

Après avoir visualiser la vidéo suivante, répondre aux questions :

http://www.journaldunet.com/economie/reportage/dans-le-secret-des-tricots-saint-james/video-les-tricots-

saint-james-rescapes-de-l-industrie-textile.shtml

1- Caractérisez l’organisation « les Tricots Saint James » en complétant les caractéristiques

suivantes :

Nature de son activité

Finalité poursuivie

Type d’organisation

Statut juridique

Répartition du pouvoir

Ressources

Taille

Secteur d’activité

2- Repérez la ou les menaces auxquelles Les Tricots Saint James et plus largement l’industrie du

textile sont confrontées.

Les Tricots Saint James produisent 70% de leur production en France (vêtements de laine

principalement). Une partie de la production (collection « chaîne et trame » (pantalons, chemises,

vestes) a été sous-traitée.

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3- Après avoir pris connaissance de la ressource 1, justifiez la décision du président actuel du recours

à la sous-traitance pour une partie de la production.

4- Présentez les avantages et limites du recours à la sous-traitance pour une entreprise.

Avantages Limites

Quels sont les avantages et les inconvénients pour le sous-traitant ?

Notions à apporter :

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5- A l’aide du schéma ci-dessous, représentez les étapes du processus de production d’un vêtement

Saint James puis définissez la notion de production.

Notions à construire :

La production :

En amont : approvisionnement en laine

En aval : commercialisation (revendeurs + magasins

propres de la marque)

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Le système de production :

6- Après lecture de la ressource 2, identifiez puis justifiez le mode de production choisi par

l’entreprise.

7- Après observation de la ressource 3, comparez pilotage de la production par l’amont et par l’aval

en complétant le tableau suivant :

Pilotage par l’amont Pilotage par l’aval

Quel est l’ordre

des opérations

de fabrication ?

Comment sont

gérés les

stocks ?

Quels sont les

risques ?

Quels sont les

avantages ?

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8- Justifiez le pilotage de la production par l’aval chez Tricots Saint James.

9- Montrez l’importance d’une démarche qualité dans une gestion de la production en flux tendus.

10- Montrez l’évolution de l’organisation du travail des salariés puis justifiez cette évolution.

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11- Saint James propose également des services (livraison, retour des marchandises sous 7 jours,

paiement en ligne, chèque cadeau).

Distinguez les caractéristiques de la production de biens et de services en répondant aux questions

suivantes :

Production de biens Production de services

S’agit-il d’un produit

tangible ou intangible ?

Peut-on le stocker ?

Le client participe-t-il à la

production du produit ?

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Annexe 1 : Processus de production ? Disposition des

bobines de laine

sur les machines

à tricoter

Le Tricotage

La gestion par

le superviseur

grâce à l’outil

informatique

Toutes les productions sont gérées informatiquement ici, en fonction

des commandes, des capacités et des arrivages. A l'écran, la manche

d'un pull que le responsable du tricotage va programmer sur une machine.

Le superviseur est informé en temps réel des ordres de tricotage et va

chercher les matières premières dans le magasin.

Réparation

manuelle des

défauts

Stockage

provisoire des

pièces avant

d’être envoyés à

la confection

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La découpe

La confection

L’assemblage

Repassage,

pliage

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Ressource 1 : Faire ou faire faire ?

L’externalisation consiste pour une entreprise à confier certaines de ses activités à d’autres entreprises. La

logique n’est plus celle de faire soi-même mais de faire faire. La sous-traitance est une forme de stratégie

d’externalisation. Une entreprise appelée « donneurs d’ordre » confie une tâche à exécuter (la comptabilité, la

sécurité de l’entreprise) ou une partie ou totalité de sa production à une autre entreprise appelée « sous-

traitant ». (ex.: Renault confie une très grande part des équipements composant une voiture à des sous-

traitants comme Valeo, aussi appelés « équipementiers »). Le donneur d’ordres est le concepteur du produit, il

donne toutes les instructions utiles concernant sa réalisation (plans, qualité des matériaux) et peut contrôler le

processus de production.

Ressource 2 : Les modes de production

Au cours d’une recherche sur l’organisation de 100 firmes industrielles implantées dans l’Essex en

Angleterre, Joan Woodward, professeur de sociologie industrielle, distingua 3 modes de productions :

La

production

unitaire ou

de petites

séries

Il s’agit d’une production de biens et de services

spécifiques à chaque client. La production peut se faire à la

commande après un contact direct avec le client qui a pu

spécifier sa demande. Lorsque le volume de production

augmente ou lorsque la production se diversifie,

l’entreprise met en place une production en petites séries.

Il n’y a pas de stock ou très peu.

L’organisation de l’entreprise est flexible, le personnel

qualifié, la communication informelle importante.

Ex) fabrication à

la demande d’un

avion Airbus,

construction

d’un barrage,

Collection de

vêtements,

édition de livres

La

production

en grande

série

Il s’agit de la production de produits standardisés fabriqués

en très grand nombre. L’organisation vise des économies

d’échelle et l’abaissement des coûts de production. On

cherche à anticiper la demande du client, les stocks sont

importants. La hiérarchie est importante, le personnel est

peu qualifié.

Ex)

l’automobile

La

production

en continu

La production est réalisée sans interruption avec des

équipes successives. Le processus est automatisé. Le

personnel est qualifié, polyvalent, le poids de la hiérarchie

est plus faible.

Ex) électricité,

raffinerie

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Ressource 3 : Pilotage de la production par l’amont et

par l’aval

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33.. SSyynntthhèèssee

La production est un processus de création de biens et/ou de services par la transformation de biens

intermédiaires (comme les matières premières) en combinant du facteur travail (les salariés) et du facteur

capital (comme les machines).

En plus de cette finalité, la production cherche à satisfaire d’autres objectifs : quantité, qualité, flexibilité,

efficience (atteinte des objectifs de production en optimisant les ressources)

La notion de système de production est plus large (choix des facteurs de production, des ressources

utilisées pour produire, des modes de production et de gestion des stocks etc.)

I- Le choix d’un mode de production

Facteurs déterminant le choix d’un mode de production :

II- Pilotage par l’amont ou par l’aval

III- Faire ou faire faire une partie ou totalité de la production

Stratégie d’externalisation :

Au niveau de la production : la sous-traitance (de spécialité ou de capacité)

Avantages Augmentation du

volume de la production sans

investissements supplémentaires,

recentrage sur les activités clés,

flexibilité, savoir-faire du sous-

traitant

Inconvénients risques liés au

sous-traitant : problèmes de qualité,

de retard dans les livraisons, de perte

du savoir-faire, coûts de contrôle du

sous-traitant

La production est pilotée par l’aval

C’est la demande qui déclenche

les opérations de fabrication.

Production en flux tendus

La production est pilotée par

l’amont

Les stocks sont constitués en

fonction d’une demande prévue.

Production en flux poussés

A l’unité ou en petites

séries : fabrication à la

demande, produit

spécifique à chaque client

En série : production

de produits standardisés

fabriqués en très grand

nombre

En continu :

production réalisée

sans interruption,

processus automatisé

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IV- La démarche qualité dans le système de production

V- La spécificité de la production de services (notion de servuction)

VI- Mode de production et organisation du travail

Un lien peut être établi même s’il n’est pas systématique entre les modes de production et

l’organisation du travail des salariés.

Ainsi une production en flux tendus exige plus de flexibilité dans l’organisation du travail : le

modèle développée chez Toyota est l’une des principales formes d’organisation du travail post-

tayloriste.

Le toyotisme repose sur deux principes :

o _________________________________________________________________________________

_________________________________________________________________________________

_________________________________________________________________________________

_________________________________________________________________________________

o _________________________________________________________________________________

_________________________________________________________________________________

_________________________________________________________________________________

_________________________________________________________________________________

Production immatérielle,

non stockable, service

produit et consommé

directement

Le client participe à

la production du

service

Evaluation plus

complexe de la qualité

du service

(intervention du client,

rapport humain)

Objectif de qualité

des biens et

services produits :

0 défaut

Management par la

qualité totale impliquant

l’ensemble de

l’organisation et le

personnel

Eviter les coûts liés

à la non qualité :

rebuts, image

dégradée…