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ARCACHON MAGAZINE histoire & patrimoine SOUS-PRÉFECTURE un b âtiment porteur d’histoire LE 1 er MARS 2006, LA SOUS-PRÉFECTURE S’EST INSTALLÉE DANS LES LOCAUX DE L’ANCIEN ÉTABLISSEMENT DE LA BANQUE DE FRANCE. CET IMMEUBLE HISTORIQUE, PROPRIÉTÉ D’ARCACHON, TÉMOIGNE DE L’HISTOIRE DE LA VILLE. Ouvert au public en juillet 1926, l’ancien établissement de la Banque de France a été édifié dans le style néo-basque, en vogue après la guerre de 1914. Il s’agit d’un immeuble de standing, construit en U, qui cache un vaste jardin. Le style architectu- ral néo-basque correspondait, en l’occur- rence, à une recherche esthétique, plus que pratique. Il coïncida, juste après la Pre- mière Guerre mondiale, à un mouvement de réaction contre la vie citadine. L’on vit alors sortir de terre, en Aquitaine, des mai- sons édifiées avec des matériaux régio- naux, arborant pans de bois, volets peints et grandes toitures... De la rue, il faut noter la rampe de style Art déco. Le hall d’accueil est prestigieux, avec ses comptoirs d’accueil en bois et un carrelage en mosaïque à dominante bleue, style Art déco lui aussi. Le second étage accueille les appartements de fonction du sous-préfet, avec des parquets lambrissés et des cheminées ouvragées différem- ment selon le standing des pièces (petit et grand salon) et des chambres. Autrefois, les combles étaient aménagés pour le loge- ment des domestiques. C’est au sous-sol qu’entre 1938 et 1944, l’or de tous les établissements de la Banque de France en Aquitaine a transité, avant de partir vers les Antilles, sous la conduite de Léon Cigarroa, le directeur. Le 15 septembre 2004, la Banque de France a définitivement fermé ses portes pour renaître sous la forme d’une sous- préfecture. / Isabelle VULLIARD un peu d’histoire à Arcachon En 1920, la Banque de France acquiert trois villas à Arcachon, situées boulevard d’Haussez, l’actuel boulevard général Leclerc. Il s’agit des villas Coumiers, Patrie et Werther. Un architecte parisien, Alphonse Defrasse, conçoit les plans. Il est secondé par Marcel Ormières, un architecte arcachonnais, fils d’Eugène Ormières (concepteur du Grand-Théâtre, futur Olympia). Les travaux sont confiés à Louis Gaume. La Banque de France possédait également trois autres établissements sur la commune. La Fondation Castrioti, avenue Sainte- Marie, n’existe plus. La maison de repos Beauséjour aux Abatilles a été vendue. Il reste désormais la maison de retraite l’Oasis, rénovée par Michel Garros, architecte de la Banque de France. © Karine Médina © Karine Médina

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histoire & patrimoine

SOUS-PRÉFECTURE

un bâtimentporteur d’histoireLE 1er MARS 2006, LA SOUS-PRÉFECTURE S’EST INSTALLÉE DANSLES LOCAUX DE L’ANCIEN ÉTABLISSEMENT DE LA BANQUE DE FRANCE.CET IMMEUBLE HISTORIQUE, PROPRIÉTÉ D’ARCACHON,TÉMOIGNE DE L’HISTOIRE DE LA VILLE.

Ouvert au public en juillet 1926, l’ancien établissement de la Banque de France a été édifié dans le style néo-basque, en vogue après la guerre de 1914. Il s’agit d’un immeuble de standing, construit en U, qui cache un vaste jardin. Le style architectu-ral néo-basque correspondait, en l’occur-rence, à une recherche esthétique, plus que pratique. Il coïncida, juste après la Pre-mière Guerre mondiale, à un mouvement de réaction contre la vie citadine. L’on vit alors sortir de terre, en Aquitaine, des mai-sons édifiées avec des matériaux régio-naux, arborant pans de bois, volets peints et grandes toitures...De la rue, il faut noter la rampe de style Art déco. Le hall d’accueil est prestigieux, avec ses comptoirs d’accueil en bois et un carrelage en mosaïque à dominante bleue,

style Art déco lui aussi. Le second étage accueille les appartements de fonction du sous-préfet, avec des parquets lambrissés et des cheminées ouvragées différem-ment selon le standing des pièces (petit et grand salon) et des chambres. Autrefois, les combles étaient aménagés pour le loge-ment des domestiques.C’est au sous-sol qu’entre 1938 et 1944, l’or de tous les établissements de la Banque de France en Aquitaine a transité, avant de partir vers les Antilles, sous la conduite de Léon Cigarroa, le directeur. Le 15 septembre 2004, la Banque de France a définitivement fermé ses portes pour renaître sous la forme d’une sous-préfecture. /Isabelle VULLIARD

un peu d’histoireà Arcachon

En 1920, la Banque de France acquiert trois villas à Arcachon, situées boulevard d’Haussez, l’actuel boulevard général Leclerc. Il s’agit des villas Coumiers, Patrie et Werther. Un architecte parisien, Alphonse Defrasse,conçoit les plans. Il est secondé par Marcel Ormières, un architecte arcachonnais, fils d’Eugène Ormières (concepteur du Grand-Théâtre, futur Olympia). Les travaux sont confiés à Louis Gaume.

La Banque de France possédait également trois autres établissements sur la commune. La Fondation Castrioti, avenue Sainte-Marie, n’existe plus. La maison de repos Beauséjour aux Abatilles a été vendue. Il reste désormais la maison de retraite l’Oasis, rénovée par Michel Garros, architecte de la Banque de France.

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histoire & patrimoineLE NOM DES VILLAS

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Du nom des villasà celui des résidencesIL FUT UN TEMPS OÙ LES VILLAS N’AVAIENT PAS DE NUMÉROS. ELLES N’EN AVAIENTPAS BESOIN : ELLES PORTAIENT UN NOM QUI, MIEUX QU’UN MATRICULE, CONVENAITÀ UNE PERSONNALITÉ QUE PERSONNE NE LEUR CONTESTAIT.

Dans une étude consacrée aux noms des villas, Jacques Bernard souligne bien l’étrange symbiose qui unit par le nom la maison au propriétaire. Celui-ci changeait quelquefois sans que change forcément le nom de l’habitation tant celui-ci sem-blait adapté à la bâtisse. Elle changeait de mains sans changer de nom. Faust, Gou-nod, Marguerite, Giroflée, c’est toute la fête arcachonnaise qui remonte par bouffées. Nemo, c’est un souvenir de lecture. En fait, ces noms montrent surtout la volonté des propriétaires d’afficher une culture qui était celle de l’époque.Il y a parfois une volonté de lotisseur : un nom qui sonne comme celui d’un par-fum ou d’une série de voiture. C’est ainsi qu’avenue Sainte-Marie (un lotissement d’Adalbert Deganne), la plupart des villas portaient des noms de saints. Les protes-tants, les achetant, en ont changé le nom :Saint Dominique est devenu Duquesne et Sainte Élizabeth, les Hortensias. Saint Louis, Maris Stella et Santa Maria sont les ultimes témoins de ces constructions qui se plaçaient sous l’égide de Notre-Dame.Les premiers noms étaient peints au fron-ton des maisons, parfois gravés dans la pierre, ou découpés dans le bois. À par-tir des années 1885-1890, de nombreux noms de villas sont inscrits en lettres d’or dans des cartouches de céramique inté-grées aux décorations de pierre du fronton. Ineffaçables. C’est une mode qui va durer jusqu’aux années 1925-1930. La fantai-sie des occupants s’est orientée vers les noms de plantes : le Chêne, les Roseaux, de fleurs surtout : Boutons d’or, Muguet, Brin de muguet, Val fleury, Rose des sables. La peinture et la littérature (même récente)

sont assez bien représentées : Watteau, Ausone, Descartes, Buffon, Maupassant, San Antonio. Rares sont celles qui gardent le nom de la femme aimée, comme Peppa

– appelée ainsi en l’honneur de Pepita, dan-seuse ramenée d’Espagne par Sackville-West ou celui d’un propriétaire comme Graicgrostan, construction des MacGregor. La fantaisie reprend ses droits ; nostal-gies, souvenirs : Cyrnos, Corsica, Mitidja, l’Aiglon. Il est des noms étranges, syllabes découpées, entremêlées, ou sorties d’un imaginaire fantasque, comme Howawa, aujourd’hui disparue. Quelques petites maisons de l’avenue Saint Arnaud rappel-lent les contes de Perrault : elles apparte-naient au même propriétaire.Puis la mode a changé sans qu’on situe les villas autrement que par leur nom : Saint Yves, les Chaumettes, les Embruns, c’est au bord de la mer ; Flore, Cyclamen, c’est en Ville d’Hiver. Mais ces grandes villas aux immenses halls d’où montait un escalier monumental ont été souvent découpées, et, en bord de mer, souvent remplacées par des résidences qui s’ornent de noms nou-veaux. À part quelques noms de plantes (de préférence exotiques : les Bougainvil-liers, les Flamboyants) la tendance est aux noms inspirés par la mer : les Flots, la Houle, Brise Marine, les Alizés Grand large ou Front de mer. Les souvenirs marins y ont la part belle : Commodore, Grand Voile, les Huniers, Terrasses de Beaupré, la Goélette, les Cara-velles, le Sextant, Magellan. Il n’est pas jus-qu’au nom de l’ancienne villa Suffren qui, pour prendre un large « résidentiel », n’ait repris le titre de Bailli de Suffren. /

Charles DANEY

Origine des noms

La plupart des villas portaient des noms de saints. Les protestants, les achetant, en ont changé le nom : Saint Dominique est devenu Duquesne et Sainte Élizabeth, les Hortensias.Saint Louis, Maris Stella et Santa Maria sont les ultimes témoins de ces constructions qui se plaçaient sous l’égide de Notre-Dame.

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Petits et grands se retrouvent autour du rugby. À Arcachon, c’est une tradition, tout comme la voile : rencontre avec Élodie Bertrand.

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sportsARCACHON ET LE RUGBY

Essai transforméTRADITION BIEN ANCRÉE DANS LA VILLE, LA PRATIQUE DU RUGBYSE PERPÉTUE ET SA PASSION SE TRANSMET DE GÉNÉRATION EN GÉNÉRATION.LE RUGBY ET ARCACHON OU L’HISTOIRE D’UNE IDYLLE QUI DURE.

« En France, on ne joue au rugby qu’au sud d’une ligne Arcachon-Grenoble. »Le livre Le Rugby pour les nuls délimite d’en-trée la place qu’occupe Arcachon sur l’échi-quier rugbystique français.S’il n’y a pas de club de haut niveau dans la cité, la ville trouve tout de même sa place dans le monde de l’ovalie par sa géographie. Seulement dans ce dernier cas ? Loin de là, objectent avec raison les membres du Sport Athlétique Arcachonnais (SAA), l’un des plus anciens clubs de la ville, tous sports confon-dus. Là, dans ce petit coin du quartier de l’Aiguillon, des irréductibles perpétuent la tradition du sport n° 1 dans le Sud-Ouest. Si le club ne fréquente plus l’élite comme après la Seconde Guerre mondiale, il parvient à sub-sister. Il attire, même. Et voit ses effectifs repartir à la hausse. Il n’y a qu’à voir, deux fois par semaine, la passion qui anime les

cinquante jeunes de l’école de rugby du club pour se rendre compte que le ballon ovale et Arcachon, c’est une histoire d’amour qui dure et perdure.

Une tradition perpétuéeAinsi chaque mercredi et samedi se retrou-vent des enfants hauts comme trois pommes qui tentent de manier une balle quelque peu insaisissable. Leur âge ? De 5 à 7 ans : « À cet âge-là, explique Jean Caperan, le responsable de l’école de rugby du SAA, on pratique plus un jeu ludique, on apprend ce que c’est qu’un ballon, c’est le temps des premiers contacts avec le sol, des passes à un partenaire. Les enfants sont enthousiastes et leurs parents aussi. » Il faut dire que chaque entraînement est suivi par des parents énamourés. Pour certains, c’est une forme de tradition qui se perpétue. Dans ces familles, le rugby est pra-

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tiqué depuis des générations. Alors, voir le petit faire ses premiers pas fait souvent ressortir une grosse émotion. Car l’histoire d’Arcachon et celle de son club de rugby sont intimement liées. « Nous étions le club des marins-pêcheurs, des ostréiculteurs, renchérit François Paillé, secrétaire du club. De par notre posi-tion géographique, dans ce quartier de l’Aiguillon, proche du port, ces marins, qui exerçaient un métier difficile, venaient se défouler et s’évader en portant haut nos couleurs. » Aujourd’hui, les jaune et noir, qui comptent soixante-dix licenciés et se produisent au stade Matéo-Petit, évoluent en honneur, l’équivalent de la sixième divi-sion nationale. Ce qui n’empêche pas les Arcachonnais de se passionner pour leur équipe : « Nous sommes une institution ici, les gens continuent de nous suivre et ce même si nous n’évoluons pas dans les hautes sphères nationales », rigole Fran-çois Paillé.

Arcachon terre de rugbyL’absence d’équipe de haut niveau n’occulte pourtant pas le nom d’Arcachon dans les instances nationales. Ainsi, il n’est pas rare de croiser Bernard Laporte, le sélection-neur de l’équipe de France, venu rendre, en voisin, une petite visite aux dirigeants du club. De même, Arcachon a eu l’honneur l’été dernier d’accueillir deux événements rugbystiques forts en symbole quant à la place occupée par la cité dans le cœur des dirigeants de ce sport. Ainsi, au mois de juin, la FFR (Fédération française de

rugby) y a organisé son congrès annuel. Au programme : comité directeur et assem-blée générale.Durant ce congrès, la famille du rugby a officialisé un accord mettant à disposition de l’équipe de France les internationaux pendant sept semaines, durant le tournoi des Six Nations. Un accord capital en vue de la Coupe du monde de rugby de l’automne prochain. Quelques jours après, du 30 juin au 1er juillet, le train du rugby a également pris ses quartiers en gare d’Arcachon. Un train à bord duquel figuraient de nombreuxgrands noms de ce sport... ainsi que le trophée Webb Ellis, qui sera brandi par les vainqueurs de la Coupe du monde de rugby. Une Coupe du monde attendue avec impatience dans la région, puisque quatre matchs se dérouleront à Bordeaux : Irlande-Namibie (9 septembre), Irlande-Géorgie (15 septembre), Canada-Japon (25 sep-tembre) et Australie-Canada (29 septem-bre). Les supporters de ces nations sont attendus en nombre en Gironde ; certains d’entre eux s’offriront sans doute l’esca-pade jusqu’à Arcachon, comme ce fut le cas en 1998 lors d’une autre Coupe du monde, celle de football. Ambiance festive garan-tie ! À noter : Arcachon sera partenaire sur le « Village » de la Coupe du monde.Le congrès et l’arrivée du train du rugby ont fait de la ville, durant quelques jours, la capitale du rugby. Une certaine recon-naissance pour Arcachon. Et peut-être des idées pour le futur. Reste maintenant au Sport Athlétique Arcachonnais à gravir une à une les étapes menant, pourquoi pas bientôt, à l’élite./Vincent FERRANDON

Bernard Lapasset, président de la Fédération Française de Rugby.

La famille du rugby a officialisé, à Arcachon,un accord capital en vue de la Coupe du monde.

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Gujan-Mestras

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Élodie Bertrand dompteles flots arcachonnaisLICENCIÉE AU CERCLE DE LA VOILE D’ARCACHON, ÉLODIE BERTRAND, DEUX FOIS VICE-CHAMPIONNEDU MONDE DE MATCH RACING, RÊVE DE RAMENER SUR LE BASSIN UNE MÉDAILLE OLYMPIQUE.ET AINSI D’ASSOCIER LA NAVIGATION ET ARCACHON, LES DEUX AMOURS DE SA VIE.

« Arcachon ? C’est l’endroit où je me sens le mieux. J’ai beau avoir beaucoup voyagé dans le monde, je n’ai jamais retrouvé de lieux identiques au Bassin. Il faut dire qu’il est magique ce Bassin, il change tout le temps de couleur. » À 26 ans, Élodie Bertrand est amoureuse. Amoureuse d’Ar-cachon, de son Bassin, amoureuse aussi des flots bleus qu’elle a découverts là-bas. La passion d’une vie, en somme. Il faut dire qu’Élodie passe une grande partie de sa vie sur l’eau, où elle dispute aux quatre coins du monde des compétitions de Match Racing, équivalent de la Coupe de l’America. Une passion née d’une idylle de jeunesse entre ses parents et la mer. « Depuis toute petite, mes parents avaient un bateau ancré à Arcachon, nous pas-sions toutes nos vacances sur l’eau. C’est donc naturellement que je me suis inscrite au Cercle de la Voile d’Arcachon en 1996. »

J.O. ou flânerie à ArcachonGagnante de la Nation’s Cup – championnat du monde des Nations – de Match Racing en équipage l’été dernier en Irlande, troi-sième des mondiaux en 2001 et 2005, Élodie espère décrocher l’arc-en-ciel en août prochain à Saint-Quay-Portrieux, dans les Côtes-d’Armor. Tout en rêvant à une possible consécration olympique : « Nous allons savoir dans les prochains mois si le Match Racing va devenir sport olympi-que pour les JO 2012 de Londres. Dans ce cas, mon rêve de décrocher une médaille pourrait devenir réalité. Sinon, tant pis, je me consacrerai à mon métier et reviendrai plus souvent flâner sur le Bassin. »Ingénieur en maintenance aéronautique à Mérignac, partie un week-end par mois par monts et par vaux disputer une compéti-tion, Élodie n’a en effet que peu de temps

pour prendre la route d’Arcachon. Ce qu’elle regrette : « C’est vrai que je ne navigue plus trop sur le Bassin. J’essaye malgré tout d’y caresser les flots chaque week-end hors compétition. Dompter le Bassin n’est d’ailleurs pas chose aisée. Avec ses cou-rants, ses bancs, il offre des conditions de sorties sur l’eau délicates. Mais quel plaisir. Y revenir le plus souvent possible constitue pour moi, outre un excellent entraînement, une bouffée d’air frais incroyable. » Et cela lui réussit fort bien ! N’a-t-elle pas récem-ment décroché une nouvelle victoire, avec l’équipe de Claire Leroy, au JP Morgan Asset Management Winter Challenge, disputé en Angleterre ?/Vincent FERRANDON

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Le Bassin d’Arcachon en bateau

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rencontres Séduits, certains people ont choisi de jeter l’ancre sur le Bassin. Ils nous disent pourquoi...

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Le Bassin d’Arcachon ? Chic et décontracté ! LONGTEMPS PRATIQUANTE DU CAP-FERRET, LA CÉLÈBRE CRÉATRICE DE MODE A GARDÉLA NOSTALGIE DES PIQUE-NIQUES EN BORD DE MER, DES MOULES DE CHEZ HORTENSE,DES PLATEAUX D’HUÎTRES DE BOULAN ET DES CROISSANTS DE FRÉDÉLIAN.DERRIÈRE LA « PAPESSE » DES DESSOUS CHIC, SE CACHE UNE GOURMANDE...

Racontez-nous votre amour pour le Bassin d’Arcachon... Je trouve que c’est un lieu extraordinaire et privilégié, qui est extrê-mement agréable, avec un climat formida-ble. Il ne fait ni trop chaud, ni trop froid. J’ai de très bons souvenirs de pique-niques sur les bancs. Et c’est un endroit idéal pour les enfants... À Arcachon, j’adore la Ville d’Hiver, où il y a des maisons sublimes. C’est mon quartier préféré.

Et l’hiver, est-ce aussi votre saison pré-férée ? Non, j’adore l’été, et le bord de la mer... Mais j’aime mieux venir ici en dehors du mois d’août. J’ai connu le Cap-Ferret il y a une quinzaine d’années.

Quelle est la fréquence de vos visites sur le Bassin ? À l’époque où j’avais une maison au Cap-Ferret, j’y venais à toutes les vacan-ces, même à Noël. J’y passais de nom-breux week-ends, et tout le mois d’août. Mes enfants restaient les deux mois d’été. Aujourd’hui, je suis invitée chez des amis, toujours au Cap-Ferret. Et j’en profite pour aller dîner à Arcachon, chez d’autres, ce qui me permet de prendre le bateau...

À quoi ressemblaient vos vacances au Cap-Ferret ? Repos ou source d’inspiration? Je ne travaillais pas. C’était vraiment du repos. Je changeais complètement d’univers. J’allais dans les restos du coin, je partais le matin, à vélo, chercher des croissants chez Frédé-lian... Des moments toujours très agréables.

Les vacancières sur les plages du Bassin vous inspirent-elles pour vos créations ?J’ai un œil professionnel, je regarde les maillots de bain que les femmes portent. Mais ça ne m’aide pas plus que ça. Et c’est

vrai que la mode de l’Atlantique est diffé-rente de la mode de la Méditerranée. Ce qu’on porte de la Bretagne à Biarritz est différent de ce qu’on porte sur la Méditerra-née. Il y a un côté plus clinquant, plus tape-à-l’œil en Méditerranée, et plus sportswear, chic, sur l’Atlantique.

Votre univers peut se définir par ces mots :féminité, sensualité, chic, glamour, luxe, séduction, impertinence. Lesquels convien-nent le mieux à Arcachon et au Bassin ? On peut dire « chic ». Chic et décontracté, cela va bien au Cap-Ferret et au Bassin d’Arca-chon. On s’habille peu, beaucoup moins que sur la Côte d’Azur. Quand on va dîner Chez Hortense, on n’a pas besoin de s’habiller !

C’est un endroit que vous aimez, Chez Hor-tense ? Quand je suis au Cap-Ferret, j’y vais automatiquement. C’est là où l’on mange les moules, avec du jambon dedans...

Et les huîtres ? Je ne mange des huîtres que quand je vais au Cap-Ferret ! Je n’en mange jamais à Paris... Pourtant j’adore ça. Je me souviens des plateaux d’huîtres que j’achetais chez Boulan.

Vous êtes mondialement connue pour vos lignes de lingerie et de maillots de bain. Mais vous avez diversifié vos activités... Pouvez-vous nous en parler ? Je fais de la papeterie, maintenant. J’ai aussi créé une machine à laver, qui existe en 300 exem-plaires. Je prépare une collection de bou-gies, qui va sortir pour Noël prochain. Etje prépare une collection de briquets. Tous ces objets porteront les couleurs qui me représentent : le rose, le noir... /Propos recueillis par Sébastien DROUET

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PHILIPPE STARCK

Je suis un enfant des vaguesCRÉATEUR PROLIXE, PHILIPPE STARCK ENTRETIENTUNE RELATION SUIVIE AVEC LE BASSIN D’ARCACHON DEPUISPLUS DE VINGT ANS. TOUR À TOUR SOURCE DE PLAISIRS,TERRE D’INSPIRATION, LIEU DE RENCONTRES.

Que vous évoque le Bassin ? J’ai passé toute ma jeunesse dans les dunes, du côté de Royan. Je suis un enfant des vagues. Ici, ce qui m’intéresse, c’est la qualité avec un grand Q. Tout est de qualité : les huîtres, objets formidables, éternels, préhistori-ques, le vin... Les ostréiculteurs sont formi-dables, d’une intelligence, d’un esprit, d’un humour au-delà de la moyenne. Ce qui m’at-tire le plus dans le Bassin, ce sont les gran-des marées. Quand la mer se retire, on peut vivre dans la soupe primitive, la terre avant la vie... Je suis un homme de racines car-rées : dans mon travail j’essaie de trouver la racine des choses, j’aime vivre dans et en face de cette boue qui a donné vie.

Le Bassin source de création, d’inspiration...Certains ostréiculteurs sont quasiment mes conseillers. Quand j’ai un projet important, c’est ici que je travaille. Lorsque j’ai concouru pour la tour de contrôle de l’aéroport de Bor-deaux, les seules remarques négatives, mais intelligentes, qui m’ont été faites, ce fut par cer-tains d’entre eux tels Joël Dupuch et Philippe Audoy. Pour mes maisons personnelles, je me suis beaucoup inspiré des maisons d’ostréi-culteurs. Comme mon immeuble à Paris, qui est une élongation verticale d’une cabane d’ostréiculteur. L’architecture en bois a l’élé-gance de la légèreté et de la liberté.

Vous avez créé un bateau pour votre usage personnel, que vous utilisez sur le Bassin...Ce bateau a une réminiscence vénitienne du côté des taxis, car je vis à Venise un tiers de mon temps, un autre dans les avions et les hôtels, et le dernier sur le Bassin.

Les bateaux du Bassin vous inspirent-ils quand vous travaillez pour Beneteau ? J’ai beaucoup essayé d’amener chez Beneteau des concepts du Bassin : des bateaux axés sur le plaisir, moins sur la course, plus élé-gants, moins agressivement et stupidement modernes. Petit à petit, on y arrive.

Où faut-il s’installer pour avoir le meilleur point de vue sur le Bassin ? Je ne suis pas un grand adepte des points de vues ; je pré-fère les gens. Le meilleur endroit pour être en tête à tête avec une humaine ou un humain, c’est l’île aux Oiseaux ou le banc d’Arguin.

Votre passe-temps sur le Bassin ? Je passe beaucoup de temps sur mon bateau. Ce que je préfère, c’est faire les marchés, comme celui du vendredi matin à Andernos ou celui du Cap Ferret. C’est l’occasion après de se retrouver autour d’un verre et de chanter dans l’une des buvettes comme la Bodegita. C’est vital.

Les 150 ans d’Arcachon, ça vous inspire ?Cette jeunesse pour une ville... Arcachon est une création et c’est formidable d’avoir une création réussie, d’avoir des gens qui ont inventé une ville, qui en cent cinquante ans a prospéré. Ça montre l’intelligence humaine et la vision. /Propos recueillis par Marie-Zélie MOSER

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Le Bassin est apprécié par celui qui aime,avant tout, l’intelligencedes hommes qui y vivent.

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Un amoureux du Bassin en toute saisonACTEUR ET RÉALISATEUR, OLIVIER MARCHAL A UN PARCOURS SINGULIER. AVANT DE JOUEROU DE METTRE EN SCÈNE DES POLARS À L’ÉCRAN, IL A ÉTÉ DANS LA POLICE DURANTPLUS DE DOUZE ANS. ORIGINAIRE DE GIRONDE, IL A FRÉQUENTÉ LE LYCÉE D’ARCACHONET REVIENT SUR LE BASSIN QUELLE QUE SOIT LA SAISON.

Comment êtes-vous passé de flic à saltim-banque ? Je suis rentré dans la police à cause du cinéma et j’en suis sorti grâce au cinéma. C’est l’univers des films de Corneau et de Melville qui m’a poussé à rentrer dans la police. Les grands polars, des années cinquante aux années soixante-dix, avec Lino Ventura, Alain Delon...Mon déclic c’est quand je suis sorti du film de Lelouch Itinéraire d’un enfant gâté. Je me suis dit que c’était le moment pour moi aussi de changer de vie et de faire ce dont j’avais toujours rêvé, du cinéma. Dans le métier, je me suis retrouvé dans un quo-tidien assez misérabiliste, j’ai vécu la vio-lence pendant douze ans. J’ai réalisé que j’avais fantasmé la vie de policier, à travers le cinéma et la littérature.

Vous êtes originaire du Bassin... Je suis né à Talence, mais j’ai grandi à La Teste, où mes parents tenaient une pâtisserie place Jean-Hameau, actuelle pâtisserie Marquet, pendant plus de quarante ans. Mon père fait encore la saison, il travaille au Cornet d’Amour, c’est un artiste, il aime retrouver ses amis et son métier le temps de l’été.

Quels souvenirs gardez-vous de votre internat chez les Jésuites à Bordeaux ?Ce ne sont que des bons souvenirs. J’étais pensionnaire, de l’âge de 13 ans à l’âge de 17 ans. Ça a été une formidable école de la vie qui m’a permis de m’ouvrir l’esprit et de m’émanciper. J’y ai découvert le théâtre et rencontré mon meilleur ami, Philippe Viaud, qui est bordelais et que je vois toujours.

C’est finalement à Arcachon que se fera l’année du bac... Oui, j’ai redoublé ma termi-

nale au lycée Grand Air, j’allais au cinéma le Vogue, à La Teste, tous les dimanches après-midi avec mes copains. Mais aujourd’hui il a disparu. Mais notre lieu de rencontre c’était le marché de La Teste.

Le Bassin est-il pour vous une source d’ins-piration ? Oui, j’ai une petite maison au Pilat, que je loue à l’année, dans laquelle je ne viens pas assez souvent, mais je m’y suis réfugié après le succès de 36, quai des Orfèvres, j’avais un peu de mal à assu-mer cette notoriété. C’est aussi ici que j’ai écrit une grande partie du scénario de MR73, le film que je tourne en ce moment avec Daniel Auteuil.

... et pourquoi pas le Bassin comme décor de l’un de vos prochains films ? C’est vrai que le Bassin est très inspirant. Moi qui suis d’une nature romantique et bucolique, j’aime y venir en hiver, pour écrire au coin du feu. J’avais un projet de scénario pour la télévision, avec en toile de fond le Bassin. Ça n’a pas abouti, pour le cinéma j’y réflé-chis.

Quels sont vos lieux de prédilection? L’Her-mitage, où je retrouve Serge, un copain de lycée. L’été, j’aime bien aller au Bar des Goélands, tenu par Christophe et Sabrina qui sont très sympas. Avec les enfants je vais déjeuner au Côté du Sud. J’apprécie aussi la Cabane et le Bar de l’Oubli pour le café du matin. Le soir j’aime me retrou-ver seul sur la plage : cela me permet de décompresser et de réfléchir. /

Propos recueillis par Marie-Zélie MOSER

OLIVIER MARCHAL

Le Bassin est très inspirant...

d’une nature romantique

et bucolique.

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Arcachon surtous les tons

Spectacles, concerts, danse, humour... Un programme varié pour le plaisir de tous.

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arcachon sur tous les tonsCONCERTS ET SPECTACLE AU VÉLODROME

Grands concerts etSpectacle au Vélodrome

CHAQUE ÉTÉ, ARCACHON OFFRE À SES NOMBREUX TOURISTESUNE CERISE SUR LE BEAU GÂTEAU DES VACANCES. APRÈS PLACEBO,JULIEN CLERC ET RAPHAËL L’AN DERNIER, LA PROGRAMMATION DES MOISDE JUILLET ET AOÛT SE RÉVÈLE UNE FOIS ENCORE À LA HAUTEUR.GAD ELMALEH, YANNICK NOAH ET PASCAL OBISPO SERONTAINSI CHARGÉS D’ÉLECTRISER LA SCÈNE ARCACHONNAISEL’ESPACE DE TROIS SOIRÉES ENFLAMMÉES.

Gad Elmaleh« L’autre c’est moi »Le premier spectacle de l’été, au Vélo-drome d’Arcachon, tombe un vendredi 13. C’est sur l’humoriste Gad Elmaleh que le rideau s’ouvrira. Son spectacle s’intitule « L’autre, c’est moi », qualifié par l’artiste de « drame comique en un acte manqué ». De l’humour à revendre donc pour ce début d’été distillé par un des comiques les plus en vue du moment. Révélé sur la scène comique avec son premier one-man-show,« Décalages », en 1996, la carrière de Gad Elmaleh a dès lors explosé. Il cumule les succès, tels que Chouchou, La Doublure ou récemment Hors de prix, dans lequel il par-tageait l’affiche avec Audrey Tautou. Avec « L’autre c’est moi », Gad Elmaleh a monté un spectacle, truffé d’humour et de déri-sion. Les inconditionnels et les non-avertis risquent d’en raffoler, le vendredi 13 juillet.

Yannick Noah « Un autre voyage »Tennisman de renom, dernier vainqueur français de Roland-Garros en 1983, homme au grand cœur, Yannick Noah a connu une reconversion musicale réussie. Après avoir aligné les tournois, dès la fin de sa carrière il se lance, au début des années 90, dans la chanson avec un premier tube, Saga Africa. Devant le succès considérable de ce premier galop d’essai, Yannick Noah réussit à se faire accepter du milieu artistique et DR

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troque naturellement ses raquettes pour les micros et la scène. Dès lors, il enchaîne les tubes et les concerts. Homme de scène, Yannick Noah se donne sans compter, entraînant dans son sillage ses musiciens et le public pour une fiesta métissée. Ilsera de passage à Arcachon, cet été, le dimanche 29 juillet, pour présenter son dernier album, « Charango », et reprendre quelques-uns de ses nombreux tubes :Saga Africa, Simon Papa Tara, Métisse, Aux arbres citoyens...

Pascal Obispojoue à domicileC’est l’enfant du pays. Pratiquement cha-que été, Pascal Obispo s’impose une halte bienvenue à domicile, sur ce Bassin qu’il aime tant et où il vient se ressourcer entre deux enregistrements ou tournées. Après de très nombreuses dates en France et en Belgique où le public a répondu en masse aux shows bigarrés et tout feu tout flamme du Bordelais, Pascal Obispo finit la première étape sa tournée à Arcachon, là où il l’avait commencée, en janvier dernier au Théâtre Olympia. Chanteur-compositeur le plus doué de sa génération, Pascal Obispo s’est forgé une stature de star et de membre incontournable de la chanson française. À coup sûr, les fans seront nombreux, le ven-dredi 10 août, pour respirer « Les Fleurs du Bien », le dernier opus de Pascal, mais éga-

lement pour réécouter avec plaisir ses plus grandes chansons. Avec très certainement L’Île aux Oiseaux, la chanson hommage au Bassin d’Arcachon dans laquelle l’artiste dévoile son amour et son attachement à ce lieu. /Vincent FERRANDON

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Des têtes d’affiche de poids à découvrir en juilletet aoûtDR

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La merdans tous ses états

TOUS LES 15 AOÛT, ARCACHON CÉLÈBRE LA MER ETSES MARINS. LES FÊTES DE LA MER CONSTITUENTUN RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE ET ESSENTIEL

Le mois d’août, la mer, les vacances, le soleil et le sable chaud. Au milieu de tous ces clichés, vient s’en rajouter un autre, immuable, tous les 14 et 15 août. À ces dates, en 2007, les Fêtes de la Mer vien-dront perpétuer la tradition.Les Fêtes de la Mer ou l’hommage de toute une ville à ses marins et à la mer. Une véri-table ode au Bassin devenue un tel évé-nement que tout Arcachon s’y prépare de longs mois à l’avance. Cette année encore, les festivités débuteront le 14 août avec un pique-nique géant sur le front de mer, une occasion pour la population et les nom-breux touristes de fraterniser. Le moment idéal aussi pour ces derniers de s’impré-gner de l’histoire arcachonnaise et d’entrer dans la grande famille. Un instant de convi-vialité où la seule règle exige le port d’un foulard jaune, le signe de reconnaissance des Fêtes de la Mer.

Le lendemain, les traditions reprendront le dessus avec, dès le matin, la messe en l’honneur des marins, sur la place Thiers, suivie de la bénédiction de la mer et des bateaux. Viendra alors le moment du défilé nautique, où toute la flotte arcachonnaise dévoilera ses plus beaux atours. Une procession unique en son genre, le long du front de mer, qui année après année, gonfle et gagne en majesté. Un rendez-vous immanquable pour les amoureux de bateaux. Une fois pinasses, navires, bateaux de plaisance, chalutiers et bacs à voile rentrés au port, la régate de voile tra-ditionnelle marquera le début du dessert de ces Fêtes de la Mer 2007, qui s’achève-ront par un concert puis par le traditionnel feu d’artifice du 15 août. /Vincent FERRANDON

Décoration des bateaux pour les Fêtes de la Mer.

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arcachon sur tous les tonsARCACHON BAT LA CADENCE

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Quand Arcachon bat la cadenceDEPUIS 2002, « CADENCES D’ARCACHON - DANSES SUR LE SABLE »ATTIRE UN PUBLIC DE PLUS EN PLUS NOMBREUX, SÉDUITPAR L’ORIGINALITÉ DES SCÈNES DE SPECTACLE DU FESTIVALET L’ÉCLECTISME DE SA PROGRAMMATION.

C’est un petit festival qui très vite est devenu grand. Si grand que les compa-gnies se bousculent pour y participer. En l’espace de six éditions, le festival de danse Cadences a ainsi acquis ses lettres de noblesse et fait désormais figure de passage obligé pour les compagnies de danse de la région et de l’Hexagone.Créé en 2002 pour offrir une animation entre la fin de l’été et le début de l’hiver, le festival Cadences a donc très vite trouvé son rythme. À tel point qu’aujourd’hui, il rassemble à la fois les professionnels et les novices. Une gageure pour de la danse, qui tient en une formule secrète : son concept et son originalité.

Danses du mondeAinsi, la plupart des spectacles sont pré-sentés en extérieur, que ce soit sur le front de mer, sur la jetée Thiers ou bien directe-ment sur le sable fin de la plage. De ce fait, les non-initiés peuvent s’intéresser à cet art en voyant se produire les meilleurs danseurs. Une formidable vitrine pour ces derniers, qui peuvent ainsi donner des spectacles puis partager leur expérience avec les spectateurs. Cette convivialité est aussi un atout maître du festival et tend à populariser la danse.Après avoir réussi à tapisser son arrière-scène avec le paysage du Bassin d’Arca-chon, les organisateurs ne se sont pas enfermés dans un carcan, avec un style de danse bien précis. Au contraire, il ont ouvert en grand les vannes afin d’offrir au public un éclectisme et un éventail très poussé en ce qui concerne les types de danses pratiquées dans le monde.

Un voyage incomparable sur les traditions et les us et coutumes des peuples de tous les continents.L’an dernier, seize compagnies venues d’horizons divers se sont ainsi produites en extérieur mais aussi dans des lieux tels que le Palais des Congrès ou le Théâtre Olympia. L’autre particularité de « Caden-ces d’Arcachon - Danses sur le sable » tient aussi en sa diversité et en son mélange. Durant six jours, des groupes locaux, régio-naux, nationaux et internationaux fraterni-sent et rivalisent d’ingéniosité pour pré-senter des spectacles basés sur le hip-hop, le flamenco, la danse orientale, moderne, contemporaine, méditerranéenne, afri-caine, néoclassique ou modern’ jazz. Un melting-pot perpétuel qui se conclut par un grand spectacle donné chaque soir.Désormais bien rodé, le festival Cadences se déroulera cette année du 21 au 26 sep-tembre. Outre sa programmation une nouvelle fois éclectique et originale, il offrira un mercredi pédagogique, fruit d’une collaboration signée avec le rectorat. Des classes viendront assister à des spectacles durant cette journée et s’initier à la danse. De quoi faire naître des vocations et assu-rer les programmations des années futu-res. D’ici là, nul doute que Cadences aura encore grandi et saura attirer de nombreux talents. Et qui sait, peut être aura-t-il pris autant de place dans le cœur des danseurs qu’un certain festival se déroulant sur la Croisette cannoise en mai dans celui des cinéphiles./Vincent FERRANDON

Ambiancecolorée

Un melting-pot perpétuel qui se conclut par un grand spectacle donné chaque soir.

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arcachon sur tous les tonsLA PLAGE AUX ÉCRIVAINS

les écrivainss’invitent à la plage

ARCACHON ORGANISE POUR LA TROISIÈME ANNÉE CONSÉCUTIVE LAPLAGE AUX ÉCRIVAINS, UNE MANIFESTATION LITTÉRAIRE ATYPIQUE QUIRÉUNIT EN BORD DE MER DES AUTEURS CONNUS OU EN DEVENIR ET LEURSLECTEURS. L’ÉDITION 2007 S’ANNONCE PARTICULIÈREMENT RICHE.

C’est devenu un rendez-vous attendu. Samedi 12 et dimanche 13 mai, la Plage se donnera aux écrivains. Deux journées, au cours desquelles la ville exhale un parfum d’encre et de pages reliées. Arcachon vit au son des rires, des conversations littéraires, entre les écrivains et le public. La Plage aux écrivains se veut une ren-contre originale et inédite, presque intime. Cette manifestation rassemble entre vingt-

cinq et trente écrivains, de renom ou pro-metteurs, pour des rencontres, des tables rondes, des séances de dédicaces... Les lieux d’échange et de rendez-vous sont au village de la Plage aux Écrivains, face au Palais des Congrès. Il ne s’agit pas d’un salon traditionnel. Peu d’invités mais que l’on aura le temps de rencontrer, qu’ils soient déjà célèbres ou en passe de l’être. La Plage aux écrivains est un moment de

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plaisir pour les amateurs de livres comme pour les auteurs. C’est l’occasion pour eux de partager des instants mémorables et d’échanger dans un cadre extraordinaire et informel. La rencontre avec le public est également originale. Il y a bien sûr les séances de dédicaces, mais pas seulement : chaque rendez-vous avec un écrivain s’inscrit dans des réflexions et des échanges. Cette année, les thèmes choisis pour les rencontres littéraires sont le couple et ses méandres, le lien filial et l’héritage spirituel. Lors de cette troisième édition, suivant la tradition, des livres parus lors des rentrées littéraires de l’automne 2006 et de janvier 2007 seront présentés. Cette année, ce sera l’occasion de ren-contrer, parmi les invités : Jean-Marc Parisis (Avant, pendant, après), Annie Lemoine (Les Heures chaudes), Francine Distel (L’amour n’est pas si simple), Fran-çoise Fabian (Le Temps et rien d’autre),Jean Teulé (Le Magasin des suicides),

Laurent Bénégui (Le Jour où j’ai voté pour Chirac)... Plus local, Jean-Pierre Bernés, qui présente la réédition d’un roman de 1857, Le Chasseur d’alouettes ou le Bassin d’Arcachon, de Angelo de Sorr et Marcel Guédon, pour un livre anniversaire Arcachon, 150 ans d’histoire.Le magazine Paris Match est partenaire de la Plage aux écrivains. À ce titre, il a collaboré à la création du nouveau Prix littéraire « Ville d’Arcachon - Paris Match ». La lauréate 2006 a été Katherine Pancol pour son livre Les Yeux jaunes du croco-dile. /Isabelle VULLIARD

Annie Lemoine présenteLes Heures chaudes, édité chez Flammarion.

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En admirant la magnifique vitrine, on ne peut s’empêcher de rêver devant les meubles d’exception en bois de rose ou d’acajou massif, devant le choix de maquettes, de demi-coques exclusifs, devant les tableaux…

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Tous les mois, DÉCO MARINE présente des nouveautés, que Pierre et Cyril cherchent pour leurs clients dans le monde entier. C’est l’une des particularités de cette boutique pas comme les autres, où l’on trouve des produits introuvables ailleurs, et où l’accueil, l’ambiance et le sérieux sont des gages de qualité.

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Prenez le temps de vous détendre, de déguster les saveurs arcachonnaises et notez bien les événements et rendez-vous incontournables.

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arcachon sur tous les tonsBIEN-ÊTRE

L’eau, source de plaisirsL’EAU, ÉLÉMENT VITAL PAR EXCELLENCE, APPORTE QUANTITÉDE BIENFAITS. EN GOUTTELETTES OU EN JETS, EN BAINS OUEN DOUCHES, DOUCE OU SALÉE, DÉCOUVREZ, SOUS TOUTESSES FORMES, UNE SOURCE DE BIEN-ÊTRE INTARISSABLE.

Le saviez-vous ? Notre corps, est composé à 70 % d’eau salée, cette eau qui, hasard ou coïncidence, recouvre dans la même proportion, notre planète... Il n’est donc pas étonnant que notre corps retrouve, au contact de la mer, toute son énergie, toute sa vitalité.L’eau n’est pas le seul élément de bien-être. Le milieu marin, dans son ensemble, est extrêmement favorable à notre remise en forme : le climat, doux en hiver comme en été, l’air, frais et iodé, les algues, riches en

sels minéraux et oligo-éléments, les boues, fortes des mêmes propriétés, avec des vitamines en plus... Un environnement on ne peut plus sain !

Remise en forme saléeC’est un médecin arcachonnais, le doc-teur de La Bonnardière, qui, en 1865, après avoir constaté les effets bénéfiques des bains de mer sur ses patients, inventa le mot « thalassothérapie ». « Thalasso-thérapie » signifie donc : « soigner par la

Un endroit parfait pour faire le plein d’énergie.

Thalazur ArcachonAv. du Parc. Tél. 05 57 72 06 66www.thalazur.fr

Les Bains du Moulleau 12, av. Notre-Dame-des-Passes.Tél. 05 56 83 08 75www.lesbainsdumoulleau.com.

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le spa, qu’est-ce que c’est ?

Le mot « spa » pourrait provenir de deux sources : du latin Satinas per aqua, qui signifie « la santé par les eaux », ou bien de la ville de Spa, une station thermale de Belgique qui date de l’époque romaine. Le spa est aussi connu du grand public sous le nom de bains à remous, hot tub ou Jacuzzi,qui est une marque commerciale passée dans le langage commun.

mer ». Aujourd’hui, il ne s’agit plus de soi-gner uniquement par les bains. Les autres éléments maritimes, que nous citons plus haut, sont utilisés dans les instituts de tha-lassothérapie, qui prodiguent moult soins aux curistes fatigués. Centres de réédu-cation et de réadaptations fonctionnelles, ensembles architecturaux spacieux et modernes – très connus depuis qu’ils sont fréquentés par les people et les business-men –, ils remettent en forme leurs clients grâce à toutes sortes d’inventions et d’ins-tallations : aquabeds (matelas dont les multiples jets procurent détente et relaxa-tion), jets sous-marins, geysers relaxants, parcours en eau fraîche, cascades... Les soins proposés sont multiples. Au cen-tre Thalazur d’Arcachon, installé depuis 2001 à Péreire, ils consistent en une série de massages (par jets dans un bain d’eau de mer additionné de gelées d’algues), de bains (comme le « bain précieux », où l’on s’enduit préalablement le corps d’une cire au miel et au karité), de douches (sous une fine pluie d’eau de mer chaude) et d’enve-loppements. Ces derniers, compris dans la grande famille de l’« algothérapie » (un terme plus élégant qu’« enveloppement »,au demeurant), consistent à se faire enro-ber le corps d’algues chaudes ou d’algues cryogènes (froides), à se voir appliquer des boues marines, ou encore – nouveauté à Arcachon –, à recevoir des applications thermosudation au fucus, un soin minceur intensif de sudation.Les cures, en semaine ou en week-end, sont vouées tout simplement à la détente, ou bien, plus sérieusement, aux corrections des troubles circulatoires ou des douleurs du dos, à la nutrition et à la minceur, à la remise en forme... Certaines cures sont pro-posées spécialement aux jeunes mamans et aux seniors. Enfin, des semaines à thè-mes sont organisées : « Océan et nature »,avec découverte du Bassin d’Arcachon ; « Thalasso, minceur et nutrition »...

Pourvu qu’elle soit douceDans la série « Eau et bien-être », je demande le « spa ». Cette activité, qui peut être proposée en centre de thalassothéra-pie, se démarque toutefois par une diffé-rence de taille : pratique balnéothérapique, elle utilise de l’eau douce, et non pas salée. Si le mot désigne en premier lieu le bain à

remous (lire ci-contre), il s’entend aussi dans un sens plus large. Il s’agit alors d’un centre de remise en forme, dédié au bien-être, à la beauté. Outre les services classiques d’un insti-tut de beauté, le spa propose une carte hors norme destinée aux hommes et aux femmes. Les clients des Bains du Moulleau, ouvert en juillet 2006, peuvent opter, par exemple, pour un « Éveil du corps et de l’esprit »,mêlant massage traditionnel indonésien ou californien, réflexologie plantaire, stone thérapie... Cette dernière pratique, nouvelle en France, est une technique de massage ancestrale issue de l’Océanie et utilisant des galets d’origine volcanique. Après un massage, le corps est chouchouté avec des soins de rêve : enveloppement aux algues, à l’argile rose, au jasmin ; gom-mage aux cristaux de neige, application de boue... Sans oublier les cheveux, les pieds, les mains ou encore le visage : soins, éclat de givre, soin rose d’Himalaya... Le spa du Moulleau a misé sur la volupté et le luxe, mis à la portée du plus grand nom-bre. Même hors saison, le spa reste un lieu de détente et de bien-être qui a sa clientèle. De plus en plus masculine, d’ailleurs.../Sébastien DROUET

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Du spa à la stone thérapie :tout pour le physique.

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AGENDA

AGENDA 2007Culture, loisirs & fêtes

ÉVÉNEMENTS, ANIMATIONS

Le 2 mai

ARCACHON FÊTE SES 150 ANSLe 2 mai 1857, un décret de Napoléon III créait officiellement la ville d’Arcachon. Pour fêter cet événement, la ville d’Arcachon cé-lébrera par une cérémonie officielle son siècle et demi d’existence. Cette journée volontairement protocolaire mais aussi animée par la parade des enfants, marquera le début d’une série de mani-festations autour de cet anniversaire. Ainsi, dix jours plus tard, le 12, Arcachon vivra un grand moment pour marquer l’événement, une journée conclue par un grand spectacle son et lumière. La Patrouille de France viendra illuminer le ciel du Bassin pour une grande parade, le 19 mai. Ce même jour sortira officiellement un timbre à l’effigie d’Arcachon. La « sortie Premier Jour » de ce tim-bre devrait ravir les philatélistes qui attendaient cette publication depuis de nombreuses années. Enfin, les Journées du Patrimoine, pro-grammées les 15 et 16 septembre, feront elles aussi la part belle aux 150 ans de la ville, notamment en mettant l’accent sur le patrimoine et l’histoire de la cité.

0Le 19 maiLa Patrouille de France

Elle a pris ses quartiers sur le Bassin. Elle, c’est la Patrouille de France, qui tous les deux ans revient enchanter le ciel arcachonnais :l’espace d’un show aérien, elle dessine une grande fresque à une vitesse à couper le souffle.

Les 9 et 10 juinIdées de jardins

Quoi de mieux que les conseils des professionnels pour fleurir ou culti-ver son jardin. Paysagistes, fleuris-tes et horticulteurs délivrent chaque année au cœur du Parc Mauresque, un peu de leurs secrets au cours de ces « Idées de jardins ».

Le 21 juinFête de la Musique

Le jour où les quartiers arcachon-nais s’enflamment en hébergeant chanteurs et musiciens. Rock, reg-gae, salsa, classique, jazz, la musi-que se décline sous tous les accords pour fêter l’arrivée de l’été.

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Les 12 et 13 maiLa Plage aux Écrivains

Troisième édition pour ce rendez-vous littéraire en passe de devenir un classique. Son organisation, elle, n’est pas très classique. Si les échan-ges avec les écrivains se font sur la base des salons littéraires, la ren-contre n’a pas lieu dans un endroit feutré mais sur la plage ou dans des lieux ouverts au grand public. Depuis trois ans, de nombreuses gran-des plumes se sont succédé sur le sable fin d’Arcachon, de Didier Van Cauwelaert à Yann Queffélec en passant par Éric-Emmanuel Schmitt et Philippe Grimbert. Le prix littéraire de la Ville d’Arcachon y sera décerné.

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…"La grange" à Biganos…

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Du 27 juin au 1er juilletTchanquetas

Bons vivants, cette fête est pour vous. Pour sa 7e édition, les Tchan-quetas reprennent leur recette ma-gique. Un zeste de convivialité, une pincée de musique, une bonne dose d’embruns du Bassin et le tour est joué. Ce village de toile, situé face à la mer, le long de la plage Péreire, permettra encore de dîner en musi-que pour admirer le plus beau des couchers de soleil.

14 juilletFête Nationale

Cérémonie, concert, feu d’artifice et bal public, cette année encore, Arcachon garde ses bonnes vieilles recettes.

Les 14 et 15 aoûtLes Fêtes de la Mer

Les Fêtes de la Mer rendent hom-mage aux marins de la ville. Ellescommenceront cette année par un grand pique-nique le 14, suivi le lendemain par une messe en plein air, le défilé nautique, des régates, un bal public et le traditionnel feu d’artifice du 15 août.

Du 22 au 31 aoûtLes rencontres musicales

Musiciens amateurs et profession-nels confrontent leur savoir-faire lors de ces rencontres originales. Des concerts donnent l’occasion au public de profiter de ce travail fruc-tueux. Les concerts seront donnés au Théâtre Olympia.

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Les 15 et 16 septembreJournées du PatrimoineLes Journées du Patrimoine donneront la part belle à l’histoire d’Arcachon, qui fête cette année ses 150 ans. Pour découvrir ou redécouvrir la ville à travers son patrimoine.

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GAD ELMALEH, le 13 juilletYANNICK NOAH, le 29 juilletPASCAL OBISPO, le 10 août

Billetterieau 05 57 52 97 75

Billetterie en ligne www.arcachon.com

Concerts&spectacleau vélodrome

Du 21 au 26 septembreFestival Cadences

Six jours durant, Arcachon va battre la Cadence. Spectacles de danse sur le sable, ballets, parades, cours de danse ouverts au grand public, animations et expositions vont enfiévrer la cité le temps du festival. Une trentaine de spectacles seront donnés par des compagnies régio-nales, nationales et internationales.

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Le 28 octobre

HalloweenHistoires à faire peur mais aussi collectes de bonbons, parades, spectacles et chasses au trésor sont au programme de cette journée for-cément épouvantable.

Décembre

NoëlDébut décembre, Arcachon se cou-vre de blanc avec une patinoire en plein air, une piste de luge et un vil-lage de Noël. Pour en voir de toutes les couleurs.

LE SPORTCETTE ANNÉE

de mai à août

Voile2e manche de la Coupe du CVA en double, en solitaire et en équipage, croiseurs/Monotypes le 13 mai ; Coupe Vasco de Gamadu 26 au 28 mai ; 3e manche de la Coupe du CVA en double,en solitaire et en équipage, croi-seurs/Monotypes le 3 juin ; Hen-daye-Arcachon 16-17 juin ; 22 au 24 juin Arcachon - BXA - Arcachon 120 Milles : en dou-ble, en solitaire, en équipage ; 7 et 8, 21 et 22 juillet, 1er, 8, 11, 12 août, 18 et 19 août Cham-pionnat d’été Dragon ; 13 au 15 juillet National monotypes et national sprintos Course en 6.80, 5.90 ; 3 au 5 août Se-maine arcachonnaise de Voile légère Régate ouverte à

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tous voiliers dériveurs dans un esprit ludique ; 4 au 9 août Gas-cogne-Asturias Arcachon-Gi-jon Croiseur Monotypes ; 15 août Fêtes de la Mer Voile tradition-nelle ; 25 août Open Connexion Course de 6,80 organisée sur le Bassin ; 26 août : Ronde du Bassin : Régate d’habitables au départ de la plage des Améri-cains au Cap-Ferret. Croiseurs/Monotypes.

Compétitionsde golf

Le club de golf d’Arcachon organise durant les deux mois d’été de nom-breuses compétitions cotées, très prisées des amateurs. Tour d’hori-zon des trophées décernés sur les greens arcachonnais. À vos clubs : 1er juillet Championnat du club ;10 juillet Trophée Yves Delor-me ; 15 juillet Coupe « Côte du sud » ; 22 juillet Coupe des « Hôtesses » ; 26 juillet Coupe « Tessa Blanchy » ; 29 juillet Coupe « Inter parfums » ; 11 et 12 août Coupe « Terroir, vin et passion » ; 13 août Coupe des « Jeunes » ; 15 août Coupe « Groupe Pouey internatio-nal » ; 16 août Coupe « JosephPerrier balle jaune » ; 18 août Coupe « Dupuy » ; 19 août Cou-pe « Pierre Masse » ; 21 août Coupe des « Familles » ; 23 août Coupe « Jacqueline Ver-nes » ; 25-26 août Coupe « du Bassin », prix Gaume.

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Unique en son genre, cette compéti-tion offre une épreuve spectaculaire, sur la plage Péreire, à marée basse.

Les 29 et 30 juin

Les 18 Heures de la Voile

Ouverte à tous les navigateurs et plaisanciers désirant naviguer pen-dant dix-huit heures, cette épreuve qui se déroule durant les Tchanque-tas, est placée sous le signe de la convivialité. À la nuit tombée, les voiliers se poursuivent leur danse, offrant aux spectateurs un moment inoubliable.

Du 1er au 14 août

Tournoi open international de tennis

Avec plus de 1 000 joueurs et joueu-ses inscrits pour les phases éli-minatoires, il demeure l’un des tournois les plus prisés du circuit national. Les phases finales voient s’affronter plusieurs 1ères séries hommes et dames et de nombreux espoirs du tennis français. Le futur Gasquet peut-être. Le TCA célèbre ses 70 ans. Plusieurs manifesta-tions sont prévues (expos photo…), notamment le 16 juin, jour de la finale du tournoi interne et de la fête de l’école de tennis.

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SPECTACLESPOUR ENFANTS

Les mercredis de juillet et août

ArcamômesTous les mercredis, spectacles gra-tuits pour les enfants. À 21 heures, au Parc Mauresque, théâtre de verdure. Programme complet à la maison municipale des jeunes. Renseignements : 05 57 72 71 93.

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Triathlon international de la ville d’Arcachon

Organisé par le Triathlon Bassin d’Arcachon sud-bassin, il débute à 15 heures par un sprint, suivi d’un triathlon découverte à 15 h 15, le tout précédé, à 13 heures d’une initiation au triathlon, ouverte aux 7-11 ans et aux 11-13 ans.

Les 22, 23 et 24 juin

Jumping des Sables

Durant trois jours, les meilleurs cavaliers hexagonaux tentent d’ac-crocher à leurs palmarès le Jumping des Sables.

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Un endroit unique sur le bassin d’Arcachon.

Les grands noms du champagne :

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GourmandisesAutour de l’huître d’ArcachonPar Marc de Passorio

HUÎTRES PLANCHA4 huîtres d’Arcachon n° 1Ouvrir les huîtres et les faire cuire à la plancha sans les coquilles, 20 secondes sur chaque face.

TARTARE D’HUÎTRES ET SAUMON4 huîtres d’Arcachon n° 2320 g de saumon français ½ botte de ciboulette¼ de botte de coriandre fraîcheLait de noix de cocoSel / poivre du moulinHuile d’oliveHacher à l’aide d’un couteau tous les éléments du tartare et assaisonner avec le lait de coco, le sel, le poivre, et l’huile d’olive, selon votre goût. Dresser à l’aide d’un emporte-pièce.

FOIE GRAS POÊLÉ4 tranches de foie gras de 50 g Jus d’huîtresSalade de roquettePoêler les tranches de foie, 30 secondes sur chaque face, et terminer avec un peu de jus d’huîtres pour les caraméliser. Dresser sur la salade de roquette.

CRÈME D’HUÎTRES3 huîtres d’Arcachon n° 21/4 l de crème liquide Poivre du moulinJus de pomme verteMixer les huîtres avec la crème liquide, assai-sonner. Dresser dans un verre et terminer avec le jus de pomme verte, dessus, sans mélanger.

Chez Diego : l’assiette dans les étoilesSi l’enseigne et le cadre sont les mêmes, Diego a changé de mains. Depuis l’arrivée du nouveau chef, Marc de Passorio, l’institution du bord de mer a mis le cap sur une cuisine fine et élaborée. Au piano, le chef étoilé Michelin apporte rigueur et créativité dans les assiettes.

C’est l’un des restaurants du front de mer qui met à l’honneur les produits du Bassin : plateaux de fruits de mer, homard, langouste et huîtres sont en vedette.

Les poissons sont tous préparés selon des recettes raffinées. Ici, on commence la dégustation avec les yeux : turbot, saint-pierre, sole, sandre, esturgeon (cuit à la vapeur)… Une spécialité : le blackcod, un poisson rare d’Alaska, que le chef travaille confit, au saké. Seules la sole et les gambas sauvages sont grillées.

Restaurant Chez Diego.12, bd Veyrier Montagnères. Front de mer. Tél. 05 56 83 84 46.

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Chez YvetteDepuis plus de 30 ans, Chez Yvette vous accueille tous les jours, toute l’année. Huîtres et fruits de mer, spécialités de poissons. Tout l’océan sur votre table accompagné d’une riche cave de Bordeaux Blancs.Escale gourmande 19 . Carte de 23 à 50

59, bd du Gal Leclerc - 33120 ARCACHONTél. : 05 56 83 05 11 - Fax : 05 56 22 51 62

Café de la plageSur leur terrasse au bord de l’eau, face à l’Ile aux Oiseaux, à deux pas du Casino et du

Palais des Congrès, Bernard Laporte et William Techoueyre vous proposent leurs spé-

cialités de Poissons et de Fruits de mer. Ouvert tous les jours, toute l’année, menus et

carte . Référencé Guides.

1, bd Veyrier Montagnères - 33120 ARCACHONTél. : 05 56 22 52 94 - Fax : 05 56 22 53 11

Aux Mille SaveursSitué près de la gare, « AUX MILLE SAVEURS » vous propose une cuisine raffinée, éla-borée avec des produits frais variés et de saison. Salle et terrasses climatisées l’été et chauffées l’hiver. Décor reposant et agréable. Accueil chaleureux. Service soigné. Menus de 18 à 35 . Menu dégustation à 45 . Carte attractive originale de saison.

25, bd du Général Leclerc - 33120 ARCACHONTél. : 05 56 83 40 28 - Fax : 05 56 83 12 14

[email protected]

Bahia LoungeVenez vous exiler au Bahia Lounge, petit paradis exotique. Vous y dégusterez des cock-tails et une cuisine savoureuse, un véritable voyage des sens.Dans un décor où se marient raffinement et élégance, un rhum arrangé maison, à la lueur des bougies, vous vous y sentirez ailleurs.Ouvert midi et soir tout l’été, et du mercredi au lundi l’hiver, le Bahia Lounge vous invite à voyager toute l’année.

3 av Mal Lyautey - ArcachonTél. : 05 56 83 79 32

E-mail : [email protected]

L’ ART DE VIVRE À ARCACHON

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Matelote de barbue façon Yvette au graves rougede chez Yvette

INGRÉDIENTS POUR 4 PERSONNES1 barbue de 2 kg dont vous ferez lever les filets en gardant tête et parures100 g d’oignons émincés2 gousses d’ail hachées1 bouquet garni50 g de beurre, 50 g de farine2 cuillerées à soupe de cognac75 cl de bon vin rouge100 g d’oignons sauciers100 g de champignons de Paris coupés en quatresel et poivre

Faites suer dans du beurre l’oignon et l’ail. Ajoutez le bouquet garni, les parures et la tête du poisson et flambez avec le cognac. Versez le vin et faites réduire à feu vif pour obtenir une réduction de moitié du volume. Pendant ce temps faites sauter les petits oignons dans du beurre jusqu’à coloration, salez et poivrez. Idem pour les champignons. Filtrez le fumet de poisson. Faites un roux avec le beurre et la farine, versez par à-coups le fumet tout en fouettant vivement. Ajoutez les champignons et les oignons, laissez épaissir à feu doux,10 mn environ.Farinez légèrement vos filets de barbue et faites-les cuire à la poêle dans un mélange d’huile et de beurre bien chaud, 2 à 3 mn de chaque côté. Servez les filets entourés de la sauce accompagnés de pommes vapeur.

Chez Yvette : simplicité et authenticitéOn ne présente plus Lorette et Michel Dominguez. Installés depuis plus de trente ans, ils aiment faire partager les fruits de mer, crustacés, poissons… Difficile de dissocier la famille Dominguezdes produits de la mer. Outre le restaurant, ils possèdent une poissonnerie, une conserverie et un parc à huîtres qui est dans la famille depuis 1890. Aujourd’hui, Michel Dominguezest le dernier ostréiculteur dont l’entreprise est domiciliée sur Arcachon ! Chez Yvette c’est l’occasion de découvrir les civelles préparés à l’espagnole, avec huile d’olive, ail et piment d’Espelette, ou encore la lamproie, grande spécialité de la maison, cuisinée traditionnellement à la bordelaise, l’alose, que le chef apprivoise en le farcissant de feuilles d’oseilles... Quantaux poissons, ils viennent directement de la criée d’Arcachon et se laissent tout simplement griller. Si l’on apprécie la simplicité et l’authenticité de cette table, c’est grâce au talent du chef, Marcel Barral, et de son second Bernard Devert.

Restaurant chez Yvette.59, bd du Général Leclerc - 33120 ArcachonTél. 05 56 83 05 11.

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Hôtel Park InnBesoin de couleurs dans votre vie ? A deux pas de la plage, du Casino, du Palais des Congrès, en plein coeur de la ville, l’équipe dynamique de l’hôtel Park Inn, entièrement climatisé, vous accueille avec ses 57 chambres spacieuses et rénovées, dans un cadre moderne et chaleureux. Petit déjeuner buffet varié, Minibar, Service Pressing, Garage privé, TV Satellite, Wifi, Coffre à disposition. Le service commercial de l’hôtel PARK INN vous propose également des Séminaires « Clé en main ».

4, rue Professeur Jolyet - 33120 ArcachonTél. +33 (0) 556 83 99 91 Fax. +33 556 83 87 92

L’EncochePassés le portail rouge et une courte venelle pavée, vous pénétrez dans une authentique maison arca-chonnaise. Au cœur de la ville d’été, à une encablure de la plage, vous serez charmé par ce lieu chaleureux et serein à la fois. La carte toute en saveurs, décline les produits frais de saison : carpaccio de thon rouge au satay ; dos de merlu poêlé asperges vertes gratinées, jus mousseux aux morilles; foie gras de canard mi-cuit, betterave confite au citron ; navarin d’agneau croustillant, polenta crémeuse à la tomate - Les des-serts sont à découvrir sans modération. L’Encoche, une valeur sure dont l’adresse s’échange avec bon-heur de bouche à oreille depuis son ouverture en juillet 2005. Accès handicapés, terrasse ombragée...

37 cours Lamarque de Plaisance - ArcachonTel : 05 56 83 16 10

www.restaurant-lencoche.com

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Hôtel Point France Une situation de rêve face à la grande plage d’Arcachon, en centre ville, dans un cadre idéal pour vivre en toute liberté dans 34 chambres de styles différents récemment ré-novées. À 50m du Casino et du Palais des Congrès. Climatisation individuelle, garage, veilleur de nuit, accès internet, WIFI gratuit - Hôtel certifié Label Qualité Tourisme certi-fication HotelCert par AFAQ.

1, rue Grenier - 33120 ArcachonTél. : 05 56 83 46 74 - Fax : 05 56 22 53 24

www.hotel-point-france.comhotel-point-france@hotel-point-france.com323253

La Taverne du PêcheurDepuis 18 ans La Taverne du Pêcheur vous propose une carte de poissons de la criée et de fruits de mer, à grand renfort de produits frais et de cuissons justes. Une cuisine du terroir et une carte de desserts gourmande que vous pourrez déguster avec une sélection vins en accord avec ces plats.Le saumon fumé maison, Bar grillé à la fleur de thym, poelée de Saint-Jacques à la persillade, le moelleux au chocolat noir et la Bouillabaisse uniquement sur commande sans oublier le plateau de fruits de mer.

84 bd de la Plage - ArcachonTél : 05 56 83 78 33 - Fax : 05 56 83 52 42

Galerie BauzetLa « Petite Galerie » a délaissé le boulevard de la Plage où elle exposait ses toiles et ses aquarelles, mais Claire Bauzet continue à peindre le Bassin, ses pinasses, ses cabanes, ses marées basses et les ciels tourmentés qui la fascinent toujours autant. Vous pourrez la retrouver sur une exposition à la Maison du Tourisme de la Gironde Ch. de l’Intendance à Bordeaux du 4 au 27 juin prochains.

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Lisette caram lis ePoireaux étuvés au jus d’huîtresde chez Pierre

INGRÉDIENTS5 filets de lisette par personne9 poireaux1 l de jus d’huîtres10 g de fécule de pomme de terre15 cl de soja15 cl de miel15 cl de jus de citron4 pommes Granny SmithBouquet garni30 g de beurre

Tronçonner les poireaux et les étuver avec 20 g de beurre + bouquet garni. Mouiller avec le jus d’huîtres. Récupérer le jus de cuisson, ajouter le jus de 2 pommes. Réduire et monter avec 10 g de beurre. Réaliser la laque : faire chauffer soja, citron et miel et lier avec 10 g de fécule. Refroidir. Mettre les filets de lisette au four côté peau pendant 5 mn. Dresser les lisettes et les poireaux + des chips de pommes.

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Chez Pierre :bonne humeur et convivialité C’est en 1996 que William Techoueyres, ancien international de rugby, et Bernard Laporte, actuel sélectionneur de l’équipe de France, ont racheté le Café de la Plage et le restaurant attenant, Chez Pierre. Un restaurant, dont le design a été réalisé par le décorateur bordelais Philippe Landelle.

Les deux complices du ballon ovale ne font pas semblant d’être sympas. Ils drainent, dans un lieu ouvert mais feutré, une clientèle qui recherche la bonne humeur, la convivialité et une table bien mise.

Chez Pierre se veut avant tout une brasserie de bord de mer, avec fruits de mer et poissons sauvages. Trois chefs plus un pâtissier travaillent en cuisine. Les assiettes sont créatives : tartare de thon, poissons marinés, salade croquante et chips de Serrano, terrine de foie gras mi-cuit et son chutney de figues, poissons grillés…

Restaurant Chez Pierre.Le Café de la Plage - Chez Pierre.1, bd Veyrier Montagnères.Tél. : 05 56 22 52 94.www.cafedelaplage.com ©

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Hôtel des ventes : Arcachon faitmonter les enchères

CHAQUE DERNIER DIMANCHE DU MOIS, UNE VENTE AUX ENCHÈRESEST ORGANISÉE À L’HÔTEL DES VENTES D’ARCACHON, SITUÉ COURSLAMARQUE. ANNE ET JEAN-DANIEL TOLEDANO, COMMISSAIRES-PRISEURS,ACCUEILLENT LES VENDEURS, ESTIMENT LES BIENS, CONSEILLENT ETINFORMENT LES ACHETEURS POTENTIELS AVANT DE PASSER À L’ASPECT LE PLUS SPECTACULAIRE DE LEUR MÉTIER : L’ANIMATION DES VENTES.

Chacun a vu cette scène des dizaines de fois, au moins à la télévision ou au cinéma :les objets d’art qui défilent devant des ama-teurs éclairés et des collectionneurs aver-tis ; le coup de marteau du commissaire-priseur ; les enchères qui s’envolent...

Une vente aux enchères, cela s’apprend, avant de se pratiquer dans des règles préci-ses. Les gestes sont codifiés et réglemen-tés. Une fois qu’ils sont assimilés, acheter devient un jeu d’enfant. Le tout est donc de franchir le seuil de la porte.

Hôtel des ventes.

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Le prix élevé des objets d’art peut en rebuter plus d’un, mais l’Hôtel des ventes d’Arcachon propose d’autres choses que ces biens inaccessibles au commun des mortels. Il est par exemple possible d’ac-quérir aux enchères des objets très divers et étonnants, à tous les prix : voitures, chevaux, moutons, montres, bijoux, tapis, timbres, bibelots, ivoires, bronzes, mobi-liers, objets d’archéologie. On a même vu quelqu’un acheter ici un moteur d’avion... qui était toutefois resté dans son hangar à Mérignac.Une grande vente est organisée une fois par mois, habituellement le dernier dimanche, à 15h. En moyenne, entre 80 et 100 lots sont vendus à l’heure. L’exposition des objets a lieu le vendredi après-midi, le samedi toute la journée et le dimanche matin. Les ache-teurs potentiels peuvent alors toucher et voir les objets, poser des questions.

Le jeudi, une vente courante est organisée avec des objets très hétéroclites : vais-selle, meubles, bibelots, vélos... Un vrai bric-à-brac !Mais bien sûr, pas d’Hôtel des ventes sans enchères haut de gamme. Dans un marché d’art contemporain assez restreint, les commissaires-priseurs arcachonnais orga-nisent en moyenne deux ventes par an. Etdans ce domaine très particulier, ce sont les artistes chinois qui sont en vogue.Les ventes sont annoncées dans le journal Sud-Ouest le lundi. Les prochaines auront lieu les dimanche 27 mai et 24 juin. Enjuillet et en août, les ventes ont lieu au minimum une fois par semaine, avec des ventes à thèmes : objets de marine, vins, bijoux, tableaux, etc. /Isabelle VULLIARD

Hôtel des ventes, 135 cours Lamarque.Tél. 05 57 52 74 60.

Les trésors des antiquaires

Côte OuestMarie-Françoise Marieu commercialise des objets issus de paquebots et de la marine, des souvenirs de voyage et de l’art populaire : mobilier, tableaux, bagages, curiosités, cartes, livres… Uniquement sur RV. Tél. 05 56 83 60 27.

Arc Antiques - le 100 m2

Didier Albrespy est spécialisé dans la restauration d’horlogerie ancienne. Dans sa boutique, tableaux, lustres, fauteuil, mobilier. 84, cours Lamarque-de-Plaisance. Tél. 05 56 83 10 14.

Bousquet AntiquitésMobilier XIXe, peintures, arts graphiques, tableaux. Tél. 05 56 22 59 10. www.bousquet-antiquites.fr

Oxford GallerySerge Lacombe est un expert en antiquité anglaise : beau mobilier en acajou XVIIIe et XIXe siècles et Art déco, porcelaine, argenterie, peinture et art contemporain. Tél. 05 57 52 21 21. www.oxford-gallery.net

Galerie Jean-Louis PersillonDans une boutique, meublée avec le mobilier de l’ancienne pâtisserie Foulon, J.-L. Persillon met en scène des ambiances et des atmosphères, avec des objets surprenants et insolites. Spécialiste des tissus contemporains. 23, rue Notre-Dame-des-Passes. Tél. 06 30 69 40 22.

Chez SwannDans une ancienne arcachonnaise de 1840, Marylise Étienne propose, en saison estivale, des objets insolites et des curiosités : échasses, ceintures de sauvetage, objets en rapport avec la mer, tableaux du Bassin, etc. Réassortiment de services en faïence du Sud-Ouest. 17, bd de la Côte-d’Argent. Tél. 05 56 83 29 55. www.swann-arcachon.fr

Enchères haut de gamme

Les commissaires-priseurs arcachonnais organisent en moyenne deux ventes de ce type par an.

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arcachon pratiqueSAVEURS ARCACHONNAISES

Saveurs arcachonnaises : à déguster sans modération

ARCACHON OFFRE UNE VARIÉTÉ IMPRESSIONNANTE DE SAVEURS ESTAMPILLÉESBASSIN. DES PÂTISSERIES AUX PETITS SALÉS, EN PASSANT PAR LES FRUITSDE MER, LA VARIÉTÉ EST IMMENSE. UN VÉRITABLE HYMNE À LA GOURMANDISE.

Prenez un petit cornet, garni de pâte d’amande parfumée à la fine de bordeaux, terminé à sa base par du chocolat au lait. Vous obtenez un biscuit en forme de Dune du Pilat, caractéristique locale. Une spécia-lité qui a fait la gloire de la maison Marquet : la dunette. Un petit gâteau typique du Bassin qui est en passe de devenir une célébrité dans le monde entier. Car loin de

se résumer aux huîtres et autres produits de la mer, la gastronomie arcachonnaise se décline aussi par ses petites douceurs sucrées dont la dunette est l’étendard. Dans le genre pourtant, les pâtissiers du Bassin rivalisent d’ingéniosité pour offrir à leurs clients des produits « made in Arca-chon ». Outre le traditionnel cannelé borde-lais, toujours très prisé, le sablé d’Arcachon rencontre de plus en plus d’adeptes, à en croire son créateur Joël Martin, de la cho-colaterie De Neuville.Ce biscuit sablé, pur beurre, légèrement salé, fabriqué à la demande, a beaucoup de succès. Auprès des gourmets qui par l’odeur alléchés viennent goûter et décou-vrir les dernières nouveautés. L’oursin du Bassin tend aussi à faire des adeptes : c’est un biscuit en forme d’oursin à la noi-sette nappé de chocolat. Autant dire que pour les lève-tôt, déambuler dans les rues d’Arcachon titille les papilles et ouvre en grand l’appétit, le chocolat parfume l’air de certaines rues comme une traînée de pou-dre. Mais là ne s’arrêtent pas les spécialités sucrées : le pignot d’Arcachon, fin feuilleté aux pignons caramélisés, spécialité du cou-ple Labat, viendra achever toute envie de régime minceur. Venue de l’autre côté du Bassin, d’Andernos, l’odeur de chocolat noir grand cru fera penser à la fameuse Pignotte de la Maison Richard où le croquant et le fondant des amandes et pignons torréfiés font tourner la tête. Des embruns envoû-tants qui rendent difficile toute volonté de résistance.

Trésors du Sud-OuestMais le sucre n’est pas le seul à se décliner savoureusement : l’appel de la mer sem-

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ble irrésistible quand l’on découvre les généreux plateaux de fruits de mer, tout fraîchement sortis du Bassin. Outre les incontournables huîtres, réputées dans le monde entier, les soupes de poisson, les daurades, les rougets accompagnés de crépinettes, les seiches cuisinées en per-sillade ou la lamproie à la bordelaise vien-nent égayer les tables des restaurants qui offrent (sans supplément) une vue impre-nable sur le Bassin. Jamais, du producteur au consommateur, la route n’aura été aussi courte. L’occasion également de goûter les plats maison : de la petite anguille sautée à la figure de trogues, sans oublier les bulots, crevettes, coques, palourdes étrilles ou tourteaux. Cela nous ferait presque oublier la variété des volailles du terroir, qui est sans limite. Le Sud-Ouest confirme sa réputation et déploie ses trésors : plats de gibiers compo-sés de bécasses, palombes ou canards aux cèpes occupent le haut de l’affiche depuis des années, et jusqu’à présent, aucune représentation n’a été annulée faute de combattants. Pour se désaltérer, les fins connaisseurs seront rassurés. La proxi-mité de Bordeaux garantit de bons crus pour accompagner ce chapelet de saveurs. Mais là où se succèdent les vignobles les plus réputés du monde, un petit apéritif, le Lillet, tire son épingle du jeu et récolte année après année, de nouveaux adeptes.

Amuse-bouche composé à 85 % de vin et à 15 % de liqueur de fruits, le Lillet fabriqué à Podensac, dans les Graves, doit son succès à son association des vins de Bordeaux et de fruits exotiques. Tout un programme pour les gastronomes qui ne se lassent pas des tables arcachon-naises, tout en contemplant les bateaux partir à la pêche. L’heure du prochain repas va bientôt sonner./Vincent Ferrandon

carnet, d’adresses

Cherin3, bd de la Plage à Arcachon. Tél. 05 56 83 10 06.

Chez Ness139, cours Lamarque de Plaisance Tél. 05 56 83 06 71.

Le Comptoir arcachonnais15, avenue Gambettaà Arcachon. Tél. 05 56 22 50 60.

Chocolaterie De Neuville44, rue Lamarque à Arcachon Tél. 05 56 83 48 62.

Guignard11, avenue Notre-Damedes Passes à Arcachon. Tél. 05 56 54 50 92.

Marchat12, bd de la Plageà Arcachon. Tél. 05 56 83 08 29.

Patisseries Marquet11, avenue Gambetta à Arcachon. Tél. 05 56 83 64 33.

Maison Richard19, avenue du Général de Gaulle à Andernos-les-Bains Tél. 05 56 82 10 57.

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Made in Arcachon

Le Chasseur d’alouettesou Le Bassin d’ArcachonANGELO DE SORR

Attention, c’est une rareté que nous offrent les éditions Confluences. Le Chasseur d’alouettes avait en effet complètement disparu et sa réé-dition, en ce 150e anniversaire de la naissance d’Arcachon, est un miracle inattendu et une véritable découverte due à Jean-Pierre Bernés. Publié en 1857, au moment des débuts de l’os-tréiculture et de la loi qui entendait « fertiliser les Landes de Gascogne », comme le déclarait Napoléon III, il prolonge un autre roman, LesPignadas, paru en 1854, qui fascina Théophile Gautier.Son auteur, Angelo de Sorr, disciple de Bal-zac, ami des frères Goncourt, est en réalité le pseudonyme d’Honoré Sclafer, écrivain prolifi-que d’origine girondine, fondateur de la revue Satan et éditeur, et que Bernés ressuscite dans sa belle introduction.Le Chasseur d’alouettes (en patois le sedou-maïre), roman d’amour et roman social, nous fait découvrir, entre la mer et la forêt, le Bas-sin et sa vie locale au milieu du XIXe siècle, d’Audenge à Arès, du val de l’Eyre à La Teste et de la plage d’Arcachon à l’Océan. Voyage pitto-resque initiatique, dans le sillage de la fée des sables… Une magnifique découverte éditoriale, qui enchantera tous les amoureux du Bassin d’Arcachon.Éditions Confluences.144 pages, 14 euros

Une enfance girondineCHARLES DANEY

Spécialiste d’Arcachon et du Bassin, Charles Daney, collaborateur régulier de notre maga-zine, natif de Gujan-Mestras, retrace – une fois n’est pas coutume – son histoire personnelle, ses années passées dans cette partie du Sud-Ouest. L’auteur, que d’aucuns surnomment « l’écrivain du Bassin », raconte avec humour les années collège, l’internat, l’apprentissage de son métier d’enseignant, qui allait le tenir longtemps éloigné de son cher pays. Souvent, le géographe se fait historien, notam-ment lorsqu’il relate la guerre, l’été 44. Un témoignage passionnant qui revient sur la naissance d’un talent, d’une plume.Loubatières. 168 p, 18 euros

Louis Gaume,entrepreneur d’exceptionDENIS BLANCHARD-DIGNAC, CHARLES DANEY

Si Louis Gaume n’avait pas existé, le littoral arcachonnais n’aurait pas le même aspect… L’idée de retracer l’histoire de ce personnage, bâtisseur hors pair arrivé à Arcachon en 1911, est bienvenue. Elle nous permet de comprendre la genèse de Pilat-Plage, grande « invention » de Louis Gaume. « Prolongation du magnifique boulevard marin qui part d’Arcachon et traverse successivement les stations du Moulleau et de Pyla-sur-Mer, Pilat-Plage, récemment conquise sur la forêt (1928), au pied de la Grande Dunedu Sabloney (la plus haute d’Europe, 114 m), dispose d’une situation incomparable. » C’est ainsi que l’on présentait la station sur un fascicule publicitaire, reproduit au cœur de l’ouvrage.

C’est peu dire que l’homme, Compagnon du Devoir et créateur d’une galaxie qui rayonne encore aujourd’hui, est fort d’une histoire pas-sionnante. Sa mémoire est encore vive à Arca-chon. Songez que quand il mourut, en 1962, l’on vit des gens pleurer dans les rues…144 pages, 14 euros

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Au temps où l’on mangeaitla soupe sur la plage d’ArcachonMAURICE BÉNITAH, TEXTES DE CHARLES DANEY

Un livre à feuilleter, en prenant son temps, sans se presser… comme en 1900. Les aquarelles de Maurice Bénitah donnent de la couleur aux paysages anciens, aux hommes et aux femmes du siècle passé. Jolies dames en robes longues, rafraîchies par une ombrelle ; hommes de la mer à casquette bleue, hommes du monde à canotier. Une balade rafraîchissante et lumi-neuse, éclairée par de petits textes explicatifs, finement ciselés.Éditions Confluences. 96 p, 34,50 euros

Le Bassin d’Arcachon, à l’âge d’or des villas et des voiliersFRANÇOISE ET FRANÇOIS COTTIN

Richement illustré de photos et cartes postales anciennes, mais aussi de peintures en couleurs (signées de grands maîtres), ce livre décrit un siècle d’histoire sur le Bassin d’Arcachon, de l’engouement pour les bains de mer, en 1820, à la vie quotidienne au temps des Années folles. Un âge d’or au cours duquel on croisait aussi bien D’Annunzio qu’Édouard Manet, Toulouse-Lautrec que Sissi, l’impératrice errante. Un ouvrage qui figurera en bonne place dans la bibliothèque des Arcachonnais, férus d’Histoire ou simplement amoureux de leur région.L’Horizon chimérique. 366 p, 50 euros

Made in Arcachon

Arcachon magazine 2007 Directeur de la publication : Marc Moser / Directrice de collection : Marie-Zélie Moser / Graphisme et mise en pages, rédaction, régie publicitaire et impression : Scoop Communication, + 33 (0)2 38 63 90 00 / Direction artistique : Alexandre Pelletier / Conception et mise en pages : Claire Duprez / Numérisation : Patrice Thomas / Rédaction : Charles Daney, Sébastien Drouet, Vincent Ferrandon, Isabelle VulIiard, Marie-Zélie Moser / Iconographie : Archives municipales d’Arcachon, Arcachon expansion, Mairie d’Arcachon, Karine Médina, Alain Vacheron, Pierre Gémin, Richard Lahaye, Yanick Le Toquin / Photo de couverture : Karine Médina, Christian Moser, © Carlos Sanchez Pereyra, © AreaPhotography / Régie publicitaire : Directeur commercial, Fredéric Lecomte Graal - Chef de publicité, Anne-Marie Guigue / Distribution : NMPP (sauf Gironde) et dépôts locaux à Arcachon, Bordeaux et Lacanau / Dépôt légal : 2e trimestre 2007 / Imprimé en France / Tirage à 30 000 exemplaires / Remerciements : Arcachon expansion - Mairie d’Arcachon - Joël Golon, des Archives municipales d’Arcachon, Richard Lahaye / Arcachon magazine 2007 comprend un supplément gratuit « 150 ans en images » non encarté diffusé avec le magazine uniquement sur la Gironde (dépôts locaux à Arcachon, Bordeaux et Lacanau) / Numéro réalisé en partenariat avec Arcachon expansion.

Sud-Ouest, porte des outre-mersSOUS LA DIRECTION DE PASCAL BLANCHARD

« Histoire coloniale et immigration des suds, du Midi à l’Aquitaine », tel est le sous-titre de ce grand et beau livre, riche en illustrations et en textes éclairés, rédigé sous l’œil expert du pas-sionnant Pascal Blanchard, l’un des spécialis-tes de la question. L’ouvrage n’est pas réservé à une élite. Il s’adresse au plus grand nombre sans tomber dans la facilité, tout en faisant progresser les lecteurs vers une meilleure com-préhension d’un monde pas si ancien que cela, puisque la chronologie commence en 1882 (« Le temps des colonies ») pour finir en 2006 (« Le temps des paradoxes »). Entre les deux, toutes les époques de ce terrible XXe siècle sont décrites à travers le prisme colonial : les Orientaux, les Africains, les « Indigènes » comme l’on disait parfois, sont arrivés par le Sud-Ouest, pour tra-vailler, pour s’installer, pour combattre, aussi. Justement, le succès du film Indigènes est venu à point pour rappeler que la France est prête à reconnaître le rôle très important joué par les coloniaux pour sa libération, lors de la DeuxièmeGuerre mondiale. Ce livre est un complément parfait pour ceux qui s’intéressent au sujet.Milan. 240 p, 38 euros

Géoguide 2007-2008BORDELAIS, LANDES, BASSIN D’ARCACHON

C’est la dernière mouture d’un excellent guide, portant la marque non moins excellente de « Géo ». Autant dire que les rédacteurs connais-sent leur géographie aquitaine sur le bout des doigts, et savent dénicher les endroits sympas à côté desquels ne saurait passer tout bon tou-riste qui se respecte. Le chapitre concernant Arcachon est assez complet. La naissance de la ville est bien sûr évoquée ; quelques bonnes adresses sont don-nées. On passe un peu trop vite, à notre goût, sur toutes les richesses arcachonnaises. Or, il s’agit d’un guide, et il faut bien garder de la place pour les autres localités dignes d’intérêt ! Et il y en a, sur le Bassin et dans les Landes… Guides Gallimard. 516 p, 11,90 euros

Arcachon, 150 ans d’histoireMARCEL GUÉDON

« Marcel Guédon est de ces artistes témoins qui s’attachent à venir nous conter avec bonheur l’histoire de notre ville », écrit Yves Foulon, maire d’Arcachon et conseiller général de la Gironde dans sa préface. En effet, l’auteur, tenant la plume et le pin-ceau, revient, en textes et en dessins, sur les grandes dates de l’histoire d’Arcachon. Sans tenir compte d’une quelconque chro-nologie, il nous entraîne en 1860, devant la villa Péreire, puis en 1919, au-dessus de la jetée Thiers vue d’hydravion, avant de nous emmener, en 1908, à deux pas de la première cabane tchanquée, édifiée à Sourdouille…La promenade nostalgique s’achève en 1960, où l’on faisait encore du ski sur des aiguilles de pins ! 150 ans de petites histoires qui, mises bout à bout, font la grande…Elytis. 72 p, 32 euros

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