TOUR D’ANGOULEME N° 6

Espace Matisse0 – 138mEspace Matisse (198 av du Gal De Gaulle)Rue du 11 Novembre 1918 (chemin)Bois de Tout Y fautCité VictoriaBois de SoyauxLe Champ de Manœuvres (ancien terrain d’entrainement de l’armée)Chemin d’EntrerochesLe Bois du MaineRue de la DynamiteRue de MontbronDomaine de PuyredonRue Jean MarchaisChemin de St Roch à Chez ChauvinFont ChauvinBois des GalochetsCote de LunesseRue de St Roch à LunesseLycée Marguerite de ValoisRue Paul Adrien MairatSous St RochRue Marguerite d’AngoulêmeBd d’AuvergneImpasse d’AuvergneRue des Ardilliers (argile ?)Chemin de Paul MairatChemin des Demoiselles (Gare en face)Avenue Maréchal de TassignyPlace de la gareRue Denis PapinPont des fainéantsChemin Jean LamaudRue de ParisRuette du CoqRue Fontaine du LizierRue de BordeauxRue du Fort de Vaux (ancienne rue du Vide Poche)Avenue de CognacJardin Vert

La plume d’Honoré de Balzac et le livre les Illusions perdues (quand il venait chez son amie Zulma

Carraud à Angoulême http://carraud.com/

Honoré de Balzac a visiblement gardé un souvenir impérissable de ses trois passages à Angoulême.

Souvenir si grand qu'il place une partie de l'action de son roman Les Illusions perdues dans la cité.Mais plus que l'amour de la ville, l'histoire tissée entre l'auteur et Angoulême est en fait la

conséquence d'une autre histoire, celle de son amitié avec Zulma Carraud, femme du commandant

Carraud, inspecteur de la Poudrerie.

La Poudrerie d'Angoulême est alors toute jeune, construite pour remplacer celle de Saint-Jean-

d'Angély qui a explosé le 25 mai 1818. La construction a débuté le 22 septembre 1819. Elle est entrée

en production en juin 1826. Zulma Carraud et son militaire de mari y débarquent au cours l'été 1831.

Honoré de Balzac vient y faire son premier séjour dès la fin novembre de la même année.La Gloriette de la marquise

Cadeau de son père, comte de Revel à la future Marquise de Mallet, le pavillon qui orne si

étrangement l’un des grands accès du Plateau d’Angoulême fut baptisé "Gloriette" par la jeune fille. La

famille habitait alors la maison bourgeoise qui longe plus haut cette même avenue, et la jeune marquise

fantasque se réfugiait dans sa gloriette pour écrire des poèmes et recevoir ses amies. Ce pavillon se

situait au bout du jardin de la propriété qui s’étalait sur ce flan nord d’Angoulême.Avenue du Président Wilson – Colonne de Marie-Thérèse Charlotte de FranceRue de BordeauxFontaine St AugustinRue Maurice UtrilloRue des IlesL’AnguienneParc de FrégeneuilRue Paul VieilleStade des Trois ChênesRue des CavesRue de BasseauPont de Basseau – Le fleuve CharenteImpasse de l’écluseIles de Fleurac Les passerelles au-dessus de la Charente permettent de traverser le fleuve et d’apprécier son débit.Moulin de Fleurac

Le Moulin de Fleurac

À l'origine, le moulin de Fleurac - sur la Charente, au pied duchâteau du même nom - est un moulin à blé et à huile du XVIème siècle. Il a été presque entièrementreconstruit à la fin du XIXème siècle, transformé en 1978 en moulin à papier, puis acheté en 1983 par leConseil Général de la Charente et transformé en musée à papier. Son architecture est en Charente assez commune : belles pierres de taille, baies en plein cintre à l’étage.Abandonné pendant plusieurs décennies, il a été transformé en moulin à papier en 1978 par M. Lacombe,descendant d’une famille de papetiers depuis quatre générations. Confrontée à des difficultés financières,cette tentative a été relayée par une association « Les amis de la tradition papetière d’Angoumois et desprovinces voisines » qui a relancé l’activité de ce moulin, où a été fabriqué du papier à la cuve à partir delin et de coton selon les techniques du XVIIIème siècle.Le matériel de fabrication et la roue hydraulique ont été reconstruits. Il est inscrit aux monumentshistoriques depuis 1984. Il est fermé au public depuis quelques années, cependant le site de ce moulin aubord de la Charente reste un lieu très fréquenté par les touristes.

Canton de la rivière Château de Fleurac – Mr Michel Alexandre & Bénédicte Mahy

Le Château de Fleurac

Situé à proximité de Saint Michel, le château de Fleurac est bâti sur un escarpement rocheux, le long de larive gauche de la Charente.La demeure se compose d'un corps de logis flanqué de deux pavillons latéraux. Elle est entourée d'unprofond fossé creusé à même le roc et gardé par un parapet qui se prolonge autour des pavillons latéraux. Certains éléments d'architecture du château médiéval subsistent. Notamment les anciennes latrines duchâteau fort, l'ancienne cuisine avec sa cheminée du XVIIIème siècle ou encore le four banal où leshabitants du fief de Fleurac avaient l'obligation de faire cuire leurs pains.A partir du XVIème siècle, le seigneur de Fleurac, Jean Baudouin décide de faire transformer l'édifice à lamode de la "Première Renaissance italienne" par des ouvriers italiens venus à la suite de François 1er et quis'établirent en Angoumois dans les années 1515. Le château serait alors devenu une maison de campagneet aurait servi de rendez-vous de chasse. Il est très probable que François 1er y séjourna car le roi deFrance aimait à venir chasser dans les bois et prairies qui entouraient Angoulême lorsqu'il venait rendrevisite à sa sœur Marguerite.Fleurac présente les mêmes éléments architectoniques que les palais italiens de cette époque : un grandescalier situé dans l'angle du bâtiment, des façades plates sans avant-corps, des toitures invisibles, desgaleries à arcades, un jeu de terrasses superposées ornées de balustres dominant la Charente.Le château de Fleurac est considéré comme le plus élégant et le premier château italianisant d'une lignéequi se répandit dans toute la région.A noter cependant qu'il a subi les affres des guerres de religion à la fin du XVIème siècle et qu'il fut pris etpillé.Le château se visite: Michel Alexandre et Bénédicte MAHY : « Nous prenons les groupes à partir de 15personnes, le tarif est de 3,5 EUROS par personne ». Allez-y, la rénovation entre prise depuis 14 ansest exemplaire et le maître des lieux en connaît toute l’Histoire.

La CharreauLa longueur de son cours d'eau est de 17,4 km, prend sa source à Torsac et se jette ici dans la Charente.

Chemin du bain des Dames

Les SaujetsAire de Chantoiseau – Logis de Chantoiseau (ancienne papeterie)Le FleuranceauLe moulin à papier de Chantoiseau sur les Eaux-Claires fut mentionné en 1656. Il devient à la fin duXIXe siècle, une annexe de la papeterie de Basseau. Dans le premier quart du XXe siècle les activitéss'arrêtent. De nos jours, il sert de logement.Rue ChantoiseauChemin des Eaux ClairesComment se croire ici à l’écoute de cette cascade des Eaux Claires ? La longueur de son cours d'eau est de 13,7 km..PuygrelierAu XVIe siècle : le logis appartient à la famille Normand. François Normand, écuyer, seigneur de Puygrelieren Saint-Michel était maire d'Angoulême en 1588. Il mourut le 10 août 1588, lors d'un assaut, sur ordred'Henry III, contre le duc d'Epernon, gouverneur d'Angoulême. Au XVIIe siècle : Son fils François, écuyer, seigneur des Bournies en Garat reçoit de Jacques et Bernardd'Aripe, le droit de passage et de tenir bac et bateau au port de Basseau. Jean Normand ayant acquis de lafamille Lambertie, le château et le fief de la Tranchade dans la paroisse de Garat, mit au second plan le

nom de Puygrelier dont le fief ne fut plus qu'un domaine. Les Normand de Puygrelier étaient devenus lesNormand de la Tranchade.

49, rue de la Liberté, St Michel, quand les portes sont ouvertesL’Eglise de St MichelDe forme octogonale (2 en France), restaurée par Paul Abadie fils, comme l’église de Périgeux et le Sacré-cœur de Montmartre.

Le canal de la CharraudOù coule une eau claire remplie de chabots, deux casacdes sur son parcours !Le moulin à papier du Martinet, situé sur le canal de la Charreau, fut en activité de la fin du XVIIIesiècle jusque vers 1960 . Il a été construit par la famille Sazerac de Forge. En 1837, le moulin a ététransformé en usine à papier et employait 200 personnes en 1846. Début XXIe siècle, il a été démoli pour yconstruire une résidence "les jardins de Saint-Michel" (site des Douhauds). Au milieu du rond point duMartinet a été installé en son souvenir l'une de ses turbines.

L’OisellerieChâteau de l'Oisellerie, bâti sous François 1er (1540), de 1498 à 1600, monument historique classédepuis 1911.

Son nom vient de la fauconnerie relevant de l'abbaye de La Couronne. En effet, ce fief des abbés était àmi-chemin entre l'abbaye et la forêt des Moines qui couvrait tout le nord de la commune de La Couronne etappartenait à l'abbaye. A la fin du XVème siècle, on élevait et dressait pour la chasse, des fauconsappréciés par la Cour de France, les Gerfauts symbole de puissance et de majesté.En 1526, François Ier de retour d'Espagne où il était le prisonnier de Charles Quint après sa défaite à Pavie,vint se reposer en Angoumois et séjourna dans le château. Lors d'une chasse au cerf, il se cassa un bras.Depuis 1900, il est propriété du département. Avec le Lycée agricole et le CDDP.

Superbe château !

Le cadran solaire classé ou stèle gnomonique

au Mans

http://michel.lalos.free.fr/cadrans_solaires/autres_depts/sarthe/pays_du_mans/cs_du_mans.html

Le mot gnomon est un mot latin qui veut dire aiguille de cadran solaire, venant du grec gnômôn qui désignait une

règle ou ce qui sert de règle1. Par dérivation un gnomon est le nom du plus simple cadran solaire : un bâton planté

verticalement dans le sol, ou même encore plus simple : l'homme lui-même.

Le gnomon a donné son nom à la science des cadrans solaires : la gnomonique, ainsi qu'à la personne qui conçoit et

réalise des cadrans : le gnomoniste.

http://www.cadrans-solaires.fr/cadran-solaire-chateau-de-l-oisellerie.htmlCombien de cadrans ? Au total on voit au moins 11 cadrans (3 à l'est, 3 à l'ouest et 5 au sud – 1 au nord).A comparer avec le cadran solaire de la Groirie à l'Abbaye de l'Epau qui est en meilleur état et qui comporte28 cadransà voir sur le site de Michel LalosPassage sur la CharraudLe Grand GiracMontée difficile sur la Tourette…Cothiers – La TouretteBelle RochePetit MontbronLes ChironsLa Croix LanauvePeusecChez NéraLe Lion de St MarcDomaine de FrégeneuilDomaine de Frégeneuil (XVII et XVIIIème siècles) en cours de rénovation (logis, pigeonnier et bâtiments deferme).

La Croix BlancheSentier de La MotheSentier botaniqueCité des Echaliers

Gérard Fresser10.3.2013