Toscane

et l’île d’Elbe

DU 07 AU 16 juin 2016

Votre accompagnatrice : Christiane CLAUSTRIAUX

La Toscane est peut-être la région la plus emblématique de l'Italie.

Le raffinement italien que l'on associe d'habitude à l'architecture se retrouve dans la gas-tronomie et même dans les paysages, composé de douces collines rythmées par les bos-quets de cyprès... La Toscane n'est-elle pas une étape incontournable dans la vie de tout voyageur ?

Il y a donc ces fameux paysages toscans, ces campagnes à perte de vue, parsemés de meu-les de foin et de champs d'oliviers nourris par le soleil, avec en arrière-plan les hauteurs des Appenins qui s'estompent à mesure que l'on descend vers le sud. De pures merveilles.

Par ailleurs, les villes concentrent un patrimoine architectural impressionnant. Lorsque l'on songe à la Toscane c'est Florence qui vient tout de suite en tête, destination culturelle par excellence aux multiples trésors architecturaux. Il y a aussi Pise et sa tour penchée mon-dialement connue. Sans oublier Lucques ou Sienne et ses allures médiévales dont on parle moins mais qui valent le voyage à elles seules.

Vient ensuite le moment de rejoindre la côte, en direction des îles toscanes : l'île d'Elbe, ses oliviers et ses plages, mais aussi la presqu'île de Monte Argentario, lieu très prisé pour ses magnifiques criques par les estivants romains et encore peu connu des touristes étran-gers.

Ajoutons à cela une gastronomie qui s'est exportée dans le monde entier, arrosée d'un dé-licieux Chianti : un séjour en Toscane est l'assurance d'un voyage remarquable.

La Toscane et l’île d’Elbe ne déçoivent jamais, alors, si vous ne les connaissaient pas encore, pensez-y !

Notre séjour est différent des autres car, souvent, les circuits proposés ne vous présentent que les villes importantes telles que Florence, Sienne, Pise….. Notre circuit va plus loin, en vous permettant de visiter Carrare, Pistoïa, Lucques, le désert d’Ancona… et l’île d’Elbe. Assurément, ce programme est un des plus complets qu’on puisse vous proposer pour découvrir la Toscane.

Géographie

De forme triangulaire, la Tos-cane est située entre la partie nord de la mer Tyrrhénien-ne et les Apennins.

La Toscane centrale a une superficie d'envi-ron 22 993 km2.

Encerclée et traversée par les grandes chaînes de montagnes et quelques plaines très ferti-les, la région a un relief qui est dominé par les pays val-lonnés. L'activité la plus importante est l'agriculture.

Considérant que les montagnes couvrent 25 % de la superficie totale (5 770 km2), les plai-nes 8,4 % de la superficie totale, presque toutes coïncidant avec la vallée du fleuve Arno (1 930 km2), les collines occupent les deux tiers (66,5 %) de la superficie totale de la ré-gion, couvrant 15 292 km2.

Elle jouxte au nord-ouest la Ligurie, au nord l’Émilie-Romagne, à l'est les Marches et l'Ombrie, au sud le Latium. Elle est la cinquième région d'Italie par superficie et la neuvième par la population.

Elle est bordée au nord-est par la chaîne des Apennins, au nord-ouest, par les Alpes Apua-nes, et est arrosée d'est en ouest par l’Arno.

Histoire en bref

L’histoire de la Toscane s’étale sur une très longue période temporelle, depuis la préhistoire jusqu’à nos jours, mais surtout fondamentale à partir du moyen-âge pour la naissance de la langue italienne.

On commence au VIII siècle avant J.C. avec les Etrusques, battus ensuite par l’Empire Romain. A la chute de l’Empire Romain la région passa sous la domination des Ostrogoths et des Byzantins, avant de devenir l’objet de conquête des Lombards (569), qui transformèrent la région en duché avec Lucques comme capitale (le Duché de la Tuscia).

Au XI siècle Pise devint la ville la plus puissante de la Toscane, avec l’expansion de la domination de la République Maritime sur presque toute la côte Toscane Tyrrhénienne.

Vers le XII siècle commence la période des communes libres. Et Lucques devient la première commune d’Italie. Les premières formes de démocratie participative apparaissent ainsi que les associations d’arts et métiers, qui firent de la Toscane un exemple unique d’autonomie culturelle, sociale et économique. Pour des raisons culturelles et économiques mais aussi militaires, la Commune-Seigneurie de Florence s’impose très tôt.

Entre les XIV et XV siècle, grâce à tant d’érudits illustres et d’artistes, la Toscane, et en particulier Florence, apportèrent une contribution déterminante à la Renaissance Italienne. A partir du XII siècle la Toscane se fragmenta elle aussi en une multitude de petits Etats tels que la République de Florence et la République de Sienne parmi les plus importantes.

Durant le XV siècle monta au pouvoir la famille Médicis qui, tout comme les plus importantes familles florentines, s’était enrichie grâce aux banques et avait obtenu une importance politique majeur au sein des institutions républicaines à partir de la moitié du XV siècle. A partir de Laurent Le Magnifique, le pouvoir des Médicis se consolida et Côme de Médicis obtint le titre nobiliaire de premier Duc de Toscane, puis en 1569 celui de Grand-duc de Toscane. La famille Médicis continua à régner sur la Toscane sans interruption jusqu’en 1737.

Le Grand-duché de Toscane, passa à la famille des Ducs de Lorraine. C’est sous la période du Grand-duc Pierre Léopold que fut décidée l’abolition de la peine de mort, une innovation non sans importance. L'unique interruption à la souveraineté des Ducs de Lorraine fut la parenthèse napoléonienne qui dura jusqu’en 1814. Le dernier Grand-duc de Toscane fut Léopold II qui régna jusqu’à l’entrée sur le territoire toscan du naissant Etat unitaire italien.

La période des Ducs de Lorraine fut pour la Toscane une période illuminée, à partir du gouvernement de Pierre Léopold (qui effectua la réforme du système judiciaire), jusqu’au dernier Grand-duc qui obtint des résultats très positifs, avec la construction des premières voies ferrées, la création du cadastre et l’assainissement de la Maremme.

Le passage à l’Etat Unitaire Italien fut obtenu par plébiscite, institué par le Gouvernement Provisoire de Toscane qui décréta l’annexion au Royaume de Sardaigne et donc au nouveau Royaume d’Italie.

Dans l’attente du transfert de la Capitale à Rome, en 1870, Florence fut le siège du gouvernement de la nation naissante pendant cinq ans, se transformant ainsi en centre culturel mais surtout politique de l’Italie.

L’histoire de la Toscane s’identifie, à partir de ce moment-là avec celle de l’Etat Italien, dont elle fait part, tout en gardant la spécificité qui la distingue de toutes les autres régions

Economie

Contrairement aux régions du nord de l'Italie, la Toscane n'a pas connu l'hyper industriali-sation des années 1970. La région est l'une des plus industrielles d'Europe. L'industrie lourde est présente (sidérurgie, chimie, métallurgie).

Mais aujourd'hui, c'est le modèle des distretti industriali (« districts industriels ») qui sou-tient en grande partie l'économie toscane. Ces districts regroupent des petites et moyen-nes entreprises familiales qui misent sur un savoir-faire artisanal local.

Le « made in Italy » Cette spécialisation a créé une émulation qui a permis à des entreprises familiales de de-venir des industries prestigieuses et a donné naissance au «made in Italy ». Troisième fournisseur mondial d'habillement, après la Chine et le Japon, l'Italie réalise 60 % de son chiffre d'affaires à l'étranger. Les noms de Roberto Cavalli, Gucci, Fendi, Ferragamo, Tacchini ou Tod's vous disent quel-que chose ? Ces entreprises familiales ont à peu près toutes connu le même destin : un savoir-faire hérité de père en fils, une petite boutique utilisant des matières premières locales de qualité, puis l'ouverture à l'international : le nom de famille devient une marque renommée luxueuse. Ces grands noms de la mode dynamisent l'économie.

Les ressources du sol sont exploitées... comme le Carrare, la géothermie de Larderello, dans les monts métallifères, ou encore l'industrie du papier de Lucques.

Agriculture et gastronomie L'agriculture a aussi son rôle dans la prospérité de la région, bien qu'elle n'occupe que 4 % de la population. Certaines productions sont reconnues mondialement : l'huile d'olive extra-vierge, le chianti, le pecorino, la bistecca...

La pêche reste marginale. La Toscane a préféré concentrer ses efforts sur la terre, maîtri-ser l'irrigation, assainir les marécages des plaines de l'Arno et de la Maremme et en faire des collines verdoyantes et fécondes. Tourisme et tertiaire Depuis les années 1970, la Toscane est surtout devenue une région tertiaire (62 % des ac-tifs) avec le développement du tourisme et des activités commerciales. Sienne, Pise et Florence vivent principalement du tourisme (essentiellement européen). D'autres villes toscanes sont de plus en plus visitées et tirent une partie de leurs revenus du tourisme: San Gimignano, Volterra, Lucca... Le tourisme en Toscane représente une part importante du tourisme en Italie, lequel se classe, rappelons-le, au 3ème rang euro-péen après la France et l'Espagne. Depuis les années 1990, la redécouverte des « vieilles pierres », sculptures et tableaux ne cesse de passionner les Italiens.

Transport

Transferts A/R en autocar au départ de Mouscron, Tournai et Mons, Leuze et Enghien si suffisamment de participants jusque Zaventem.

Avion. Vols directs Bruxelles/Florence A/R.

Formalités

L’Italie faisant partie de l’Union Européenne, la carte d’identité en ordre de validité six mois après le retour suffit.

Logement Du 07 au 10 juin, à Montecatini Terme, l’hôtel Montebello *** ou similaire Du 11 au 13 juin, près de Sienne, l’hôtel Sangallo Park *** ou similaire Du 14 au 16 juin, à Piombino, l’hôtel Ariston *** ou similaire

Pension Votre séjour est programmé en pension complète du déjeuner ou dîner du 1er jour (selon horaire de vol) au petit déjeuner du dernier jour). Déjeuner avec menu deux plats.

Programme

Mardi 7 juin : Bruxelles Florence - Montecatini Terme Départ des différents points d’embarquement en Hainaut Picardie en car vers Zaventem.

Rendez-vous à l’aéroport de Bruxelles national. Formalités d’enregistrement, vol régulier Brussels Airlines à destination de Florence. Vol SN3139 09H15-11H10 à confirmer.

Accueil par votre accompagnateur et transfert vers Montecatini Terme.

Déjeuner.

A moins de 50 km de Florence, Montecatini Terme est une station thermale réputée. Les Eaux des Thermes de Montecatini développent la plus grande partie de leur activité au niveau du foie et de l'appareil digestif. La station thermale est inscrite depuis le 1er juillet 2014 sur la liste indicative du patrimoine mondial dans la série « Grandes villes d'eaux d'Europe »

Promenade guidée dans la ville influencée par le style art Nouveau, qui compte de nombreux parcs et jardins.

Installation à l’hôtel***. Dîner et nuitée. Mercredi 8 juin : Pise - Carrare Départ pour Pise.

Pise est située sur les rives de l'Arno. Au Moyen-Age, cette république maritime, rivale de Gênes, domina la Méditerranée occidentale grâce à la puissance de sa flotte. Sa magnifique architecture rappelle le passé glorieux de cette République Maritime

Découverte de l’ensemble monumental du Campeo dei Miracoli: la cathédrale et son baptistère et le campanile, tour penchée (extérieur) et l’un des symboles de l’Italie.

Le fameux Campo dei Miracoli (Place des Miracles), inscrit au Patrimoine de l'Humanité pour sa valeur inestimable, rassemble un ensemble d'édifices qui sont devenus les emblèmes de la ville et qui attirent une foule de touristes chaque année. La verdoyante pelouse tranche avec la blancheur de la Cathédrale, du Baptistère (deux magnifiques exemples de l'art roman-pisan), du Camposanto et du Campanile, mieux connu sous le nom de Tour penchée. L'inclinaison de la tour, due à un affaissement du sol, a en effet rendu célèbre dans le monde entier l'édifice qui est devenu le véritable symbole de la ville.

Déjeuner à Pise.

Poursuite en direction de la ville de Carrare à la découverte de ses fameuses carrières de marbre blanc, exploitées depuis plus de deux mille ans.

Carrare est un centre d'art et d'histoire important de la province.

C’est encore aujourd'hui le centre de l'industrie du marbre le plus important d'Italie dont la production s'exporte dans le monde entier.

Entourée par la blancheur immaculée des carrières de marbre des Alpes Apuanes, elle est connue dans le monde entier comme "la ville du marbre". La ville offre d'ailleurs la possibilité de partir à la découverte du marbre en visitant son Musée Municipal du Marbre et les nombreux ateliers d'artistes que compte la ville.

Ces carrières ont fourni la matière première nécessaire aux plus grands artistes, dont Michel-Ange, pour réaliser des chefs-d’œuvre de renommée mondiale.

Retour à l'hôtel, diner et nuit. Jeudi 9 juin : Florence Journée consacrée à Florence, magnifique cité d’art, traversée par l’Arno dans le cadre élégant des collines de Toscane.

Florence est sans conteste l’une des plus belles villes d’Italie. À elle seule, elle rassemble 25 % d’œuvres du patrimoine artistique italien !

On ne peut pas parler de Florence sans évoquer la famille Médicis qui a régné en maître pendant toute la Renaissance. De leur dynastie, elle conserve jalousement tous les attraits de son riche passé. En effet, cette célèbre famille toscane a permis une nette évolution de la ville, en multipliant les interventions en matière culturelle, économique et politique. De plus, la ville n’a jamais manqué de personnalités (artistes, politiques) à cette période clé de l’histoire de la Toscane.

Florence a aussi su préserver son charme durant des siècles. Elle est entourée d’une campagne verdoyante. Dans un rayon d’une dizaine de kilomètres, on admire de superbes villas médicéennes, repaires estivaux de Florentins fortunés, installés depuis des siècles. Aujourd’hui, certaines sont classées au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Visite du cœur historique : la place de la Seigneurie et le Palazzo Vecchio (extérieur), le Ponte Vecchio et ses orfèvres, la cathédrale Santa Maria del Fiore, le baptistère aux splendides portes de bronze, l’église Santa Croce qui abrite les tombeaux de célèbres florentins tels que Michel-Ange, Galilée et Machiavel.

La piazza della Signoria est un lieu de passage obligé, le coeur de la ville donnant accès à certains des monuments majeurs de Florence. Vaste complexe thermal sous l’Empereur Ha-drien puis quartier d’habitations au Moyen Age, il devint le centre politique de la ville avec la construction du palais de la Seigneu-rie.

Sur cette place, de forme irrégulière, vous trouverez entre autre :

La Fontaine de Neptune qui fut construite en 1563. La statue de Neptune, extrêmement lourde fut surnommée « le gros blanc » par les Florentins. Neptune a les traits de Cosme Ier. Les naïades et les satyres de bronze qui ornent la margelle ra-chètent la lourdeur de l’ensemble.

La monumentale statue équestre en bronze du même Cosme Ier est l’œuvre de Giambologna (Jean de Bologne)

Façade du Palazzo Vecchio Depuis plus de sept siècles, le Palais de la Seigneurie, plus connu comme Palais Vieux, est le symbole du pouvoir civil de la ville de Florence.

Bâti entre la fin du XIIIe et le début du XIVe siècle pour accueillir les Prieurs des Arts et le Gonfalonier de Justice, le suprême organe de gouvernement de la ville a été au cours du temps l’objet de nombreuses interventions d’élargissement et de transformation.

Son aspect actuel est dû en grande partie aux grandioses ouvrages de restructuration et de décoration des intérieurs qui y furent exécutés durant plusieurs décennies au cœur du XVIe siècle, pour l’adapter à la nouvelle fonction de palais ducal auquel Cosme Ier de Médicis l’avait destiné.

Après le transfert de la cour des Médicis au Palais Pitti, il continua à accueillir la « Guardaroba » (dépôt d'objets précieux) et divers bureaux du gouvernement, jusqu’en 1871 où il devint l’Hôtel de Ville de Florence.

Des chefs d’œuvres de la sculpture ont été érigés devant le palais, certaines revêtant une forte signification symbolique (les originaux sont à l’abri dans divers musées de la ville).

Le Ponte Vecchio (Vieux Pont) est un pont médiéval situé sur le fleuve Arno à Florence. Il est l'un des rares ponts restants à comporter des maisons construites en son sein. Le corridor de Vasari qui traverse les maisons re-lie les Offices au Palais Pit-ti de l'autre côté du fleuve.

Le pont piéton grouille sou-vent de touristes et de nom-breux musiciens, portraitis-tes et autres artistes de rue, ce qui contribue à créer une atmosphère très animée. La vue du pont est la plus belle au crépuscule, en particulier lorsqu'on l'observe depuis le Ponte Santa Trinita.

Historique Le Ponte Vecchio est le plus vieux pont de Florence. On pense qu'il existait déjà ici un pont à l'époque romaine. Son apparence actuelle remonte à 1345 lors-qu'il fut construit pour remplacer un pont détruit par une inondation. On construisit des maisons sur le pont, ce qui était une pratique courante dans les grandes villes Eu-ropéennes au Moyen Age. Le Ponte Vecchio fut le seul pont resté in-demne lors de la Seconde Guerre Mondiale.

Les boutiques Les maisons sur le pont servaient initiale-ment d'ateliers et l'on y trouvait un large éventail de commerçants tels que des bou-chers et des tanneurs. En 1593, le duc Ferdinand Ier décida de les remplacer par des orfèvreries, soi-disant parce que les boutiques produisaient trop de dé-chets et dégageaient une odeur fétide. Aujourd'hui, les maisons font office de boutiques vendant un large assortiment de bijoux, al-lant des pièces modernes bon marché à des antiquités coûteuses. Certaines des maisons sur le pont possèdent une extension surplombant le fleuve. Elles sont supportés par de longues poutres de bois, appelées les sporti.

Le Corridor de Vasari Au 16ème siècle, Le Duc de Florence Cos-me Ier de Médicis décida de construire un corridor au-dessus du fleuve Arno afin de relier les Offices au Palais Pitti, de sorte qu'il n'ait pas besoin de traverser le pont toujours bondé lorsqu'il passe d'une rési-dence à l'autre. Le corridor, connu loca-lement sous le nom de Corridoio Vasaria-no en hommage à son créateur Giorgio Vasari, fut construit en 1565 au-dessus des boutiques du pont. Sur le côté sud du pont, le corridor s'en-roule autour de la Tour Manelli. Les pro-priétaires de la tour, qui fut construite à l'origine pour défendre le pont, refusè-rent de démolir celle-ci afin de laisser la

place au corridor, c'est pourquoi Vascari n'eut pas d'autre choix que de le construire autour de celle-ci.

La cathédrale Santa Maria del Fiore Ce fut à la fin du XIIIème siècle que le Conseil de la Ville (Priorat) prit la décision de remplacer la vieille cathédrale Santa Reparata (Vierge martyre morte en 250 apr. J.-C. à l’âge de 15 ans) par un bâtiment digne de Flo-rence, à l’imitation de Sienne et de Pise.

Le projet fut confié à l’architecte Arnolfo di Cambio, mais à sa mort en 1302 le chantier était à peine commencé.

En 1334 Giotto reprit le chantier, mais se consacra essentiellement au campanile. Plusieurs architectes lui succédèrent achevant les nefs et le tambour de la coupole. L’élévation de celle-ci restait sans solution jusqu’à l’intervention de Filipino Brunelleschi en 1423. Il opta pour une coupole à double calottes, une interne en arêtes de poisson et an-neaux autoportants et une externe très légère.

Les travaux furent terminés en 1436 mais la lanterne couronnant la coupole ne fut mise en place qu’en 1461.

La façade initiale fut abattue en 1587 et remplacée par le projet d’Emilio de Fabrice en 1887. Ce pastiche, bien qu’éblouissant, est largement décrié par les puristes

Le Baptistère de Saint Jean est situé en face du Duomo (cathédrale).

Bâti sur une ancienne maison romaine, le baptistère est un octogone de marbre blanc et vert avec une toiture pyramidale.

D’abord cathédrale, il deviendra baptistère en 1128.

Sa taille lui permettait d’accueillir les baptêmes qui ne se faisaient qu’une ou deux fois par an.

Le baptistère est particulièrement connu pour ses magnifiques portes de bronze ornées de bas-reliefs.

Celle du Sud est la première qui fut réalisée, par Andrea Pisano entre 1330 et 1338 ; il établit des modèles en cire avant de faire venir des artistes de Venise.

En1401, Lorenzo Ghiberti, artiste très en vogue de son temps, remporte le concours de la porte Nord, très similaire à celle du Sud, organisé par l'Arte di Calimala. Il lui est confié également la porte Est, nommée depuis Porte du Paradis par Michel Ange ; toujours ornée de bas-reliefs, elle se distingue des deux autres par la forme de ceux-ci et par sa couverture d'or ; Lorenzo Ghiberti s'y est consacré pendant 25 ans.

Filippo Brunelleschi y invente en 1425 la perspective conique

La Basilique Santa Croce (ou Sainte Croix) est également connue comme le Panthéon des gloires italiennes, en référence aux nombreux personnages célèbres qui y reposent (Michel-Ange, Galilée, Rossini ou Machiavel). Peu après la mort de saint François d'Assise, un groupe de moines érigèrent une petite chapelle sur le site de Santa Croce. La construction de l'église actuelle débuta en 1294. Celle-ci a depuis lors subi différentes modifications, principalement avec la construction de la façade en marbre de style néogothique entre 1857 et 1865.

Après le déjeuner, visite de l’incontournable Galerie des Offices qui regroupe les principaux chefs d’œuvres des écoles de peintures italiennes ainsi que les grands maîtres européens.

La Galerie des Offices à Florence L'art du XIVe siècle et de la Renaissance est renfermé dans ce musée, l'un des plus célèbres du monde pour ses prestigieuses collections de peintures et de statues anciennes: La Galerie des Offices de Florence. Une structure qui n'a pas de comparaison parmi les édifices du XVIe siècle et qui témoigne la grandeur d'une époque très féconde et très singulière. La Galerie se trouve au dernier étage du majestueux édifice des Offices (nom qui rend hommage à la fonction d'origine de la structure, c'est-à-dire les bureaux administratifs de la Famille des Médicis), elle fut édifiée selon la volonté du Grand-duc François I à partir du projet du grand architecte Giorgio Vasari. Cette loge, enrichie des chefs-d'œuvre au cours des années, représente un témoignage de l'amour envers l'art des plusieurs membres de la dynastie des Médicis de Florence,

collectionneurs passionnés de peintures, sculptures et d’objets. La Famille des Lorraine et ensuite l'État Italien, ont succédé aux Médicis et au cours des siècles, ont continué le grand travail de valorisation et d'enrichissement de la Galerie. La visite dans les grandes salles de la Galerie est un étonnement continuel: les sculptures classiques, les tapisseries, les décorations et surtout les chefs-d'œuvre de peinture (de l'art du XIVe siècle à celle-là de la Renaissance, en arrivant jusqu'au le XVIIIe siècle).

Retour à l’hôtel pour le dîner et logement.

Vendredi 10 juin : Pistoia - Lucques Départ vers Pistoia.

Promenade guidée à travers les charmantes rues et places, à la découverte de cette cité au caractère médiéval. Passage par l’église de S. Andrea, exemple de l’art roman; la Piazza del Duomo dont les bâtiments célèbres ont eu une forte influence sur l’histoire de la ville, comme l’Hôtel de Ville, le palais du Podestat, la cathédrale, le baptistère et le palais épiscopal; la Place Della Sala qui accueille un marché coloré (toutes visites extérieures).

Grâce à son emplacement entre Florence et Lucques, on aimerait penser que les rues de Pistoia ne manquent pas de visiteurs, mais c’est rarement le cas. Et ce en dépit du fait que la très charmante ville n’offre pas moins de bâtiments magnifiques, d’histoire, d’art et d’atmosphère que les autres villes de la Toscane. Le centre historique de la ville de Pistoia constitue un véritable trésor pour ceux qui s’intéressent au Moyen-âge. Le quartier de l’ancienne place du marché n’est comparable à nul autre endroit. Ici vous entendrez du matin au soir le susurre des négociations, des échanges, comme il existait il y a des siècles. Ajoutez à cela que de nombreux magasins ont gardé devant leurs vitrines, sur les trottoirs, de très anciens instruments de mesure en pierre. Vous découvrirez en somme une ville empreinte de charme et d’histoire.

Histoire Même si on n'en a pas vraiment de preuves, on pense que Pistoia fut d'abord une colo-nie romaine fondée au 2ème siècle lors des guerres contre les Ligures, avant de devenir un oppidum. Certains vestiges montrent cependant une occupation antérieure des lieux, aussi bien par les Ligures que par les Étrusques.

En 62 av. J.-C., pendant la maladie du consul Antonius, collègue de Cicéron, Petreius Mar-cus marcha contre Catilina et écrasa son armée dans la terrible bataille de Pistoïa. Catilina et ses compagnons conspirateurs y furent tués.

À la fin du 5ème siècle, sous domination byzantine, Pistoia avait son propre évêque, preuve du développement de la ville. Même chose plus tard quand la région fut conquise par les Lom-bards, qui installèrent aussi dans la ville un administrateur royal appelé gastaldo.

En 1254, Pistoia, ville gibeline, fut conquise par Florence Guelfe, mais cela provoqua la division des Guelfes en factions noire et blanche. Pistoia resta sous contrôle florentin, sauf

pendant une période brève au XIVème siècle, quand Castruccio Castracani la conquit pour Lucques, et fut officiellement annexée par Florence en 1301. Le poète du 15ème Antonio Cammelli est né à Pistoia, d'où son surnom il Pistoia.

Du 18 au 28 septembre 1786, se tint à Pistoia un synode janséniste rassemblé par Scipione de' Ricci, évêque de la ville, avec l'approbation de Léopold Ier, grand-duc de Toscane et l'un des chefs du joséphisme. Ce synode fut suivi d'un concile tenu à Florence en 1787. Les décisions du synode et du concile furent condamnées par le pape Pie VI dans sa bulle Auctorem fi-dei du 28 août 1794.

Déjeuner.

Poursuite vers Lucques, charmante ville d’art protégée par d’imposants remparts et nombreuses tours.

Visite guidée de la ville natale de Puccini qui a conservé sa structure médiévale: l’église de San Frediano, construite entre 1112 et 1147, l’église de San Michele in Foro, bâtie du XIIe au XIVe siècle et son extraordinaire façade, le Dôme San Martino, de style romano-pisan (toutes visites extérieures).

Lucca (Lucques) est un bijou caché dans les terres. La ville a parfaitement conservé sa structure médiévale : murailles et bastions, ruelles, palais. Ses remparts, érigés au XVIe siècle, ont ensuite été aménagés pour faire de jolies balades. Lucques, ancienne cité marchande, est également riche en monuments avec l’église San Michele in Foro ou la tour Guinigi. Eglise de San Michele in Foro L’église San Michele in Foro a été érigée au 11ème siècle sur l’ancien forum romain. C’est un véritable chef-d’œuvre de l’art roman pisan. Sa façade à 5 étages est richement décorée et fascinante, surmontée d'une statue de Saint Michel terrassant le dragon encadré par deux anges.

Eglise de San Frediano L'église prit le nom de San Frediano lorsqu'au VIII' siècle, la dépouille du saint évêque reposa dans la crypte. L'église s'élevait légèrement au-delà de la ceinture des remparts romains, à proximité de la porte nord et, selon la coutume, sa façade s'orientait vers l'0ccident. Dans d'antiques manuscrits, on l'appelle "Basilica Langobardorum" et les documents (VII' siècle) confirment le rôle qu'elle joua sous l'hégémonie lombarde.

Durant la première moitié du XII' siècle, San Frediano, comme toutes les églises lucquoises, fut entièrement reconstruite. La façade de Saint Frediano, qui s’est ornée d'une grande mosaïque représentant "l'Ascension", est tenue pour l'un des exemples les plus authentiques du roman lucquois.

Le Dôme San Martino Le Duomo ou cattedrale San Martino a été édifié à partir du XIe siècle. Sa façade romane, inspirée de Pise, montre des décors et des formes éclectiques, elle vient buter sur une tour de 69 m qui existait auparavant.

Retour à l’hôtel, dîner et nuitée. Samedi 11 juin: San Gimignano - Sienne Route vers la magnifique cité médiévale de San Gimignano, hérissée de tours qui domine la campagne. Promenade libre dans ce charmant bourg aux parfums du passé.

La ville de San Gimignano delle belle Torri est située à 56 km au sud de Florence (+/- 8.000 habitants). C'était un important point de relais pour les pèlerins qui se rendaient à Rome ou en revenaient par la Via Francigena. Les familles nobles qui contrôlaient la ville avaient bâti quelques 72 maisons-tours (jusqu'à 50 m de hauteur), symboles de leurs richesses et de leur pouvoir. Il ne reste que 14 de ces tours mais San Gimignano a conservé son ambiance et son apparence féodales. La ville recèle également des chefs-d'œuvre de l'art italien des XIVe et XVe siècles.

Histoire San Gimignano était au IIIème siècle av J.C., comme beaucoup de petits villages étrusques, si-tué sur un col dominant le Val d'Elsa. Mais son histoire ne commence véritablement qu'autour du Xème siècle après J.C., où elle prit le nom du saint évêque de Modène qui aurait défendu le village de l'occupation d'Attila.

Au moyen âge, San Gimignano jouit d'un extraordinaire développement grâce au commerce des très bons produits agricoles des collines toscanes.

En 1199, au cœur de sa splendeur économique, le pays gagna son indépendance sur les évê-ques de Volterra dont il était sujet, devenant une Commune de Toscane à part entière.

Comme d'autres communes, pendant cette période, elle fut divisée par les batailles en-tre Guelfes et Gibelins.

San Gimignano s'enrichit d'œuvres d'art et de superbes formes architecturales.

Le 8 mai 1300, la Commune eut l'honneur de recevoir comme ambassadeur de la Ligue Guelfe en Toscane Donato Alighieri.

La splendeur de la cité continua jusqu'en 1348, année où elle subit la peste noire qui infesta toute l'Europe et les famines qui en suivirent. Elle succomba à Florence, devenant ainsi une ville de seconde importance jusqu'à la fin du XIXème siècle lorsque l'on commença à redécouvrir la particularité et la beauté de sa ville médiévale et de ses produits agricoles, dont le premier entre tous, le vin appelé le Vernaccia di San Gimignano (1re DOCG dénomination d'origine contrôlée italienne décernée en mars 1966).

Déjeuner typique.

Continuation vers Sienne, ville harmonieuse doucement posée sur les pentes de ses collines.

Sienne, ville méconnue mais reconnue Peu connue en Europe et dans le monde, la ville de Sienne possède pourtant l’un des patrimoines les plus riches d’Italie. Entre sa cathédrale, ses places magnifiques, son imposant palais et ses fresques historiques, la ville ne manque pas d’atouts pour séduire tous les amoureux de la culture italienne.

Cette culture s’illustre également au travers des plaisirs de la table. En effet, la Toscane et particulièrement Sienne offre aux visiteurs un raffinement gastronomique ayant très peu d’égale en Italie. Plaisirs et découvertes seront les maitres-mots lors de votre venue.

Ancrée entre les oliveraies et les vignobles du Chianti, Sienne est l’une des villes les plus agréables d’Italie. Classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, la légende dit que la ville fut fondée par Senius et Aschius, fils de Rémus, lui-même frère de Romulus, les fondateurs de Rome.

La croissance économique et militaire de la ville a été le théâtre de beaucoup de rivalité entre Sienne et Florence. L’apogée de ce duel se situe entre le XIIème et le XVème siècle. Malgré une belle résistance, la ville de Sienne a été battue de nombreuse fois par sa voisine. Elle fut donc définitivement rattachée au sein du territoire et de l’administration de Florence.

A partir du XIVème siècle, la ville continua sa marche en avant. Des hommes comme Carlo V ou Cosimo I de Medici ont grandement contribué à la croissance de Sienne. La création de la banque Monte dei Paschi di Siena (banque encore en activité, la plus ancienne au monde) fut un apport économique et social considérable pour les habitants.

Ses rues convergent vers la superbe Piazza Del Campo. Cette place en forme de coquille est véritablement le cœur de la cité et de ses 17 « contrade » ou paroisses dont l’intense rivalité s’exprime lors des grandes fêtes du Palio.

Le Palio de Sienne La plus célèbre course de chevaux d’Italie, et l’une des plus célèbres au monde, se déroule deux fois par an dans la ville de Sienne.

Cette course dure moins de deux minutes, mais entretien les discussions durant toute l’année. Il est vrai que l’honneur de son quartier est en jeu lors de ces rassemblements.

En effet, la ville compte 17 quartiers, chaque année 10 d’entre eux sont choisis et un fantino est chargé de défendre ses couleurs, son arrondissement, sur la très fameuse Piazza del Campo, la principale place de Sienne.

Les courses se déroulent le 2 juillet, en l’honneur de la Madonna de la Provenzano, et le 16 août, au lendemain de l’Assomption. Les festivités durant quelques jours avant et après la course (surtout pour les vainqueurs).

Vous admirerez aussi l’église San Domenico et le Dôme avec son somptueux pavement de mosaïques.

Promenade au gré de ses places, ruelles et palais dans les quartiers typiques de cette cité médiévale.

Diner et nuit dans la région de Sienne. Dimanche 12 juin : Cortona - Arezzo La matinée débute par la découverte de Cortona.

Accrochée à la montagne, Cortona occupe un site remarquable. Les rues étroites bordées de maisons à arcades, les petites places, les allées de cyprès et oliviers confèrent un charme particulier à cette cité. La ville domine fièrement le Val di Chiana et le lac Trasimène, formant une magnifique terrasse naturelle, au panorama inoubliable.

C’est une ville au très lointain passé, qui remonte même avant l’époque où elle était une importante ville étrusque. Elle fut une terre d’artistes dès le 14ème siècle : Fra Angelico, Luca Signorelli, précurseur de Michel-Ange, l’architecte Domenico Bernabei, dit Boccador, Pierre de Cortone, maître du baroque romain et Gino Severini, membre du mouvement futuriste.

Cortone est surtout connue de nos jours comme la ville ayant servi de décor au livre et au film “Sous le soleil de Toscane".

Aujourd’hui, le cœur de la cité médiévale bat autour de la piazza Repubblica et de la piazza Signorelli.

Après le déjeuner, route vers la ville d’art d’Arezzo.

Cité étrusque majeure formée au VIe siècle av. J.-C., Arezzo a également été le berceau de nombreux personnages illustres de la Renaissance italienne, tels Pétrarque, Giorgio Vasari ou encore Pierre l'Arétin. On ne compte plus ses trésors artistiques, depuis le superbe cycle de fresques de Piero della Francesca dédié à la Légende de la Vraie Croix aux précieuses sculptures en terre cuite émaillée des Della Robbia, en passant par les lignes majestueuses des Loges dessinées par Vasari bordant la place centrale de la ville.

Visite de l’église romane Santa Maria delle Pieve, de la Piazza Grande, de l’église San Francesco qui abrite les fresques «de la légende de la sainte Croix » commencées par Piero Della Francesca et ensuite, de sa cathédrale qui abrite une émouvante Sainte Marie Madeleine.

Santa Maria della Pieve Admirez la tour de cette belle église (59 m de hauteur) et, à l'intérieur, les peintures de Pie-tro Lorenzetti.

Piazza Grande Trapézoïdale et inclinée, Piazza Grande est une merveille d'architecture unique en son genre avec notamment la Loggia réalisée par Vasari et le Palazzo della Fraternità dei Laici.

Deux fois par an, l'avant-dernier samedi de juin et le premier dimanche de septembre, elle abrite la Joute du Sarrasin, un tournoi à cheval d'origine médiévale précédé d'une parade réunissant quelque 400 figurants en costume d'époque, à grands renforts de lanceurs de drapeaux et de roulements de tambours.

Si c'est incontestablement l'événement le plus festif et le plus couru d'Arezzo, un autre rendez-vous caractéristique se tient sur la place et ses environs tous les premiers dimanches du mois. Institué en 1968, le Marché des antiquaires fait la joie des amateurs d'antique et des brocanteurs, tout en offrant à la ville un intérêt original et une raison de plus de la visiter. Basilica San Francesco La basilique abrite la célèbre chapelle Bacci, avec le cycle des fresques La leggenda della Ve-ra Croce, réalisé par Piero della Francesca à l'époque de la Renaissance.

Arezzo a servi de plateau au film «La vie est belle » de Roberto Benigni (1997),

Retour à l’hôtel pour le dîner et le logement.

Lundi 13 juin : Montalcino - Pienza - Montepulciano Route vers le Val d’Orcia.

Le magnifique cadre naturel de la Vallée de l'Orcia, qui s’étend à travers les collines de la Toscane est inscrit depuis 2004 sur la World Heritage List de l’UNESCO.

Le Val d’Orcia, une parfaite combinaison entre art et paysage, espace géographique et écosystème, est l’expression de ses merveilles naturelles ainsi que le résultat et le témoignage des gens qui l’ont habité. En effet, selon l’UNESCO, cette vallée constitue un exceptionnel exemple de la façon dont un paysage naturel a été redessiné pendant l’époque de la Renaissance, reflétant les idéaux du Bon Gouvernement (XIVe et XVe siècle) de la cité-État italienne.

Ces endroits splendides ont été honorés par les peintres appartenant à l’école Siennoise, active entre le XIIIe e le XVe siècle.

Les images du Val d’Orcia, et en particulier les reproductions artistiques de ses paysages, proposant une vision de l'homme vivant en harmonie avec la nature, sont devenues des icô-nes de l’époque de la Renaissance.

La série de fresques d’Ambrogio Lorenzetti “Allegoria ed Effetti del Buono e del Cattivo Go-verno” (Les Effets du Bon et du Mauvais Gouvernement – 1338-1339) conservée dans le Palais Public de Sienne, constitue un parfait exemple de cette conception. Il s’agit de chefs-d’œuvre capables d’aller au-delà de leur valeur artistique, afin de transcender dans les va-leurs architecturales, environnementales et sociales.

De douces collines revêtues d’une riche végétation d’oliviers, cyprès, hêtraies et châtai-gniers, au cœur de laquelle surgissent d’anciens villages d’origine médiévale, des maisons rurales et des forteresses aux grandes tours qui se dispersent dans une nature isolée et silen-cieuse: c’est ainsi que le Val d’Orcia se présente aux yeux des visiteurs. Un lieu suggestif, si bien représenté par les maîtres de l’École siennoise.

Cinq millions d’années d’histoire géologique ont profondément marqué ce territoire qui compte, aujourd’hui, une grande variété d’espèces végétales et animales. Les dé-pôts laviques des vol-cans, désormais inac-tifs, de Radicofani et du mont Amiata, ont contribué à délimiter cette aire: la lave, endurcie, a produit des pierres noires mieux connues sous le nom de "trachytes". Les rochers se succè-dent le long du fleuve Orcia qui traverse la vallée et la quitte à travers une profonde faille.

La richesse et la variété du paysage ne sont pas les seuls éléments qui caractérisent ce territoire préservé. La production œno-gastronomique est parmi les points forts du Val d’Orcia: le cacio pecorino (fromage à base de lait de brebis) de Pienza, le miel du Val d'Orcia, l'huile d’olive extra-vierge de Castiglione d'Orcia, les charcuteries de Cinta Senese. Et, encore, les champignons et les truffes, accompagnés de vins de grande réputation parmi lesquels le célèbre Brunello di Montalcino.

Montalcino, bourg médiéval perché au-dessus des vallées de l’Ombrone et de l’Asso, est surtout connu pour son excellent vin rouge.

Le Brunello di Montalcino est un grand vin rouge DOCG d'Italie produit dans la région de Montalcino, ville de la province de Sienne. Brunello est le nom d'une variante du cépage Sangiovese, à ne pas confondre avec la commune de Brunello dans la région de Lombardie en Italie. Il peut être considéré, avec le Barolo, comme le vin rouge italien doté de la meilleure longévité.

Le Brunello est très récent, comparé à l'histoire millénaire du vin italien. C'est dans les années 1870 que Ferruccio Biondi-Santi, jeune viticulteur, replante son cépage à par-tir d'une variété de vigne (Sangiovese grosso) parti-culièrement résistante au phylloxéra. Ferruccio Biondi-Santi cherche à s'éloigner des tra-ditions locales, qui veulent des vins rouges jeunes, parfois pétillants, et s'impose un long vieillissement en fûts de chêne, suivi d'une nouvelle période de raffinage en bouteille. Ainsi, le premier millésime officiel de Brunello date de 1888 ; il resterait encore quelques bouteilles de ce millésime.

En 1988, le président Francesco Cossiga a assisté à la célébration du 100e anniversaire de

la création de ce vin extraordinaire. Couleur : rouge rubis intense, tendant au grenat avec le vieillissement Parfum : parfum caractéristique et intense

Goût : sec, chaleureux, un peu tannique, robuste et harmonieux

Déjeuner.

Poursuite vers Pienza et découverte de la cité rêvée du pape Pie II Piccolomini dont la construction répond aux idéaux d’urbanisme de la Renaissance.

Pienza, la cité de Pie II. Cette charmante cité située au cœur de la Val D'Orcia, près de Sienne, en Toscane, est considérée l’incarnation de l’utopie, à la Renaissance, de la création d’une "cité idéale". Site Unesco depuis 1996, Pienza nous transmet les prescriptions urbanistiques de la Renaissance basées sur l’organisation rationnelle des espaces et des perspectives dans la conception des places et des palais du XVIe siècle.

Pienza fut fortement voulue par le Pape Pie II (né Enea Silvio Piccolomini) dont dérive son nom. Devenu Pape en 1458, il fit restructurer et renouveler son bourg natal, en confiant la tâche à Bernardo di Matteo Gambardelli, élève du célèbre érudit et architecte Leon Battista Alberti. Les travaux concernant l’ancien bourg de Corsignano (fondé selon la légende par un soldat de Sillano nommé Corsinio) eurent lieu entre 1458 et 1462.

Les perspectives géométriques, les impressionnantes volumétries de la Cathédrale et du palais Piccolomini, le remplissage minutieux des espaces au centre de l’ancien bourg médiéval constituent des expressions du génie architectural de l’époque.

Continuation vers Montepulciano, ville fortifiée située en terre étrusque qui était autrefois habitée par de riches marchands et viticulteurs.

Montepulciano est riche en histoire et en œuvres d’art, en plein cœur du cadre paysager agricole qui caractérise le territoire siennois. C’est un endroit idéal pour se reposer en contact avec la nature, entre douces collines, oliveraies, vignobles et bois de pins et de châtaigniers. Histoire Le village Montepulciano, aux origines étrusques et romaines (la légende veut qu’il fut fon-dé par le roi Porsenna) a été pendant longtemps disputé entre Florence et Sienne.

A partir du XVIe siècle, le bourg a été au le centre d’une grande ferveur culturelle et artisti-que comme en témoigne la présence de grandes personnalités telles que le poète Angelo Po-liziano, tout comme la construction des magnifiques églises réalisées par de célèbres archi-tectes, parmi lesquels figurent Antonio da Sangallo, Jacopo Barozzi et Baldassarre Peruzzi.

A l’heure actuelle, Montepulciano est une destination très appréciée des touristes, grâce à sa structure urbaine très caractéristique, à ses célèbres manifestations culturelles et aux magnifiques vignobles qui l’entourent à partir desquels on obtient l’excellent Vino Nobile di Montepulciano DOCG.

Retour à l’hôtel pour le dîner et le logement.

Mardi 14 juin : Désert d’Accona - Monte Oliveto Maggiore - San Galgano Départ en direction du désert d'Accona,

Le désert d’Accona est situé sud de Sienne et au cœur des Crêtes siennoises. C'est un lieu mystique et fascinant en raison de son aspect "lunaire" conféré à partir de l'argile, mélangé avec le sel et la craie. L'argile grise du désert d'Accona est formée grâce aux sédiments de la Mer de Pliocène qui recouvrait toute cette région il y a entre 4,5 million et 2,5 million d’années. Très peu de plantes peuvent pousser ici à cause de la teneur importante en minéraux de cet argile mais c'est tout de même un endroit magnifique à visiter et à photographier.

Visite de l'abbaye de Monte Oliveto Maggiore.

Monte Oliveto Maggiore, au Sud-Est de Sienne, est une abbaye construite sur la via Francigena qu’empruntaient les pèlerins du Nord voulant se rendre à Rome. Ils trouvaient dans cette abbaye de Monte Oliveto Maggiore, nourriture, repos et soins.

L’abbaye fut construite en 1319, par Bernardo Tolomei, Ambrogio Piccolomini et Patrizio Patrizi, au profit de la congrégation des Bénédictins Olivétains.

Le moins qu’on puisse dire, avant même de pénétrer dans l’abbaye, c’est que la région n’était visiblement pas sûre, à en juger par les adaptations défensives de l’entrée.

Il s'agit d'une abbaye bénédictine qui observe la règle du travail et de la prière selon l'ancienne tradition.

Elle est entourée de cyprès, de pins, de chênes

et d'oliviers: une nature sauvage et intacte qui plonge les visiteurs qui arrivent dans le passé. Toujours en activité, les moines se dédient, outre la vie religieuse, à la restauration de livres et à la fabrication des liqueurs.

La liturgie se déroule inexorablement à 8h, 18h15 et 21h en semaine, 8h15, 11h, 18h30 et 21h les jours fériés. On y pratique toujours le chant grégorien.

Vous pouvez visiter Monte Oliveto Maggiore, avec le comportement retenu qui est d’usage en un tel lieu de recueillement et de silence.

Le grand cloître, réalisé entre 1426 et 1443, comporte, sur les quatre parois de sa galerie ouverte, un ensemble de fresques de Le Sodoma et Luca Si-gnorelli illustrant des scènes (légen-daires pour la plupart) de la Vie de saint Benoît, un des plus beaux témoi-gnages d'art italien du Quattrocento.

Les bâtiments annexes datent des 14ème et 18ème siècles.

L'église (complétée en sty-le baroque en 1772) et la bibliothèque contiennent des marqueteries de bois de Fra Giovanni da Verona (les stalles pour l'église). Elle est riche d’environs 40.000 volumes anciens. Quant à la pharmacie, elle présente ses pots du 17ème siè-cle.

L'accès se fait par une porte fortifiée ornée de bas-reliefs (saint Benoît et la Vierge) en terracotta invetriata d'Andrea della Robbia.

Le pape Pie II décrit l'abbaye dans son Commentaria et Nicolas de Cues visita le monastère pendant la même période et prêcha lors de la prise d'habit d'un jeune moine

Il existe aussi un petit commerce de produits fabriqués par les moines… et tenu par des moines. Vous y trouverez huile d’olive, miel, herboristerie et autres produits fabriqués artisanalement.

Continuation vers l'abbaye cistercienne de San Galgano, exemple de style gothique.

San Galgano, mais qui est-ce ? Au 12e siècle, le chevalier Galgano Guidotti, seigneur de Chiusdino, menait une vie de plaisirs et de violence. Mais un jour, l’archange Michel lui apparut. Quel rapport avec l’abbaye de San Galgano ?

Galgano Guidotti avant l’abbaye de San Galgano Galgano Guidotti se convertit soudainement et se retira immédiatement sur une petite colline où il s’installa en ermite. Sa mère le convainquit néanmoins de rendre au moins une dernière visite à sa bien-aimée. Mais le destin (ou l’archange) en avait décidé autrement. En chemin, son cheval se cabra, le jetant à terre. Abasourdi et à moitié inconscient, il fut transporté miraculeusement à Montesiepi, le 25 décembre 1180, en un lieu qui allait devenir la Rotonda di Montesiepi. La légende raconte que le pauvre Galgano Guidotti se sentait bien incapable de mener une vie entière d’ermite solitaire, comme le lui ordonnait l’archange, c’était pour lui aussi impossible que trancher en deux une roche avec son épée. Il planta alors son épée dans la roche où, curieusement, elle s’enfonça presque jusqu’à la garde, formant une sorte de croix.

Elle y est toujours. Galgano Guidotti fut vaincu. Il se fit donc ermite, ayant seulement des contacts avec les animaux sauvages et les paysans locaux qui demandaient sa bénédiction. Il y mourut.

La construction de l’abbaye de San Galgano Une chapelle fut édifiée en 1185 sur la tombe de Galgano Guidotti, qui devint San Galgano. On fête encore le saint, le 3 décembre. Sur les murs de la cappellina (1340) jouxtant la rotonde, des fresques d’Ambrogio Lorenzetti rappellent la vie du Saint. Les visiteurs, qui vénéraient le saint, étaient trés nombreux. Les moines durent donc construire, non loin de ce lieu sacré, l’abbaye cistercienne de San Galgano. C’est une abbaye de 71m sur 21m, en croix latine, à 3 nefs et abside carrée. Les travaux durèrent de 1220 à 1268. Il semblerait que l’architecte, sans doute un moine bénédictin, se soit inspiré des proportions de l’octave en musique, appelée échelle diatonique naturelle, en l’appliquant à la géométrie de l’église.

Cet abbaye, située à l’intersection de 2 routes importantes, jouit rapidement d’une certaine réputation et d’une certaine splendeur, jusqu’en 1364. Malheureusement, il en va ainsi des destinées humaines, malgré son immense prestige et son immense pouvoir, l’abbaye vint à être dirigée par des prélats peu scrupuleux, qui la ruinèrent peu à peu.

Les ruines de l’abbaye de San Galgano Les voûtes s’effondrèrent au XVe siècle. L’abbaye ne fut pas restaurée, mais servit de carrière et l’on utilisa largement ses matériaux. Le toit de plomb fut vendu par Giovanni Andrea Vitelli, en 1548. Heureusement, les cisterciens construisaient pour durer. Les murs restèrent debout et le sont encore. Sans toit, l’abbaye semble être un temple antique, ouvert sur la nature environnante ou, pour les croyants, une maison de Dieu à ciel ouvert. Au milieu des champs, elle garde une certaine aura, un certain mystère renforcé par son apparence de vaisseau fantôme…

De nos jours, l’abbaye de San Galgano est utilisée comme lieu de concerts ou de tournage de films: Nostalgia d’Andrej Tarkovski (1983) ou Le Patient anglais, d’Anthony Minghella (1996).

Déjeuner en cours de route.

Transfert vers la région de Piombino. Diner et logement. Mercredi 15 juin: Ile d’Elbe Départ en direction du port de Piombino et embarquement vers l’île d’Elbe. Vous serez enchantés par la douceur de son climat, par la beauté et la variété de ses paysages. Plages de sable à l’ouest, oliveraies, vignobles sur les coteaux de l’intérieur, hautes falaises et plages de galets sur le rivage oriental.

L'Île d’Elbe, une oasis verte au cœur de l’Archipel Toscan, est un territoire aux horizons infinis: des plages dorées caressées par une eau transparente, des massifs de granite au milieu de la végétation, des peuples qui ont depuis toujours été bénis par le soleil. L’Elbe s’offre à travers ses multiples caractéristiques réunies sur un seul territoire: le sable et les falaises, le vent, la terre, les parfums, les saveurs, le dur labeur des hommes, les villages perchés sur les collines, les terrasses face à la mer ne sont que l'avant-goût d’une île qui ne déçoit jamais.

L’île d’Elbe compte 147 km de côte, et est connue pour son doux climat méditerranéen. L’île est pittoresque, luxuriante, et offre une grande variété de paysages, des romantiques villages de pêcheurs aux anciens forts et petits villages perchés sur la montagne, en passant par les sympathiques petites routes aux virages en épingle à cheveux qui serpentent la montagne. Naturellement, l’île offre en tout 130 belles plages de sable fin, qui bordent une mer cristalline. Les distances sur l’île sont moindres, mais les trajets pour rejoindre les plages pourront vous sembler plus longs dans la mesure où les routes sont sinueuses. Elbe a été peuplée depuis l’époque des Etrusques, qui s’intéressaient particulièrement à ses riches dépôts de fer. C’est également ce fer qui a attiré les Romains. Le nom Portoferraio signifie d’ailleurs « port de fer », qui a été un lieu de la plus grande importance pour l’économie de l’île depuis des millénaires. Vous pouvez d’ailleurs visiter les mines abandonnées, dont la dernière a été fermée en 1984.

La plupart des gens associent toutefois l’île d’Elbe à Napoléon qui, bien qu’il n’y ait vécu que 10 mois, y a laissé son empreinte à travers des œuvres publiques et des réformes, dont celles de la rationalisation des opérations minières, des soins hospitaliers organisés, de l’import de nouveaux cépages pour la production de vin, et de la plantation d’oliviers pour la production d’huile.

Le drapeau de l’île d’Elbe porte d’ailleurs encore les abeilles impériales, et vous trouverez partout l’image de Napoléon, sous forme de gravures ou de statuettes. Mais si cela ne vous suffit pas, vous pourrez aussi visiter ses deux maisons, la Villa dei Mulini à Portoferraio et la Villa San Martino, sa résidence d’été, à San Martino.

Elbe propose une riche sélection de restaurants, de trattorias, de pizzerias et d’osterias, et bien sûr vous trouverez sur tous les menus du poisson et des fruits de mer. L’île compte aussi un certain nombre de vignobles, qui produisent essentiellement du vin blanc (vous pourrez aussi trouver du rouge, mais très sucré, qui accompagne souvent le dessert, ainsi que divers types de grappa, eau de vie). Elle abrite aussi quelques producteurs de miel, mais de manière générale, la physionomie du territoire ne permet pas le développement d’une agriculture à grande échelle.

Journée de découverte des lieux marqués par le souvenir de Napoléon : la Villa dei Mulini à Portoferraio, résidence de Napoléon Bonaparte et de sa cour lors de son exil sur l’île et où sont exposés meubles d’époque, peintures et souvenirs, le golfe de Portoferraio, la résidence d’été de l’empereur à San Martino….

Aujourd'hui, la Palazzina dei Mulini, résidence officielle de Napoléon, fait partie des Monuments Nationaux. Lorsque Jean Gaston ordonna sa construction, la Villa dei Mulini se présentait sous un aspect bien différent de celui actuel car elle fut réaménagée par l'architecte Paolo Bargigli afin de satisfaire les exigences de Napoléon.

La partie centrale qui unifiait les deux édifices originels fut surélevée afin de créer un grand salon qui puisse servir lors des fêtes.

En entrant par le rez-de-chaussée, où les pièces princi-pales de l'appartement de l'Empereur sont reliées par une galerie, on trouve tout d'abord le salon suivi de la bibliothèque et de la chambre à coucher.

Derrière l'escalier menant au grand salon, qui était destiné à l'origine à Marie-Louise mais qui fut en réalité habité par la sœur de Napoléon Pauline, se trouvent le studio et la chambre des valets..

Le mobilier d'origine, qui provenait de la résidence de sa sœur Elisa Baciocchi à Piombino, est aujourd'hui dispersé. Celui que l'on peut admirer à l'intérieur de la demeure est un mobilier datant du 19ème siè-cle dans le style empire, qui parvient tout à fait à recréer l'atmosphère impériale de l'épo-que.

La bibliothèque conserve les livres des bibliothèques de Fontainebleau que l'Empereur voulut emporter avec lui, ainsi que ceux que lui donna son oncle, le cardinal Fesch.

Le jardin, qui s'étend entre la Palazzina et la mer est décoré de deux belles statues : une Minerve, qui semblerait être une sculpture antique grecque, et une copie de la Galatée de Canova pour laquelle aurait posé Pauline Borghèse et dont l'original est aujourd'hui conservé dans la Galerie Demidoff de San Martino.

La Villa de San Martino La résidence d'été de l'Empereur Napoléon, est située en plein campagne, à 5 kms de Poto-ferraio.

La majestueuse architecture néo-classique qui accueille le visiteur est l'œuvre du conte Anatolio Demi-doff, époux de Mathilde de Monfort, nièce de Napoéon, qui, en 1851, souhaita entreposer sa collection de souvenirs napoléoniens dans un lieu digne des fastes de l'Empire.

La Galerie Demidoff s'étend aux pieds de la résidence originelle. On peut y admirer l'original de la Gala-tée de Canova, pour laquelle Pauli-ne Borghèse aurait servi de modèle. La statue était, à l'origine, destinée à embellir les jardins de la Palazzi-na dei Mulini.

La résidence napoléonienne originelle est située au-dessus de la Galerie Demidoff. L'architecture externe, très sobre, contraste avec le décor intérieur des pièces des deux éta-ges dont on doit l'idéation à l'architecte Bargigli et les décors peints à Vincenzo Antonio Re-velli, artiste de la ville de Turin. Au second étage, la salle égyptienne avec son bassin octogonal, ses plantes de papyrus et son décor de la campagne d'Egypte réalisé en trompe l'oeil mérite une visite. De même que la salle à manger appelée salle du nœud d'amour, dont le décor du plafond il-lustre l'amour entre Napoléon et Marie-Louise, symbolisé par deux colombes qui, en s'éloi-gnant, resserrent le nœud de l'amour.

Déjeuner en cours d'excursion.

Embarquement pour le port de Piombino. Diner et logement à l’hôtel situé dans la région de Piombino. Jeudi 16 juin : Région de Piombino - Florence Bruxelles Petit déjeuner puis transfert vers l’aéroport de Florence. (+/-2h30). Formalités de départ et enregistrement. Vol régulier Brussels Airlines à destination de Bruxelles. SN3140 - 11H45-13H40 (à confirmer).

Climat Le climat en Toscane est assez doux sur les zones côtières et plus rude à l'intérieur des terres avec de grands écarts de température entre l'hiver et l'été. Les quatre saisons sont bien marquées, les étés sont chauds et secs, et les hivers relative-ment doux. L'idéal pour visiter la Toscane, se situe entre la période du mois de mars - juin ou septem-bre – novembre où les températures oscillent entre 20 et 25°.

Argent

C’est l’euro qui sera votre monnaie pour vos dépenses. Les cartes bancaires sont largement admises par la plupart des distributeurs automatiques de billets.

Electricité 220 Volt. Fiche normale sauf fiche avec terre. Attention : La prise terre en Italie est alignée, au contraire de la France, où les prises avec terre sont de forme triangulaire. Si vous utilisez des appareils avec un troisième embout destiné à la terre, il se peut que vous ayez besoin d’un adaptateur pour changer la forme de la prise. Ou alors, partez avec des appareils avec aucun connecteur de terre pour résoudre le problème.

Santé Aucun vaccin n'est obligatoire, mais il est préférable d'avoir son rappel antitétanique à jour.

Inscription et paiement

Les inscriptions sont à transmettre à la régionale Hainaut Picardie (8 rue Saint-Joseph à 7700 Mouscron) au moyen du bon de commande figurant dans le catalogue.

Par la suite, vous recevrez un avis de paiement reprenant le numéro de compte sur lequel il faut verser l’acompte. Six semaines avant le départ, vous recevrez un virement afin de verser le solde du séjour. (Attention, nouveau numéro de compte)

Pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez joindre Mr. Alain Desmet au 056/39 15 46.

Prix Prix de base : 2.131 € Supplément Mutualistes non chrétiens : + 75 €

Supplément single : 225 € Acompte : 640 €

Compris dans le prix : - les transferts A/R jusqu’à Zaventem (voir lieux d’embarquements) - les vols A/R Zaventem/Florence - l’autocar de grand tourisme durant le circuit - les taxes aéroports connues au 01/12/2015 - le logement sur base de chambre double - la pension complète du repas de midi du 1er jour au petit déjeuner du dernier

jour - un guide accompagnateur permanent - les guides locaux à Florence (journée complète), à Pise (1h), à Carrare (1h), à

Pistoia (1h), à Lucques (1h), à Sienne (1h), à Arezzo (1h) et 1h à l’Ile d’Elbe. - les entrées et réservations : baptistère de Florence, église Santa Croce, dôme

de Sienne, cathédrale et baptistère de Pise, basilique di San Francesco à Arrez-zo, abbayes de Monte Oliveto Maggiore et de San Galgano, villa San Martino et Villa dei Mulini sur l’Ile d’Elbe, Lucques (entrées gratuites actuellement),

- le bateau Piombino – île d’Elbe A/R - les assurances annulation, bagages, interruption de séjour - l’accompagnement Énéo.

Non compris dans le prix :

- les éventuels suppléments fuel et taxes aériennes - les boissons - la taxe de séjour dans chacun des hôtels (prévoir environ 2 €/jour) - les dépenses personnelles - les repas dans l’avion.

A U P L A I S I R D E V O U S R E N C O N T R E R

L O R S D E C E S E J O U R

E N T O S C A N E E T I L E D ’ E L B E