Thomas Mann et les siensdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2001bull49.pdfThomas Mann et les siens (1) 22.30 Musica Le tour d’écrou 00.15 Ciné-découverte L’homme traqué

49A RTE Magaz ine1e r d é c e m b re > 7 décembre 2001

P ro f i l s : Bilal, la BD monstre

p rogrammation spéciale

Thomas Mann et les siensLa fiction vraie d’une tribu d’écrivainsM e rc redi 5, jeudi 6 et vendredi 7 décembre

S i d a2 0 a n s a p r è s

14.00 > 19.00 Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS

19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS

49Semaine du 1er décembre au 7 décembre 2001

Samedi 1er Dimanche 2 Lundi 3 Mardi 4 Mercredi 5 Jeudi 6 Vendredi 7

14.00Voilà l’Europe

14.30Reines d’un jour

15.00-19.00Sida - 20 ans après Comment ça val’Afrique ?

19.00Forum

19.45ARTE Info

20.00Le dessous des cartes

20.15Histoires de familles La rédemptrice ( 6 )

20.45-23.50ThemaLe sida divisele monde

20.45C h ronique d’unecatastropheannoncée

21.40Débat (1)

21.50 Ma vie en plus

23.10Débat (2)

23.20 Moteur dere c h e rc h e : sida

23.50 La lucarneDans ses bras

00.30Post coïtum,animal triste

02.05CartoonFactory

14.00Cuisines du terroir

14.30Hawaï

15.15Le cycle du chameau

16.25The Cureet Saffron

17.25Court-circuit (le magazine)

19.00MaestroViva Vivaldi

19.45ARTE Info

20.15Danse Love Dance (1)

20.45-00.20ThemaNapoléon

20.45L’otage de l’Europe

22.45Napoléon

00.20Maciste en enfer

01.50Le jardinparfumé

14.00Hippocrate

14.30Scalpel

15.15Venise :comme dans un rêve

16.50Les routes du thé

17.25Colère

19.00Nature

19.45ARTE Info

20.15Histoires de familles Maca mon amour (1)

20.45CinémaBelle époque

22.30Grand formatL’Oder,fleuve-frontière

00.05Court-circuit (le magazine)

00.50La mort d’unmaître de thé

02.35Pas de deux

14.00Lola

14.30Album de famille

15.15A u t o d e s c r i p t i o n

16.35Pariser Journal

17.25Maciste en enfer

19.00Archimède

19.45ARTE Info


20.45-23.00 Thema Maroc : le roi, l’islam et le progrès

20.45 Mohammed VI

21.45Le dessous des cartes

22.00 Femmes de la Médina

23.00 Music Planet Britney Spears

00.00Bob et Marg a re t

00.20 Ayez donc des gosses ! (8)

00.50Mort à Venise

14.00Bob et Marg a ret

14.30Les Seychelles

15.15Le jardinparfumé

16.10L’Orient à petit feu

17.15Tragique partiede chasse

19.00Connaissance Le gui

19.45ARTE Info


20.45Fiction Thomas Mannet les siens (1)

22.30Musica Le tour d’écrou

00.15Ciné-découverte L’hommetraqué

01.30Au temps du ramadan

14.00Les choses de la vie

14.30Biographies

15.15RamónMercader

16.50Claquage aprèsétirements

17.15La mort d’unmaître de thé

19.00Voyages, voyages Bruneï

19.45ARTE Info


20.45-01.05Thema La familleMann

20.45 Thomas Mannet les siens (2)

22.30La montagnemagique

01.05 Tragique partiede chasse

14.00Ayez donc des gosses ! (7)

14.30 Scalpel

15.15Femmes de la médina

16.15DonaldThomson, la causeaborigène

17.15Sa mère, la pute

19.00Tracks

19.45ARTE Info


20.45 Fiction Thomas Mannet les siens (3)

22.30La vie en faceNinon, derrièreles façades

23.35 Profils La revue – Enki Bilal

00.50L’otage de l’Europe

Les grands rendez-vous P. 4 Sida - 20 ans après Samedi 1er décembre, ARTE propose uneprogrammation exceptionnelle pour la journéemondiale de lutte contre le sida. Samedi 1er décembre de 15.00 à 19.00 sur le câble

et le satellite et à partir de 20.45 dans “Thema”.

P. 19 Les clés du royaume Depuis le début de son règne il y a deux ans, le roi Mohammed VI a bénéficié d’un certain étatde grâce. Quels sont les fondements de cettepopularité ? Saura-t-il répondre aux défis poséspar la société marocaine ? Thema

Maroc : le roi, l’islam et le progrès

Mardi 4 décembre à 20.45

P. 33 Le réveil du monstreL’auteur des Phalanges de l’ordre noir et de la Foire aux immortels explore ici le thèmede l’homme-machine avec la complicité d’autrescréateurs contemporains. Lovecraftien. Profils

La revue – Enki Bilal

Vendredi 7 décembre à 23.35

Les films de la semaine

L’otage de l’Europe de Jerzy KawalerowiczDimanche 2 décembre à 20.45

et vendredi 7 décembre à 00.50

Maciste en enfer de Riccardo Freda Dimanche 2 décembre à 00.20 (VOSTF)

et mardi 4 décembre à 17.25 (VF)

Belle époque de Fernando Trueba Lundi 3 décembre à 20.45

La mort d’un maître de thé de Kei Kumai Lundi 3 décembre à 00.50

et jeudi 6 décembre à 17.15

Mort à Venise de Luchino Visconti Mardi 4 décembre à 00.50

L’homme traqué de Vladimir SaveljevMercredi 5 décembre à 00.15

La tragédie africaine filmée

par les Africains eux-mêmes.

<

<

Amours campagnardes dans l’Espagne de la “belle époque”, lundi.

14.00

Voilà l’Europe

14.30

Reines d’un jour (Rediffusion du 18 novembre)

15.00-19.00

Programmation exceptionnelleSida - 20 ans après Comment ça va l’Afrique ?

19.00

Forum

19.45

ARTE Info

20.00

Le dessous des cartesL’ONU et les cartes : le cas du retrait israélien du Liban

20.15

Histoires de familles La rédemptrice (6)Feuilleton de Terje Nilsen

20.45-23.50

ThemaSida - 20 ans après Le sida divise le monde

20.45

Chronique d’une catastrophe annoncéeDocumentaire de Philip Brooks

21.40

Débat (1)

21.50 (PDC : 21.40)

Ma vie en plusDocumentaire de Brian Tilley

23.10

Débat (2)

23.20 (PDC : 22.55)

Moteur de recherche :sidaConception et réalisation :Anne Jaffrenou, Marie Cuisset

23.50 (PDC : 00.15)

La lucarneDans ses brasDocumentaire de Naomi Kawase

00.30

Post coïtum, animal triste(Rediffusion du 29 novembre)

02.05

Cartoon Factory

4 - A RTE MAGAZINE n° 49 - 1e r d é c e m b re > 7 décembre 2001

15.00-19.00Câble et satellite

Sida - 20 ans après

Comment ça va l’Afrique ?Une sélection de documentaires sur le sidaréalisés par des cinéastes d’Afrique austra-le dans le cadre du programme Steps for

the Future (lire ci-contre).

● Grosses journéesRéalisation : Kgomotso Matsunyane(Afrique du Sud, 2001-28mn)

Le business de la mort à Soweto. La vie et le travail au quotidien dans deuxentreprises de pompes funèbres, à Soweto,qui pro s p è rent grâce à l’épidémie de sida.

● Paroles de femmesRéalisation : Bridget Pickering(Afrique du Sud, 2001-13mn)

Qu’elles le veuillent ou non, lesfemmes sont aux pre m i è re slignes de l’épidémie de sida.Le taux de contamination estdeux fois plus élevé chez ellesque chez les hommes. Desfemmes séropositives deJ o h a n n e s b u rg parlent avec laplus grande franchise de leurr a p p o rt aux hommes, à lafamille, à l’avenir...

● Conte d’un mineur Réalisation : Nic Hofmeyr et Gabriel Mondlane(Mozambique/Afrique du Sud,2001-43mn)

Une famille mozambicained é c o u v re le sida lorsque lep è re, de retour de la mine sud-africaine où il travaille depuisvingt ans, leur apprend qu’il ests é ropositif. Entre conflits dec u l t u re et conflit de famille, lesp roblèmes d’une main-d’œuvreimmigrée, esseulée et tirailléee n t re deux mondes, qui estl’une des causes essentiellesde la propagation du VIH enAfrique australe.

s a m e d i 1e r d é c e m b re

● Un ruban rouge autour de ma maisonRéalisation : Portia Rankoane(Afrique du Sud, 2001-26mn)

Avec humour et charme, Pinki milite pour laprévention. Un film débordant d’énergie ! Dans un pays où 4,5 millions de gens sonts é ropositifs, mais où seulement 500 000 lesavent, Pinki est une des rares à avouer sas é ropositivité. “I am positive”, dit-elle enjouant sur le double sens de la phrase.Arborant toutes sortes de costumes, marin,é c o l i è re ou footballeur, Pinki fait passer lemessage dans les écoles, dans les rues, lorsde funérailles. Il faut la voir, Pinki !

Programmation détaillée à confirmer.

Attaché de presse Thema :

Grégoire Mauban 01 55 00 70 42

Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

Pinki, une activiste sud-africaine pleine

de vitalité et d’humour (Un ruban rouge...).

A RTE MAGAZINE n° 49 - 1e r d é c e m b re > 7 décembre 2001 - 5

20.00Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe Vi c t o rRéalisation : Alain Jomier (2001-11mn)ARTE FRANCE

Dernier volet de la série d’émissions consa-crées au conflit israélo-palestinien, rediff u-sées chaque samedi depuis le 3 novembre.

L’ONU et les cartes :

le cas du retrait israélien du Liban

Entretien avec Hélène Bray E n t retien de Jean-Christophe Victor avecHélène Bray, cartographe à la section cart o-graphique des Nations unies à New Yo r k .Après le retrait israélien du Sud-Liban en mai2000, Hélène Bray montre comment a ététracée la nouvelle limite entre ces deux pays.

En partenariat avec

20.15Histoires de famillesLa rédemptrice (6)Feuilleton de Terje Nilsen(Norvège, 2001-6x26mn) - VFAvec : Helle Hennum Haugsgjerd (Nora), Ingrid Braend Eriksen (Kristin)Coproduction : Cipango, ARTE, Nork RikskringkastingARTE G.E.I.E.

L’ a ffrontement entre nouvelles spiritualitéset religion établie filmé façon Lars von Trier.

Épisode 6

Johannes pénètre dans l’hôpital où se tro u-ve Kristin en se faisant passer pour unmédecin. Il lui parle d’une fille qu’elle avaitguérie mais qui, en son absence, a re t ro u v éson handicap. Kristin annonce alors à Noraqu’elle re p a rtira avec Johannes, mais Norarefuse et se cache avec elle chez Asbjørn etsa femme. En route, leur voiture croise cellede Martin qui revient de chez l’évêque...

En vingt ans, 50 millions de personnes ont été

infectées par le VIH. 25 millions sont déjà mortes,

dont 80 % en Afrique. Sur ce continent,

14 millions d’enfants sont orphelins. Les plus

optimistes annoncent que ce nombre déjà

terrifiant sera multiplié par 4 avant la fin de la

décennie. En Afrique australe, depuis quelques

années, la pandémie culmine. Décidés à réagir,

des producteurs sud-africains, soutenus

par la chaîne finlandaise YLE et plusieurs

institutions internationales, ont lancé Steps

for the Future* pour produire des films qui

soulignent la spécificité de l’épidémie sur

le continent africain et l’urgence d’une réaction

internationale adaptée. ARTE France et

Dominant 7 se sont associés à ce projet.

ARTE diffuse durant l’après-midi du samedi

1er décembre sur le câble et le satellite une

sélection de documentaires de la collection

Steps for the Future, tous réalisés par de jeunes

cinéastes d’Afrique australe (Mozambique,

Afrique du Sud, Namibie, Zimbabwe, Zambie…).

Des films qui brisent le mur de silence et de déni

qui depuis toujours “emprisonne” toute parole sur

cette pandémie. Pour la première fois, le sujet

est traité exclusivement par des réalisateurs

d’Afrique australe. Le développement,

la production, la réalisation et l’engagement de

nombreux consultants internationaux auprès des

cinéastes et de leur équipe, se sont organisés

dans un échange constant de formation

et d’informations. L’objectif de ce projet est

de donner un visage humain à ce drame avec

des films qui évoquent les tabous, les non-dits,

la sexualité, les relations entre hommes

et femmes. Cette programmation exceptionnelle

se poursuit sur le réseau hertzien à partir

de 20.45 avec une soirée Thema :

“Le sida divise le monde”. ■

* www.steps.co.za

Comment ça va l’Afrique ?

Une programmation

exceptionnelle

de documentaires

africains à l’occasion

de la journée

mondiale de lutte

contre le sida

Sida - 20 ans après

De courts films pour aider à libérer la parole (Conte d’un mineur).

20.45-23.50Le sida divise le monde Vingt ans de lutte contre l’épidémie de sida, et une génération perdue.

Chaque jour, le sida fait 6 000 victimes dans le monde, soit plus que

les attentats du 11 septembre. Les traitements existent, mais pour

des raisons économiques et stru c t u relles, seuls les pays riches

y ont accès. Le nouvel ord re mondial reconnaîtra-t-il un jour le droit

à la vie au Nord comme au Sud ?

“Le profit tue :

accès aux soins pour tous !” ,

tel est le slogan entonné

par Eric Sawyer,

fondateur d’Act Up-New York.


ARTE FRANCE

20.45Chronique d’une catastropheannoncéeDocumentaire de Philip Brooks (France, 2001-55mn)Coproduction : ARTE France, Dominant 7Avec : Eric Sawyer (fondateur d’Act Up-NewYork), Sandra Thurman (directrice des services sida à la Maison-Blanche, sous Clinton), Mathilde Krim (chercheuse et fondatrice de l’AMFAR), Noerine Kaleeba(fondatrice de TASO et membre de UNAIDS),Bernard Kouchner (ministre délégué à la Santé),Michel Lavollay (l’un des fondateurs de Médecins sans frontières), Peter Piot (directeur de UNAIDS), Manuel Carballo(membre du GPA à l’époque de Jonathan Mann), entre autres

Vingt ans de luttes, de prises de conscien-ce et d’amères victoires : à travers lestémoignages des activistes “historiques”,comment une épidémie a bouleversé lesmentalités et les moyens d’action. Le VIH/sida a déjà tué 30 millions de per-sonnes. D’ici 2010, il en aura vraisembla-blement tué 100 millions. C h ronique d’unec a t a s t rophe annoncée raconte l’histoire de

vingt ans d’épidémie du VIH/sida, tout enre c h e rchant pourquoi des individus, desinstitutions et des gouvernements ont jus-qu’à présent échoué à enrayer sa propaga-tion. Avec ce film, l’épidémie du VIH/sidaest présentée comme un révélateur des tra-vers du nouvel ord re mondial. Surn o m m é e“la maigreur”, la maladie décime des vil-lages entiers au Rwanda au début desannées 80 alors que les journaux occiden-taux annoncent une maladie nouvelle quitoucherait les hommes blancs, homo-sexuels, vivant à San Francisco. De l’igno-rance à la paralysie de la peur, le déni restevingt ans après le meilleur ami du virus. Sap ropagation étant l’une des conséquencesde la mondialisation, force est de constaternotre échec à créer une société égalitaristeet solidaire.

samedi 1e r d é c e m b re

Présenté et animé

par Annette Gerlach


Notre combat

Le film se re m é m o re l’engrenage de lac a t a s t rophe et démontre les inégalités éco-nomiques et les relations de pouvoir entreles pays du Nord et du Sud. Les déclara-tions publiques solennelles sont confro n-tées à l’inaction et à la stigmatisation desmalades. D’une densité et d’une justessee x e m p l a i res, les images révèlent l’abîme quis é p a re 95 % des malades des traitementscapables de les sauver. En re n c o n t r a n tceux qui se sont personnellement impliquésdans cette lutte (activistes, cherc h e u r s ,médecins, politiques), C h ronique d’unec a t a s t rophe annoncée tente de montrer quecette épidémie nous dérange parce qu’ellesoulève des questions essentielles qui re s-tent toujours taboues dans nos sociétés :sexualité, croyances, re l i g i o n …

En Ouganda, Noerine Kaleeba a fondé

le TASO, centre d’accueil et de soins

pour séropositifs. 21.40Débat (1)Animé par Annette GerlachLes noms des participants au débat seront communiquésultérieurement. Suite du débat à 23.10

FaxDes documentairesprimés

> Maa / The Land ,de Veikko AaltonenCoproduction : ARTE France, YLE TV, Alppiharjun Elokuva Oy,Heikki Partanen- Förderpreis de la ville de Fribourg,Festival Ökomedia (Allemagne)

> Casting, d’Emmanuel FinkielCoproduction : ARTE France, Les Films du Poisson- Mention spéciale du jury, Prix du jury du syndicat de l’audiovisuelet mention spéciale du jury Fipresciau Festival de Leipzig- Mention spéciale au Prix Europa

> La Terre des âmes

errantes, de Rithy PanhCoproduction : ARTE France, INA- Grand Prix du Festival de Yamagata (Japon)

> Un ticket de bains-douches,de Didier CrosCoproduction : ARTE France, Novi Productions- Prix d.net sales au Festival de Leipzig- Prix TV5 du meilleurdocumentaire, Festival de Namur

> Oscar Niemeyer,

un architecte engagé

dans le siècle,de Marc-Henri WajnbergCoproduction : ARTE France,Wajnbrosse Productions, Panic Productions- Silver Screen, U.S. InternationalFilm and Video Festival (Elmhurst, Illinois)- Premier Prix et Prix du public à la Semaine du documentaire de création de Strasbourg- Premier Prix aux Rencontres du patrimoine architectural (Alcala, Espagne)- Médaille de bronze au Grand Prix du documentaire URTI à Monte-Carlo- Grand Prix au Festival du filmd’art de Montréal- Prix du meilleur documentaire,Changing Images InternationalFilm Festival (Sydney)

Bernard Pecoul,

directeur de la campagne

“Accès aux médicaments

essentiels” pour Médecins

sans frontières.

●●●

“Pourquoi voulez-vous

que je meure dignement quand

je ne devrais pas mourir ?”

(Major Rubaramira Ruranga, Ouganda)

21.50Ma vie en plusDocumentaire de Brian Tilley(France/Afrique du Sud, 2001-1h15mn)Coproduction : ARTE France, Dominant 7,Steps for the Future, Big World Cinema

En Afrique du Sud, Zackie Achmat et le TAC( Treatment Action Campaign) se battent,parfois avec succès, contre les laboratoirespharmaceutiques, les gouvernements et lesmentalités.

4,7 millions de Sud-Africains sont atteintsdu VIH/sida. Le gou-v e rnement de cepays refuse de fourn i rdes antirétro v i r a u x(médicaments quip e rmettent aux séro-positifs de mener unevie presque norm a l e )aux hôpitaux publics.La toute récente vic-t o i re du gouvern e-ment sud-africain, au

cours du procès contre les industries phar-maceutiques en juin dern i e r, a marqué avanttout la victoire du TAC (Treatment ActionCampaign) et de son président ZackieAchmat. Mais, dans la réalité, pour des rai-sons politiques, les médicaments ne sonttoujours pas distribués... Ma vie en plus re l a-te l’histoire extraord i n a i re de Zackie Achmat,qui incarne aujourd’hui la lutte des séro p o s i-tifs en Afrique du Sud. C a r la population

Le sida divise le monde


s ’ o rganise désormais au sein de mouve-ments militants, et tente de mener batailleà la fois contre les laboratoires pharmaceu-tiques du Nord et contre le refus des socié-tés et gouvernements du Sud de faire faceà la plus grande hécatombe qu’ait connuele continent noir.Ma vie en plus dessine le portrait d’unhomme décidé à poursuivre le combat pourune société plus juste, après la victoire dela fin de l’apartheid et l’arrivée de la démo-cratie.

23.20Moteur de re c h e rc h e : sidaConception et réalisation :Anne Jaffrenou, Marie Cuisset (France, 2001-26mn) Coproduction : ARTE France, Les Films à Lou

Découvertes, rencontres, créations, réfle-xions... Sur le modèle d’Internet, le moteurde recherches explore des liens inattendus. En partant du sida, on re n c o n t re le sculpteurB e rn a rd Lallemand, le biologiste ClaudeCombes, le zoologiste Tom Ray, l’ethnologueMichèle Cros, la photographe Marie Dorigny,la virologue Michaela Müller- Trutwin… On serend compte que quelque chose d’aussidévastateur que le sida bouscule complète-ment notre rapport avec le monde et qu’onest bien obligé de penser ce nouveau fléaupour lui donner un sens, par tous lesmoyens. Et on se pose des questionscomme “et si la culture de masse était unemaladie virale ?”, “et s’il fallait d’abord nousréconcilier avec nous-mêmes ?”, “et si lesinge en savait long sur l’homme ?”…Le Moteur de re c h e rc h e d’Anne Jaff re n o u

et Marie Cuisset a déjà fonctionné

dans les soirées them@, sur ARTE

en octobre 2000.

samedi 1e r d é c e m b re

●●●

Zackie Achmat s’affaiblit

de jour en jour sans renoncer

à sa lutte pour le droit à la vie.

Il refuse les soins inaccessibles

à la majorité des Sud-Africains.


23.50 La lucarne.

Dans ses bras(Ni tsutsumarete)Documentaire de Naomi Kawase(Japon, 1992-40mn) - VOSTFProduction : Sento Inc, Naomi Kawase ARTE FRANCE

Naomi Kawase rassemble les morceauxd’une enfance brisée. Un faisceau d’émo-tions pour donner du sens à la quête du père.Née le 30 mai 1969, Naomi Kawase a 23 anslorsqu’elle décide de mettre de l’ord re dansses souvenirs d’enfance. Le divorce de sesp a rents a provoqué jadis le départ de sonp è re, qui n’est jamais revenu. Sa mère s’oc-cupe de sa carr i è re. Naomi grandit chez sesg r a n d s - p a rents, mais garde néanmoinsquelques impressions fugaces de la vie enfamille, et du bien-être éprouvé aux côtés deses parents. Elle se sent coupée injustementde son identité. En dépit des mises en gard ede sa grand-mère, Naomi ressent la néces-sité d’appeler son père et s’en donne le cou-rage. Un homme âgé, en chair et en os, sou-rit à la caméra...

Renaître par l’image

La succession rapide des images fait échoà la fragilité des souvenirs d’enfance deNaomi Kawase. Hésitante mais obstinée, laréalisatrice affronte le vide avec l’aide de lacaméra, structurant pro g ressivement lamasse informe d’émotions et de souvenirs.Une fleur blanche à peine éclose, le soleilfiltré à travers le feuillage, un enfant sou-riant : la luminosité éblouissante de la natu-re exprime la béatitude de la réalisatricedevant les choses les plus simples et lesplus essentielles d’une vie humaine. Enrevanche, c’est une lumière terne quiaccompagne les séquences en milieuurbain. Naomi se réapproprie les diff é-rentes adresses de son enfance enc o n f rontant souvenirs (les photographiesjaunies) et réalité (la pellicule). Une bandeson asynchrone associe la voix de sag r a n d - m è re à des séquences d’imagesplus lentes. Cette voix semble dotée d’unpouvoir maléfique, capable d’arrêter letemps et de répandre le bro u i l l a rd de l’ou-bli dans la pièce. Malgré ce frein, la jeunefille retrouve la source dont jaillit sa félicité.

Naomi Kawase

Après les documentaires axés sur sa familleet sa quête d’identité, Naomi Kawase tourn eson premier long métrage de fiction : M o eN o s u z a k u, un drame familial sur fond decrise économique, lui vaut la Caméra d’or àCannes en 1997 et une re c o n n a i s s a n c eimmédiate. Le Festival de Nyon 2000 lui ad’ailleurs réservé un hommage appuyé avecune rétrospective complète de ses œuvre s .H o t a ru (les Lucioles) vient d’obtenir le Prixde la critique au Festival de Locarn o .La semaine prochaine dans

“La lucarne” : Dans le silence du monde

de Naomi Kawase.

“Il y a du vent, de la

lumière, de l’eau, de

l’herbe, il y a un enfant et

sa mère. Exactement

comme autrefois.”

“Pourquoi les arbres

se balancent-ils

dans le vent ?

Pour pouvoir se toucher

les uns les autres.”

(Naomi Kawase)

14.00

Cuisines du terroir La NormandieDocumentaire de Holger Preusser

14.30

Hawaï (Rediffusion du 29 novembre)

15.15

Le cycle du chameau (Rediffusion du 20 novembre)

16.25

The Cure et Saffron (Rediffusion du 27 novembre)

17.25

Court-circuit (le magazine)

19.00

MaestroCecilia Bartoli chante Vivaldi (1)

19.45

ARTE Info

20.15

Danse Love Dance (1)

20.45-00.20

ThemaNapoléon

20.45

L’otage de l’EuropeFilm de Jerzy Kawalerowicz

22.45

NapoléonAdulation et aversionDocumentaire de Pierre Philippe

00.20

Maciste en enfer (VOSTF)

(Rediffusion du 26 novembre)

01.50

Le jardin parfumé (Rediffusion du 25 novembre)

Film


19.00 Maestro.

Cecilia Bartoli chante Vivaldi (1)

Avec l’Ensemble Il Giardino ArmonicoDirection d’orchestre : Giovanni Antonini Enregistré au Théâtre des Champs-Élysées à Paris en septembre 2000Réalisation : Brian Large (France/Angleterre, 42mn-2000)Coproduction : RM Associates, LGM, France 3,Mezzo, en association avec ARTE FranceARTE FRANCE

Retransmission en simultané

sur France Musiques

En partenariat avec

La star de l’art lyrique Cecilia Bartoli a exhu-mé des airs oubliés de Vivaldi : un momentd’émotion pure. Dans la pre m i è re partie de ce pro g r a m m e ,Cecilia Bartoli interprète “Di due rai languirconstante”, “Siam navi all’onde algenti”(extrait de l’O l i m p i a d e), “Domine Deus”(extrait du G l o r i a), et “Agitata da due venti”(extrait de G r i s e l d a). Ce concert au Théâtredes Champs-Elysées est précédé d’unec o u rte interview au cours de laquelle la can-tatrice raconte sa quête des manuscritsoubliés, à Turin (où se trouvent 80 % desa rchives du compositeur), et le choix de cesopéras qui off rent toute la palette des senti-ments humains. Ces airs d’opéras oubliés ont été édités chezDecca-Universal et cet enre g i s t rement a étél’un des plus gros succès classiques de l’an-née. Ce récital a également fait l’objet d’uneédition en DVD sous le titre Viva Vi v a l d i.La deuxième partie de ce récital sera

diffusée dans “Maestro” le 23 décembre.

Glück : Italian Arias par Cecilia Bart o l i

(Decca) est diapason d’or ART E .

20.15 Danse.

Love Dance (1)Série conçue et réalisée par Leslie F. Grunberg(France, 2001-26mn)Coproduction : ARTE France, Les Films PénélopeARTE FRANCE

En partenariat

avec et

Fred Astaire, Carole Laure, Rudolf Noureev,Antonio Gades, Philippe Decouflé, MauriceBéjart... Ils ont tous dansé l’amour ! Du clas-sique au hip-hop, une série de trois émis-sions pour faire bondir le cœur.

Love Dance a b o rde, à travers un florilèged’extraits de chorégraphies classiques,contemporaines, modernes, rock, hip-hop,traditionnelles ou folkloriques, le thème del’amour et de tous les sentiments qui end é c o u l e n t : la solitude, la jalousie, la rivali-té, la séduction, le charme... Toutes lesf o rmes de relations amoureuses qui ont sui n s p i rer aux chorégraphes intern a t i o n a u xdes œuvres emblématiques sur ce sujetinépuisable. Au programme ce soir : des extraits d’E d e n(Maguy Marin), Save the Last Dance for Me(Louise Le Cavalier, Carole Laure, EdouardLock), 2nd Choru s ( F red Astaire), Roméo etJ u l i e t t e (Rudolf Noureev), l ’ E t re i n t e ( J o ë l l eB o u v i e r, Régis Obadia).Love Dance continue les dimanches

9 et 16 décembre à 20.15.

d i m a n c h e 2 décembre


Une programmation “entrechats et loups” entièrement

dédiée à l’amour...

Duel au soleil

“Dans cette coproduction franco-polonaise,K a w a l e rowicz poursuit sa réflexion sur lepouvoir absolu, thème qui l’a hanté part i c u-l i è rement dans P h a r a o n(1965). Une mise en scènea u s t è re – reconstitution his-torique pointilleuse maisdénuée de tout pitto-resque, utilisation fréquen-te de gros plans, sensationd ’ e n f e rmement dont legeôlier souff re autant quele prisonnier dans l’île auclimat malsain – concentrele conflit sur le comport e-ment de l’autocrate accro-ché à sa puissance. En manipulant l’entou-rage dérisoire qui lui reste et en humiliantHudson Lowe, Napoléon organise sa mortmême, et sa légende devant la postérité.Loin des imageries habituelles, l’extraord i-n a i re composition de Roland Blanche enpersonnage vieilli, malade, gonflé dep a roles historiques soigneusement prépa-rées (l’adaptation française est de Jean-Claude Carr i è re), et qui se fait martyr pourv a i n c re, est passionnante.” (Jacques Siclier,Le Monde, 7 février 1992)


ARTE FRANCE

20.45 L’otage de l’Euro p eFilm de Jerzy Kawalerowicz(France/Pologne, 1989-2h) - VFScénario : Jerzy Kawalerowicz, d’après le roman de Julius DankowskiAvec : Roland Blanche (Napoléon), VernonDobtcheff (Hudson Lowe), Didier Flamand(Bertrand), Roland Guttman (Gourgaud), Maria Glakowska (Mme Montholon), Isabelle Petit-Jacques (Mme Bertrand), Jean-François Delacour (Las Cases)Image : Wieslaw ZdortSon : Jerzy BlaszynskiMontage : Józef BartczakDécors : Bogdan MozerCostumes : Danuta Halatek, Judy ShrewsburyMusique : Maciej MaleckiProduction : Ciné-Alliance, Kadr

La captivité de Napoléon à Sainte-Hélène etsa lutte contre Hudson Lowe, chargé de sasurveillance. Une reconstitution très soignéesignée Jerzy Kawalerowicz (P h a r a o n), avecun Roland Blanche extraordinaire.En 1816, l’empereur déchu est conduit surl’île de Sainte-Hélène. Il est placé sous la sur-veillance du gouverneur britannique HudsonLowe, qui ne veut plus voir en lui que legénéral Bonaparte, cherchant à briser sono rgueil et tout ce qu’il a re p r é s e n t é …

Film

“Tout le monde

m’a aimé et m’a haï.”

(Napoléon)

20.45-00.20 NapoléonIl garde chez nous l’image impériale du conquérant et de l’homme d’État,

fondateur de la France moderne. Ailleurs, le portrait se gâte : nos voisins voient

plutôt en Napoléon un tyran sanguinaire. Après l’interprétation extraord i n a i re

de l’exilé par Roland Blanche, Guillaume Durand instruit le procès de Napoléon.

Roland Blanche est l’Empereur

déchu, attentif à organiser

sa propre légende.

Rediffusion le 7 décembre

à 00.50


“Il y a quelque chose

que les Français n’osent

pas concevoir :

c’est la possibilité

que ce grand

personnage ne soit pas

tout à fait héroïque,

mais aussi comique. (…)

Je vois toujours

Napoléon comme une

création rabelaisienne.”

(Anthony Burgess)

22.45NapoléonAdulation et aversionDocumentaire de Pierre Philippe(France, 2001-1h28mn)Présentation : Guillaume DurandCoproduction : ARTE France, Sodaperage, INA Entreprise, RMN

Napoléon, visionnaire ou despote ? GuillaumeDurand instruit le procès imaginaire dugrand homme et convoque témoins d’hieret commentateurs d’aujourd’hui.Il n’est pas d’autre géant de l’histoire qui aitété l’objet d’un manichéisme aussi tranchédans l’opinion de ses contemporains et detous ceux qui, jusqu’à aujourd’hui, ont réflé-chi, rêvé ou écrit à son propos. Il est remar-quable de constater que cette fascination –

ou cette aversion – continue d’agiter den o m b reux esprits d’aujourd’hui, comme siNapoléon était devenu, deux cents ansaprès l’expédition d’Égypte, la référe n c eabsolue en matière de réflexion politique,dans l’art de séduire et de conduire lespeuples et dans celui – plus subtil peut-être– de bâtir une mythologie, une impeccablebiographie. Parce qu’il n’est pas possiblede parler aujourd’hui de Napoléon sanss’en faire l’hagiographe béat ou le démolis-seur systématique, Pierre Philippe a choiside traiter ce sujet “délicat” en faisant jouerl’accusation et la défense d’un procès ima-g i n a i re, procès dont les témoins sont par-fois inattendus : l’écrivain Anthony Burgess,l’avocat Robert Badinter, le chanteur SergeLama, le philosophe François Châtelet, leshistoriens Henri Guillemin et Jean Tu l a rd ,André Malraux…

d i m a n c h e 2 décembre

Napoléon

Parmi les archives retrouvées par

Pierre Philippe, un étonnant “procès

de Napoléon” organisé par l’ORTF

en 1969, avec les avocats Jean-Denis

Bredin et Robert Badinter

en champion de l’accusation !

Guillaume Durand a

présenté le Journal de

l’histoire sur la chaîne

histoire jusqu’à l’été 2001.

Rediffusion

le 9 décembre

à 15.15


La part d’ombre

Pour évoquer le grand homme, PierrePhilippe a adopté un traitement inattendu :le film emprunte en effet la voie esthétiquedes arts populaire s : objets de piété napo-léonienne, imagerie naïve, cinéma primitif,t h é â t re et chanson, publicité, marionnetteset poupées, soldats de papier, de bois et deplomb… l’ensemble s’inscrivant dans let h é â t re de Guignol, scène éminemment cri-t i q u e ! Là, les ombres chinoises de l ’ É p o p é e(la pièce d’ombres chinoises imaginée parCaran d’Ache au cabaret du Chat Noiren 1887) se mêlent aux silhouettes desgrands contemporains de l’Empere u r– français, allemands, anglais, ru s s e set espagnols – eux aussi conviés àrevisiter une mythologie tenace. CeGuignol a pour bonimenteur un anima-t e u r, Guillaume Durand, seul être vivantdans ces “Imperial Follies” où les aper-çus historiques acérés sont confro n t é savec humour et cruauté à une légende,dorée ou noire, qui n’a pas fini de question-ner les hommes de notre temps.

“Le soleil d’Austerlitz

ne doit pas nous éblouir.

Du message de liberté

de la révolution,

Napoléon n’a rien laissé.

Tout cela pour finir

par un million de mort,

les cosaques,

les Prussiens à Paris…

Quand je pense

à ce bilan, je rêve

à ce que serait devenue

la France si un homme

comme Washington avait

été le général vainqueur

de l’armée d’Italie.”

(Robert Badinter)

FaxSortie de la Plage noirede Michel Piccoli,coproduit par ARTEFrance Cinéma

La Plage noire

de Michel Piccoli, coproduit par Gemini Films et ARTE France Cinéma, sort en salles le 12 décembre2001. Ce film engagé, adapté d’un récit de François Maspero, fait l’inventaire de la vie d’un militant, de ses combats et de ses peurs. La Plage noire

est interprété par Jerzy Radziwilowicz et Dominique Blanc. Le film a fait l’ouverture de la Semaine internationale de la critique au dernier Festival de Cannes.

Une vision

décapante

du grand homme

à partir du petit

théâtre de l’Histoire

et des objets

du culte...

14.00

Hippocrate

14.30

Scalpel Médicalement correct

15.15

Venise : comme dans un rêve(Rediffusion du 23 novembre)

16.50

Les routes du thé (Rediffusion du 18 novembre)

17.25

Colère(Rediffusion du 23 novembre)

19.00

Nature

19.45

ARTE Info

20.15

Histoires de familles Maca mon amour (1)

Feuilleton de Rosa Vergés

20.45

CinémaBelle époque Film de Fernando Trueba

22.30

Grand formatL’Oder, fleuve-frontièreDocumentaire de Helke Misselwitz

00.05

Court-circuit (le magazine)

00.50

La mortd’un maître de thé (Rediffusion du 22 novembre)

02.35

Pas de deux (Rediffusion du 26 novembre)


14.00HippocrateLe magazine santé(Allemagne, 2001-26mn) ZDF

● Le “coup du lapin”

Pour soigner le “coup du lapin” (ou syndro-me de Whiplash selon les Anglo-Saxons), laméthode classique consistant à immobiliserle cou à l’aide d’une minerve est abandon-née au profit de thérapies favorisant auc o n t r a i re la mobilité cervicale.

● Ne pas se faire de bile

Une nouvelle approche pour traiter les aff e c-tions de la vésicule biliaire.

● Histoires de goût (2) : le sucre

Des excédents de poids au diabète en pas-sant par les caries, le sucre est accusé debien des maux. H i p p o c r a t e fait le point surle vrai et le faux sucre.

14.30 Nouveau.

ScalpelMédicalement correctAuteurs : Rony Brauman, Eyal SivanRédacteur en chef : Laurent de Villepin(France, 2001-43mn)Coproduction : ARTE France, Momento !ARTE FRANCE

S c a l p e l, une émission de réflexion critiquequi explore, avec Rony Brauman (ancienprésident de MSF), les pratiques et les poli-tiques dans le domaine de la santé. Deuxfois par semaine, à 14.30. Aujourd’hui :médicalement correct. “Glycémie, taux de cholestérol, chiff res detension, indice de masse corporelle... (...)Quelque part, on fabrique des normes. Etpuis, un beau jour, ces normes s’appliquentà tous. (...) Sous la dictature du chiff re idéal,s ’ o rganise le quadrillage de la prévention.Dans sa prétention à débusquer toutes lesmaladies à venir, la médecine n’a de cessede nous transformer en malades.” (RonyB r a u m a n )

● Symptôme (fiction)

En route pour un monde où les chiff res desanté sont contrôlés comme des papiersd’identité. Les contrevenants n’ont qu’à biense tenir !

● Dépistage (enquête)

N o t re re p o rter se soumet lui-même à unbilan de santé et s’aventure dans lesb u reaux où l’on fabrique les norm e s .

● Analyse (débat)

Rony Brauman s’entretient avec le docteurH i l a ry King, médecin épidémiologiste, re s-ponsable du diabète au département desmaladies non transmissibles à l’OMS.

19.00NatureMagazine de Volker Angres et Britta Troester(Allemagne, 2001-41mn)ZDF

● Pour l’amour d’une renarde

Le photographe animalier GüntherSchuhmann a établi une relation très part i-c u l i è re avec une re n a rde : un festivald’images splendides.

● Drôles de bestioles :

les minirobots

Les chercheurs rivalisent d’imaginationpour créer des robots biologiques, sort e sde poissons artificiels qui, dans l’eau, pour-ront désamorcer les mines ou vérifier lesbarrages.

● Les mystères de la couleuvre

Comment la couleuvre emmagasine-t-ellel ’ é n e rgie ? Ce reptile semble fonctionnercomme un capteur solaire…

l u n d i 3 décembre


19.45ARTE Info Le journal de la rédaction d’ARTE (2001-28mn) ARTE G.E.I.E.

Tous les soirs, de 19.45 à 20.15, le journ a lA RTE Info p ropose l’essentiel de l’actualitéd’un point de vue européen.

L’information européenne

L’émission est préparée par une équipe dej o u rnalistes franco-allemands et présentéeen alternance par un journaliste français ou allemand, en direct des studios deStrasbourg.


20.15 Nouveau.

Histoires de famillesA RTE propose une ambitieuse série euro-péenne : six feuilletons axés sur la familleet la société. Six participants (pays deGalles, République tchèque, France,Norvège, Catalogne, Allemagne), six his-toires fortes où une famille est confrontée àune question de notre temps : l’autodéfen-se, le chômage, l’agriculture, la religion,l’immigration, la séparation...

Du 5 novembre au 15 décembre 2001,

du lundi au samedi de 20.15 à 20.45.

Maca mon amour (1)Feuilleton de Rosa Vergés (Catalogne, 2001-6x26mn) - VF Scénario : Ana Montserrat, Ramon Tarrés, Rosa Vergés Avec : Eva de Luis (Maca), Younes Bachir(Hallil), Charlotte de Turckheim (Martina), Maife Gil (Roser), Joaquim Gomez (Paco),Josep Castillo Escalona (Feliu), Teresa Cunillé (Dolors), Miquel Sitjà (Edu), Quim Capdevila (Jordi), Ana Casas (Ana)Image : David Omedes Son : Felipe Aragó Montage : Bernat Vilaplana Coproduction : Cipango, ARTE, Ovideo TV ARTE G.E.I.E.

Au cours d’un reportage en Catalogne,Maca rencontre le véritable amour au granddam de sa famille. Il s’appelle Hallil et il estmarocain. Une histoire provocatrice, inat-tendue, orageuse, somptueuse.Maca, 25 ans, re t o u r-ne dans son villagecatalan après unséjour de plusieursmois à Londres où ellea trouvé sa vocation :elle sera journ a l i s t e .Au cours d’un re p o rt a-ge vidéo sur sa région,elle re n c o n t re Hallil, unouvrier marocain avecqui elle va vivre uneh i s t o i re complexe. Dep roche en proche, elles’aperçoit qu’elle ne fait que répéter les“mésalliances” de ses parents. Mésalliancesociale dans le cas de son grand-père ,p a u v re paysan qui a épousé la fille d’un“indiano”, nouveau riche revenu de Cuba ;mésalliance provinciale du côté de sonp è re, Paco, maçon andalou “émigré” qui aépousé Roser, une Catalane de puresouche… Maca va pourtant vivre une véri-table histoire d’amour. Maca mon amour à suivre

du lundi 3 décembre

au samedi 8 décembre à 20.15.

Maca (Eva de Luis) rencontre

Hallil (Younes Bachir).

Cette histoire d’amour

en Catalogne évoque les thèmes

du déracinement,

de l’immigration comme

de l’exil intérieur de certaines

familles espagnoles.

20.45 Belle époque

F e rnando fait

son éducation

sentimentale

et érotique

en compagnie

des quatre filles

de son ami Manolo.

Une comédie pleine

de sensualité

et d’imprévus,

par le réalisateur

de Calle 54.


Film de Fernando Trueba(Espagne, 1992-1h45mn) - VFScénario : Rafael Azcona, José Luis García Sánchez, Fernando TruebaAvec : Penélope Cruz (Luz), Miriam Díaz Aroca (Clara), Jorge Sanz(Fernando), Gabino Diego (Juanito), Fernando Fernán Gómez (Don Manolo), Michel Galabru (Danglard), Adriana Gil (Violeta), Agustín González (Don Luis), Chus Lampreave (Doña Asun), Mary CarmenRamírez (Amalia), Maribel Verdú (Rocío)Image : José Luis AlcaineMontage : Carmen FríasMusique : Antoine DuhamelProduction : Animatógrafo, Lolafilms S.A., French ProductionARDOscar du meilleur film étranger 1993

Espagne, printemps 1931. Fernando déser-te l’armée et se réfugie chez Don Manolo,vieux peintre amoureux de la vie et républi-cain convaincu qui a choisi la solitude de lacampagne. Il est entendu que Fernando nerestera que jusqu’à l’été, car Manolo re ç o i tses filles qui viennent le voir de Madrid. Levoilà donc sur le quai de la gare, avec des

p rojets d’Amérique en tête, lorsque débar-quent les quatre filles du vieil homme. Ellessont toutes plus belles les unes que lesa u t res et Fernando laisse partir le train…

La musique de la vie

F e rnando Trueba a magnifiquement captél ’ a t m o s p h è re de la “Belle Époque” espagno-le, cette période des années 30 où le pays,e n t re la fin de la monarchie et l’émerg e n c edu fascisme, connaît une brève flambée del i b e rté et d’utopie, accompagnée du re j e tdes vieilles conceptions morales. Le titredésigne aussi une phase part i c u l i è re dansla vie de Fernando qui découvre l’amour etl ’ é rotisme, entraîné dans un jeu du désir etdu plaisir dont il n’est pas vraiment le maîtremais qui le marquera pour longtemps. “B e l l eé p o q u e, c’est comme le paradis : trop beaupour que ça dure, souligne le réalisateurF e rnando Tru e b a . Le sujet, c’est la décou-v e rte de la vie, mais de la vraie, je veux direla liberté, l’art, l’amour, le sexe, l’amitié…toutes ces choses qui rendent la vie intére s-sante. C’est une oasis… Peut-être est-cet rop idéaliste de dire les choses ainsi, maisj’ai toujours pensé qu’une des missions ducinéma, c’est d’offrir au public de la joie etdu bonheur. Je ne veux pas montrer auxgens combien la vie est horrible. Je mer é s e rve cela pour plus tard. Je suis contentquand les spectateurs rient. Pour moi, il n’ya pas meilleure musique.” Rediffusion le 8 décembre à 00.40

et le 11 décembre à 17.10

lundi 3 décembre

Fernando (Jorge Sanz)

et Clara (Miriam Díaz Aroca).

En partenariat avec


22.30 Grand format.

L’Oder,fleuve-frontièreDocumentaire de Helke Misselwitz(Allemagne, 2001-1h33mn)SWR

Frontière naturelle – et longtemps contes-tée – entre l’Allemagne et la Pologne, lefleuve Oder traverse l’histoire des deuxpays. Souvenirs d’une région charnière. Une invitation au voyage le long du fleuvequi sert de fro n t i è re entre l’Allemagne et laPologne avant de se jeter dans la merBaltique. Et, du même coup, une leçond’histoire, car sa situation géographique l’arégulièrement mis au cœur des conflits quiont ensanglanté l’Europe au cours des der-niers siècles. De Francfort - s u r-l’Oder àSczecin, le souvenir des batailles et desoccupations successives reste présent

chez les deux peuples installés dans larégion. Après la Seconde Guerre mondia-le, les Allemands ont été expulsés versl’autre rive et des Polonais se sont installésdans leurs maisons. Ceux qui sont re s t é smalgré tout ont parfois des difficultés dansleur travail de mémoire. Ainsi Wi l h e l m i n aqui ne se souvient pas de la grande cru edu fleuve en 1947, alors même qu’elle enconserve une photo, prise par son mari, surun mur de sa cuisine. Cette année-là, lesdrames humains étaient sans doute plustraumatisants encore que les catastro p h e sn a t u relles… Comme elle, d’autres femmesse remémorent leur enfance, leur jeunesse,et la guerre. Et c’est soudain le passé del’Allemagne qui re s s u rgit, confronté auxréalités de la Pologne d’aujourd’hui. Rediffusion le 12 décembre à 15.15

Tous les lundis à minuit

Tous les samedis à 17.30

sur le câble et le satellite

En liaison avec

www.arte-tv.com

Samedi 8 décembre

à 17.30 sur le câble

et le satellite :

Aurora de Jörn Zielke.

00.05Court-circuit (le magazine)Le rendez-vous du court métrage (Allemagne, 2001-45mn)BR/ZDFN° 45

● ReportageL’attribution du Prix allemand du courtmétrage de Berlin.

● SujetVisite de l’école supérieure du film et de latélévision “Konrad Wolf” à Potsdam/B a b e l s b e rg, à l’occasion des journ é e sinternationales du film étudiant.

● À travers bois Court métrage de Sylvia Dahmen(Allemagne, 1999-27mnAvec : Elaine Lüttich (Katja), Juliane Köhler (la mère), Brigitta Antonius (la grand-mère), Julien Weigend, Peter RappenglückProduction : HFF Munich

Katja, 13 ans, vit avec sa mère dans unq u a rtier populaire. Alors qu’elle rend visite àsa grand-mère, elle quitte son chemin habi-tuel par la zone industrielle et s’aventuredans le bois…

● J’ai 33 ansCourt métrage de Jan Peters (Allemagne, 2000-3mn33’) - VOSTFProduction : Abbildungszentrum

L’éclipse et moi.Le jour de l’éclipsedu soleil, le 11 août1999, Jan Peterss’est filmé lui-mêmependant 3 minuteset 33 secondes.

Du 1er au 31

décembre,

de Jan Peters,

a été diffusé

sur ARTE

le 6 décembre 2000 dans “La lucarne”.

Jan Peters commence le montage

de son premier long métrage de fiction,

Nous avons fait un voyage affreux,

coréalisé avec sa compagne,

l’écrivain Hélèna Villovitch, sur

une musique originale de Serdar Gündüz.

Une communion à Slonsk (Sonnenburg).

14.00

Lola Les femmes et la religion

14.30

Album de familleSeules avec enfants

15.15

Autodescription (Rediffusion du 29 novembre)

16.35

Pariser Journal (Rediffusion du 29 novembre)

17.25

Maciste en enfer (VF)

(Rediffusion du 26 novembre)

19.00

Archimède Magazine scientifique

19.45

ARTE Info

20.15



20.45-23.00

Thema Maroc : le roi, l’islam et le progrès

20.45

Mohammed VI Les paris d’un jeune roi Documentaire de Séverine Labat et Jean-Michel Vennemani

21.45

Le dessous des cartes Magazine géopolitique de Jean-Christophe VictorLe Sahara occidental

22.00 (PDC : 21.45)

El Batalett

Femmes de la Médina Documentaire de Dalila Ennadre

23.00 (PDC : 22.45)

Music Planet Britney Spears Documentaire de Niels Folta

00.00 (PDC : 23.45)

Bob et Margaret

00.20 (PDC : 00.10)

Ayez donc des gosses ! (8)

00.50 (PDC : 00.40)

Mort à Venise (Rediffusion du 18 novembre)


14.00 Câble et satellite.

LolaLes femmes et la religionRédactrice en chef : Maren NiemeyerInvitée : Renan Demirkan, comédienne et écrivaine allemande d’origine turque(Allemagne, 2001-26mn)ARTE G.E.I.E.

La religion tient ou a tenu pour elles uneplace importante. Lola enquête. Anne a été nonne pendant six ans. Maiscette Française de 42 ans a abandonné lecouvent. Longtemps Karin a eu le sentimentque son corps d’homme ne lui corre s p o n-dait pas. Lorsqu’une opération, en 1993, luia permis de devenir une femme, elle a dûabandonner sa fonction de pasteur. Quant àSusanne, ancienne compagne d’un terro r i s-te de la Fraction Armée Rouge, elle s’estc o n v e rtie à l’islam il y a dix ans.


Album de familleSeules avec enfants(France, 2001-43mn)Coproduction : ARTE France, Gédéon ProgrammesARTE FRANCE

● Espagne : le soutien familial

25 % des femmes seules avec un enfantn’ont aucune sorte d’aide. La plupart dutemps, elles ne peuvent compter que surleur famille...

● Grande-Bretagne/France :

le prix d’un enfant

70 % (en Grande-Bretagne) et 45 % (enFrance) des mères qui élèvent seules leursenfants vivent en dessous du seuil de pau-v reté. En France, l’existence de crèches etde garderies peut perm e t t re aux mères det r a v a i l l e r. En Grande-Bretagne l’absence des e rvices publics pour l’enfance plonge lesfamilles dans une totale précarité.

● Allemagne : exclues du travail

1 foyer sur 5 est monoparental. Pour lesfemmes qui élèvent seules un enfant, lap re m i è re difficulté est de trouver un travail.Elles ne peuvent prétendre qu’à desemplois à temps partiel, et il n’existe pasde stru c t u res de prise en charge desenfants. 500 000 de ces familles viventsous le seuil de pauvreté.

● Danemark : les mères “aidées”

Pour les mères seules avec enfants, les aidespubliques prennent en charge la périoden é c e s s a i re à l’adaptation et le cas échéant àune formation professionnelle. C’est l’État quiverse directement aux mères les pensions ali-m e n t a i res en cas de divorce et il se charg eensuite du re c o u v rement auprès des père s .

19.00A rc h i m è d eMagazine scientifique (Allemagne, 2001-41mn)NDR

● Un anticorps contre le cancer ?

À Munich, on vient de découvrir un nouvelanticorps susceptible de détru i re les cellulesc a n c é reuses des métastases.

● Champs de bataille virtuels

Sur un terrain de manœuvre high-tech de laB u n d e s w e h r, on simule les stratégies desg u e rres du futur.● Train à suspension magnétique

pour le désert

Des chercheurs allemands ont élaboré untrain à suspension magnétique. Dubaï seraiti n t é re s s é .

● Des retraités par millions :

une menace pour l’économie

La part des personnes âgées croît plus viteen Allemagne, en Italie et au Japon quedans les autres pays industrialisés.

● Des remèdes miracles

contre le vieillissement

Les méthodes “anti-âge” sont de plus enplus efficaces. L’ a p p o rt d’hormones de sub-stitution séduit tout part i c u l i è re m e n t .

20.15 Nouveau.

Histoires de famillesMaca mon amour (2)Feuilleton de Rosa Vergés (Catalogne, 2001-6x26mn) - VF Avec : Eva de Luis (Maca), Younes Bachir(Hallil), Charlotte de Turckheim (Martina)Coproduction : Cipango, ARTE, Ovideo TV ARTE G.E.I.E.

Au cours d’un reportage en Catalogne,Maca rencontre le véritable amour au granddam de sa famille. Il s’appelle Hallil et il estmarocain. Une histoire inattendue et somp-tueuse, à suivre jusqu’à samedi à 20.15.

m a rd i 4 décembre



ARTE FRANCE

20.45 Mohammed VI Les paris d’un jeune roi Documentaire de Séverine Labat et Jean-Michel Vennemani (France, 2000-52mn) Coproduction : ARTE France, Compagnie des Phares et Balises

Une synthèse de l’action du roi MohammedVI depuis son accession au trône en 1999 :l’évolution de la monarchie et des institutionspolitiques, l’état de l’économie, le statut desfemmes, la place de l’islam, le rôle de l’ar-mée… Un panorama des défis posés à laclasse dirigeante et à la société marocaines.Un roi jeune, populaire, accessible au com-mun des mortels, voire branché : telle estl’image que Mohammed VI impose dès sona rrivée sur le trône, rompant avec le styleautocratique de son père. “M6”, commel’ont surnommé les jeunes Maro c a i n s ,tranche en effet, par ses manières, avec ladistance qu’imposait Hassan II à ses sujets.N’ayant pas souhaité s’installer au Palais,le jeune souverain continue d’habiter sarésidence privée. Il conduit lui-même sav o i t u re et a congédié le harem du Palais.On le dit simple et sensible au sort des plusdémunis. Très vite, il a aff i rmé sa volonté

d’indemniser les victimes d’emprisonne-ments arbitraires et les familles de dispa-rus. Le retour d’Abraham Serf a t y, célèbreopposant emprisonnépuis exilé par Hassan II,celui de la famille de BenBarka et le limogeage dum i n i s t re de l’Intérieur deson père, Driss Basri,sont autant de pre u v e stangibles de la volonté dunouveau monarque d’ins-c r i re son règne sous lesigne de la rupture. Ce documentaire déro u l ela biographie politique dujeune roi, héritier de ladynastie alaouite qui règne sur le Maro cdepuis le milieu du XVIIe siècle : né en 1963,élevé à l’école du Palais puis au collègeroyal, Mohammed VI est diplômé de l’univer-sité de Rabat et docteur en droit de l’univer-sité de Nice ; à 11 ans, il représente sonp è re aux obsèques de Georges Pompidou ;

20.45-23.00 Maroc : le roi, l’islam et le progrèsDans le monde musulman et parmi les pays du Maghreb, le Maroc revendique

une place à part : avec à sa tête un jeune roi qui cherche à se démarquer du règne

précédent, le pays tente de concilier modernité, islam et démocratie.

Le nouveau monarque, également “commandeur des croyants”, réussira-t-il

à gagner ce pari à multiples inconnues ? Tel est l’enjeu de ce début de règne.

ARTE nous introduit

dans l’entourage

du monarque et interroge

la société marocaine.

●●●

“Mohammed VI est un homme

de progrès et de modernité.”

(Abraham Serfaty)


à 17 ans, il effectue une tournée en Afriqueet re n c o n t re plusieurs chefs d’État ; dans lesannées 80, il effectue un stage à Bru x e l l e sauprès de Jacques Delors… Parallèlement, les réalisateurs interrogent destémoins importants (comme AbrahamS e rfaty), des ministres, des politologues, desj o u rnalistes sur l’évolution du pays. Ils re n c o n-t rent des jeunes Marocaines de Casablancaqui font part de leurs aspirations et mettent enl u m i è re les blocages de la société.

Peut mieux faire

Deux ans après la mort de l’omnipotentHassan II, la monarchie marocaine susciteautant d’espoirs que d’inquiétudes. L’ É t a tva-t-il s’engager sur la voie d’une plus gran-de ouvert u re démocratique ou dans celle del’autoritarisme monarchique ? Si des évolu-tions notables sont bien apparues dans leM a roc de Mohammed VI, la plupart deshommes de l’ancien système sont toujoursen place. Les difficultés économiques ets t ru c t u relles sont redoutables alors que lasociété aspire à des changements véri-tables. Dans ce pays de 30 millions d’habi-tants (dont 40 % ont moins de 15 ans), 6 mil-lions de Marocains vivent sous le seuil dep a u v reté, un quart de la population urbaineest au chômage et l’analphabétisme touchela moitié de la population. Lutter contre lechômage, la marginalisation des femmes,l’exode rural, la corruption et la faillite du sys-tème éducatif apparaît comme les priorités

du nouveau régime. Après deux ans derègne pourtant, le bilan de l’action gouver-nementale dans le domaine social est desplus contrastés.

21.45Le dessous des cartes Magazine géopolitique de Jean-Christophe Vi c t o r(France, 2001-11mn)Version actualisée

Le Sahara occidental

Jean-Christophe Victor explique les enjeuxdu conflit au Sahara occidental, terr i t o i re quele Maroc a de facto annexé et pour lequelun référendum, promis pour les mois à venirmais sans cesse ajourné, doit être org a n i s é .Le Sahara occidental contient d’import a n t e srichesses en matières pre m i è res ; il est aussipour l’armée marocaine un symbole de sonp o u v o i r.

22.00El Batalett

Femmes de la Médina Documentaire de Dalila Ennadre (France, 2000-1h)Coproduction : L’Yeux ouverts, Les Films de la Passerelle, Images +, RTBF

Au cœur de l’ancienne médina deCasablanca, quartier historique et populairede la cité marocaine, portrait d’un groupe defemmes énergiques, véritables “héroïnes”(batalett) de la vie quotidienne. Dans leurs maisons de la vieille médina, lesfemmes cuisinent, font le ménage et la les-sive, s’occupent de leurs familles et s’en-traident. Elles vont au marché ou au ham-mam, échangent des potins avec leursvoisines et discutent des événements poli-tiques dont elles ont entendu parler à latélévision. Si ces femmes ne savent pastoutes lire, elles savent exactement ce quip o u rrait améliorer leur vie : plus d’arg e n t ,

m a rdi 4 décembre

Maroc : le roi, l’islam et le progrès

Mohammed VI dit “M6”, un roi “cool” héritier d’un régime mi-féodal, mi-démocratique…

●●●

“Franchement, ce roi,

il assure à fond !”

(Un jeune Marocain)

“On a un peuple jeune,

on a un roi jeune, et puis

on a des dirigeants qui

sont là depuis trente

ans, qui ne veulent pas

suivre l’évolution… On

est dirigé par des vieux,

ça ne peut pas durer.”

(Une jeune Marocaine)


un meilleur avenir pour leurs enfants, sou-vent contraints d’émigre r, et l’égalité desdroits entre l’homme et la femme…

“C’est l’an 2000

et c’est toujours la routine !”

“On est femmes au foyer, c’est tout. Notres p o rt, c’est le ménage” : la femme qui ditcela ne proteste pas, ne se révolte pascontre sa condition. Étendant son linge surune terrasse de la médina, elle dresse unconstat simple de son existence, avec àpeine un soupir de lassitude. À la fois épou-se et mère, elle est aussi la servante deshommes de la maison. Voilà pour l’appa-rence extérieure. Mais derrière ce fatalismedomestique, dont elles semblent toutes sef a i re un masque, se révèlent des femmesd’une surprenante vitalité, curieuses,lucides, volontaires, enjouées… Telle cetteménagère qui éclate de rire devant son filsqui lui ramène un sèche-cheveux alors

qu’elle lui réclame un lave-linge ! Ou cettea u t re qui, tout en pétrissant le pain, racon-te sa vie de femme seule et conclut : “ N o sp roblèmes, on finit par en rire !” E n t rerépliques truculentes et scènes de groupe,quelques instants de joie surgissent ainsidu quotidien cloîtré. Pro g ressivement, laréalisatrice passe de l’observation des acti-vités routinières à une approche fine et sen-sible de l’intimité de chacune, filmant d’unecaméra complice leurs désirs de change-ment : l’une obtient un visa pour partir àl’étranger, une autre décide de participer àune manifestation féministe pour l’égalitédes droits…

23.00 Music Planet.

Britney SpearsDocumentaire de Niels FoltaDans la collection “Pop-Galerie”(Autriche, 2001-56mn)ZDF

Petite fille sage et Lolita aguichante, l’idoledes ados est-elle un simple produit marke-ting ou une star en herbe ? Née en 1981 du côté de La NouvelleOrléans, Britney Spears est l’incarn a t i o np a rfaite de la star adolescente, hybrideréussi de la culture pop et du marketingaméricain. Lancée à l’âge de 11 ans parl’émission de télé “Mickey Mouse Club” ethabituée très tôt à la scène et au showbiz,elle réussit d’emblée, en 1999, à vendreplus de 100 000 exemplaires de son pre-mier titre “Baby One More Time”. Niels Foltas’est penché sur le phénomène BritneySpears et montre une jeune femme quibalance encore entre les contraintes dumarketing, le désir de vivre dans l’instant etles projets à long terme.

Au retour d’une manifestation

féministe : “La manifestation passe,

la maison reste !”

Chanteuse sucrée, Britney s’entoure des producteurs

les plus avant-gardistes, comme Timbaland.

Rediffusion le 7 décembre

à 15.15

14.00

Bob et Margaret (Rediffusion du 27 novembre)

14.30

Les Seychelles (Rediffusion du 22 novembre)

15.15

Le jardin parfumé (Rediffusion du 25 novembre)

16.10

L’Orient à petit feu (Rediffusion du 25 novembre)

17.15

Tragique partie de chasse (Rediffusion du 24 novembre)

19.00

Connaissance Le gui, la magied’une planteDocumentaire d’Ina Knobloch et Manfred Praxl

19.45

ARTE Info

20.15

Histoires de familles Maca mon amour (3)Feuilleton de Rosa Vergés

20.45

Fiction Thomas Mann et les siens (1)

Téléfilm de Heinrich Breloer

22.30 (PDC : 22.15)

Musica Le tour d’écrou Opéra de Benjamin Britten

00.15 (PDC : 00.05)

Ciné-découverte L’homme traqué Film de Vladimir Saveljev

01.30

Au temps du ramadan(Rediffusion du 19 novembre)


19.00 Connaissance.

Le gui, la magied’une planteDocumentaire d’Ina Knobloch et Manfred Praxl(Allemagne, 2001-41mn)HR

Des botanistes allemands tentent de percerles secrets du parasite sacré.

Les vertus du gui ont été valorisées par lesmédecines traditionnelles, par exemplechez les Indiens d’Amérique du Nord. Ilsemble que le principe actif du gui poussantsur les chênes en fasse un bon re m è d ec o n t re le cancer. Par contre, l’invasion desforêts de pins sylvestres par le gui re p r é s e n-te une véritable catastrophe écologique.Rediffusion le 11 décembre à 14.00

20.15 Nouveau.

Histoires de famillesUne ambitieuse série européenne : sixfeuilletons axés sur la famille et la société.Six participants (pays de Galles,République tchèque, France, Norvège,Catalogne, Allemagne), six histoires fortesoù une famille est confrontée à une ques-tion de notre temps.Du 5 novembre au 15 décembre 2001,

du lundi au samedi de 20.15 à 20.45.

Maca mon amour (3)Feuilleton de Rosa Vergés (Catalogne, 2001-6x26mn) - VF Scénario : Ana Montserrat, Ramon Tarrés, Rosa Vergés Avec : Eva de Luis (Maca), Younes Bachir(Hallil), Charlotte de Turckheim (Martina), Maife Gil (Roser), Joaquim Gomez (Paco),Josep Castillo Escalona (Feliu), Teresa Cunillé (Dolors), Miquel Sitjà (Edu),Quim Capdevila (Jordi), Ana Casas (Ana)Image : David Omedes Son : Felipe Aragó Montage : Bernat Vilaplana Coproduction : Cipango, ARTE, Ovideo TV ARTE G.E.I.E.

Au cours d’un reportage en Catalogne,Maca rencontre le véritable amour au granddam de sa famille. Il s’appelle Hallil et il estmarocain. Une histoire provocatrice, inat-tendue, orageuse, somptueuse.Maca, 25 ans, re t o u rne dans son villagecatalan après un séjour de plusieurs mois àL o n d res où elle a trouvé sa vocation : ellesera journaliste. Au cours d’un re p o rt a g evidéo sur sa région, elle re n c o n t re Hallil, unouvrier marocain avec qui elle va vivre uneh i s t o i re complexe. De proche en proche, elles’aperçoit qu’elle ne fait que répéter les“mésalliances” de ses parents. Mésalliance

sociale dans le cas de song r a n d - p è re, pauvre paysanqui a épousé la fille d’un“indiano”, nouveau richerevenu de Cuba ; mésal-liance provinciale du côtéde son père, Paco, maçonandalou “émigré” qui aépousé Roser, uneCatalane de pure souche…Maca va pourtant vivre unevéritable histoire d’amour.

m e rc re d i 5 décembre


Jordi (Quim Capdevila)

et Maca (Eva de Luis).


(Die Manns)Téléfilm en trois parties de Heinrich Breloer (Allemagne, 2001-3x1h40mn) - VFScénario : Heinrich Breloer, Horst KönigsteinAvec : Armin Mueller-Stahl (Thomas Mann),Monica Bleibtreu (Katia Mann), Sebastian Koch (Klaus Mann), Jürgen Hentsch (Heinrich Mann), Veronica Ferres (Nelly Kröger-Mann), Sophie Rois (Erika Mann), Rüdiger Klink (Michael Mann dit Bobbi), Philipp Hochmair(Golo Mann), Stefanie Stappenbeck (Monika Mann dite Moni), Katharinna Eckerfeld (Elisabeth Mann-Borgese jeune), Katharina Thalbach (Therese Giehse) .Image : Gernot RollMontage : Monika Bednarz-Rauschenbach, Olaf StreckerCostumes : Barbara BaumMusique : Hans-Peter Ströer Coproduction : Bavaria Film, WDR, NDR, BR, ORF, ARTEWDR

1re partie : 1923-1933

Installé avec sa famille dans une villa de laPoschingerstrasse à Munich, Thomas Manninvite chacun à participer au grand jeu de lavie. Il conçoit d’ailleurs sa pro p re existencecomme un roman et le quotidien doit êtres u b o rdonné à l’écriture. Son épouse Katia –née Pringsheim et d’origine juive – s’assurequ’il puisse travailler sans être dérangé. Lafamille vit dans l’aisance, car l’écrivain estdéjà auréolé d’une gloire littéraire incontes-tée. La publication de la Montagne magiqueen 1924 et l’attribution du Prix Nobel de litté-r a t u re en 1929 marquent une période faste.De leur côté, les deux enfants aînés, Erika(née en 1905) et Klaus (né en 1906) préten-

dent faire du théâtre et écrire. Mais ils veu-lent surtout vivre sans contraintes, re v e n d i-quant l’amour libre et les voyages. Habituésdes nuits de Berlin et de Hambourg, ilsdéfraient la chronique et commencent trèstôt à consommer des drogues. Après unebrève idylle avec Pamela Wedekind, KlausMann assume son homosexualité – contrai-rement à son père dont les penchants sero n tsublimés dans son œuvre. Quant à Erika,elle épouse en 1926 l’homme de théâtreGustaf Gründgens. Face à eux, les tro i sa u t res enfants Mann, Golo, Monika etMichael, sont apparemment moins biena rmés pour la vie...

La saga vraie de la tribu MannThomas (les Buddenbrooks,

la Montagne magique,

la Mort à Venise... – prix

Nobel de littérature en 1929) ;

son frère Heinrich

(auteur du livre qui inspira

l’Ange bleu) ; ses enfants :

Klaus (le Volcan,

Méphisto, le Tournant),

Golo (Une jeunesse

allemande) et Elisabeth

(la Planète mer) ;

son épouse Katia (Souvenirs

à bâtons rompus)...

20.45 Thomas Mann et les siens (1)

Une histoire d’amour et de haine, de gloire et de décadence, de re t rouvailles

et de séparations, d’engagement et de solitude... En mêlant fiction et documents,

cette saga retrace les destins de la tribu Mann, famille d’intellectuels

et d’artistes allemands qui a marqué le XXe siècle.

●●●

Katia (Monica Bleibtreu) et Thomas Mann

(Armin Mueller-Stahl) : les souvenirs de l’écrivain et

de sa famille font un véritable roman de notre siècle.

“Sur les sentiers, dans les bois,

souviens-toi de Quint. À la fenêtre,

sur la tour, quand la chandelle s’éteint,

souviens-toi de Quint.”


Superbe mise

en scène de Luc Bondy,

justesse de la direction

musicale de Daniel

Harding, finesse

de l’interprétation

du Mahler Chamber

Orchestra,

impressionnante

distribution vocale…

Une production

de référence.

Une saga vraie

Habile mélange des genres entre fiction etd o c u m e n t a i re, cette série fait alterner avecbonheur des scènes jouées, des docu-ments d’archives et des entretiens. C’estElisabeth Mann-Borgese, la benjamine desfilles Mann (née en 1918) qui fait fonctionde narratrice principale et sert de guide auxt rois épisodes. Il s’agit d’une pre m i è re ,puisqu’Elisabeth n’avait encore jamais évo-qué ses souvenirs en public. Pour conférerà sa trilogie un ancrage historique authen-tique, le réalisateur Heinrich Breloer aconsacré deux années à un travail d’inter-view qui lui a permis de re n c o n t rer soixan-te personnes, connues ou moins connues,dont le destin a croisé à un moment ou àun autre celui des divers membres de lafamille Mann. Il aura fallu quatre - v i n g t -quatre jours de tournage pour mener à bienl ’ e n t reprise. Les scènes reconstituées ontété filmées à Almeria, dans le sud de laFrance, à Zurich, à Lübeck, à Munich etdans les studios du WDR à Cologne. Leréalisateur a apporté un soin particulier auchoix des acteurs et des actrices tant pourles rôles principaux que pour les rôlessecondaires. La prise de vues a été confiéeà Gernot Roll qui a travaillé notamment surHeimat d’Edgar Reitz et Welcome in Viennad’Axel Corti.Rediffusion le 12 décembre à 17.10

Thomas Mann et les siens à suivre

jeudi 6 décembre à 20.45 dans “Thema”

et vendredi 7 décembre à 20.45.

(The Turn of the Screw)Opéra en un prologue et deux actes de Benjamin BrittenLivret de Myfanwy Piper d’après le roman de Henry JamesDirection musicale, piano : Daniel HardingMise en scène : Luc BondyAvec : Mireille Delunsch (la gouvernante),Olivier Dumait (narrateur du prologue), Gregory Monk (Miles), Nazan Fikret (Flora), Hanna Schaer (Mrs Grose), Marlin Miller (Peter Quint), Marie McLaughlin (Miss Jessel)Le Mahler Chamber OrchestraDécors : Richard PeduzziCostumes : Moidele BickelLumière : Dominique Bruguière Réalisation : Vincent Bataillon (France, 2001-1h45mn)Coproduction : ARTE France, Bel Air Media, France 3, France Musiques, Festival d’Aix-en-ProvenceARTE FRANCE

Dans un manoir de la campagne anglaise,où vivent deux jeunes orphelins, Flora et

m e rc redi 5 décembre

●●●

Pour le 25e a n n i v e r s a i re de la mort du compositeur

britannique Benjamin Britten (1913-1976), ART E

d i ffuse la magistrale production du Tour d’Ecro u,

e n registrée lors du dernier Festival d’Art lyrique

d ’ A i x - e n - P rovence. Une réussite tant musicale

que scénique unanimement saluée par la critique.

Rediffusion

le 10 décembre

à 17.10Thomas Mann (Armin Mueller-Stahl) avec

son frère Heinrich (Jürgen Hentsch).

Miles, leur nouvelle gouvernante s’aperçoitque ceux-ci subissent l’influence maléfiquedes fantômes de deux anciens serv i t e u r s ,Miss Jessel et Peter Quint. Malgré sese ff o rts, elle ne parviendra pas à les en pro-t é g e r. La fillette se détourne d’elle et le gar-çon meurt dans ses bras.

Conte cruel

C’est en 1954 queBenjamin Britten adaptepour l’opéra le contefantastique écrit parH e n ry James en 1898,en en préserv a n tp resque tous les détails.C e rtains épisodes ontété re g roupés en unseul, mais rien n’a étéomis. La composition del ’ o rc h e s t re est la mêmeque celle des autre sopéras de chambre deBritten, à laquelle il anéanmoins ajouté unt reizième exécutantc h a rgé de jouer le pianoet le célesta, qui tien-nent un rôle import a n tdans l’orchestration. L’ “ é c rou” du titre estreprésenté par unthème qui “tourne” à tra-vers quinze variations lelong des interludes pla-cés entre les huitscènes de chaque acte.Par ses thèmes récur-rents et l’utilisation dec e rtains instruments affectés à tel ou tel per-sonnage, la partition ajoute encore au mys-t è re et au non-dit de cette cruelle histoired’envoûtement. Le décor épuré de Richard Peduzzi, lesl u m i è res froides, l’exactitude des cos-tumes, soulignent davantage encore le sen-timent d’inquiétude et de trouble qui sedégage de la mise en scène. Vi n c e n tBataillon, qui avait déjà réalisé pour ART El ’ e n re g i s t rement du C o u ronnement deP o p p é e au Festival d’Aix 2000, a idéale-ment réussi la mise en images de cette pro-duction de référence du Tour d’écrou.


00.15 Ciné-découverte.

L’homme traquéFilm de Vladimir Savelyev(Allemagne/Ukraine, 1991-1h14mn) - VOSTFScénario : Anatoli DimarovAvec : Jossi Pollack (Simon), Stefaniya Stanyuta (Bassia)Image : Youri GarmaschMusique : Yevgeni StankiewiczProduction : Artur Brauner, Vladimir SavelyevZDFGrand Prix au Festival de San Remo 1993

D’après une histoire authentique, et dans lapure tradition du cinéma soviétique, le des-tin tragique d’une famille de juifs polonaispendant la Deuxième Guerre mondiale.L’Ukraine au début de la Deuxième Guerremondiale. Simon, juif polonais, cherc h erefuge en Union soviétique pour échapperà l’invasion allemande. Il espère trouver là-bas une nouvelle patrie pour lui et sa famil-le. Il est embauché comme menuisier, maissa chère femme Bassia et ses six enfantssont en butte à l’hostilité latente du village.Peu à peu, cependant, la force physiqueexceptionnelle de Simon, qui lui permet detirer ses voisins des situations les plus diffi-ciles, fait taire les préjugés. Il semble unmoment que la cohabitation harm o n i e u s ede la famille juive et de ses voisins chré-tiens soit possible. Mais à nouveau, lesAllemands envahissent le pays où Simon etles siens commençaient à se sentir chezeux. Ils vont réserver au juif Simon un sorttout particulier : s’il réussit à échapper aucamp de concentration, il n’évitera paspour autant l’humiliation et la mort...

22.30 Le tour d’écrou

Dans le cadre

de l’hommage rendu

à Benjamin Britten,

ARTE diffusera

un portrait inédit

du compositeur mercredi

12 décembre dans Musica.

“Monde étrange pour une tâche

plus étrange encore.

Ô pourquoi suis-je venue ?”

(la gouvernante)

Juif polonais, Simon (Jossi Pollack) pense

que sa famille sera à l’abri

dans ce petit village soviétique.

En partenariat

avec

14.00

Les choses de la vie Le 45-tours

14.30

BiographiesGianni et Susanna Agnelli

15.15

Ramón Mercader (Rediffusion du 26 novembre)

16.50

Claquage après étirements (Rediffusion du 19 novembre)

17.15

La mortd’un maître de thé (Rediffusion du 22 novembre)

19.00

Voyages, voyages Le Bruneï

19.45

ARTE Info

20.15



20.45-01.05

Thema La famille Mann

20.45

Thomas Mann et les siens (2)


22.30

La montagne magiqueTéléfilm de Hans W. Geißendörfer

01.05 (PDC : 00.45)

Tragique partie de chasse (Rediffusion du 24 novembre)


19.00 Voyages, voyages.

Le BruneïDocumentaire d’Ingeborg Koch(Allemagne, 2001-41mn)SR

Le pays s’ouvre à l’écotourisme. Le sultanat de Bruneï est situé au nord - o u e s tde l’île de Bornéo, aujourd’hui rattachée à laMalaisie. Il a accédé à l’indépendance en1984. Grâce à la découverte de gisementsde gaz et de pétrole, ce pays possède l’undes niveaux de vie les plus élevés dumonde. Ses habitants ne paient pas d’im-pôts et bénéficient de nombreuses pre s t a-tions gratuites. La plus grande partie du ter-

r i t o i re est occupée par la forêt tro p i c a l e .Pour conserver la richesse de ce biotope, leg o u v e rnement s’eff o rce de développer unécotourisme de qualité.Rediffusion le 9 décembre à 14.30

20.15 Nouveau.

Histoires de famillesMaca mon amour (4)Feuilleton de Rosa Vergés (Catalogne, 2001-6x26mn) - VF Scénario : Ana Montserrat, Ramon Tarrés, Rosa Vergés Avec : Eva de Luis (Maca), Younes Bachir(Hallil), Charlotte de Turckheim (Martina)Image : David Omedes Coproduction : Cipango, ARTE, Ovideo TV ARTE G.E.I.E.

Au cours d’un reportage en Catalogne,Maca rencontre le véritable amour au granddam de sa famille. Il s’appelle Hallil et il estmarocain. Une histoire provocatrice, inat-tendue, orageuse, somptueuse.De proche en proche, Maca s’aperçoitqu’elle ne fait que répéter les “mésal-liances” de ses parents. Mésalliance socia-le dans le cas de son grand-père, pauvrepaysan qui a épousé la fille d’un “indiano”,nouveau riche revenu de Cuba ; mésallian-ce provinciale du côté de son père, Paco,maçon andalou “émigré” qui a épouséR o s e r, une Catalane de pure souche…Maca va pourtant vivre une véritable histoi-re d’amour.

j e u d i 6 décembre



Les choses de la vieLe 45-toursSérie documentaire(26mn)

Porté par l’industrie du disque, le 45-tourssymbolise les années yéyé, les “surprise-parties” et les premiers flirts. C’est aujour-d’hui un objet culte pour les DJ’s et les col-lectionneurs.Avec l’universitaire berlinois Peter Wicke, leDJ anglais Chris Howland et l’inévitableEddie Barc l a y, vous saurez tout sur l’inven-tion du 45-tours à la fin des années 40, sonh e u re de gloire, puis son déclin à la fin desannées 60.

14.30BiographiesGianni et Susanna AgnelliDocumentaire de Gero von Boehm(Allemagne, 2001-42mn)ZDF

La famille Agnelli ou les secrets d’une réus-site à l’italienne.Gianni Agnelli, 81 ans, règne sur l’empireFiat depuis près de soixante ans. Sa sœurSusanna, à l’instar de leur mère, a mené savie de manière peu conventionnelle. Aprèsavoir mis au monde six enfants, elle a divor-cé et s’est lancée dans la politique avec suc-cès. Port r a i t s .


20.45Thomas Mann et les siens (2)(Die Manns)Téléfilm en trois parties de Heinrich Breloer (Allemagne, 2001-3x1h40mn) - VFScénario : Heinrich Breloer, Horst KönigsteinAvec : Armin Mueller-Stahl (Thomas Mann),Monica Bleibtreu (Katia Mann), Sebastian Koch(Klaus Mann), Jürgen Hentsch (Heinrich Mann),Veronica Ferres (Nelly Kröger-Mann), Sophie Rois (Erika Mann), Rüdiger Klink (Michael Mann dit Bobbi), Philipp Hochmair(Golo Mann), Stefanie Stappenbeck (Monika Mann dite Moni), Katharinna Eckerfeld(Elisabeth Mann-Borgese jeune), Katharina Thalbach (Therese Giehse)Image : Gernot RollMontage : Monika Bednarz-Rauschenbach, Olaf StreckerCostumes : Barbara BaumMusique : Hans-Peter Ströer Coproduction : Bavaria Film, WDR, NDR, BR, ORF, ARTEWDR

2e partie : 1933-1941

La saga vraie de la tribu Mann : une histoi-re d’amour et de haine, de gloire et de déca-dence, de retrouvailles et de séparations,de désir de survivre et de fascination pourla mort, d’engagement et de solitude... Une escouade de nazis en uniforme enva-hit la villa munichoise des Mann. Envacances en Suisse, Thomas Mann re ç o i tdes lettres et des coups de fil alarmants deses proches qui lui conseillent de ne pasre n t rer en Allemagne. Va s’ensuivre unepériode mouvementée où Thomas, Katia etc e rtains de leurs enfants s’installeront tan-tôt à l’hôtel, tantôt dans des maisonslouées, notamment dans le midi de laFrance (à Bandol puis à Sanary de juin àseptembre 1933) et en Suisse, avant d’émi-g rer aux États-Unis en 1938. Le coupleMann vivra d’abord à Princeton.

La tribu dans la guerre

Dans un premier temps, Thomas Mann are c h e rché le compro m i s avec les nazisdans l’espoir d’assurer la diffusion de sesl i v res (notamment Joseph et ses frère s) .Erika et Klaus sont par contre très engagésdans la lutte contre le régime hitlérien.Klaus publie des articles, édite la revue DieSammlung à Amsterdam, organise la résis-tance lors des congrès d’écrivains deMoscou et de Paris en 1934. Erika a réussià remonter son cabaret satirique D i ePfeffermühle à Zurich et à partir ensuite ent o u rnée en Europe et outre-Atlantique. Cesont Klaus et Erika qui finissent parc o n v a i n c re leur père de pre n d re ouvert e-ment position contre le Troisième Reich : cesera chose faite avec un retentissant articledans le Neue Zürcher Zeitung en 1936.

20.45-01.05 La famille MannDeuxième volet de la “saga vraie”de la famille Mann, suivi d’une version

très fidèle du chef-d’œuvre de Thomas Mann, la Montagne magique.

Le Prix Nobel de littérature 1929 y décrit le petit monde d’un sanatorium

avant la Pre m i è re Guerre, ses intrigues et ses amours...

●●●

Avec l’avènement

d’Hitler en janvier 1933,

tout va basculer.

Le pouvoir croissant

des nazis affecte la vie

de tous les membres

de la famille Mann,

où qu’ils soient.

Golo Mann (Philip Hochmair) tente de récupérer

les journaux intimes de son père.

Bientôt, toute la famille va devoir s’exiler.


Cette même année, Klaus Mann règle sescomptes avec son ex-beau-frère et amiGustaf Gründgens en publiant M e p h i s t o ,roman d’une carr i è re, dont le personnageprincipal est présenté comme un opport u-niste et un suiveur à la solde des nouveauxm a î t res de l’Allemagne. Après un pre m i e rpériple d’exilé qui l’aura vu traverserl’Europe, il émigre aux États-Unis. Il vivra lap l u p a rt du temps à New York à l’HôtelBedford. C’est là qu’il écrit le Volcan puis –à quatre mains avec sa sœur Erika –Escape to Life.Dans l’intervalle, Elisabeth a épousé le pro-fesseur de littérature Giuseppe Borgese etMonika a perdu son mari lors du naufragedu paquebot qui les emmenait aux États-Unis. Erika est partie à Londres, où elle estj o u rnaliste et anime des émissions de laBBC en langue allemande. Quant à Heinrichet Nelly, menacés en France, ils passent lesPyrénées en compagnie d’autres exilés derenom (dont Alma Mahler) et embarq u e n tsans enthousiasme pour l’Amérique.

22.30La montagne magiqueTéléfilm de Hans W. Geißendörfer (Allemagne/France/Italie, 1981-2h33mn) - VOSTFScénario : Hans W. Geißendörfer,d’après le roman de Thomas MannAvec : Marie-France Pisier (Claudia Chauchat),Flavio Bucci (Ludovico Settembrini), Christoph Eichhorn (Hans Castorp), Hans Christian Blech (le docteur Behrens),Alexander Radszun (Joachim Ziemßen), Margot Hielscher (Mme Stöhr), Gudrun Gabriel(Mlle Marusia), Irm Hermann (Mlle Engelhart),Kurt Raab (le docteur Krokowski)Photographie : Michael BallhausMusique : Jürgen KnieperCoproduction : Franz Seitz Filmproduktion/ZDFZDF(Rediffusion des 3, 4 et 5 juin 1995)

Dans le petit monde du sanatorium Berghof,on vit, on meurt et on aime avec une inten-sité plus grande qu’ailleurs. Toute unesociété d’avant la Première Guerre mondia-le soigne sa maladie, mais aussi sesnévroses, ses désirs, ses folies, loin d’unmonde qui doucement s’achève. Le chef-d’œuvre de Thomas Mann porté à l’écranavec Marie-France Pisier entourée d’unedistribution remarquable. E n c o re enfant, Hans Castorp, héritier d’unefamille aristocratique de Hambourg très esti-mée, a perdu sa mère et son père. Recueillipar des parents éloignés, il a été élevé dansla plus pure tradition de la famille. Pour sereposer de ses études d’ingénieur, il décided’aller voir son cousin Joachim Ziemßen, soi-gné pour tuberculose au sanatoriumB e rghof, à Davos. Voilà déjà plus d’un anque Ziemßen vit dans le sévère isolementdes montagnes suisses. Castorp est trèst roublé par l’atmosphère du sanatorium, oùles malades semblent vivre dans un étatd’exaltation permanent. Même le docteurB e h rens ne correspond pas à l’image plutôtc o n s e rvatrice que Castorp se fait d’unmédecin-chef. Aussi se sent-il totalementd é routé lorsqu’à l’issue d’une consultation, illui recommande de rester au sanatoriumpour y suivre une cure préventive.

jeudi 6 décembre

La famille Mann

●●●

Rediffusion

le 13 décembre

à 17.15

Thomas Mann (1875-1955, ici incarné par Armin Mueller-Stahl) a écrit les Buddenbrooks,

la Montagne magique, la Mort à Venise...


Cela irrite aussi un autre habitué du lieu,l’écrivain Ludovico Settembrini, qui obser-ve avec scepticisme les activités duDocteur Behrens et cherche dès le premierjour à se rapprocher de Hans Castorp. Trèsvite, il tente de lui faire partager ses idéeshumanistes et son optimisme rationaliste.Mais cette insistance à vouloir capter sonamitié indispose Castorp. D’autant plus queson intérêt se concentre alors sur unefemme dont l’entrée bruyante dans la salleà manger l’a frappé dès le premier jour.Cette belle femme russe, qui claque lesportes mais dont les gestes et la démarchesont empreints d’une souplesse toute féli-ne, s’appelle Claudia Chauchat. HansCastorp s’éprend d’elle si violemment qu’ilne re m a rque même plus les taquineriesdont il est bientôt l’objet de la part de sonentourage. Car l’amour joue un grand rôleau sanatorium Berghof...

Fiction et vérité

“Madame Chauchat qui fait toujours claquerles portes – elle était à Davos. Au début,avec son claquement de portes, elle a gran-dement choqué mon mari, mais ensuite, il abeaucoup apprécié son charme. Cettefemme, une malade slave russe, devaitaussi lui rappeler Pribislav Hippe, un anciencondisciple. L’ h i s t o i re de Pribislav et ducrayon dans le préau de l’école est sûre-ment authentique. Une réminiscence, quecette femme a éveillée en mon mari – mais ilne lui a jamais rendu le crayon. C’est Hans

Castorp qui le fait. Les sentiments deThomas Mann à l’égard de madameChauchat n’allaient pas si loin ; d’ailleurs, ilétait venu pour me voir, n’est-ce pas ? Il s’estb o rné à l’observ e r, et elle lui a beaucoup plu.Il ne l’a pas attendue sept ans (...).”(Katia Mann, Thomas Mann, Souvenirs àbâtons rompus).

“En 1912, ma femme,

ayant contracté

une affection pulmonaire,

fut obligée,

cette année et les deux

suivantes, de passer

plusieurs mois en haute

montagne suisse.

En mai et juin 1912,

je séjournai auprès

d’elle pendant trois

semaines et recueillis

ces étranges

impressions du milieu.

Une fois rentré

à Bad Tölz et à Munich,

je commençai à écrire

les premiers chapitres de

la Montagne magique”.

(Thomas Mann,

Esquisse de ma vie)

Le jeune Hans Castorp (Christoph Eichhorn) s’éprend de la belle Claudia Chauchat

(Marie-France Pisier). Dehors, le siècle est en train de basculer.

Au sanatorium Berghof, un petit monde cosmopolite

trompe son ennui en flirtant avec l’occultisme

ou la politique... voire en flirtant tout court !

14.00

Ayez donc des gosses ! (7)

14.30

ScalpelMédicalement parfait

15.15

Femmes de la médina (Rediffusion du 4 décembre)

16.15

Donald Thomson, la cause aborigène (Rediffusion du 24 novembre)

17.15

Sa mère, la pute (Rediffusion du 30 novembre)

19.00

TracksMagazine musical

19.45

ARTE Info

20.15



20.45

Fiction Thomas Mann et les siens (3)


22.30 (PDC : 22.15)

La vie en faceNinon, derrièreles façadesDocumentaire de Maïa Gardès

23.35 (PDC : 23.20)

Profils La revue – Enki BilalDocumentaire de Claude Ventura

00.50

L’otage de l’Europe(Rediffusion du 2 décembre)


14.30 Nouveau.

ScalpelMédicalement parfaitAuteurs : Rony Brauman, Eyal SivanRédacteur en chef : Laurent de Villepin(France, 2001-43mn)Coproduction : ARTE France, Momento !ARTE FRANCE

S c a l p e l, une émission de réflexion critiquequi explore, avec Rony Brauman (ancienprésident de MSF), les pratiques et les poli-tiques dans le domaine de la santé.Aujourd’hui : médicalement parfait. “Au lendemain de la guerre, l’utopie de lasanté parfaite se mettait en marche, pro p u l-sée par de grandes découvertes telles queles antibiotiques, les anticancéreux ou lecode génétique. Il y a 25 ans, la disparitiontotale d’un fléau ancien, la variole, re n f o r ç a i tcette croyance en la possibilité d’éradiquertoutes les maladies. L’ O rganisation mondia-le de la santé annonçait ‘la santé pour tousen l’an 2000’. Cela se passait juste avantl’apparition d’un nouveau mal, le sida, quiréduisait à néant ces folles espérances.Mais, tel le phénix qui renaît de ses cendre s ,le triomphalisme médical ressuscitait peu detemps après, avec le clonage de la bre b i sDolly et l’annonce du séquençage du géno-me humain. La voie était ouverte à une nou-velle illusion : offrir à l’homme de demain uncorps invincible et régénérable à l’infini.Signe des temps, les start-up de la biotech-nologie emballent les places boursières àcoups d’annonces miracles. Le fantasmeéradicateur a trouvé son second marc h é . ”(Rony Brauman)

● Symptôme (fiction)

Quand les caractéristiques génétiques secommandent en libre - s e rvice, il ne reste quel ’ e m b a rras du choix !

● Dépistage (enquête)

À la re c h e rche des “armes fatales” contreles maladies et le vieillissement, consulta-tions auprès de quelques initiés de la méde-cine du futur.

● Analyse (débat)

Rony Brauman s’entretient avec PierreSonigo, biologiste, directeur de re c h e rche àl’Institut Cochin de génétique moléculaire ,coauteur de Ni Dieu, ni gène, pour une autrethéorie de l’hérédité ( S e u i l ) .

19.00TracksMagazine musical (France, 2001-43mn)ARTE FRANCEEn partenariat avec

● Tribal : Grindcore

Né dans les années 80 d’un croisement dupunk et du métal, le “grind” est un mouve-ment résolument speed et underg round.

● Backstage : synthés 80’s

C e rtains groupes re d é c o u v rent et réhabili-tent les sons des synthés 80’s, tandis queles anciens comme Fad Gadget ou NewO rder re p rennent du serv i c e .

● Vibration : photo virtuelle

Ils jouent avec le réel, le modifient, le gom-ment et le réinventent grâce à l’imagerienumérique.

● Live : Jamiroquai

L’homme aux mille chapeaux et aux 16 mil-lions d’albums vendus.

20.15 Nouveau.

Histoires de famillesMaca mon amour (5)Feuilleton de Rosa Vergés (Catalogne, 2001-6x26mn) - VF Avec : Eva de Luis (Maca), Younes Bachir(Hallil), Charlotte de Turckheim (Martina)Coproduction : Cipango, ARTE, Ovideo TV ARTE G.E.I.E.

Au cours d’un reportage en Catalogne,Maca rencontre le véritable amour au granddam de sa famille. Il s’appelle Hallil et il estmarocain... Maca mon amour : dernier épisode à voir

samedi 8 décembre à 20.15.

v e n d re d i 7 décembre



(Die Manns)Téléfilm en trois parties de Heinrich Breloer (Allemagne, 2001-3x1h40mn) - VFScénario : Heinrich Breloer, Horst KönigsteinAvec : Armin Mueller-Stahl (Thomas Mann),Monica Bleibtreu (Katia Mann), Sebastian Koch(Klaus Mann), Jürgen Hentsch (Heinrich Mann),Veronica Ferres (Nelly Kröger-Mann), Sophie Rois (Erika Mann), Rüdiger Klink (Michael Mann dit Bobbi), Philipp Hochmair(Golo Mann), Stefanie Stappenbeck (Monika Mann dite Moni), Katharinna Eckerfeld(Elisabeth Mann-Borgese jeune), Katharina Thalbach (Therese Giehse) .Image : Gernot RollMontage : Monika Bednarz-Rauschenbach, Olaf StreckerCostumes : Barbara BaumMusique : Hans-Peter Ströer Coproduction : Bavaria Film, WDR, NDR, BR, ORF, ARTEWDR

3e partie : 1942-1955

Les Mann vivent depuis 1940 à PacificPalisades. Heinrich et Nelly, couple sulfu-reux et désargenté, sont à Hollywood. Erikaest partie à Londres, où elle anime des émis-sions en langue allemande de la BBC pourappeler à la résistance contre le nazisme.L’entrée en guerre des États-Unis fin 1941 asuscité chez les exilés un immense espoir.Mais il faut bientôt réaliser que la guerre serae n c o re longue et le retour au pays bien loin-tain. Thomas Mann souff re et dénonce sansrelâche dans de vibrantes conférences etémissions de radio l’emprise criminelle desnazis sur son pays. Il s’est par ailleurs atteléà un nouveau roman, le Docteur Faustus. Ilé p rouve aussi une grande passion pour sonpetit-fils Frido, fils de Michael le musicien,lui-même frustré de l’indiff é rence de sonp è re. Miné par la drogue, des liaisons homo-sexuelles malheureuses et le besoin dereconnaissance par rapport à son géniteur,Klaus croit pre n d re un nouveau départ fin1943 en se faisant naturaliser américain et

en s’engageant dans l’armée. Il est envoyéen Europe et participe à diverses opérationsen Italie puis en Bavière comme officier dep ropagande. Recommence ensuite unelongue errance qui se terminera en mai 1949par son suicide à Cannes. Remis de l’ablation d’une tumeur cancére u-se au poumon, Thomas Mann pense à unéventuel retour en Allemagne. L’ a t t r i b u t i o ndu prix Goethe est l’occasion de se re n d reà Francfort et à Weimar en août 1949. Enmars 1950, alors qu’il vient d’opter pour laRDA et la présidence de l’Académie dessciences à Berlin-Est, Heinrich Mann meurten Californie. Entre-temps, Erika qui assurele secrétariat de son père, est dans la lignede mire des maccarthystes. Perplexe, l’écri-vain choisira finalement la Suisse et lesb o rds du lac de Zurich pour son dernier exil.En 1954, la Ville de Lübeck réserve unaccueil triomphal au plus célèbre de ses fils.La boucle est bouclée et Thomas Manns’éteindra quelques mois plus tard, en août1955, à Zurich.

Aucune autre famille

d’intellectuels

et d’artistes allemands

n’aura à ce point

marqué et symbolisé

le XXe siècle.

20.45Thomas Mann et les siens (3)Inspirée par les Buddenbro o k s, premier roman à succès de Thomas Mann, cette trilogie

historique sur la tribu Mann est elle aussi une longue histoire d’amour et de haine,

de gloire et de décadence, de re t rouvailles et de séparations, de désir de surv i v re et

de fascination pour la mort, d’engagement politique et de solitude créatrice assumée.

Rediffusion

le 14 décembre

à 17.15

Une famille d’écrivains, d’artistes

et d’intellectuels dont la vie fut

un tumultueux roman.


Documentaire de Maïa Gardès(France, 2000-1h03mn)Production : BFC Productions ARTE FRANCEPrix “Regards neufs”

au Festival de Nyon 2001

Maïa re t rouve sa demi-sœur Ninon aprèsune longue absence. Ninon a été une élèvebrillante au lycée Henry IV. En automne1999, elle s’est inscrite en fac de psycho.Mais, à 19 ans, Ninon est toxicomane. Maïaa l’idée de la filmer pendant un an et sas œ u r, intriguée, accepte sans compre n d rele sens du projet. À quoi bon fouiller dansson quotidien, remonter à la source de sapassivité ? Maïa et Ninon ont eu leur partde violence dans l’enfance, souffrant desaccès d’agressivité de leur père junky. MaisMaïa (27 ans aujourd’hui) s’en est sort i ealors que Ninon s’embourbe dans l’universde la drogue. Caméra à l’épaule, Maïa sou-met sa sœur à un questionnement inces-sant. Elle la bouscule tout en gagnant saconfiance par sa tendresse et son obstina-tion. En voix off, la cinéaste doute de lad é m a rche adoptée pour s’intro d u i re dansla vie de sa sœur. Au fil des saisons l’aven-ture prend une ampleur inattendue : le tour-nage responsabilise Ninon et la pousse àremplacer le monde des raves et de ladrogue par la création artistique.

Lignes de vie

La caméra est capable de prodiges. Av e cson aide, une voyeuse gênante peut set r a n s f o rmer en ange gardien. La présencede Maïa devient cruciale pour Ninon quis’apprête à lancer sa pro p re entreprise. Il estt roublant de voir à quel point la camérat r a n s f o rme son rapport à la réalité. Actrice

dans son quotidien, elle pre n dconscience du poids des gestesles plus insignifiants. Le docu-m e n t a i re agit alors comme und é t o n a t e u r, rendant aux rêves deNinon toute leur force et récom-pensant Maïa de sa patience. Sesyeux magiques ont renvoyé à lapetite sœur l’image du Rubiconqu’elle devait franchir. Car l’err a n-ce de Ninon ne naît pas du besoind ’ ê t re prise en charge, mais de lanécessité de se re s s a i s i r. En sti-mulant la quête de sa sœur, Maïap rend aussi conscience d’elle-même et émerge en tant que

deuxième héroïne du documentaire. D’unsolo titubant la cinéaste a fait naître un duo,et de deux solitudes, une famille.Rediffusion le 14 décembre à 16.05

v e n d redi 7 décembre

22.30 Ninon, derrière les façadesUne demi-sœur qui te suit dans tes raves et tes rêves avec sa caméra alors

que tout te gonfle, que tu es seule, droguée et incomprise, mais que tu as

une envie dingue de créer, ça t’apporte quoi ? Une famille ? Un film ? Un miroir ?

“Je deviens

la voyeuse

complice et elle,

la complice de

la voyeuse.”

(Maïa)

“À toutes les deux,

on essaie de réinventer

les liens familiaux,

Ninon avec ses choix

de vie et moi,

avec ma caméra.”

(Maïa)

“J’ai hâte qu’on arrête de tourner,

il y a une situation d’acteur

et de regardeur

qui est assez angoissante.”

(Ninon)


23.35 Profils.

La revue – Enki BilalDocumentaire de Claude Ventura(France, 2001-1h15mn) Coproduction : ARTE France, Gloria FilmsARTE FRANCE

À travers le portrait d’une personnalité cul-turelle, cette émission tisse des liens, pro-pose des passages originaux vers d’autrescréateurs et d’autres disciplines. Ce soir,rencontre avec le dessinateur Enki Bilal. Inventeur d’univers violents et sensuels,raconteur d’histoires angoissantes et fantas-tiques, Enki Bilal a su faire du mal suprêmeun art superbe, de la guerre et des conflitspolitiques une nouvelle dimension de labande dessinée. Entre ses souvenirs d’en-fance sous le régime de Tito et ses visionsapocalyptiques de l’ère postnucléaire, ile x p l o re, avec la complicité d’autres créa-teurs contemporains, les thèmes de la vio-lence, de la peur, de la guerre aujourd’hui.

Enki Bilal

Enki Bilal est né le 7 octobre 1951 àBelgrade, capitale encore meurtrie par laSeconde Guerre mondiale, où il passe lesdix pre m i è res années de sa vie. Sa mère esttchèque et son père bosniaque. Enki Bilald é c o u v re Paris et sa banlieue en 1961 enmême temps que la bande dessinée et lecinéma. En 1971, il gagne un concourso rganisé par le journal P i l o t e. Trois ans plust a rd, il signe avec le scénariste PierreC h r i s t i n la Cro i s i è re des oubliés, pre m i e ralbum de la série “Légendes d’aujourd ’ h u i ” .En 1980, il crée en solo la Foire aux immor-t e l s, premier volet de ce qui deviendra “Latrilogie NiKoPoL”. Dessinateur de BD avant-g a rdiste, Bilal est un des rares qui dessineà l’acrylique. Dès 1989, il se tourne vers lecinéma en collaborant avec Alain Resnaissur les décors du film la Vie est un ro m a npuis en réalisant son premier long métrage,Bunker Palace Hôtel. La plupart de ses his-t o i res se déroulent dans un futur plus oumoins proche et abordent les thèmes de lam é m o i re, de la violence, de la montée desintolérances et de la déshumanisation.

Angelin Preljocaj

Depuis la fondation de sa compagnie, en1984, Angelin Preljocaj a créé plus d’unevingtaine de chorégraphies, dont sept sontactuellement au répert o i re. Né en France en1957, de parents albanais, Angelin Pre l j o c a ja suivi une formation de danse classiquepuis l’enseignement de Merce Cunninghamà New York. Le Centre chorégraphiqued ’ A i x - e n - P rovence, destiné au BalletP reljocaj, devrait être achevé en 2002.

Panamarenko

Né en 1940, Panamarenko est l’un des plusgrands artistes belges contemporains. Dansson atelier à 2 400m d’altitude dans lesAlpes, il construit des machines aussi bellesque non fonctionnelles : scaphandre, diri-geable, automobile en caoutchouc, charindividuel à chenilles… Une vision de lascience-fiction expérimentale et poétique.

Will Self

Des livres comme les Grands Singes,Théorie quantitative de la démence ou A i n s ivivent les mort s ont imposé Will Self commel’un des auteurs les plus marquants de lanouvelle fiction anglaise. Psychédélique etcultivé, son univers dépourvu de re p è re srationnels évoque à bien des égards lesépopées paranoïaques de Philip K Dick.

Harmony Korine

Le cinéaste et plasticien américainHarmony Korine a réalisé Gummo en 1997.Ce film devenu culte déploie une vraierévolution plastique, poursuivie en 1999avec Julien Donkey-Boy et aujourd’hui àtravers ses travaux photographiques.

“Un corps qui chute

par terre n’est ni

plus beau ni plus laid

qu’un bras qui s’élève

dans l’espace.

C’est l’articulation

de ces choses-là

qui peut donner

la beauté ou la grâce.”

(Angelin Preljocaj,

chorégraphe)

“Je viens d’un pays où la guerre est un objet culturel.”

(Enki Bilal)

Rediffusion

le 11 décembre

à 15.15

A RTE G.E.I.E. Téléphone 03 88 14 22 22

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et de la coord i n a t i o n

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des photos sans autorisation est interd i t e .

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D i recteur de la publication : Jérôme Clément

E x e m p l a i re n° 49 jeudi 8 novembre 2001

I m p ression STIPA, Montre u i l

A RTE FRANCE Téléphone 01 55 00 77 77C o m m u n i c a t i o n Fax 01 55 00 77 00

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S p e c t a c l e s / M e t ro p o l i sFrédérique Champs 01 55 00 70 45

f - c h a m p s @ p a r i s . a rt e . f rCécile Braun (a s s i s t a n t e) 01 55 00 70 44

c - b r a u n @ p a r i s . a rt e . f r

C i n é m a / A RTE France CinémaAnne Sachot 01 55 00 70 47

a - s a c h o t @ p a r i s . a rt e . f rM a rtina Bangert 01 55 00 73 43 ( a s s i s t a n t e + grille de pro g r a m m e s )

m - b a n g e rt @ p a r i s . a rt e . f r

Soirées thématiquesG r é g o i re Mauban 01 55 00 70 42(En remplacement de Françoise Landesque)

g - m a u b a n @ p a r i s . a rt e . f rRima Matta ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 70 43

r- m a t t a @ p a r i s . a rt e . f rD o rothée van Beusekom (assistante) 01 55 00 73 25

d - v a n b e u s e k o m @ p a r i s . a rt e . f r

F i c t i o nVi rginie Doré 01 55 00 70 46

v - d o re @ p a r i s . a rt e . f r

F o rum, Le dessous des cart e sIsabelle Courty 01 55 00 72 90

i - c o u rt y @ p a r i s . a rt e . f r

A RTE Info, Reportage, Reportage GEOCéline Chevalier 01 55 00 70 41

Fichier pre s s eRima Matta 01 55 00 70 37

r- m a t t a @ p a r i s . a rt e . f r

S e rvice photoElisabetta Zampa 01 55 00 70 50

e - z a m p a @ p a r i s . a rt e . f rOlivier de Clare m b a u t 01 55 00 70 49( a s s i s t a n t ) o - d e c l a re m b a u t @ p a r i s . a rt e . f rGeneviève Duigou 01 55 00 70 53( a s s i s t a n t e ) g - d u i g o u @ p a r i s . a rt e . f r

A RTE Éditions, ARTE Vidéo Henriette Souk 01 55 00 70 83

h - s o u k @ p a r i s . a rt e . f r

S e rvice téléspectateurs

03 88 14 22 55

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La semaine prochaine (50)(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)

Samedi 8 décembre

1 9 . 0 0 F o ru m1 9 . 4 5 A RTE Info20.00 Le dessous des cart e s2 0 . 1 5 H i s t o i res de familles :

Maca mon amour (6)2 0 . 4 5 L’ a v e n t u re humaine :

A n n a p u rna, histoire d’une légende 2 1 . 3 5 M e t ro p o l i s2 2 . 3 0 Fiction : Le garçon d’orage 23.55 La lucarne :

Dans le silence du monde 0 0 . 5 0 Belle époque (r)0 2 . 3 5 Tomi et ses jouets (r)

Dimanche 9 décembre

1 9 . 0 0 M a e s t ro : Angela Georghiu 1 9 . 4 5 A RTE Info2 0 . 1 5 Danse : Love dance (2)20.45 Thema : Le prix Nobel de littérature

a 100 ans, avec le film C h ronique d’une mort annoncée de Francesco Rosi

0 1 . 0 5 M e t ropolis (r)0 2 . 0 0 A n n a p u rna, histoire d’une légende (r)

Lundi 10 décembre

1 9 . 0 0 N a t u re 19.45 A RTE Info 2 0 . 1 5 H i s t o i res de familles :

Comme un lundi (1)2 0 . 4 5 Cinéma : Macadam cowboy,

de John Schlesinger 2 2 . 3 5 Grand format :

Sultan of the road, documentaire0 0 . 0 0 C o u rt - c i rcuit (le magazine)0 0 . 4 5 Sa mère, la pute (r)0 2 . 2 5 Le fleuve aux grandes eaux (r)

Mardi 11 décembre

1 9 . 0 0 A rchimède 19.45 A RTE Info2 0 . 1 5 H i s t o i res de familles :

Comme un lundi (2) 20.45 Thema - De quoi j’me mêle ! :

New York, trois mois après 23.00 Fiction : Les enfants du Karoo 0 0 . 3 5 Tomi Ungere r

Mercredi 12 décembre

19.00 Connaissance 1 9 . 4 5 A RTE Info2 0 . 1 5 H i s t o i res de familles :

Comme un lundi (3)2 0 . 4 5 Les merc redis de l’histoire :

La Ta n z a n i e2 1 . 4 0 Musica : Le cœur caché

2 2 . 4 0 C i n é - d é c o u v e rte : La genèse, film de Cheik Oumar Sissoko

0 0 . 2 0 Macadam cowboy (r)0 2 . 1 0 P o rt d’attache (r)

Jeudi 13 décembre

1 9 . 0 0 Voyages, voyages : Ve n i s e19.45 A RTE Info2 0 . 1 5 H i s t o i res de familles :

Comme un lundi (4)20.45 Thema : S a rt re, avec le film

les Jeux sont faits de Jean Delannoy0 0 . 5 5 C h ronique d’une mort annoncée ( r )

Vendredi 14 décembre

1 9 . 0 0 Tr a c k s19.45 A RTE Info2 0 . 1 5 H i s t o i res de familles :

Comme un lundi (5)2 0 . 4 5 Fiction : L’interpellation 2 2 . 2 5 La vie en face :

Sur les cendres du vieux monde 23.40 P rofils : Sart re par lui-même (2)0 1 . 2 0 Le dessous des cartes (r) 01.30 Le garçon d’orage (r)

M a c a d a mc o w b o yUn beau gosse débarqué

de sa campagne rencontre

une petite frappe.

Ces deux paumés vont se

fracasser sur les murailles

indifférentes de New York

city. La mort du rêve

américain vue

par John Schlesinger

et superbement incarnée

par le duo Dustin Hoffman /

Jon Voight,

lundi 10 décembre.

49

ARTE G.E.I.E. 2a, rue de la Fonderie

67080 Strasbourg cedexTél. 03 88 14 22 22

ARTE France8, rue Marceau

92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9

Tél. 01 55 00 77 77

ARTE Deutschland(Allemagne)

Schützenstraße 176530 Baden-Baden

Tél. 00 49 7221 9369-0

RTBF (Belgique)

52, Boulevard Reyers1044 Bruxelles

Tél. 00 32 2 737 25 57

TVE (Espagne)

TorrespañaAlcade Sainz de Baranda, 92

28007 MadridTél. 00 34 1 346 88 45

SRG SSR idée suisse(Suisse)

Giacomettistrasse 3case postale 26

3000 BerneTél. 00 41 31 350 91 11

TVP (Pologne)

17, J. P. Woronicza St00-999 Warszawa

Tél. 00 48 22 547 85 01

ORF (Autriche)

Würzburggasse 30 A1136 Wien

Tél. 00 43 1 87878-0

YLE (TV1) (Finlande)

Radiokatu 5, HelsinkiFIN-00024 YleisradioTél. 00 358 9 14801

NPS (Pays-Bas)

Postbus 290001202MA Hilversum

Tél. 00 31 35 677 93 33www.arte-tv.com

Documents

Thomas Mann et les siensdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2001bull49.pdfThomas Mann et les siens (1) 22.30 Musica Le tour d’écrou 00.15 Ciné-découverte L’homme traqué