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Titrisation 1
TITRISATION
MUZOWINDANGA Joseph
KAMAGATE Tidiane
ABD EL HAKIM
Réalisé par:Professeur B. EL MORCHID
Encadré par:
Année académique:2007-2008
Master: FA-TETQ
Titrisation 2
PLAN DE L ’EXPOSE
I. Caractères généraux de la Titrisation
II. Techniques de la Titrisation
III. Structure du Marché Hypothécaire
Marocain
IV. Inconvénients majeurs de la
Titrisation: la crise du subprime
Titrisation 3
Introduction Générale
o Le système financier international connaît de profondes mutations
o Deux déclencheurs majeurs à savoir les nouvelles technologies et la déréglementation
o Une véritable explosion de la sphère financière, et l'apparition de nouvelles activités et de nouveaux instruments financiers.
o La titrisation qui est la transformation de certaines créances illiquides figurant à l'actif des banques en titres négociables et liquides vient s'inscrire dans ce processus général de désintermédiation et d'innovation financière.
Titrisation 4
La titrisation :
- Instrument de gestion d’actif qui permet la réduction des risques du bilan
- favorise l'externalisation des risques vers le marché où ce sont les investisseurs qui supportent la plupart des risques des crédits titrisés.
- d'optimiser la structure des bilans des établissements de crédit par la réduction des risques,
- permet d'accroître la compétitivité et l'obtention d'une meilleure rentabilité.
Titrisation 5
I. Caractères généraux de la titrisation
La titrisation a été d'abord mise en place aux Etats-Unis sous l'impulsion des
agences fédérales. Le mécanisme et méthodes de titrisation se sont développés
au fil du temps compte tenu de l'évolution de la sphère financière, cette
technique présente un grand nombre d'avantages en matière de gestion des
risques et de diversification du financement.
Titrisation 6
1. Origine et développement de la titrisation aux USA
o La titrisation est apparue aux Etats unis dans les années 1970, au moment
où il fallait relancer le financement de l'immobilier
o Apparition non immédiate,
o environnement juridique et financier adéquat
Titrisation 7
a. Le financement du logement et le marché hypothécaire aux USA
o Système mis en place dans les années 1930 en même temps que la mise en place du système bancaire après la crise de 1929.
deux secteurs :
-Les banques commerciales traditionnelles
-les caisses d'épargne
Conséquence:
réforme en 1989 du système de distribution des financements hypothécaires selon les dispositions du Financial Institution Reform Recovry andEnforcement
Titrisation 8
b. L'environnement financier et juridique américain
o existence d'une forme de financement appelée le « Structured Financing
o l'existence d'un environnement juridique libéral qui a permis l'affectation
de certains éléments de l'actif en garantie de l'émission de titres de dettes
o Développement de la titrisation et naissance des:
« Asset Backed Securities (ABS) » (Titres adossés à des actifs bancaires)
« Mortgage Backed Securities (MBS) » (Titres adossés a des créances
hypothécaires)
Titrisation 9
c. Organismes initiateurs de la titrisation aux USA, le
coup d'envoi des agences fédérales.
Contexte historique:
o 1930 les caisses d'épargne Saving and Loans finançaient le logement
o 1932 La Federal Home Loan Bank (FHLB)
o 1934 la Federal Housing Authority (FHA)
o 1938 la Federal National Mortgage Association (FNMA) ou FannieMae
o La FNMA a été scindée en deux organismes, l’un conservant ses fonctions initiales et l'autre prenant le nom de Government National Mortgage association (GNMA ou Ginnie Mae)
o 1970 un autre organisme vit le jour la Federal Home Loan MortgageCorporation (FHLMC ou Freddie-Mae)
Titrisation 10
2. Le mécanisme général de la titrisation
o Notion de Trust
-entité ad hoc
-intermediation entre émetteurs et invéstisseurs de titres
o Deux mécanismes de Titrisation:
- La Titrisation classique
- La Titrisation synthétique
Titrisation 11
a.La titrisation classique
Consiste dans son principe en la cession des actifs au Trust, les revenus
provenant des actifs ainsi cédés sont en priorité affectés au remboursement de
la dette émise par le véhicule, le cédant perd le contrôle des actifs cédés.
Les pass-through securities
Titrisation 12
b. La Titrisation synthétique
Il y a un transfert du risque des actifs à un ou plusieurs investisseurs sans
cession d'actif. Un collatéral composé de portefeuille de créances est constitué
pour le paiement des titres, cette méthode fait appel aux techniques de dérivés
de crédit, en cas de pertes sur le portefeuille titrisé les pertes sont allouées aux
différents vendeurs de protection.
Les pay-through securities
Les CMO (Collateralized Morgages Obligations)
Les CLO (Collateralized Loan Obligations)
Titrisation 13
II- Techniques de la
titrisation
Titrisation 14
1- Les acteurs dans une opération de
titrisation
L’arrangeur :Il est chargé de trouver des cédants et des investisseurs
potentiels. C’est lui qui structure toute l’opération de titrisation afin qu’elle
soit effective;
Le cédant : C’est généralement un établissement financier ou une entreprise ;
La société de gestion : Elle gère le SPV ainsi que ses fonds de
trésorerie et représente les intérêts des détenteurs de titres. Elle
surveille l’opération de titrisation;
Le dépositaire : Il contrôle la régularité des opérations de la société de
gestion et est chargé de s’assurer de la détention des actifs par le FCC;
Titrisation 15
Les agences de notation : Elles jouent un rôle incontournable par l’appréciation de la qualité des parts mises en circulation.
L’agent payeur :Il est chargé de s’occuper des paiements à effectuer aux différents détenteurs de parts ;
Les sociétés de rehaussement de crédit : Ils interviennent pour la mise en place des garanties internes ou externes qui permettront aux émissions d’obtenir la note maximale que l’agence de notation peut leur attribuer ;
Les autorités de surveillance ou de tutelle : Elles sont chargées de surveiller et autoriser les opérations de titrisation. C’est l’Autorité des Marchés Financiers (AMF).
Titrisation 16
Les rapports juridiques entre les intervenants dans une opération de titrisation sont
largement influencés par le contexte légal et réglementaire du pays où ces opérations
s’effectuent.
En plus, la nature contractuelle des rapports entre les différents intervenants n’est pas
toujours facile à saisir car en plus de la complexité de l’opération de titrisation elle-
même, certains acteurs peuvent jouer plusieurs rôles.
Titrisation 17
Le schéma d’une opération de titrisation
Titrisation 18
2-Les principaux types d’opérations de la
titrisationLes opérations se classent selon les actifs sous-jacents, c’est-à-dire les actifs qui
composent le portefeuille.
On parle en général d’ABS (Asset Backed Securities) qui désigne le terme générique de
la titrisation. Il exprime que les titres (securities) sont adossés (backed) à des actifs
(asset).
Selon la contenance des véhicules de titrisation, ils s’appellent CDO (CollateralisedDebt Obligation), CBO (Collateralised Bond Obligation), CLO (Collareralised LoanObligation,)…
Cependant, La pratique anglo-saxonne consiste à qualifier les ABS de MBS ("Mortgage Backed Securities") lorsque les créances titrisées sont des crédits hypothécaires et à n'utiliser le terme ABS que pour les autres opérations.
Titrisation 19
Les MBS ("Mortgage Backed Securities")
Les CMBS ("Commercial Mortgage-Backed Securities") sont adossés à des crédits hypothécaires commerciaux
Les RMBS ("Residential Mortgage-Backed Securities") sont des titres adossés à des prêts hypothécaires immobiliers. le marché RMBS représente le plus important segment du marché, en Europe comme aux Etats-Unis.
Titrisation 20
Dans les ABS (Asset Back Securities) sont regroupées les transactions adossées à
diverses classes d’actifs.
les CDO (Collateralised debt obligation) représentent une catégorie spécifique d’ABS
caractérisée par la nature leur portefeuille d'actifs.
‐ On parle alors de CLO ("Collateralised Loans Obligations") lorsque les actifs d’une
opération de CDO sont soit des prêts.
‐ On parle de CBO ("Collateralised Bonds Obligations") lorsque les actifs sont des
titres obligataires.
Les ABS (Asset Backed Securities)
Titrisation 21
Les ABS (Asset Backed Securities)
En général, les ABS sont décomposés, par des agences de notation, en tranches de
“rating”:
La tranche la moins bien notée est dite "equity" est la première à supporter les
éventuels défauts
les tranches mezzanines (BB, puis BBB, etc.) qui présentent une exposition au
risque intermédiaire
la dette senior (AAA ou senior note), est la tranche la plus sûre dont l’exposition au
risque très faible
Titrisation 22
Schéma d’une opération
d’ABS classique
Titrisation 23
3- Coût d’une opération de titrisation
Les principales composantes du coût d’une opération de titrisation sont les
suivantes :
- Les frais de constitution évalués entre 0,1% et 0,25% de l’encours des
créances cédées ;
- La commission d’arrangeur comprise entre 0,15% et 0,35% de l’encours ;
- La commission de garantie et de placement des titres qui représente 0,25% à
0.5% du montant nominal des parts émises ;
- Les frais de gestion liés au fonctionnement du fonds commun de créances
sont estimés entre 0,15% et 0,30% de l’encours des créances cédées ;
- La rémunération des agences de notation.
Titrisation 24
A. Avantages
a) Diversification du refinancement
b) Diminution des risques
c) Assouplissement des contraintes
B. Risques
a) Le risque de remboursement anticipé
b) Le risque de défaillance des débiteurs
c) Le risque de perturbation des flux financiers
4. Avantages et Inconvénients de la Titrisation
Titrisation 25
C. Les couvertures des risques: garanties
Les techniques internes
La subordination (credit tranching)
Le surdimensionnement (over-collateralization)
Le fonds de réserve
Les garanties intrinsèques des créances
Les techniques externes
La garantie bancaire
Le recours à des contrats d’assurance
Titrisation 26
Partie III:
Structure du marché hypothécaire Marocain
La réglementation sur la titrisation
Situation du marché au Maroc
Exemple de titrisation
Titrisation 27
La réglementation sur la titrisation
Loi marocaine d’Août 1999 (et décret de mars 2001)
(entraînant de plein droit le transfert de propriété) La titrisation est une cession de créances à un FPCT
Le FCC est une copropriété sans personnalité morale,
sans capital, exonérée de tout impôt
Le FCC est à l’abri de toute faillite du cédant
Loi marocaine limitée aux créances hypothécaires
Titrisation 28
La réglementation sur la titrisation
Cédant ne peut être qu’un établissement de crédit
Fonds non rechargeable
Les souscripteurs des parts du FCC sont des
investisseurs institutionnels
Les parts émises par le FCC sont considérées comme
des obligations (application de la fiscalité)
Pas de rating obligatoire sur ces opérations
Titrisation 29
Cas de CREDILOG I
CREDILOG I est le premier FPCT crée au Maroc en
2002, à l’initiative conjointe de:
Le Crédit Immobilier et Hôtelier CIH
Maghreb Titrisation
Titrisation 30
Le premier Fonds (Crédilog I)
Un fonds commun de créances de 500 M DH
Sur un portefeuille de 4900 créances hypothécaires sur
des débiteurs (fonctionnaires)
durée moyenne des créances: 94 mois
Maghreb titrisation, arrangeur et gérant, le CIH
assure le recouvrement.
Pas de rating
Titrisation 31
Le premier Cédant: Le CIH
- Le promoteur et cédant: le Crédit Immobilier et Hôtelier CIH, premier
établissement hypothécaire du pays, en restructuration
- La recherche d’un refinancement à coût réduit en utilisant la partie la plus
saine de son portefeuille
Titrisation 32
Schéma de l’opération
Débiteurs
CREDILOG I
(FPCT)
Investisseurs
C I H(Cédant)
Octroi de prêts Remboursement
Maghreb
titrisation Gest-Dép.
Paiement du principal
et des intérêts aux
porteurs des titres
Émission de FPCT
Vente de
créance
Souscription
Établissement
RecouvreurCIH
Transfet des
casch flows
Titrisation 33
Critères de sélection du portefeuille
- Nature: Prêts au logement
- Bénéficiaire: Particuliers (Fonctionnaires)
- Objet: Acquisition ou construction de logements
- Situation du prêt: Non défaillants ou impayés
- Garanties: Sûreté réelle (Hypothèque de 1er rang)
Titrisation 34
Structuration du FPCT
Le Fonds CRDEILOG I comporte
5000 Parts émises en 4 catégories
VN = 100 000 DH
Durée de vie: 6 ans (3ans)
Les Parts Prioritaires P1 (73%)365 M DH
Les Parts Prioritaires P2 (21%)108 M DH
Taux d’intérêt: 6.22%
Durée de vie: 15 ans (9ans)
Taux d’intérêt: 7.32%
Titrisation 35
Structuration du FPCT (suite)
Le Fonds CRDEILOG I comporte
5000 Parts émises en 4 catégories
VN = 100 000 DH
Durée de vie moyenne: 5ans
Parts Subordonnées S (5%)
25 M DH
Part RésiduellesR (1%)5 M DH
Taux d’intérêt: 7.32%
Souscrite par CIH)
Garanti par: PROPARCO
Titrisation 36
Résultats obtenus:
Pour le CIH:
Pour les investisseurs:
- Amélioration de la structure de bilan
- Accès direct aux marchés financiers permettant une
diversification des sources de financement
- Option de financement moins coûteuse
- Accès à des actifs offrant un meilleur rapport
rendement/risque que les produits classiques
Titrisation 37
Le développement de la titrisation au Maroc
Un deuxième fonds lancé en 2003 – CREDILOG 2
* créances hypothécaires du CIH (plus uniquement sur fonctionnaires)
* Structuration similaire à CREDILOG 1 mais sans garantie externe (PROPARCO)
Un projet d’élargissement de la loi
* Fonds d’1 Md MAD
Titrisation 38
IV- Inconvénients
majeurs de la titrisation :
la crise du subprime aux
USA
Titrisation 39
La garantie Hypothécaire
125% valeur maison
Prêt indexé valeur
marchande maison
Maison = propriété
du créancier
1.Définition et origine
Prêts immobiliers accordés à des ménages américains aux
revenus modestes
Prêts à taux variables et de niveau élevé
La garantie Hypothécaire
Maison = propriété
du créancier
Titrisation 40
Les acteurs à l’origine de la crise
LA
RESERVE
FEDERALE
LE
MARCHE
IMMOBILIER
LES
BANQUES
LES
MENAGES
AMERICAINS
A RISQUE
LA
RESERVE
FEDERALE
LE
MARCHE
IMMOBILIER
Titrisation 41
Origines de la crise
cycle 1 (2000 – 2004)
Chute des valeurs technologiques du Nasdaq (2000) Attentats terroristes (2001) Chute des valeurs technologiques du Nasdaq (2000) Attentats terroristes (2001) Baisse des taux directeurs Injection de liquidité importante dans le système monétaire global Baisse des taux directeurs Injection de liquidité importante dans le système monétaire global Les investisseurs profitent de taux bas voire quasi-gratuits (jusqu'à1%) pour spéculer sur le marché immobilier Hausse des prix de l’immobilier Les investisseurs profitent de taux bas voire quasi-gratuits (jusqu'à1%) pour spéculer sur le marché immobilier Hausse des prix de l’immobilier Prêtent généreusement Risque soutenu car le prêt est gagé sur la valeur de l'immobilier Prêtent généreusement Risque soutenu car le prêt est gagé sur la valeur de l'immobilier
Souscrivent des prêts subprimes (2-28) : taux bas les deux premières années puis le prêt est indéxé sur les taux du marché Prêt gagé sur la valeur du bien. Possibilité d’acheter des biens d'une valeur plus importante ceux qu’ils auraient pu se payer normalement Souscrivent des prêts subprimes (2-28) : taux bas les deux premières années puis le prêt est indéxé sur les taux du marché Prêt gagé sur la valeur du bien. Possibilité d’acheter des biens d'une valeur plus importante ceux qu’ils auraient pu se payer normalement
EVENEMENTSEVENEMENTS
MENAGES AMERICAINSA RISQUE
MENAGES AMERICAINSA RISQUE
BANQUESBANQUES
RESERVE FEDERALERESERVE
FEDERALE
MARCHEIMMOBILIER
MARCHEIMMOBILIER
Titrisation 42
Origines de la crise
Cycle 2 (2004 – 2007) Inflation galopante
Durcissement de la politique monétaire Hausse des taux : ils passent de 1% à 5,25% en quelques années
A partir de 2006, chute des prix de l’immobilier
Le prêt étant à taux variable, l’immobilier ayant baissé sous sa valeur de garantie, les ménages les plus fragiles font défaut
Saisissent les biens des emprunteurs insolvables Les stocks de logement augmentent : impact sur le prix de l’immobilier qui continue de baisser
EVENEMENTS
BANQUES
RESERVE FEDERALE
MARCHEIMMOBILIER
MENAGES AMERICAINSA RISQUE
Titrisation 43
Origines de la crise – Pour
résumer…
Défaut de paiement
des emprunteurs
subprime
Perte de la valeur
des biens
hypothéqués
Difficultés des banques
à recouvrer leur
créance
Défaut de paiement
des emprunteurs
subprime
Perte de la valeur
des biens
hypothéqués
Difficultés des banques
à recouvrer leur
créance
Défaut de paiement
des emprunteurs
subprime
Perte de la valeur
des biens
hypothéqués
Défaut de paiement
des emprunteurs
subprime
Perte de la valeur
des biens
hypothéqués
Défaut de paiement
des emprunteurs
subprime
Perte de la valeur
des biens
hypothéqués
Titrisation 44
2. La contagion de la crise des
subprimes
Contagion aux marchés financiers, à
l’économie américaine et à l’échelle
mondiale
Titrisation 45
Du crédit sub-prime à la créance
titrisée
Etablissement de créditPrêt subprime
Banque d’InvestissementTitrisation du prêt subprime
Vente du crédit subprime
Emprunteur américainAchat d’un bien immobilier
Contraction d’un crédit subprime
Titrisation 46
Raisons de la contagion
Contagion de la crise liée à:
– La dégradation des prêts hypothécaires subprime
– La titrisation et la complexité des structures de ces prêts subprimes
– L’effet multiplicateur du crédit
– Les stratégies d’investissement à fort effet de levier
Titrisation 47
Contagion au marché du crédit
– Augmentation du risque de contrepartie
– Défiance au niveau mondial envers les créances titrisées et les actifs à
risque: mouvement de réévaluation du risque
– Diminution de liquidité sur le marché du crédit et difficultés d’accès au
moyens de financement: les banques sont donc obligées de conserver les
dettes dans leur bilan faute de ne pouvoir les revendre.
– Incertitudes sur les engagements des banques: Crise de confiance.
– Les banques ne veulent plus se prêter entre-elles
Crise de liquidité : les échanges bancaires sont très difficiles, ce qui
nécessite l’intervention des banques centrales.
Titrisation 48
Contagion aux marchés
monétaire et obligataire– Manque de liquidité sur le marché du crédit
– L’investisseur en quête de liquidité et ne pouvant revendre ses parts de CDO (ou d’autres actifs titrisés) se tourne vers le marché des Commercial Papers (CP).
– Craintes que les emprunteurs soient détenteurs de CDO, MBS et autres titrisations Contagion au marché des CP et donc au marché monétaire.
– Certains hedge funds se retrouvent contraints à vendre leurs actifs pour faire face à cette crise de liquidité.
– Correction sur les fonds monétaires et obligataires, notamment de ceux qui étaient adossés aux crédits immobiliers à risque.
Titrisation 49
Contagion au marché des actions:
Fort repli des valeurs financières au cours de ces derniers mois:
– Effondrement du prix des actions de l’industrie du crédit
– Banques touchées car elles finançaient ces établissements de
crédits spécialisés
– Annonce de pertes nettes de plusieurs milliards de dollar liées à la
dépréciation d’actifs touchés par la crise des subprimes, car les
banques ont été obligées de valoriser leurs actifs au prix du marché
et de calculer leurs provisions sur perte dues à la crise.
Titrisation 50
Contagion à l’économie réelle:
Baisse du moral des ménages (crise plus longue et plus durable que
prévu)
+ Baisse de l’activité du secteur financier (à cause des difficultés des
banques à se refinancer)
+ Resserrement des conditions de crédit en terme de prix et de qualité
= Baisse de la consommation des ménages et de l’investissement des
entreprises qui n’ont plus les financements nécessaires.
= Baisse de la croissance et ralentissement de l’économie américaine.
Titrisation 51
Contagion à l’échelle
mondiale: Les impacts les plus importants se sont fait ressentir dans les pays
développés, notamment en Europe.
Les pays asiatiques très peu touchés par la crise: la frénésie des
investissements continue de créer de nouveaux emplois, de tirer la
consommation et de soutenir la croissance vers le haut.
Impacts à l’échelle mondiale limités du fait que les moteurs de
croissance de l’économie mondiale ne sont plus les Etats Unis (comme
il y a quelques années), mais les pays émergents comme la Chine et
l’Inde, qui ont joué un rôle d’amortisseur dans la crise.
Titrisation 52
Pour résumer…
Propagation de la Crise des Subprimes
Titrisation 53
3- Les mesures adoptées
Les banques centrales à la rescousse
injections massives des liquidités dans le circuit monétaire:
plus de 330 milliards de dollars aux marchés.
agir via leurs taux d'intérêt directeurs