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faire savoir, faire voir, faire parler, faire comprendre Vendredi 21 septembe 2018 [email protected] Directeur de la publication Haman Mana http://lequotidienlejour.info Tél.: 222 04 01 85 Prix 400 F Cfa N° 2773 Série : sur les traces des chantiers routiers 10 Comprendre “Pour le libéralisme communautaire” nouvelle édition : livre-bilan, rêve qu’un politique fit pour son pays et lancement d’une campagne électorale. La main tendue de Jean-Jacques Ekindi Présidentielle 2018 Pp. 2-3 P. 5 Mbama - Messamena : un taux de réalisation de 50% P. 7 Paul Biya se livre Alliance British Teaching Centre Immeuble SGBC , Hippodrome BP : 4520 Yaoundé, Cameroun Tél (237) 242 66 53 78 / 677 75 06 86 694 45 71 58 e-mail : [email protected] www. britishteachcentre.org British Teaching Centre Yaoundé : Début des cours : 1er octobre 2018 Inscription : en cours Cours d’Anglais pour enfants et adultes Bilan Penda Ekoka choisit Kamto P. 4

Tél.: 222 04 01 85 Paul Biya Bilan se livre...page 2- le jour n 2773 du hvendredi 21 septembre 2018 tp: / leq u oid nj r. f Paul Biya se livre Livre. Ceux qui cherchaient un document

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f a i r e s a v o i r , f a i r e v o i r , f a i r e p a r l e r , f a i r e c o m p r e n d r e

Vendredi 21 septembe 2018 [email protected]

Directeur de la publication Haman Mana

http://lequotidienlejour.info

T é l . : 2 2 2 0 4 0 1 8 5

Prix 400 F CfaN° 2773

Série : sur les traces deschantiers routiers

10

Comprendre “Pour le libéralisme communautaire” nouvelle édition :livre-bilan, rêve qu’un politique fit pour son pays et lancement d’unecampagne électorale.

La main tendue de Jean-Jacques Ekindi

Présidentielle 2018Pp. 2-3

P. 5

Mbama - Messamena : un taux de réalisation de 50%

P. 7

Paul Biya se livre

Alliance

British Teaching CentreImmeuble SGBC , HippodromeBP : 4520 Yaoundé, Cameroun

Tél (237) 242 66 53 78 / 677 75 06 86 694 45 71 58

e-mail : [email protected]. britishteachcentre.org

British Teaching Centre Yaoundé :

Début des cours : 1er octobre 2018 Inscription : en cours

Cours d’Anglais pour enfants et adultes

Bilan

Penda Ekoka choisit Kamto P. 4

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page 2 - le jour n°2773 du vendredi 21 septembre 2018 h t t p : / / l e q u o t i d i e n l e j o u r . i n f o

Paul Biya se livreLivre. Ceux qui cherchaient un document pour évaluer le parcours du Renouveau ont désormais unlivre : Paul Biya vient de le leur offrir.

Il existe trois manières devoir Pour le Libéralismecommunautaire Nouvelle

édition, le livre que PaulBiya, président de la répu-blique du Cameroun, publia ily a trente-un ans…

D’abord, on peut le consi-dérer comme un livre-bilan,où l’auteur-président invite lelecteur-citoyen, à revisiter lechemin tracé autrefois, et àévaluer ce qui a été fait. En-suite, on peut y voir simple-ment le rêve qu’un politiquefit pour son pays, et qu’il par-tage avec ses concitoyens,afin qu’ils adhèrent à sa doc-trine, pour continuer le che-min avec lui. Enfin on peutaussi, prendre cela au pre-mier degré, comme le lance-ment d’une campagneélectorale pour un présidentqui veut être élu pour la sep-tième fois et dans laquelle ilmanque d’idées originales ;d’où ce coup éditorial, qui ra-fraîchit l’image de l’auteur etsans doute les caisses del’éditeur.

Peu importe la posture quel’on utilisera pour porter unregard sur le livre -l’unique,en toutes ces années- dePaul Biya, dont les dédi-caces se déroulent à traversla république, dans desraouts comme seul le partiau pouvoir sait les organiser.Pour trouver la sérénité delire ce livre sans être saisi despasmes à tous les para-graphes, il faut se livrer d’en-trée de jeu, à un exercicemnémotechnique des pluscomplexes : oublier d’abordle nom de l’auteur et lesfonctions qu’il a occupéesdepuis bientôt quarante ansdans le pays dont il parle.Lorsque vous avez réussicela, alors ce livre vous ap-paraît, dans toute sa lumino-sité : un projet républicain,humaniste, démocratique,qui favorise la prospérité etla répartition équitable desfruits de celle-ci.

Solidarité

Le rêve que fit l’auteurpour son pays, c’est celuid’une « humanité plus soli-daire ». Où nanti de sesatouts connus et entretenus,le Cameroun rayonne dansson environnement et diffusela paix dans un monde oùs’est imposé un ordre écono-mique et culturel juste, équi-table. L’auteur voit dans sonpays, « une société politiquenouvelle » : « Ceci supposela conversion des attitudesautoritaires du passé par unepolitique de participation,d’écoute de la base, et d’en-cadrement des populationsaussi bien rurales que cita-dines ». S’invite alors, l’unedes questions épineuses dela vie camerounaise, le triba-lisme. L’auteur affronte sansbiais la question, et propose« l’intégration nationale »,une étape selon lui au-delàde « l’unité nationale », quifut le leitmotiv de son « pré-décesseur » - qu’il ne nom-mera jamais-. Fort de ce

concept, il indique la voie àsuivre : « Dans cette dé-marche, la politique culturelledevra toujours tendre à incul-quer progressivement auxCamerounais, au détrimentde leur attachement auxseules cultures ethniques,une même échelle de va-leurs, de normes et d’usagessociaux ; cette action sup-pose à la fois la nationalisa-tion des originalitésculturelles positives de nosethnies dans leurs expres-sions les plus variées ( mu-sique, danse, cuisine,mœurs économiques) et unecréativité intense ou inter-ethnique » . Sur ce, l’auteurembraye sur son intention :« Bâtir une véritable démo-cratie ». Où il souligne hautet fort, sa foi en la démocra-tie, en raison de son « incon-testable supériorité sur lesautres formes de gouverne-ment ». Il pose ainsi ce quiest son crédo : « un état fort,réellement gouverné par lepeuple ». Tout cela passebien sûr, démontre l’auteur,

par la réaffirmation de la sou-veraineté populaire, un meil-leur équilibre des pouvoirs,une réelle démocratie localeet une administration plusperformante. Ici, le diagnos-tic de cette administration estcruel : « l’administration éta-tique gagnera aussi à deve-nir plus simple et plusexpéditive, grâce à un allé-gement systématique desprocédures et à un raccour-cissement des délais de trai-tement des dossiers et desaffaires. »

Indépendance économique

Dans sa veine humaniste,l’auteur-président voit « Uneéconomie camerounaise auservice de l’homme ». C’estici qu’il déroule la définitionde sa doctrine, celle qui justi-fie le titre de son essai : « Lelibéralisme communautairese caractérise par la libertéd’entreprendre et le soucid’une solidarité nationalequ’un Etat fort est chargé de

rappeler à tous les parte-naires économiques par letruchement d’une réglemen-tation appropriée. » Pour

l’histoire, rappelons qu’on estlà encore, à une étape quel’on veut ultérieure – pour nepas dire supérieure- au « Li-béralisme planifié » d’ Ahma-dou Ahidjo qui mena leCameroun – avec un certainsuccès- sur des plans quin-quenaux . L’auteur dit sa foien l’agriculture, sur la quelledoit reposer le socle de cetteéconomie. Il prône des aidesmassives pour celle-ci, etdes initiatives volontaristesen direction du monde rural.Il insiste sur un développe-ment intensif des voies decommunication et autres in-frastructures. Il faut « équi-per » le pays, soutenir lesPME-PMI, développer l’in-dustrie lourde, maîtriser lascience et la technologie,mais surtout rendre les ser-vices plus efficients. Ici en-core, l’auteur crache du feusur la situation qui a cours :« il existe un laisser-aller, unlaxisme, une inertie et unmanque de civisme déplora-ble dans plusieurs d’entre-eux. Il doit être mis un termeà ce désordre qui engendredes situations d’insécurité,des retards préjudiciables etdes frustrations inaccepta-bles. Les services, aussi bienpublics que privés, doiventconcourir à la promotion dubien-être physique, matériel,intellectuel, moral et spiritueldu citoyen camerounais. (…)Il faut donc œuvrer pourqu’un accueil plus humanisésoit réservé aux usagers denos services publics, usa-gers souvent en butte hélas,à une agressivité injustifiée.Sur l’emploi, la doctrine prô-née est claire : non à unefonction publique obèse, oui,c’est le secteur privé la loco-motive des emplois…L’indé-pendance de l’économiecamerounaise devra être lemoteur de toutes les déci-sions politiques et adminis-tratives. L’émergence d’uncapitalisme national étant lebut recherché, in fine.

La justice sociale, ce que,Mono Ndzana, GeorgesNgango, Sengat Kuo et au-tres appelèrent un jour l’idée

Sociale chez Paul Biya et enfirent un livre, revient commerépétition, jusqu’à l’ennui.Mais on doit y voir l’insis-tance qu’a l’auteur pour direcomment il faudra loger, soi-gner, éduquer et nourrir sescompatriotes, afin qu’ils tou-chent la plénitude et le bienêtre…Autre insistance del’auteur, qui doit dénoter sonsouci à régler cette question,celle concernant les ethnieset la patrie camerounaise. Ilinsiste sur sa demande : sescompatriotes doivent trans-cender l’ethnicisme, pourfondre dans la nation came-rounaise, pluriculturelle, etplurilingue. Bien charpenté,didactique à souhait, le livres’achève sur « Trente objec-tifs pour le Cameroun », quiconstituent en réalité, le ré-sumé de la vision de l’es-sayiste pour le Cameroun. Etun appel pour « Ouvrir la so-ciété à la modernité libéraleet à toutes ses opportuni-tés et ; maintenir l’éland’équité et de justice socialesans lequel l’édifice encourtun risque de fragilisation ».

Lorsqu’on sort de ce livre,la première question que l’onse pose c’est : « Qui en estl’auteur ? ». Lorsqu’on serend compte qu’il y a trenteans Paul Biya a écrit cela, etqu’il persiste et signe, trente-un ans plus tard, on est pro-fondément bouleversé,lorsqu’on voit le résultat. Onne s’attardera pas sur l’étatdu Cameroun aujourd’hui,l’actualité nous parle. C’estalors que le magnifique sou-rire affiché par l’auteur sur lacouverture résume ce qui de-vrait être la pensée profondede celui-ci, et pour utiliser unmot, et sur un registre qu’ilosa lui même, un de sesjours : « Je vous ai fait ça,cadeau ! ».

Haman Mana

Paul BiyaPour le Libéralisme

CommunautaireNouvelle éditionAll-Acces/Favre

165 pages2018

D o u b l e p a g e

Page 3: Tél.: 222 04 01 85 Paul Biya Bilan se livre...page 2- le jour n 2773 du hvendredi 21 septembre 2018 tp: / leq u oid nj r. f Paul Biya se livre Livre. Ceux qui cherchaient un document

Il faut être un brin téméraire pourenvisager de donner un ressentiinstantané de Pour le libéralisme

communautaire, soixante douzeheures seulement après sa sortie of-ficielle. L’exercice est d’autant plusrisqué qu’il porte sur une œuvre lit-téraire d’un Président de la Répu-blique en fonction, candidat à sapropre succession, quelques joursavant un scrutin dont elle consti-tuera fort probablement le fond idéo-logique de la campagne électorale.

Dans ce domaine où, plus queles discours, ce que nous faisonstraduit mieux ce que nous voulons,la tentation est grande, et elle l’a étéchez l’auteur lui-même, de vouloirconfronter la vision à l’action. L’onpourrait dès lors, et très naturelle-ment, s’interroger sur l’opportunitépour Monsieur Paul BIYA d’exposerainsi à la critique notre Président dela République, en admonestant lescomportements déviants et relan-çant sa réflexion des premiers jourssur les valeurs, dans un environne-ment qui semble s'en être émancipéet redéfini la politique comme l’artdes calculs et des fins à tout prix.

La « politics » peut-elle cesserd’être le « njangui » pour se fonder –enfin - sur un socle doctrinal mû parle souci du bien commun ?

En rééditant en 2018 un ouvragepublié en 1987, il ya trente et unans, l’auteur de Pour le libéralismecommunautaire apporte à cettequestion une réponse dépourvued’ambiguïté : « Tout projet de so-ciété, toute action de développe-ment n’est crédible que s’ilspermettent de valoriser l’hommedans ce qu’il a de profondément hu-main en lui, c’est- à -dire ce qui faitqu’il soit un être pensant, aspirant àun minimum de bien-être et non qu’ilsoit un simple accumulateur debiens matériels, assimilable à unemarchandise, taillable et corvéableà merci et au service du grand capi-tal » (page 103). En d’autres termes,l’homme n’est pas qu’un mammifèrequi se complairait de ses sens, il estun enchainement continu de causeset d’effets qui se répondent, c’est- à-dire, pour reprendre la belle formulede Pascal, « un roseau pensant ».

Ainsi, même si sa parution àl’orée de l’élection présidentielleforce le rapprochement d’avec celle-ci, l’essai soumis à notre lecturereste, non pas un projet de sociétéclassique, mais une méditation quisurvivra à son auteur.

J’en suis même arrivé à penserque si l’on prête à Paul BIYA la ré-putation d’être un lecteur des grandsstratèges, on découvre à travers laréédition de son livre qu’il est ungrand lecteur de lui-même, Pour leLibéralisme Communautaire 2018résumant clairement le code de va-leurs d’un acteur qui ne se reniepas. De ce fait, et de quelque bordpolitique que l’on se réclame, l’on nemanquera de lui reconnaître, outrecette honnêteté intellectuelle, le cou-rage d’assumer ses idées, « endépit des aléas et des impondéra-bles d’itinéraires » (page 13) et lemérite d’insuffler aux Camerounaiscette sorte de sérénité et de rési-lience propres aux grands chefs,dispensateurs d’espérances.

Je voudrais, pour faire bref, m’in-téresser à un seul volet : la respon-sabilité publique commeresponsabilité morale.

I- L’exigence éthique

Pour le Libéralisme Communau-taire n’est pas, à proprement parler,une réflexion sur la responsabilitépublique. Mais, publié cinq ans seu-

lement après l’accession de son au-teur à la magistrature suprême, celivre ne peut s’abstraire des touspremiers mots du Président BIYA :rigueur et moralisation. Du point devue de l’analyse stratégique, en lerappelant ainsi au souvenir des an-ciens et en répondant du mêmecoup « aux appels d’horizon desnouvelles générations assoiffées deboussoles ou de supports d’enga-gement » (page 13), le Présidentn’annonce-t-il pas subtilement seschantiers d’assainissement de de-main en prenant à témoin la com-munauté nationale et internationale?

Comment expliquer, en effet,malgré les admonestations de laplus haute autorité de l’Etat et bienque de nombreuses personnalitéssoient en bute avec la justice, quel’on continue d’avoir le sentimentque l’inconduite managériale, c’est-à-dire « la soustraction aux règlesde gestion orthodoxe des res-sources publiques» (page 16) seraitune fatalité pour le Cameroun?

Si l’auteur Paul BIYA reconnaitqu’« il existe au Cameroun un grandbesoin d’aisance matérielle au ni-veau des couches les plus nom-breuses de la population » (page15), il précise rapidement qu’« il n’yapas de développement véritablesans éthique » (page 106), et rien àespérer d’une société « où le men-songe, le vol, la concussion, les in-délicatesses avec la fortunepublique […] sont plus prisés que lavolonté de progrès » (page 107).

Il ne faut surtout pas croire queseuls sont visés les gestionnairesde la fortune publique. Le messages’adresse à tous les citoyens. Car,en dépit d’un certain sens civique etaussi rigoureusement définies quesoient leurs feuilles de route, les in-dividus investis d’une responsabilitéfont face à une forte pression, ceux-ci étant en permanence inondés desollicitations que l’on sait pertinem-ment illicites, tiraillés entre unproche qui sollicite un appui finan-cier, un ami d’enfance au chômagequi semble leur faire porter la res-ponsabilité de la maladie de son en-fant ou un conjoint qui s’étonned’habiter une cabane louée en ban-lieue, au contraire du camarade depromotion qui, lui, vient d’acheverau centre-ville la construction de sonénième immeuble.

Ce n’est pas du « libéralismecommunautaire » que de s’accapa-rer les fruits de l’effort collectif pourprétendre jouer ensuite la carte dela solidarité et de la générosité prô-née par cette doctrine. Le « libéra-lisme communautaire » ce n’est pasdu communautarisme, c’est- à -dire,ce « solidarisme qui rend paresseuxceux dont la seule préoccupationserait de profiter du travail des au-tres en récoltant là où ils n’ont passemé. Il s’agit au contraire de pro-mouvoir une éthique qui rappelle àchacun qu’il ne peut tirer d’avan-tages du travail des autres que pourautant qu’il contribue de façon signi-ficative au bien-être d’autres ci-toyens ». (Page 134)

Ce serait déjà un début de solu-tion si les « communautés » arrê-taient d’organiser de grandesfestivités chaque fois qu’un citoyenest nommé à une fonction publiqueimportante. Car, la responsabilitépublique est une responsabilité mo-rale, le responsable public n’agis-sant pas pour son comptepersonnel, intuitu personae, mais esqualitae, au nom du mandat qui luiest confié, sa fonction étant déta-chable de l’individu qui l’incarne.

De ce point de vue, la responsa-bilité publique est, essentiellement,

une fonction de représentation etd’exemplarité, tout responsable, éluou nommé, devant se considérercomme simple mandataire et sesentir comptable devant le peuple,directement ou non, et devant êtrele premier à se comporter confor-mément aux valeurs qu’il préconise: c’est l’essence du leadership. C’estsans doute conscient de cela que lePrésident de la République lui-même, dans son discours d’investi-ture du 03 Novembre 2011, a crudevoir rappeler : « je m’engage,pour la part qui est la mienne », in-diquant clairement, par cette posturequi mêle humilité et lucidité, qu’endépit de la responsabilité généralede la nation qui incombe au Chef del’Etat, il revient à chacun d’assumerses responsabilités, à son niveau.Vivre dans le stress de se voir dé-mettre ad nutum est, pour le res-ponsable public, le signal troublantd’un déficit de sens de l’Etat.

La responsabilité publique estdonc le lieu par excellence de l’hu-milité et le siège indiqué du service.Ce n’est pas souvent ce que nousobservons, le zèle côtoyant parfoisl’orgueil de la force, la certitude dessolutions toutes faites ou la suffi-sance messianique.

L’on peut s’étonner des lors qu’endépit de cette ambiance généraliséede déviances le Président de la Ré-publique continue de faire preuve derésilience, en maintenant intacts soncharisme, sa lucidité et son leader-ship. Je n’en sais pas plus que d’au-tres, mais j’ai la faiblesse dedétecter, à travers son livre, l’ex-pression d’une forte conscienced’assumer une mission.

On ne peut prétendre diriger unpeuple, en effet, si on ne se consi-dère pas comme dépositaire d’unidéal, si on ne lui montre pas un ave-nir. Je ne parle pas du sens poli-tique, cette sorte de flair qui permetde trouver la bonne solution au bonmoment. Je parle du sens de l’Etat.Il ne faut pas confondre les deux : lepremier est lié à l’intelligence et autalent alors que le deuxième est re-latif aux valeurs.

Le sens de l’Etat, est, en effet, re-connu aux individus qui, dans leuraction publique, se considèrentcomme porteurs de causes graves,font preuve d’un fort dévouement àla réalisation des idéaux collectifs,transcendent leurs propres intérêtset incarnent avec raffinement le ser-vice public et la puissance publique.Il réside en cette disposition qui à semettre au service des autres et de lapatrie.

C’est le mérite de Pour le Libéra-lisme Communautaire de remettre àplat cette thématique. Car, il est pos-sible de concilier responsabilité pu-blique et rigueur morale alors mêmes’il est visible que l’exercice des res-ponsabilités a des conséquencescorrosives sur l’intégrité. Oui, il estpossible de demeurer soi-même,flegmatique. Oui il est possible derester froid devant les facilités, lé-gales ou non, qu’offre l’exercice desfonctions importantes. Sans doutePaul BIYA, l’auteur, est-il conscientque Paul BIYA, le Président, n’a pasréussi à combler toutes les attentes.Que de chantiers inachevés ! Mais,peut-on tout faire dans cette petitevie ?

II- Oser la qualité

Une note de lecture de Pour le Li-béralisme Communautaire centréesur les valeurs serait donc incom-plète si, au-delà des acquis, elle nesortait du livre pour aborder la ques-tion des défis.

Si l’intégrité morale est autantmise à l’épreuve, c’est, en effet,d’abord parce qu’il est difficile d’éta-blir un consensus sur son contenu.Aussi, par analogie avec l’intégritéphysique, nous faisons ici référencenon à l’opposition du bien et du mal,mais à la cohérence entre la loi, lesengagements et la pratique. L’inté-grité publique ne concerne pas entant que telles les valeurs des indivi-dus qui dirigent, mais leur entièretépar rapport aux principes qui régis-sent leur activité ainsi que la conti-nuité entre ce qu’ils doivent faire etce qu’ils font. Le premier défi demise en œuvre de la vision seradonc de passer de l’intégrité deshommes à celle des institutions.

En reposant sur l’homme et enpréjugeant de la prise deconscience par lui de sa justiciabi-lité, l’on se fie à des éléments incer-tains, très aléatoires. Mon avis estque l’effet bloquant de la loi doit êtreplus fort que son effet répressif, car,il s’agit moins de réprimer les actescriminels que d’empêcher leur com-mission, « par la disposition deschoses » (Montesquieu. De ce pointde vue, un organisme comme laCONAC pourrait très bien envisagerun programme de mise en confor-mité des lois et règlements aux va-leurs d’intégrité.

Je prendrais un exemple banal.Ainsi, bien que les fonctions demembres des diverses commissionset comités ad hoc soient déclaréesgratuites, bon nombre de textes yrelatifs sont nuancés par des dispo-sitions prévoyant que les intéresséspourraient « toutefois » prétendre àcertains avantages. En ne détermi-nant pas clairement la nature de cesavantages et en généralisant les

nuances (« toutefois »), l’on consa-cre une situation où l’exception de-vient la règle, ce qui ouvre la voieaux abus et installe les mauvaisespratiques.

Le deuxième défi, lié au premier,consistera à lutter contre la valorisa-tion de la contre-exemplarité.Lorsqu’on se meut dans un contextede banalisation de la gravité où l’onfredonne en riant des chansons dugenre « mon frère est en haut », quitraduisent pourtant l’étreinte sociale,le citoyen peut-il construire l’exem-plarité ? L’on est porté au doute dèslors que l’appétence pour les biensmatériels est plus valorisée que lesservitudes qu’implique l’exercicedes charges publiques. Les effortsdans ce domaine sont énormes carle progrès est difficilement envisa-geable dans un système où les meil-leurs ne sont pas considéréscomme tels, faute d’aptitudes, leresponsable « incompétent » (ce quiest un non-sens au plan conceptuel)n’ayant d’autre solution que de s’in-téresser à l’intendance et se réfugierdans la mal-administration.

Il y aurait tant de choses à diresur le « volet moral de notre poli-tique culturelle » (page 118) si lechapitre 6 de Pour le libéralismecommunautaire n’y avait consacréles développements qu’il faut et quipeuvent être résumés par l’idée quela culture détermine l’intégrité deshommes et l’unité de notre nation.

Si l’on s’appuie sur les enseigne-ments que suggère l'évolution despays émergents actuels, l’onconstate bien que la culture ne seréduit, ni au « folklore des aéroports» ni aux « exhibitions ponctuellesdes cérémonies protocolaires »(page 118), mais se mesure à la

conscience de ses acteurs à nousexposer au monde et à nous propo-ser comme modèle.

Aussi, si l’on a coutume de dé-noncer la malgouvernance peut-êtreest-il temps de songer à critiquer la« malcitoyance », ce dysfonctionne-ment de la citoyenneté qui se carac-térise par une sorte de déficit dansl’exigence du droit d’être bien gou-verné. Car, l’exercice de la citoyen-neté postule l’existence d’individusinformés et actifs « qui maitrisentleurs droits pour mieux assumerleurs devoirs » (page 119).

Certes, les Camerounais ne sontpas atones et leur dynamisme duverbe est connu. Par contre, la dé-mocratie d'implication et la partici-pation directe des citoyens à lachose publique, au niveau local enparticulier, se caractérisent par unecertaine léthargie. Pourtant, l’exi-gence éthique et la réclamation dudroit d’être bien gouverné, sontd’abord citoyennes. Aussi serait-il in-juste d’exiger des dirigeants qu’ils secomportent en bons dirigeants si lescitoyens n’exercent leur citoyennetéqu’en exécution de leurs devoirs.Dans « libéralisme » il ya « libération» alors que dans « communautaire» il ya « collectif ». Rappelé en 2018par un patriarche parfaitement aucourant des projets de main bassequi se concoctent contre notre pays,la vison portée par Pour le libéra-lisme communautaire n’est pas unrelevé de solutions, mais un horizon,et une invite à questionner, chacun àson niveau, sa propre action en fa-veur du développement de la nation.

* [email protected]

Pour le liberalisme communautaire, retour au futurChristian Limbouye Yem*. Note sur la nouvelle édition du livre du président de la République Paul Biya.

le jour n°2773 du vendredi 21 septembre 2018 page 3h t t p : / / l e q u o t i d i e n l e j o u r . i n f o

AVIS DE VENTE SUR SAISIE IMMOBILIERE

Par devant la Liquidation de l’Etude Maitre COLETTE TIBAGNA NYAABIA, représentée par Maitre Ana MI-NABOU, Notaire à Yaoundé, le Mercredi 10/10/2018 à 07 Heures 30 minutes.

A la requête de la Société UNION BANK OF CAMEROON en abrégé « UBC PLC » Etablissement de crédit au ca-pital de francs CFA VINGT MILLIARDS (20 000 000 000) dont le siège Social est situé à Bamenda CommercialAvenue, BP 110 Bamenda, ayant pour conseil Maître TAMO David, Avocat au Barreau du Cameroun, BP. 7761, Tél. :00 (237) 699 97 66 85 ; E-mail : [email protected]• Il sera adjugé au plus offrant et dernier enchérisseur, Un immeuble urbain bâti sis à Yaoundé I, au lieudit Djoun-golo II, d’une contenance superficielle de trois cent soixante-onze (371) mètres carrés, objet du titre foncier N°3703du département du Mfoundi, volume 19 folio 148 appartenant en toute propriété à Messieurs : Franck Loïc KAMDEMTAYOUUSSI, Steve Ulrich WABO TAYOUSSI et Mademoiselle Ornella Cynthia FOTSI TAYOUSSI ; ayant pourconseil Maitre TWENGEMBO Avocat à Yaoundé.

Par ailleurs et outre les conditions susmentionnées, ledit immeuble sera adjugé conformément aux clauses et condi-tions insérées au cahier des charges déposé au greffe du Tribunal de Grande Instance du Mfoundi à Yaoundé cham-bre civile et commerciale.

Les enchères seront reçues par tranche de FCFA 5 000 000 sur la mise à prix de : FCFA 100 000 000 pour l’im-meuble objet du titre foncier N°3703 /Mfoundi, Vol : 19, Fol : 148Cette publication est en rectification de celle du 20 septembre 2018 page 8 du journal Le Jour numéro 2772 et parconséquent l’annule.

Fait et rédigé le 20/9/2018 par le Conseil de la partie poursuivante.

POUR TOUT RENSEIGNEMENT, S’ADRESSER A :TCHIMDOU MICHELINE Epouse MEKIAGE Maitre TAMO DavidHUISSIER DE JUSTICE B.P. 7761 YAOUNDE B.P. :1185 Yaoundé TEL. : +237 699 97 66 85

Email :[email protected]

NOTICE OF AUCTION SALES OF REAL ESTATEBefore the Cabinet of Public Notary in liquidation namely Lord sheriff Notary Collette TIBAGNA NYAABIA, rep-resented by Lord Sheriff Notary ANA MINABOU on Wednesday the10th ofOctober2018 at 07. 30 am.

At the request and diligence of UNION BANK OF CAMEROON, abbreviated « UBC PLC » Limited Liability Companywith a Board of Directors a share capital of CFA Francs Twenty billion (20 000.000.000)with headquarters is in Ba-menda commercial avenue, P.O.BOX: 110. Appearing as Counsel, Barrister TAMO David, Barrister and Solicitors atlaw - Cameroon Bar, P.O.Box: 7761, Tél. : 00 (237) 699 97 66 85, e-mail: [email protected]

It shall be preceded by an auction to the highest bidder and the best offeror,• An urban built property, situated in Yaounde I, precisely in “Djoungolo II”, covering a surface area of 371m² (threeHundred and seventy onesquaremeters with land certificate number 3703 /Mfoundi,Vol : 19, Fol : 148, wholly ownedby MrFranck Loïc KAMDEM TAYOUUSSI, Steve Ulrich WABO TAYOUSSI and Miss Ornella Cynthia FOTSI TAY-OUSSI, having as Counsel Barrister TWENGEMBO, lawyer based in YaoundeIn addition to the terms and conditions set forth in the specifications filed at the registry of the High Court of Mfoundiin Yaounde, civil and commercial division, the bidding price for the auction sale is fixed at 5 000.000 Francs CFA WithSet off price: FCFA 100 000 000 for land title N° 3703 /Mfoundi, Vol : 19, Fol : 148;This publication rectifies and annuls the one of 20th September 2018 in le Jour news paper page 8.

Done in Yaounde on the 20th day of September 2018 by the Counsel, Barrister-at-law following suit.

FOR FURTHER INQUIRIES:TCHIMDOU MICHELINE Née MEKIAGE TAMO David Bailiff in Yaoundé Lawyer at Cameroon BarP.O.BOX:1185 Yaoundé P.O.BOX: 7761 YAOUNDE

TEL. : +237 699 97 66 85Email :[email protected]

D o u b l e p a g e

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P r é s i d e n t i e l l e 2 0 1 8   : l e b u l l e t i n é l e c t o r a l

Dans l’arène

Penda Ekoka annonce son soutien à KamtoEngagement. Le conseiller du chef de l’Etat dit avoir vu chez le président du Mrc, la volonté detransformer le Cameroun.

Christian Penda Ekoka afait son choix. A quelquessemaines de l’élection

présidentielle prévue le 7 octo-bre prochain, le conseiller duprésident de la République,Paul Biya, s’aligne derrièreMaurice Kamto, candidat investipar le Mouvement pour la re-naissance du Cameroun (Mrc).Cette annonce, qui intervient àla veille de l’ouverture officiellede la campagne a été faite aucours d’une conférence de

presse tenue hier, 20 septem-bre 2018 au quartier Mballa 2 àYaoundé.

A l’en croire, ce choix portésur le candidat du Mrc n’est passentimental ; c’est un choix ob-jectif. Il s’est d’ailleurs appuyésur plusieurs critères parmi les-quels : l’occupation de terrain, lenombre de meetings, l’expé-rience des candidats, le pro-gramme politique et surtout lavolonté et la détermination de

vouloir transformer et de mo-derniser le Cameroun.

Pour Christian Penda Ekoka,« le monde va très vite et le Ca-meroun lentement. Face à laprécarité ambiante, la crisedans les régions du Nord-Ouestet du Sud-Ouest et surtout ledésespoir et la situation dépres-sive de la jeunesse, le 7 octobreest une occasion de redonnerespoir. Il faut changer la donne».

Pour y arriver, il faut un autre

état esprit, un autre leadershiptout en redonnant l’autonomieaux régions. Ceci permettra demultiplier les opportunités. Pourréussir à renverser le présidentPaul Biya, candidat à sa propresuccession, les autres candi-dats doivent se mettre ensem-ble. « Que tous les autrescandidats se mettent ensemble.Si nous sommes unis, noussommes sûrs de gagner », ex-plique Christian Penda Ekoka.

Déterminé à voir les chosesse faire différemment, leconseiller du président s’estvoulu clair : « Le président mé-rite de se reposer. Pour moi il ya deux factions au sein duRdpc. Il y a une faction desgens égoïstes qui l’ont pris enotage et en ont fait une espèced’agneau expiatoire de leurs pé-chés qui veulent le maintenir là.Il y a des gens comme nous.Nous voulons le libérer. Qu’il serepose et qu’on ait la chance debénéficier de ses mémoires ». Ilest donc prêt à mettre toute sonexpérience et son expertise auprofit de Maurice Kamto parceque quelque chose doit chan-ger.

Il n’est pas le seul à apporterson soutien Maurice Kamto.Plusieurs partis politiques sesont aussi ralliés à la cause duprésident du Mrc, parmi les-quels le Mpcn de Paul EricKingue.

Solière Champlain Paka

Franklin Ndiffor lors du meeting de Ngaoundéré.

Frankline Ndiffor mobilise les jeunesNgaoundéré. Le candidat du Mouvementcitoyen national camerounais a rencontré lesjeunes de l’Adamaoua le 19 septembre 2018lors d’un meeting à la place des fêtes.

Ils étaient près d’un millier dejeunes scolaires et, surtout,

non scolaires à avoir rencontréFrankline Ndiffor, le candidat àla présidentielle du 7 octobre2018, à la place des fêtes deNgaoundéré. C’est en fusti-geant le règne sans partageque le candidat du Mcnc a dé-buté son propos. Avec lesjeunes, il a présenté son pro-gramme politique, celui du dé-veloppement de l’agriculture et,surtout, de l’élevage dans la ré-gion de l’Adamaoua.

Pour lui, l’urgence d’un chan-gement pacifique à la tête duCameroun est arrivée. « Je nevous demande pas d’entrer enrébellion mais d’aller massive-ment aux urnes le 7 octobre2018 pour le changement à latête du Cameroun », a déclaréFrankline Ndiffor. Sous les ap-plaudissements des jeunes etde nombreux curieux, le candi-dat a insisté sur le renouvelle-ment de la classe politiquedirigeante actuelle. « Je suisjeune comme vous. C’est le mo-ment d’aller à la retraite et demettre un jeune à la tête denotre Nation. Etre président dela République n’est pas uneblague. Il faut un jeune pourconduire le Cameroun versl’émergence », a-t-il ajouté.

Frankline Ndiffor a promisaux jeunes de la région del’Adamaoua qu’une fois élu à laprésidence de la République duCameroun, il sera le présidentdu peuple. La construction desinfrastructures routières seral’une des priorités de son gou-vernement. « Je sors de Ga-roua, je puis vous dire que c’estle calvaire. Il n’existe pas deroute entre l’Adamaoua et le

Nord. Il faut une autoroute pourrelier les trois régions ; et çasera la priorité de mon gouver-nement », a déclaré le candidatFrankline Ndiffor. Selon lui, unefois élu, il instaurera le fédéra-lisme au Cameroun pour facili-ter le développement de chaquerégion. « Où vont vos impôts ?Avec moi président de la Répu-blique, les impôts versés parvous vont servir à développervotre région », a insisté le lea-der du mouvement Mcnc et can-didat à la présidentielle du 7octobre 2018.

Sur le financement public dela campagne, le candidat duMcnc a jugé l’attitude du gou-vernement d’insulte vis-à-visdes candidats. « 15 millions defrancs ne font même pas le tiersde ce que j’ai déjà dépensé. Lacaution c’est combien. Je croisque le gouvernement veutpousser le peuple et les candi-dats à la révolte. Nous n’accep-terons pas cet argent », a-t-ilajouté. Selon le candidat duMcnc, il s’agit juste de la provo-cation de la part du gouverne-ment. Frankline Ndiffor s’estprésenté comme le candidat dupeuple aux jeunes de la régionde l’Adamaoua.

A Ngaoundéré, FranklineNdiffor a fait le bilan du candidatBiya. « Je ne suis pas unhomme politique. Regardezcomment une région commel’Adamaoua est abandonné àelle-même. Riche et belle.L’Adamaoua comme d’autresrégions du Cameroun manqued’infrastructure. Votez pour moien faisant partir les vieux qui ontpris en otage notre beau pays »a-t-il conclu.

Adolarc Lamissia

Le ministre du travail liste ses réalisations Septennat. Grégoire owona a fait le point hier sur les avancées des projets de sondépartement ministériel.

C’est la fin du septennat,on énumère ses réalisa-tions ci et là ! Grégoire

Owona, le ministre du Travail etde la Sécurité sociale était faceà la presse ce 20 septembre2018. Il a présenté les perfor-mances du sous-secteur dont ila la charge. C’était dans la sallede conférences de son départe-ment. A ses côtés, le porte-pa-role du gouvernement, IssaTchiroma, et le directeur géné-ral de la Cnps, Mekulu Mvondo.

Alors, le bilan est élogieuxtant dans le cadre de la sécuritésociale où la Cnps est passéd’un établissement bancaire àun organisme de sécurité so-ciale, aussi dans le domaine ad-

ministratif, la réduction des dé-lais de traitement des dossiernotamment pour les médaillesd’honneur de travail, l’octroi desagréments aux médecins et in-firmiers, des visas des conven-tions de visites. Un bilanqu’atteste et confirme le minis-tre de la Communication.

On continue, la liste des réa-lisations et innovations estlongue. Déjà une heure d’hor-loge. Autour du travail et de lasécurité sociale existent plu-sieurs concepts dont les journa-listes se posent des questionssur leur effectivité. A la phase dequestions-réponses, les journa-listes peu convaincus les res-suscitent. Il s’agit de la dette

sociale, la couverture santé uni-verselle et même de l’assu-rance volontaire, au regard dusecteur informel ahurissant.Comme c’est la présentationdes performances au coursd’une période et qu’on entamebientôt une autre très impor-tante, il vaut mieux être expli-cite.

Le ministre apporte alors desclarifications : « l’assurance vo-lontaire a été mise en place eton en est aujourd’hui à la sensi-bilisation, vous voyez bien que200 000 Camerounais ont déjàadhéré. Mais j’avoue qu’onconstate quelques faiblessesparce qu’on m’a informé queprès de la moitié des Camerou-

nais ne payent pas régulière-ment leur prime. Mais c’estquand même intéressant de sa-voir qu’un jeune qui ouvre sonatelier de couture, possède sontaxi ou qui travaille à la sauvettepeut arriver à la Cnps souscrireà une assurance qui va lui per-mettre de continuer à avoir unrevenu en cas d’invalidité ou deretraite

Venons-en au centre d’intérêtde ce ministère et le deuxièmepoint lors de cette communica-tion : la promotion du travail dé-cent. A ce sujet, encore un bilanmitigé. Selon le ministre, il y aeu des avancées. Un comité deconcertation a été mis en place,ainsi que le suivi du dialoguesocial. Selon lui encore, le cli-mat social est apaisant de nosjours. Mais la surprise est detaille lorsqu’on rencontre desmessieurs âgés en face du mi-nistère des Finances. Sur lagrille du Centre linguistique pi-lote, ils sont entourés des car-tons et plaques qui laissent voirdes messages : « Le collectifdes ex-employés des sociétésd’Etat liquidées ou restructuréesdans l’attente de la décision fi-nale sur le paiement intégral denos droits de leurs droits », « 30ans c’est trop libérez nous ! ». Ils’agit des ex-employés des so-ciétés comme le Labogénie,Régifercam, la Sonel… qui fontce sit-in depuis 30 ans. Le 29mai dernier ils y étaient encoresans suite jusqu’à ces jours.Mais notre bilan est satisfai-sant !

Guillaume Aimée Mete

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le jour n°2773 du vendredi 21 septembre 2018 page 5h t t p : / / l e q u o t i d i e n l e j o u r . i n f o

P o l i t i q u e

Jean Jacques Ekindi se rallie à Paul BiyaPrésidentielle 2018. Le leader du Mouvement progressiste justifie sonchoix par le fait que toutes les chances de victoire sont du côté ducandidat du parti au pouvoir.

Il y a quelques semaines,Jean-Jacques Ekindi annon-çait qu'il effectuait un travail

de lobbying, en toute discrétion,dans le but d'une candidatureconsensuelle de l'opposition àPaul Biya aux élections prési-dentielles du 7 octobre pro-chain. Le leader du Mouvementprogressiste (Mp) allait mêmejusqu'à vendre l'illusion que sonpropre parti ferait partie de cettealliance stratégique, et qu'il dé-voilerait en temps opportun, leleader derrière lequel le Mp serangeait, étant donné que lui-même n'est pas dans la coursepour la conquête du palais del'Unité : après avoir anonnoncéson intention de briguer la ma-gistrature suprême, le 12 juilletdernier, le sieur Ekindi s'était fi-nalement désisté le 19 août etavait attendu le 13 septembre2018, pour justifier pourquoi iln'avait pas déposé son dossier.

Depuis hier, l'allié de Jean-Jacques Ekindi est connu. Saufque, contre toute attente, cetallié ne sera ni Maurice Kamto,le porte-flambeau du MRC àcette présidentielle, ni JoshuaOsih du SDF, ni même CabralLibii de l'Univers, et encoremoins Akere Mouna. Cet alliédu "chasseur du lion", c'est bienPaul Biya, le fauve que l'ex-soixante-huitard rêvait de chas-ser au début de la décennie1992, lorsque son aura et soncharisme étaient au sommet deleur prospérité. Face à la

presse jeudi 20 septembre,Ekindi n'a pas manqué de rai-son pour justifier son volte-face."Seul Paul Biya est interpellépour rendre compte. En ce quiconcerne les autres, aucun n'apris l'initiative de présenter unbilan, même sommaire, dumandat reçu", a-t-il déclaré.

Biya, sans surprise

Jean-Jacques Ekindi indexeclairement, ici, les autres candi-dats face à Biya, notammentceux d'entre eux qui, au coursde ces sept dernières années,ont reçu l'onction du peuplepour débattre de leur avenir, enleur nom, à la représentationnationale. Il s'agit d'Osih, deNdam Njoya, de Kamto, dontles partis politiques siègent àl'Assemblée Nationale auxcôtés du Rassemblement dé-mocratique du peuple camerou-nais Rdpc) de Paul Biya. Lesecond argument tient aux pro-grammes proposés ici et là, par

les opposants. "Ces projets etprogrammes, quand ils ne secantonnent pas aux grandsénoncés, proclament pour lemoins des incantations et desvœux travestis en promesses(...) Le candidat Paul Biya estsans aucun doute le mieux pré-paré pour gagner cette élection.Les autres candidats auraientmaximisé leurs chances en dé-signant un candidat consensuelface au sortant". Tel est l'argu-ment majeur du Mp, ajouté aufait que seul Paul Biya a des ré-ponses pratiques et constantesaux crises conjoncturellesgraves (crises sécuritaires dansl'Extrême-Nord et dans les deuxrégions anglophones, relancede la croissance économique àcourt et à moyen termes), et auxcrises structurelles telles que lacorruption généralisée. Les au-tres programmes sont dénuésde vraisemblance.

Théodore Tchopa

Les menaces d’Etienne SokinConférence de presse. L’ex-sénateur Sdf prévient qu’il descendradans la rue si la victoire de son candidat est volée.

L’histoire parle et suscitebeaucoup de prudence etde préparation physique

pour un mouvement de revendi-cation si, à jamais, la victoire duSdf est volée par le pouvoir enplace. C’est l’avertissement quelance les membres politiques duSdf dans la région de l’Ouest.Avec l’argument qui laissecroire que la victoire de JoshuaOsih est déjà acquise, EtienneSokin avertit sur « un potentielmanœuvre de détournementdes résultats par l’unique candi-dat en face qu’est Paul Biya » ILpromeut de « descendre dans larue ».

« La victoire de Joshua Osihn’est celle d’individu. C’est lavictoire d’un peuple. Si la vic-toire d’un peuple est volée, c’estle peuple qui doit réagir. Il y auramouvement terroriste si on nousvole notre victoire. Et autant quevous le voyez en zone anglo-phone, les Camerounais àl’unanimité vont se révolter pourrevendiquer leur cause. Que lepeuple se révolte pour revendi-quer sa victoire. On n’aura pasbesoin de qui que ce soit parceque ne l’oubliez jamais, l’éluprésident de la République n’estqu’un employé du peuple. Et sile peuple recrute son employéqui va apporter tous les chan-gements dont il a besoin pourson mieux être et qu’un voleur,un agresseur vient à agressercet employé, c’est tout le peuplequi va se soulever pour combat-tre l’ennemi commun », clame

Pierre Sokin, membre politiquedu Sdf.

Dans cette conquête du pou-voir, Joshua Osih va conduireplusieurs meetings du samedi22 au lundi 24 septembre 2018par Dschang. Le programme dela campagne électorale de Jo-shua Osih a été communiquéau cours d’une conférence depresse de présentation du pro-jet politique, social et écono-mique, tenue le mercredi 19septembre dernier à Bafous-sam. Le porte étendard du Sdfqui propose le fédéralismecomme la forme de l’Etat pourdavantage rapprocher l’admi-nistration des administrés, laseule forme susceptible d’allé-

ger les souffrances des popula-tions selon lui, va débuter sa ca-ravane dans la région del’Ouest par Dschang le samedi22 septembre 2018.

Il va poursuivre cette série demeetings dans les villes deBaham, Bafang, Bangangté,Bandjoun, Bafoussam, Foum-ban, Foumbot, avec des es-cales de communication àSantchou, Bandja, Bangou car-refour, péage Bayangam le di-manche 23 et à Magba le lundi24 septembre 2018. L’étape deMbouda est programmée pourle 4 octobre 2018.

Aurélien Kanouo

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E c oLe Cameroun classé 21e pays africainDéveloppement humain. Le Programme des Nations-Unies pour leDéveloppement (PNUD) a publié, la semaine dernière, une nouvelleédition de son classement mondial des pays, par indice dedéveloppement humain (IDH).

Si aucun grand change-ment n’est à remarquerdans le nouveau classe-

ment par rapport aux paysd’Afrique, le document révèlenéanmoins que le paysage afri-cain en matière de développe-ment humain reste fortementcontrasté, au vu des progrès af-fichés par certains Etats et desrégressions ou stagnations affi-chées par d’autres.

Selon la nouvelle mise à jourdu classement, les Seychelles(62ème rang mondial) restenten tête des pays africains ayantle meilleur IDH, tandis que leNiger, en bon mauvais élève dela classe, maintient sa dernièreplace dans le classement, tantau niveau continental que mon-dial. Le pays, qui possède leplus haut taux de fécondité aumonde (7,2 enfants par

femmes) peine à améliorer sonclassement, dans un contextemarqué par les catastropheshumanitaires qu’exacerbent lesviolences commises par lesgroupes extrémistes, commeBoko-Haram.

D’un autre côté, pendant quele Botswana (101ème rangmondial et 5ème africain) seclasse parmi les pays ayantgravi le plus de places depuis ledébut de la décennie (grâce no-tamment aux nouvelles estima-tions de l’espérance de vie à lanaissance), l'île Maurice, l’Algé-rie et la Libye ont enregistré unechute dans le classement.

Au total, aucun pays africainn’a encore réussi à se hisserdans la catégorie des paysayant un niveau « très élevé »de développement humain, tan-dis que 7 pays du continent se

classent parmi les pays ayantun taux d’IDH « élevé ». 14pays du continent restent dansla catégorie des pays ayant un« niveau moyen » de dévelop-pement humain, tandis que plusde la moitié des pays du conti-nent (32) restent dans la caté-gorie des pays affichant un taux« faible » en matière d’IDH.

Pour rappel, le classementde l’IDH évalue le niveau de dé-veloppement humain des pays(189 au total), en se basant surplusieurs données impliquant,entre autres, le niveau d’éduca-tion de la population, la santé etle revenu.

Notons que, pour cette miseà jour, seule la Somalie n'a pasété prise en compte par les ex-perts, parmi les pays africains.

Classement 2018 des IDH africains

Rang (Afrique)

Pays Rang (Mondial)

Catégorie (IDH)

1 Seychelles 62 Elevé

2 Maurice 65 Elevé

3 Algérie 85 Elevé

4 Tunisie 95 Elevé

5 Botswana 101 Elevé

6 Libye 108 Elevé

7 Gabon 110 Elevé

8 Afrique du Sud 113 Moyen

9 Egypte 115 Moyen

10 Maroc 123 Moyen

11 Cap-Vert 125 Moyen

12 Namibie 129 Moyen

13 Congo 137 Moyen

14 Ghana 140 Moyen

15 Guinée E. 141 Moyen

16 Kenya 142 Moyen

17 Sao-Tomé et P. 143 Moyen

18 eSwatini 144 Moyen

18 Zambie 144 Moyen

20 Angola 147 Moyen

21 Cameroun 151 Moyen

22 Tanzanie 154 Faible

23 Zimbabwe 156 Faible

24 Nigeria 157 Faible

25 Rwanda 158 Faible

26 Lesotho 159 Faible

26 Mauritanie 159 Faible

28 Madagascar 161 Faible

29 Ouganda 162 Faible

30 Benin 163 Faible

31 Sénégal 164 Faible

32 Comores 165 Faible

32 Togo 165 Faible

34 Soudan 167 Faible

35 Côte d'Ivoire 170 Faible

36 Malawi 171 Faible

37 Djibouti 172 Faible

38 Ethiopie 173 Faible

39 Gambie 174 Faible

40 Guinée 175 Faible

41 RDC 176 Faible

42 Guinée-Bissau 177 Faible

43 Erythrée 179 Faible

44 Mozambique 180 Faible

45 Liberia 181 Faible

46 Mali 182 Faible

47 Burkina Faso 183 Faible

48 Sierra Leone 184 Faible

49 Burundi 185 Faible

50 Tchad 186 Faible

51 Sud Soudan 187 Faible

52 RCA 188 Faible

53 Niger 189 Faible

Le Cameroun 5e fournisseurs de bois à la ChineMatières premières. Selon les pointages de l’Organisation internationaledes bois tropicaux (OIBT), cinq pays ont assuré, à eux seuls, 90% des im-portations chinoises de bois sciés, au cours du premier trimestre 2018. LeCameroun pointe en 5ème position dans ce classement, avec 2% des im-portations chinoises.

Bien que le marché chinoissoit devenu un véritabledébouché pour les exploi-

tants forestiers camerounais, àcause de la rudesse des condi-tions d’exportation du bois versl’Union européenne (accordsFlegt), le Cameroun fait moins

bien que la Malaisie (4%), lesPhilippines (4%) et le Gabon(7%), premier exportateur afri-cain de sciages tropicaux versla Chine, au cours de la périodesous revue.

Cependant, c’est la Thaï-lande qui a le plus tiré profit de

l’augmentation de 7% des im-portations chinoises de boissciés au premier trimestre 2018,en pourvoyant à 72% des be-soins de l’empire du Milieu, ap-prend-on de l’OIBT.

Orange a déjà connecté 10 000 enfants

Ecoles numériques». Lafondation lancée parl’opérateur des télécoms

Orange Cameroun a officielle-ment installé le 19 septembre2018, sa 25ème école numé-rique dans le pays, à l’école pu-blique «Petit Joss» de Douala,la capitale économique came-rounaise, apprend-on officielle-ment.

Dans le cadre de ce projet vi-sant à numériser les enseigne-ments dès l’école primaire auCameroun, la FondationOrange a fait à cette école pu-blique, une dotation d’un kitcontenant un mini serveur decontenus éducatifs connecté à50 tablettes, ainsi qu’un vidéoprojecteur et un écran.

Grâce aux 25 écoles numé-

riques ouvertes sur le territoirecamerounais à ce jour, souligneOrange Cameroun, pas moinsde 10 000 enfants sont désor-mais connectés au projet«Ecoles numériques», officielle-ment lancé au mois de mars2017 dans la petite localité deNkolbewa, dans la région duCentre du pays.

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le jour n°2773 du vendredi 21 septembre 2018 page 7

E c o

h t t p : / / l e q u o t i d i e n l e j o u r . i n f o

La masse monétaire de la Cemac adécliné à 10 556,2 milliards Fcfa sur lapériode décembre 2017 à avril 2018.

10 556,2

Le chiffre

La citation

« Chez Philjohn Technologies, nousavons 12 collaborateurs et d’ici la fin du

mois de juillet, nous serons 30collaborateurs. Le Data management etla business intelligence sont les offresmajeures de Philjohn technologies, et

avec cela, nous comptons dans les deuxprochaines années renforcer notre

leadership dans la sous-région. Dans lescinq prochaines années, nous espérons

figurer dans le top 5 des entreprisesleader du Big Data en Afrique ».

Philippe Nkouaya, Ceo and founder dePhiljohn Technologies

milliards Fcfa

10Un taux de réalisation de 50% Mbama-Messamena. Plombé par des soupçons de corruption et des problèmes d’indemnisation, ce chantier qui date de2016 semble enfin sur la bonne voie.

Série : Sur les traces des chantiers routiers

La région de l’Est est régu-lièrement citée commel’une des plus enclavées

du Cameroun. Si la constructionde la route Mbama-Messamenadans le Haut Nyong ne devraitpas drastiquement changer cetétat de fait, elle peut au moinsamorcer un processus de dés-enclavement que les popula-tions appellent de tous leursvœux. Encore faut-il réaliser ceprojet et le pari est jusqu’ici loind’être gagné.

Ce chantier qui concerne laréalisation d’une route longuede 38 km et l’aménagement de5 km de voirie à Abong-Mbanga connu plusieurs écueils. Pas-sons sur les facteurs naturelsliés aux pluies diluviennes quiont conduit à de multiples arrêtsdes travaux pour nous arrêtersur le processus d’indemnisa-tion des populations. Celui-ci aété émaillé de soupçons defraudes et de corruption maté-rialisés par de fausses déclara-tions des biens par certainesélites. Selon un riverain, « Lesgens ont déclaré les huttescomme des duplex,d’autres plusieurs champs decultures diverses (café, cacao,plantain et banane qui n’existentpas ». Résultat, les populationsriveraines avaient opposé unblocus au déroulement du chan-tier.

Descendu sur le terrain l’an-née dernière, le ministre desTravaux Publics, EmmanuelNganou Djoumessi, avait reprisla main sur cette construction vi-tale pour la région. « Le gouver-nement a commandé unecontre-expertise qui a révélédes irrégularités et des exagé-

rations de la commission d’éva-luation », avait-il déclaré aucours de la séance de travailtenue à la préfecture d’Abong-Mbang tout en promettant plusde transparence et de justicedans le processus. Le décretd’expropriation pour cause d’uti-lité publique signé par le Pre-mier ministre qui s’en était suiviavait alors permis le paiementeffectif des indemnisations et leredémarrage des travaux.

Fiche technique

Outre la libération des em-

prises, Emmanuel NganouDjoumessi avait aussi déploré lamobilisation insuffisante de l’en-treprise d’Edok-Eter sur le ter-rain. De son côté, leresponsable, l’entreprise encharge des travaux avait évo-qué la tension de trésorerie cau-sées par le non-paiement desdécomptes par l’Etat. Mais leministre des Travaux publicsavait précisé que le déblocagedes fonds dépendrait du niveaud’accélération des travaux sur leterrain. Piquée au vif, Edok-Eters’est remis à l’ouvrage et audernier pointage effectué le 21

juin 2018, les travaux affichentun taux de réalisation de 50%.

D’après la fiche technique, cetronçon aura une largeur de 7m avec deux accotements de2×1, 5m en rase campagne etdes trottoirs de 2×1,5m en zoneurbaine. Le coût estimatif est de26 milliards de Fcfa. Laconstruction de la routeMbama-Messamena et de 5 Kmde voirie dans la ville d'AbongMbang fait partie des aménage-ments prévus dans le cadre duprojet de route Ayos-Bonis, re-liant les régions du Centre et del’Est. Ce projet a pour objectif

de désenclaver les bassins deproduction ; de faciliter le dépla-cement des personnes et desbiens et de facilité l’accès auxsoins de santé. Le marché deconstruction de cette route a étéattribué le 17 juin 2014 à l’en-treprise Edok-eter CamerounSA et la maitrise d’œuvre estassurée par Bec La Routière.Les travaux sont financés par leBudget d’Investissement public,exercice 2013 et suivants.

Hiondi Nkam IV

Fin de la série

6 milliards pour enfin trouver la bauxiteNgaoundal et Minim Martap. Le gouvernement camerounais a décidéde relancer le projet de recherche et d’exploitation de la bauxite dedans la partie septentrionale du pays.

Le ministre des Mines, Er-nest Gwaboubou a lancé ladernière phase de re-

cherche sur les gisements debauxite de Minim-Martap etNgaoundal, le 17 septembre2018.

Dans son allocution de cir-constance, M. Gwaboubou aprécisé que « Le souci majeurest d’avoir un développementdurable de la mine qui soit éco-nomiquement rentable, écologi-quement acceptable etsocialement viable, avec une at-testation particulière sur lecontenu local ». Le directeur gé-

néral de l'opérateur CamalcoSA, filiale camerounaise de Ca-nyon Resources Ltd, PhilippeGallagher, a pour sa part indi-qué que ce projet offrira 500emplois directs et il y aura destravaux sur le chemin de fer per-mettant d'évacuer la bauxite;puis suivra l’élargissement decette ligne ferroviaire jusqu’à lacité balnéaire de Kribi, où setrouve un port en eau profonde.

La junior-minière austra-lienne Canyon Resources s’estengagée auprès du gouverne-ment camerounais à mobiliserplus de 6 milliards FCFA pour

des recherches qui vont s’éten-dre sur une période de 3 ansnon renouvelable. Les gise-ments de bauxite de Minim-Martap et Ngaoundal ont unpotentiel provisoirement estiméà 554 millions de tonnes.

La mise en exploitation deces gisements devrait mettre finà l’importation de la bauxite àpartir de la Guinée Conakry, unematière première utilisée no-tamment par la société Alumi-nium du Cameroun (ALUCAM),filiale de la firme australo-cana-dienne Rio Tinto-Alcan (RIA).

H.N.IV

Pose des canniveaux sur l'axe Mbama-Messamena

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M e s s a g e

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BrèvesOM : la grosse déception de Sarr

Pourtant devant à la pause,l'Olympique de Marseille a

chuté sur sa pelouse contrel'Eintracht Francfort (1-2), cejeudi, lors de la 1ère journée dela phase de poules de la LigueEuropa. Un résultat très frus-trant pour le latéral polyvalentBouna Sarr (26 ans, 1 match enC3 cette saison).

"On est énormément déçu.On avait à cœur de gagner pour

prendre trois points et prendrel’avantage dans le groupe. On amanqué de réussite, surtoutdans le dernier geste, on s’estprocuré pas mal d’occasions,mais dans ce domaine, on a étédéfaillant. Les supporters au-raient pu nous aider, maismême sans eux on aurait pu ga-gner le match", a expliqué l'an-cien Messin au micro de RMCSport.

LdC : Ronaldo fixé jeudi prochain

Expulsé lors de la victoire dela Juventus Turin à Valence

(0-2), mercredi en Ligue desChampions, Cristiano Ronaldo(33 ans, 1 match en LdC cettesaison) devra patienter une se-maine pour connaître le verdictde l'UEFA. En effet, l'attaquantportugais, qui a écopé d'un car-ton rouge pour un très léger ac-crochage avec Jeison Murillo, avu la Commission de disciplinede l'instance européenne ouvrir

une procédure pour juger soncas.

Pour rappel, le quintuple Bal-lon d'Or pourrait écoper de troismatchs de suspension, ce qui lepriverait de la double confronta-tion face à son ancien club,Manchester United. Les suppor-ters des Red Devils, désireuxde revoir leur ex-idole, se sontmobilisés pour convaincrel'UEFA de se montrer clémente

Lamouchi heureux pour Ben Arfa

Pour son retour en Ligue Eu-ropa, Rennes s'est imposé

sur le fil contre Jablonec (2-1),ce jeudi, à l'occasion de la 1èrejournée de la phase de poules.Entré peu après l'heure de jeu,Hatem Ben Arfa (31 ans, 1 ap-parition et 1 but toutes compéti-tions cette saison) a inscrit lebut de la victoire sur penalty.Une immense joie pour l'entraî-neur breton, Sabri Lamouchi,qui a félicité son milieu offensif.

"On s’est fixé un cap lui etmoi, on sait où on veut aller. On

n’avait pas imaginé un scénariocomme celui de ce soir, c’est lacerise sur le gâteau. (...) On avu de petits éclairs prometteurs.Sur le penalty, il a pris ses res-ponsabilités et ça, c’est unepreuve d’un grand champion quiarrive, dit bonjour, prend et as-sume ses responsabilités. C’estformidable. Si Hatem refait lamême chose contre Paris (di-manche en L1, ndlr), c’est pourmoi, je paye la tournée géné-rale", a lancé l'ex-internationaltricolore en zone mixte.

Huit Camerounais présents sur le tatami36e championnat du monde Judo. Dieudonné Dolassem et ses coéquipiers sont à Bakou enAzerbaïdjan, où ils tenteront de glaner les médailles.

Défendre les couleurs duCameroun au niveau in-ternational, telle est la

mission des Huit judokas Ca-merounais, qui sont depuis mer-credi dernier à Bakou, enAzerbaïdjan. Ils y sont dans lecadre de la 36e édition duchampionnat du monde de la

discipline, afin de relever le défiqui les interpelle.

Entrée en matière difficilepour le Cameroun hier jeudi,avec une première défaite enre-gistrée, dans la catégorieDames des -48kg. Il aura falluplus d’efforts à Philomène Bata,qui n’a pas réussi à inverser la

tendance. Après un premier tourbien négocié au cours duquelelle aura fait preuve de téméritéet d’endurance, elle va perdreses forces, lors du second tour.Malgré son engagement et sadétermination à faire une fois deplus la différence, Philomène vas’incliner face à la chilienne,

Vargas Ley, lors du combat 40de la poule B.

Au terme des premières fi-nales qui se sont achevées hier,l’on enregistre déjà les pre-mières médailles. La finale danscette catégorie -48 kg, a vu lavictoire de l’Ukrainienne DariaBilodid, qui remporte la médailleen or, et devient à 17 ans, laplus jeune championne dumonde seniors de tous lestemps. L’autre médaille en or dela journée, est remportée par lejaponais, Naohisa Takato, chez-6okg super-légers les autrescombattants Camerounais dansles diverses catégories, entrenten scène, dès aujourd’hui.

Dieudonné Dolassem, dansla catégorie des -90kg, l’unedes meilleures chances de mé-daille du Cameroun a cettecompétition, affronte le Suisse,Ciril Grossklaus. Comme sesautres coéquipiers de l’équipenationale, auront la lourde res-ponsabilité, de défendre lescouleurs du Cameroun. Ils de-vront porter haut le drapeau Ca-merounais, à cette compétitionplanétaire, qui regroupe lesmeilleures judokas du monde.La compétition qui a démarré le20, s’achève le 27 septembre2018, et verra la participation de125 Pays, qui vont s’affronterdans 14 épreuves.

Moïse Moundi.

Deux pays africains déjà qualifiésCoupe du monde de basketball. La Tunisie et le Nigeria sont parmi les six autres heureuxélus, qui se sont distingués lors de la fenêtre qualificative de septembre.

Au terme de la fenêtre qua-lificative de septembre2018, six Nations ont déjà

obtenu leur qualification pour laCoupe du monde Chine 2019.Parmi celles-ci, on retrouve

deux Africains, qui ont décro-ché leur ticket, pour ce grandrendez-vous planétaire, qui re-groupera 32 équipes l’annéeprochaine.

Les Aigles de Carthage de

Tunisie, champions de basket-ball en titre, et les D´Tigers duNigeria, sont les premiers am-bassadeurs de l’Afrique, à avoirassuré leur place, après un par-cours sans faute, et n’attendent

plus que la liste se complète.Pour les autres plénipotentiairesIl faudra attendre les mois denovembre et décembre, pourdéterminer les heureux élus.Dans ce dernier virage, trois au-tres représentants du continentAfricain viendront compléter laliste pour avoir cinq ambassa-deurs, avec en ligne de mire leCameroun qui devra négociersa qualification.

Du côté du continent euro-péen, le nombre de pays quali-fiés s’élève au nombre dequatre. La Lituanie, est lesixième pays à avoir obtenu saqualification lundi dernier, ens’imposant 95-93. Un succèsobtenu dans la douleur, après ladouble prolongation, face auxPays-Bas. La Lituanie rejointainsi les trois autres équipes eu-ropéennes, que sont l’Alle-magne, la Grèce et laRépublique Tchèque, qualifiéesdimanche dernier.

Pour ce qui est du continentasiatique, la Chine pays hôte,reste la seule Nation qualifiée.Suivant le quota, elle sera re-jointe par sept autres représen-tants asiatiques. La liste seracomplétée par sept autres paysde la zone Amérique.

MM

A gauche, le judoka camerounais Dieudonne Dolassem

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AVIS DE VENTE SUR SAISIE IMMOBILIEREPar devant le Tribunal de Grande Instance de Mfou statuant en matièrecommerciale, le jeudi le 11 octobre 2018 à 07 Heures 30 minutes.

A la requête de Afriland First Bank en abrégé « First Bank », Société Anonymeà Conseil d’Administration au capital de Francs CFA Vingt milliard(20.000.000.000), dont le siège social est fixé à Yaoundé, BP 11834, Place de l’In-dépendance, représentée par son Administrateur Directeur Général MonsieurNAFACK Alphonse, ayant pour conseil Maître TAPCHEM Patris , Avocat au Bar-reau du Cameroun, BP. 5 553 Yaoundé, Tél. (237) 242 17 73 47/670 45 17 86 ;

Il sera adjugé au plus offrant et dernier enchérisseur, à la MISE A PRIX de FrancsCFA quatre-vingt-huit millions neuf cent soixante-douze mille quatre cent cin-quante-quatre (88 972 154) et par tranche d’enchères de Francs CFA cinq centsmille (500.000),

1°- Un immeuble urbain non bâti sis à MFOU, au lieu-dit Mfou-Ville, d’une su-perficielle de 14 192 m2 objet du Titre Foncier N° 8617 du Département de laMefou et Afamba, volume 44, folio 65, appartenant en toute propriété à MonsieurMOTAPON NJOUMENI Théophile, géomètre domicilié à Mfou, caution person-nelle et hypothécaire des Etablissements UNIVERS TOPO dont le siège socialest à Mfou et ayant pour conseil Me Zacharia ACHU, avocat au barreau du Ca-meroun, BP 4 430 Yaoundé, Tel. 695 17 28 98

Par ailleurs et outre les conditions susmentionnées, ledit immeuble sera adjugéconformément aux clauses et conditions insérées au cahier des charges déposéau greffe du Tribunal de Grande Instance de Mfou chambre civile et commer-ciale.

Fait et rédigé le 20 septembre 2018 par le Conseil de la partie poursuivante.

POUR TOUT RENSEIGNEMENT, S’ADRESSER A : Maitre TIBA KENGNE Eléonore Maître Me TAPCHEM Patris HUISSIER DE JUSTICE Avocat aux Barreau du CamerounBP: 14 Yaoudé B.P. 5 553 YAOUNDE Tel: +237 699 90 92 53 TEL.: +237 242 17 73 47/670 45 17 86

NOTICE OF AUCTION SALES OF REAL ESTATEBefore commercial Division of the High Court of Mefou & Afamba holden inMfou on Thursday 11 th October 2018 at 07. 30 am.

At the request and diligence of AFRILAND FIRST BANK, Public Limited Liabil-ity Company with a Board of Directors a share capital of CFA Francs Twentybillion (20.000.000.000) whose headquarters is in Yaoundé, P.O.BOX: 11834, In-dependence Square, represented by its General Manager Mr NAFACKAlphonse; appearing as Counsel Barrister TAPCHEM Patris, Barrister and So-licitors at law - Cameroon Bar, P.O. Box: 5 553, Tél. +237242 17 73 47/670 4517 86

It shall be proceed buy an auction to the highest bidder and the best offeror,1°- an urban real estate, situated in MFOU, precisely in “MFOU-Ville”, cov-

ering a surface area of 14 192 M2, in land certificate number 8617 of Mefouand Afamba subdivision, volume 44, folio 65 , belonging to Mr MOTAPONNJOUMENI Théophile, surveyor domiciled at Mfou, mortgage of Univers TOPOestablishments whose headquarters is in Mfou, whose counsel is BarristerZacharia ACHU at Cameroon bar association, p.o.boxe 4 430 Yaoundé, Phonenumber 695 17 28 98

In addition to the terms and conditions set forth in the specifications filed at theregistry of the High Court of Mfoundi, commercial division, shall be received inthe auction sale in lots of CFA Francs five hundred thousand (500.000) and min-imum offer price of CFA Francs eighty-eight million nine hundred and seventytwo and hundred fifty four (88 972 154).

Done in Yaoundé on the 20 th September 2018 by the Counsel, Barrister-at-law following suit.

FOR FURTHER INQUIRES:Maitre TIBA KENGNE Eléonore Maître Me TAPCHEM Patris HUISSIER DE JUSTICE Avocat aux Barreau du CamerounBP: 14 Mfou B.P. 5 553 YAOUNDE Tel: +237 699 90 92 53 TEL.: +237 242 17 73 47/670 45 17 86

BARREAU DU CAMEROUNMaître Valérie KAMGAING MOUAFO

Avocat, BP 7831 Yaoundé/ tel : 679 46 88 34------------------------------

AVIS DE VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES LE MERCREDI 10 OCTOBRE 2018 À 07H30MN

Par devant la chambre civile et commerciale du Tribunal de Grande Ins-tance du Nyong et So’o siégeant en la salle ordinaire de ses audiences siseau palais de justice à Mbalmayo

A la requête de la Société ADVANS Cameroun S.A, dont le siège social està Douala, lieu dit Rond point salle des fêtes BP 5738 Douala, agissant pour-suites et diligences de son Directeur Général Monsieur Julien MAHE, ayantpour conseil Me Valérie KAMGAING MOUAFO, Avocat, Tel. : 679 46 88 34en l’étude de laquelle domicile est élu, il sera adjugé au plus offrant et der-nier enchérisseur, l’immeuble ci-après désigné appartenant à MonsieurFOUDA René Daniel demeurant à Mbalmayo, lequel n’a pas constitué Avo-cat pour assurer sa défense jusqu’ici ;

Un immeuble rural non bâti et exploité sis à Mbalmayo au lieu dit Zama-koe, d’une contenance superficielle de trois hectares huit ares soixante troiscentiares (3ha 8a 63ca), objet du Titre Foncier numéro 916 du départementdu Nyong et So’o, volume V, folio 122 appartenant Monsieur FOUDA RenéDaniel.

Outre les charges, clauses et conditions énoncées au cahier descharges déposé le 06 février 2018 au Greffe du Tribunal de Grande Ins-tance du Nyong et So’o à Mbalmayo, les enchères seront reçues partranche de 500.000 F CFA sur la mise à prix de 35.000.000 F CFA.

Pour tous renseignements, s’adresser à :

Maître Valérie KAMGAING MOUAFO Me BIBAKA ONDEAU Eugène LéopoldAvocat à Yaoundé Huissier de Justice à MbalmayoTél : 679 46 88 34 Tél : 677 60 18 39

CAMEROON BAR ASSOCIATIONValérie KAMGAING MOUAFO

Barrister-at-Law and solicitor, PO Box 7831 Yaoundé/ Tel : 679 46 88 34

NOTICE OF AN IMMOVABLE PROPERTY ON WEDNESDAY, 10th OCTOBER 2018 AT 07:30 AM

Before the High Court of Nyong et So’o, holding in civil and commer-cial matters in its ordinary courtroom in Mbalmayo.

At the request of ADVANS Cameroun S.A, whose head office is atDouala at Rond point salle des fêtes, PO Box 5738 Douala, followingsuit through its General Manager Mr. Julien MAHE, whose lawyer isValérie KAMGAING MOUAFO office, Barrister-at-law, PO Box 7831Yaoundé, Tel.: 679 46 88 34. There shall be sale of an estate to thehighest and last bidder:

An undeveloped land located in Mbalmayo, at Zamakoe, covering asurface area of 3ha 8a 63ca, with land title n° 916/Nyong et So’o,property belonging to Mister FOUDA René Daniel, whose home ad-dress is in Mbalmayo.

Besides the charges, terms and conditions set forth in the terms ofreference filed at the registry of the High Court of Nyong et So’o on the6th day of february 2018, the bids shall be received in installments ofFCFA 500 000 and the minimum price offer is FCFA 35 000 000.

Further inquiries at:

Valérie KAMGAING MOUAFO Me BIBAKA ONDEAU Eugène LéopoldBarrister at Yaoundé Bailiff at Mbalmayo Tél : 679 46 88 34 Tél : 677 60 18 39

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Réactions

S p o r t s

Les Lionnes se hissent en finaleFootball féminin. Les Camerounaises se sont arrachées hier pour dominer les Zambiennes (1-0) dans la première demi-finale de la compétition qui se déroule en Afrique du Sud.

Invitées de prestige à ce tour-noi de football réservé auxnations d’Afrique Australe, les

Lionnes Indomptables se re-trouvent en finale ce samedi.Leur victoire hier face à la Zam-bie en demi-finale avait unedouble saveur. En plus d’êtreune belle revanche face à unadversaire qui l’avait dominé enphase de poule, les Camerou-naises ont arraché au forcepsleur ticket pour la finale. Un butde Géneviève Ngo Mbeleck à la78e minute de jeu, a libéré le

public acquis à la cause desvice-championnes d’Afrique.Les Lionnes s’en sortent biencar, en face, les Zambiennesentamaient la partie avec l’as-cendant psychologique suite ausuccès (1-0) lors de leur pre-mière confrontation. Cela s’estvérifié dès le coup d’envoi car,elles se sont créées plus d’oc-casions de buts. Il a fallu uneexcellente Annette Ngo Ndomdans les buts pour que le Ca-meroun n’encaisse pas durantla première période.

Au retour des vestiaires, lecombat physique se poursuivraavec notamment une rude ba-taille pour le contrôle du milieude terrain. C’est justementaprès avoir gagné ce comparti-ment que les Lionnes ferontbasculer le match en leur faveurdans le dernier quart-d ’heure.On jouait la 78e minute lorsquesur une longue ouverture,Raïssa Feudjio a alerté Alexan-dra Takounda à l’entrée de lasurface zambienne. La frappeinstantanée de l’attaquante a ri-

coché sur le poteau de la gar-dienne de but adverse. NgoMbeleck avait bien suivi l’actionet, d’un crochet, elle s’est jouéede la gardienne zambiennepour marquer en finesse. C’étaitl’euphorie dans les gradins etsur le banc de touche camerou-nais. Un court avantage que lesLionnes ont préservé jusqu’aucoup de sifflet final. Vainqueurs(8-1) de la Mozambique puis,(6-0) du Lesotho, les Camerou-naises ont vite corrigé les er-reurs de la premièreconfrontation contre la Zambie.

« J’avais dit la dernière foisque ça sera un autre matchcontrairement à celui de laphase de poule. Nous devionsajouter quelque chose aux fillespour qu’elles puissent faire ladifférence. Je félicite justementces filles pour cette revanchemême comme ça a été physi-quement difficile. Elles ont putenir tout en gardant cette luci-dité pour marquer le but qui afait la différence », a reconnuBernadette Anong à Zang, l’en-traîneur adjoint du Cameroun.Ce samedi, les Lionnes tente-ront de contrecarrer la supré-matie de l’Afrique du Sud danscette zone. Cette nation a rem-porté la 4 dernières éditions decette compétition. A deux moisdu début de la Coupe d’Afrique,le staff technique du Camerouna fait de ce tournoi, une prioritépour rôder son effectif.

F.E

« Vivement samedi pour la finale »Joseph Ndoko, sélectionneur du Cameroun

Nous gagnons par un butcontre zéro même si nous

avons été très mal en premièrepériode. Les statistiques à cemoment n’ont pas été bienparce que nous avons beau-coup paniqué en défense. Il afallu une très bonne gardiennede but pour ne pas encaisser.Je tiens à saluer la lucidité aveclaquelle nous avons inscrit cebut car, c’est ce qui nous faisaitdéfaut depuis le début. Nous al-lons rester sereins et faire l’au-tocritique de ce match enimages. Vivement samedi et

que notre premier souffle sou-vent teinté d’enthousiasmepuisse vite passer pour cettebelle finale.

“Pas facile de jouer un tel tournoi »Géneviève Ngo Mbeleck, attaquante des

Lionnes

Ça me fait beaucoup plaisird’avoir été désignée meil-

leure joueuse de la partie. Noussommes certes qualifiées pourla finale mais, ce n’est pas ter-miné. C’était un match de re-vanche parce que la Zambie agagné le match de poule et,nous nous retrouvions. Nousavons mis le paquet en respec-tant les consignes des coaches.Je dis merci au Comité d’orga-nisation de ce tournoi etl’Afrique du Sud pour l’invitation.Ce n’est pas facile de jouer untel tournoi et nous pensons quecela nous mettra en jambes enpréparation de notre Couped’Afrique. A travers cette finale,nous allons apprendre à gagnercar, le Cameroun en a disputé

plusieurs sans parvenir à rem-porter. Je crois que si nous laremportons, cela sera unebonne chose à deux mois de laphase finale de la Couped’Afrique.

Propos recueillis Par leTeam Press de la sélec-

tion et retranscrits par F.E

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M e s s a g e