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Thème n°1 : L’eau, de l’or bleu ? - Histoire Géographie - 1
M. MALU – 4ème – Formation historique et géographique – IEJ
Thème n°1 : L’eau, de l’or bleu ? - Histoire Géographie - 2
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1) Observe les photos suivantes et mets en évidence les points communs entre elles
Source : https://www.monnuage.fr/point-d-interet/plages-dalexandrie-a74343#gallery-modal
Source : https://docplayer.fr/54985587-L-eau-ressource-essentielle.html
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Source : https://www.kumailplus.com/2012/01/28/25646
Source : © AFP https://www.charentelibre.fr/2020/07/20/a-barcelone-plages-bondees-et-spectre-d-un-reconfinement-force,3623589.php
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Source : https://www.lufthansa.com/
Source : https://www.dookinternational.com/turkey-tour-packages
Source : https://www.easyvoyage.com/
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Source : https://www.courrierinternational.com/article/2012/11/21/la-vie-quotidienne-des-femmes-de-gaza
Source : https://www.vanupied.com/naples/naples-atmosphere/top-10-le-meilleur-de-naples.html
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2) A l’aide de l’Atlas, situe ces lieux sur la carte suivante en utilisant les règles de base
de la cartographie (voir fiche outil pour relire ces règles) :
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3) Place la zone méditerranéenne et les zones climatiques sur le planisphère suivant.
N’oublie pas les règles de base de la cartographie (voir fiche outil) :
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4) Compare ces diagrammes ombrothermiques (voir fiche outil) pour mettre en évidence
les particularités du climat en zone méditerranéenne.
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L’accès à l’eau : le cas de l’espace méditerranéen
Document n°1
Document n°2 : Destination touristique mondiale par nombre de touristes internationaux
Source : Wikipedia
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Document n°3 : Nombre de bateaux de croisière
Document n°4
Source : livre de géographie, 2nde, Sociétés et développement durable, Hachette Education, 2010, p.122
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Document n°5
Document n°6
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5) L’espace méditerranéen est concerné par un manque d’accès à l’eau. En t’appuyant sur
les documents n°1 à n°6, réalise une carte mentale pour expliquer les raisons
principales de cette situation.
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* Stress hydrique :
périodes durant lesquelles
la demande dépasse la
quantité d'eau disponible
ou lorsque la qualité de
l’eau en limite l'usage.
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1) Indique les grandes zones de stress hydrique. Utilise des repères géographiques pour
répondre.
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2) Situez l’ensemble de ces zones sur le planisphère suivant et mets en évidence les
parallèles. Utilise ta fiche outil sur les règles de base de la cartographie.
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De l’eau, mais quelle eau ?
3) Observe les documents sur le cycle de l’eau (voir fiche outil) et réponds aux questions
suivantes :
- Quels sont les différents états de l’eau ?
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- Où est contenu le plus grand volume d’eau ?
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- Dans quel état l’eau réside le plus longtemps et le moins longtemps ?
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- D’où provient l’eau douce ?
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- Dans quelle proportion l’eau est-elle potable ?
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A quoi sert l’eau ?
Document n°7
Thème n°1 : L’eau, de l’or bleu ? - Histoire Géographie - 16
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Document n°8 : Des chiffres à connaître pour comprendre la crise mondiale de l’eau
Sur la planète bleue, seul 2,5 % de l’eau est potable, le reste est de l’eau salée impropre à la
consommation ou pour l’agriculture. Cela reste un volume considérable mais qui ne suffit plus
face aux besoins liés à la croissance de la population mondiale, à l’agriculture et à
l’urbanisation. Sans un meilleur traitement et une plus haute réutilisation des eaux usées, le
monde se dirige vers une crise qui touche déjà plusieurs régions.
17 pays
C’est le nombre de pays à travers le monde qui font face à un risque "extrêmement élevé" de
manque d’eau. Cela signifie que ces Etats utilisent chaque année plus de 80 % de leurs
ressources disponibles en surface et dans les nappes phréatiques. Aux trois premières
places, on trouve le Qatar, Israël et le Liban. 12 de ces pays se situent au Moyen-Orient et
en Afrique du Nord. 26 pays supplémentaires utilisent plus de 40 % de leurs ressources en
eau et sont en risque "élevé". On trouve la Belgique (23e place), l’Espagne (28e) ou l’Italie 44e
place.
25 % de la population mondiale
Les 17 pays en risque très élevé représentent 25 % de la population mondiale. Parmi ces pays,
il faut cependant compter l’Inde, pays qui à lui seul représente 1,36 milliard d’habitants, soit
16 % de la population mondiale. Le sous-continent n’abrite toutefois que 4 % des ressources
en eau de la planète.
6 à 14 % du PIB
Le manque d’accès à l’eau pose des problèmes sanitaires, mais a également des conséquences
en matière d’activités économiques. Ainsi, selon la Banque mondiale, le manque d’eau va faire
perdre en moyenne 6 à 14 % du PIB dans les pays les plus à risque. En cas de très mauvaise
qualité, la perte peut attendre 30 %, assure l’institution. L’impact agricole est également
important puisque la pollution de l'eau fait perdre chaque année de quoi nourrir 170 millions
de personnes.
82 % de l’eau non réutilisée
Dans les pays les plus à risque, 82 % de l’eau utilisée est rejetée comme un déchet. Pourtant
le traitement et la réutilisation sont indispensables. Des champions du traitement émergent
cependant. Ainsi Oman (classé à la 16e place) traite déjà 100 % de ses eaux collectées et en
réemploie 78 %. Un record par rapport à la zone du Golfe où, en moyenne, 84 % des eaux sont
traitées et 44 % réutilisées.
Source : Ludovic Dupin, le 29 août 2019, https://www.novethic.fr/actualite/environnement/eau/isr-rse/cinq-chiffres-a-
connaitre-pour-comprendre-la-crise-mondiale-de-l-eau-147636.html
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4) D’après les documents n°7 et n°8, réponds aux questions suivantes :
- Quels sont les usages de l’eau douce ?
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- L’accès à l’eau douce est-il réparti de façon égale ?
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- Quelles sont les principaux problèmes liés au manque d’accès à l’eau ?
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Document n°9 : La sécheresse, nouvelle maladie chronique du territoire belge
Il ne pleut plus assez en Belgique. Comme chaque année à la même période, le pays, et surtout
la Flandre, menace de manquer d'eau pour passer l'été au point de transformer la Belgique en
une terre dite "à risque" de stress hydrique, soit de pénurie d'eau. […]
La Flandre, terre aride
La Flandre est particulièrement touchée par la sécheresse. Et les raisons sont multiples.
D'abord, "le nord du pays est plus industrialisé que les autres régions et il en résulte une
occupation des sols plus dense et une consommation plus importante", explique Marnik
Vanclooster. "La densité de population est aussi plus importante dans cette partie du pays",
ajoute-t-il.
Thème n°1 : L’eau, de l’or bleu ? - Histoire Géographie - 18
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Du béton et une industrie gourmande en eau donc, mais aussi une topographie différente. "La
Flandre est plus basse que la Wallonie où il y a une plus grande masse terrestre située au-
dessus du niveau de la mer, ce qui permet de stocker plus d'eau et les réserves stratégiques
y sont, par conséquent, beaucoup plus importantes que dans le nord", indique le professeur.
Enfin, il est question de géologie. "En Flandre, la géologie est telle que le territoire est
essentiellement constitué de sols sableux avec une capacité de rétention d'eau relativement
faible et une tendance à sécher très rapidement. Dans le Brabant wallon ou au Hainaut en
revanche, on rencontre des sols beaucoup plus limoneux. Et dans les Ardennes, les sols sont
encore plus argileux. Il y a donc, en Wallonie, une couverture géologique qui est beaucoup plus
propice à retenir l'eau et à alimenter les nappes phréatiques. La région est donc moins
vulnérable à la sécheresse", détaille Marnik Vanclooster.
La Wallonie à la rescousse
Mais ce constat n'est pas nouveau et la distribution de l'eau, matière régionale, s'est
organisée de façon telle que des transferts de ressources s'effectuent, pour une fois, du sud
vers le nord. Aussi, Eric Van Sevenant, le président du comité de direction de la Société
wallonne des eaux (SWDE), rappelle: "Chaque année, environ un tiers de l'eau captée en
Wallonie est expédiée vers Bruxelles et la Flandre. Ceci signifie que 30 millions de mètres
cubes d'eau sont fournis à la Flandre tous les ans et rien n'indique une réduction de ces
transferts dans un futur proche."
Mais alors que la situation se fait de plus en plus préoccupante ? la Wallonie pourra-t-elle
tenir le coup indéfiniment et continuer d'alimenter le nord ? "La sécheresse arrive tôt dans
la saison, certes, mais la recharge hivernale des nappes phréatiques a été bonne en 2019-
2020.
Mais cette situation est-elle tenable à long terme ? Pour Bas Van Wesemael, professeur à la
faculté de géographie de l'UCLouvain, il va être difficile de poursuivre sur cette voie sans
procéder à quelques ajustements. "Il faut s'efforcer de faire rentrer plus d'eau dans les
nappes", expose-t-il. "Pour ce faire, il faut veiller à ne pas trop imperméabiliser les sols,
en construisant trop par exemple, et il faut faire en sorte de diminuer la vitesse à laquelle
l'eau est évacuée. Idéalement, et cela vaut pour l'ensemble du pays, il faut préconiser
l'implémentation de solutions locales comme l'installation de citernes chez les particuliers et
les entreprises par exemple", ajoute le professeur.
La Belgique en mauvaise posture
Si de telles solutions sont mises en avant, c'est parce que la Belgique ne dispose pas d'une
grande marge de manœuvre en termes d'aménagement de son territoire. "Aux Pays-Bas, le
surplus d'eau est redirigé vers de grands lacs afin de composer d'importantes réserves. Chez
Thème n°1 : L’eau, de l’or bleu ? - Histoire Géographie - 19
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nous, de telles étendues d'eau n'existent tout simplement pas. Nous disposons de réserves
avoisinant les 18.000 kilomètres cubes contre près de 91.000 chez nos voisins néerlandais.
C'est une énorme différence pour deux Etats de taille comparable", souligne Bas Van
Wesemael.
Si l'on combine ce manque de réserves naturelles au recul des précipitations et au
réchauffement climatique, on constate que le Belgique se trouve en assez mauvaise posture à
l'échelle européenne. Une carte publiée par le World Resources Institute (WRI) en 2019
classifie d'ailleurs notre pays comme étant "à risque" de stress hydrique. Selon cette carte,
une large portion de la Flandre appartient même à la catégorie "risque de pénurie extrême",
la seule zone classée de la sorte en Europe occidentale.
Au hit-parade des pays les plus à risque de stress hydrique, la Belgique figure à la 23ème
place mondiale, et quatrième européenne, devançant des pays chauds comme l'Espagne,
l'Italie ou la Grèce.
En plus d'une "réponse structurelle globale à un problème devenu structurel", Marnik
Vanclooster et Bas Van Wesemael plaident pour la multiplication d'initiatives locales et pour
une adaptation des comportements à la situation. Le remplissage annuel des piscines et
l'arrosage systématique des jardins privés devront sans doute être revus à la baisse pour
faire face à l'avenir sec de notre pays. En attendant d'y voir plus clair, il faut en tout cas se
préparer à voir la problématique des sécheresses resurgir chaque année à la fin du printemps.
Et pour longtemps.
Source : Maxime Vande Weyer, La sécheresse, nouvelle maladie chronique du territoire belge, 5 juin 2020, consultable à
l’adresse suivante : https://www.lecho.be/economie-politique/belgique/general/la-secheresse-nouvelle-maladie-chronique-
du-territoire-belge/10231266.html
Thème n°1 : L’eau, de l’or bleu ? - Histoire Géographie - 20
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5) Lis le documents n°9 concernant la Belgique et réponds aux questions suivantes :
- La Belgique est concernée par la pénurie d’eau ?
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- Pourquoi la Belgique est menacée par un stress hydrique ?
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- Existe-t-il des solutions pour faire face à cette menace de pénurie d’eau ?
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Thème n°1 : L’eau, de l’or bleu ? - Histoire Géographie - 21
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6) Explique pourquoi l’eau est inégalement répartie en Belgique en annotant la carte
suivante. N’oublie pas les règles de base de la cartographie (voir fiche outil).
Thème n°1 : L’eau, de l’or bleu ? - Histoire Géographie - 22
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► L’accès à l’eau : le cas de l’Espagne
Document n° 1 : répartition des précipitations en Espagne
Document n°2
Les terres cultivées représentent 40 % de la superficie du pays. L’Espagne pratique la
culture intensive sous serre d’une grande variété de primeurs (fruits et légumes) destinés à
l’exportation. La récolte des oranges (5e rang mondial pour la production, 1er rang pour
l’exportation), lui procure des revenus non négligeables. La Catalogne, les régions de Murcie
et Valence sont les plus productives dans ce domaine. Les cultures maraîchères sont
largement destinées à l’exportation vers l’Union européenne et sont concentrées le long du
littoral méditerranéen de Valence à Malaga.
Dans le sud de l’Espagne, la plaine d’Alméria, encore déserte dans les années 1970, s’est
couverte de serres non chauffées qui profitent de l’ensoleillement hivernal pour produire dès
le mois de février-mars, des fruits et des légumes exportés dans toute l’Europe. Mais cette
prospérité est fragile. Les sols cultivés de façon trop intensive se dégradent. Le pompage de
l’eau à proximité de la mer a provoqué l’affaissement des nappes phréatiques et l’infiltration
d’eau salée.
Source : J. BETHEMONT, « La Méditerranée en partage », La documentation française, dossier 8039.
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Document n°3
Document n°4
Thème n°1 : L’eau, de l’or bleu ? - Histoire Géographie - 24
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Document n°5
7) Observez les documents n° 1 à 5 et mettez en évidence les types de contraintes qui
touchent le bassin méditerranéen.
Contraintes …………………………………… Contraintes ……………………………………
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Thème n°1 : L’eau, de l’or bleu ? - Histoire Géographie - 25
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Bilan hydrique : pas tous sur le même pied !
Thème n°1 : L’eau, de l’or bleu ? - Histoire Géographie - 26
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7) A l’aide de l’atlas, montre pourquoi l’eau est inégalement répartie en Espagne en annotant la
carte suivante. N’oublie pas les règles de base de la cartographie (voir fiche outil).
