Alexis TURI MCOMSL

THEME :

L’espace urbain comme aire de jeux

PROBLEMATIQUE :

Comment évoluent les pratiques sportives urbaines ?

Année 2007/2008

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SOMMAIRE

Introduction p 3

1. Origine et présentation des sports urbains

A- Historique p 4, 5 B- Présentation de ces pratiques p 6,7 C- Qui sont les pratiquants p 8, 9

2. Différents points de vues concernant l’aire de jeux urbain

A- Acteurs économiques p 10, 11 B- Tendance du marché p 12 C- Analyse p 13

3. Développement de l’espace urbain

A- Les conséquences des pratiques dites « Street » p 14 B- Réactions des collectivités locales face à l’émergence de ces

sports p 15 Conclusion p 16

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INTRODUCTION

Généralement non fédérés, les sports outdoor sont des disciplines ou le dépassement de soi et la recherche de sensations priment sur la compétition et la notion de spectacle. Selon l'Institut National des Statistiques Et des Etudes, la notion d’espace urbain se définit comme un ensemble continu d'aires urbaines. Une aire urbaine est une notion géographique utilisée en urbanisme : zone occupée essentiellement par des constructions. L’intérêt de ces pratiques est le fait qu’elles peuvent se faire avec détente, pour une recherche de sensations mais toujours dans un but d’accomplissement de soi. Dans ce dossier, nous allons nous concentrer sur les sports outdoor pratiqués en espace urbain. C’est pourquoi dans un premier temps, nous allons présenter ces différents sports ainsi que les personnes qui les pratiquent. Dans un second temps, nous allons nous pencher sur une étude réalisée auprès d’un échantillon de personnes afin d’illustrer les points de vues de chacun concernant les aires de jeux. Enfin, nous allons aborder les développements des aires de jeux et leurs conséquences. « Je partais en courant, fixant un point de mire représentant un

objectif, et me disant : "Je vais là, je vais tout droit, j'y vais vite,

et rien ne doit m'arrêter". J'ajoute à cela que j'ai toujours été un

fervent admirateur et lecteur de SpiderMan, Daredevil et

autres personnages surhumains issus de B.D[…]. Tous

d'excellents guerriers et tous si libres. » 22/10/06. Propos tenue par David Belle, Publié par Paul Leprévost, pour le parkour.net

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1. Origine et présentation des sports urbains

A- Historique

Les plus connus …

On attribue l'invention des patins à roulettes à John Joseph Merlin (1735- 1803), en Belgique, qui eut l'idée, vers 1760, d'adapter le patinage sur glace à la terre ferme en fixant des rouleaux en métal sur une plaque de bois. Dès les prémices du patinage, notamment avec le patin à roues alignées de Tyers, le châssis présente des ressemblances troublantes avec les modèles actuels de rollers de vitesse utilisés en compétition. Les patins classiques firent leur apparition sous l’impulsion de l'Américain James Leonard Plimpton en 1863. Il nomma son invention : « rocking skate ». La première marque à avoir déposé un brevet de roller en ligne en 1960 fût "Chicago". La création de la marque Rollerblade viendrait de l’engouement en 1980 de 2 hockeyeurs américains : Scott et Brenan Olson. Ils auraient monté leur première paire dans le garage de leurs parents après avoir découvert un vieux roller en ligne dans une boutique. Les frères Olson furent repérés lors d’un show à Las Vegas par le propriétaire italien de Roces qui racheta la marque Rollerblade. La marque a déposé plus de 200 brevets relatifs au roller en ligne. La gamme Rollerblade offrait en 1999, une variété de plus de 30 modèles pour hommes, femmes, enfants destinés à pratiquer le fitness, s’amuser, faire des compétitions. Les différentes marques qui entrèrent en concurrence avec Rollerblade apportèrent une multitude d’innovations qui permirent une segmentation du marché. Le roller se décline maintenant en une pluralité de modèles répondant à des pratiques bien spécifiques.

Le surf arriva aux Etats Unis dans les années 1950-60. Il représentait au départ une pratique traditionnelle à Hawaï. Lors de son arrivée sur la côte ouest des Etats-Unis, le surf n’est pas encore un phénomène de mode, mais est considéré comme un sport que seuls les marginaux pratiquent. Dès l’arrivée du surf, les pratiquants se mettent à chercher un sport de substitution pour combler le manque de vague.

Le skate est né ! Il faudra attendre l’arrivée des roues en uréthane en 1972 pour une pratique plus sécurisée. Mais malheureusement le skateboard tombe peu à peu dans l’oubli chez les jeunes et seuls les fanatiques le pratiquent encore. Les Z-boys de Dogtown, un quartier de Santa Monica en Californie, vont révolutionner la pratique du skatebaord. Durant la sécheresse de 1976, ils vont s’inspirer des mouvements propres au surf, à savoir «

rider » très bas sur la planche et les reproduire dans des piscines vides de la région. Alors qu’auparavant les skateurs roulaient toujours dans une position verticale. Ainsi, Jay Adams, Stacy Peralta et Tony Alva, des riders locaux vont révolutionner la pratique et le style du skateboard.

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Parallèlement, un sport bien plus ancien que le skate se développe, c’est le vélo. Il ne se limite plus à la route. Mais des passionnés font en France dés les années 50 des courses de tout terrain. Le tout premier vélo qualifié de « cross » est le BMX qui apparaît aux Etats-Unis dans les années 70 et arrivera en Europe dans les années 80. Dès son arrivée, il suscite un véritable phénomène de mode. Les précurseurs sont les membres du Vélo Cross Club Parisien et ce depuis les années 50. Le matériel est alors très basique. Il s’agit d’un vélo de route classique, le VTT n’existant pas encore. Les moins conventionnels …

Le golf urbain est un jeu dérivé du golf. Le golf urbain est devenu très populaire à travers le monde entier, avec des formats de jeu différents. L’origine du golf est ambiguë, mais il semble que ce jeu ait commencé à exister à Edimbourg en Ecosse en 1741 grâce à un certain Duncan Thomas. Aujourd'hui, il existe un grand nombre d'organisations à travers le monde qui mettent en marche ce passe-temps. Le Golf Club de Shoreditch a formé le premier 18 trous avec un par 72 pour un tournoi à Londres en 2004. Le collectif NORI 21créé en 2003 a véritablement lancé cette pratique en France par le biais de sa plateforme communautaire www.nori21.com (forum et blog), et en bénéficiant d'une couverture médiatique enjouée (TV, presse et radio). Depuis 2005 deux collectifs se sont formés et ont relancé par le biais d'une forte médiatisation de la discipline en France. Le 19éme trou sévit sur Paris, et les "Urbangolfer" sont implantés dans trois villes Françaises (Paris, Perpignan et Toulon).

Le Parkour ou l’art du déplacement. Fusion du singe et du chat, l’athlétisme et la gymnastique en sont les précurseurs involontaires. C’est Georges Herbert (1875-1959) qui sera le père de la méthode naturel celle la même qui inspirera David Belle créateur du « Parkour » (1995). Le Parkour peut se voir comme un art mais de part son implication physique il peut se voir aussi comme un sport. Un homme, David BELLE, a consacré sa vie au développement de cet art. Entouré d'une famille de héros sportifs, David a pratiqué les sports qui servent l'action à la base et qui lui permettent de se déplacer efficacement comme l'athlétisme, la gym, l'escalade et les arts martiaux.

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B- Présentation de ces pratiques outdoor urbaines

Le skate et le roller : Avec l’apparition de ces disciplines vont alors apparaître les premières compétitions dans lesquelles on retrouve trois grandes disciplines:

Le skate libre se déroulait sur un espace plat, sur lequel le participant devait enchaîner ses figures. Mais avec la révolution induite par les Z-boys, les plateformes allaient devenir les rampes que nous connaissons aujourd’hui. Avec la démocratisation du skateboard et l’apparition des skates parcs, une nouvelle sorte de compétition, dite de « street » va alors apparaître.

Le slalom se participait sur un plan incliné muni de cônes où deux concurrents devaient s’élancer afin de descendre le plus rapidement possible en renversant un minimum de cônes. Cette discipline va faire naître un nouveau type de planche particulier pour le slalom et devenir une discipline à part entière.

La descente était une course de vitesse qui se déroulait sur une route pentue sur laquelle s’élançaient environ quatre concurrents. Cette discipline allait conduire à l’apparition de nouveaux types de planches, plus longues, qui allaient devenir ce que l’on désigne de nos jours par le terme longboard.

Le Vélo : Il n’existe au départ qu‘une seule discipline de BMX : Le bicross est une course tout terrain sur des pistes en terre battue comprenant trois à six virages et recouvertes de bosses. Peu de temps après, de nombreux dérivés font leur apparition.

Le flat : il se pratique sur un espace plat. Le but est d’enchaîner des figures le plus souvent en équilibre sur une roue.

Le dirt BMX : cette discipline est une spécialité « freestyle » car elle consiste en un enchaînement de figures sur des bosses de terre plus hautes et plus longues que celles que l’on trouve en cross.

Le street BMX : cette discipline s’inspire de la pratique du skate. On utilise ainsi le « mobilier » urbain afin de réaliser différentes figures, ce qui contribue à donner un aspect « rebellion et délinquant » aux yeux des autorités. Le street se pratique aussi dans les skateparks.

Dirt et street VTT : Ces disciplines sont les mêmes qu’en BMX, mais ont été par la suite pratiqués avec des vélos de types VTT afin d’augmenter les possibilités. Pour suivre la demande des riders, une nouvelle sorte de vélos a alors vu le jour : le Dual. C’est un vélo de type Hardtail (une seule suspension) qui a un cadre très équilibré sur l’arrière pour une meilleure stabilité du vélo dans les airs et à la réception.

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Le golf arrive aujourd’hui dans la rue offrant ainsi une nouvelle alternative à une culture sportive urbaine qui commençait à sérieusement s’essouffler. Beaucoup ne se retrouvent plus dans l’esprit véhiculé par le skate, le roller ou le Bmx. Ces sports urbains, autrefois précurseurs, se sont auto asphyxiés pour aujourd’hui laisser place à un vaste marché, dit de «l’extrême», où les conglomérats américains règnent en maîtres. Un nouveau mouvement est apparu et n’a rien trouvé de mieux que de s’emparer du bastion le plus emblématique du sport business pour le faire descendre dans la rue: le golf. Le cross golf, ou urban golf, retrouve ainsi les valeurs (peut être un peu disparues aujourd’hui) qui ont fait naître des sports tel que le skateboard. Le cross golf se pratique ainsi de plusieurs manières: une pratique «golfique» consistant à utiliser n’importe quelles cible urbaine (poubelles, panneaux de signalisation…) en guise de trou, et ce, sur un parcours de 18 cibles. L’autre tendance, elle, s’inspire directement des cross golfeurs, comparant ainsi les «coups» à des figures.

Le Parkour est, au départ, une méthode naturelle permettant de développer le corps humain en se déplaçant rapidement et en utilisant l'environnement qui nous entoure dans l'instant. L'art du déplacement ne nécessite aucune structure spécifique, ni aucun accessoire dans sa pratique. Le corps en est le seul outil. C'est une discipline sportive accessible à tous car elle regroupe toutes les aptitudes naturelles du corps humain : courir, sauter, grimper... Un sport qui permet d'explorer les capacités offertes par son corps. Plus qu'un art, une façon de vivre ! Sensations, adrénaline et vertige. Puissance, fluidité et maîtrise. Au-delà de ces pratiques « classique » viennent s’inviter des disciplines moins communes, qui n’ont pas leurs places à l’origine dans cette espace. C’est pourquoi il n’est pas rare de voir dans un espace urbain enneigé des Snowskates ou même des sessions de street ski ou snowboard. À la suite de cette partie, on peut d’ores et déjà mettre en avant deux notions : - De « substitution » qui est la base même de la naissance de ces sports, « Comment obtenir la sensation que me procure mon sport quand je ne peux plus pratiquer celui-ci ? » - De dépassement de soi, ou de l’inconnu, « Pourquoi rester sur les routes classique, allons tout droit ! »

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C- Qui sont les pratiquants

La notion de sportif urbain étant très vaste, il est impossible de les classer selon les critères classiques tels que l’âge, le sexe, la catégorie socioprofessionnelle,… et donc de définir précisément une population cible. Cependant, on peut repérer ces pratiquants par différents aspects. Tout d’abord, ils ont un même besoin de base : SE DEPLACER. En effet, on parle de besoin de base car par la suite, le besoin de DEPASSEMENT prime sur ce premier. Donc à grande échelle, on peut considérer comme sportif urbain, toute personne se servant d’un outil (vélo, skate, corps humain…) pour aller d’un point A à un point B, tout en évoluant et en utilisant le mobilier ainsi que l’environnement urbain.

De plus, la part de liberté et la volonté de repousser les limites font partie intégrante de ces sportifs, le concept qui les caractérise le mieux est :

La seule règle, tu décides ! La seule limite ton imagination !

Comme en escalade ou au golf, le niveau du sportif peut être évalué en fonction du degré de difficulté, de la vitesse, et de la manière dont ce déplacement aura été effectué. Mais ceci intéresse uniquement une élite ou des pratiquants qui pousse au maximum la pratique de leurs sports, pouvant ainsi le caractériser comme un art. Le sportif devient artiste. C’est pourquoi il n’est pas rare de constater que les pratiquants de ces activités soient en lien et souvent associé à une autre culture urbaine, celle de la musique et des arts urbains. En effet, voici quelques traits de caractère similaire:

- Improvisation dans la rue : freestyle Rap, Beatbox, Danse. - Se servir de l’environnement pour exprimer son art : graff. - Enchaînement de tricks : Komball (foot Freestyle), Breakdance.

On emploie les termes tribu, groupe d’appartenance, esprit de glisse, board culture… pour plusieurs raisons (annexe 1 et 2) :

- De part une imagination en découle une réflexion propre sur ces sports « Comment rendre à l’espace dans lequel j’évolue ce qu’il m’apporte ? » cela commence par le respect de l’environnement et une implication sociale dans son « aire de jeux ».

- De part leurs conduites et les règles établies entre eux. Toutes ces notions renforcent l’image que l’on porte sur ces sports. Longtemps et encore pour certains, ces sports ont été associés à la délinquance, au vandalisme, au non respect des règles …

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La marque « Skateboarding is not a crime » est spécialisée dans la vente de produits Skate (vêtements, planches), et son nom n’a pas été choisi au hasard.

Malgré ou grâce à ces propos, les pratiquants ont su mettre en avant les vraies valeurs de ces sports. Aujourd’hui le public est attiré par les difficultés physiques (endurance, résistance, agilité, souplesse, précision,…) ou mentale (motivation, détermination, rigueur, ouverture d’esprit, maîtrise de soi,…) qu’il faut acquérir afin de pouvoir maîtriser la pratique de ces sports. C’est comme cela que nous arrivons à différencier au mieux, les « pratiquants » de ces sports de ceux qui véhiculent les valeurs marketing et les modes de consommations imposés par les marques et les medias.

Interview de Karim Cherif SUGAR Magazine Nov 2007

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2. Différents points de vues concernant l’aire de jeux urbain

A- Acteurs économiques

Les collectivités locales sont des acteurs majeurs de ces disciplines, car sans urbanisme (bâtiment, parc, place publique, aire de jeux…) la pratique de ces sports seraient impossible. Afin de limiter les pratiques dites « Street », une mairie a plusieurs options, notamment la fabrication de skate park. � Comment une mairie met en place ce genre de projet ? Afin de répondre à cette question, j’ai approché la ville de Grenoble, malheureusement personne n’a voulu me répondre. C’est pourquoi j’ai contacté Philipe Chamond responsable du service des sports de la ville de Claix. En effet, Claix est une commune qui voyait souvent son mobilier urbain se dégrader. Afin de limiter ces pratiques, ils ont procédé de la manière suivante :

• Dans un premier temps, ils ont réuni les jeunes pratiquants sous une association. • Le service des sports de la mairie a pris en charge la partie technique du projet

(infrastructures). • De nombreuses réunions ont été mises en place entre les différentes parties pour

concevoir les projets. • Le premier projet a été la création d’un skate park (un quarter, une mini, une table, un

plan incliné…). • Le second projet consiste en l’inauguration d’une aire de DIrt (champ de bosse) prévue

début de l’automne. Je retiendrais de cet échange, la volonté mise en œuvre, pour canaliser les jeunes de la commune. De plus, on remarque une forte pression pour pousser les adolescents à pratiquer des activités, plutôt que de les voir ne rien faire. � Comment fabriquer un bon skate park ? Aujourd’hui beaucoup de professionnels se sont spécialisés dans les techniques de fabrications d’aires de jeux urbains, et une réelle offre est à proposer aux collectivités locales. Au même titre que l’on construit un stade il est désormais possible de fabriquer des skate-park reproduisant à l’identique des espaces urbains et avec en prime la sécurité et les passants en moins. Par exemple, l’agence RECREATION URBAINE CONSEIL propose des solutions aux personnes voulant aménager l’espace urbain afin de favoriser les loisirs et sports. Autre exemple, l’entreprise Dreamskate qui propose la réalisation de skate-parks en béton, conforme à la norme AFNOR NF EN 14974 dédiés à la pratique du skate-board, roller et bmx. Les projets sont étudiés en concertation avec les élus et responsables techniques des collectivités, les bureaux de conception spécialisés, les pratiquants de ces sports urbains, futurs utilisateurs de l'espace.

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Dreamskate exécute elle-même l'ensemble des prestations de la conception, fabrication des modules à la mise en place, finition sur site et terrassement. Cette société est aujourd’hui celle qui possède les plus belles références en ce qui concerne les parks en béton. Elle a notamment réalisé celui de Bordeaux, de Paris 18ème et va bâtir celui de Crolles. Le milieu associatif est celui qui permet le mieux de promouvoir au niveau, local, national, comme international ces activités. En effet, la plupart de ces sports n’ont pas de fédération propre, soit ils dépendent de fédération (roller pour le skate) soit ils ne sont même pas reconnus par leurs pairs (Streetgolf). Mais les avantages du système français vis à vis des associations loi 1901, sont de développer, structurer, subventionner et ainsi de faire vivre ces sports, et leur donner de la crédibilité. Les secteurs de la recherche et du développement, de la fabrication et de la distribution des produits sportifs à vocation urbaine sont eux aussi fortement impliqués. C’est eux qui garantissent la sécurité, la facilité d’accès et la promotion de ces pratiques.

Si de nos jours ces pratiques sont si communes c’est que les marques en ont fait un réel phénomène de mode. Comme tout produit de consommation, des dérivés marketing en découlent : jeux vidéo, « Fingerskate » (skate, roller, BMX miniatures), films (Yamakazy, les seigneurs de Dogtown,…). Les investisseurs voulant profiter de cette mode ont facilité le développement de ces sports. En effet, il est désormais facile de se revendiquer « rider » sans jamais avoir maîtrisé aucun de ces sports, mais juste par le style vestimentaire et une connaissance du langage. Passé d’une pratique marginale à un réel mode de consommation, le marketing tribal a réellement trouvé sa place au sein même de ces disciplines.

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B- Tendance du marché

- Le questionnaire :

J’ai réalisé une étude dans le but de voir à quel point les pratiques de sports urbains étaient reconnues, cette étude n’est pas représentative de la population, elle doit se voir comme un micro trottoir. Ce questionnaire, qui se trouve en annexe 3, comporte plusieurs catégories de questions. La première, assez générale, comporte 2 questions concernant la pratique sportive de la personne interrogée. La seconde s’appuie sur une série de photos d’aires de jeux urbains et le but étant de savoir si la personne interrogée reconnaissait certains lieux en tant qu’espace de jeux. Enfin la dernière partie rassemblait des éléments privés sur la personne de type âge, sexe, CSP, … Cette enquête se terminait par une observation de ma part quant au look vestimentaire de la personne.

- la cible :

J’ai interrogé 30 personnes à dominance masculine et de moins de 35 ans

- Le lieu : Je me suis positionné aux alentours du centre ville Grenoblois, place Grenette, Victore Hugo… aux heures de forte fréquentation (11 H 00 ; 14 H 00, 16 H 30 ; 18 H 00) � Afin de toucher toutes les catégories socioprofessionnelles et tous les âges.

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C- Analyse

L’administration de ce questionnaire fût assez simple du fait de la similitude des réponses. En effet, la quasi totalité des personnes interrogées a reconnu l’existence de spots urbains sur les photos montrées. Seul 2 photos n’ont pas été identifiées, il s’agissait d’endroits dangereux. Les Yamkasys ont été évoqué à de nombreuses reprises. Ceci souligne bien le fait que ces sports sont connus et rapidement identifiables grâce aux médias et au marketing mis en place autour cette dynamique. Il est important de voir que ces lieux ont été reconnus en tant que spots urbains par tous types de personnes aussi bien pratiquants que non pratiquants. Quant au look vestimentaire, celui-ci était plus souvent en adéquation avec le sentiment d’appartenance à la communauté des sports urbains, qu’avec le fait de pratiquer. Cette étude confirme le fait qu’aujourd’hui les sports de glisse urbaine sont passés d’un phénomène de mode à une pratique sportive courante. Enfin quelques points ont été évoqués de la part des non pratiquants quant aux nuisances sonores, dégradations de mobilier urbain et accidents fréquents, mais aussi de la part des pratiquants quant à la reconnaissance des collectivités locales envers les pratiquants de ces sports.

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3- Développement de l’espace urbain

A- Les conséquences des pratiques dites « Street »

• Pour les pratiquants :

L’avantage le plus marquant est le fait que l’espace urbain est sans arrêt en mouvement, ce qui rend les pratiquants de ces sports à l’affût de nouveaux lieux où développer leur pratique. On peut même dire que le développement de ces sport et intimement lié à l’architecture des villes. Afin d’illustrer cette idée réfléchissons à la manière dont est créer un skatepark. En effet, celui-ci est calquée sur le modèle du mobilier urbain : table, banc, marche, muret, main courante… Cependant, comme dans toute pratique, la répétition dans un même espace devient ennuyeux, c’est pourquoi rien n’est meilleur pour un rider que de se servir de ce qu’il a sur son passage. En revanche les inconvénients sont multiples, les dégradations occasionnées par ces pratiques sont imposées au reste des habitants (nuisance sonore, places détériorées à force de choc…). De plus, les accidents avec les piétons sont fréquents ainsi que le risque d’être verbalisé. Pour le streetgolf « Toute surface est bonne à pratiquer », et du fait du nombre peu élevé de pratiquant, peut d’actions sont mises en œuvres pour ralentir leur pratique en ville. Pour le Parkour et l’Urban climbing, la construction de nouveau bâtiment est toujours très attendue car elle consiste en l’exploration d’une nouvelle voie. En revanche le plus gros problème reste les moyens de dissuasions employés par les collectivités ou les promoteurs mettant les vies des pratiquants en danger.

• Pour les collectivités locales : La pratique des ces sports en ville est tolérable si elle ne porte pas atteinte au mobilier urbain où à la sécurité des citoyens comme pour les ballades à roller dans les grandes villes. En revanche, elles usent de mesures et de sanctions dans le cas ou des dégradations seraient occasionnées. Un grand nombre de ville tel que Paris, Lyon, Marseille, Roanne… se sont vu appliquées des décrets dans le but d’empêcher les pratiquants d’exercer leurs activités sur certains espaces (Annexe 4). Elles doivent donc trouver des moyens pour canaliser ces pratiques.

• Pour les équipementiers : Pour cette catégorie, l’avantage est la création d’un nouveau marché. En plus de fabriquer des skate parc comme vue précédemment, le BTP a lui aussi du s’adapter à la pratique de ces sports car à force de dégradations des constructions, les architectes et autres penseurs de ces espaces ont du trouver des solutions afin de freiner ces pratiques. (Annexe 5) On peut citer la société SETON vient d’élargir sa gamme de produit en proposant des dispositifs anti-skate.

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B- Réaction des collectivités locales face à l’émergence de ces pratiques

• Certaines villes interdisent la pratique de ces sports par des arrêtés municipaux.

En effet, les mairies de ces villes adaptent leur urbanisme afin de stopper les pratiquants par la « pollution » d’une aire de jeux, qui comme vu dans l’étude, passe quasiment inaperçus aux yeux des non pratiquants :

- Le nouveau Point Trame Bouchayer-Viallet de Grenoble semble, au premier abord parfait, mais observé de plus près certains détails rendent la pratique du skate ou du roller impossible : des petites boules sur les rambardes d’escalier, cailloux incruster dans le macadam,... - En urban climbing, on constate que les bâtiments sont pensés pour être

impossible à grimper. On peut citer : de grandes plaques lisses et des joints tout fins, des piques anti-pigeon, des tessons de bouteille, et de la graisse mécanique.

• En revanche, d’autres mettent en œuvre des politiques de partenariat avec des associations, dans le but de canaliser et non de bannir ces disciplines : - Nantes est une ville bien connue et jalousée par beaucoup d’adeptes des pratiques streets. En effet, la ville s'est dotée d'un park entièrement en marbre et intégré dans le paysage urbain. La place Ricordeau siège au centre ville et propose des aménagements pensés pour accueillir les riders. Les mains courantes sont basses, les murets sont rectilignes, accessibles et droits. Des courbes ont été dessinées, sécurisant l'ensemble. On pourrait dire que cette réalisation est une hybridation d'un park classique et du milieu "naturel" urbain. - Crolles, tout près de Grenoble, doit inaugurer cette année l’un des plus gros skatepark de France mais surtout l’un des plus intéressant a pratiquer. Celui ci a été conçu par des riders pour des riders. Il y a un aspect positif lié à ces inconvénients. En effet si l’urbanisme tend à stopper l’évolution de ces activités dites « street » de part ses modes de fabrications, c’est bien parce que les sports de glisses urbains sont de plus en plus reconnus. C’est pourquoi nous voyons apparaître de plus en plus d’aires de jeux adaptées aux besoins et aux attentes de ces pratiquants. Il ne s’agit plus de les parquer mais de les laisser évoluer en milieu naturel tout en causant le moins de dégât possible.

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CONCLUSION

Pour conclure, nous pouvons dire que l’origine de ces pratiques est très ancienne. Néanmoins, le besoin de dépassement et l’évolution de l’aire de jeu ont contribué à la naissance de nouvelles pratiques. A chaque fois que la ville s’est appropriée une de ces pratiques, un sport et une culture ont vue le jour, venant agrandir le marché des sports urbains. Aujourd’hui ce marché est très vaste. L’étude démontre le fait que ces pratiques sont considérées comme des sports à part entière par l’ensemble de la population. Les différentes réponses proposées ont soulevé d’autres questions quant à la reconnaissance de ces sports et la manière dont les collectivités locales réagissaient face aux conséquences. Le marché anti-skate est aujourd’hui de plus en plus grand, alors qu’en parallèle les disciplines du bmx et du skate (rampe) seront présentes aux Jeux Olympiques de 2008. Certaines Mairie ont réussit à satisfaire les pratiquants en intégrant les skate parks au sein même de la ville et non en périphérie, à l’écart. Pour arriver à ce résultat elles ont du mener ces projets en collaboration de pratiquants de ces disciplines. Alors pourquoi ne pas envisager qu’un jour les villes communiquent sur la qualité et leurs politiques de gestion des sports urbains, aussi bien qu’elles véhiculent l’image de leurs équipes de foot, de rugby ou de leurs stades. Les questions majeures restent : Quelles solutions adopter afin de protéger le mobilier urbain, sans nuire à personne ? Comment adapter celui-ci pour qu’ils deviennent « indestructible » ?

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SOURCES :

Magazines :

• Sugar magazine Novembre 2007 n° 91 • Clark magazine Eté 2005 n°16

Internet :

• Riderz.Net http://www.riderz.net/ • David belle http://kyzr.free.fr/davidbelle/ • Recreation Urbaine http://www.recreation-urbaine.com/ • Vibration Urbaine http://www.vibrations-urbaines.net/ • Sport extreme.net http://www.sports-extremes.net/

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SOMMAIRE DES ANNEXES

Annexe 1 : Le vocabulaire p 19 à 22 Annexe 2 : La tenue vestimentaire d’un skater p 23 Annexe 3 : Le questionnaire p 24 à 25 Annexe 4 : Le cas de la ville de Roanne p 26 Annexe 5 : Les dispositifs anti-skate p 27 Annexe 6 : Le nouveau skatepark de Crolles p 28

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ANNEXE 1

LE VOCABULAIRE 1 – LES SKATEPARKS A) Les termes génériques : Les modules : infrastructures conçus pour la pratique du skate, du roller et du bmx. Les funbox : module de saut avec au moins une courbe et un plan incliné. Les tables : module de saut constitué d’au moins deux plans incliné. Les curbs, les ledges, les murets : module éléments de glisse (slide) placés sur ou à côté d’un module de saut, ils sont inclinés ou droit et sont plus larges qu’une barre à slide. Les lanceurs : module pour la prise d’élan. Les plus connus sont les quarters et les plans inclinés mais il y a aussi les hips, les transferts… Les rampes : module en forme de « U » composé de deux courbes se faisant face et séparées par un plat servant de surface de roulement. B) Le vocabulaire technique lié au module : La verticale : partie qui se situe sur un quarter ou une rampe et qui est perpendiculaire au sol. Les modules pourvus de vert permettent aux pratiquants de faire des sauts très haut, au-dessus de la plate-forme et de revenir dans la courbe. Le plat : partie reliant deux courbes d’une rampe et faisant office de surface de roulement. Le coping : tube situé sur le haut d’une courbe ou sur un curb. Il permet la glisse et amorti les chocs. La courbe : forme arrondie d’un module, présente sur les quarters, les funs box et les rampes, elle permet la prise d’élan et les sauts. Les plans inclinés : forme droite incliné par rapport au sol, présente sur les lanceurs droits et module de saut de type table, elle permet le saut et la prise d’élan. Les attaques : partie permettant la jonction entre le sol et le module. Les plate-forme : espace en hauteur situé sur les lanceurs et les rampes. Il permet la prise d’élan et peut recevoir plusieurs pratiquants.

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C) Le vocabulaire liés aux pratiquants : Le street : signifie la rue, est couramment utilisé pour parler de la pratique sur un skatepark configuré en aire de Street ou dans la rue. Slider : cela signifie glisser pour parler de figures de glisse. Les grinds : technique de slide (de glisse) elle se fait sur les 2 trucks du skate et sur les 2 pegs du vélo sur un module de glisse. Le jump ou les airs : terme générique pour parler du saut. Le terme « air » est plus approprié pour parler du saut sur les rampes. Gouffies et Régular : ces termes veulent dire gaucher pour Gouffies et droitier pour Régular. On parle aussi de Backside pour les Gouffies (gaucher) et de Frontside pour les régulars (droitiers). Les contests : terme utilisé par le pratiquant pour parler d’une compétition non officiel. Les jams : rencontre informelle mêlant plusieurs riders qui pratiquent à tour de rôle sur une aire. En bmx flat, les riders sont disposés de telle sorte à former un cercle pour la pratique. Les road-trips : voyage constitué de plusieurs étapes. Aire de Street : aire composée de plusieurs modules. Les spots : endroits pour pratiquer autres que les skateparks

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2 – LE SKATEBOARD A) Le matériel : Le skateboard : planche à roulette constituée d’un plateau en bois équipé de trucks et de roues permettant la pratique du skate. La board : autre terme pour parler du skateboard. Les trucks : support des roues des skates, généralement en aluminium, ils sont fixés par quatre points. Les roues : et bien c’est les roues tout simplement, là vous aurez trouvé sans soucis ! Le tail : partie arrière du skateboard. Le noze : partie avant du skateboard. Le concave : forme plus ou moins enfoncée des rebords du skateboard, il en existe plusieurs. Les mappes : les différentes couches de bois superposées en quinconce qui forment le plateau (souvent en bois Canadien : l’érable). B) La technique de saut et de glisse : Les tricks : désigne le mot figure que réalise le pratiquant. Le ollie : technique basique du saut d’un skater. Le ollie flip : saut réalisé par un skater, le skate fait une rotation de 360 °sur l’axe vertical. Varial : le skate fait une rotation de 360 ° sur l’axe horizontal (c’est comme un 3.6)

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3 – LE B.M.X A) Le matériel : Les pegs : terme pour désigner les cale-pieds sur lesquels les riders prennent appuie en flat ou utilise pour grinder. Le rotor : système de frein permettant de tourner le guidon à volonté grâce à la séparation du cable arrière en deux parties emboîtées l’une dans l’autre et montée sur un roulement à billes. Potence Head set : système de potence reprenant l’idée de l’étaux. Elle se fixe directement sur le haut de la fourche. Frein à tirage central : système de frein avant et arrière utilisant la force de tirage au centre de l’étrier et permettant un tirage identique sur les deux parties que forment l’étrier. Moyen à cassette : nouveau système de roue libre disposant d’un système crénelé.

B) La technique de saut et de glisse :

Le pompage : c’est la technique utilisée pour amplifier le saut. En analogie avec la balançoire, le pompage consiste à fléchir et tendre les jambes dans la courbe dans le but de créer le saut. C’est l’effet ressort : flexion extension. Les aérials : terme pour désigner le saut en bmx sur une rampe. On peut dire « Air ». Les jumps : terme pour désigner le saut en bmx street et dirt. Les bunny-up : technique de saut en bmx sans tremplin. Les rotations : terme désignant un saut qui comprend les rotations telle que le 360°, 540°, 720° et 900° Les grinds : technique de slide (de glisse) elle se fait sur les 2 trucks du skate et sur les 2 pegs du vélo sur un module de glisse. Le Wall ride : terme pour désigner que le rider roule sur un mur. Le Tail tape : figure consistant à se poser sur la roue arrière sur une plateforme. Le manual : figure consistant à rouler sur la roue arrière. Le nose pick : figure consistant à se poser sur la roue avant face à la courbe. Le ice pick : figure consistant à se caller sur le cale-pieds sur le coping.

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ANNEXE 2

LA TENUE VESTIMENTAIRE

De nos jours, la mode a fait évolué cette tenue vers :

Bonnet ou casquette

T.Shirt en coton Large

Pantalon Baggy pour bouger facilement avec entre jambe bas pour bloquer la planche lors d’un Flip raté.

Skate Shoes : confortable et « résistante ».

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ANNEXE 3

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ANNEXE 4

Cas de Roanne

« ROANNE (AFP) - La pratique du skate-board n’est pas une liberté individuelle et un arrêté municipal de la ville de Roanne (Loire) l’interdisant dans le centre est donc légal, a tranché la cour de Cassation dans un arrêt faisant jurisprudence. Dans un arrêt du 18 novembre rendu public jeudi à Roanne, la chambre criminelle de la cour de Cassation annule un jugement du tribunal de police de la ville qui, en février 2003, avait relaxé un skater poursuivi pour violation d’un arrêté municipal interdisant la pratique du skate-board en dehors d’un espace spécialement aménagé. Denis Noël, âgé d’une vingtaine d’années et président de l’association locale de skaters “Trash Bitume”, avait été verbalisé un soir de septembre 2002 alors qu’il faisait de la planche sur le parvis de l’hôtel de ville. Il avait convaincu la juridiction roannaise que l’arrêté municipal était illégal, dans la mesure où il portait une atteinte disproportionnée aux libertés individuelles par rapport au but de sécurité et de tranquillité publiques visé. La Cour de cassation, saisie par le ministère public, a estimé que l’arrêté n’était pas illégal puisqu’il ne réglementait pas une liberté individuelle, et qu’il n’interdisait pas de façon générale et absolue la pratique du skate-board dans la ville. En janvier 2003, une quarantaine de jeunes avaient manifesté sur le parvis de l’hôtel de ville contre l’arrêté, dénonçant en outre l’inadaptation et la dangerosité du skate parc municipal, dont la construction en 2000 avait coûté plus de 53.000 euros. Le skater militant sera rejugé prochainement à Saint-Étienne et risque une amende de 38 €. »

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ANNEXE 5 Les dispositifs anti-skate

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ANNEXE 6

Le futur skatepark de Crolles