Théories et pratiques du développement

5/12/2018 Théories et pratiques du développement - slidepdf.com

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Théories et pratiques du développement :

Cours 1 : 28 septembre

I. Introduction

A. Mise en contexte

- Un intérêt grandissant pour le développement internationale- Les contreverses de l¶aide

- Etudier le développement et l¶aide internationale

B. Quelques définitions introductives

Une définition provisoire du développement :

Le développement représente un changement qui vise l¶amélioration de la situation des populations et des lieux sur la planète.

Les théories du développement : Ensemble de propositions logiques visant à expliquer

comment le développement a eu lieu dans le passé et/ou doit avoir lieu dans le futur.

Stratégie de développement : Voies qui peuvent être suivies par les agences internationales,les Etats, les ONG, les communautés de base pour atteindre le but visé.

Idéologie du développement : Différents agendas reflètent différents objectifs. Ces objectifs

vont eux-mêmes refléter des influences économiques, politiques, sociales, morales et mêmereligieuses.

II. Les idées sous jacentes aux théories du développement

A. L¶ère du développement

La majorité des spécialistes associent très symboliquement le début de l¶ère du

developpement avec le discours du Président Truman en 1949.

Cours 2 : 5 octobre

B. L¶héritage européen

Même s¶il y a eu des discussions autour du développement commencer avec Truman,certaines idées viennent du 18ème en Europe, notamment du rationalisme et de l¶humanisme.

Durant cette période, la conception du développement se modifie pour se transformer d¶un

simple changement à une évolution plus dirigée.

Différents penseurs : Rousseau, voltaire, « ont développés certaines idées.



1. Industrialisation

2. Progrès3. Référence à la nation

4. La lutte des classes5. La différentiation sociale

6. La rationalisation

1. L¶industrialisation

Idée reprise par tous les théoriciens, pourquoi ? Parce que dans les pays européens, elle a

donné des résultats positifs même si cela a entrainé des conditions ouvrières difficiles. Elle a

apporté à l¶Europe sa puissance et lui a permis de contrôler le monde à aussi amenée la

révolution et la démocratie.

Prise en charge par l¶Etat avec un investissement important.

Tous les pays qui ont voulu monter en puissance se sont lancés dans la voix de

l¶industrialisation.

Dès le 18ème siècle, idée du développement par individu va être profondément ancré en

Europe.

Le comte de Saint Simon a beaucoup parlé de l¶industrialisation, il savait que cela allait

bouleverser le monde. Pour lui, depuis leMoyen Age, le système féodal a amené la révolution

et puis l¶ère industrielle. Même la Russie, d¶abord réticente, a finalement admise qu¶il fallait

passer par l¶industrialisation.

C¶est l¶Etat qui va prendre en charge le développement » des pays en voies de

développement avec comme outil l¶industrialisation. On a même été jusqu¶à dire que

l¶agriculture n¶avait pas réussi à amener le développement.

-> Stratégie d¶industrialisions, de substitution par importation ; Revient à produire dans

son pays tous les biens que l¶ont aurait normalement importé. Permet l¶indépendance,

question de cout car l¶importation coute cher.

Cette politique va amener des blocages. Les dragons d¶Asie ont du changer de stratégie en

voyant que cela ne marchait pas et se tourner plutôt vers les exportations.

Jusqu¶au années 70, ce sera un point positif dans le développement.

Beaucoup de pays vont se lancer dans la production de produits chers et sophistiqués sans

avoir la demande nécessaire. Problème de concurrence également car c¶est l¶Etat qui investit.Beaucoup ont choisi également des industries qui demandent une aide constante de

l¶extérieure, ce qui finalement n¶a pas rendu indépendant ces pays.



L¶industrialisation a rencontré des obstacles mais a aussi permis un certain décollage. Elle a

aussi accentué certains problèmes et a eu des conséquences :

a) Financières :

Les prêts ont entrainé un effet sur la dette des pays en voies de développement qui a

pu être contrôlé jusque dans les années 80 mais qui ensuite a amené la crise de la detteet donc des ajustements structurels (ensemble de mesures économique et financières

imposées aux pays endettés afin de résoudre les problèmes de la dette). Les intérêts

deviennent de plus en plus grands, les pays ont de plus en plus de mal à rembourser.

Tout programme de développement devrait être arrêté, mais des deux côtés, on va

essayer de maintenir le processus.

Dans les ajustements structurels, on retrouve une série de mesures néo-libérales, qui

servent à normaliser » les pvd.

b) R éduction des dépenses publiques, diminution du rôle de l¶état et

privatisation :

La population va finalement devoir subir les conséquences des ajustements structurels.

La Banque Mondiale et du FMI vont se rendre compte de ses conséquence et vont

inventer les filets de sécurité » pour soutenir les pays en grandes difficulté.

Un nouveau terme va apparaître : La gouvernance.

Importance d¶avoir une révolution agricole avant d¶avoir une révolution industrielle, ce qui

n¶a pas été le cas de tous les pays en voix de développement. Cela permettrai d¶empêcher les

famines, de stabiliser la populations et ainsi de dégager de la main d¶uvre pour travailler

dans d¶autres secteurs. En Europe, l¶industrialisation s¶accompagne d¶une croissance urbaine,

dans la souffrance car cela se passe trop vite (bidonvilles, impasses, insalubrité, «)

// Voir problème actuels des pvd.

2. Le progrès :

Référence claire à l¶héritage européen. Fait appel à la raison.

Théorisé par Condacay ( auteur). Il pense que l¶Europe pourra répondre des vérités utiles au

bonheur de tous et reconnaître la souveraineté des colonies. Il critique l¶esclavage. Le progrès

connu au 18ème

siècle comme perfectionnement va être étendu au progrès social et intervenir dans la société. On va penser que le changement peu avoir lieu. Comme on peut agir sur le

monde, c¶est qu¶il est mieux qu¶avant -> Idée de la supériorité.

Il y a un avant et un après, l¶histoire n¶est plus neutre. La tradition est mauvaise et la

modernité est meilleure.

Le 19ème

siècle, ou place-t-on le travail dans cette idée du progrès ? On théorise la question del¶évolution. On intègre l¶idée du changement et de son immuabilité. On arrive à l¶idée de

l¶évolutionnisme social et ancrer l¶idée de la supériorité des sociétés occidentales.



L¶évolutionnisme sociale : Les événements s¶enchaine selon une vérité prédéterminée.

L¶évolutionnisme sociale permet d¶expliquer et de concilier la diversité des sociétés et l¶unitédu genre humain. Elles tendent toutes vers un autre monde. On respecte que chacun ait son

propre parcours

-> L¶évolutionnisme sociale va gommer tout ça ; les autres sociétés doivent suivre la société

occidentale.

Sur le plan politique, l¶évolutionnisme sociale va avoir aussi des implications : justification de

la colonisation, il faut élever les autres et arriver à l¶unité du genre humain.

Schéma slide :

La suppériorité occidentale ± Evolution ± Sur le plan théorique - sur la plan politique

3. La référence à la nation

Il ne s¶agit pas d¶un concept moderne, on a toujours du y faire référence à partir du moment

ou il y a une autorité. Phénomène ancien. Mais apparaît une connotation moderne : Appareil

étatique qui organise toute la population.

La Nation » renvoie à l¶idée de ingroup » et d¶ outgroup ». Acceptation moderne du

termes nations » vient du 18ème

siècle. Gellner va dire que la nation pose comme fondementles unités culturelles homogènes et des unités culturelles gouvernantes et gouvernées.

Il s¶agit d¶une construction liée à la révolution française et aux changements en Europe ;

Les sociétés vont s¶organiser différemment et passer de souveraineté divine à la souverainetéétatique. Cette souveraineté amène à son tour une délimitation d¶un territoire sur lequel exerce

le souverain.

De la même manière que nationalité et indépendance apparaissent au 19ème

siècle. Première

source de progrès politique au 19ème

, la référence à la nation va être considérée au 20ème

siècle comme source de progrès économique.

Dans le processus de développement, la création de nation a été considérée comme un outil

indispensable car les Etats en voies de développement n¶avaient pas cette notion de nation etd¶appartenance : Si on appartenait pas à une nation on appartenait à une ethnie, une

religion,« . Références ethniques et religieuses avant tout.

Cours 3 : Le 12 octobre

C. R éférences théoriques

4. La lutte des classes - Karl Marx ( 1818-1883)

Marx va influencer les théories radicales alors que Durkheim et Weber vont avoir une

influence sur les théories de la modernisation. Ils se préoccupent de la nationalisation, de

l¶industrialisation et de des conséquences.

Marx : 19ème

siècle, lutte des classes. C¶est avant tout le théoricien du capitalisme, celui qui

l¶a mieux décrit ainsi que ses conséquences. Conditions économiques et religieuses.



Dans son analyse, l¶économie est plus importance que la relation sociale ou que le politique.

Marx base toute son analyse sur la théorie des besoins ; Les individus et les sociétés ont besoin de satisfaire certains besoins. On ne peut comprendre les sociétés modernes qu¶en

comprennant les relations économiques.Les sociétés modernes sont avant tout industrielles et scientifiques.

Il s¶inscrit dans la philosophie de l¶Histoire et dans l µévolutionnisme : division des sociétés

en plusieurs grandes étapes ( basées sur la relation de production établies entre les Hommes)a) Esclavage : esclave est l¶outil de production et le maitre possède cet outil

b) Féodalisme : Relation maitre/serf

c) Capitalisme : exploitation mais nouvelle relation. Naissance du prolétariat.

Selon Marx, dans chaque période il y a une crise, une lutte des classes, qui permet de passer à

une autre période. (étape d = société socialiste sans classe sociale )

Marx aura tendance à appliquer cette même idée à la colonisation : selon lui, elle est positive

car elle va introduire un ordre meilleur que ce qu¶il y avait avant ( il reviendra sur cette idée

plus tard) car cela va amener au capitalisme puis au socialisme.

Lutte des classes = Oppositions entre deux pôles : prolétariat et bourgeoisie.Cette opposition va être repris par les théoriciens de société-monde, indépendance et

développement.Lutte entre pays du centre et pays de la périphérie (même modèle que

Marx).-> C¶est dans ce sens que Marx va être repris par des théoriciens néomarxistes.

5. La différentiation sociale - Emile Durkheim ( 1858-1917)

Tous les penseurs de ce siècle sont préoccupés par les conséquences de l¶industrialisation etles répercutions sociales, « . Certaines visions de l¶évolution. Tous ont une approche

historique de ses sociétés.

Comme Marx et d¶autre, Durkheim se penche sur l¶évolution des sociétés et met en place une

explication de l¶évolution des sociétés en deux parties ;

Toutes les sociétés passent de la solidarité mécanique à la solidarité organique.

Il s¶agit de deux concepts qui expliquent le processus de différentiation sociale.

Selon Durkheim, les sociétés près industrielles sont simples dans leurs organisations, basées

sur le clans ou, plus en avant, la horde. Elless sont donc caractérisées par la solidarité

mécanique. Pression sociale collective importante, consensus. Des sociétés ou le travail de

chacun est assez similaire à d¶autres, les individus se ressemblent sensiblement. Les

sentiments religieux sont importants, toute la solidarité mécanique repose la dessus.

Au fil du temps, par l¶évolution des connaissances vont devenir de plus en plus différenciée,

de plus en plus complexe ; La division du travail apparaît de plus en plus. Avec celle-ci

apparaît l¶individualisme et l¶interdépendance : solidarité organique.

Dès lors, les individus ne sont plus autosuffisant, spécialisation des métiers.

La société moderne selon D. est définit par cette solidarité organique. Cette différentiation

sociale est créatrice de liberté.



Les individus sont touchés par ce passage dans leur conception de vie au quotidien. Dans cette

transition, les croyances traditionnelles n¶ont pas totalement disparu et les individus n¶ont pastotalement incorporés les nouvelles croyances.

L¶anomie = situation où les normes anciennes sont affaiblis mais les nouvelles pas encore

intégrées. Déséquilibre du bien être de l¶homme. La où Marx parle de lutte de classe, D. lui

invoque la mise en place de corporation.

Pour D. comme pour M., même idée de tentions mais solution différente.

6. Le rationalisme sociale - Max Weber ( 1864 -1920 )

Sociologue allemand il etudie l¶évolution des sociétés européennes et le passe de

traditionnelle à moderne. Ce passage est selon lui caractérisé par le passage de « la

rationalisation sociale » = Ensemble de transformation dans la conception économique,

sociale et politique du monde qui selon Weber caractérise uniquement la société occidentale.

a) Il travail entre autre sur le protestantisme. Un certains nombre de caractéristique du

protestantisme ont pu avoir une influence sur l¶instauration du capitalisme. Pas de relationmécanique mais traits favorable qui appuie la naissance du capitalisme.

Quels liens entre religion et développement économique? Encore débat actuel, notamment

entre islam et développement économique.Pour le protestantisme, l¶avenirs est incertain, il est toujours dans l¶inquiétude de ce que va

être son futur. Cela entraine un comportement positif accès sur le travail, la rigueur, ascétique.Toutes ses particularités sont positives pour la mise en place du capitalisme. Le protestant

travail beaucoup mais ne dépense pas. L¶épargne est un élément du capitalisme.

b) Weber étudie aussi l¶évolution de l¶autorité . Cela donne lieux à des travaux sur les typesde dominations. 3 types celui qui caractérise trois types de sociétés.

1. Rationnelle : Caractérise les sociétés modernes, basée sur la croyance en la légalité des

ordonnances et en la légalité de ceux qui dirigent. Liée à des lois, un gouvernement, Il y a une

bureaucratie qui fait respecter tout cela. Rationalisation des sociétés personnelles (pas de

relations personnelles qui rentrent en jeux).

2. Traditionnelle : Basée sur la croyance dans les traditions anciennes. Celui qui a le pouvoir

est respecté grâce à son appartenance à une ancienne autorité (Roi,«). C¶est ne pas la loi

mais la tradition qui lui confère son autorité.

3 Charismatique : Obéissance car on croit dans les qualités d¶un individu, on croit en son

pouvoir surnaturel/habituel. Souvent rencontré lors des indépendances des pays en voies de

développement.

Selon weber la rationalisation culturelle précède la rationalisation sociale. Il s¶agit de la

transformation des images traditionnelles que l¶ont a avec l¶au-delàs. Elle se caractérise par

sécularisation, la différentiation entre religieux et politique mais aussi le faite que les

croyances religieuses n¶ont plus la main mise sur le comportement des individus. Ce

processus a caractérisé l¶Europe.



Pour W., les sociétés confucéennes ne sont pas aptes à entrer dans le capitalisme. Or, la réalité

n¶a pas été celle que weber avait imaginé ( les sociétés confucéennes sont bien entrées dansle capitalisme).

les théories du développement se sont donc basées sur un ensemble de réflexion inspiré

du 19ème

. Elles vont donc être très influencés par des théoriciens européens. Le faite de

calquer les idées européennes aux pays en pvd peut être problématiques.

III. Les théories de la modernisation

Certains auteurs disent que ces théories ont légitimés les politiques américaines d¶après

guerre. Les théoriciens vont expliquer pourquoi l¶approche américaine est rationnelle.

A. Les références théoriques

Définition modernisation : passage de la société féodale à la société capitaliste. Politique

menée par les dirigeants pour améliorer leurs pays.

Les théories de la modernisation sont surtout d¶origines américaines. En général théoriciens

non-marxistes. Se mettent en place dans les années 50-60 ( suite du discours de trauman ).

En général : Elles mettent en place un certains nombre de recette en fonction de la croyance

en une expérience unique qui elle même dérive de l¶expérience occidentale (européenne) .

Les racines de ces théories se retrouvent au 19ème

siècle, chez les économistes, les

sociologues,« .

L¶économie classique et néoclassique

Adam Smith ( 1723-1790 ).

- Importance de la production- Division du travail- Place du marché

David riccardo ( 1772-1823)

- Importance du commerce- Avantage comparatif ( ce que chaque pays a de plus + )

La sociologie

Auguste comte ( 1798 ± 1857 )

- Fondateur de l¶approche positiviste en sociologie- Théorie de l¶ordre.

- Théorie du progrès

Avec Comte, c¶est le début de la sociologie et de la réflexion sur les retombés de

l¶industrialisation. Cette industrialisation a débouchée sur de nombreux changements :

déplacement des personnes et des idées. Entassement dans les villes et dans les usines dans

des conditions effroyables, promiscuité, conditions d¶hygiène,« mène à l¶alcoolisme, la

dégénérescence de l¶être humain. Pendant très longtemps, personne ne s¶est soucié de cesouvriers ; Pendant très longtemps, la bourgeoisie ne se préoccupent pas de ses ouvriers, et



donc, implication négative sur le travail. On commence à se poser des questions sur l¶avenirs

de cet outil de travail ». Donc, la sociologie, celle de Comte en tout cas, est un réflexion sur comment maintenir l¶ordre.

Il y a un parallélisme à faire avec l¶ordre actuel. Ex : Singapour. Dans certains cas, on s¶estrendu compte que les conditions de travail influent sur le travail : si environnement plus

agréable, rendement de travail supérieure.

B. Le contexte historique

La conférence de Bandung : Les pays du tiers-monde s¶affirment lors de cette conférence.

Présence d¶un troisième bloque qui n¶est plus négligeable.

Certains interprètes disent que les aides au développement sont liés au faite que l¶URSS

commence à aider l¶Afghanistan.

Les Nations unis : Le système onusien va prendre une place importante dans le monde.

Le plan Marshall : 19M$ reçu des USA pour se reconstruire sans conditions.

Pourquoi ? Grand marché, contrer l¶avance de l¶union soviétique. Allié économique (

traumatisme de la crise de 29 ) , stratégique,« .// au pvd. Aide aux pays en développement ne sont pas sans conditions, mais bien des prêts

octroyés.

C. Le contexte économique : L¶économie américaine

Lobby céréaliers importants font pression pour que le gouvernement américain trouve un

marché à leur surplus = solution développement d¶autres pays.

D. Le contexte politique

La guerre froide : Lutte hégémonique que se livrent US et URSS. Dans l¶idéologie

américaine, la question de la liberté semble importante.

Les deux pays soutiennent les décolonisations et cherchent aussi des marchés.

Le but était que les pays nouvellement indépendants ne choisissent pas le camp adverse. ( voir

discours de Trauman en 49 ). Propose recette, appuie à ses pays.

Voilà pourquoi dans les théories de la modernisat ion les pays ont intérêt à rester dans le

monde libre ». Avec la fin de la guerre froide, la politique d¶aide se restructure donc d¶une

autre manière.



E. Les idées principales des théories de la modernisation

Cours 4 : Le 19 octobre

Rappel : La définition d¶un problème se fait dans un cadre particulier et entraine une série deréponse. Importance du cadre théorique, des concepts,« .

E. Les idées principales ( suite )

L¶homme moderne.

Il existe des gens qui peuvent porter ce modèle. Il faut que des individus s¶investissent dans

ce cadre la : groupe porteur de la modernité.

Abordé par différents auteurs comme

- H oselit : Emet l¶idée que l¶innovation est introduite par des marginaux, par des personnalités

déviantes, insuffisamment socialisées. Des personnes qui ne partagent pas des valeurscentrales de la société.

Un déviant est quelqu¶un qui ne répond pas aux normes centrales de la société, par rapport à

des valeurs centrales.

Qui ne partagent pas ces valeurs ? Quelles sont les valeurs centrales de la société ?La famille, les droits de l¶homme, « . Exemple : dans les années 50 : Un athée est quelqu¶un

de déviant. Ne partage pas le sens religieux, ethnique,« manque d¶accès à la mobilité sociale puisque on n¶appartient pas à «l¶ingroupe » mais outgroupe ».

La définition du sous-développement :

C¶est cette définition qui va orienter les réponses et les solutions pour avancer.Dans ces théories, le sous développement est un retard, et donc toutes les solutions proposés vonten découler. Suppose un rattrapage, évolutionnisme. En bas : pays sd, au dessus , nous.

Vision dichotomique du monde : d¶un côté de le sous-développement, de l¶autre le développé.

Economie familiale opposé à l¶économie duelle. L¶agriculture à l¶industrie. Processus dedéveloppement serait le passage de l¶un à l¶autre. Et donc, il va falloir les aider ; aide avec recours

à la technologie moderne qui va permettre le recours d¶un passage à l¶autre. Prêt à consommer du développement »

L¶universalité du schémas de développement : si on adopte certains comportement, on arriveraau modèle occidental.

Vision clairement ethnocentrique. On suppose que tous les individus du monde ont les mêmes besoins et les même aspirations.



Donc hypothèse de hoselit ; si on est dans ce groupe marginale, on a plus de capacités à

participer à une nouvelle conception de valeurs puisqu¶aucune tradition ne nous retient.Il existe aussi, en plus des groupes, des personnalités qui ont des caractéristiques qui les

amènent à adopter la modernité.Donc pour moderniser un cadre traditionnel, il faut que des personnalités agissent dans ce

sens ou servent de modèle.

Introduction de l¶idée d¶un Homme moderne » Type Homme américain ; libre , individualiste, « «selfmademan » celui qui se construit lui

même, le besoin d¶accomplissement.

Cependant toutes les enquêtes n¶ont pas réussies à démontrer le lien entre Homme

moderne » et modernité.

- F.W.W Rostow : Conseillé de l¶administration américaine, bien placé, économiste.

Ce qu¶il présentera aura un succès phénoménal.

Il caractérise l¶approche linéaire du développement. Pour lui croissance économique =

processus uniforme et universel. Analyse économique au sein même de l¶évolution.// Avec Karl marx. Il veut être son pendant du XXème siècle.

Approche en 5 étapes comme Marx.

Il correspond à son époque, les Golden sixties. Période de croissance économique, ons¶imagine que tout peut être fait.

>< Contexte de guerre froide : veut contrer l¶idée communiste. « a non commusit manifesto »

5 étapes d¶une société et de sa croissance économique :Soc traditionnelle, conditions préalables au démarrage, démarrage, progrès vers la maturité et

l¶aire de consommation de masse.En anglais : Take off pour démarrage, mais il s¶agit plus de décollage » qui représente

mieux l¶idée de Rostow.

Pour Rostow, le sous développement est du au retard des sociétés. Retard des mentalités.

Association entre tradition et agriculture. Si agriculture = Société traditionnelle selon R.

Décollage : La première étape est le passage à une société industrielle.

Avec les conquête scientifique, changements, nouveaux moyens de productions et

d¶extension. L¶homme nouveau apparaît : celui qui veut faire du commerce, investir«

L¶Etat à un rôle central. Donc la société peut s¶opposer à cette période à toutes contraintes.

Encrage de l¶idée de l¶épargne, de créer de la fortune,«

Maturité économique :

Ressources techniques, scientifiques et esprit d¶initiative acquise. Affinement de tout ça.

Changement dans la population dans les secteur d¶activité, secondaire et tertiaire en hausse.Le chef d¶entreprise devient un gestionnaire et non plus un entrepreneur.

L¶Age de consommation de masse :

Moment ou la société ne considère plus le progrès comme objectif principal mais bien le bien-

être. Période ou tout le monde a sa voiture, sa tv,« .

Pour Rostow, toute l¶approche communiste était insensée. Illustration de ce que R. présente

pour l¶avancé des pays : approche évolutionniste. Classe les différents pays à différents

stades. ( voir schéma slide)



F. Commentaires et conclusions

G. Exemples de pratiques

1. L¶aide au Sahel ( voir Jean-david Naudet )

2. La technologie à capital élevé ( voir serge Michailof)

La manière dont l¶aide s¶est déployée dans certains pays du Sahel est une illustration de tout

ce qui a été commis comme erreur dans l¶aide au développement.

Les principaux problèmes de l¶aide au Sahel est le manque de relais.- Difficulté de l¶appropriation de projet.

- L¶aide est souvent conduite par le donateur : déséquilibre entre donateur et receveur.Due à l¶argent, au déséquilibre du budget. Certains pays ne vivent que de l¶aide

internationale.- Effet négatif de l¶aide au développement : déstabilisation des instituions,

déresponsabilisation et saturation.

Difficulté d¶étudier l¶impact ». Mots général, mais quel impact ?

Il y a cependant des impacts visibles évidents :

- les infrastructures ( routes, hopital,«)

La construction d¶un hôpital ne veut pas dire qu¶il est efficace : gestion, cohérence,

tradition d¶une autre médecine, déplacement mais aussi tout simplement, tout le monde

n¶a pas les moyens de se payer l¶accès à cet hôpital moderne.

- Campagne de santé publiques : vaccination

Modèle linéaire : // avec la biologieRemise en cause d¶un modèle unique

Biais urbain :

Toute la place est donnée au modèle urbain

Paradigme du développement top down, du haut vers le bas.

Aujourd¶hui critique sur ce modèle.

Approche technocratique : aucune consultation des populations locales,« Ex ;

barrage en Afghanistan.

Approche ethnocentrique, occidentalocentré, «

On considère ses propres valeurs comme référence voir les considère comme étant

supérieur.



L·approcheradicale

L·approcheempirique

Le post-développementa

lisme

L·approchebottom up et

participative%

Firouze h%Nahavand i5201152012%

Les approches

critiques

Impacts radicaux : transformation d¶une manière durable d¶une région. Exemple : office du

Niger.Les succès de ces implantations ne sont pas pour autant durables. Assistance extérieure peut-

être nécessaire.

Impact résiduel : Petit nombre de succès mais également échec. Exemple : action d¶aide qui

ont permis la modernisation par la mécanisation de certaines régions Ex : bassin au Sénégal.Campagne de développement intégré. Succès car à la longue le matériel a été usé ; pas demoyens financiers ou de mains d¶uvres qualifiées.

Ce type d¶impact est fréquent dans les installations hydrauliques.

Impact diffus : impact en dehors du temps, du lieu et des bénéficiaires prévus. Exemple :

projet d¶aide au Burkina. Maraichage à des fins d¶exportations. Culture du haricot. Abandon

du projet car la rentabilité du produit, du au prix du transport, est trop faible. Ce maraichage a

pourtant été repris dans la suite.

Impact négatif : Pas évident de mesurer, comme pour les impacts positifs.

Kleptocrate : clientélisme, corruption.Discutions actuelle sur la relation d¶aide , lassitude.

Impact qui ne touche pas les populations le plus sensibles.

L¶aide n¶a pas été un levier pour atteindre les plus pauvres.

Younous : économiste qui est à la base de la mircofinance : prêter des sommes minimes à des personnes qui n¶auraient pas accès a des crédits.

Lors de son arrivé au Bangladesh, il constate qu¶il existe des populations si pauvres qu¶ilsn¶ont pas accès aux banques mais qui pourtant pourraient faire quelque chose.

Microcrédits : sorte de banque de pauvres. Elle prête des petites sommes aux populations les plus vulnérables.

Après le succès de ces microcrédits : Essor de nombreuses ONG.

Toutes les études montrent que les populations les plus vulnérables n¶ont pas profité de ces

aides mais plus les couches moyennes.

Cours 5 : Le 9 novembre

III. Les approches critiques

Elles ont eu lieu à la même époque que les théories de la modernisation

Sous-développement = résultat de l¶expansion du capitalisme



III. 1. L¶approche radicale

1.1 Les théories de dépendance

1.2 Théorie du système monde

1.3 Approche socaliste

1.1 Les théories de la dépendance :

Deux représentations :

- André Gunder Frank -> évolution en Amérique Latine- Samir Amin -> évolution de l¶Afrique et du Moyen Orient

Après la chute de l¶Urss, ils se sont intégrés dans les mouvements altermondialistes.

A. Contexte historique et économique

L¶enthousiasme global par rapport au progrès diminue ; L¶euphorie des Goldens Sixties va

s¶essouffler.Division internationale du travail : division des responsabilité et charges de chaque région du

monde. Les pays du Sud produisent les matières premières et les pays du centre ajoutent la

plus value et transforment les matières premières.

Il y aurait du avoir un équilibre ; les prix des matières premières aurait du augmenter et celui

des produits finis diminués. La théorie de la dépendance dit que les prix de matières premières

n¶a pas augmenté, au contrainte, ils ont diminués -> détérioration des termes de l µéchange (

rapports entre les prix et possibilités d¶achats d¶un produits à l¶importation et ceux d¶un

produits à l¶exportation).

Problème de l¶agriculture d¶exportation : pouvoir d¶achat des pays d¶Amérique latine en baisse.

Les problème au niveau de l¶ISI (Industrie par substitution aux importations)

Stratégie suivie par les pays d¶Amérique Latine. Conséquences peu favorables, il faut dès lorschanger de modèle. Cette théorie va remettre en cause le capitalisme. Ils sont conscients que

cela entraine un certain progrès mais également l¶extension du capitalisme.

B. Contexte politique :

Contexte de contestation du pouvoir américain, cette théorie est nettement teintée d¶anti-

américanisme.

Contestation de la guerre du Vietnam. Positionnement d¶intellectuels occidentaux

(américains et britanniques ) par rapport à l¶expansion du système communiste. Mouvement

contre l¶hégémonisme soviétique. Apparition de la « nouvelle gauche » qui s¶oppose à unedirection centralisée et à l¶autoritarisme (en liens avec la révolution hongroise)

Les réponses confuses des partis communistes américain et britannique à la révolution

hongroise de 1956 vont faire conclure certains marxistes qu¶il est nécessaire de mettre en

place une approche plus démocratique du politique à l¶opposé de ce qu¶ils observaient dans la

direction centralisé et autoritaire des partis de gauche d¶avant guerre.

Cette nouvelle gauche » attirera d¶abord les intellectuels du parti communiste et les

étudiants campus.



C. Les idées principales

Le sous - développement est le résultat du capitalisme

Forte critique des théories de la modernisation et de leur explication de l¶évolution

économique des pays en voie de développement Périphérie exploitée par des centres ». Produisent des matières premières qui

permettent aux centres de se développer.

Echange inégal = existence de pays ayant une puissance économique extrêmement

inégale.

Vont à l¶encontre de l¶approche marxiste classique qui veut que le développement passe

par plusieurs piliers amenant au communisme. Dans cette approche chaque étape est

supérieure aux autres à l¶autre. Le capitalisme n¶est dès lors pas problématique puisqu¶il

ne s¶agit que d¶une étape vers le communisme. Pour la théorie de la dépendance : c¶est

la faute du capitalisme. Donc critique du schéma marxiste classique.

Pourquoi la théorie de la dépendance critique le capitalisme ? Elle se base sur les résultats.

Aucun pays au monde, hormis le Japon, ne s¶est développé avec le capitalisme en dehors descolonisateurs et des Usa. Le colonialisme crée une rupture qui explique que le capitalisme ne

peut pas donner le même résultat dans le centre que dans les périphéries.

Conséquence de l¶expansion du capitalisme :

o Destruction des formes précapitalistes de l¶organisation économique et de l¶artisanat(exemple l¶Inde et la colonisation britannique. Il existait là une industrie textile

importante. Les Anglais vont détruire cette industrie.o Extraversion : caractéristique d¶une économie de périphérie qui est organisée pour les

besoins de l¶extérieure. Les structures ne répondent pas aux besoins des populationslocales mais aux besoins des métropoles.

o Croissance du secteur tertiaire

o Transfère des effets des mécanicismes multiplicatifs de la périphérie vers le centre.

o Faiblesse des actions vis-à-vis des organisation monopolistiques.

o Faiblesse de la croissance économique des pays de la périphérie.

1.2 Les théories du système monde

- Introduction de l¶histoire sociale et des liens entre économie, société et civilisation.

- Lien avec l¶école française des Annales qui a introduit l¶approche comparative ;

- Intérêt envers le temps long et le système économique global.

Son représentant le plus connu est I. Wallersetein, formé par F. Braudel qui est à la base de

l¶école française des annales.Même contexte que celui de la théorie de la dépendance.

A. Différence entre les théories de la dépendance et Wallerstein :

- Résultats plus fins que pour la théorie de la dépendance.

- Introduction de la notion de semi-périphérie : Les pays de périphéries produisent des

matières premières qui sont totalement dépendant du centre. Les semi-périphéries sont

les pays tampons qui se situent entre les deux.



- Cette vision est moins pessimiste que celle de la théorie de la dépendance. Les

périphéries ne sont pas inconditionnellement condamnées.

B. Commentaires et conclusion :

- Avantage de l¶introduction de facteurs historiques

- Pertinence du facteur explicatif extérieur - Bonne présentation des mécanismes d¶extraction des plus-value- MAIS reste occidentalo-centré et économiste malgré tout.

- Aucune exception envisagée au modèle ( voir cas de la corée du Sud)

>< à la vision très rigide et généraliste de la Théorie de la dépendance pour laquelle tous les

pays de la périphérie sont condamné à rester sous-développés.

Contre exemple : pays émergents », Corée du Sud, «

1.3 Approche socialiste

= Rupture avec le capitalisme et les révolutions socialistes. Modèle suivi par l¶Urss.

A. caractéristiques économiques

- L¶Etat est propriétaire des moyens de productions et acteur principal dudéveloppement.

- Planification centralisée = tout est décidé par l¶Etat ?- Contrôle par l¶Etat du commerce et des investissements.

- Contrôle des prix par l¶Etat.- Intervention de l¶Etat dans l¶agriculture et dans les relations urbano-rurales.

Pourquoi y-a-t-il une rupture avec le capitalisme ?

Dans le capitalisme, l¶Etat est très peu présent car surtout pas propriétaire des moyens de

productions. Il n¶y plus de concurrence car pas de privatisation. Il n¶y pas non plus de

compétition.

B. Caractéristiques politiques

- Un parti unique

- Opposition et sociétés civiles contrôlées et interdites

C. Le cas de la Tanzanie :

Julius Nyerere ( 1922-1999) a appliqué ce qu¶il a appelé : le socialisme de l¶Africain ».

Système ujama qui assure l¶autosuffisance à la Tanzanie tout en gardant des relations

internationales. Il ne s¶agit pas d¶un rejet total du capitalisme (comme en Chine) mais d¶un

système différent. Développement autocentré.

Déclaration d¶Arusha : très intéressante la manière dont il réfléchit sur le liens entre

agriculture et industrie et système rural-système urbain.

L¶Etat doit assurer les droits fondamentaux pour tous. Idée de dignité individuelle qui doit

amener à l¶indépendance des pays. L¶Afrique doit uvrer elle-même à son développement.

Déjà avant les Objectifs mondiaux pour le Développement, déclaration de la lutte contre la



pauvreté. On ne doit pas trop se focaliser sur l¶industrie car cela amène la dépendance. Il va

donner priorité aux paysans plutôt qu¶aux villes puisqu¶ils favorisent l¶agriculture. Il va prôner l¶autosuffisance alimentaire basée sur la culture vivrière et non sur les exportations.

Les hommes et femmes doivent travailler, et plus particulièrement les hommes et les femmesdoivent aller à la ville« pourquoi ? Traditionnellement les femmes sont la base du travail

dans l¶agriculture. Il veut donc pousser les hommes à s¶y mettre également.

L¶outil de se programme est le regroupement villageois. Regrouper paysans dans des villagescollectifs, infrastructures, propriétés collectives ( socialisme) -> Economie d¶échelle. Dans un

premier temps, les paysans pouvaient garder leurs terres s¶ils en avaient mais il a remarqué

que les paysans gardaient leur terre s¶ils en avaient et profitaient du système collectif. Il

comptait sur la solidarité africaine mais cela n¶a pas fonctionné. Les paysans étaient beaucoup

plus individualistes qu¶il ne le pensait.

Cela va l¶amener à contrôler de manière plus importante le schéma et instaurer un système

politique autoritaire.

Résultat mitigés : bon pour la santé et l¶éducation mais mauvais résultat pour l¶économie qui

coïncide avec une grosse sécheresse ayant détruit la base du système. Il va falloir en sortir.

Alors qu¶il ne voulait pas s¶appuyer sur l¶aide internationale, elle va arriver en masse car sympathie du Nord pour le système de Nyerere

Cours 6 : le 16 Novembre

III. 2. Approche empirique

Fruit d¶expériences pratiques en tant que personnalité membres d¶organisation internationale.

A. L¶institutionnalisme et l¶économie du développement.

François Perroux - Gunnard Myrdal - Raul Presbich

B. Le contexte

Décolonisation - Guerre froide ± Naissance du Tiers monde ±New deal

Les théoriciens se focalisent sur l¶application du modèle de modernisation aux pays en

développement.

Ces auteurs se situent dans l¶économie post keynésienne » et prêtent à l¶Etat un rôle

important.

C. Idées principales

1. Critique de l¶économie classique :

Même si approche classique amène croissance économique, pas de développement observé.

2. La croyance en l¶intervention de l¶Etat.

Cela va les amener à promouvoir l¶intervention de l¶Etat pour corriger les retombés négatifs

pour la croissance.



3. Pas d¶économie homogène :

Spécificité de l¶économie des pays du tiers monde.

4. L¶économie duelle :Proche de croissance qui fonctionne complétement en autarcie : travail différent, salaire et

moyens mis en place différent.

Analyse de Perroux : Basée sur l µasymétrie du modèle de développementAnalyse de Myrdal : Met en évidence que ces institutions n¶arrivent pas à mettre en place les

mesures qu¶ils prennent. Prône donc un changement de modèle des institutions. Existence

d¶Etats mou dit soft state ».

Analyse de Prebish : échec des politiques d¶exportations en Amérique latine, propose une

substitution aux importations.

Conséquence de ces analyses : tous ces théoriciens mettent l¶accent sur la pauvreté comme

problème central à résoudre.

Cette persistance est selon eux due à l¶existence de l¶économie duelle, en particulier d¶un

décalage entre zone rurale et zone urbaine. Zone rurale à l¶écart du bénéfice de la

modernisation.

Chacun d¶autre eux va, d¶une manière ou d¶une autre, mettre l¶accent sur l¶intervention de

l¶Etat dans le développement .

Comment ? La planification : Il s¶agit de mettre en place un modèle qui tient compte desressources et voir comment les utiliser.

Surtout une modèle de pays socialistes, mais reste un outil important utilisé par des pays non-communistes ( ex : soutenu par les USA)

La planification permet de voir les ambitions des dirigeants : quels objectifs de puissance ?Quelles classes sociales visées ? «

Celui qui travail beaucoup sur ce sujet est Myrdal. Il étude surtout l¶Inde.

Grâce à ses études, il prône à travers l¶intervention de l¶Etat une meilleure répartition des

richesses.

Il considère que les inégalités peuvent être rééquilibré par plusieurs moyens :

- Taxations ?

- Réforme agraire : mesure phare prôné par Myrdal. Reprise par les usa pour éviter les

inégalités qui emmènerait révolutions,« En général, ses réformes agraires ont

échouées. Pose un problème d¶intervention financière, de soutient individuel, de

manque de terre. -> Solution plutôt critiquée.



D. Commentaires et conclusion

Le développement est toujours considéré comme un progrès

Approche capitaliste

Critique des théoriciens de la modernisation : trop grande intervention de l¶Etat enopposition au libre marché. Pas de marché, pas de concurrence donc pas d¶économie

éfficace

Critique des théoriciens radicaux : assimilé à l¶establishment



E. Corée du Sud

Ne correspondent pas aux théories de la modernisation car l¶Etat est intervenant. Mais pas

non plus les théories radicales.Ces pays partent d¶une situation similaires : indicateur de développement à la base moins

favorables.

Introduit la question des régimes autoritaires dans le développement : Démocratie puis ledéveloppement ? ou développement par un régime autoritaire amènera la démocratie ?

Video reportage coré du sud :

http://oeil-sur-la-planete.france2.fr/?page=emissions&id_rubrique=50

Contexte historique :

Considéré comme des modèles à suivre par beaucoup de pays en développement. Ce modèle à

également l¶avantage d¶autoriser les régimes autocratiques.

Pays colonisé, conquis par les chinois au XVIIème siècle. Objet de la convoitise du Japon, de

la Chine,« .

Au centre de plusieurs guerre entre le japon et la chine. Fin XIX, indépendance de la Corée duSud.

Autre caractéristiques : influence japonaise très importante ( // culture famille, travail).

A partir du moment où les Russes se sont intéressés à la Corée, les Japonais prennent lesdevant et envahissent la Corée. La Corée du Sud ne sera libérée qu¶à partir de la deuxième

guerre mondiale. Dès lors, contrôle des USA.La colonisation reste un élément important dans l¶imaginaire du sous développement. Celle-ci

n¶est pas qu¶européenne, voir japon par exemple.

La majorité de ce que les japonais ont installé va rester en Corée du Nord. La Corée du Sud seretrouve sans rien. Confrontation entre Nord et Sud, intervention des soviétiques. Amène le

partage ( 38° //) des deux Corée. Cela va laisser la Coré du Sud avec des indicateurs

extrêmement défavorables : manque de cadre ( la japonais détenaient tous les postes ). Dans

les années 50, 80 % de la population est analphabète.

Donc, on rentre dans un développement de type moderne avec des bases catastrophiques.

Dans un premier temps, la Corée du Sud ne survie que grâce à l¶aide américaine qui servait.

A partir des Années 60 -> année 80, la Corée sera dirigée uniquement par les militaires.

En quoi cela représente un avantage ? L¶Etat contrôle les prix des produits mais surtout les

salaires. Pas de grève possible ni contestation.

S¶appuie sur la culture confucéenne : importance du groupe, de la famille, du travail (

exemple reportage, vacance, éducation,« )

La prise du pouvoir va donc permettre d¶amener en partie le développement. Soutenu par les

USA car empêche le communisme de s¶étendre.

+ Lutte contre la corruption.

Dans les années 60, les investissements américains décollent, mais seulement une fois le

développement amorcée et pas auparavant.

«la Corée su Sud s¶est développé grâce au Usa » FAUX



La majorité du développement va débuter avec des industries lourdes ( chimie, «) Couthumains très important, comparable au cout de l¶industrialisation européenne.

Après les premiers mise en place d¶infrastructure, le développement va s¶amorcer et donner à

la Coré sa place important actuellement : au niveau économique, culturelle, et IDH1.

En 1984, Cumings développe la théorie des régimes industriels autoritaires.En vertu de la liberté de manuvre qu¶ils possèdent, ils peuvent mener les politiques

économiques qu¶ils veulent.

Haggard reprend cette théorie et critique les interprétations des radicaux et des théoriciens de

la modernité.

renvoie à la question de la planification : ici planification réussie.

A partir des années 80, plus de planification quinquennale, mais annuelle. C¶est ce que les

théoriciens voient comme un facteur de développement important.

Place du ministère du plan » importante. L¶un des obstacles au succès de l¶intervention de

l¶Etat et que cet état ne contrôle pas TOUS les acteurs de cette planification.

Pour le cas de la Corée, toutes les mesures ont été atteintes ou dépassé ? Pourquoi ? Ministre

du plan très important dans la hiérarchie«Ailleurs, des organismes de «plan » peuvent avoir moins de pouvoir par rapport aux autres ministères.

K uznets, selon lui la planification coréenne a pu s¶appuyer sur des données fiables, de bonne

qualité. Dans beaucoup de cas, les objectifs sont fixés sans avoir une lecture réelle de lasituation (estimation grossière, ressource inconnue,«)

En Corée, chacun des ministres est responsable du plan, doit répondre devant le parlement.

Objectif rigide, indiscutable.

En gros, la Corée du sud à d¶abord mis en place le modèle d¶importations aux substitutions.

Mise en place d¶un politique efficace de promotion des exportations.

Taiwan : Video : les dessous des cartes ± Twain partie 1 »

Similitudes avec Corée su sud :

- Etat militaire ± dictature ( fin des années 80 le régime tombe)

- Qualifications réussies

- Réformes agraires ( + réussies à Taiwan)

- Combinaison de petite industrialisation et exode rural

Différences :- Déplacement des populations

- Galbreuth. Tous les nationalistes se sont réfugiés sur Taiwain. // avec Israel. Refus

d¶accommodation

Depuis le succès des 4 dragons, d¶autres pays ont vu leur situation économique se

développer. Dans les deux cas, l¶éducation est un facteur primordial

1 Rappel : En globe le PIB, l¶alphabétisation (et la scolarisation) et la mortalité



Cours 8 : Le 23 novembre

III. 2. Le post développementaliste

Certains francophone parlent plutôt de d¶après-développement », et ils ne préfèrent même pas utiliser le terme développement» car pour eux, c¶est la fin du développement ( Rist)

Il y a dès lors une réelle rupture : le développement n¶avait jamais été mise en cause. Icil¶appareil même à la base de la réflexion est remis en cause.

A. Source d¶inspiration :

o Gandhi ( le plus ancien) = Non violent, il prônait le retour aux technologies

ancestrales, aux coutumes et aux forces locales.

o Edward Saïd, d¶origine palestinienne. Il a écrit l¶orientalisme, l¶orient vu par

l¶occident¶. Il explique que l¶orient comme objet d¶études a été totalement crée par le

regard des occidentaux, à travers des discours politiques, journalistiques et littéraires

mais ne correspond pas à la réalitée.

o Michel Foucault, philosophe français. Il a travaillé sur les discours, les éléments

importants. Il introduit des méthodes d¶analyses des discours et étudie les relations de pouvoirs

Les sources d¶inspirations du post-développementalisme sont nombreuses.

B. Le contexte

Beaucoup de post-développementaliste en Inde. Dont Vandana Shiva.

- Les problèmes ne se sont pas résolus avec les politiques mises en places des années 50 aux

années 90. Le fossé pauvre/riche s¶élargit toujours. L¶enjeu n¶est pas de savoir ce que l¶on va

faire mais de se questionner sur ce qui a déjà été fait.

Les conclusions montrent que toutes les tentatives étaient occidentalisées.

Le développement est finalement une construction sociale occidentale.

- La crise de la dette éclate dans les années 80, et le Mexique annonce son incapacité à

rembourser ses créanciers. Cela entrainera l¶appariation des ajustements structurelles pour les

pays en voix de développement qui vont se focaliser sur la résolution de la dette. Donc, tous

les efforts réalisés par les pays en voix de développement se concentrent sur la dette. Plus de

préoccupations pour le développement. Lui même devient essentiellement une sorted µajustement structurelle. On appelle d¶ailleurs la décennie 80-90 la décennie perdue dudéveloppement.

- La « redécouverte de la culture ». On commence à aborder le développement en y

apportant la nation de culture. Si le développement n¶a pas réussi, c¶est parce que l¶on anégligé la culture. On reparle de la culture avec un sens nouveau, on remet en cause et

questionne lµapproche occidentale de la culture, l¶importance technique et économique dans ledéveloppement par l¶occidentalisme. Il faut dés lors réconcilier développement avec les



milieux socio-culturels concernés. Remise en cause de l¶universalisme. On va vers une vision

plus relativisante du développement.

- Critique de l¶universalisme des lumières.

C. Les idées principales.

Pour les post-développementalistes ( pd) le développement est un discours et une stratégiede pouvoir. Développement = création idéologique.

Il faut repenser et déconstruire le développement. ;

- Critique des experts de leur rôle, donc, critique d¶une approche technocratique.

Pluralisme radicale : il y a différentes manières d¶aborder le développement.

Simplicité de la vie ( Gandhi ) : retour à la nature, dire non aux technologies agressive.

La révolution des sociétés précapitalistes et la valeur de l¶occident a été sur-évalué et la

valeurs des autres sous évaluée voir niée.

D. Quelques penseurs.

Rist, Ecobar, Rhanéna ( quand la misère chasse la pauvreté)

Savoirs locaux valorisé : nouvelle grille de lecture qui est une cassure fondamentale avec le

passé.Avant, aucune place n¶était accordée aux cultures économiques des autres. Critique du

développement comme tentative d¶hégémonie occidentale.

Ce mouvement attire l¶attention sur les conséquences écologiques de notre mode de vie, sur lacroissance, sur les échanges non-marchand.

Propositions :

Les pd proposent qu¶une alternative économique soit construite au Nord comme au Sud.

Le développement n¶est pas une question qui concerne uniquement les pays du Sud mais qui

concerne tous les pays : l¶environnement, l¶écologie, prise en compte du locale. Recours à une

agriculture non-productiviste, à des technologies appropriées.

Décolonisations des esprits, de l¶imaginaire économistes.

E. Commentaires et conclusions.

- Critique du développement, luxe des riches ?

- Vision idéaliste de la société traditionnelle. On pourrait même dire que la vision estaussi globalisante que les théories de modernisation ( tout ce qui est moderne est bon,

ancien mauvais)

- Vision essentialiste et figée sur la culture. Pas de considération pour le métissage

culturel.

- Echec de l¶autonomie. Aucune communauté ne peut vivre de manière cloitrée dans le

monde mondialisé d¶aujourd¶hui. Idée de V. Shiva difficile à appliquer.



IV. 3. L¶approche de Bottom up et participative.

3.1 les besoins de bases

3.2 Le développement durable3.3 L¶approche bottom up

3.1 Les Besoins de base

A. Le contexte :

- Critique de l¶approche top-down ( technocratique), de la présence des experts. Desapproches autoritaires du développement

- Critique de l¶approche linéaire du développement

- La croissance a lieu sans les développement ( ¶90). Un bon de croissance économique

ne veut pas dire qu¶il y a des progrès.

- Dans le processus de développement, on a pas toujours réfléchis en terme de

particularité locales. Les communautés indigènes sont niées, minimisées.- La montée du néo-populisme ( chavez) en particulier en Amérique latine

Cours 9 : le 30 novembre

B. Les idées principales

Les besoins de base.

- Constat ( ¶70) des échecs de politiques de développement mise en place.- Le club de Rome et l¶OIT ont écrit plusieurs ouvrages alarmants sur la situation de la

planète, sur la question de l¶adéquation de l¶alimentation par rapport à la croissance.Organisation internationale du travail a également développée la question des besoins

de bases des pays en voix de développement- L¶importance des créations d¶emplois sur la croissance.

- La question de la répartition des richesses.- Cette approche bottom up va mettre l¶accent sur les points essentiels du

développement : le sous emploi et le chômage.

Besoin d¶une meilleure répartition des richesses, les besoins de bases doivent être une

priorité, il faut créer des emplois.

Les politiques doivent cibler les plus pauvres : En 2005, aucun OMD n¶a atteint ses

objectifs, au contraire, la pauvreté touche même de plus en plus de personnes. Calcul de

la pauvreté = référence, seuil de la banque mondiale. Si on a pu constater une baisse des

pauvres sur la planète, c¶est parce qu¶il y a un changement de seuils et une amélioration

des conditions des vie en Chine et en Inde. L¶attention doit être porté sur le développement agricole et la production

mobilisant la main d¶uvre. : Dans les années 60, 70, le développement agricole a étéaussi une préoccupation

Importance du service public : >< à l¶approche néolibérale qui prône une réduction del¶intervention de l¶Etat.



C. Commentaires et conclusions :

Recontrer les besoins des pauvres et les réduire. A long terme, cela amènera une croissance

économique, même si les moyens sont différents. C¶est donc le même objectif que l¶approche

classique

Cibler les échelons les plus faibles nécessite des fonds importants, cout pour l µéducation,santé,« La majorité des Etats ne sont pas intéressés à mettre des budgets dans ce domaine.

Cette approche reste malgré une perspective et un éclairage différent, une approche

technocratique basée sur la production.

3.2 L¶approche bottom up

( en anglais dans les slides)

-> basé sur principe de type socialiste ( en particulier sur le rôle de l¶Etat)

-> Réduction des échanges inégaux ( cf th indépendance)

->il faut aller vers l¶autosuffisance et l¶autonomie

-> Recours aux technologies appropriées et aux ressources locales.

-> le développement doit se concentrer sur les besoins des échelons les plus bas de la

société.

3.3 Le développement durable

Pas abordé au cours.

Meeting the needs of the poor should reduce povrety, and improve education and skillleves and lead to greater economic growth

The issue of cost : governements unable or unwilling to afford such expenditure

The approach focusing small scale agriculture and informal sector trap countries in primary production and low value-added manufacturing

Remains technocratic and focused on production



Approche qui lie croissance économique aux préoccupations écologique et économique.

Difficultés par rapport à Kyoto, positionnement différents selon les pays. ( ex : la Chine seretire des pour-parler)

Commission Brundland -> définit le développement durable en 1987. Laisser une planètevivable pour les générations futures.

Les liens entre économie et écologie va au fil des années de plus en plus se lier avec la

réduction de la pauvreté.

Sommet de Rio ( 1992) et de Johanesbourg ( 2002) vont mettre aussi l¶accent sur le liens

entre environement et pauvreté.

IV. Le tournant néo-libérale

A. Contexte théorique et politique

Commence dans les années 80 et évolue, s¶ajuste à différent moment.

Tatcher, reagan sont les deux symboles politiques du tournant néo-libéral.

- opposé au keynésianisme et au structuralisme

3 sources :

B. Penseurs

- Philosophe Von Hayec . Prix nobel d¶économie.

Les individus essayent de maximiser leur profits à travers leurs actions » A travers ces actions, on arrive à une redistribution efficace des ressources.

Au centre il y a l¶idée de l¶homo economicus.

- Friedman et gary becker ( µ 60) : Ils viennent de l¶école de Chicago, comme vVn Hayec

Ces deux théoriciens sont contre les idées de Keynes, promoteur d¶un capitalisme social et del¶intervention de l¶Etat.

- Tatcher et Reagan : Conservatisme politique.

D. LA construction du consentement :

Premier moment important dans l¶application de ce modèle : 1973, choc pétrolier.

Coup d¶Etat du général Pinochet qui va mettre fin au pouvoir socialiste de Allende au

Chili. Soutient des UsA à ce coup d¶Etats. Pinochet arrive donc au pouvoir, autocrate et

pouvoir militaire.

Le modèle néo-libérale va être appliqué pour la première fois au Chili. Il est entouré de très jeunes économistes qu¶on appelle les chicago voices».Pourquoi au Chili et pas ailleurs ? Car Pinochet a les mains libres. En occident, il faut la

construction de consentement ( car démocratie).

Au Usa, cela va prendre du temps et beaucoup d¶action d¶un lobby d¶entrepreneur qui sontcontre 1 capitalisme d¶Etat.

Tournant préparé à partir des années 1970.



Action contre les universités, les médias, les maisons d¶édition,« . On crée et finance la

« Buisness school of oxford & harvard ». Etudes qui vont enseigner les biens faits dunéolibéralisme. Diffusion par le wall street journal ,

Ce courant va s¶acharner à modifier la pensée populaire.

A la population : promotion de la liberté qui fait sens particulier dans l¶esprits des

américains

Idée que les investissement de l¶Etat rendent l¶économie inefficace -> Il faut laisser faire le

marché.

Ces idées vont être relayées par deux économistes qui vont les appliquer pour les pvd (LAL

et BELASSA). Ils vont également pour les pays en voix de développement, pousser à

l¶abandon de l¶intervention de l¶Etat. Idée promu aux usa par Reagan qui va appuyer cette

vision.

->Construction, effort effectués pour populariser ces idées«« complot » ?

1981 : Crise de la dette. Dégradation des termes de l¶échange.

Va amener les instituions internationales et les pays occidentaux qui soutiennent leurs

banques à imposer à travers des ajustement structurels une modèle où ils sont obligésd¶accepter les recettes néolibérales s¶ils ne veulent être totalement ruinés par leur dette.

Trois acteurs importants : L¶OMC, Le FMI et la Banque Mondiale.

Il faut suivre les marchés, le tout marché ». Marché = moteur du développement.

L¶Etat est considéré comme inefficace s¶il intervient dans des décisions économiques (services et aide publiques critiqués)

L¶Etat a quand même un rôle, il doit préserver et maintenir le cadre propice aux pratiques néolibérales. Préserver la sécurité de la propriété, préserver la monnaie et son

intégrité. Ex : intervention pour sauver les banques. L¶aide au développement est critiqué et considérée comme entrainant l¶inefficacité et la

kleptocratie étant à la base de la corruption.

Le cadre de libertés individuels : Dans ce cadre, l¶individu, poussés par la liberté sur le

marché, va contracter librement et négocier son travail.

A partir de ce changement d¶optique, on observe un affaiblissement des syndicats et des

règlementation de l¶emploi car flexibilité.

Il faut s¶adapter aux marchés ( heures de travail et lieu de travail)

Privatisation.

TOYE va appeler cet ensemble d¶idée la contre-révolution ». L¶ensemble des mesures est

connu sur le nom de consensus de washington ». Terme utilisé par Williamson

E. Les idées principales ( dans paragraphe précédant mais sinon sur le slide : )

- Une contre révolution : la place du marché comme moteur du développement

- Le rôle de l¶Etat

- Deepak Lal and Bela Balassa

- Liberté individuelle

- Le travail flexible

F. La Banque Mondiale



Le tournant néolibérales va être accompagné d¶un changement à la tête de la BM par desspécialistes de Wall street. Video eco dico La bM »

Au départ, reconstruction d¶Europe et du japon.Video FMI neopodia, les rouages du fmi

Video mondialisation, quand le FMI fabrique la misère.

Réfléchir la dessus :- Chambers, la pauvreté rurales -> développe l¶idée que les experts en développement

ne connaissent pas la réalité de la pauvreté. Pauvreté cachée » : pans entiers de la

population qui ne sont pas concernés par la politiques parce qu¶ils ne les ont jamais

vu.

Chambers va parler de tourisme de développement ». ils ne voient rien mais vont

donner des recettes à appliquer.

- Notre rôle ne se limitera pas qu¶à intervenir dans les pvd, il s¶agira aussi de travailler

dans les institutions au Nord.

- Développement : aussi réforme politique pour prise de conscience »

Cours 9 : Le 07 décembre

F. Le consensus de Washington :

1. La dette du tier monde

2. L¶OMC, acteur néolibéralisme

Video : Dessous des cartes qui contrôle le commerce international » OMC : Influence Smith Riccardo. Suite de la crise de 29. Idée : interdépendance

éco : manière de garantir la paix.

D¶abord le Gatt. 128 pays en 1994 avant d¶être remplacé par l¶OMC. Budget de

l¶OMC : 50 % des gros donateurs ( US, japon,«) mais autant de voix que de

pays membres. Régionalisation étape vers la mondialisation. Barrière douniaire

de 40 % à 2,5 %.

Sert aussi de modérateur lors de conflit.

Problème autour du secteur de l¶agriculture, l¶un des derniers secteurs à ne pas

être libéralisé.

Négociation : « clycle de Doha ». Oppose plusieurs groupes de pays :

USA/europe : enjeu crucial politique économique et social. Usa demande baisse

des tarifs douanier et europe demande suppression des subventions Us.

Groupe du cairms : Australie, Brésil,«

G90 : surtout petites exploitation vivrières et donc vulnérable aux pays quisubventionne et au aléa climatique

Bref, echec du cycle du Doha.

Critique de l¶OMC, tout n¶est pas libéralisable ou marchandable.

G. Consensus post Washington :



Ensemble de réforme pour corriger les dérives du consensus de Washington : Conséquencesnégatives dans l¶éducation, la santé, dans l¶incapacité de rembourser la dette,

-Mise en place des filets de sécurité. Policies led ».

-Changement au niveau des institutions dans les pays en développement pour permettrel¶implantation correcte du marché et l¶avancement dans le globalisation.

-Cette ensemble de mesure qui touchent les institutions sont appelées bonne

gouvernance » : reprise des idées de l¶université de Chicago : application des mesures et du

calcul des mesures de l¶entreprise aux affaires publiques.

Cela va permettre d¶intervenir au niveau des fonctionnements politique. Dans la Banque

Mondiale, aucune possibilité d¶intervenir dans le fonctionnement politique.

Sauf si problème technique ( mauvaise gestion, faiblesses des élections) on peut dès lors

intervenir pour les corriger. Donc la bonne gouvernance implique une série d¶outils

la décentralisation.

La participation

« unparement » Appui de la soctité civil.

Nouvelle priorité à l¶éducation à la santé, « retour de l¶Etat dans les politiques. VOIR OMD.

H. Le consensus post Washington et la nouvelle économie du développement.

Diminution du rôle de l¶Etat dans le développement car budget séré. Le modèle du libre

marché ne fonctionne pas non plus.Quels nouveaux acteurs ?

- Les ONG : responsabilité de l¶Etat reprise par les ONG. Problème de coordination.

D¶intérêt, « . Ils ne répondent pas nécessairement aux besoins des populations.

Travail plus souvent au niveau local. Malgré qu¶ils prennent aujourd¶hui de l¶importance,

l¶idée de l¶intervention d¶organisation date de la charité chrétienne.

Organisation de type laïc aujourd¶hui. Considéré comme les porte paroles des populations,

barrières contre les exactions des Etats,« . Quand les acteurs se multiplient ils rentrent en

concurrence entre eux.

Oublie parfois leur objectif : Exemple de la mircofinance ;

Créé au bangladesh dans les années 70. Permettait de créer un petit buissness à

condition de programme d¶alphabétisation.

Mais aujourd¶hui il s¶agit plus d¶un outil commercial.

Question de la démocratie ?

La question de leur représentativité se pose.

Les institutions et organisations internationales prennent le relais pour le développement au

détriment des Etats. Cela fait partie du processus néo-libérale de détériorations des la

gouvernance.

Mise en place de sommets mondiaux. Les années 90 sont les années des grands sommets

mondiaux. Pour chaque sommet objectif qualitatif et quantitatif : Objectif du Millénairew

pour le Développement.



Documents

Théories et pratiques du développement