TOURISME D’HIVER : LES PROFESSIONNELS

CONFIANTS

COMMENT «SE COMPORTENT» LES FRANÇAIS

À NOËL ?

MICRO-AVENTURE: LE LUXE DE LA LENTEUR GAGNE DU TERRAIN

PO W ERED BY

tourism talks N°12

■ RESTONS CONNECTÉS. IDÉES, INNOVATIONS, ACTUALITÉS ■

À LA UNETOURISME D’HIVER : TOUS LES INDICATEURS AU VERT. LA SAISON TOURISTIQUE D’HIVER 2017-2018 DEVRAIT ÊTRE PARTICULIÈREMENT RÉUSSIE, NOTAMMENT PENDANT LES VACANCES DE NOËL. C’EST EN TOUT CAS CE QU’A LAISSÉ ENTENDRE L’OBSERVATOIRE NATIONAL DES STATIONS DE MONTAGNE (ANMSM). SUR L’ENSEMBLE DE LA SAISON, LA DESTINATION « MONTAGNE » A GLOBALEMENT ÉVOLUÉ DE PRÈS D’UN POINT. UNE TENDANCE APPELÉE À ÉVOLUER COMPTE TENU DES DERNIÈRES CHUTES DE NEIGE SUR LES MASSIFS. LES DÉTAILS !

TOURISME D’HIVER : LES PROFESSIONNELS CONFIANTS

58% des lits déjà réservés dans les massifs Calendrier scolaire oblige, les professionnels observent des taux d’occupation prévisionnels plus importants pendant la se-maine de Noël qu’au cours de la semaine du Nouvel An. Ainsi, pour la période de Noël, dans les massifs, 58 % des lits touris-tiques ont déjà été réservés. Les massifs pyrénéens arrivent en tête avec des taux d’occupation de 63 %. « Le calendrier pour ces vacances de Noël 2017 explique les bonnes perspectives pour Noël. De nombreuses entreprises fermeront leurs portes entre Noël et le Nouvel An et les familles sont sensibles aux offres développées spécialement pour cette période grâce à la mobilisation des professionnels de la montagne », explique Charles-Ange Ginésy, président de l’ANMSM.Pour atteindre les résultats escomptés, France Montagnes, « l’association regroupant les principaux acteurs du tourisme de montagne en France », en collaboration avec les stations et les professionnels de la montagne, a lancé l’opération « En montagne, Noël est magique », pour mieux promouvoir les offres avantageuses ainsi que les animations prévues sur toute la saison.

Un taux d’occupation de 51% pour la semaine du Nouvel An Concernant la semaine du Nouvel An, les professionnels tablent sur un taux d’occupation de 51%. Néanmoins, compte tenu des prévisions météorologiques favorables, les réservations de der-nière minute pourront créer la surprise en faisant évoluer da-vantage le nombre de séjours enregistrés durant cette période.

Pour les vacances d’hiver, les tendances révèlent des taux d’oc-cupation prévisionnels qui atteignent d’ores et déjà 64%. L’opti-misme est donc de mise ! Les stations misent également sur la clientèle internationale pour améliorer leur fréquentation sur la période. Pour augmenter l’attractivité des destinations « ski » en France, les acteurs de la montagne ne lésinent pas sur la qualité des services et des infrastructures. Pour accompagner les acteurs du tourisme français dans leurs efforts visant à renforcer l’attractivité de notre pays, l’Ecole IEFT, née il y a 25 ans à Paris, dispose d’une offre de forma-tions spécialisée (de bac à bac+5) adaptée en permanence aux besoins du marché. L’école vise à développer les compétences et savoir-faire de ses étudiants pour les préparer à devenir les acteurs de demain du tourisme, aussi bien en France qu’à l’in-ternational. ■

Comment « se comportent » les Français à Noël ? C’est un défi ambition qu’a relevé British Airways ! La célèbre compagnie aérienne britannique s’est offert les services de l’institut One Poll pour décrypter le comportement des Français à l’occasion des fêtes de fin d’année. Un échantillon aléatoire de 1 000 personnes a été interrogé sur ses habitudes de consommation entre le 30 novembre et le 8 décembre 2017 avec un accent sur les voyages, les repas et les dépenses de Noël. IEFT vous propose une synthèse des résultats.

Le plaisir d’offrir des cadeaux 385 euros. C’est le budget moyen que consacrent les Français à l’achat de leurs cadeaux de Noël. L’étude estime qu’il correspond à l’achat de 6 à 10 cadeaux « pour faire plaisir aux proches ». Pour près de la moitié des sondés, « offrir des cadeaux » reste « l’activité » la plus « agréable » de cette période. Selon une autre étude réalisée par le site Tiendeo.fr, les cadeaux les plus désirés sont les articles de mode (habillement, chaussures, accessoires…), les jouets, les parfums et les packs « séjours ». Notons que l’étude One Poll fait état de l’hégémonie du web qui devient le canal d’achat préféré des Français pendant cette période.

Noël en France pour 82% des sondés 5,5. C’est le nombre moyen de jours de congé que les Français demandent pour profiter de l’ambiance de Noël. 71% d’entre eux déclarent n’avoir jamais traversé les frontières pour passer Noël ailleurs qu’en France, et 82% des personnes sondées déclarent avoir prévu de reste en France pour les fêtes de cette année. Lorsqu’on leur demande dans quel autre pays ils souhaiteraient fêter Noël, 30% évoquent l’Amérique du Nord (17% aux USA et 13% au Canada). Enfin, ils sont 48% à préférer passer Noël sous de basses températures, dans un climat hivernal.

Un rendez-vous gourmandise Chaque année, Noël est l’occasion de se faire plaisir et de déguster au moins un repas traditionnel en famille. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la consommation de chocolat a baissé lors des dernières années. Un Français consomme aujourd’hui 7 chocolats en moyenne en cette période de fin d’année. Enfin, la moitié des Français préfèrent célébrer Noël dans une habitation équipée d’une cheminée, en partie pour « faire plaisir aux enfants avec le mythe du père Noël ». Passionné par le tourisme ? Découvrez les formations proposées par l’IEFT ! ■

DESTINATION INCONNUE: REMETTRE DU MYSTÈRE DANS LE VOYAGE

Destination inconnue : remettre du mystère dans le voyage !

Les records d’audience enregistrés par l’émission Rendez-vous en terre inconnue sur France 2 rappellent à quel point le mystère fait rêver le baroudeur... Alors que les packages Mystery Travel séduisent de plus en plus d’aficionados du dépaysement, les Californiens de Jubel passent à la vitesse supérieure et saupoudrent leur prestation d’une pincée d’aven-ture à la Pékin Express qui ne man-quera pas de raviver la flamme du plus blasé des casaniers !

«Remettre du mystère dans le voyage »Encourager les touristes à dépenser des centaines d’euros sans qu’ils sachent où ils vont atterrir. Voilà un dessein qui aurait sans doute fait sourire le plus optimiste des professionnels du tourisme il y a une dizaine d’année. Pourtant, c’est aujourd’hui une prestation plébiscitée par les aventu-riers en herbe avides d’escapades en terre inconnue. Pour surfer sur cette nouvelle tendance, Jubel propose à ses clients de « remettre du mystère et de l’aventure dans le voyage » et de « revaloriser la surprise qui décuple le plaisir de la découverte ». La firme californienne envoie ses clients vers des destinations mystères en se basant sur

un questionnaire rempli au préalable par le client. Le degré de surprise est toutefois laissé au libre arbitre du voyageur, qui peut opter pour un voyage totalement secret ou orienter son escapade vers une ville, une région ou un pays. Dans le 2e cas, Jubel joue le rôle d’une agence classique, la sur-prise de l’hébergement et du parcours en plus. Pour pimenter le séjour, Jubel met en place des circuits scénarisés avec des enve-

loppes mystères qui vous orienteront vers les principaux points d’intérêt de la région Des jeunes urbains, mais aussi des familles avec enfants« 75% des personnes sondées se disent prêtes à franchir le pas », se réjouit Arnaud

Huillin, cofondateur de Cap Mystère, une jeune pousse française spécialisée dans les Mystery Travels. Dans l’Hexagone, le concept fait son petit bonhomme de che-min, surfant sur la belle médiatisation que lui a procurée le Salon mondial du Tou-risme à la fin du premier trimestre 2016. Pour Corentin Thumerelle, cofondateur et PDG de Emoovio, l’autre site phare du séjour mystère en France, le concept séduit surtout les couples et les groupes d’amis « âgés pour la plupart de 30 à 50 ans et qui veulent fêter un anniversaire, un enterre-ment de vie de jeune fille ou de garçon ou un voyage de noces ». Le client moyen est sensiblement le même chez Cap Mystère. « Notre clientèle se compose à 65% de couples de jeunes actifs plutôt urbains, mais 25% de notre activité concerne aussi des familles avec enfants », explique Arnaud Huillin.France a également expé-rimenté un outil big data innovant, déve-loppé par MFG Labs. Il s’agit d’une carte digitale positionnant le volume des photos prises par les touristes en provenance des BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), afin de s’enquérir de leurs préférences. On apprend ainsi que les Brésiliens voyagent surtout à Paris et sur la Côte d’Azur, que les Chinois préfèrent la Provence et que les Russes visitent toute la France ! ■

C’est la nouvelle trouvaille des pro-fessionnels du secteur ! Alors que la technologie se fraie progressivement un chemin dans l’expérience touris-tique, on assiste depuis quelques années à l’émergence d’un nouveau profil de vacancier, qui troque volon-tiers la voiture de location contre un vélo et qui déserte les restaurants gastronomiques pour partager un repas de fortune avec une famille rurale. Il prend son temps mais raccourcit ses séjours, enchaîne les activités mais réduit ses dépenses et délaisse l’aventure pour la micro-aventure !

Une virgule salvatrice à la vie citadineC’est au World Travel Market qui s’est

tenu à Londres début novembre 2016 que la profession a mis un nom sur cette tendance émergente. Le terme « micro-aventure » a par ailleurs été repris par le cabinet d’études de marché Euromonitor dans son Global Trends Report 2016, qui en attribue la paternité à Alastair Humphreys, un baroudeur britannique sacré « aventurier de l’année » par Natio-nal Geographic. Pour Euromonitor, la micro-aventure fait référence aux activités de plein air « praticables par des gens nor-maux dont la vie est ancrée dans la réalité »… une définition laborieuse qui illustre parfaitement l’aspect mouvant du concept. Pour certains, la tendance devient plus claire quand elle est opposée à ses anto-nymes : les ultra-marathons et les activi-tés extrêmes de type saut en parachute,

kite-surf ou plongée sous-marine. Plutôt que de provoquer des pics d’adrénaline, la micro-aventure apaise et place une vir-gule salvatrice à la vie citadine haletante.

S’éloigner des strass et paillettes urbaines…La niche des « micro-aventuriers » semblent prendre de l’ampleur, notam-ment en Europe de l’Ouest. Il n’en fallait pas moins pour les compagnies aériennes et les tour-opérateurs pour prendre le train en marche et proposer dans la foulée des packages de micro-aventure. Au menu : cyclotourisme, bivouac au bord de la mé-diterranée, coworking et fruit-picking en compagnie des locaux, pêche et barbecues, etc. Comme à son habitude, EasyJet n’a pas tardé à surfer sur la vague. La compagnie low-cost s’est en effet adjugé les services de Humphreys pour proposer aux touristes des circuits de micro-aventure partout en Europe. Ils pourront par exemple piquer une tête au Nouveau Danube, un aménagement spécialement pensé pour domestiquer la portion viennoise du cé-lèbre fleuve, ou encore prendre le RER en groupe jusqu’à Fontainebleau pour flâner le long des chemins de randonnée, à mille lieues des strass et paillettes des escapades urbaines étoilées… ■

À LA UNE

tourism talks

Institut Européen de Formation au Tourisme47, rue Sergent Michel-Berthet CP 60869258 LYON Cedex 09Tél : 00 33 (0)4 72 85 17 40infolyon@ieftourisme.com

Institut Européen de Formation au Tourisme7-11, avenue des Chasseurs75017 PARISTél. 00 33 (0)1 43 70 39 32infoparis@ieftourisme.com

Micro-aventure : le luxe de la lenteur gagne du terrain !

NOUVEAU CAMPUS : L’IEFT S’IMPLANTE À BREST !

LE 3ème campus de l’IEFT intègrera le Brest Open Campus dès la rentrée 2018 et viendra ainsi compléter l’offre de formation en local. L’IEFT (Institut Européen de Formation au Tourisme) vient compléter l’offre de formation déjà existante sur le campus, aux côtés de SUP’DE COM, de l’EPSI et de l’IFAG.

Former des profils qualifiés aux métiers du tourisme L’IEFT Brest proposera dès sa 1ère année des diplômes reconnus par l’Etat (titres de niveaux 1 et 2 inscrits au RNCP). Déjà implantée à Paris et Lyon, l’école étend son réseau à l’ouest en intégrant le Brest open campus. Les formations dispensées offriront aux étudiants des débouchés vers différents secteurs touristiques : - Hôtellerie et résidences de tourisme. - Les sites de loisirs accueillant un public familial - Les organismes locaux de tourisme - Les agences de voyage et tours opérateurs. - Le tourisme d’affairesLes premiers concours d’admission se tiendront en janvier 2018, pour intégrer la 1ère promotion en septembre 2018. L’IEFT Brest devrait accueillir entre 30 et 50 étudiants.

L’IEFT devient ainsi la 1ère et la seule école supérieure de tourisme en Bretagne La dernière étude de l’INSEE sur les chiffres du tourisme en Bretagne (parue le 23 novembre dernier) a confirmé la bonne santé du secteur, avec une hausse de fréquentation de 7,5% en 2017, ce qui place la région au 6ème rang national juste devant les Pays de la Loire. Au regard de ces éléments, le Brest open campus a fait le choix d’intégrer une école d’enseignement supérieur répondant aux attentes de son territoire. ■

Brest open campus475, rue Joséphine Pencalet29200 BrestTél : 00 33 (0)2 98 49 22 99contact@brest-opencampus.com 29200

CRÉDITS - Vu du web - Antoinette MARTIN-LISE, Directrice - Julien CLEMENT, IEFT