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«LA GRÈVE UNIQUEMENT LES MERCREDIS» QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MARDI 16 JUILLET 2019 - N°5224 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com Page 4. STAOU EL I S AISIE DE FONDS SUSPECTS ET DE BIJOUX DANS UN APPARTEMENT À M ORETTI BOUIRA F AUTE D UN PLAN DE CIRCULATION FIABLE La ville étouffe sous les bouchons Page 5. APC DE BÉJAÏA Lancement d’un concours des meilleurs village et quartier Page 8. TIZI-OUZOU L E SNAPAP REVOIT LE DÉBRAYAGE CYCLIQUE DES COMMUNAUX CAN 2019 L’A LGÉRIE JOUERA , FACE AU S ÉNÉGAL , SA TROISIÈME FINALE BÉJAÏA É LECTRIFICATION DES ZONES RURALES Une enveloppe de 60 milliards allouée Page 5. Le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP) a pris la décision de revoir la durée de la grève cyclique et de la ramener, désormais, à une journée par semaine, au lieu de deux. Page 3. Abdelghani Hamel, Zaâlane et El Ghazi cités Les Verts aux portes du Paradis OUACHEK LILA , DIRECTRICE DE L 'A NGEM DE B ÉJAÏA «L’Agence finance tous les secteurs d’activité» Page 2. ISSN 1112-3842 Page 23.

TIZI-OUZOU L SNAPAP «LA GRÈVE UNIQUEMENT LES MERCREDIS» · plusieurs CV et celui de Lacet était le plus ... Mohamed Walid Tiboutine, qui a signé un contrat de 2 ans. « ... Annaba),

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«LA GRÈVE UNIQUEMENTLES MERCREDIS»

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MARDI 16 JUILLET 2019 - N°5224 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

Page 4.

STAOUELI SAISIE DE FONDS SUSPECTS ET DE BIJOUX DANS UN APPARTEMENT À MORETTI

BOUIRA FAUTE D’UNPLAN DE CIRCULATIONFIABLE

La ville étouffe sous les bouchons Page 5.

APC DE BÉJAÏA

Lancement d’unconcours desmeilleurs villageet quartier

Page 8.

TIZI-OUZOU LE SNAPAP REVOIT LE DÉBRAYAGE CYCLIQUE DES COMMUNAUX

CAN 2019 L’ALGÉRIE JOUERA, FACE AU SÉNÉGAL, SA TROISIÈME FINALE

BÉJAÏA ÉLECTRIFICATIONDES ZONES RURALES

Une enveloppede 60 milliardsallouée

Page 5.

Le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP) a pris la décision de revoirla durée de la grève cyclique et de la ramener, désormais, à une journée par semaine, au lieu de deux. Page 3.

Abdelghani Hamel, Zaâlane et El Ghazi cités

Les Verts aux portes du Paradis

OUACHEK LILA, DIRECTRICEDE L'ANGEM DE BÉJAÏA

«L’Agence financetous les secteursd’activité» Page 2.

ISS

N 1

112-

3842

Page 23.

Après avoir affronté le FCAnnecy, samedi dernier,et gagné un but à zéro,

les Canar is subiront cet après-midi leur deuxième test. Outrele résultat, Huber t Velud misebeaucoup sur la cohésion dugroupe. Plusieur s nouveauxjoueurs sont ar r ivés dans l’é-quipe cet été et le coach kabyle

est à la recherche d’une cohé-sion entre les anciens et les nou-velles recrues, l’objectif recher -ché à travers ces matchs ami-caux. Globalement satisfait dela prestation de ses joueurs lorsdu match face au FC Annecy, lecoach kabyle veut que le groupemontre un encore meilleur visa-ge lors du match de cet après-

midi. Et comme pour le matchde samedi der nier, le coachkabyle devrait faire tourner soneffectif au cours du match decet après-midi, afin de suivre deprès le rendement de chaqueélément. Les joueurs quant àeux sont déjà dans l’ambiancede la compétition et chacuncherche à gagner la confiance

du staff technique. Rien de grave pour

Bencherifa

L’ar r ière gauche et capitaine del’équipe, Walid Bencher ifa, aété victime d’une mauvaisechute à l’entrainement avant-hier soir, ce qui l’a contraint àquitter le ter rain. Examiné àl’hôpital puis pr is en charge parle staff médical de la JSK, ils’est avéré que le joueur nesouffrait de r ien de grave. Ils’est d’ailleurs entrainé hier leplus normalement du mondeavec ses coéquipiers. Il par tici-pera en pr incipe au match ami-cal d’aujourd’hui.

Travail technique

hier matin

Le staff technique kabyle a pro-grammé deux séances d’entraî-nements pour la journée d’hier.Celle de la matinée fut consa-crée au volet technique, ponc-tuée d’exerces avec ballon. Uneautre séance était programméepour l’après-midi.

M. L.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 29 Max : 33 Max : 34 Max : 28

Min : 21 Min : 18 Min : 16 Min : 18QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONMARDI 16 JUILLET 2019 N°5224

La JSK affrontera

l’EFC Fréjus Saint-

Raphaël austade

Joseph-Moynatde Thonon-les-

Bains, dansun match

de préparation,aujourd’hui à partir de17h (heure

algérienne).

EN AMICAL EFC Fréjus Saint-Raphaël - JSK, aujourd’hui à 17h00

Velud à la recherchede la cohésion

ABDELKRIM BOULEDJLOUD, directeur général de la SSPA/JSMB

Lors de la signaturedu contrat du néo-coach,

Lacet Mohamed, nous avonsapproché le nouveau

directeur général de laSSPA/JSMB pour nous

éclairer sur le choix portésur l’ex-entraîneur

du NAHD et les objectifstracés avec lui.

La Dépêche de Kabylie : Pourquoi avez-vous opté pour l’entraîneur LacetMohamed ?

Abdelkrim Bouledjloud : Nous avons étudiéplusieurs CV et celui de Lacet était le plusproche de notre politique et celui qui répondle mieux à notre stratégie. Lacet a fait sespreuves sur le ter rain et c’est quelqu’un quirépond aux exigences du football moderne, endisposant des diplômes requis. Nous noussommes beaucoup renseignés sur notre nou-vel entraîneur. Son staff et la major ité desconnaisseurs de la balle ronde algér iennecomparent son profil à celui de Bouakaz qui afait un grand travail, la saison écoulée, avecdes per for mances plus qu’honor ables.J ’espère qu’avec l’installation de Lacet, letravail du technicien tunisien sera achevé.

Qu’en est-il des objectifs tracés avec Lacet ?Le premier objectif est de jouer les premiersrôles et de retrouver la Ligue 1, le plus vitepossible. Cer tes, c’est un objectif qui nécessi-te beaucoup de moyens mais avec l’aide detout le monde, on réunira toutes les conditionsnécessaires pour accéder en fin de saison.

Avez-vous discuté du recrutement ?Oui. On doit se renforcer et le nouvel entraî-neur a laissé le choix à la direction et aumanager général de cibler les joueurs sus-

ceptibles d’appor ter un plus, la saison pro-chaine. Le coach donnera aussi son avis surchaque joueur proposé. Le plus impor tant estde garder l’ossature de la saison écoulée.Actuellement, on essaye de convaincre cer -tains joueurs, qui demandent des revalor isa-tions, et on est sur la bonne voie. Notre poli-tique consiste aussi à garder tous les jeunesde la catégor ie U21 qui peuvent appor ter unplus, car on souhaite reconstruire l’ancienneécole de la JSMB et pouvoir disposer d’unedizaine de joueurs en seniors issus de l’écoledu club. C’est notre objectif à moyen terme.

Vous avez sûrement tracé le programme dela préparation…

Tout à fait. Les joueurs vont se préparer àBéjaïa jusqu’au 22 juillet et vont ensuite ral-lier Aïn Draham (Tunisie) pour un stage blo-qué, qui s’achèvera le 5 août. Le 3e cycle sefera à Béjaïa et sera consacré à la préparationprécompétitive.

Un message aux supporters ?Je suis un suppor ter avant d’être DG. Donc,mon souhait et celui des amoureux des Ver t etRouge est de retrouver la Ligue 1 rapidement.J ’espère que nos suppor ters seront der r ièrecette jeune équipe afin qu’elle puisseatteindre les objectifs tracés.

Propos recueillis parZ. H.

MC Alger

Chafaï signepour deux ans L’ancien défenseur de l’USMAlger, Farouk Chafaï s’est engagéofficiellement avant-hier avec leMC Alger en signant un contratde deux saisons. Annoncé audépar t signataire chez le club voi-sin du CR Belouizdad, FaroukChafaï dont le contrat a été résiliéavec l’USMA avant la fin de lasaison passée pour des raisonsdisciplinaire a finalement optépour les Ver t et Rouge du MCA.La cérémonie de signature ducontrat s’est déroulée avant-hierau siège du MCA en présence duprésident Hirèche et du directeurspor tif Fouad Sakhr i sans oublierMohamed Mekhazni qui a jouéun grand rôle dans le retour deChafai au MCA, club où il avaitfait toutes ses classes chez lesjeunes catégor ies avant derejoindre l’USMA. Le défenseurinternational emboîte ainsi le pasaux deux anciens défenseurs duNA Hussein-Dey, le latéral droitWalid Allati et le latéral gaucheBelkacem Brahimi, qui étaient lesdeux premières recrues estivalesdu Doyen qui a également enre-gistré l’ar r ivée du meneur de jeude l’ES Sétif AbdelmoumenDjabou, signataire d’un contratde deux saisons avec les Ver t etRouge.

USM AlgerTiboutine sixième recrue La direction de l’USM Alger aannoncé avant-hier avoir engagéle latéral droit de la JS Saoura,Mohamed Walid Tiboutine, qui asigné un contrat de 2 ans. «L’USM Alger est heureuse d’an-noncer l’engagement du latéraldroit de la JS Saoura, MohamedWalid Tiboutine qui a signé pourles deux prochaines saisons », aindiqué dans un bref communiquéla direction des Rouge et Noir,champions d’Algér ie en titre. Lejoueur de 28 ans a débuté sa car -r ière à l’USM Alger, avant de pas-ser par les jeunes catégor ies duParadou AC et de rejoindre fina-lement la JS Saoura. «L’USMAest heureuse de voir Tiboutinerevenir à la maison», a ajouté leclub. Le désormais ex-latéral droitde la JSS est la sixième recrueestivale de l’USMA, après LyèsOukkal (ex-NA Husseïn Dey),Anis Khemaïssia (ex-USMAnnaba), Zakar ia Haddouche (ex-MC Alger ), Mustapha Kheiraoui(ex-Amel Boussaâda) et TaharBenkhelifa, le milieu défensif duParadou AC, qui a été engagésous forme d’un prêt d’une année.Le club algérois a engagé égale-ment Billel Dzir i comme nouvelentraîneur en chef de l’équipeseniors.

«Retrouver vite la Ligue 1»

Mardi 16 juillet 2019L’ÉVÉNEMENT2

OUACHEK LILA, directrice de l'Angem de Béjaïa

La Dépêche de Kabylie :Quels sont les types de créditqu’octroie l’Angem ?

Ouachek Lila : L’Angem gère dansle cadre du microcrédit deux typesde financement : un pr êt nonrémunéré financé à 100 % , autitre de l’achat de matières pre-mières dont le coût ne dépasse pas100 000,00 DA mais qui peutatteindre 250 000,00 DA dans leswilayas du Sud. Il est destiné aufinancement de ceux ou celles dis-posant d’un petit équipement etd’outillage mais qui sont dépour-vus de moyens financier s pourl’achat de matières premières afind’entreprendre et/ou relancer uneactivité. Son délai de rembourse-ment peut aller jusqu’à 36 mois. Ily a aussi un crédit sans intérêtdestiné aux projets dont le coût nedépasse pas 1 000 000, 00 DA, fai-sant appel à un montage financieravec une banque, au titre de lacréation d’une activité par l’ac-quisition de petits matér iels, dematières premières de démarrageet le paiement des frais nécessairesau lancement de l’activité. Lefinancement se présente commesuit : un prêt bancaire de 70 % ,bonifié à 100 % , un prêt Angemnon rémunéré de 29 % et unappor t personnel de 1 % . Sondélai de remboursement peut allerjusqu’à huit (08) années avec undifféré de trois (03) années pour leremboursement du crédit bancai-re. Ces crédits concernent l’aspectou les ser vices financier s del’agence, car nous proposons aussides ser vices non financier s.Accompagnement, conseil, soutienet assistance technique des promo-teurs, l’Angem assure un accueilet un accompagnement gracieuxet personnalisé des populations,compte tenu de leurs spécificités.Il existe également un suivi deproximité r égulier, visant lapérennisation et la rentabilitésociale et économique des activitéscréées. Des formations sont dis-pensées aux bénéficiaires. Ellessont adaptées au niveau d’instruc-tion des promoteurs et à la tailledes activités créées. Une forma-tion à la gestion des très petitesentrepr ises (GTPE), avec diffé-rents modules, tels le manage-ment, le calcul des coûts, la comp-tabilité, la gestion du stock estaussi dispensée. Une autre forma-tion à l’éducation financière,assurée aux bénéficiaires des cré-dits non rémunérés allant jusqu’à100 00, 00 DA, a trait à l’épargne,aux institutions financières, auxtests de validation des acquis pro-fessionnels. Une grande par tie despopulations ciblées est dépourvuede diplômes pour prétendre à des

cr édits bancaires bien qu’ellejouisse d’un savoir-faire.L’Angem l’accompagne aupr èsdes institutions et or ganismes,dont les centres de l’enseignementet de la formation professionnelleou la Chambre de l’ar tisanat etdes métiers pour valider et attes-ter ces savoir-faire. Sans oublierl’organisation de Salons d’exposi-tion/vente, de Salons d’expositionet de vente des produits issus desactivités développées dans le cadredu microcr édit, notamment auprofit des femmes travaillant àdomicile, la mise en ligne d’un siteweb dédié aux annonces gratuitesdes promoteurs et la création deréseaux de promoteurs. Le site, ouannuaire, a pour finalité l’aide à lacommercialisation. Il permettr aaux promoteurs bénéficiaires defaire la promotion de leurs pro-duits et des ser vices r éalisés.Aussi, nous avons créé des réseauxde promoteurs, selon le domained’activité, le but étant de susciterdes échanges dans le domaine dusavoir-faire entre les bénéficiaires.

On parle de plus en plus del’extension de l’activité, aprèsremboursement. Pouvez-vousexpliquer un peu plus dans ledétail les avantages accordésaux promoteurs ?

L’Angem essaie au maximum demaintenir une attractivité du dis-positif du microcrédit, en adap-tant régulièrement et autant quepossible les besoins expr imés parles demandeurs de microcréditsou les promoteur s en activité.Ainsi, en ver tu du décret exécutifn°19-137 du 29 avr il 2019, com-plétant le décret exécutif n° 04-15du 22 janvier 2004, qui fixe lesconditions et le niveau d’aideaccor dé aux bénéficiaires dumicrocrédit, il est mentionné qu’ilest accordé aux promoteurs ayantbénéficié d’un prêt pour l’achatde la matière première et ayantdéjà rembour sé la totalité dumontant du premier prêt, un nou-

veau prêt non rémunéré, au titrede l’achat de matière première.Celui-ci ne dépasse pas 100 000,00DA. Un nouveau pr êt nonrémunéré, au titre de la créationd’activités, destiné à l’acquisitionde petits matér iels et de matièrespremières nécessaires au démar-rage du projet, complétant l’ap-por t personnel du bénéficiaire etle crédit bancaire. Le montant dece prêt est fixé à 29 % du coût glo-bal de l’activité, qui ne dépassepas 1 000 000, 00 DA.

Pouvez-vous dresser un bilandu nombre de crédits octroyéset de projets financés depuis le début de l’année dansla wilaya ?

Les réalisations de la direction del’Angem de la wilaya de Béjaïasont satisfaisantes. Au titre del’année en cours et jusqu’au 31mai 2019, nous avons financé 158prêts non rémunérés pour l’achatde la matière première, dont 108femmes ont bénéficié (soit un tauxde 68,35 % ). La tranche d’âgeintéressée par ce type de finance-ment se situe entre 30 et 39 ans.Concernant le financement tr ian-gulaire, allant jusqu’à 1 000 000,00 DA, nous avons financé 57 pro-jets au total, avec une par ticipa-tion de 45, 61 % de femmes. Lespersonnes âgées entre 18 et 29 anssont les plus demandeuses de cegenre de crédits.

Plusieurs conventions ont été signées avec d’autresorganismes. Quels sont lesobjectifs de ces accords ?

Effectivement, de nombreusesconventions ont été signées parl’Angem avec différents or ga-nismes et administr ations.Concer nant les conventionslocales, la direction de la wilaya deBéjaïa a signé une convention tr i-par tite (direction de l’emploi-Angem de Béjaïa-DEFP deBéjaïa), en date du 12/05/2005.L’objectif de cette convention

étant d’ar rêter les conditions et lesmodalités de par tenar iat entre lesdifférentes par ties sur la promo-tion du microcrédit, au niveau desétablissements de l’enseignementet de la formation professionnelle,par l’accompagnement des sta-giaires et l’or ganisation dejournées d’information et de vul-gar isation aux sections sor tantes.Une autre convention locale a étésignée entre l’Angem de Béjaïa etle CFPA de Sidi Aïch, en mai 2007.Elle por te sur la formation et lestests de qualification des promo-teurs. Ainsi, le CFPA de Sidi Aïcha convenu d’accueillir des chô-meurs promoteurs de la wilaya deBéjaïa, en vue d’une formationet/ou de test de qualification.D’autres par tenar iats ont faitl’objet de convenions : conventionde par tenar iat sur la promotiondu microcrédit, au niveau des éta-blissements de l’enseignement etde la formation professionnelle,signée le 15/03/2005 ; conventionde par tenar iat entre le ministèrede la Solidar ité et le ministère dela Justice sur la réinser tion socia-le, suivi et accompagnement desdétenus, en vue de la mise en placede leurs activités pour bénéficierdes programmes et des dispositifsde réintégration proposés par leministère de la Solidar ité, signée le21/10/2009. Les servies décentra-lisés du de la tutelle coordonne sontravail avec le juge d’applicationdes peines, en vue de l’organisa-tion de journées d’information etde sensibilisation destinées auxdétenus ayant suivi une formationprofessionnelle et ayant un savoir-faire ; convention de par tenar iatavec le ministère de l’Intér ieur etdes Collectivités locales et leministère de la Solidar ité. Elle doitprendre en charge les gardes com-munaux à la retraite et les ayantsdroit des employés décédés, afinde bénéficier des progr ammesdans le cadre de la conventionsignée en mai 2015. Mais aussi,une convention de par tenar iat,signée en novembre 2017, entrel’Angem et la CNAM (Chambrenationale de l’ar tisanat et desmétiers), ayant pour objectif lapromotion et la création d’acti-vités dans le secteur de l’ar tisanatet l’inser tion professionnelle despor teurs de projets. La dernièreconvention date du 10/02/2019.Elle a été signée entre l’Angem etl’ADS (Agence du développementsocial), dont l’objectif est d’ac-compagner les populations vulné-rables sans revenus ou disposantde petits revenus instables et ir ré-guliers. Sont concernées, en par ti-culier, celles r ésidant dans leszones rurales, pour leur réinser -tion économique et sociale.

Quels sont vos engagementsà l’effet d’assurer l’insertionsociale des détenus et de ceuxsortis des centres derééducation ?

Dans le cadre de la mise en œuvrede la convention de par tenar iat

conclue entre l’Agence nationalede gestion du microcrédit et laDirection de l’administr ationpénitentiaire et de la réinser tion(ministère de la Justice), en datedu 21/10/2009, notre direction, encollaboration avec le juge d’appli-cation des peines, organise desjournées de vulgar isation et desensibilisation avec ces centrespour la réintégration des ex-déte-nus de la wilaya. Son but : faireconnaître les possibilités qu’offrenotre agence aux personnes ayantaccompli leur peine de pr ison etleur réintégration dans la sociétéafin de leur éviter toute récidive.Des jour nées de sensibilisationorganisées au niveau des quatre(04) établissements pénitencier sque compte la wilaya, à savoir :Oued Ghir, Béjaïa, Kher rata etAkbou. Une réunion tr imestr ielleest organisée avec les différentespar ties afin de rendre compte del’avancement et de l’applicationde cette convention.

L’Angem a des cellules d’accompagnement danspresque toutes les daïras. Sont-elles au diapason ?

Afin d’assurer les missions qui luisont confiées, notre dispositif estsoutenu par des cellules d’accom-pagnement étalées sur les 19 daï-r as, couvrant presque toute lawilaya, ainsi que les communes àfor te densité démographique. Lescellules de l’Angem sont dir igéespar des accompagnateur s dedaïra, ayant pour mission le sou-tien, le conseil, le suivi et l’assis-tance techniques des promoteursdemandeurs de crédits. Un travailde coordination est assuré entretoutes les cellules. Cette organisa-tion représente un modèle idoinepour le travail de proximité et laréduction des délais nécessairespour des pr ises de décisionsrapides et adéquates.

Quelle évaluation faites-vousdu dispositif Angem dansla wilaya de Béjaïa ?

Presque 15 ans après la mise enplace de ce dispositif d’aide à lacréation d’entrepr ises par l’État,qui a permis de redonner espoir àdes jeunes chômeurs d’intégrer lemonde du travail, conformémentaux statistiques cités, nous pou-vons estimer que l’impact de cedispositif (microcrédit) est assezpositif sur le développement éco-nomique et social des bénéficiairesde notre wilaya. Notre agencefinance tous les secteurs d’acti-vités : agr iculture, ar tisanat, ser -vices, pêche, BTP, même le com-merce. Nos crédits contr ibuent àla lutte contre le chômage et laprécar ité dans les zones urbaineset rurales, en favor isant l’auto-emploi, le travail à domicile et lesactivités ar tisanales et de métiers,en par ticulier chez les populationsféminines.

Entretien réalisé parAchour Hammouche

Dans cet entretien,la directrice de

l'Agence nationalede gestion du

microcrédit deBéjaïa nous parle

du rôle de l'Angem,des résultats

obtenus et desperspectives

d'avenir de l’agencequ’elle dirige.

«L’Agence finance tousles secteurs d’activité»

L' ar r êt de tr avail ser aobservé chaque mercredi etser a accompagné d'une

marche au chef-lieu de wilaya, unefois par quinzaine. Selon lesauteurs de la déclaration, cettedécision répond à l' impératif «d'é-viter de nuire aux intérêts par ticu-liers des citoyens, en cette pér iodede vacances d'été, par ticulière-ment les écoliers et les nouveaux

bacheliers». Le même document,diffusé à travers les communes oùle personnel municipal est affiliéau SNAPAP, affirme que «la déci-sion de différer le mouvement de

grève demeure une incarnationdes revendications sociales et pro-fessionnelles jusqu'à ce que lerégime change de cap envers lestr availleur s». Concer nant les

liber tés syndicales, la Fédérationdes communaux de Tizi-Ouzou aréitéré son attachement à ce pr in-cipe qui doit être respecté par lesautor ités. Dans le même sillage,

les représentants des travailleursont lancé un appel à l'ensembledes adhérents, les invitant «àpoursuivre leur lutte et à unifierleurs rangs jusqu'à la concrétisa-tion des aspirations du peuple».Dans ce sens, le même Conseil,après une analyse approfondie dela situation du pays et du secteurdes communes, a établi un constatalarmant, évoqué dans la mêmedéclaration, à savoir «la violationdes liber tés syndicales et les pres-sions exercées par cer tains respon-sables sur les syndicalistes par lerecours à des méthodes d' intimi-dation et d'harcèlement pourrompre les mouvements degrève». Tout compte fait, il fautsavoir que les présidents des APCtouchées par la fermeture des ser -vices publics ont bien accueilli lanouvelle de la réduction à unejournée de la grève des commu-naux. Cela va améliorer les pres-tations de services au niveau descommunes, notamment la déli-vrance des documents de l'étatcivil sans oublier la collecte desordures ménagères. M. Haddadi

Sollicité pour avoir sa position sur la grèvecyclique des travailleurs de la commune, le

maire d’Aghbalou, Nacer Hamoum, a d’embléerejeté cette forme de contestation. Selon lui, «lagrève cyclique pénalise les affaires de la popula-tion et paralyse le fonctionnement de la commu-ne». «La grève cyclique cause des dommagescollatéraux car la paralysie de certains servicesnévralgiques durant les jours de grève pénalise

la population. Imaginer que chaque secteur fassede même…», explique le maire. Et d’ajouter :«Chaque jour, je reçois des dizaines de citoyenspour des problèmes d’eau et d’assainissementmais aussi pour les besoins de documents admi-nistratifs (cartes grises, CNI, passeports…). Tousces gens repartent bredouilles, et je trouve cettesituation inacceptable !». M. Hamoum soutientque son rôle est «de défendre l’intérêt du citoyen

et celui public». Tout en se disant pour le Hirak,l’édile communal suggère d’autres formes deprotestation «sans répercussions négatives surles intérêts des administrés et de la collectivité».«Je ne suis pas contre le Hirak, mais j’estimeque la grève cyclique nous pénalise plus qu’ellene nous rend service».Djamel M.

Mardi 16 juillet 2019 L’ÉVÉNEMENT 3

«La grève uniquement les mercredis»

Dans unedéclaration rendue

publique,avant-hier, leConseil de la

Fédérationdes communes

de la wilayade Tizi-Ouzou

du Syndicatnational autonome

des personnels de l'administration

publique (SNAPAP)a pris la décisionde revoir la durée

de la grèvecyclique, décrétéele 25 mai dernier,

à une journéepar semaine, au

lieu de deux.

NACER HAMOUM, maire d’Aghbalou

«La grève cyclique pénalise les citoyens»

TIZI-OUZOU Le SNAPAP revoit le débrayage cyclique des communaux

APC d’Aït Mahmoud

L’exécutif communal d’AïtMahmoud dans la daïra de

Béni Douala vient de trouver unter rain d'entente qui aboutira audénouement de la cr ise qui sévit àl'APC depuis les dernières élec-tions municipales. Revenir à laraison et faire preuve de sagesse

ne sera que bénéfique pour lacommune, qui est en net recul enmatière de développement. Eneffet le blocage a eu des répercus-sions négatives sur la commune.Les élus ont finalement décidé deprocéder à l' installation de l'exé-cutif qui sera répar ti au prorata,

selon les sièges acquis lors du der -nier suffrage. Les concernés ontdéposé une demande au niveau dela DRAG, accompagnée des enga-gements signés afin de mettre fin àcette cr ise qui a trop duré. Lesélus s’attendent à une suite favo-rable pour passer à l' installation

de l'exécutif communal. Cela vales soulager, sachant qu’ils étaientciblés pour avoir été la cause de ceblocage. «Nous sommes venuspour travailler et non pour blo-quer. Cette situation n’est pas enfaveur de notre commune. Pour cefaire, nous sommes déterminés à

r attr aper notre retard et nousnous engageons à satisfaire lesbesoins de nos concitoyens,» avan-ce un élu de la municipalité.

Lyes Mechouek

Vers le dénouement de la crise ?

Tomber de Charybde en Scylla n’est pas dans notre programmedu jourPointS. Ait Hamouda

Il est incontestable que le «hirak» a menéun combat pacifique et compte encore le

faire arriver à terme. Ce mouvement à labonne franquette soit invité tous lesvendredis et les mardis pour les étudiants.Dans la mesure où les Algériens se sontentendus pour que leurs manifestations sedéroulent dans des conditions d’entente, depaix, optimums. Ce qui signifie pour ceuxqui sont pour et ceux qui sont contre uneaffirmation de leurs vœux d’une deuxièmeRépublique. Il va de soi que ceux qui sontpour celle-ci ne vont pas trainer en

longueur, mais pour ceux qui sont contre,ils en auront pour leur grade, et nefourniront pas grand-chose au pays, àmoins qu’ils se contentent de subsidesinsignifiants. C’est ce que nous appelonsen clair, chercher le moins bien ou le plusmal, pour satisfaire leur panse, insatiable.De là nous ferons ce qu’il fait faut pourpousser l’Algérie vers la lumière. Ce quinous donne satisfaction, quelle que soit lasituation, elle sera au zénith, et notre soleilbrillera au firmament du territoire, dans sonimmensité, dans son intégralité et dans satotalité. Il reste, comme normal, la

satisfaction des revendications populaires,et ensuite avec la normalité retrouvée, nousn’envisagerons pas retomber de Charybdeen Scylla en ceci que nous n’irons pas demal en pis, mais que nous remonteronsrésolument la pente abrupte, avec lavolonté qui est la nôtre et la ténacité quinous habite et qui fait de nous desAlgériens. Reste que la légende laisse placeau plus têtu d’entre nous, pour écrirel’Histoire dans sa sacralité, indomptable etindomptée. Nous irons chemin faisant àtravers les champs et les vergers, et mêmele Sahara de nos espoirs et de nos

désespoirs pour voir dans nosperformances tues et dites l’ultimecontradiction qui nous dérange, ces tempsde bouleversement et d’incertitudes qui nenous font pas miroiter les paradis et lesEdens. Que l’on sache une fois pour toutes,que le peuple, quand il veut miser gros surson existence, saura quoiqu’il arrive,prendre un coup, et à la fin il aura sadeuxième RépubliqueS. A. H.

Plus de 9 millions d’élèves sont attendus àtravers les établissements scolaires du ter -

r itoire national pour la rentrée scolaire 2019-2020 prévue en septembre prochain, indiqueun communiqué du premier ministère. Legouvernement algér ien a mis tous les moyenspour assurer les meilleures conditions d’ac-cueil, en prévision des prochaines rentréesscolaire et universitaire. Pour ce qui est desinfrastructures, il est indiqué, dans le mêmedocument, qu’il a été décidé la livraison deprès de 695 nouveaux établissements scolaires

au profit des élèves à travers le ter r itoirenational. Il s’agit, selon la même source, de452 nouvelles écoles pr imaires, 144 CEM et99 lycées, outre 273 nouvelles cantines sco-laires. Par ailleurs, et en ce qui concerne larentrée universitaire, 62 000 nouvelles placespédagogiques sont prévues pour la prochaineannée au niveau du ter r itoire national», affir -me-t-on encore dans le même communiqué.Les différentes universités du pays devrontainsi accueillir 1,8 million d’étudiants. Autotal, 31 000 lits viendront renforcer la capa-

cité d’hébergement des résidences universi-taires estimée actuellement à 65 000 lits. Pource qui est de la Formation professionnelle,quelque 24 nouveaux instituts de formationdont la capacité pédagogique de 15 000 sta-giaires seront mis en œuvre à cette occasion.Près de 380 000 stagiaires sont attendus autitre de la prochaine rentrée. «Les inscr ip-tions dans le secteur de la formation et del'enseignement professionnels sont ouver tesdu 15 juillet au 21 septembre de l’année encours, sur le site webwww.mfep.gov.dz et au

niveau de tous les établissements de forma-tion professionnelle», a indiqué le ministèrede tutelle dans un communiqué rendu publichier. Les journées de sélection et d'or ientationauront lieu les 22, 23 et 24 septembre, alorsque la proclamation des résultats intervien-dra le 26 du même mois, précise le communi-qué. La rentrée officielle de la formation et del' enseignement professionnels a été fixéequant à elle au 29 septembre, a conclu leministère.

L. O. CH.

STAOUELI Saisie de fonds suspects et de bijoux à Moretti

Cette affaire a mené le parquetde Chér aga à ouvr ir uneenquête qui a débouché,

jusque-là, à la mise en détentionprovisoire de l’ancien Directeurgénér al de la Sûreté nationale,Abdelghani Hamel, sur ordre duprocureur près du même tr ibunal.Celui-ci a, par ailleurs, dans lecadre de cette même affaire, trans-mis le dossier de deux anciensministres au procureur général prèsla Cour de Tipasa. C’est ce qu’aindiqué, avant-hier soir, un commu-niqué du procureur de laRépublique pr ès le tr ibunal deChér aga, retr ansmis par l’APS.

«En application des dispositions del'ar ticle 11 du Code de procédurepénale, modifié et complété, le par -quet de la République près le tr ibu-nal de Chéraga informe l'opinionpublique que suite à des informa-tions parvenues à la Police judiciai-re sur l'existence d'une somme d'ar -gent de source suspecte à l' intér ieurd'un logement, sis à Moretti,Staouéli (Alger ), une demande demandat de perquisition du loge-ment en question a été formulée»,lit-on dans le communiqué. Suite àquoi, poursuit le communiqué, «unmontant de 113 439 200 DA, une

somme de 270 000 euros, une autresomme de 30 000 UDS, ainsi queprès de 17 kg de bijoux» ont été sai-sis à l' intér ieur de cet appar tement.Selon l’APS, les investigations préli-minaires, entamées sous la supervi-sion du parquet de la République,ont per mis d' identifier des per -sonnes ayant commis des faits punispar la loi, a ajouté la même source,précisant qu' il s'agit de «l'exploita-tion par cer taines par ties de l' in-fluence des cadres de l'État en vued'obtenir d' indues sommes d'ar -gent, en contrepar tie de servicesrendus par ces fonctionnaires et

cadres qui émettaient des décisionsprofitant à ces par ties». Dix (10)per sonnes, en plus de l’ancienDGSN, ont été présentées, avant-hier, au parquet de Chéraga, lequela ordonné l’ouver ture d’une enquê-te à leur encontre. «Après parachè-vement des procédures de l'enquêtepréliminaire, ces par ties ont été pré-sentées, dimanche, devant le procu-reur de la République près le tr ibu-nal de Chéraga, lequel, après exa-men du procès-verbal de l'enquêtepréliminaire et de l' audition despar ties comparantes, a instruit uneenquête à l'encontre des dénommésN.Z.CH., ses filles (B.I. et B.F.), lesdénommés répondant, respective-ment, aux initiales B.A., B.M.,GH.CH., B.M., Q.K., S.M. et B.B.,ainsi qu’Abdelghani Hamel, ancienDirecteur génér al de la Sûreténationale», indique également lecommuniqué. Et de souligner que«ces personnes devront répondredes chefs d'accusation de " violationde la réglementation et du règle-ment relatifs au change et au mou-vement des capitaux de et vers l'é-tr anger " , " blanchiment d' ar gentdans le cadre d'un groupe cr iminelorganisé" , " abus de fonction" et" trafic d' influence" ». Le juge d' ins-truction près le même tr ibunal aordonné la mise en détention provi-soire de tous les accusés à la maisond’ar rêt de Koléa dans la wilaya deTipasa. Quant aux deux anciensministres Abdelghani Zaalane etMohamed El-Ghazi, ils devront

répondre à la convocation du par -quet général près la Cour de Tipasa,qui a pr is en charge leur dossier,suivant les procédures de pr ivilègede jur idiction. «Le dossier desprocédures des deux anciens hautscadres Abdelghani Zaalane etMohamed El Ghazi a été transmisau procureur général près la Courde Tipasa dans le cadre des procé-dures de pr ivilèges de jur idiction,en application des dispositions del'ar ticle 573 du Code de procédurepénale», souligne le même commu-niqué. À noter que le fils de l’ancienministre du Travail, Mohamed El-Ghazi, a été mis, durant la mêmesoir ée, en détention provisoire.L’ancien ministre des Transpor ts,Abdelghani Zaalane, soumis déjàau contr ôle judiciaire dans uneaffaire liée au dossier Ali Haddad, asubi la même contrainte judiciairedans une autre affaire pour laquel-le, il avait été auditionné, la veille,par un juge d’instruction près laCour suprême. Toujours dans lecadre de cette affaire d’argent et debijoux de Moretti, «une copie dudossier du suspect Talbi Ali,membre du Conseil de la nation,jouissant de l' immunité par lemen-taire, a été transmis au Procureurgénéral près la cour de Tipasa, envue de prendre les mesures appro-pr iées», pr écise, par ailleur s, lecommuniqué du parquet deChéraga.

M. A. T.

Mardi 16 juillet 2019ACTUALITÉ4

Hamel, Zaâlane et El Ghazi cités Une importante

somme d’argent enmonnaies

nationale etétrangères, ainsi

que 17 kg debijoux ont été

saisis, cesderniers jours,

dans un appartement à

Moretti, à l’Ouestd’Alger.

Rentrée scolaire et universitaire 2019-2020

Plus de 9 millions d’élèves et 1,8 million d’étudiants attendus

Une nouvelle fois, les membres del’Association des parents d’élèves de l’é-

cole Larbi-Tebessi se sont rassemblés devantle por tail de l’établissement Mohamed-Khider dans l’espoir d’inscr ire leurs enfants,nouvellement admis au CEM, en vain. Pourrappel, il s’agit de la 2e action des parentsd’élèves de l’école Larbi-Tebessi qui refusent«le gel des inscr iptions au CEM Mohamed-Khider» évoqué par la direction de l’éduca-tion de la wilaya de Bouira. Un gel qui vaperdurer jusqu’à nouvel ordre, étant donnéque le nombre d’élèves actuellement scola-r isés dans cet établissement dépasse les capa-cités d’accueil. Au lendemain de la proclama-tion des résultats du BEM et du passage auCEM, les parents des ex-écoliers de Larbi-Tebessi ont entamé la procédure pour inscr i-re leurs enfants au CEM Mohamed- Khider.Mais sur place, l’administration leur avaitindiqué que leurs enfants ne pouvaient êtreinscr its qu’au mois de septembre. Ils ontalors tenté de prendre attache avec le direc-teur de l’éducation pour en savoir plus sur lesor t réservé à leurs enfants, mais ils ne les apas reçus. Hier, lorsqu’une délégation s’étaitrendue à l’Académie pour s’entretenir avecle directeur de l’éducation, ce dernier était enréunion. «Cela fait trois fois que nous vou-

lons voir le directeur de l’éducation pourqu’il nous explique les raisons du gel des ins-cr iptions, au niveau du CEM Mohamed-Khider, mais peine perdue. Pour la 4e fois,nous avons tenté d’approcher la secrétairegénérale de cette institution pour, au moins,nous rassurer mais elle n’était pas libre. Ils’agit d’une fin de non recevoir, qui ne s’ex-plique pas. Ainsi, l’incer titude plane sur les173 élèves admis qui ne peuvent pas se proje-ter sereinement dans leur futur cursus scolai-re. Il en est de même pour les 120 élèves desécoles pr imaires Chor faoui-Baya etBechlaoui-Slimane, qui vivent la même situa-tion avec ce CEM», se désole M. BenyoucefDjamel, pr ésident de l’Association desparents d’élèves de l’école Larbi-Tebessi.Hier matin, plusieurs dizaines de parentsd’élèves de cette école pr imaire étaient venusau CEM Mohamed-Khider pour tenter d’ins-cr ire leurs enfants. Une délégation de 05 per -sonnes a été reçue par le directeur de l’éta-blissement, qui ne fera que réitérer les ins-tructions de la Direction de l’éducation, àsavoir que l’établissement Mohamed-Khiderest en sureffectif avec plus de 45 élèves parclasse. Par conséquent, aucune inscr iptionn’est possible, vu l’état actuel des choses.«Les enfants profitent des vacances d’été

pour se distraire, se prélasser et se projeterdans leur nouvel environnement scolairemais les nôtres vivent un stress inqualifiable.La politique néfaste des ser vices de laDirection de l’éducation influe négativementsur le moral des élèves et sur le nôtre. Cettefaçon de faire est contraire à toute pédagogieet nuit au développement de nos enfants. Ledirecteur de l’éducation de la wilaya deBouira, qu’on dit sur le dépar t, r isque de lais-ser der r ière lui des situations ingérables pourla prochaine rentrée scolaire. Là encore, onnous dira que le nouveau directeur de l’édu-cation devra prendre connaissance du dossieret cela traînera en longueur. Nous mettons en

garde les autor ités sur les conséquences del’ir responsabilité générale de ces pseudo-res-ponsables incompétents», aver tit un parentd’élève, hors de lui. A noter que toutes nostentatives de joindre au moins l’un des res-ponsables de la Direction de l’éducation de lawilaya de Béjaïa, ayant en charge ce dossier,à savoir la secrétaire générale ou le directeur,sont restées vaines. Même l’agent de sécur itéposté devant le por tail, après avoir déclinénotre identité, nous refusera l’accès, en décla-rant que les responsables reçoivent unique-ment le mardi, seul jour de visite.

Hafidh Bessaoudi

BOUIRA Inscription des nouveaux collégiens

Les tergiversations de la DE

L’Algér ie vient d’ar racher, avec br io, son billet qualificatif pour la finale de laCoupe d’Afr ique 2019, après sa victoire héroïque hier, face au Nigér ia (2 à 1).La finale de la CAN 2019 opposera donc l'Algér ie au Sénégal, ce vendredi 19

juillet, au stade international du Caire à par tir de 20h (heure Algér ienne).Un autre défi à relever pour concrétiser le rêve de tout un peuple.Mobilis, félicite nos Fennecs et leur souhaite très bonne chance pour la finale.« Dzayer Bladna wel Khedra Dialna»

Défi relevé !Mobilis félicite nos verts

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Les automobilistes étouffentlittéralement sous le flux de cir -

culation incessant et anarchique àtravers les ar tères de la ville deBouira, notamment en cette pér io-de estivale où il est quasimentimpossible de fr anchir les deuxlobes reliant l’ancienne ville à lanouvelle. Pour tant en 2013, un plande circulation de la ville de Bouira,avait été confié au bureau d’étudeBETUR, filiale de l’entrepr ise duMétro d’Alger. Un plan qui n’a tou-jours pas vu le jour et son attr ibu-tion à ce bureau d’étude retenuavait pour r appel suscité moultinter rogations. En effet, pour étu-dier et plancher sur l’élaborationdu nouveau plan de circulation auniveau de la ville, le bureau d’étudeavait révélé à l’époque que l’étudeavait été faite pendant la pér iodeestivale, un vendredi et que ce sontdes étudiants recrutés à cet effetqui ont effectué le comptage desvéhicules …à la main ! Un procédéqui avait été vivement cr itiquéd’autant plus que la somme astro-

nomique dégagée pour l’aménage-ment de ce plan avait suscité lapolémique. Le bureau d’étude enquestion avait revu sa copie et sur -tout sa manière de faire mais sansqu’un plan digne de ce nom n’aitété retenu par la suite. Il s’en estsuivi des ‘’essais’’ en implantantdes pancar tes de signalisation parci par là, avec des panneaux de sensinterdit, des feux tr icolores maisaucune action pour désengorger lesdeux ponts reliant l’ancienne villeau nouveau pôle. Deux contourne-ments de la ville, l’un à l’Ouest,l’autre à l’Est ont été réalisés, maisl’état de délabrement avancé danslequel ils se trouvent font renoncerles conducteurs les plus témérairesà s’aventurer sur ces évitements.Comme si la situation n’était pasassez ardue, un autre point noir, encette saison estivale, est venuaccroître les embouteillages de laville. Il s’agit des autor isationsexceptionnelles accor dées auxcér éaliculteur s pour acheminerleur s r écoltes aupr ès de la

Coopér ative de Cér éales etLégumes Secs (CCLS) qui se trouveau beau milieu de la ville. En ajou-tant le compor tement incivique decer tains chauffeur s de bus, deconducteurs de ‘’capsules’’ effec-tuant des ar rêts anarchiques selonle bon vouloir des passagers, ledécor est planté pour donner lasituation infernale qui caractér isela circulation en ville. Il faut dire

que les éléments de la police de lavoie publique tentent tant bien quemal de désengorger les multiplesronds-points où ils sont affectés,mais les coups de sifflets ne règlentguère les embouteillages. ‘’Il estplus facile de circuler dans desvilles côtières aux heures de pointeavec les milliers d’estivants qui s’yrendent, plutôt que de franchir laville de Bouira et ce à n’impor te

quelle heure de la journée‘’ indiqueun fonctionnaire rompu à la circu-lation à tr aver s le chef-lieu dewilaya. La direction des Transpor tsainsi que les élus de l’APW ont étéà maintes repr ises sollicités pour sepencher sur ce lancinant problèmequi per siste depuis plusieur sannées.

Hafidh Bessaoudi

BÉJAÏA Électrification des zones rurales

Mardi 16 juillet 2019 ACTUALITÉ 5

L’enveloppe est attr ibuéedans le cadre du Fondscommun des collectivités

locales (FCCL), a-t-on appr is,hier, d’un élu à l’APW de Béjaïa.Une commission mixte, composéedes membres de la Commissionaménagement de l’APW, desreprésentants de la Direction del’administration locale (DAL) etde la Direction de l’énergie, s’estréunie, dernièrement, pour procé-der au par tage de ce budget sui-vant les besoins recensés etexpr imés par les différentes com-munes de la wilaya. «LaCommission mixte élus APW-Administration vient de finaliserson travail de répar tition du mon-tant financier attr ibué à notrewilaya dans le cadre du FCCLpour l’électr ification. La

Commission a favor isé, par ticuliè-rement, les habitations groupées,réalisées dans le cadre du pro-gramme de promotion de l’habitatrural financé par le FONAL», aaffirmé notre source. Bien que la

wilaya de Béjaïa soit avantagée enmatière d’énergie électr ique, suiteà la r éalisation, ces der nièresannées, de plusieur s postes de400/220kV et sur tout de la centra-le électr ique d’Amizour de 160

mégawatts (MW), constituée de08 groupes de turbines de gazmobiles de 20 MW, des centainesde foyers, répar tis à travers lescommunes r ur ales et constr uispour la plupar t dans le cadre duFONAL, sont sans électr icité. Lespropr iétaires de ces habitationsattendent avec impatience, depuisplusieur s années, l’alimentationde leurs maisons en énergie élec-tr ique. Pour rappel, en 2012, lawilaya de Béjaïa avait bénéficiéd’un programme d’urgence, enmatière d’électr ification. De nou-velles sources 400/220kV et220/60kV, le renforcement de lacapacité de tr ansformation despostes THT/HT existants et celuides capacités de tr anspor t parl’ajout de nouvelles lignes 400kVet 220kV étaient parmi les opéra-tions lancées dans le cadre de ceprogramme d’urgence. Le coûttotal de ces investissements, quiétaient inscr its à l’hor izon 2017dans le secteur de l’énergie élec-tr ique à Béjaïa, s’élevait à 24 578

milliards DA. Toutefois, les auto-r ités concernées ont du mal à rac-corder en électr icité les foyer sconstruits dans le cadre de l’habi-tat rural. La wilaya de Béjaïaavait bénéficié de 2002 jusqu’à2016 d’un programme de 49 653aides à l’auto-constr uction. Eneffet, vu l’absence au niveau deplusieur s communes de fonciercommunal et de ter rains doma-niaux susceptibles de recevoir desprogr ammes de logementssociaux, les aides financièresoctroyées aux citoyens dans lecadre du Fonds national du loge-ment (FONAL) pour construireleurs propres maisons représen-tent une alternative salutaire auxresponsables des collectivitéslocales pour endiguer la cr ise dulogement. Cependant, les bénéfi-ciaires de ce programme ne peu-vent pas assumer, à eux seuls, lesfrais coûteux du raccordement aur éseau électr ique. «Il a étédemandé aux citoyens, qui ontér igé leurs maisons dans le cadredes aides de 700 000 DA accordéespar l’Etat pour l’auto-construc-tion, de déposer, au niveau du ser -vice technique de leur APC, unedemande de r accor dement auréseau électr ique, suivie d’un plande masse et d’un devis. L’APWprendra en charge ces frais dansle cadre du FCCL», a expliquél’élu. Ce dernier a, néanmoins,reconnu que ce montant de 60 mil-liards de centimes reste insuffisantpour répondre à tous les besoinsexpr imés en matière d’électr ifica-tion. «Nous avons besoin d’unerallonge financière pour satisfairetoutes les demandes d’alimenta-tion en électr icité expr imées parnos citoyens des zones rurales», a-t-il souligné.

B. S.

La wilaya de Béjaïaa bénéficié, au titre

de l’année 2019,d’un programmed’électrification

destiné, principalement,

aux zones ruralesd’un montant

de 60 milliards de centimes.

Une enveloppe de 60 milliards allouée

La ville étouffe sous les bouchonsBOUIRA Faute d’un plan de circulation fiable

Le futur méga pôle urbain d'Ighzer Ouzarif àOued-Ghir, où pas moins de 16 000 logements

tous types confondus sont en construction et oùplus de la moitié seront attribués d'ici la fin del'année, aura-t-il les aspects d'une ville digne de cenom ou ne sera-t-il seulement qu'un grand dortoiroù chaque jour, ses habitants doivent se déplacerjusqu'au chef-lieu de wilaya, sur plus de 15 km,pour acheter leur pain, se ravitailler en denrées ali-mentaires, se soigner ou suivre leur scolarité dansl'un des trois cycles de l'enseignement ? Il est évi-dent que dans un premier temps, les premiers habi-tants d'Ighzer Ouzarif auront certainement beau-coup à galérer. Pour le pôle d'Ighzer Ouzarif, rela-tivement isolé et dépourvu de tout et où ne serontattribués que des logements, le wali de Bejaia, M.Ahmed Maabed, a mis à profit la présence dans la

wilaya des secrétaires généraux des ministères suc-cessivement des Ressources en eau, de l'Habitat etde l'Énergie pour leur exprimer les besoins essen-tiels de la nouvelle ville afin de la rendre viable.La cellule de communication de la wilaya préciseque le wali a notamment insisté sur la nécessité de"réaliser au plus vite les travaux de viabilisationqui vont permettre de livrer 6000 logements dont2500 AADL avant la fin de l'année en cours. Pource qui est des équipements d'accompagnements, lewali a demandé l'inscription d'un lycée, de 6groupes scolaires, 4 CEM, une polyclinique, unesûreté urbaine, une bibliothèque et une mosquéeainsi que la réalisation d'une route reliant le pôleurbain à la RN 12". Les boulangeries, les supé-rettes, les commerces des légumes et fruits etautres prestations seront laissés à l'initiative des

privés. Dans le même registre, le wali a égalementdemandé aux responsables des ministèresconcernés "l'inscription des opérations de viabilisa-tion de la 3ème tranche d'Ighzer Ouzarif pour lalivraison des 9770 logements restants. "Pour ce quiest de l'assainissement, le premier responsable dela wilaya a sollicité l'inscription et la réalisationd'une station d'épuration et de deux collecteurs deseaux usées dans la commune de Oued-Ghir. Quantà l'électricité, il a insisté auprès de Mme la SG duministère de l'Energie pour qu’elle procède à "l'ins-cription d'une opération de réalisation d'un postesource 60/30/KV et son raccordement à partir duposte d'El-Kseur pour permettre l'alimentation enénergie du pôle urbain d'Ighzer Ouzarif."B. Mouhoub

Le wali exprime les besoins du pôle urbain d'Ighzer OuzarifLes SG des ministères des Ressources en eau, de l'Habitat et de l'Énergie en visite dans la wilaya

La rencontre comptant pour la demi-finale de laCoupe d’Afr ique des nations, qui se déroule en

Egypte et avait mis aux pr ises la sélection nationaleavec l’équipe du Niger ia, a tenu en haleine tout unpeuple scotché devant le petit écran. Le but de ladélivrance, magistralement inscr it par le capitainedes Ver ts, Ryad Mahrez, dans le temps additionnel,a provoqué une hystér ie générale, malheureusementnon sans dégâts. En effet, la joie de la qualificationpour la finale aura été de cour te durée pour une

famille de Bir Ghbalou, sud de Bouira, dont le fils,un jeune âgé d’à peine 17 ans, est décédé suite à unmalaise cardiaque. Ce dernier a rendu l’âme justeaprès le 2e but de Mahrez. Transféré à l’hôpitald’Aïn Bessem, les médecins n'ont fait que confirmerson décès. Par ailleurs à J ijel, lors du défilé desvoitures qui a suivi la qualification des Ver ts enfinale, un ter r ible accident entre un fourgon et uncamion a fait mor t et près de 15 blessés avancentplusieurs sources. M’hena A.

Bir Ghbalou

Décès d’un supporter après le but de Mahrez

LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

Mardi 16 juillet 2019ACTUALITÉ6

Produire de l'électricité à partir de l'énergie nucléaire

«L'Algér ie œuvre actuel-lement à développerdes compétences

nationales pour réaliser, à l'avenir,la première station algér ienne deproduction de l'électr icité à par tirde l'énergie nucléaire, et le déve-loppement des autres utilisationsde cette énergie, notamment dansle domaine médical et pharmaceu-tique», a déclaré M. Arkab lorsd'une visite de travail et d' inspec-tion au Centre de recherchenucléaire de Dr ar ia (Alger ).Rappelant que la production del'énergie électr ique dans le mondedépend de 6 à 8% de l'énergienucléaire, le ministre a soulignéque l'Algér ie qui possède quatre

centres de recherche nucléaire àdes fins pacifiques, aspire, à l' ins-tar des autres pays du monde, àconcr étiser cet objectif. Lesétapes de création d'une station deproduction électr ique par énergienucléaire requièrent une longuedurée entre 15 et 20 ans, a faitsavoir le ministre, soulignant qu' ily a possibilité de réduire cettepér iode en Algér ie puisque cettedernière possède de hautes qualifi-cations dans ce domaine.

Evoquant la production de l'éner -gie électr ique qui se fait actuelle-ment par gaz naturel, le ministre ar appelé que la production del'Algér ie s'élève à 144 milliards demètres cubes, dont 45 milliards demètres cubes (gaz naturel) utiliséspour la production de l'énergieélectr ique au profit de la popula-tion. Dans ce cadre, il a indiquéque la consommation de l'énergieélectr ique atteindra son pic entrele 15 juillet et le 15 août et pour

faire face à cette situation, 15600mégawatts ont été pourvus, ajou-tant qu'en cas de surconsomma-tion, un stock de 17000 mégawattsest disponible à cet effet.Répondant à une question sur leséventuels dégâts des r éacteur snucléaires construits à proximitédes zones d'habitation, M. Arkaba affirmé que ces réacteurs nepeuvent être source de nuisancepour les habitants, car ils réunis-sent toutes les conditions de sécu-

r ité et de sûreté conformémentaux normes internationales. Il a,dans ce contexte, r appelé quel'Algér ie fait par tie de l'Agenceinternationale de l' énergie ato-mique (AIEA) dont les membreseffectuent pér iodiquement desvisites en Algér ie en vue de sur -veiller l'application des conditionsde sécur ité et de sûreté dans cescentres. Pour ce qui est du stockd'uranium, le ministre a indiquéqu'" il est actuellement de 26.000tonnes" . A propos du nouveauprojet de loi des hydrocarbures,M. Arkab a fait savoir qu' il est" fin prêt et fera prochainementl' objet d'un examen devant leConseil du gouvernement" , sansdonner de nouveaux détails, ajou-tant que l'objectif pr incipal decette loi est d'attirer les investis-seur s étr angers, soulignant quel'Algér ie dispose de 26 par tenairesétrangers (sociétés) de 18 nationa-lités, notamment dans le domained' explor ation et de développe-ment. M. Arkab a indiqué, parailleurs, que la réalisation du pro-jet de Hassi R'mel sera lancée aucours des prochaines semaines etpermettr a d'accroître les capa-cités algér iennes de production degaz et d' intensifier le volume,outre d'autres projets qui entre-ront en exploitation à HassiMessaoud.

Le ministre del'Énergie,Mohamed

Arkab, a affirmédimanche

que l'Algériecompte, à

l'avenir, produirede l'électricité à

partir de l'énergienucléaire.

L'ambition de l’Algérie du jour

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«Ce nombre d’estivants,qui dépasse toutes lespr évisions, est en

nette hausse comparativement aunombre de vacanciers enregistrés,à cette même pér iode de l’année2018, durant laquelle l’affluencesur les plages a été estimée à unpeu plus de 1,5 million », a indi-qué, à l’APS, le chargé de la com-

munication auprès de ce corpsconstitué, le lieutenant Ait KaciAhmed. Les gr andes plagesréputées de la wilaya, à l’instar decelles de Boumerdès, Corso, CapDjinet, Zemmour i El Bahr i, Dellyset Boudouaou El Bahr i sont lesplus pr isées par les estivants,notamment en week-end (vendre-di et samedi). Le lieutenant Ait

Kaci a souligné, à titre indicatif, lerecensement de pas moins de600.000 estivants durant le weekend der nier. Les centres devacances de la wilaya, de mêmeque les auber ges et camps dejeunes, et les établissements pr i-maires du littoral de la régionaccueillent, également, depuis ledébut de la saison estivale, un

grand nombre de vacanciers, autitre de différents programmes desolidar ité, inscr its au titre deséchanges entre les wilayas du Sud,de l’Intér ieur et des Hauts pla-teaux, a-t-il ajouté. Pour le lieute-nant Ait Kaci, la for te affluencedes vacanciers sur les 47 plagesautor isées à la baignade de lawilaya s'explique par les for tes

températures et l'humidité enre-gistrées à la pér iode considérée,outre les impor tantes opérationsd'aménagement et de nettoyageentrepr ises, en vue de leur assurerde bonnes conditions d'accueil etde sécur ité. A cela s'ajoute la miseen exploitation de plus de 150 nou-velles lignes de transpor t entre lescommunes reculées de la région etson littor al, ainsi que d' autreslignes inter wilayas pour assurerle transpor t des estivants de etvers les wilayas de Tizi-Ouzou,Bouira et Blida, notamment. Anoter l’entrée en service, durantcette saison estivale 2019, de troisnouveaux camps de vacancesfamilials, d’une capacité d’accueilde 750 lits, qui s’ajoutent à cinqautres déjà opérationnels, parallè-lement à la réception de deux nou-veaux hôtels (180 lits) respective-ment à Boumerdès et Corso, surun total de 58 projets en réalisa-tion. Ces nouvelles structures por -tent à 12 le nombre de camps devacances, d’une capacité d’accueilglobale de 6.550 lits, repar tis toutau long du littoral de la wilaya(plus de 100 km) parcouru par 63plages dont 47 autor isées à la bai-gnade. Dur ant l’été 2018, lawilaya a accueilli un flux global deprés de 15 millions d’estivants.Par ailleurs, le même responsablea fait par t de prés de 300 sur -veillants de plages saisonnier smobilisés, durant cette saison, auxcotés de 120 autres surveillantsprofessionnel. Il a, en outre,signalé quelque 4.514 interven-tions réalisées, depuis le début dela saison, ayant donné lieu au sau-vetage de 3.554 personnes de lanoyade. Sachant que près de 862per sonnes ont été assistées surplace, au moment où 121 ont ététr ansférées ver s des centres desoin. " Sept mor ts par noyade ontété enregistrées dans la wilaya,tant au niveau de plages sur -veillées que non surveillées" , est-ildéploré de même source.

Mardi 16 juillet 2019 KABYLIE 7La

Kabyl

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H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 03:49 12:50 16:40 20:06 21:43FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 03:45 12:46 16:36 20:01 21:39Bouira 03:49 12:50 16:40 20:06 21:43

MAÂTKASMELBOU DHEBAHIA

La Protection civile déploie unecolonne mobile

Tarachoucht, unsite touristiquemenacé

Le jardin publicde Ben Haroun à l’abandon

BOUMERDÈS Tourisme balnéaire

Plus de 3,7 millions d’estivantsen un mois et demi

Une récolte de 13 668 quintaux de liège estprévue cette année dans la wilaya de

Tizi Ouzou, au titre de la campagne qui a étéentamée début juin dernier, a appr is l’APS,avant-hier, aupr ès, du conser vateur desforêts Ould Mohamed Youcef. L’objectif fixépour cette saison est infér ieur à celui del’année dernière où la wilaya a réalisé unerécolte record de liège en collectant pasmoins de 17 000 qx. Toutefois avec les 13 668quintaux prévus cette saison Tizi-Ouzou sepassionnera à la deuxième place après lawilaya de J ijel en terme de production deliège a souligné ce même responsable. Cette

récolte se fait sur 39 cantons. Le gros seraréalisé dans la forêt des Beni Ghobr i avecune prévision de récolte de 2 669 qx à IghilN’chaara, 1 469 qx Tizi Oufellah, 1 165 qxAth Bouadha. Une récolte de 500 qx de liègeest attendue à Averkane dans la forêt deTamgout, le reste de la récolte sera réaliserdans les autres cantons de la wilaya, asouligné M. Ould Mohamed. La récolte quiest assurée par une quarantaine d’ouvr iersmobilisés par de l’entrepr ise régionale degénie r ur ale (ERGR) Djur djur a, ser aacheminée vers le dépôt de Yakourene qui estd’une capacité de stockage de 15 000 qx, a

indiqué ce même responsable qui a relevé unmanque de main d’œuvre qualifié pour cetteopération. Ce déficit a contrait l’ERGR àcompléter ses équipes de démascleurs avecdes ouvr iers de la wilaya de Skikda. Parailleurs et en vue de régler ce problème demanière définitive cette même entrepr ise aformé des ouvr iers au niveau du centre deformation des agents forestiers de la wilayade J ijel. Ce personnel formé est entrain deformer à son tour des ouvr iers sur le ter rain,a observé M. Ould Mohamed.

13 600 quintaux prévusTIZI-OUZOU Récolte de liège

Plus de 3,7 millionsd’estivants, de

différentes wilayasdu pays, ont affluévers les plages de

la wilaya deBoumerdès, durantla période allant du1er juin au 13 juillet

courant, a appris,avant-hier, l’APS

auprès desservices de la

protection civile.

Mardi 16 juillet 2019BÉJAÏA8

VACANCES Baisse des prix de location de logements

Les lieux de villégiaturepris d’assaut

S’offr ir une halte hor s dutemps n’est pas un luxe horsde pr ix. C’est un r êve à

por tée de main. En effet, nulbesoin de se r uiner pour sedétendre pendant quelques joursou quelques semaines, le tempsd’oublier le stress de la vie quoti-dienne, de recharger ses accuspour repar tir du bon pied, la ren-trée venue. Quoi que ternies parl’insalubr ité et les actes d’incivis-me, les stations balnéaires d’OuedAss à l’Ouest de Bgayet, jusqu’àMelbou, à l’extrême Est, restentles destinations fétiches de la plu-par t des vacancier s. C’est quel’attrait de ce tropisme qu’est leGr and bleu est ir r ésistible. Se«mesurer » à ce gigantesquemagma d’eau et d’écume, humerles effluves mar ins, se dorer surles plages de sable fin fait toujoursrecette. Quitte à s’accommoder deces ballots d’ordures, incongrueset infamantes, et de leurs miasmesnauséabonds. Les estivants profi-tent sur tout du reflux des tar ifs delocation des appar tements poursavourer des moments colorés etgorgés de soleil. «Il y a une baissede 20 à 50 % du pr ix des loge-ments par rappor t à l’été 2017. Etencore, on est loin de faire leplein», avoue un agent immobilierde Tichy. «J ’ai loué un appar te-ment tout équipé avec un garage àSouk El Tenine pour 4 000 DA lanuitée. C’est 20 % moins cher que

l’année der nière», confie uncouple venu de Tazmalt. Les mas-sifs forestiers et les pics de mon-tagne, comme Tababor th, sur -plombant les communes de

Tamr idjt et Tizi N’Ber ber,Akfadou ou encore Takintoucht,sur les hauteurs de Kendira, sonttout aussi pr isés par des cohor tesde vacanciers. Des paradis de ver -

dure, propices à la décompression,au ressourcement et à la décou-ver te. Le lac noir d’Akfadou,niché dans un cr in de verdure, etla forêt luxur iante qui l’entoure

attirent des nuées de passionnésde la nature et d’accros de la mon-tagne, en quête d’évasion, derepos et de dépaysement. Taquinsde mots, amateurs de la photo etbarbouilleurs de toiles s’y retrou-vent dans une par faite harmonieavec la nature. Une nature siensorcelante et généreuse mais,hélas, de plus en plus profanée parles détr itus. «C’est la rançon dutour isme de masse et d’un moder-nisme débr idé et mal assumé»,tranche un vacancier. Du côté deBarbacha, c’est une r ivière sauva-ge, dévalant sobrement lesméandres de la montagne, qui estpr ise d’assaut par des escouadesd’ados et de moins jeunes, sousl’œil avisé de leurs géniteurs. Ons’en donne à cœur joie dans undécor ensorcelant, où l’eau, levégétal et le minéral font bonménage. Une parenthèseenchantée et, qui plus est, sansbourse déliée !

N Maouche

Les vacances estivales offrentune opportunité

inouïe de larguerles amarres, de

mettre les voiles etde profiter des

vents favorables.

L’APC de Béjaïa compte lancer un concoursLe Comité culturel et l'APC de Béjaïa compte

lancer dans les prochains jours, le concoursdes meilleurs quar tiers et villages de la commu-ne, annonce-t-on. «Les informations, les détailset modalités de par ticipation concer nant ceconcours seront communiqués cette semaine», a-t-on précisé. Faisant face à la lancinante problé-matique de la dégradation continue du cadre devie des habitants des quar tiers et villages, les

autor ités locales comptent, en organisant ceconcours, impliquer le mouvement associatifdans la gestion et la sauvegarde de son environ-nement immédiat. D’ailleurs, nombreuses sontles associations qui se battent sans relâche à l’ef-fet de préserver l’environnement. On citera lesassociations «Ardh», «Nemla», «Les Aiguades»et tant d’autres qui multiplient les campagnes desensibilisation et de nettoiement des sites tour is-

tiques de la ville de Yemma Gour aya. Leconcours lancé par l’APC de Béjaïa sera uncadre idoine pour ces associations afin de redou-bler d’effor ts, en multipliant les campagnes desensibilisation sur la nécessité de préserver l’en-vironnement, sans oublier l’or ganisation devolontar iats pour le nett oyage des quar tiers, les-quels pour ront également être pr imés. F. A. B.

Meilleurs quartiers et villages

Tarachoucht, un site touristique menacéMelbou

Un petit bout de par adisdénommé Tar achoucht, sis

aux alentour s du villageBoulezazen, relevant de la com-mune de Melbou, subit depuis uncer tain temps des agressionsrépétées de la par t de cer tains vil-lageois dans le but de s'en accapa-rer. Cela se passe, bien sûr, au vuet au su des les autor ités qui, mal-

gr é de timides inter pellations,continuent d' ignorer leur r ôledans la protection du domainepublic, de la forêt ainsi que del' environnement. Cette contr éedemeurée sauvage est considéréecomme le poumon du village. Ons'y rend pour se rafraîchir, se pro-mener, faire du jogging…Ensomme, pour s'offr ir un temps de

r épit loin des tr acasser ies dumonde tumultueux qui entoure lesvillageois et les citadins de cer -taines contr ées proches de larégion. Le calme, au milieu dechants d'oiseaux enchanteurs, estune thérapie. La perspective d'enfaire un site protégé propice autour isme de montagne pour atti-rer plus de visiteurs et en faire une

destination favor ite a depuis long-temps taraudé l'espr it des jeunesadhérents de l' association«Tidukla N' tafat» du village. Maisd'autres ont vu dans ce magni-fique bout de forêt des ter rainsvierges à squatter pour y bâtir desmaisons et en faire une propr iétépr ivée. Après une longue cam-pagne de dénonciation menée par

l' association, la Direction desforêts a saisi la justice pour délo-caliser ceux qui ont construit etdélimité des ter r ains pour lesexploiter. La décision fut enfaveur de ladite Direction, augrand bonheur des jeunes adhé-rents de l'Association. Mais cettejoie fut de cour te durée. En effet,malgré la décision de l'Etat deprotéger ce site, il n’y a eu aucunesuite palpable. D'après le prési-dent de cette association,Lehouazi Nacer, l'APC de Melboua récemment signé un documentpor tant démolition de toutes lesbâtisses ér igées sur ces ter rains, envain. Dans ce sens, «TiduklaN'tafat» lance un SOS à toutes lesdirections concernées pour appor-ter leur appui dans le but d'enfinir avec ce litige. Elle regrettel'attitude des autor ités concernéeset dénonce les intimidations à l'en-contre de cer tains de ses adhé-rents à cause de leur engagement,en faveur de la protection de cesite. «La protection de l'environ-nement est l'affaire de tous, maisl'Etat doit accompagner les effor tsde la société civile dans ce sens», adéclaré le président.

Sami D.

Des associations interpellent l’APCLes spor ts individuels semblent être «exclus»

des subventions octroyées par l’APC, au pro-fit des associations spor tives. Et pour tant, unequinzaine d’associations de spor ts individuelsactivent à Akbou et trouvent du mal à s’épanouir.Par manque de moyens et de considération, lesspor tifs n’ar r ivent pas à montrer tout leurpotentiel. «Les spor ts individuels sont complète-ment délaissés dans notre commune. Il n’y aaucune subvention de la par t des autor ités pources athlètes ni de salles dignes où ils peuvent s’en-traîner», se désole un ancien boxeur de la région.Lila Akkouche, Far id Chalal, Ghilas Barache,Yuva Amr i de la boxe thaïlandaise, RedhaBenbaaziz et Mourad Mekhnache de la boxeanglaise sont tous des champions issus d’Akbou,qui se sont distingués mais sans reconnaissance.La ville d’Akbou et la région de la Soummamrecèlent des potentialités énormes dans les diffé-

rentes disciplines individuelles. Cependant, l’ab-sence d’accompagnement de la par t des autor itéset des pouvoirs publics constitue «des entraves»pour «le r ayonnement» de ces champions.L’occasion a été saisie, lors d’une cérémonie derécompense de l’un des champions de la région,profitant de la présence des autor ités locales, àleur tête les maires d’Akbou et d’Ighram, pourdébattre la situation. Les responsables locauxsont appelés à contr ibuer davantage au dévelop-pement de ce spor t. «Les subventions sont de 20à 40 millions de centimes. Une aide qui ser t pr in-cipalement à l’acquisition du matér iel nécessai-re», nous dira Mouloud Salhi, maire d’Akbou.Sur ce point-là, à en croire cer tains responsableslocaux, il est difficile de distinguer le vrai desfaux champions : «Concernant la boxe anglaise,le karaté et le judo, ce sont des spor ts structurésdont les combats et les distinctions sont claires.

Par contre, pour ce qui est des spor ts individuels,où des challenges, des tournois et des spectaclessont organisés, là, il y a problème», préciseranotre inter locuteur. Sur les 42 associations spor -tives qui activent au niveau de la ville d’Akbou,une quinzaine se consacre aux spor ts individuels.«Une cellule de réflexion est installée au niveaude CCS (Conseil communal du spor t) pour étu-dier les mécanismes à mettre en place pour la dis-tr ibution équitable de la subvention», ajouteral’édile communal. L’objectif de cette démarcheconsiste, ajoute-t-il, à distinguer les associationsspor tives compétitives non lucratives et celles deplus en plus commerciales. «Il est inacceptable dedonner de l’argent à des associations qui encais-sent en parallèle des rémunérations mensuellesde la par t des athlètes faisant par tie dans leurorganisation !», s’exclame notre inter locuteur.

Menad Chalal

AKBOU Sports individuels

Mardi 16 juillet 2019 TIZI-OUZOU 9

MAÂTKAS En attendant un poste avancé de la Protection civile

Une colonne mobile mise en place

Ainsi, la revendication itéra-tive de la population deMaatkas qui consiste en la

réalisation d’un cantonnement depompiers dans la région est enpasse d’être exaucée sur tout que lechoix de ter rain est déjà effectué.

Les élus ont jeté leur dévolu sur leparc automobile appar tenant à lacommune. Le sacr ifice en vaut lachandelle. En attendant, ce projet,consistant en une colonne mobilecomposée de plus d’une douzained’éléments, est actuellement enphase d’être implanté dans cettedaïr a montagneuse for tementboisée. Cette équipe dotée d’uncamion anti-incendie et d’uneambulance a élu domicile provisoi-rement au niveau de l’école pr i-maire de Bouhamdoune où lesdeux APC de Maatkas et Souk ElTénine ont mis tous les moyens

matér iels pour assurer le confor tdes pompiers. Cet établissementest situé précisément au niveau dela limite ter r itor iale entre les deuxmunicipalités précitées. Il faut direque plusieurs interventions de ceséléments ont été déjà menées. Pasmoins de trois dépar ts de feuxsignalés ont été maitr isés illicopresto durant ce mois de juillet etdeux du côté de Souk El Tenine, àproximité du lycée Frères Sadou etun autre au chef-lieu de la commu-ne de Maatkas. En tout état decause, cette colonne mobile n’estaffectée que pour cette saison esti-

vale, car elle rejoindra ses bases àTizi-Ouzou et à Draa Ben Kheddadurant la rentrée scolaire. Il estprévu le lancement du chantier duposte avancé dès que les lourdesprocédures administr atives etfinancières seront accomplies.Enfin, tout le monde ici pr ie pourque le scénar io de 2017 ne se repro-duise pas, année où des centainesd’hectares de forêts et d’oliveraies,de nombreux poulaillers et d’écu-r ies ont été r avagées par lesflammes.

I Lounès.

La direction de laProtection civilede Tizi-Ouzou a

mis en place tout récemment

une colonnemobile dans lacirconscription

de Mâatkas, quine dispose pas

encore d’un posteavancé. Celui-ci

ayant été inscrit,gelé, puis dégelé

ne devrait pastarder

à voir le jour.

SOUK EL-TENINE Problème du ramassage des ordures

Le maire rassureLe problème de collecte des or dures et

déchets ménagers est au centre des préoccu-pations de la population et des élus locaux dansla commune de Souk-el-Tenine. Le ramassageest assuré quotidiennement au chef-lieu et unejournée sur deux dans les villages, néanmoins,des actions de réclamation et de protestationssont régulièrement menées par des citoyens quiréclament un ramassage plus généralisé et plusfréquent. La dernière action en date fut celleorganisée, il y a quelques jours, par des habi-tants de deux villages Ighil Boulkadhi etAmalou, qui ont fermé pendant quelques heuresle siège de l’APC. Ils dénonçaient «un manque,voire l’absence totale, à cer taines pér iodes, duramassage des ordures» dans leurs villages. Ce

que reconnaît le maire, tout en expliquant quedes effor ts sont consentis par son assembléepour améliorer la situation : «Effectivement, lasituation n’est pas par faite. Nous enregistronsune grande pression, notamment tout le long dumois de Ramadhan et durant la saison estivale.Les trois camions dont nous disposons ne sontpas suffisants. Nous avons d’ailleurs dû louerune benne tasseuse chez un pr ivé pour tenterd’améliorer la situation, mais cela demeureinsuffisant. Aussi, avons-nous pensé à l’acquisi-tion d’une benne tasseuse qui sera la propr iétéde l’APC. Elle nous coûtera 6, 5 millions de DA,une somme que nous avons prélevée des ren-trées de la vente aux enchères que nous avonsor ganisée der nièrement. Le dossier est au

niveau du contrôleur financier et l’acquisitionn’est qu’une question de temps», nous expliquele P/APC. Notre inter locuteur ajoutera qu’unautre projet d’achat d’un autre engin du mêmegenre est en cours d’étude. «Cela se fera en lieuet place d’un véhicule de service que nousavions l’intention d’acquér ir moyennant lasomme de 1 million 800 mille DA que nousavons prélevée sur d’autres budgets. Je tiensdonc à rassurer nos concitoyens, le problème duramassage des ordures sera résolu progressive-ment. Il le sera complètement d’ici la fin dumandat, avec à terme un parc de 4 à 5 bennestasseuses», a-t-il rassuré.

Rabah A.

Tansa Tifra

Les villageois s’occupent de leur dispensaireVendredi dernier a eu lieu un

volontar iat initié par lecomité du village de Tansa-Tifra(Tigzir t) pour remettre en l’étatle seul dispensaire de ce grandvillage. Ce bourg qui compte denos jours quelque 3200 habitantsest l’un des plus denses en popu-lation dans toute la Kabylie. Il estcomposé de 12 hameaux, dontTansa, Azr a, Tamdecht,Waroujéne, Ighil Uyazidh,Agouni Uzzegua, AgouniBoumadh, Ihadadhen. Tifra dis-pose de deux écoles pr imaires etd’un bureau de poste mais qui esttrès mal situé. Quant au dispen-saire relevant du secteur de lasanté, il est dans un état de déla-brement avancé et ne répond plusaux besoins d’une population se

comptant en milliers d’habitants.Les citoyens n’ayant pas trouvéd’oreilles à leurs doléances, ontpr is ce week-end les choses enmains à travers le comité de villa-ge Tansa-Tifra. Rencontré sur leslieux, le jeune pr ésident ducomité, M. Takouba Hocine nousdira : «Il nous paraît inconce-vable de laisser notre dispensaireen pareil état. Regar dez, lesfenêtres en bois sont laminées parles eaux pluviales, la peinture etle revêtement sont à refaire entiè-rement. À qui se plaindre ? Nousdénonçons par là même la nonpr ise en charge de notre uniqueet petite structure de santé de cegr and village.» L’infir mier encharge du dispensaire, M. ArezkiTilikete, également par ticipant

au volontar iat avec son fils, nousdira : «Je remercie le comité duvillage Tansa Tifra et tous lesvolontaires qui s’attèlent aujour -d’hui à donner une autre image àce dispensaire. Cette structureaccueille jour nellement despatients, qui pour une injection,qui pour un pansement, qui pourdes premiers soins. Avant, nousavions un médecin qui assuraitdes consultations, plus mainte-nant. Seul le cabinet dentairefonctionne encore». M. TakoubaHocine souhaite voir les respon-sables en charge de cette structu-re intervenir. «Nous exigeons unmédecin et un dentiste en perma-nence pour notre dispensaire.Nous avons des milliers d’habi-tants dans notre village auxquels

il faut assurer une couver turesanitaire digne de ce nom», résu-mera-t-il. L’autre inconvénientde ce dispensaire réside dans lesite sur lequel il a été implanté.En effet, du centre du village, ilfaut emprunter un escalier de 120mètres pour atteindre son por tail! L’on s’imagine un souffr antdescendre et remonter autant demarches. «Au lendemain del’indépendance, il était situé àl’ancienne mair ie, au lieu-dit«Vor tchi ». Cette bâtisse est trèsaccessible car située à l’intersec-tion des routes menant à tous lesvillages de Tifra. Pourquoi ne pasle réinstaller dans cette structureaujour d’hui fer mée et nonhabitée?» les villageois.Akli N.

37 poches desang collectées

En dépit de la canicule, les respon-sables de l'hôpital Krim Belkacem

poursuivent les collectes de sang. "C'est un programme annuel. Ce sontdes opérations en continu. Il faut tou-jours renflouer nos banques de sangd'autant plus que nous sommes en sai-son estivale parce c'est la période où celiquide précieux est trop demandé. Il nefaut pas seulement attendre les occa-sions comme la journée nationale dudon de sang ou les autres et puis il n'ya pas beaucoup de donneurs en raisondes départs en vacances. En tout cas,nous avons un programme spécial pourcette saison estivale", expliquera M.Omar Idja en sa qualité de directeur decet EPH. Effectivement, avant-hier, lechef de service du poste de transfusionsanguine de l'hôpital et les agentsparamédicaux étaient peu avant 9heures au service d'épidémiologie et dela santé préventive en face de la mos-quée Ali Mellah du centre ville àattendre les donneurs. "Comme d'habi-tude, nous avons mobilisé tous lesmoyens nécessaires pour mener cettecollecte. Par ailleurs, nous avons pré-paré les conditions optimales d'autantplus que cela demande vraiment de lapatience et de l'expérience afin dedéceler les cas non éligibles à offrirleur sang", fera savoir la responsabledu PTS. Et de poursuivre: "Cette opé-ration intervient dans une période devacances. Tout de même, les donneurshabituels n'ont pas manqué ce rendez-vous. La dernière opération que nousavons menée remonte au 14 juin der-nier. C'est pour dire que ces collectessont fréquentes parce que, quel que soitle nombre de poches collectées, celareste important pour nous". Dans unevirée sur les lieux, il nous a été donnéde remarquer que des donneursvenaient et repartaient. "Certains nesont pas acceptés après auscultation. Ily a une batterie de mesures à prendreavant que le donneur ne monte sur latable pour donner un peu de son sang",répondra un agent paramédical. De leurcôté, les donneurs étaient satisfaits del'accueil. "J'ai l'habitude de donnerquelques gouttes de mon sang à chaquefois que l'occasion m'est offerte. Avecune seule poche, on peut sauver une viehumaine. Je suis habitué de ces ser-vices. Même durant le mois deRamadhan, je ne rate aucune opération.Donner son sang renforce notre santé",nous confiera un donneur qui venaittout juste de sortir de la salle. Au termede l'opération, ce service a collecté 37poches de sang. Il est à noter que cethôpital a toujours besoin de sang parceque sa place stratégique au carrefour detrois wilayas (Tizi-Ouzou, Bouira etBoumerdès) fait de lui un mini-CHU."Dans notre hôpital, nous accueillonsaux services des urgences de nombreuxblessés d'accidents de la circulation surles RN 25, 30 et 68. Ils ont tous besoinde transfusion sanguine. Mais, durantles différentes campagnes de collecte,nous axons aussi notre travail sur lerecensement des groupes rares. Lorsque ceux-ci sont répertoriés, on fait appel à eux dès qu'un cas degroupe rare arrive dans nos services",soulignera un autre intervenant. Endéfinitive, ce genre de collecte est àencourager mais il faudrait peut-êtredoter cet important hôpital de 240 litsd'un camion mobile qui se déplaceradans les villages et dans toutes lescommunes de la daïra ainsi que lesdeux municipalités de Tizi-Gheniffet de M'Kira.Amar Ouramdane

DRAÂ EL-MIZANEPH Krim Belkacem

Mardi 16 juillet 2019BOUIRA10

LAKHDARIA Environnement et gestion des déchets ménagers

300 tonnes ramasséesen un jour

Cette impressionnante quan-tité de déchets enlevée enl’espace de seulement

quelques heures renseigne sur ungrave dysfonctionnement dans lacollecte des déchets ménagers auniveau de cette commune, qui,soulignons-le, est littér alementsubmergée par les déchets et sur -tout plongée dans l’insalubr itédepuis la fermeture de la déchargede Zbarboura. Pour rappel, le siteen question que les r iver ainsjugent nuisible est fermé depuisplus d’un mois par les villageoisde Zbarboura qui exigent soit ladélocalisation pure et simple de ladécharge, soit son aménagementdans les nor mes. Le maire deLakhdar ia, Brahim Gourra, qui

s’expr imait samedi dernier sur leproblème en marge de la cam-pagne de nettoyage, a confirméque «le site en question demeurebel et bien fermé et ce, en dépit deseffor ts déployés par ses servicespour trouver une issue au problè-

me». Selon lui, la situation estintenable et sa commune est àl’heure actuelle confrontée à unr éel problème de gestion desdéchets ménagers. «Depuis la fer -meture du site de Zbarboura, lesdéchets s’amoncellent de plus en

plus. L’insalubr ité y est par tout.Cette situation favor ise aussi l’ap-par ition de dépotoir s sauvages quipullulent aux quatre coins de lacommune», confie le maire. Pourfaire face au problème et calmer lacolère de la population qui exigedes solutions urgentes quant à laprolifér ation des déchets, leP/APC a fait savoir que les ser -vices d’hygiène de la municipalitétravaillent jour et nuit pour assu-rer une collecte plus ou moinsr égulière de déchets ménager s.Mais selon le maire, la tâche n’estpas du tout aisée car la quantitédes déchets à relever reste trèsimpor tante. À ce propos, le mairea souligné que pas moins de 60tonnes de déchets sont collectéesau quotidien au niveau de sa com-mune. L’autre problème qui sepose, selon le maire, c’est la diffi-culté à acheminer ces déchets.Actuellement, les déchets collectéssont acheminés sur de longues dis-

tances vers plusieurs décharges àtr aver s la wilaya. «Nous nousretrouvons entre le mar teau etl’enclume. D’un côté, nous avonsaffaire à des citoyens qui nousmettent chaque jour plus de pres-sion en exigeant un enlèvementrégulier des déchets pour éviter lapropagation des odeur s et desmaladies. De l’autre côté, nousnous retrouvons à gérer uneimpor tante quantité de déchets auquotidien que nous sommescontraints de transpor ter sur desdizaines de kms ver s desdécharges de la wilaya», expliquel’édile communal qui note parailleurs que les équipes d’hygiènede l’APC sont à bout de souffleface à la complexité de la tâche.Devant cette problématique, lemaire lance un appel pressant auxautor ités de wilaya pour trouverdes solutions palliatives etr ésoudre le problème dans lesmeilleurs délais. Il est utile de sou-ligner que l’opération de nettoya-ge de samedi dernier était plusque salutaire car elle a permisd’améliorer un tant soit peu lecadre de vie des citoyens et lesconditions d’hygiène environne-mentale. Selon la cellule de com-munication de l’APC, l’opérationa nécessité la mobilisation de grosmoyens humaines et matér iels etaussi l’implication des entrepre-neurs de la commune et diversservices de l’État (ONA, ADE,OPGI, STP…). La même sourceajoute que les déchets relevés ontété entreposés au niveau d’un siteaménagé provisoirement en atten-dant leur acheminement dansd’autres décharges. D. M.

Pas moins de 300tonnes de déchetsménagers ont été

ramassées samedidernier lors de la

campagne denettoyage lancée

par les services del’APC de Lakhdaria

aux quatre coins dela commune.

L’incinération de la décharge asphyxie la localité

Une fois de plus, une fois de trop, le feu adébordé de la décharge publique en pér i-

phér ie immédiate du chef-lieu de commune eta plongé, durant toute la journée de samedidernier, la ville dans un climat infernal. Nonseulement les flammes qui ont pr is dans d'é-normes amoncellements de sachets et autresmatières plastiques ont rajouté un cran sup-plémentaire à la canicule étouffante avec despics dépassant les 46 °mais aussi a enveloppéce gros faubour g et les agglomér ationsmitoyennes telles que le vieux Sahar idj et le vil-lage Aggach d'une fumée ocre asphyxiantedurant toute la journée du samedi dernier.

Vers 15 h, sur les lieux, pas âme qui vive : ni laprotection civile ni les éléments des forêts quiont un poste de vigile à moins de 200 m ni enco-re moins les services de l’APC ne sont interve-nus pour éteindre cet incendie. Ce dernier amis à mal toute une population notamment lesnourr issons, les personnes âgées et ceux ayantdes maladies chroniques et broncho-pulmo-naires. La responsabilité incombe directementà l'APC et à son bureau d’hygiène auquel estrattaché l'équipe des éboueurs qui procèdent àl’incinération des ordures ménagères en y met-tant le feu, bravant du fait la loi, qui interdit ceprocédé, décr étée par le législateur. Un

procédé dénoncé aussi par les services desforêts et la protection civile dans leurs rap-por ts d' intervention à plusieurs repr ises sansqu'aucune autor ité compétente ne fasse quoique ce soit pour y mettre un terme. Signalonsque cette décharge aménagée en pleine forêtsur la colline d'Achaivou, en plus de détruiretout le tissu végétal qui l'entoure, cause beau-coup de nuisances car elle se trouve à moins de200 mètres du chef-lieu de commune et plu-sieurs structures, à l’image du lycée, le CFPA,le siège de l'APC, le cimetière communal etl'unique aire de jeux de la localité.

Oulaid Soualah

Le jardin public de Ben Haroun à l’abandon

Les espaces ver ts et de distraction fonténormément défaut dans la wilaya de

Bouira. Les quelques jardins publics exis-tants dans cer taines communes sont malentretenus. Laissés à l’abandon, ces jardinssont dans un état déplorable. C’est le cas dupetit jardin de la localité de Ben Haroun,dans la commune de Djebahia. Vestige del’époque coloniale, cet espace est dans unétat d'abandon total. Plus grave encore, le

lieu s'est progressivement transformé enrefuge pour les marginaux. «Au moment oùla population de Ben Haroun a plus quejamais besoin de structures de loisir s et defraîcheur en cette pér iode caniculaire, lejardin public, le seul dont dispose la cité, estdans un état d'abandon, en proie à la dégra-dation. Les mauvaises herbes qui l'envahis-sent de toutes par ts, constituent des gîtesconfor tables pour les scorpions et autres

reptiles dangereux. Les citoyens sont dansl' incapacité de résoudre ce problème et nefont que constater les dégâts», se désole unhabitant de cette localité. Ce dernier ajouteque cet espace s’est transformé en un lieude débauche à cause de l’absence de gar -diennage et d’une clôture. «L' insécur ité quiy règne aujourd'hui est à l'or igine de ladéser tion des familles qui visitaient autre-fois ce jardin. Il est aussi dépourvu d’une

clôture, d’équipements nécessaires commeles bancs et d’éclairage. Les citoyens du vil-lage ne visitent plus ce jardin», ajoute notreinter locuteur. Les habitants de Ben Harounnous ont fait savoir que les présidentsd’APC qui se sont succédé jusqu' ici n'ontjamais accordé la moindre attention à lagestion de l'unique jardin public qui dispo-se pour tant d'une vue imprenable sur lesmontagnes de la région. Massinissa A.

Djebahia

L’Oued Amarigh transformé en cloaqueTr iste est le décor qu'offre

l'Oued Amar igh qui coule àl' est de la commune d'AthMansour. En effet, cette r ivière,qui prend source des chaînes mon-tagneuses des Bibans et dont lesdéfluviations faisaient sarenommée aupar avant, n' est àprésent qu'un long et sinueux filetd'eaux usées et glauques. Des eauxqui sont en fait déversées par leshabitations situées en amont et enaval. La pollution dans ce coursd'eau a atteint des propor tions

alarmantes avec, en sus, des eauxusées, des monticules de déchetsen tous genres qui jonchent le lit etles berges de cette r ivière " mar ty-r isée" par les pollueur s.Apparemment, la chute brutaledu niveau des eaux de sur face dece cours d'eau a été déclenchéepar la sécheresse qui sévit depuisdes mois déjà. Avec la canicule quiperdure depuis des semaines déjà,cet oued se trouve presque à sec,avec des cloaques d'eaux pestilen-tielles qui entrecoupent de longs

filets d'eau usées serpentant dou-cement le long du lit. Les galetssont encore visibles, teintés d'unecouche blanche synonyme de selsde calcaire qui s’y sont déposés.Une chaleur suffocante se dégagedes lieux qui sont devenus vrai-ment repoussants avec toute lapollution qui sévit. Pour tant, cetter ivière n'était guère comme cela, ily a quelques décennies, à se fieraux réminiscences de ce r iverainqui dir a à cet effet: " L'OuedAmar igh, qui veut dire en fait

r ivière aux eaux saumâtres,n'avait guère cet aspect chaotiquepar le passé. Je me souviens qu'audébut des années 1990, ce coursd'eau n'était pas pollué à ce point.À pareille pér iode de l'année, enplein mois de juillet, l'eau coulaità flots avec des carpes et desanguilles dans les étangs qui jalon-naient cette r ivière. On pratiquaitmême la pêche à la ligne avec debonnes pr ises quand même. Maisavec le temps, et l'explosion de laconsommation ménagère et la

multiplication des emballages,cette r ivière a pr is un sér ieuxcoup, étant transformée en collec-teur de déchets et d’eaux usées.Voyez actuellement la situationqui fr ise la catastrophe naturelle,et c'est malheureux d’en ar r iverlà" , r egrette amèrement notreinter locuteur qui souhaite au pas-sage que les autor ités, à tous lesniveaux, inter viennent afin demettre fin à toute cette pollutiongalopante.

Y. S.

ATH MANSOUR Eaux usées, déchets�

Saharidj

Organisée par la maisonde la culture AliZamoum en collabora-

tion avec l’association " BordjHamza" de Bouir a, cettemanifestation a été inauguréepar les autor ités locales avecau programme des expositionsdédiées aux habits tradition-nels, aux bijoux ainsi qu’auxtr aditions de chaque wilayapar ticipante. Le salon se pour-suivra jusqu’au 18 juillet avecau menu une sér ie d’activités

culturelles, des conférences,des pièces théâtrales, des ate-liers pour enfants, a souligné àl’APS la directr ice de la mai-son de la culture, SalihaChirbi. Plusieurs associationsculturelles prennent par t à cepremier salon. Elles organise-ront durant cette manifesta-tion des galas, des séancespour la poésie ainsi que despièces théâtrales. " Une sér iede conférences ayant trait aupatr imoine immatér iel ama-zigh et son rôle dans la consoli-dation des liens sociaux, seraanimée par les professeur sGhorbi Mohamed (Université

de Tizi Ouzou), Bouizr i Said(Univer sité de Tizi Ouou),ainsi que par l’ar tiste ChikhiYazid" , a souligné MmeChirbi. Des animations et deslectures poétiques, ainsi quedes projections de films, desventes-dédicaces de livres, sontprévues durant cette manifes-tation, qui a drainé déjà unpublic nombreux depuis sonouver ture. " Nous organisonsce salon pour animer la ville deBouira et sor tir de la léthar -gie" , a expliqué la même res-ponsable, ajoutant que l’espla-nade El Wiam jouxtant la mai-son de la culture Ali Zaâmoum

sera réservée chaque soir auxchants (Ichewiqen), ainsi qu’àla danse populaire et à lamagie afin d’attirer plus devisiteurs au salon et animer laville. Par ailleur s, une ren-contre avec les poètes venus de30 wilayas du pays aura égale-ment lieu à cette occasion pourdéclamer des poèmes sur lepatr imoine culturel immaté-r iel algér ien. Au dernier jourdu salon, une visite guidée à lastation climatique de Tikjdaau profit des par ticipants, etun gala ar tistique seront orga-nisés pour clôturer la manifes-tation.

Mardi 16 juillet 2019 CULTURE 11

BOUIRA Arts traditionnels et cultures populaires

La 1ère éditiondu Salon national

des artstraditionnels et

des culturespopulaires du

patrimoineimmatériel

algérien s’estouverte avant-

hier à la maisonde la culture

Ali Zamoum de laville de Bouira,

avec laparticipation de

30 wilayasdu pays.

30 wilayas au 1er Salon national

TIZI-OUZOU Festival itinérant Sciences et Vivre-Ensemble

Des animations et des débats au programme

La 4e édition du FISEVE (Festivalitinérant sciences et vivre-ensemble)

se déroulera du 17 au 20 juillet, au Centrede loisir s scientifiques (CLS) de Tizi-Ouzou. L'hébergement des festivaliers sefer a au niveau de l' auber ge de TiziRached et des locaux de l' association«Axxan n Dda Ali». Cet événement estorganisé, pour rappel, par l'association«Ayen» (Association for Youth andEngagement), qui œuvre à généraliser et àvulgar iser les sciences et les technologies

afin de développer les capacités, lesconnaissances, l'espr it cr itique et l'espr itd'analyse des jeunes et des enfants. Laspécificité de cette 4e édition a trait auxthématiques liées au vivre ensemble à tra-vers l'animation scientifique, numér iqueet les animations de débat. Plus concrète-ment, ce Festival, qui commence à avoirune dimension nationale, consiste à for -mer et à accompagner des jeunes de 12régions du pays afin de mener des actions,des projets et des animations en sciences

numér iques et vivre ensemble au niveaude leurs localités. Rencontrés à leur siège,sis à l'auberge de jeunesse d'Azazga, lesmembres de cette association, composéeessentiellement de jeunes, filles et garçons,étaient à pied d'œuvre afin de peaufinerles derniers détails pour la réussite de cetévénement. Mme Lagoun, secrétaire géné-rale d’«Ayen» nous dira : «Notre associa-tion est issue d'un mouvement de jeunesintéressés par les sciences, les nouvellestechnologies et le numér ique et dont l'ob-jectif est de développer l'espr it cr itique etd'analyse chez les jeunes, à travers desanimations, des expér iences et des jeux.En août 2016, des membres de l'associa-tion «Les Petits Débrouillards» de l’Ile deFrance ont assuré la formation d'unevingtaine de jeunes du village Tignatine(Azeffoun) dans le domaine de l'animationen sciences et numér ique, et ce durant 03jours. A son issue, les animateurs fraîche-ment formés ont pu expér imenter lescompétences acquises lors d'une journéefestive ouver te au public. C'était la nais-sance de la première édition du Festivalitinérant sciences et vivre ensemble.»

M. I. B.

Biennale algéro-francaisedu design «Dzign 2020»

L’IFA lance l’appel à candidatures Dans le cadre de son action de coopération et

d’action culturelle, l’Institut français d’Algérielance un appel à candidatures pour participer à lapremière édition de la Biennale algéro-française dudesign qui aura lieu au premier semestre 2020, etdont le thème est : « réinventer la ville par le desi-gn ». Feriel Gasmi Issiakhem, architecte et designerde renom, en assurera le commissariat. L’identitévisuelle de l’événement a été confiée au talentueuxartiste EL MOUSTACH. L’Institut françaisd’Algérie lance un grand évènement consacré à unart au cœur de nos vies, en plein développement enAlgérie et en France : le design. Pour sa premièreédition, la Biennale algéro-française du design -DZIGN 2020- entrera en résonnance avec Lille2020 Capitale mondiale du design et portera saréflexion sur le design et la vie moderne dans nosvilles en interrogeant la thématique suivante :«réinventer la ville par le design ». Comment ledesign s’adresse-t-il au plus grand nombre en ren-dant cette discipline accessible au quotidien ?Comment le design s’empare-t-il de la culture etdes pratiques locales pour les transformer en créa-tions, produits, services, systèmes pour faciliter etembellir nos vies ? Designers, architectes, ingé-nieurs, chercheurs, artistes, étudiants sont invités àproposer des projets innovants pour la ville commedans nos intérieurs autour de la thématique pré-citée, avec comme vecteur le développementdurable, économique, culturel et social. Les projetsretenus seront amenés à être présentés dans la cadred’une exposition conçue par Feriel GasmiIssiakhem au Musée d’art moderne d’Alger ou àl’Institut français d’Alger. Une aide à la créationpourra être allouée aux créateurs qui souhaitent selancer dans la conception de prototypes. A l’issuede l’exposition, trois lauréats sélectionnés parmi lesmeilleurs projets reçus bénéficieront d’un suividurable de l’Institut français d’Algérie : résidences,soutien auprès de partenaires privés et institution-nels.

RÉCIT Fernand Pouillonet l’Algérie

Une histoire gravéedans la pierreBien avant les architectes stars sollicités dans le

monde entier, des pionniers ont laissé leurempreinte sur des terres lointaines. «M» revient cetété sur les réalisations de ses bâtisseurs. Comme leFrançais Fernand Pouillon, auteur dans les années1950 de majestueux logements sociaux à Alger.«J’ai voulu faire le bonheur des hommes», écrivaitFernand Pouillon (1912-1986) dans Mémoires d’unarchitecte (Seuil, 1968). Dans ce gros livre rédigéen prison, où il passa près de deux ans au début desannées 1960 pour une sombre affaire de malversa-tions financières, ce franc-tireur qui s’était imposécomme le champion du logement social de l’après-guerre, avec des pr+ojets comme la cité HLM de laTourette à Marseille ou la reconstruction du Vieux-Port, revient sur sa période algérienne, au milieudes années 1950. Sur la foi de sa réputation d’ar-chitecte sachant produire « mieux, plus vite etmoins cher », Jacques Chevallier, le maire d’Alger,l’avait invité à venir construire 1 000 logements enun an. Il en bâtira 6 500, dans trois cités qui fontdésormais partie des joyaux de la capitale : DiarEs-Saada (la Cité du bonheur, 1954), Diar El-Mahçoul (la Cité de la promesse tenue, 1955), etClimat de France (1959). Auxquelles il faut ajouterla cité de Valmy (1957), à Oran. Les façades de cesbâtiments sont aujourd’hui gangrenées d’antennesparaboliques et leurs toits colonisés par des abris defortune. Mais ces grands ensembles de pierre, ins-crits dans le relief de la ville, qui sculptent desespaces publics ouverts, plantés de palmiers, depins, de cyprès, scandés de jardins suspendus,rafraîchis par des fontaines et des points d’eau,n’ont rien perdu de leur majesté. Sensibles à leurforce généreuse et à l’humanisme qui s’en dégage,les photographes Daphné Bengoa et Leo Fabriziose sont passionnés pour cette œuvre dont ils ontcherché à restituer la formidable résilience et lacapacité à fédérer des communautés, à accueillir lavie.

La JSB Amizour, qui évoluedans le palier Honneur duchampionnat de wilaya de

football de Béjaïa, a achevé l’exer -cice 2018-2019 à la 5e place avec 47points, der r ière le champion sor -tant, l’Olympique d’Akbou (79pts), Gouraya de Béjaïa (59 pts), leCS Protection civile (53 pts) et leCRB Souk El-Tenine (51 pts). Surles 28 matches joués, les Ver t etBlanc en ont gagné 14 (42 pts).Leur attaque avait terminé 7e avec46 buts der r ière celles de l’OAkbou (100 buts), du G Béjaïa(62), l’O M’sisna (59 pts), l’OFeraoun (54 pts), le CRB Souk El-Tenine (51pts) et l’AS Taassast(49pts). La défense, quant à elle, aterminé 4e avec 37 buts encaissés,

der r ière celle de l’O Akbou, duvice-champion (GB) et dessapeur s-pompier s (CSPC). Leclub, contr airement à la saisonpassée, a perdu une place, aprèsavoir terminé à la 4e place, auterme de l’exercice 2017-2018. S’iln’a pas atteint son objectif, à

savoir l’accession, c’est parce qu’ilne dispose pas des moyens qu’ilfaut, notamment financiers, pourjouer les premiers rôles. D’ailleurs,la JSB Amizour avait bien entaméla saison spor tive, en se classantder r ière le champion sor tant,l’Olympique d’Akbou. Mais avec

le temps et au fil des matches, elle arégressé et ses résultats n’étaientpas satisfaisants. Il faut savoiraussi que le rythme imposé par lesBleus de l’Olympique d’Akbou,qui étaient indétrônables, a faitque les poulains de HakimOuathmani, qui ont lâché leurobjectif premier, ainsi que d’autresclubs, savaient à l’avance qu’ils nepeuvent que repor ter leur acces-sion à la prochaine saison pour cer -tains et à deux ou trois autres sai-sons pour d’autres. Pour la nouvel-le saison, on apprend que la direc-tion du club, à sa tête RamtaneBenouaret, veut jouer la montée enRégionale 2 et récupérer la placeque la J SBA occupait, il y aquelques saisons et pendant plu-sieurs exercices spor tifs, avant dedescendre au palier Honneur deBéjaïa (Ex-R3) que gère la Liguede football locale.

Rahib M.

HONNEUR BÉJAÏA Saison 2019-2020

La JSB Amizourvise l’accession

Pour laprochaine

saison,la direction

de la JSB Amizourà sa tête Ramtane

Benouaret,veut jouer

l’accessionen Régionale 2.

JS M’Chedallah

C’est toujours le statu quo au sein de la JSM’Chedallah, plus d’un mois après l’annonce

faite par le pr ésident du CSA/J SM, MadjidAoudia, de quitter définitivement la présidence duclub, après deux décennies de règne. Désormais, leclub est dans une impasse et sa survie dépend dela réaction des amoureux du spor t roi, mais sur -tout de ses enfants. Il faut dire que la relégationétait prévisible compte tenu du fait que le club aitsouffer t durant la saison écoulée à cause des pro-blèmes financiers, étant donné que les caisses duclub étaient vides. Les dir igeants du club, à leurtête Madjid Aoudia, avaient frappé à toutes lespor tes (APC, daïra, APW, DJS et wilaya), enquête d’une bouffée d’oxygène pour permettre àla JSM de sauver sa saison, en vain, à tel point que

le président Aoudia avait, à maintes repr isesannoncé, le for fait du club. Ce dernier avait ter -miné la saison grâce à l’intervention de quelquespersonnes qui ont appor té leur aide, bien quelimitée, et au sacr ifice du staff dir igeant et desjoueurs. Mais cela n’a pas suffit pour sauver la JSM’Chedallah d’une rétrogradation prévisible etannoncée. Aujourd’hui, le club est livré à lui-même. Il r isque même de disparaître s’il ne trou-ve pas preneur. C’est le moment où jamais de semanifester et de prendre la relève. Pour ceux quin’ont pas cessé de cr itiquer la gestion de l’ancienbureau, notamment, il est temps de passer à l’ac-tion et sur tout de montrer leur amour pour leclub. Aujourd’hui, l’ère de Madjid Aoudia estrévolue. Un changement s’impose pour inculquer

une nouvelle dynamique qui remettra le club surla bonne voie jusqu'à la réalisation de ses objec-tifs. Ceci dit, la JSM est officiellement rétrogradéeen Division de wilaya, Ligue de Bouira. La créa-tion de deux groupes de la Division inter-régions(Sud-Est et Ouest) avait bénéficié à l’OS El Kseur,qui a terminé la saison à la deuxième place etaccompagne le CM Tidjelabine, en Régionale Une.Quatre (04) équipes devront refaire leurs classesdans leurs divisions de wilaya respectives, à savoir: l’O Tizi Rached et l’OS Mouldiouéne (Ligue deTizi-Ouzou) ainsi que le FC Thamelaht et la JSM’Chedallah (Ligue de Bouira).

M’hena A.

Qui pour succéder à Madjid Aoudia ?

KARATÉ DO Championnats d'Afrique (2e journée)

La sélection algér ienne (messieurs/dames) deKaraté do a por té son capital à 12 médailles

aux Championnats d'Afr ique (juniors/seniors), àl' issue de la deuxième journée de cette compéti-tion, qui se déroulent du 12 au 14 juillet 2019 àGaborone (Botswana). En effet, aux cinq pre-mières médailles, rempor tées la veille (2 argent et3 bronze), les Ver ts ont moissonné sept nouvellesbreloques samedi (4 argent et 3 bronze), por tantainsi leur capital à 12 médailles depuis l'entamede la compétition. Les breloques en argent ont été

l' oeuvre de Lamya Matoub, Hocine Daïkhi,Chaïma Maïdi et Widad Deraou, au moment oùleurs compatr iotes Samy Brahimi, Imène Taleb etYanis Tas se sont contentés du bronze. Vendredi,la première médaille algér ienne a été l'œuvre dujeune prometteur, Yanis Tas, qui avant samédaille de bronze en avait déjà rempor té une enargent en kunimté. Après, ce fut au tour du tr ioféminin Kamelia Hadj-Saïd, Rayane Slakdji etSarah Hanouti de décrocher la médaille d'argentaux épreuves de kata " par équipes" , der r ière le

Maroc. Kamelia Hadj-Saïd a également décrochéune médaille de bronze aux épreuves de kata indi-viduel, la deuxième médaille personnelle pourl'Algér ienne, qui fait son retour sur la scène afr i-caine. Les deux autres médailles de bronze ont étérécoltées par Anis Ahbab au kata individuel etMoad Ouitis, Hakim Houa et Samir Lakrout aukata par équipes. Vingt (20) athlètes algér iensprennent par t à ce Championnat d'Afr ique dekaraté-do seniors kumité et kata (messieurs etdames), organisé du 11 au 14 juillet à Gaborone.

L’Algérie porte son capital à 12 médailles

Jeux universitaires 2019

L' athlète algér ien MohamedBelbachir a rempor té la

médaille d'or de l'épreuve du 800m,des Jeux mondiaux universitaires,qui prendront fin, dimanche àNaples en Italie, avec les finales duWater-polo et la cérémonie de clôtu-re, après dix de compétitions aux-quelles avaient pr is par t plus d'unequarantaine de pays dans 15 disci-plines. Lors de la finale du 800, cou-rue vendredi en soirée, Belbachir afranchi la ligne d'ar r ivée en 1:47.42,devançant, le Marocain MoadZahafi (1:47.64) et le Tchèque LukasHodbod (1:47.97). Déjà lors de sademi-finale, Belbachir s'était distin-

gué en rempor tant la première placede sa 3e sér ie, en 1:47.86, devantFilip Snejdr (Tchéquie) 1:48.11 (lesseuls qualifiés de la sér ie). Il est àr appeler que lor s des 29es J euxmondiaux universitaires à Taipei en2017, Mohamed Belbachir avaitrempor téla médaille d' ar gent du800m. Grâce à cette consécration envermeil, l'Algér ie a pr is la 40e placeau tableau final des médailles auxcôtés de la Bulgar ie, les Philippineset la Suède. De son côté, OussamaCherrad n'a pas pu se qualifier pourla finale, après s'être contenté d'une3e place dans la 1re sér ie qualificati-ve, avec un chrono à 1:49.76, der r iè-

re l' Italien Enr ico Riccobon(1:49.54) et le Tchèque) Hodbod(1:49.76). Seuls les deux premiers dechaque sér ie se sont assurés uneplace en finale. Pour sa par t,l'Algér ien El Hocine Zourkane a étédisqualifié par le comité des jury enfinale du 5000m, après avoir franchila ligne d'ar r ivée en 3e position en14:03.64, synonyme d'une médaillede bronze. Selon des échos émanantde Naples, le coureur algér ien auraittr ébuché au 1600m, apr ès avoirperdu son équilibre posant un piedsur la pelouse, avant de revenir dansla course. Une requête aurait étédéposée auprès de l' IAAF, par les

responsables de la délégation algé-r ienne pr ésente sur place. Lepodium de l'épreuve du 5000m estrevenu au Suisse J onas Raess14:03.10, devant le Français YannSchrub 14:03.24 et le Belge RobinHendr ix (14:04.06). L'Algér ie a pr ispar t aux 30es Jeux mondiaux uni-versitaires en athlétisme, judo ettaekwondo. Le rendez-vous deNaples a sacré le Japon avec un totalde 82 médailles dont 33 or, devant laRussie avec le même total dont 22 oret 24 argent, et la Chine avec 43 autotal dont 22 or et 13 argent, alorsque 57 nations ont pu inscr ire leurnoms au tableau final des médailles.

Médaille d'or pour Mohamed Belbachir

Mardi 16 juillet 2019 SPORT 21

US Béni Douala

La direction de l’US BeniDouala, à sa tête le nouveau

président Dahmane Azem, adécidé de renforcer le staff tech-nique par un autre ancien joueurde la JSK. Il s'agit de l'ex-milieude terrain Lamara Douicher. Cedernier s'est engagé avec l'USBeni Douala et sera l'adjointd'Arezki Amrouche qu’il vaépauler dans sa mission. LamaraDouicher, natif de Beni Douala,a tout finalisé avec DahmaneAzem, qui devra conclure avecun préparateur physique dans lesprochaines heures. Quant auposte de coach des gardiens debut, Azem aurait tout concluavec le coach des gardiens debut de la JS Azazga. Par ailleurs,le nouveau président et ArezkiAmrouche ont décidé de lancerla préparation d'intersaison, le20 juillet prochain. De l'effectifde la saison dernière seulement05 joueurs sont maintenus. Lesautres sont partis monnayer leurtalent dans différents clubs de laDNA, des Ligues I et II Mobiliset même de l’Inter-régions etdes Régionales I et II. Plusieursjoueurs sont, d’autre part,contactés pour s'engager avecl'US Beni Douala et faire partiede l'effectif version 2019-2020.Massi Boufatis

LamaraDouicherrejoint le stafftechnique

FC Betrouna

L’entraîneur RachidBoudehane est bien parti

pour continuer son aventure à latête de la barre technique du FCBetrouna. C'est ce qu’il nous aconfirmé, avant-hier, au télépho-ne : «J'ai rencontré les respon-sables du FC Betrouna avec les-quels j’ai eu une réunion de tra-vail. J'ai posé mes conditionspour continuer l'aventure avec leFC Betrouna, un club aveclequel j'ai enregistré de bonsrésultats et terminé la saison enforce.» Et Rachid Boudehane depoursuivre : «Je dois rencontrerà nouveau les dirigeants du FCBce lundi (ndlr, hier) pour essayerde trouver un accord qui arran-gera les deux parties. J'ai exigéde maintenir l'ossature de l'équi-pe de la saison écoulée. On vaessayer de renforcer l'effectif par03 ou 04 bons joueurs, ce quinous permettra de jouer les pre-miers rôles cette saison. Je croisque le FC Betrouna peut large-ment jouer l'accession, mais àcondition qu’il garde la majoritéde l'effectif de la saison derniè-re.» Les dirigeants du FCB, quiavaient rendez-vous avec lecoach Boudehane, devaient toutfaire pour le convaincre de pour-suivre sa mission, finir le travailqu'il avait commencé, la saisondernière, et surtout achever lasaison avec panache et unemontée en Division honneur.Massi Boufatis

Vers lemaintien du coachBoudehane

Dix-sept ans après sa première et seulefinale de CAN perdue, le Sénégal va dis-

puter sa deuxième après avoir éliminé laTunisie (1-0). Ça n'a pas été simple pour lesSénégalais, qui avaient au début pr is le matchà leur compte, avant que les Tunisiens nefinissent par réagir après 15 minutes de jeu.Cette demi-finale a globalement été équili-brée, très rythmée, mais aussi très engagéeentre deux équipes qui n'ont r ien lâché. Après

70 minutes de jeu, où le ballon a fusé d'un butà l'autre, aucune des deux équipes n'est par -venue à concrétiser ses temps for ts. Beaucoupd'action, mais très peu d'occasions franches.La fatigue et la chaleur aidant, les fautes et leser reurs techniques ont commencé à se multi-plier. Et sur une belle action tunisienne, Sassireprend de volée depuis l'entrée de la sur face.Koulibaly s' interpose mais touche le ballondu bras. Penalty pour les Aigles de Car thage.

Sassi tente de se faire justice lui-même, maisaprès une course d'élan très lente, sa frappetrop molle, à ras de ter re, est interceptée sansproblème par Gomis (75e, 0-0). Cinq minutesplus tard, nouveau rebondissement : sur uncontre sénégalais, Bronn fauche Sar r dans lasur face. L'arbitre n'hésite pas et désigne lepoint de penalty. Mais la frappe de Saivet estsor tie d'une claquette par Hassen (81e, 0-0) !Ce match, devenu de plus en plus brouillon,

se poursuit donc en prolongation. Et c'est surun coup du sor t que tout s'est joué : sur uncoup franc direct de Saivet, Hassen, très bonjusque-là, manque sa sor tie. Il repousse leballon qui rebondit sur Bronn et termine sacourse au fond des filets (100e, 1-0). LesTunisiens pensent tenir leur revanchequelques minutes plus tard, quand l'arbitresiffle un penalty en leur faveur pour une maind'Idr issa Gana Gueye dans la sur face. Maisaprès consultation de la VAR, alors que Slitiétait prêt à tirer, il est finalement revenu sursa décision (115e, 1-0). Et après une fin dematch extrêmement tendue, les Sénégalaisont laissé éclater leur joie ! Les Lions de laTeranga sont en finale de la CAN, pour ladeuxième fois seulement de leur histoire,après celle perdue en 2002. Dimanche, AliouCissé pourra compter sur un groupe solide etsolidaire, emmené par sa star Sadio Mané,mais qui pour raient faire beaucoup mieuxavec un peu plus de précision dans les der -niers mètres. Un constat qui vaut aussi pourles Tunisiens, très solides en défenses et résis-tants à la pression. Montés en puissance toutau long de la compétition, les hommes d'AlainGiresse peuvent nour r ir quelques regrets. Enfinale, le 19 juillet dans la capitale égyptienne,le Sénégal affrontera l’Algér ie qualifié dansl’autre demi-finale face au Niger ia (2-1).

Le coup de sifflé proclamantla fin de la par tie a été lesignal attendu par les mil-

lions d'Algér iens qui ont envahispontanément les rues. En un petitlaps de temps des cor tèges se for -ment par une masse composée detoutes les générations et de toutescatégor ies sociales. Femmes, vieuxet jeunes entonnent, jusqu’à unetardive de la soirée, les chants enl’honneur de l’équipe nationale etdes slogans du Hirak. Les Algéroisont envahi les rues de la capitalepour saluer l`exploit de la sélec-tion nationale de football. Descor tèges de voitures drapées auxcouleurs de l’emblème nationalont ainsi sillonné les boulevards dela ville à coups de klaxons, deyouyous et de chants. La torpeurdans laquelle étaient plongés lesquar tiers d`Alger a laissé place àune liesse ayant illuminé la capita-le en cette soirée estivale. La fouledes inconditionnels des " Ver ts"grossissait davantage, à mesureque les cor tèges affluaient dans lespr incipales places d`Alger.Embr assades, danses, chants,fumigènes et larmes de joie ontmarqué cette soirée, une manièrede saluer la per formance de ces" Guerr iers du Déser t" . La nuitsera longue à Alger qui a retrouvé

cette joie et cette magie procuréespar le football. Une ambiance quin'a pas manqué de raviver les sou-venir s for ts agr éables destr iomphes et autres épopées spor -tives algér iennes.

La victoire célébrée partout en France

Des milliers de suppor ters de l'é-quipe de football d'Algér ie ontexplosé de joie ce dimanche 14juillet après la victoire de leuréquipe en demi-finale de la CAN2019 face au Niger ia (2-1). Après29 ans d'absence, les Fennecs vontjouer une nouvelle finale afr icai-ne. À Par is comme à Lyon etMarseille, la fête a battu son pleintoute la nuit de dimanche à lundi15 juillet. Mais des heur ts ont éga-lement eu lieu. À Par is, à Lyoncomme à Marseille, des scènes deliesse ont éclaté suite à la victoire

de l'Algér ie face au Niger ia (2-1).Une soir ée de fête ter nie parquelques heur ts et incidents, feuxde poubelles et bar r icades notam-ment. À Marseille, plusieurs per -sonnes ont été interpellées aprèsavoir allumé des feux et jeté desprojectiles alors que les forces del'ordre leur interdisaient l'accèsau Vieux-Por t. Au total, plus de280 personnes ont été interpelléesdimanche soir en France suite àdes heur ts, selon un bilan duministère français de l' Intér ieur.Sur ces 282 per sonnes précisé-ment, 249 ont été placées en gardeà vue. Mais pour le reste, l'am-biance était à la fête et l'on auramême vu des suppor ter s del'Algér ie et du Sénégal fraterniserà Par is avant la finale. ÀMarseille, un seul nom est surtoutes les lèvres ce dimanche 14juillet apr ès la victoire del'Algér ie, Riyad Mahrez. « Il nousa régalé, Riyad il a très bien joué,

c'est grâce à lui qu'on plante lesdeux buts, le coup franc qu' il metà la fin du match alors qu'on com-mence à être un peu en galère,c'est magique. Riyad, c'est biensûr l'homme du match, le Ballond'or afr icain, un héros national »,s'extasie un suppor ter de l'Algér ierencontré sur la Canebière. Cettejoie des suppor ters algér iens deFrance est à la hauteur du stressgénéré par ce match, avec ce butvictor ieux ar r ivé à la toute fin dutemps additionnel sur coup franc.« Moi, j'ai failli mour ir, après lepenalty (l'égalisation du Niger ia,NDLR), j' ai n' ai pas vr aimentvoulu regarder la suite parce queje stressais. J e stressais aussibeaucoup au der nier match »,raconte une suppor tr ice, au microde RFI.

«Fiers de notre pays»

D'autres fans des Fennecs ont

même eu du mal à y croire aumoment du but de Riyad Mahrezà la fin du match. « Je re-regardele but depuis une heure et y'amême un commentateur qui est entrain de pleurer, là », témoigne unsuppor ter se repassant en bouclele but de la victoire sur son télé-phone por table. Cette qualifica-tion fait du bien à l'Algér ie, etcette troisième finale inespérée,apr ès celle per due de 1980contre... le Niger ia, et celle de 1990rempor tée contre... le Niger ia, metdu baume au cœur à beaucoup desuppor ters. « On a eu beaucoupd'épreuves sur tout cette année. Aumoins, ça va nous remonter lemoral, ce match », s'émeut uneAlgér ienne, citée par notre envoyéspécial dans les rues de Par is,Stéphane Geneste. Dès le coup desifflet final, une explosion de joies'est faite ressentir sur la célèbreavenue des Champs-Élysées, àPar is. « Je suis très fière de monpays, de mon équipe. Je suis trèstrès heureuse et en plus ça tombeavec les festivités de la fête natio-nale (française, NDLR), donc il y ales feux d'ar tifice », raconte sou-lagée Imen, dr apeau sur lesépaules et qui regardait le matchsur son téléphone. En quelquesminutes, des centaines de voitureset de motos ont rejoint l'Arc deTr iomphe après le but de Mahrez.La foule était nombreuse sur lestrottoir s de l' avenue la plusconnue de la capitale, où il estalor s devenu impossible de sefrayer un chemin. Pour faire lafête, les Algér iens n'étaient pas lesseuls. Très vite, ils ont été rejointspar les autres suppor ters de cetteCoupe d'Afr ique des nations. «C'est vraiment génial, il y a desfeux d' ar tifice, de l' ambiance,toutes les nationalités, ça c' estbeau », observe Yassine, qui vientde sor tir du travail.

Mardi 16 juillet 2019SPORT22

Des milliers de supporters ont défilé dans les rues

L’Algérie en liesse Un dimanchede joie et defête sur tout

le territoirenational

à l'occasion de laqualification des

Verts enfinale dela CAN.

ALIOU CISSE, sélectionneur du Sénégal

«Ça restera dans les annales du foot africain»Le sélectionneur du Sénégal était heureux

de la qualification pour la finale de laCAN, conscient d'avoir brisé une malédic-tion longue de 17 ans. Vainqueur d'unmatch aux allures de combat face à la

Tunisie dimanche soir (1-0), le Sénégal,annoncé comme l'un des grands favorisdepuis le début de la compétition, s'est

montré à la hauteur des attentes en se qua-lifiant pour la finale de la Coupe d'Afrique

des Nations. Une victoire sur la plus petitedes marges, obtenue grâce à un but

rocambolesque, qui suffit toutefoisau bonheur d'un peuple qui atten-

dait cela depuis 17 ans. Au sor-

tir de la rencontre, Aliou Cissé, le sélectionneur des Lions, avait juste-ment conscience de l'exploit que venaient de réaliser ses joueurs, tout enayant une pensée pour son prédécesseurAlain Giresse, aujourd'hui sélec-tionneur de la Tunisie et adversaire du soir. C'est une fierté. Ça faisaitdix-sept ans qu'on n'était pas arrivés à ce niveau, depuis ma génération en2002 (défaite 3-2 aux t.a.b. contre le Cameroun). Je félicite Alain Giressecar il m'a légué un groupe et il m'a permis de mieux le connaître. On a eude longues discussions. Cette qualification est aussi pour lui, car il a faitun bon boulot au Sénégal. Il fait partie aussi de ce travail-là", a confiéAliou Cissé en conférence de presse. De plus, Aliou Cissé est revenu surla tension palpable sur le terrain lors de la rencontre, rendant le scénariode celle-ci encore plus marquant. "C'est le charme du foot, cette excita-tion. C'est indécis, on ne maîtrise rien du tout. Le match a été incroyable,ça restera dans les annales du foot africain", a ensuite ajouté le sélection-neur sénégalais. Maintenant, place à l'Algérie en finale, vendredi soir.

Qualifié en finale contre la Tunisie

Le Sénégal, dix-sept ans après !

Après 1980 et 1990, l’Algér ieva, enfin, disputer la troi-sième finale de Coupe

d’Afr ique de son histoire. Unelongue traversée du déser t qui apr is fin avant-hier soir, grâce à unegénération dorée emmenée par unchef d’orchestre qui a pour nomDjamel Belmadi. Outre le faitd’avoir atteint le dernier stade durendez-vous afr icain, l’Algér ie est

parvenue à battre le Nigér ia pourla première fois depuis un cer tain16 mars 1990, date à laquelle lesVer ts avaient rempor té leur pre-mier trophée continental. Commesouvent depuis le début de cetteCoupe d’Afr ique, les hommes deDjamel Belmadi n’ont pas traîné

pour se mettre en évidence, avant-hier, face au Niger ia. Par trois fois,durant le premier quar t d’heure,ils sont passés tout près d’ouvr ir lescore. Bounedjah, tout d’abord, avu un centre de Belaili lui échapperpour quelques centimètres devantle but d’Akpeyi (7e). Ensuite, c’est

Bennacer qui a décoché une bellefr appe à l’entr ée de la sur face(11e). Et der r ière, c’est de la têteque Bensebaini a failli ouvr ir lamarque, en plaçant le ballon justeau-dessus de la bar re transversalenigér iane (15e). Dominés mais bienen place en défense, les Nigér iansont fini par se procurer leur pre-mière occasion sér ieuse juste avantla pause, grâce à son duo Iwobi-Ighalo. Échappé côté gauche aprèsun ballon perdu par Mahrez, lepremier a servi le second aux 20mètres, mais la frappe du numéro9 nigér ian n’a pas trouvé le cadre(38e). Piqués au vif, les Algér iensont r éagi de suite. Mahrez,quelque peu timoré jusque-là, afini par se réveiller. S’emparantdu ballon, l’attaquant deManchester City a signé un petitnuméro sur le côté droit de la sur -face, et son centre en retrait atrouvé Ekong. Surpr is, le défen-seur du Niger ia n’a pas réussi à sedégager, trompant son propre gar -dien pour l’ouver ture du score à la40e minute au profit des Ver ts quirejoignaient les vestiaires avec unbut d’avance au compteur. Après

la pause, l’Algér ie a conservé lemême r ythme et continué demettre la pression aux abords de lasur face adver se. S’ils ont tentéquelques contre-attaques, lesSuper Eagles n’ont pu passer parles ailes et furent souvent contenusdans l’axe par la défense algér ien-ne. Les minutes s’écoulaient maisl’Algér ie ne semblait pas vraimenten danger, les Nigér ians man-quaient toujour s de mor dant àl’approche des buts adver ses.Finalement, le Niger ia profita d’unincroyable retournement de situa-tion. Sur une fr appe lointained’Etebo, Aïssa Mandi contra de lamain. Après consultation du VAR,Bakary Gassama, l’arbitre de larencontre, désigna le point depenalty. L’avant-centre du Niger ia,Odion Ighalo, ne se fit pas pr ierpour le transformer et ainsi deve-nir le meilleur buteur de la compé-tition avec quatre r éalisations.Sonnés, les Algér iens ont eu du malà réagir à l’égalisation et le Niger iaa poussé pour inverser la tendance.À l’image de Onyekuru (87e) ouencore Musa (88e), les joueurs deGernot Rohr ont néanmoins man-qué de réalisme dans le derniergeste. Feghouli pensait sauver lessiens. Juste avant le temps addi-tionnel, l’attaquant de Galatasaraytenta sa chance, en force, mais satentative s’envola dans le ciel duCaire. Puis c’est Ismaël Bennacerqui frappa de loin, mais sa repr ises’écrasa sur la bar re (90e+2). Alorsque les deux équipes se dir igeaientvers la prolongation, Mahrez a laballe de match dans l’ultime minu-te du temps additionnel (90e+4). Etsur ce coup franc côté droit, l’atta-quant expédia une frappe par faite-ment enroulée dans la lucarne.Grâce à ce coup de patte sublime,le capitaine des Ver ts envoyait sonéquipe en finale. L’Algér ie retrou-vera le Sénégal au stade internatio-nal du Caire en finale de la CAN2019, ce vendredi soir.

A. C.

Mardi 16 juillet 2019 SPORT 23

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L’Algérie disputera sa troisième finale de CAN

Les Verts aux portes du paradis !

Après la qualification de l'Algérie en finale dela Coupe d'Afrique des nations, dimanche soir

aux dépens du Nigéria (2-1), le sélectionneurDjamel Belmadi se dit satisfait de la "force menta-le" de ses joueurs. Il promet de "faire le maxi-mum" pour remporter le titre, vendredi contre leSénégal. "Au peuple algérien, je veux dire que jene suis pas un politicien, pas un faiseur de miracle,pas un sorcier, mais qu'on va se battre comme ons'est battu jusqu'à présent". L'euphorie à peineretombée après la victoire à la dernière minute del'Algérie contre le Nigeria (2-1) en demi-finale dela Coupe d'Afrique des nations, grâce à un coupfranc magistral de Riyad Mahrez, le sélectionneurDjamel Belmadi s'est projeté sur la finale tantattendue de vendredi contre le Sénégal. "Voilà ceque je peux promettre: on va faire le maximum", a-t-il lancé en conférence de presse, plus de 29 ans

après l'unique victoire des Verts dans la compéti-tion (1990). Face aux journalistes, Djamel Belmadiest par ailleurs revenu sur le déroulement de cettedemi-finale, marquée notamment par un penaltylitigieux sifflé contre son équipe et qui a permisaux Nigérians d'égaliser à la 72e minute: "Noussavions que ce serait un match dur à cause de laqualité de nos adversaires, à cause du match qu'ona eu avec la Côte d'Ivoire. On aurait pu mettre plusde buts, nous avons eu un moment difficile et nousétions sous pression. Après ce penalty, je pense queles joueurs ont montré une bonne attitude, uneforce mentale et sont revenus se battre pour mettrele but". Désireux de ne pas "créer d'histoires pourrien" sur le penalty, le technicien de 43 ans a sim-plement constaté qu'il avait été vécu "comme uninjustice" par ses joueurs, dont il loue l'abnégation:"À ce moment-là, ça a pu être difficile. On peut

avoir deux réactions: soit on laisse tomber et onpeut le payer cash, soit on se remobilise le plusrapidement possible et on repart". Face au Sénégal,vendredi (20h) au Stade international du Caire,Djamel Belmadi sera opposé à son homologue et"ami"Aliou Cissé. La finale opposera donc deuxsélectionneurs locaux, un détail que le patron desFennecs a voulu relever: « Jouer cette finale contremon ami Cissé, c'est extraordinaire. C'est un bonmessage qu'on envoie à nos responsables du foot-ball en Afrique, c'est extraordinaire. Je connaisCissé et il fait du bon travail » explique-t-il.

DJAMEL BELMADI, sélectionneur de l’Algérie

«Faire le maximum pour remporter le titre»

L’Algér ie s’est imposée face au Niger ia (2-1) en demi-finale de la Coupe d’Afr ique

des Nations grâce à un coup franc de RiyadMahrez à la toute dernière minute du tempsadditionnel. Le joueur de Manchester Cityfait un retour en grâce pour devenir le nou-veau héros national avant la finale. Réactions.Après 29 ans d'absence, l’Algér ie va retrou-ver la finale de la CAN grâce à sa victoirecontre le Niger ia (2-1). Les Fennecs peuventremercier Riyad Mahrez, auteur d'un magni-fique coup franc à la dernière minute de jeu(90e+5). « C’est mon but le plus impor tant ensélection. On est heureux de rendre le peuplefier, c’était notre objectif. C’est mon rêve de

rempor ter la Coupe d’Afr ique, il reste unmatch. On va se concentrer car ce sera uneautre bataille contre le Sénégal » RiyadMahrez (13 buts en sélection) avait été buteurlors du premier match face au Kenya et enhuitièmes de finale contre la Guinée. Lemilieu de ter rain offensif de Manchester Cityjouera la troisième finale de l’Algér ie aprèscelles de 1980 (défaite 0-3 face au Niger ia) et1990 (victoire 1-0 face au Niger ia). Pour unefois, le Niger ia ne sera pas l’adversaire desVer ts pour le titre ! Et les joueurs de DjamelBelmadi n'auront plus qu'une idée en tête :rééditer l'exploit de leurs aînés, vainqueurs dela compétition en 1990 avec Rabah Madjer,

qui a laissé sa place de sélectionneur àBelmadi. « Maintenant il y a une finale, et unefinale c’est fait pour être gagnée. Je crois queça va être un beau combat », commente l’an-cien joueur de Marseille qui a ressenti lepenalty du Niger ia comme une injustice. Ilajoute : « On le mér ite. On a bien joué durantce tournoi et nous avons la meilleure équipe.On y a cru jusqu'au bout et ça va nous servirdans un avenir proche. » « On a contrôlé lematch et on aurait pu faire la différence plustôt, mais il a fallu attendre la dernière minu-te. Tant mieux pour le spectacle. On mér itecette victoire. On sait pourquoi on est venuici. On veut ramener la Coupe à la maison »,

indique Sofiane Feghouli qui avait inscr it unbut lors des quar ts de finale face à la Côted’Ivoire. « Je ne réalise pas que l’on est enfinale », témoigne Rami Bensebaini. Lejoueur du Stade Rennais continue : « Il va fal-loir récupérer. Ce n’était pas simple face auNiger ia. Après le penalty on s’est dit que cen’était pas fini et qu’il y aurait d’autres occa-sions. Après avoir éliminé la Côte d’Ivoire,nous étions confiants. » Inespéré avant ledébut de la compétition, le parcours deshommes de Djamel Belmadi est remarquable.Les Fennecs n’avaient plus fait r êver lepeuple algér ien depuis le huitième de finaledu Mondial 2014 au Brésil face à l'Allemagne.

RIYAD MAHREZ savoure la qualification des Verts

«Maintenant, il y a une finale»

Au terme d’unedemi-finale

arrachée au boutd’un long

suspense face auNigeria (2-1),

l’Algérie a gagnéle droit de

disputer satroisième finale

de CAN.