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2 PISTES PÉDAGOGIQUES deux BIENVENUE À BORD DES PISTES PÉDAGOGIQUES DE FEC – TOURISME ! UNE IMMERSION TOTALE DANS LE MONDE PROFESSIONNEL DU TOURISME EN FRANÇAIS Les pistes pédagogiques de FEC Tourisme ont été conçues pour une utilisation optimale du manuel. Elles doivent être considérées comme une proposition d’utilisation exhaustive de la méthode. Dans ce sens, l’utilisation que nous préconi- sons correspond à un programme d’apprentissage, cours et travail personnel, de 120 heures. Il est bien sûr possible d’utiliser cette méthode sur une période plus courte en faisant l’impasse sur différentes ru- briques et en se concentrant sur le socle des connaissances nécessaires à une pratique professionnelle en français. De même, bien que l’apprentissage grammatical soit progres- sif, il est possible d’aborder les différents MODULES dans un ordre différent de celui proposé ici. Cependant, la structure générale du manuel ne doit rien au hasard et nous ne saurions que trop recommander au professeur qui n’a pas d’urgence pédagogique (nécessité d’aborder un thème qui touche en priorité ses apprenants) de suivre la démarche et l’ordre proposés. UN MANUEL GUIDÉ PAR UNE DÉMARCHE PROFESSIONNALISANTE Le manuel s’ouvre et se clôt sur un salon : du Salon des Mé- tiers du Tourisme dans le MODULE 1 où l’apprenant fait la découverte du secteur au Salon International du Tourisme dans le MODULE 6 dont il participera à l'organisation. Au ni- veau de compétences professionnelles, ces deux MODULES sont également en résonance : entre prise de contact avec les pros et email de demande de stage dans le MODULE 1 pour finir par le CV et la lettre de motivation au MODULE 6. En termes de thématiques, l’ordre et les contenus généraux des six MODULES s’organisent ainsi : MODULE 1 : Les métiers du tourisme En guise de d’introduction ce MODULE ouvre à la découverte des métiers du tourisme et des principaux professionnels impliqués. On pourra ainsi dégager les affinités des appre- nants avec les différents domaines du secteur touristique. MODULE 2 : L’office de Tourisme L’Office de tourisme (OT) apparaît comme le domaine priori- taire et ce pour deux raisons. D’une part, bon nombre d’ap- prenants débutent leur vie professionnelle par des stages dans l’Office de tourisme de leur ville, et d’autre part, il per- met d’aborder un lexique proche des apprenants, la ville tout en développant leurs compétences sur le conseil non- marchand aux touristes. MODULE 3 : l’Agence de voyages Si le MODULE 2 a permis de rentrer en contact avec le visiteur et de le conseiller, le MODULE 3 quant à lui le considèrera avant tout comme un client et mettra en exergue la connaissance, le choix, la vente et l’après-vente des produits touristiques. MODULE 4 : Les transports Logiquement, après s’être porté acquéreur d’un produit tou- ristique, le client se transforme en passager pour atteindre son lieu de villégiature. Le MODULE sur les transports touris- tiques fait la part belle au transport aérien mais n’oublie ni la location de voiture, trop souvent absente des manuels, ni le transport ferroviaire et ses possibles aléas. MODULE 5 : L’hébergement Le transport effectué, c’est l´hébergement qui prend le relais. Le travail en hôtel est bien sûr prioritaire mais il ne doit pas occulter les autres formes d’hébergement qui font appel à un lexique et à des comportements professionnels spécifiques. L’hôtellerie de plein-air et la croisière compléteront l’offre en y ajoutant certains aspects d’hébergements singuliers (Mobil-home et bateau de croisière) et d’animations variées. MODULE 6 : l’évènementiel Réunion de tous les précédents domaines, l’évènementiel, au travers des agences réceptives, orchestre toutes les presta- tions nécessaires au succès des rencontres d’affaires et d’évè- nements. L’organisateur d’évènements fera appel à tous les prestataires précédemment abordés permettant d’utiliser les connaissances lexicales acquises dans le reste du manuel tout en y ajoutant celles du tourisme professionnel. DES PISTES PÉDAGOGIQUES STRUCTURÉES ET TOURNÉES VERS L’APPRENANT À la lecture de ces pistes pédagogiques, on s’apercevra qu’une même organisation des informations et des conseils pour l’utilisation du manuel se détache. Chacune des pistes,

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2

PISTES PÉDAGOGIQUES

deux

BIENVENUE À BORD DES PISTES PÉDAGOGIQUES DE FEC – TOURISME !UNE IMMERSION TOTALE DANS LE MONDE PROFESSIONNEL DU TOURISME EN FRANÇAISLes pistes pédagogiques de FEC Tourisme ont été conçues

pour une utilisation optimale du manuel. Elles doivent être

considérées comme une proposition d’utilisation exhaustive

de la méthode. Dans ce sens, l’utilisation que nous préconi-

sons correspond à un programme d’apprentissage, cours et

travail personnel, de 120 heures.

Il est bien sûr possible d’utiliser cette méthode sur une

période plus courte en faisant l’impasse sur différentes ru-

briques et en se concentrant sur le socle des connaissances

nécessaires à une pratique professionnelle en français. De

même, bien que l’apprentissage grammatical soit progres-

sif, il est possible d’aborder les différents MODULES dans un

ordre différent de celui proposé ici.

Cependant, la structure générale du manuel ne doit rien

au hasard et nous ne saurions que trop recommander au

professeur qui n’a pas d’urgence pédagogique (nécessité

d’aborder un thème qui touche en priorité ses apprenants)

de suivre la démarche et l’ordre proposés.

UN MANUEL GUIDÉ PAR UNE DÉMARCHE PROFESSIONNALISANTELe manuel s’ouvre et se clôt sur un salon : du Salon des Mé-

tiers du Tourisme dans le MODULE 1 où l’apprenant fait la

découverte du secteur au Salon International du Tourisme

dans le MODULE 6 dont il participera à l'organisation. Au ni-

veau de compétences professionnelles, ces deux MODULES

sont également en résonance : entre prise de contact avec

les pros et email de demande de stage dans le MODULE 1

pour finir par le CV et la lettre de motivation au MODULE 6.

En termes de thématiques, l’ordre et les contenus généraux

des six MODULES s’organisent ainsi :

MODULE 1 : Les métiers du tourismeEn guise de d’introduction ce MODULE ouvre à la découverte

des métiers du tourisme et des principaux professionnels

impliqués. On pourra ainsi dégager les affinités des appre-

nants avec les différents domaines du secteur touristique.

MODULE 2 : L’office de TourismeL’Office de tourisme (OT) apparaît comme le domaine priori-

taire et ce pour deux raisons. D’une part, bon nombre d’ap-

prenants débutent leur vie professionnelle par des stages

dans l’Office de tourisme de leur ville, et d’autre part, il per-

met d’aborder un lexique proche des apprenants, la ville

tout en développant leurs compétences sur le conseil non-

marchand aux touristes.

MODULE 3 : l’Agence de voyagesSi le MODULE 2 a permis de rentrer en contact avec le visiteur

et de le conseiller, le MODULE 3 quant à lui le considèrera avant

tout comme un client et mettra en exergue la connaissance, le

choix, la vente et l’après-vente des produits touristiques.

MODULE 4 : Les transportsLogiquement, après s’être porté acquéreur d’un produit tou-

ristique, le client se transforme en passager pour atteindre

son lieu de villégiature. Le MODULE sur les transports touris-

tiques fait la part belle au transport aérien mais n’oublie ni

la location de voiture, trop souvent absente des manuels, ni

le transport ferroviaire et ses possibles aléas.

MODULE 5 : L’hébergementLe transport effectué, c’est l´hébergement qui prend le relais.

Le travail en hôtel est bien sûr prioritaire mais il ne doit pas

occulter les autres formes d’hébergement qui font appel à un

lexique et à des comportements professionnels spécifiques.

L’hôtellerie de plein-air et la croisière compléteront l’offre

en y ajoutant certains aspects d’hébergements singuliers

(Mobil-home et bateau de croisière) et d’animations variées.

MODULE 6 : l’évènementielRéunion de tous les précédents domaines, l’évènementiel, au

travers des agences réceptives, orchestre toutes les presta-

tions nécessaires au succès des rencontres d’affaires et d’évè-

nements. L’organisateur d’évènements fera appel à tous les

prestataires précédemment abordés permettant d’utiliser

les connaissances lexicales acquises dans le reste du manuel

tout en y ajoutant celles du tourisme professionnel.

DES PISTES PÉDAGOGIQUES STRUCTURÉES ET TOURNÉES VERS L’APPRENANTÀ la lecture de ces pistes pédagogiques, on s’apercevra

qu’une même organisation des informations et des conseils

pour l’utilisation du manuel se détache. Chacune des pistes,

3

PISTES PÉDAGOGIQUES

trois

par MODULE, commence par une description du domaine

traité, de la perspective selon laquelle il a été abordé ainsi

qu’une annonce des contenus des différentes rubriques. Puis

vient une proposition de déclencheur (POUR COMMENCER)

suivie des pistes par CONTEXTES, ceux-ci sont composés :

d’une introduction au CONTEXTE, d’une reproduction de la

double page du manuel, des objectifs linguistiques (lexicaux

et grammaticaux) et professionnels, du déroulement du

CONTEXTE qui propose une utilisation des ACTIVITÉS tout en

les reliant au exercices des ARRÊTS LEXIQUES et ESCALES

GRAMMAIRE. Il sera possible d’approfondir les compétences

vues dans le CONTEXTE grâce aux suggestions de la troisième

partie POUR ALLER PLUS LOIN… Enfin l’exploitation de la

page VIDEO –ÇA TOURNE et des éléments propres à nourrir

le DÉBAT de fin de MODULE viendront clore ces pistes.

Il est à noter l’absence de pistes pédagogiques pour la page

PROJET FINAL – ACTION, cette absence est voulue étant don-

né le caractère explicite de la démarche à suivre (PRÉPARA-

TION) et ce tout au long de cette tâche collective (ACTION).

En outre, l’apprenant pourra également s’autoévaluer en

fin de séance grâce au questionnaire (ÉVALUATION). On ne

saurait que trop recommander à l’enseignant(e) de laisser

le maximum de liberté aux apprenants dans la recherche

d’informations nécessaires à la réussite de la tâche. On

conseillera l’utilisation de tous les moyens mobiles d’accès

à Internet si l’ACTIVITÉ s’y prête (recherche de données, vé-

rification d’orthographe…) et on favorisera ainsi un usage

didactique des moyens numériques en classe.

Il sera de même utile de proposer, et de répéter au moins

une fois par MODULE, aux apprenants de regrouper et re-

transcrire par catégories le lexique surligné tout au long

des CONTEXTES sur la dernière page de chaque MODULE, JE

CONSTRUIS MON VOCABULAIRE.

DES RUBRIQUES SOCIOCULTURELLES ET PROFESSIONNELLES RÉCURRENTES ET MOBILESDeux types de rubriques enrichissent les CONTEXTES : les ru-

briques de types socioculturelles que sont LE SAVIEZ-VOUS ?

et LE POINT HISTOIRE et des rubriques de types profession-

nelles telles que LE POINT MÉTIER et À LA RENCONTRE DES

PROFESSIONNELS.

LE SAVIEZ-VOUS ? et LE POINT HISTOIRE ont donc pour objec-

tifs d’initier l’apprenant à la connaissance du contexte cultu-

rel de son futur secteur professionnel. Dans la mesure du

possible, ils illustrent ou permettent de réviser également

certains points linguistiques en parallèle (les nombres, les

adjectifs numéraux, les dates…).

LE POINT MÉTIER et À LA RENCONTRE DES PROFESSION-

NELS vont quant à eux au-delà du seul apprentissage lin-

guistique et culturel puisqu’ils ouvrent les apprenants à

avoir conscience de leur pratique en tant que futurs profes-

sionnels et les conduisent sur le chemin de la déontologie

inhérente aux professions du tourisme et de l’enthousiasme

que génère le fait de bien faire son métier.

L’exploitation de ces 4 rubriques est intégrée à celle des

ACTIVITÉS (Déroulement) tout en sachant qu’il est possible

de les traiter à n’importe quel moment du cours.

DES BESOINS DES APPRENANTS AUX CONNAISSANCES ISSUES DIRECTEMENT DE PROS SUR LE TERRAINLa perspective professionnelle assumée dans le manuel

s’inspire de la démarche du français à objectif spécifiques

(FOS). Si une analyse ponctuelle des besoins des apprenants

est nécessaire dans la conception d’un cours FOS spécifique

(par exemple un groupe de guides à former en quelques

semaines), ce sont plusieurs années d’échanges avec des

apprenants déjà impliqués dans le monde du travail qui ont

nourri la création des différentes ACTIVITÉS et ont dirigé

leurs objectifs tout au long du manuel.

Toujours dans la perspective FOS, le manuel s’appuie sur une

collecte de données réelles et de première main auprès des

professionnels de tous les secteurs qui ont accepté de parti-

ciper à cette aventure. Nous remercions encore ici leur impli-

cation et leur désir d’apporter aux apprenants non seulement

des éléments factuels parmi les aspects de leurs pratiques les

plus actuels mais aussi une éthique professionnelle inhérente

à l’accueil et à la prise en charge d’un public de touristes.

Le souci de coller un maximum à la réalité du terrain est ainsi

instillé tout au long de la méthode. Ce souci n’en fait pour-

tant pas oublier l’essentiel dans les professions du tourisme :

métiers de contacts par excellence, c’est par la joie de la ren-

contre toujours renouvelée que l’on y cultive et conserve le

sourire nécessaire à l’accueil d’autrui. Nous espérons grande-

ment que la richesse, le ton et le caractère ludique de FRAN-

ÇAIS EN CONTEXTE – TOURISME puisse y contribuer.

Les Auteurs

4

PISTES PÉDAGOGIQUES

quatre

MODULE 1 Les métiers du tourisme

Ce premier MODULE n’est pas, au contraire des cinq suivants, rattaché à un domaine du tourisme en particulier. Il propose une

découverte transversale des métiers du secteur touristique tout en permettant l’acquisition ou la révision de connaissances

et de compétences linguistiques de base nécessaires au bon déroulement de l’apprentissage dans les MODULES suivants :

nombres, adjectifs qualificatifs et de nationalité, présent de l’indicatif…

Outre la découverte des métiers et des fonctions qu’ils recouvrent, ce MODULE ambitionne de faire réfléchir l’apprenant sur

le domaine qui lui correspond le mieux. La réalité de l’apprenant dans le CONTEXTE d’une formation professionnelle relève

souvent d’une alternance, au travers de stages, entre découverte du terrain et formation en classe. Cet aspect a été pris en

compte en permettant dans ce MODULE d’apprendre à se porter candidat à un stage auprès d’une entreprise. Cette compé-

tence professionnelle fait écho au Curriculum Vitae et à la lettre de motivation, plus complexe à concevoir, proposés à la fin

du manuel MODULE 6.

Au cours du MODULE, les apprenants partiront à la rencontre des professionnels dans un Salon des métiers du tourisme qui

accueille les principaux domaines du secteur traités dans la suite du manuel : les métiers de l’office de tourisme, des agences

de voyages, des transports, de l’hôtellerie et hébergement et enfin de l’évènementiel qui inclue l’animation.

Dès le premier CONTEXTE, le statut d’invité au salon du tourisme permettra à l’apprenant de manipuler tous les documents

ayant trait à un salon : Invitation, badge et programme des ateliers. Après cette première approche, le CONTEXTE 2 l’invi-

tera à trouver le domaine qui lui correspond le mieux afin de pouvoir consulter les offres qui lui seront le plus adaptées. Le

CONTEXTE 3 opère un retour au Salon des métiers du tourisme pour un passage en revue des différentes professions avec

la mise en place d’un questionnaire permettant à l’apprenant d’interroger lui-même les professionnels. Les conditions d’une

bonne prise de contact avec une future entreprise seront mises en avant dans le CONTEXTE 4.

La rubrique LE SAVIEZ-VOUS ? s’intéressera au poids du secteur touristique en France.

C’est en 8 dates que le POINT HISTOIRE dressera un portrait de la naissance des instituions touristique dans l’hexagone.

La rubrique À LA RENCONTRE DES PROFESSIONNELS nous entraînera à la rencontre d’un futur professionnel puisqu’il s’agira

d’un étudiant en tourisme français (Philippe Peyridieux). Ce sera l’occasion pour l’apprenant de s’identifier (ou de se compa-

rer) à quelqu’un qui a choisi la même formation que lui.

Le POINT MÉTIER initiera les apprenants à la rédaction d’un mail de demande de stage.

La fin de ce MODULE verra dans Le projet final – Action la création d’un salon des métiers du tourisme au sein de la classe et

ce grâce aux compétences acquises tout au long du MODULE avec la rédaction d’un fiche d’identité pro et d’un questionnaire.

Se présenter et aller vers les autres professionnels du secteur sont des compétences dont l’évaluation est proposée à la fin

de cette tâche.

Dans le même esprit que la rencontre avec l’étudiant en tourisme, la section Vidéo Ça-tourne propose de rencontrer des

jeunes venus dans un salon d’orientation professionnelle avec cette question unique « Qu’est-ce qu’un bon métier ? ». La

pluralité des avis et des expériences permettra d’étendre cette même question à un débat en classe. Débat central pour une

intégration professionnelle qui sera d’autant plus réussie qu’elle aura été le fruit d’un choix éclairé.

POUR COMMENCER…Avant de commencer le MODULE avec vos étudiants, il sera intéressant d’avoir un état de leurs connaissances sur les métiers du

tourisme. Pour cela, on peut partir de l’observation de la photo qui illustre la première page du MODULE (page 7) en cherchant

5

PISTES PÉDAGOGIQUES

cinq

collectivement des indices sur la nature des entreprises présentes dans ce salon. On pourra chercher des équivalents français

des mots « Travel » et « Jet Airways » et commencer ainsi à évoquer les agences de voyages et les compagnies aériennes. Dès

à présent et tout au cours de ce MODULE n’hésitez pas à interroger les apprenants sur leur expérience du terrain pour cibler

les besoins de chacun et pouvoir ainsi insister de façon plus soutenue sur les domaines qui les touchent au quotidien.

CONTEXTE 1 VOUS ÊTES MONSIEUR… ?

Comme tous les premiers CONTEXTES de chaque MODULE, le CONTEXTE 1 s’ouvre sur un Chat touristique entre un profession-

nel, ici Anna, Hôtesse d’accueil et notre formatrice. Ce Chat est complété par des questions de compréhensions et une fiche à

remplir (ACTIVITÉ 1). Puis une compréhension écrite avec pour support un carton d’invitation permettra l’acquisition du lexique

général du salon (ACTIVITÉ2). Les adjectifs de nationalités seront abordés grâce à une compréhension orale en lien avec les

badges des participants (ACTIVITÉ 3). Enfin, nous travaillerons sur trois présentations de professionnels du secteur pour, à la

suite d’une compréhension orale, permettre à l’apprenant de rédiger lui-même une présentation du même type (ACTIVITÉ 4)

6

PISTES PÉDAGOGIQUES

six

1. OBJECTIFS LINGUISTIQUES1.1. OBJECTIFS LEXICAUX• LES SECTEURS DU TOURISME.

• LES ADJECTIFS DE NATIONALITÉS ET LES PAYS.

• LES NOMBRES (RÉVISION).

1.2. OBJECTIFS GRAMMATICAUX• LE PRÉSENT DE L’INDICATIF DES VERBES EN -ER.

2. OBJECTIFS PROFESSIONNELS• PRENDRE CONNAISSANCE ET MANIPULER LES DOCUMENTS RELATIFS À UNE INVITATION DANS UN SALON (fiche de don-

nées personnelles, invitation, badge, programmes d’ateliers).

• DONNER DES INFORMATIONS SUR SOI.

• COMPRENDRE DES INFORMATIONS SUR UN PROFESSIONNEL DU TOURISME ET SAVOIR EN DONNER.

3. DÉROULEMENT DU CONTEXTE (PAGES 10-11)Il nous a semblé opportun de commencer par une profession, hôtesse d’accueil, qui est souvent accessible aux personnes en

formation. De plus, les qualités requises sont celles d’un savoir-faire et savoir-être dans le sens de l’accueil de l’autre, qualité

transversale à toutes les professions qui vont être évoqués dans le manuel.

L’ACTIVITÉ 1 nous permet donc de rencontrer Anna, hôtesse d’accueil, qui résume en quelques mots sa profession : « J’ac-

cueille, je renseigne, j’aide… Je suis vraiment là pour les autres. ». Ces verbes au présent sont la base des métiers du tou-

risme, tous domaines confondus.

Ces verbes, qui sont aussi des qualités humaines, se vérifieront dans le Chat entre Anna et la formatrice. Il pourra être lu

seul ou collectivement et faire l’objet de précisions de prononciation. Son contenu est celui d’une première rencontre qui

donne lieu à une courte présentation suivie d’une justification de la démarche d’aller à la rencontre des autres pour faire

à terme le bon choix de carrière.

L’ACTIVITÉ 1a est un questionnaire à choix multiples assez simple qui permettra de mesurer le degré de compréhension des

apprenants, tant au niveau des questions et des propositions que du texte du chat. À la question 4, le remplacement du mot

« opportunité » par le mot « chance » comme indiqué dans les solutions pourra l’être aussi par la proposition « moment »

dans la phrase d’Anna ou par le synonyme « occasion ». Les salons sont des moments appropriés pour aller à la rencontre

des professionnels. L’ACTIVITÉ 1.b familiarisera les apprenants avec le lexique des données personnelles (nom, prénom…)

comme sur un vrai formulaire. Cela aura l’avantage, le cas échéant, de permettre de retrouver le propriétaire d’un livre égaré.

L’ACTIVITÉ 2 reproduit un carton d’invitation à compléter à l’aide d’une liste de mots. Chacun de ces mots peut donner lieu à

une révision lexicale rapide à l’oral : les mois à partir de l’exemple d’octobre, les salons existants autres que celui du tou-

risme (du livre, de l’habitat, des inventions…). Il est conseillé d’insister sur les cinq espaces (Accueil du touriste, agences

de voyages, transports, Hôtellerie, évènements et animations) qui restent au cœur de l’apprentissage lexical de cette ACTI-

VITÉ. On complétera cette ACTIVITÉ par la description du salon à compléter dans l’exercice 1 page 12.

Pour approfondir, on se dirigera ensuite vers la rubrique LE SAVIEZ-VOUS ? pour prendre conscience du poids économique

du tourisme en France (1ier secteur de France). Cet encart sera à exploiter tant au niveau des notions économiques (PIB, %

pour cent, emploi, commerces, énergie) qu’à celui de la révision des nombres.

L’ACTIVITÉ 3 est une compréhension orale qui prépare à l’apprentissage des adjectifs de nationalité mais qui pourra aussi

être étendue à une activité de recherche des lieux cités sur une carte. La forme du dialogue entre collègues de travail met

7

PISTES PÉDAGOGIQUES

sept

l’accent sur l’entraide et la collaboration au travail. La transcription appellera des questions, notamment sur des aspects qui

seront vus plus loin dans le manuel : « Dis-moi, tu peux m’aider… / Tu verras. Tu es prêt, on y va / attends que je le trouve ».

En plus du fait de préparer l’apprentissage des modaux, du futur ou de l’impératif, ces expressions pourront être réutilisées

par la suite. Cette compréhension orale sera suivie par la lecture de l’astuce de la formatrice où après explication en détail

des adjectifs de nationalité, on fera pour finir l’exercice 1 page 13.

L’ACTIVITÉ 4 tient tout autant de la compréhension écrite que de l’apprentissage à la rédaction d’un texte court pour parler

de soi (âge, nationalité, lieu de résidence), de son métier et des fonctions qui y sont rattachées. On portera une attention

particulière à la présentation de ces trois professionnels dans le sens où l’objectif de l’ACTIVITÉ est aussi de permettre à

l’apprenant de produire la même présentation de lui-même. Une fois la présentation des trois professionnels lue et leur

métier retrouvé dans l’ACTIVITÉ 4a, on complétera l’ACTIVITÉ 4b par le numéro d’atelier qui correspond à chaque titre. On

pourra produire oralement avec les apprenants, en les incitant à la créativité, des suppositions sur le contenu possible

des ateliers : quels sont les nouveaux types de voyages ? (l’échange d’appartement, le woofing…) / Comment accueillir

le touriste autrement ? (s’adapter à sa clientèle, l’importance des langues étrangères…) / Comment calmer un passager

difficile pendant un vol ? (Peu d’options hormis servir une boisson au passager et le dialogue, rappeler que le sourire en

toutes circonstances est de mise).

À ce stade, on s’intéressera à l’usage du présent des verbes du premier groupe et aux changements orthographiques du

radical, qui s’opère la plupart du temps pour des raisons de maintien de la prononciation. On pourra débuter par l’observa-

tion du verbe s’appeler qui revient dans chaque présentation puis grâce à l’ESCALE GRAMMAIRE en complétant le tableau

intuitif (page 9) et faire l’exercice 3 page 13.

L’ACTIVITÉ 3c transpose en compréhension orale ce qui a été vu à l’écrit, c’est-à-dire une présentation simple, en l’occurrence

ici d’un réceptionniste. La prise en note des données et la mise en forme du texte sur le modèle des présentations de

l’ACTIVITÉ 3a permet une appropriation plus profonde du lexique. On pourra compléter cette activité par l’exercice 3 page

12 de l’ARRÊT LEXIQUE.

4. POUR ALLER PLUS LOINLa fiche de l’ONISEP du métier d’hôte ou d’hôtesse d’accueil disponible en ligne (www.onisep.fr/Ressources/Univers-

Metier/Metiers/hote-esse-d-accueil) peut initier une activité de présentation orale des conditions du métier (formation,

salaire, qualités). Sur le même site, il est possible de consulter la fiche des autres métiers présentés dans le CONTEXTE.

L’apprenant pourra ainsi connaître les exigences demandées entre les différents postes et les comparer.

8

PISTES PÉDAGOGIQUES

huit

CONTEXTE 2 C’EST FAIT POUR MOI !

Ce CONTEXTE est centré sur la description de différents métiers du tourisme et des qualités personnelles qu’ils exigent.

Il s’ouvre ainsi par une compréhension orale sur une enquête d’orientation professionnelle (ACTIVITÉ 1), puis se poursuit avec

un travail sur la description de postes dans des offres d’emploi (ACTIVITÉ 2) et se termine par une courte compréhension orale

sur les chiffres significatifs du tourisme (ACTIVITÉ 3).

1. OBJECTIFS LINGUISTIQUES1.1. OBJECTIFS GRAMMATICAUX • L’ACCORD DES ADJECTIFS QUALIFICATIFS.

• LE PRÉSENT DE L’INDICATIF DES VERBES RÉGULIERS .

• LES CHIFFRES (RÉVISION).

1.2. OBJECTIFS LEXICAUX• LES MÉTIERS DU TOURISME.

• LES ADJECTIFS DE LA DESCRIPTION PERSONNELLE ET DE LA PRATIQUE PROFESSIONNELLE.

• EXPRIMER LA PRÉFÉRENCE.

2. OBJECTIFS PROFESSIONNELS• EXPRIMER LES RESPONSABILITÉS ET LES QUALITÉS D’UN PROFESSIONNEL DU TOURISME.

• SAVOIR RÉDIGER UNE OFFRE D’EMPLOI.

9

PISTES PÉDAGOGIQUES

neuf

3. DÉROULEMENT DU CONTEXTE (PAGES 10 ET 11)Les apprenants débutent ce CONTEXTE avec un niveau probablement hétérogène, oscillant entre débutant et faux débutant.

Il est donc possible que le test d’orientation de l’ACTIVITÉ 1 soit leur premier long texte. Dans ce cas, une lecture préalable

s’impose, même si la familiarité avec ce type de format et les questions standards qu’il suppose facilite bien évidemment la

compréhension. L’ACTIVITÉ 1 se veut une façon ludique d’aborder les différents aspects d’un métier : les qualités requises, les

compétences à avoir, les goûts personnels qu’il suppose, le type et la taille d’entreprise ou d’équipe qu’il implique. Il peut être

utile d’expliciter cette structure sous-jacente en demandant aux apprenants d’associer chaque question à un de ces aspects.

Du point de vue linguistique, l’activité offre un petit éventail d’expressions pour formuler les goûts et les préférences (vous

aimez, vous n’aimez pas, vous préférez). Ainsi, lors de la mise en commun, outre la correction de la compréhension orale, il est

souhaitable de faire s’exprimer les apprenants sur chaque question et, pourquoi pas, d’enrichir les réponses par des apports

plus personnels. On peut alors introduire d’autres verbes du goût (détester, adorer, etc…) et enclencher ainsi un bref débat.

L’ACTIVITÉ 1 offre surtout un grand nombre d’adjectifs qualificatifs. Il est tout naturel d’introduire l’ESCALE GRAMMAIRE à ce

moment, avec, par exemple, un relevé de ces adjectifs, que l’on classera ensuite en fonction du genre et du nombre et qui

offrent un premier aperçu des différentes terminaisons à remarquer. Une fois l’ESCALE GRAMMAIRE page 11 complétée,

l’exercice 2 page 13 systématise et complètent la leçon.

L’ACTIVITÉ 2 prend à nouveau comme support un format très familier pour l’apprenant, la petite annonce ou offre d’emploi. On

en profitera donc pour introduire et souligner ces deux termes que l’on recroisera tout au long du manuel. L’ACTIVITÉ permet

de poursuivre le travail du CONTEXTE antérieur sur les tâches associées à un métier, en l’élargissant à trois nouveaux métiers

et en introduisant un nouvel aspect : les qualités requises. Le but est qu’à la fin de ces deux CONTEXTES l’apprenant puisse

décrire de façon élémentaire une dizaine de métiers touristiques fondamentaux. Un exercice de production écrite (ACTIVITÉ

2b) parachève cette introduction par la rédaction d’une offre d’emploi. Sa simplicité structurelle permet de se centrer sur

l’essentiel : les adjectifs décrivant les qualités associées à un métier et les infinitifs décrivant les actions. Pour compléter ce

travail sur le lexique des qualités professionnelles, on pourra renvoyer à l’exercice 2 de l’ARRÊT LEXIQUE p. 12.

L’ACTIVITÉ 3 permet enfin à l’enseignant qui le souhaite de faire une révision des nombres (toujours utile à des professionnels

qui doivent quotidiennement relever des numéros) tout en enrichissant l’introduction culturelle au monde du tourisme avec

un vocabulaire spécifique important (parc national, parc naturel régional, site classé, recettes, côtes, rang mondial…)

4. POUR ALLER PLUS LOINDe nombreux supports permettent de continuer à travailler sur les offres d’emploi, à commencer par le site officiel de PÔLE

EMPLOI (http://www.pole-emploi.fr/accueil/), encore difficile d’accès pour un débutant, ou les sections correspondantes des

grands quotidiens (par exemple http://www.lemonde.fr/emploi/annonces/). La recherche par le mot-clé « tourisme » réduit

ensuite le champ des annonces. Une activité ludique pour travailler sur ces sites peut aussi être de fournir des profils de can-

didats et de demander de chercher les annonces correspondantes les plus pertinentes. Certaines données socio-culturelles

devront néanmoins être apportées à l’apprenant, notamment sur les diplômes français requis dans ces annonces.

10

PISTES PÉDAGOGIQUES

dix

CONTEXTE 3 UNE ENQUÊTE CHEZ LES PROS ?

Le CONTEXTE 2 a permis à l’apprenant de découvrir les qualités nécessaires pour être un bon professionnel en fonction du

domaine professionnel choisi. Ce CONTEXTE 3 formalisera l’arrivée au salon des métiers du tourisme, dont on visitera le plan

dans l’ACTIVITÉ 1. Aux professions principales de chaque secteur présentées dans les deux premiers CONTEXTES (agent de

voyage, réceptionniste, hôtesse de l’air…), s’ajouteront dans l’ACTIVITÉ 2 une quinzaine de nouveaux métiers (guide conféren-

cier, loueur de véhicule, agent d’escale, etc…). L’ACTIVITÉ 3 aura quant à elle pour ambition l’acquisition des principaux inter-

rogatifs en français tout en réalisant un questionnaire professionnel. L’histoire du tourisme en France sera également à

l’honneur avec le POINT HISTOIRE « Le tourisme en 8 dates » et la compréhension orale de l’ACTIVITÉ 4.

1. OBJECTIFS LINGUISTIQUES1.1. OBJECTIFS LEXICAUX• LES MÉTIERS DU TOURISME.

1.2. OBJECTIFS GRAMMATICAUX• LE PRÉSENT DE L’INDICATIF DE VERBES DU DEUXIÈME ET TROISIÈME GROUPE.

2. OBJECTIFS PROFESSIONNELS• CONNAÎTRE LES MÉTIERS DU TOURISME.

• ÉTABLIR UN QUESTIONNAIRE À L’ATTENTION DE PROFESSIONNELLES DU TOURISME.

• CONNAÎTRE L’HISTOIRE DU SECTEUR TOURISTIQUE.

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PISTES PÉDAGOGIQUES

onze

3. DÉROULEMENT DU CONTEXTE (PAGES 14 ET 15)L’ACTIVITÉ 1 permet d’imaginer la configuration d’un salon et prépare idéalement à la lecture de plans plus complexes. Outre

cette mise en perspective, l’ACTIVITÉ 1 présente le lexique des lieux du salon (toilettes, accueil / point info, bar…) et rappelle

les différents secteurs représentés (accueil du touriste, agence de voyages, transports, hébergement et évènementiel).

Une fois le plan connu, l’ACTIVITÉ 2 associe chaque métier au secteur qui lui correspond. Après la lecture de la liste des mé-

tiers et une première tentative seul de l’apprenant, on pourra établir avec lui les listes correctes. À la fin de l’ACTIVITÉ, on

pourra demander aux apprenants qu’elles sont les professions qui les attirent le plus. La correction de l’ACTIVITÉ s’accom-

pagnera d’un petit descriptif oral de chaque profession en utilisant le présent : « le concierge d’hôtel s’occupe du bien-être

des clients de l’hôtel, il répond à leurs demandes… », « Le gérant de camping organise le travail de ses équipes »… À ce

stade, on pourra proposer d’utiliser les verbes au présent de l’ESCALE GRAMMAIRE après avoir complété le tableau intuitif

de conjugaison. Cet apprentissage pourra être systématisé grâce aux exercices 1 et 2 page 19.

Il faut maintenant se préparer à partir à la rencontre des nombreux professionnels présents sur le salon et pour optimiser

ces rencontres, préparer un questionnaire pour mieux connaître le métier et ses conditions (salaire…).

L’ACTIVITÉ 3 est construite de façon à faciliter l’apprentissage des principaux interrogatifs en trois étapes qu’il est conseillé de

faire dans l’ordre : découvrir et associer le mot interrogatif à la question qui lui convient dans l’ACTIVITÉ 3a, réécrire chaque

question dans sa catégorie dans l’ACTIVITÉ 3b pour enfin vérifier la compréhension orale des informations données par les

professionnels dans l’ACTIVITÉ 3c. Ces questions pourront inspirer celles qui seront demandées pour la réalisation du projet

final (page 20). L’apprenant pourra systématiser l’apprentissage des mots interrogatifs à l’aide des exercices 3 et 4 page 19.

Le POINT HISTOIRE (page 15) « Le tourisme en France en 8 dates » est intéressant à plusieurs titres : que ce soit les informa-

tions historiques qui inscrivent le futur professionnel dans l’histoire de son secteur, l’utilisation des verbes au présent ou

la révision des nombres, vus ici encore une fois, à l’aide des années. On approfondira ces connaissances historiques tout

s’exerçant à la compréhension orale dans l’ACTIVITÉ 4 « Les premières fois du tourisme » où la vérification de la compréhen-

sion par un vrai ou faux se complétera par la lecture de la transcription. On pourra s’interroger sur d’autres premières fois

comme la révolution qu’a représentée l’arrivée du chemin de fer dans la première moitié du XIXème siècle ou les premiers

vols commerciaux et les premières grandes traversées transatlantiques des débuts du XXème.

4. POUR ALLER PLUS LOIN…Le site internet www.salons-du-tourisme.com donne accès à tous les grands salons du tourisme en France et ouvre ainsi la

possibilité de choisir des villes différentes (Lille, Lyon, Toulouse, Paris). Ces sites peuvent être exploités à plusieurs niveaux

: les horaires d’ouverture, les tarifs, la localisation, le nombre d’exposant, l’accueil de la presse. On pourra demander aux

apprenants de rédiger des fiches descriptives de chaque salon ou de jouer entre eux en expression orale des demandes de

renseignements sur les salons (À quelle heure ouvre le salon ? Quel est le prix d’entrée ? Comment on arrive ?).

12

PISTES PÉDAGOGIQUES

douze

CONTEXTE 4 EN RECHERCHE DE STAGE?

Ce CONTEXTE ferme symboliquement le premier MODULE d’introduction au secteur touristique en mettant en scène une

première recherche de stage.

On commencera donc par une compréhension écrite portant sur deux exemples de mails de demande de stage (ACTIVITÉ 1),

dont découlera logiquement une production écrite où l’apprenant devra répondre à une offre de stage (ACTIVITÉ 2). Un exer-

cice de lexique sur les démarches à faire dans cette recherche clôt le CONTEXTE (ACTIVITÉ 3), complété par l’encadré À LA

RENCONTRE DES PROFESSIONNELS qui offre le témoignage d’un étudiant effectuant justement la même démarche.

1. OBJECTIFS LINGUISTIQUES1.1. OBJECTIFS GRAMMATICAUX• LE PRÉSENT DE L’INDICATIF.

• LES VERBES MODAUX.

1.2. OBJECTIFS LEXICAUX• LES FORMULES DE POLITESSE ÉPISTOLAIRES FONDAMENTALES.

• L’EXPRESSION DES COMPÉTENCES (maîtriser, être capable, etc.).

• LE CURSUS ACADÉMIQUE.

13

PISTES PÉDAGOGIQUES

2. OBJECTIFS PROFESSIONNELS• CONNAÎTRE LES DÉMARCHES DANS UNE RECHERCHE DE STAGE.

• SAVOIR RÉDIGER UN MAIL DE DEMANDE DE STAGE.

• RÉPONDRE DE FAÇON PERTINENTE À UNE ANNONCE.

3. DÉROULEMENT DU CONTEXTE (PAGES 16 ET 17)L’ACTIVITÉ 1 confronte l’apprenant à un genre textuel très codifié dans la tradition française, la lettre administrative. L’arrivée

du courrier électronique a bien évidemment allégé les échanges, mais une certaine rigidité formelle demeure. Ainsi, bien

que simplifiés au maximum (il serait assurément trop tôt pour introduire, par exemple, l’expression des relations logiques),

les emails de l’ACTIVITÉ conservent les formules de politesse fondamentales et l’ordre d’exposition canonique avec lesquels

l’apprenant doit commencer à se familiariser.

Pour sensibiliser l’apprenant à cette politesse française, le trait est volontairement grossi entre un email à peu près correct

(celui de Stéphanie Casanovas) et un email visiblement incomplet (celui de Jérôme Roise). Néanmoins, afin que l’ACTIVITÉ

de compréhension qui consiste à trouver les points forts et les points faibles ne devienne trop évidente, des erreurs ont

aussi été glissées dans le premier. L’encadré POINT MÉTIER, sur la page de droite, systématise les intuitions que l’apprenant

a pu se forger en comparant les deux documents. De même, l’exercice 3 de l’ARRÊT LEXIQUE p. 18 permet de poursuivre

l’assimilation du vocabulaire relatif aux stages.

Enfin, les deux documents offrent quelques exemples de verbes modaux qui peuvent servir à introduire l’ESCALE GRAM-

MAIRE du contexte, dont la connaissance est nécessaire pour les deux activités suivantes. Elle trouve son prolongement

dans l’exercice 5 p. 19.

L’ACTIVITÉ 2 est la clé de voûte du CONTEXTE et, plus globalement, du MODULE, mobilisant l’ensemble des compétences pro-

fessionnelles et des connaissances lexicales et grammaticales acquises. Avant d’entamer l’ACTIVITÉ de production écrite,

on s’assurera au préalable par quelques questions que l’offre de stage qui sert de déclencheur a été bien comprise (à qui

doit-on écrire ? pour quel type de poste ?). Il est possible aussi de mettre en relation cette offre avec les offres et présen-

tations de professionnels travaillées dans les autres CONTEXTES pour compléter le catalogue descriptif des métiers du

tourisme qui sert de fil conducteur au MODULE.

Les emails de la précédente ACTIVITÉ servent de modèle à l’apprenant pour rédiger ce premier texte administratif, la

structure demeurant la même et seul certains contenus devant être changés. Or c’est dans ces changements que l’on

pourra vérifier s’il a assimilé les différentes ESCALES GRAMMAIRES : on sera donc particulièrement attentifs à l’accord des

adjectifs lors des passages sur les qualités personnelles et à la conjugaison des verbes et des modaux au présent lors de

l’exposition des compétences.

L’ACTIVITÉ 3, très simple, permet de contextualiser l’usage du verbe devoir dans le cadre de la recherche de stage. Elle élargit

ainsi le champ lexical travaillé, tout en verbalisant la formulation standard de l’obligation.

Enfin, l’encadré À LA RENCONTRE DES PROFESSIONNELS sert d’épilogue et de transition à la fin de ce MODULE avec l’inter-

view d’un étudiant en tourisme sur le point de rentrer dans le marché du travail. Outre l’activité de compréhension orale,

le document peut être utilisé pour réviser l’ensemble des points de grammaire abordés, et, de façon plus ludique, pour

découvrir les nombreuses expressions orales qu’il contient.

4. POUR ALLER PLUS LOIN...Les universités françaises mettent toujours en ligne sur leurs sites des formulaires de demande stage, comme celui-ci par

exemple : http://www.unisob.na.it/ateneo/restauro/modulo_stage_iccrom.pdf

treize

14

PISTES PÉDAGOGIQUES

quatorze

Bien que certaines parties puissent paraître plus difficiles à compléter, il est toujours intéressant de confronter les appre-

nants à des documents authentiques. Les formulaires en particulier offrent la possibilité de réviser et d’enrichir le travail

sur l’enregistrement de coordonnées personnelles, académiques, professionnelles, etc…

VIDÉO - ÇA TOURNE QU’EST-CE QU’UN BON MÉTIER ?

La vidéo choisie pour fermer le premier MODULE est un document du CDIJ,

le Centre d’Information et de Documentation Jeunesse, une institution char-

gée d’informer et d’orienter les jeunes. Elle est tournée dans un salon de

l’enseignement et prend la forme d’un micro-trottoir mettant en scène des

étudiants et futurs étudiants qui répondent tous à la question « Qu’est-ce

qu’un bon métier ? ».

1. OBJECTIFS• ENTENDRE DU FRANÇAIS ORAL ET FAMILIER.

• TRAVAILLER LE CHAMP LEXICAL DES CONDITIONS DE TRAVAIL.

• RÉFLÉCHIR SUR CES CONDITIONS DE TRAVAIL ET ENCLENCHER UN DÉBAT SUR LE SUJET.

2. MISE EN ROUTELa vidéo peut présenter une certaine difficulté pour des apprenants débutants en raison du débit très rapide des jeunes inter-

viewés et de quelques intonations du français familier. Il est donc conseillé de faire un travail préalable pour au moins dégager

les difficultés lexicales qu’ils pourraient rencontrer. En essayant de ne pas s’avancer sur le débat postérieur, on peut interroger la

classe sur les aspects à prendre en compte lorsque l’on juge un métier à l’aune de ses goûts. On relèvera ainsi des expressions et

des mots importants qui ne sont pas toujours bien assimilées : argent, collègues, sécurité de l’emploi, épanouissement person-

nel, perspectives de carrière, ambiance au travail, boulot… (Voir transcription de la vidéo).

3. DÉROULEMENT Lors de la première écoute, et pour ne pas dérouter les apprenants, on peut s’en tenir au sens général de la vidéo, tout en

se demandant qui sont les personnes interviewées, où elles se trouvent et de quoi elles parlent. Ensuite, en fonction du

niveau de la classe, on peut envisager de travailler avec les transcriptions de la vidéo disponibles sur l’espace numérique.

Une fois les questions de compréhension corrigées, la transcription permet aussi de relever des expressions familières très

récurrentes dans le langage des jeunes, comme « déjà » ou « voilà ».

La vidéo est enrichie par un texte court, tiré et adapté d’un sondage TNS SOFRES, sur la satisfaction des français au travail

mesurée en fonction de plusieurs critères. Ce texte a le double objectif de poursuivre le balisage du lexique pour parler des

conditions de travail (d’où l’exercice sur les synonymes qui l’accompagne) et de fournir les premiers éléments de réflexion

pour le débat qui clôt cette rubrique.

En effet, toutes les vidéos de fin de MODULE sont censées servir de déclencheur à un débat en classe. Pour le premier MO-

DULE, le sujet du débat s’impose tout naturellement, aussi bien pour son faible niveau de difficulté, ne nécessitant pas de

vocabulaire technique, que par sa continuité avec les thèmes jusqu’ici abordés : « Pour vous, qu’est-ce qu’un bon métier ?».

Pour cela, deux opinions opposées sont proposées : un métier stable et bien payé / Un métier intéressant et ouvert aux

autres. Une réflexion préalable en petits groupes pour trouver des arguments complémentaires peut être mise en place. Il

ne faut pas hésiter à faire réfléchir les apprenants sur leur expérience personnelle. Qu’est-ce qui leur a plu ou déplu dans

les emplois qu’ils ont pu déjà occupés ? Qu’attendent-ils de leur métier ? (les contacts ? l’argent ? la liberté ?). Les idées ne

devraient pas tarder à fuser et le débat à se structurer.

15

PISTES PÉDAGOGIQUES

quinze

MODULE 2 L’office de tourisme

Le premier domaine touristique que nous allons traverser est souvent le premier univers professionnel des apprenants pen-

dant leurs études, que ce soit en tant que stage ou premier emploi. En effet, les offices de tourisme cumulent plusieurs

aspects essentiels dans la formation des jeunes professionnels : le contact avec le public, le renseignement aux touristes, la

connaissance de la ville ou des sites locaux d’intérêt touristique, l’usage de documents informatifs, l’organisation de visites

guidées. Le travail en Office de Tourisme fait donc appel à des compétences multiples qui doivent être acquises rapidement.

Pour posséder bon nombre d’attraits touristiques, c’est la ville de La Rochelle qui nous servira de cadre au cours de ces 4

contextes. Ville d’histoire mais aussi ville active, tournée vers la mer et ouverte au tourisme, La Rochelle, avec Les Francofolies,

son festival de la chanson française, proche des îles de Ré et d’Oléron, très courues des touristes, à deux encablures du célèbre

Fort Boyard, est le site idéal pour s’initier aux métiers de l’Office de Tourisme en français.

La structure du MODULE et la répartition des CONTEXTES reflètent les deux espaces qui régissent les fonctions dans l’Office

de Tourisme :

• Un travail en office, dédié d’une part à l’accueil des touristes en utilisant une documentation appropriée et en répondant aux

questions de partenaires par écrit (CONTEXTE 1) et d’autre part à la connaissance et l’offre d’activités locales (CONTEXTE 2).

• Un travail sur le terrain, dédié d’une part à la fonction d’information sur la localisation, à savoir apprécier la situation géo-

graphique d’un lieu pour ensuite savoir diriger quelqu’un (CONTEXTE 3) et d’autre part à la compréhension du descriptif

d’une visite guidée, toujours à La Rochelle, et transposable par écrit à la ville de l’apprenant (CONTEXTE 4).

La rubrique À LA RENCONTRE DES PROFESSIONNELS (CONTEXTE 3) nous fera découvrir les services et les fonctions de l’Office

de Tourisme de La Rochelle au travers d’un grand entretien très détaillé avec son directeur Christophe Marchais.

À la fin du CONTEXTE 3, l’encadré LE SAVIEZ-VOUS ? dresse un panorama des guides touristiques imprimés (Guides Miche-

lin, Gallimard, du Routard) et numériques (parfois les mêmes), qui accompagnent souvent les touristes et sont, en général,

consultables dans les Offices de Tourisme.

En CONTEXTE 4, le POINT MÉTIER portera sur le métier de guide touristique et fera un tour d’horizon des qualités et de l’atti-

tude à avoir pour être un bon guide.

Le POINT HISTOIRE retracera les grandes dates de l’histoire de La Rochelle tout en permettant d’observer de nombreux points

linguistiques.

La page PROJET FINAL – ACTION donnera quant à elle l’occasion aux apprenants de réaliser un document promotionnel sur

une ville ou un lieu qu’ils connaissent, tout en sachant interroger les autres sur leur production respective. Une évaluation en

fin de tâche indique à l’apprenant les points à améliorer ou à revoir.

La page VIDEO - ÇA TOURNE, véritable visite guidée à vélo, elle-aussi consacrée à La Rochelle, nous fera visiter le bord de mer

et voir enfin certain sites récurrents dans le MODULE comme l’aquarium ou bien sûr l’Office de Tourisme.

POUR COMMENCER…On commencera en observant la photo qui ouvre ce MODULE, la façade d’un Office de Tourisme. On se demandera en quoi le

seuil et la porte de l’Office de Tourisme symbolisent à eux seuls le rôle capital qu’il tient au sein des villes françaises en termes

d’accueil des visiteurs. Entrer dans un Office de Tourisme, c’est entrer véritablement dans la ville, en posséder les clés, c’est

l’assurance de profiter au maximum de ce que la ville peut offrir. À ce stade, on pourra se demander si la ville des apprenants

est dotée d’un Office de Tourisme et de chercher à savoir où il se trouve et s’il possède des points info en ville. Cette première

approche locale de plans peut préparer à l’ACTIVITÉ 1.

16

PISTES PÉDAGOGIQUES

seize

Il est possible que certains apprenants travaillent déjà dans un Office de Tourisme local, n’hésitez pas à interroger les appre-

nants sur leur connaissance possible de ce type de travail.

CONTEXTE 1 BON SÉJOUR CHEZ NOUS !

Le premier CONTEXTE de ce MODULE vise à familiariser l’apprenant avec l’éventail des tâches qui incombent à un employé

d’Office de Tourisme (OT).

Il débute donc par un chat avec la formatrice, accompagné d’un exercice sur les différents supports informatifs utilisés en OT

(ACTIVITÉ 1). Il se poursuit par une compréhension écrite et orale sur des exemples de questions récurrentes de visiteurs

(ACTIVITÉ 2). Il se termine par une compréhension écrite, doublée d’une production écrite, à partir d’une typologie des emails

auxquels doit répondre un employé d’OT (ACTIVITÉ 3).

1. OBJECTIFS LINGUISTIQUES1.1. OBJECTIFS LEXICAUX• LES SUPPORTS INFORMATIFS.

• LES MISSIONS DE L’OT ET LES TYPES D’INFORMATION DISPONIBLES.

17

PISTES PÉDAGOGIQUES

dix-sept

1.2. OBJECTIFS GRAMMATICAUX• L’INTERROGATION (RÉVISION).

• LES ADJECTIFS POSSESSIFS.

• LES ADJECTIFS DÉMONSTRATIFS.

2. OBJECTIFS PROFESSIONNELS• MANIER LA DOCUMENTATION EN OT.

• RÉPONDRE À DES QUESTIONS SIMPLES EN OT.

• RÉDIGER UN EMAIL DE RÉPONSE.

3. DÉROULEMENT DU CONTEXTE (PAGE 24 ET 25)Une photo et une citation de Karim, employé de l’Office de Tourisme servent de déclencheur et d’incarnation du métier

abordé dans ce MODULE. La citation répond à une double question, à faire retrouver à l’apprenant : que faites-vous dans

votre métier ? Pourquoi l’avoir choisi ? Elle donne aussi un premier aperçu de l’ESCALE GRAMMAIRE abordée dans ce

CONTEXTE portant sur les adjectifs possessifs.

On retrouve Karim dans le Chat avec la formatrice de l’ACTIVITÉ 1. D’un point de vue grammatical, le chat ne présente pas de

difficultés majeures. Il a une visée essentiellement socioculturelle, servant à combler quelques manques éventuels de l’ap-

prenant au sujet de l’organisation des OT en France. Ainsi celui-ci sera probablement surpris par la distinction entre offices

de tourisme et syndicats d’initiative. Les premiers sont obligatoirement institués par une collectivité publique (communes

ou communauté de communes) alors que les deuxièmes relèvent de l’initiative privée. À cette différence de nature s’ajoute

une différence de taille : aujourd’hui les syndicats d’initiative subsistent principalement dans les zones rurales ou isolées.

L’ACTIVITÉ 1a est un exercice de synonymes qui écarte quelques difficultés lexicales du chat tout en appuyant sur la double

mission des OT. Ainsi les synonymes d’ « Information » et de « Documents » relèvent de la mission d’information tandis que

les synonymes de « Faire venir » et « publicité » relèvent de celle de promotion. Si la première mission est largement connue

du public, il est intéressant de souligner que la promotion, moins associée d’habitude aux OT, prend une importance crois-

sante dans leurs attributions.

L’ACTIVITÉ 1b, vérifie que la liste des supports informatifs du chat a été comprise et assimilée. Il s’agit d’un vocabulaire

essentiel dans le quotidien d’un professionnel du tourisme, qui reviendra dans le reste du MODULE et, au-delà, du manuel.

Les images de l’ACTIVITÉ aident à le fixer, mais il ne faut pas hésiter à apporter en cours des exemples de documentation

authentique. Elle peut être complétée par l’exercice 1 de l’ARRÊT LEXIQUE p. 28.

L’ACTIVITÉ 2 se déroule en deux temps. Un premier volet (2a), consiste en une compréhension écrite sur un catalogue de

questions simples que peuvent poser tous les jours des visiteurs en OT. Ces exemples sont une première approximation,

pour l’instant parcellaire, au dialogue complet en OT que devrait pouvoir mener l’apprenant en fin de MODULE. Ils per-

mettent aussi de réviser à la fois les pronoms et expressions interrogatives (combien, qu’est-ce que /est-ce que, quel/

quelle) et les secteurs du tourisme (restauration, transport, hébergement). Cette première approximation est complétée

par une compréhension orale dans l’ACTIVITÉ 2b symétrique, qui offre cette fois un catalogue de réponses à mettre en

relation. Les réponses s’appuient sur des périphrases et des pronoms pour éviter de répéter (donc de fournir explicitement)

l’élément sur lequel portait la question. On peut ainsi travailler sur les facultés de déduction et d’association lexicale (fruits

de mer/restaurant, collection permanente/musée, Aquarium/activité).

L’ACTIVITÉ 3 se déroule quant à elle en trois temps. Tout d’abord, l’ACTIVITÉ 3a offre trois exemples d’emails très différents

dont l’apprenant devra identifier l’émetteur. On soulignera les indices qui permettent cette identification. Le niveau de

langue en premier lieu, familier pour le collègue (tutoiement, « salut ! » d’ouverture), standard pour le futur touriste (vou-

voiement mais formules de politesse peu obséquieuses), soutenu pour le partenaire (vouvoiement et formules de poli-

18

PISTES PÉDAGOGIQUES

dix-huit

tesse obséquieuses). L’identification de la demande ensuite, qui, d’après la structure canonique déjà travaillée dans le

premier MODULE, se trouve toujours dans la deuxième moitié de l’email, après une première partie de contextualisation.

Les mêmes indices permettent dans l’ACTIVITÉ 3b d’associer deux réponses courtes à deux des emails antérieurs. Elles

servent d’exemples pour l’exercice de production écrite de l’ACTIVITÉ 3c dans laquelle l’apprenant doit rédiger la réponse

qui manque. On fera particulièrement attention à l’usage adéquat des formules de politesse, à la structure de la réponse

(contextualisation /réponse à la demande) mais aussi à la réutilisation du vocabulaire des supports informatifs introduit

dans la première ACTIVITÉ, puisqu’il s’agit d’une demande de documentation.

Enfin, les trois emails reçus ainsi que les réponses contiennent de nombreux exemples d’adjectifs possessifs et démons-

tratifs servant de déclencheurs pour la leçon de grammaire du CONTEXTE. Si on n’a pas peur de couper la dynamique de

l’ACTIVITÉ, il est raisonnable de l’introduire juste avant l’exercice de production écrite pour que les apprenants puissent la

réutiliser dans leurs rédactions. Les exercices 1 et 2 p. 29.

4. POUR ALLER PLUS LOINSi on habite dans une grande ville ou une ville touristique, l’Office de Tourisme local dispose probablement d’une large

documentation en français. L’apprenant ou l’enseignant peut passer collecter des échantillons de documentation, pour une

activité, à ce stade-là, de classement en fonction du type de document et des thèmes abordés. Il sera possible dans la suite

du MODULE de les manipuler dans des jeux de rôle plus complexes.

19

PISTES PÉDAGOGIQUES

dix-neuf

CONTEXTE 2 UNE VILLE DE LOISIRS

Dès le titre du CONTEXTE, le mot « loisirs » oriente l’apprenant vers le sujet à venir, le but étant d’être capable après avoir fait

les ACTIVITÉS de répondre aux questions des visiteurs concernant les activités et les loisirs que peut offrir une destination

touristique.

On débute ainsi par un travail sur deux dépliants promotionnels sur les activités sportives et culturelles à La Rochelle et dans

ses alentours (ACTIVITÉ1), puis on continue par une expression orale reproduisant un dialogue en OT à partir de trois profils

de visiteurs (ACTIVITÉ 3). L’encadré À LA RENCONTRE DES PROFESSIONNELS complète le CONTEXTE avec une interview du

directeur de l’OT de La Rochelle.

1. OBJECTIFS LINGUISTIQUES1.1. OBJECTIFS LEXICAUX• LES ACTIVITÉS DE LOISIRS (sportives et culturelles).

• LE PROFIL DU VISITEUR.

1.2. OBJECTIFS GRAMMATICAUX • RÉVISION DE L’INTERROGATION.

• LES ARTICLES CONTRACTÉS ET PARTITIFS.

20

PISTES PÉDAGOGIQUES

vingt

2. OBJECTIFS PROFESSIONNELS• COMPRENDRE UN DÉPLIANT TOURISTIQUE.

• RENSEIGNER LES VISITEURS SUR LES ACTIVITÉS ET LES LOISIRS.

• IDENTIFIER LES BESOINS D’UN VISITEUR.

3. DÉROULEMENT DU CONTEXTE (PAGE 26 ET 27)Ce CONTEXTE tente de fournir un petit bagage de vocabulaire sur les activités liées au tourisme et aux loisirs. Il ne saurait

cependant être exhaustif, tant ce domaine est vaste. Or s’agissant d’un sujet sur lequel les apprenants sont habituellement

fort bavards, il est possible de débuter par une mise en commun préalable des loisirs préférés de chaque apprenant, du

type de destination touristique (plage, montagne, campagne…) qu’ils choisissent d’habitude et des activités associées à

ces lieux. On appuiera déjà lors de cette mise en commun sur la structure traditionnelle pour parler des activités « faire du

vélo » « faire de la randonnée », etc…

L’ACTIVITÉ 1a devient ainsi bien plus aisée. Il s’agit d’un exercice à trous prenant pour base deux dépliants promotionnels. Il

est intéressant d’obliger l’apprenant à s’arrêter, avant de les compléter, sur la forme des deux documents. Ils devront ainsi

en identifier la nature (deux dépliants) pour réutiliser le vocabulaire du CONTEXTE antérieur. Ils pourront aussi observer la

structure, avec une accroche dès le titre (Découvrez !) et un développement toujours en forme d’énumération à but persua-

sif, avec des photos qui invitent le lecteur à l’évasion. On peut compléter l’exercice en soi à l’aide d’indices grammaticaux,

comme le genre et le nombre, sans une réelle compréhension du vocabulaire. Il est donc nécessaire de vérifier l’assimila-

tion de ce vocabulaire et même d’apporter quelques éclaircissements d’ordre socioculturel sur certains concepts qui n’ont

peut-être pas d’équivalents dans la langue de l’apprenant, comme Thalasso ou sports de glisse (la catégorie de sports où

l’on glisse sur une planche, allant du skateboard au snowboard en passant par le surf).

L’ACTIVITÉ suivante étant une production écrite où l’apprenant est déjà censé réutiliser le lexique et la grammaire appris

dans ce CONTEXTE, il est conseillé d’introduire, à ce stade-là, l’ESCALE GRAMMAIRE sur les articles contractés et partitifs,

toujours à l’aide des exemples que l’on peut relever dans les deux dépliants, et la compléter par l’exercice 3 p. 29.

Cette ACTIVITÉ 1b poursuit le détricotage, entamé dans le CONTEXTE antérieur, d’un dialogue en OT dont on continue à fournir

(et à produire) des fragments pour l’instant isolés. À l’aide des deux dépliants, où l’apprenant doit chercher l’information

demandée, on doit répondre aux questions des visiteurs. Comme on l’exige aux employés d’OT, on peut exiger que les

réponses soient suffisamment complètes et qu’elles fournissent, au-delà de ce qui a été strictement demandé , d’autres

éléments d’information susceptibles d’intéresser le visiteur (tarifs, localisation, etc.). Pour poursuivre l’acquisition du voca-

bulaire relatif aux activités touristiques, on se reportera aux exercices 2, 3 et 4 de l’ARRÊT LEXIQUE p. 28.

Après ces différents exemples de bribes de dialogues, il est temps enfin, dans l’ACTIVITÉ 2, de reproduire un dialogue intégral

en OT. Pour cela l’ACTIVITÉ introduit trois profils de visiteurs forts distincts, des jeunes fêtards, un couple de retraités et une

famille de sportifs. Le premier travail sera donc, comme dans toute interaction professionnelle, d’identifier les besoins par-

ticuliers à chaque public et de lui associer un certain nombre d’activités dans la liste qui illustre l’exercice. On peut ensuite

commencer à rédiger le dialogue en s’appuyant sur les exemples vus précédemment. On ne saurait trop conseiller, pour

guider l’apprenant, de lui fournir un schéma de dialogue et quelques formulations standard, comme par exemple :

1. Salutations (« Je peux vous aider ? »)

2. Identification des besoins (« Quelle genre d’activités préférez-vous ? » « Quel âge ont vos enfants ? » etc.)

3. Proposition (« Je peux vous conseiller… »)

4. Prise de congé (« Bon séjour à La Rochelle ! »)

L’encadré À LA RENCONTRE DES PROFESSIONNELS complète l’introduction à l’organisation des OT entamée dans le CONTEXTE

1 avec une interview de Christophe Marchais, directeur de l’Office de Tourisme de La Rochelle. L’interview (et les questions

de compréhension) appuie sur l’évolution dans l’accueil du visiteur et donc sur les nouvelles compétences et savoir-faire

21

PISTES PÉDAGOGIQUES

vingt et un

à développer par un professionnel de l’accueil. Il est aussi utile pour travailler le vocabulaire de l’entreprise (au-delà du

secteur spécifiquement touristique), dont le champ lexical traverse toute l’interview. On rappellera enfin qu’une version in

extenso de cette interview est disponible sur le site compagnon en ligne, sous la rubrique ProMag.

4. POUR ALLER PLUS LOINL’ACTIVITÉ 2 sur un dialogue en OT est tout à fait faisable à l’aide d’un site d’Office de Tourisme (dont bien évidemment celui

de La Rochelle, qui est structuré avec les mêmes rubriques « Que voir », Que visiter » « Où sortir » : http://www.larochelle-tou-

risme.com/). On demandera à l’étudiant de chercher sur ces sites les activités pouvant intéresser les trois profils de visiteurs, et

de relever aussi d’autres informations d’intérêt, comme le prix, l’adresse, les horaires, pouvant servir à compléter le dialogue.

CONTEXTE 3 VOUS N’ÊTES PAS LOIN…

Le CONTEXTE 3 nous fait sortir de l’Office de Tourisme pour nous entraîner à la découverte de la ville et des monuments et des

services qu’elle offre à ses visiteurs.

L’observation d’un plan dans l’ACTIVITÉ 1 sera l’occasion de repérer et de localiser les uns par rapport aux autres, grâce aux

expressions de lieu, les différents endroits qui composent la ville. Ce Lexique sera enrichi par celui de l’ACTIVITÉ 2, dans la-

quelle on se familiarisera avec tous les mots de la ville (mairie, boulevard, église, théâtre…). Une fois cette dernière connue,

il sera possible d’indiquer une direction ou un site aux touristes dans l’ACTIVITÉ 3, d’abord par le biais d’une compréhension

orale (3a) puis à l’écrit au travers d’un chat (3b).

22

PISTES PÉDAGOGIQUES

vingt-deux

1. OBJECTIFS LINGUISTIQUES1.1. OBJECTIFS LEXICAUX• LES INFRASTRUCTURES URBAINES.

• LES EXPRESSIONS DE LOCALISATION (en face de, à côté de, loin de, éloigné de, proche de, derrière…).

1.2. OBJECTIFS GRAMMATICAUX• LA FORMATION ET L’EMPLOI DE L’IMPÉRATIF.

2. OBJECTIFS PROFESSIONNELS• CONNAÎTRE LA VILLE ET SAVOIR DONNER DES INDICATIONS À UN TOURISTE.

• RÉPONDRE À UN COURT MESSAGE DE DEMANDE DE RENSEIGNEMENT.

• CONNAÎTRE LES GUIDES TOURISTIQUES LES PLUS UTILISÉS PAR LES LECTEURS FRANCOPHONES.

3. DÉROULEMENT DU CONTEXTE (PAGES 30 ET 31)Le titre de l’ACTIVITÉ 1 « Excusez-moi, pourriez-vous m’indiquer… ? » est en lui-même une indication sur les compétences

qu’elle met en œuvre. Le plan permet d’avoir idée de la disposition des points importants de la ville de La Rochelle, notam-

ment grâce à la légende qui les regroupe. L’imprécision du plan permet de discuter les réponses : l’Office de Tourisme est-il

loin de l’aquarium, en face ou à côté ? Une seule réponse est la bonne (loin de) mais la discussion sur les autres possibilités

doit permettre à l’oral d’utiliser les termes dans d’autre configurations (« Pas exactement en face car il y a la distance du

port » « Évidemment, si on est en voiture on peut considérer que c’est à côté »). Cette ACTIVITÉ pourra être complétée par

l’exercice 1 page 34 qui reprendra les prépositions de localisation mais à l’intérieur de l’Office de Tourisme.

On relèvera dans les cinq phrases de l’ACTIVITÉ 1 le lexique utilisé pour désigner des infrastructures urbaines et services et

activités proposés au public (aquarium, musée, parc animalier camping, rue, place, plage, gare, hôtel de ville).

Pour affiner la compréhension et élargir le champ de ce lexique, l’ACTIVITÉ 2 (« Une ville, c’est aussi… ») propose une série de

12 définitions dans lesquelles l’apprenant doit replacer 13 termes au bon endroit. Ces définitions, outre le fait de décrire

avec précision 13 éléments possibles de l’environnement urbain (mairie, église, passerelle, remparts, boulevard, rue pié-

tonne, pont, parking, gare, Hôtel de ville, théâtre, Centre des congrès, quai) proposent des structures de phrases (une rue

où on circule / Grâce à…) ou du vocabulaire (voie de circulation, trottoirs, piétons / culture, aide sociale, voirie / spectacles

comédiens…) qui pourront également être relevés. On pourra compléter cette ACTIVITÉ par l’exercice 2 page 34 (« Rayer

l’intrus »).

Cet apprentissage lexical sur les lieux de la ville prépare aux interactions avec les touristes et à répondre à leurs questions

concernant la localisation de ces mêmes lieux.

L’ACTIVITÉ 3 (« Excusez-moi, je suis perdu… ») initiera l’apprenant à la façon d’indiquer sa route à un visiteur. Pour ce faire, on

commencera par travailler la compréhension dans l’ACTIVITÉ 3.a. Il faut bien avertir les apprenant qu’à ce stade, ils ne com-

prendront pas la totalité de l’information délivrée par Karim, ce qui, dans un premier temps, nous intéresse, c’est découvrir

les verbes à l’impératif proposés dans l’ACTIVITÉ et repérer celui qui n’est pas dit dans l’enregistrement. Il sera important

d’avoir recours aux transcriptions pour corriger l’ACTIVITÉ et observer les impératifs avant d’en apprendre la formation à

l’aide de l’ESCALE GRAMMAIRE page 31 que l’on complétera par l’exercice 1 page 35.

L’apprenant est maintenant prêt à donner ses premières indications dans le chat de l’ACTIVITÉ 3b où il doit répondre pour

Karim à deux demandes de touristes. Il faut savoir que ce mode de prise de contact direct avec les employés de l’Office

de Tourisme est maintenant très répandu et de plus en plus populaire. Aux propositions données en solution, on pourra

comparer à l’oral celles faites en classe par les apprenants.

23

PISTES PÉDAGOGIQUES

vingt-trois

4. POUR ALLER PLUS LOIN…C’est le type même d’apprentissage qui peut s’appuyer sur des documents authentiques, on peut pour cela utiliser un plan

réel de la ville ou réside l’apprenant. Le travail sur plan permet de faire des jeux de rôle très efficaces tant sur l’utilisation

des prépositions de lieu que sur celle de l’impératif. Ne pas hésiter donc à rendre visite à votre Office de Tourisme local.

Le même type d’activité peut être organisé avec des plans de Paris ou d’une autre ville hexagonale et ce afin de la faire

découvrir.

CONTEXTE 4 SUIVEZ LE GUIDE

La visite guidée est au centre de ce CONTEXTE. Partant d’une visite guidée thématique et de la découverte des différents as-

pects qui la composent de sa création à sa réalisation. Nous observerons dans un premier temps un dépliant promotionnel

de visite guidée que nous corrigerons (ACTIVITÉ 1a) pour en ordonner les différents éléments (ACTIVITÉ 1b). Nous réunirons

ensuite les éléments nécessaires à l’élaboration d’un document semblable à celui de l’ACTIVITÉ 1 (ACTIVITÉ 2a). En suivant les

conseils de la formatrice, les apprenants rédigeront un dépliant explicatif sur leur propre visite guidée (ACTIVITÉ 2b).

1. OBJECTIFS LINGUISTIQUES1.1. OBJECTIFS GRAMMATICAUX• LA FORMATION ET L’EMPLOI DU PASSÉ COMPOSÉ.

24

PISTES PÉDAGOGIQUES

vingt-quatre

1.2. OBJECTIFS LEXICAUX• LE LEXIQUE D’UNE VISITE DE SITE TOURISTIQUE.

• LES DESCRIPTIONS HISTORIQUES ET LES INDICATIONS TEMPORELLES (années, siècles…).

2. OBJECTIFS PROFESSIONNELS• ÊTRE UN BON GUIDE TOURISTIQUE.

• COMPRENDRE UN DESCRIPTIF DE VISITE TOURISTIQUE.

• SAVOIR RÉDIGER UN DÉPLIANT PROMOTIONNEL.

3. DÉROULEMENT DU CONTEXTE (PAGES 32 ET 33)L’ouverture de ce CONTEXTE prendra de la hauteur au travers de l’observation de deux photos : celle du phare à l’angle de la

page et celle de la tour Saint-Nicolas dont la découverte est proposée lors de la visite guidée décrite dans le dépliant de

l’ACTIVITÉ 1. On pourra en déduire que le CONTEXTE sera tourné vers l’aspect maritime de La Rochelle.

Une lecture attentive du dépliant devra précéder l’ACTIVITÉ 1a de compréhension orale. On pourra repérer les 6 erreurs à

retrouver dans le dépliant dans chacun des 5 lieux visités et dans la durée de visite. Le dépliant contient de nombreux

verbes au passé composé décrivant des anecdotes. En préparation à l’apprentissage de ce temps verbal, ils pourront être

relevés au fur et à mesure de la lecture.

Avec l’ACTIVITÉ 1b, on classera par type (thèmes, monuments, anecdotes, durée, lieu, prix) les informations tirées du dépliant.

Tout en vérifiant la compréhension fine du document, cette ACTIVITÉ fait prendre conscience à l’apprenant des différentes

informations à mettre en avant dans le descriptif des visites guidée.

On écoutera de nouveau la visite guidée après avoir pris connaissance du POINT MÉTIER qui donne de précieux conseils «

pour être un bon guide ». Il sera intéressant de se demander quel est le point qui apparaît comme le plus important parmi

les sept proposés et quel est celui qui leur semble le plus difficile à assurer pour eux. Comment jugent-t-ils la visite guidée

proposée par l’Office de Tourisme de La Rochelle ?

À ce stade, on pourra prendre connaissance du POINT HISTOIRE, il donne non seulement un exemple d’informations histo-

riques pertinentes lors d’une visite guidée et inclut une révision de l’adjectif numéral ordinal (premier, deuxième…) mais

offre un certain nombre de verbes au passé composé à partir de l’observation desquels on pourra enclencher l’ESCALE

GRAMMAIRE page 33 que l’on complétera par les exercices 2 et 3 pages 35.

L’ACTIVITÉ 2a peut être envisagée de plusieurs façons : la collecte d’informations peut avoir été préparée au préalable par les

apprenants qui les auront recherchées en amont ; elle peut également être le fruit d’une recherche documentaire en classe

(sur du matériel récolté en Office de Tourisme, sur internet…). L’ACTIVITÉ 2b prendra autant appui sur les échantillons de

phrases donnés par la formatrice dans l’irruption du chat que par la consultation de visites guidée existantes (voir « Pour

aller plus loin). Enfin, ce dépliant peut-être aisément donné à réaliser comme travail personnel.

4. POUR ALLER PLUS LOIN...L’Office de Tourisme de La Rochelle offre un large éventail de visites guidées thématiques avec tous les renseignements

utiles. (http://www.larochelle-tourisme.com/a-voir-a-faire/decouvrir-la-rochelle/visites-guidees).

Il est également possible d’approfondir la fonction de guide touristique en consultant le site du Syndicat National des

Guides Conférenciers et de consacrer plus de temps aux ressorts de cette profession à la croisée de la culture et du tou-

risme, de l’histoire et de l’accueil. Une description du métier et les conditions pour être professionnel sont disponibles sur

le site : http://www.sng-c.com/index.html

25

PISTES PÉDAGOGIQUES

VIDÉO - ÇA TOURNE UNE VISITE DE LA ROCHELLE À VÉLO

À travers la vidéo qui ferme le MODULE 2, on retrouve les endroits évoqués, le vocabulaire appris et les structures travail-

lées dans les CONTEXTES qui précèdent. Il s’agit d’une vidéo promotionnelle de la Mairie de La Rochelle, dans laquelle nous

suivons une présentatrice à vélo qui montre les lieux emblématiques et les

nombreuses activités et loisirs qu’offre la ville. À travers cette vidéo, on soulè-

vera enfin la question de la mission de promotion des OT. Cela permettra de

plus aux apprenants de voir enfin les lieux évoqués dans le MODULE (OT de La

Rochelle, Aquarium…).

1. OBJECTIFS• RÉACTIVER LE VOCABULAIRE DE LA VILLE ET DE SES INFRASTRUCTURES.

• RÉACTIVER LE VOCABULAIRE DES ACTIVITÉS TOURISTIQUES ET DES LOISIRS.

• SE FAMILIARISER AVEC LE LANGAGE ET LES TOURNURES PROMOTIONNELS.

• DÉBATTRE SUR LA MISSION DE PROMOTION DES OT.

2. MISE EN ROUTES’agissant d’un document authentique et, qui plus est, d’un outil de promotion touristique adoptant un langage familier

pour participer à un rapprochement avec le destinataire, sa compréhension peut s’avérer difficile à ce niveau de l’appren-

tissage. On peut ainsi commencer, avant le visionnage, par faire le point sur les connaissances que les apprenants ont

acquis sur La Rochelle au cours du MODULE. Comment s’imaginent-ils la ville ? Qu’est-ce qu’ils y feraient ? Un premier

visionnage sans questions de compréhension peut aussi participer à désamorcer la difficulté, car s’il est vrai que le débit de

la présentatrice peut sembler parfois déroutant, le montage dynamique, la succession de décors et les nombreuses plages

sans dialogue sont suffisants à garder l’attention au-delà des problèmes de compréhension.

3. DÉROULEMENTIl est possible de répondre ensuite aux questions avec ou sans l’aide de la transcription. Dans tous les cas, la transcription sera

utile après correction pour relever les points d’intérêt de la vidéo. On peut ainsi commencer par souligner les espaces visités et

les activités proposées, avec lesquels les apprenants devraient déjà être familiers. On peut ensuite glisser vers le sujet du débat

en réfléchissant à l’aspect promotionnel marqué de la vidéo. À quoi voit-on qu’il s’agit ici de faire de la promotion ? On souli-

gnera alors les nombreuses invitations et adresses directes au destinataire, dont les très caractéristiques « vous me suivez ? ».

La transition est facile vers le petit texte de l’encadré, extrait du site d’Atout France, agence nationale dédiée à la promotion

touristique. Le texte est court, mais ce sont là aussi des fragments authentiques d’un site officiel, ce qui permet une première

approche avec le langage institutionnel. Il est accompagné d’un exercice de synonymes pour aider à la compréhension.

La thématique de la promotion est ainsi fortement ancrée au moment d’aborder le débat : « Selon vous, comment devrait-

on faire la promotion touristique de votre région ? ». Un premier travail, permettant de libérer la parole et de rapprocher

les questions jusqu’ici soulevée à un environnement connu des apprenants, est de lister les atouts touristiques de leur

région, on divisera ensuite la classe en deux pour réfléchir sur comment les mettre en valeurs, les uns argumentant sur un

tourisme de masse, les autres sur un tourisme de standing.

Précisons enfin que lors de l’adaptation de la vidéo à une longueur adaptée aux capacités d’un apprenant de ce niveau,

un passage a été supprimé, rendant impossible de répondre à la question 4. Si on le souhaite, l’intégralité de la vidéo est

disponible ici : http://www.ville-larochelle.fr/videotheque/detail/h/1b7b0da28e899bce09b9b070c6f580a5/video/36/pg/7/

back/524.html. La deuxième moitié de la visite à vélo présente l’intérêt de s’arrêter à l’office de tourisme de La Rochelle,

permettant à l’apprenant de visualiser un espace évoqué tout au long du MODULE, et même de d’entendre Christophe

Marchais, interviewé dans l’encadré À la rencontre des professionnels.

vingt-cinq

26

PISTES PÉDAGOGIQUES

vingt-six

MODULE 3 L’agence de voyages

Après le MODULE 2 consacré à l’office de tourisme et où l’accueil du touriste est un facteur primordial, ce MODULE 3 tourné

vers l’agence de voyages permet d’ajouter une dimension clairement commerciale à la formation tant linguistique que pro-

fessionnelle des étudiants.

Le secteur des agences de voyages subit actuellement des transformations de grande ampleur, notamment avec la dématé-

rialisation des échanges grâce à l’avènement du numérique. Pour beaucoup d’observateurs, l’existence physique des agences

est en sursis et la commercialisation des séjours ne sera bientôt possible que sur Internet. Nous avons bien sûr pris en compte

cette évolution en élaborant des ACTIVITES faisant appel à des compétences nécessaires à la fois sur un site en ligne ou face

au client en agence (réponse à un email ou à un appel). Nous avons toutefois eu à cœur de ne pas délaisser l’agence physique,

montrant les avantages par rapport à une agence en ligne que ce soit par l’aspect conseil, le choix des séjours ou le déroule-

ment de l’acte d’achat par le client.

La progression du MODULE permet un apprentissage pas à pas du travail en agence : de la connaissance des professionnels

et des différents types d’agences de voyages (CONTEXTE 1), des différents produits touristiques qu’ils proposent (CONTEXTE

2), de la comparaison entre des produits touristiques et du déroulement d’un entretien de vente (CONTEXTE 3), et pour finir

du service après-vente et des conditions d’annulation (CONTEXTE 4).

La rubrique LE SAVIEZ-VOUS ? permettra de faire la différence entre les différents types d’agences. (CONTEXTE 1)

Le POINT HISTOIRE (CONTEXTE 2) illustrera l’origine des agences de voyages avec Thomas Cook.

Le POINT MÉTIER reviendra sur une compétence essentielle : l’entretien de vente de produits touristique (CONTEXTE 3).

La rubrique À LA RENCONTRE DES PROFESSIONNELS nous présentera deux conseillères en voyages actuellement en activités

et au fait du quotidien de l’agence (CONTEXTE 4)

Le PROJET FINAL – ACTION mettra en œuvre toutes les compétences tant linguistiques que professionnelles acquises tout au

long du MODULE.

En outre, la page VIDEO – ÇA TOURNE nous fera partager l’origine d’une agence de voyages spécialisée en tourisme équitable,

ÉmotionPlanet, présentée par son fondateur Jean-François Delvaulx.

POUR COMMENCER…Avant de commencer le MODULE avec vos étudiants, vous pouvez faire observer collectivement la photo de la page d’intro-

duction (p. 39) : demandez-leur d’abord quels mots écrits sur la vitrine ils connaissent déjà (comme voyages, AirFrance,

séjours…) et aidez-les à déchiffrer les mots moins lisibles en bleu et rouge (circuit, croisières, billetterie, mer, air, rail, terre).

Vous pouvez également commenter avec eux l’agencement visible de l’agence (étagère, table, chaise, affiche). Enfin pour

introduire le premier CONTEXTE, on se demandera si cet exemple d’agence est le seul qui existe. On pourra alors faire avec eux

la liste des agences de voyages qu’ils connaissent et constater que beaucoup d’entre-elles se trouvent uniquement en ligne

sur Internet et ne possède pas d’agence physique.

27

PISTES PÉDAGOGIQUES

vingt-sept

CONTEXTE 1 BIENVENUE À L’AGENCE

Avec le chat de la formatrice ouvrant le MODULE, nous ferons la connaissance des professionnels en agence dans l’ACTIVITÉ 1

(« En direct du Chat ») et des avantages à faire appel à leur service dans l’ACTIVITÉ 2 (« Les avantages d’une agence, c’est… »)

pour enfin observer les motivations de leurs clients dans l’ACTIVITÉ 3.

1. OBJECTIFS LINGUISTIQUES1.1. OBJECTIFS LEXICAUX• SE FAMILIARISER AVEC LE LEXIQUE DE L’AGENCE.

• DISTINGUER LES DIFFÉRENTS NOMS DE PROFESSIONNELS DE L’AGENCE (agent de voyages, billettiste, conseiller en voyages).

• FAIRE LE LIEN ENTRE DES VERBES ET LE NOM QUI LEUR EST ASSOCIÉ.

1.2. OBJECTIFS GRAMMATICAUX• UTILISATION DE VERBES AU PRÉSENT DE L’INDICATIF.

• LES PRONOMS DÉMONSTRATIFS.

2. OBJECTIFS PROFESSIONNELS• PRENDRE CONSCIENCE DE LA DIVERSITÉ DES AGENCES ET DE CE QUI LES DISTINGUE.

• DESCRIPTION D’UNE BONNE PRATIQUE PROFESSIONNELLE DU CONSEILLER EN VOYAGE.

• IDENTIFICATION DES DIFFÉRENTES TÂCHES QUI LUI INCOMBENT.

• CONNAÎTRE LES CLIENTS HABITUELS DES AGENCES ET IDENTIFIER LEURS ATTENTES ET LEURS DEMANDES.

28

PISTES PÉDAGOGIQUES

vingt-huit

3. DÉROULEMENT DU CONTEXTE (PAGES 40-41)

L’ACTIVITÉ 1 met l’accent sur les points importants du Chat entre la formatrice et Tanguy, le Conseiller en voyages de l’Agence

de voyages Magellan. Elle permet de distinguer certaines fonctions (billettistes, conseillers en voyage) et certains types

d’agences (en ligne ou physiques).

Au cours de ce Chat, Tanguy parle de son évolution de carrière et du rôle de conseiller dans l’agence.

L’encadré LE SAVIEZ-VOUS ? permet ici de s’initier aux différences entre ses agences (types d’agences) : agence en ligne,

petite agence physique ou de la grande distribution. La connaissance par les apprenants des agences en photos d’agence

sous le texte peut être testée. Havas voyages, Thomas Cook, Nouvelles frontière sont des enseignes d’agences souvent

franchisées avec un site en ligne géré par la maison-mère (www.havas-voyages.fr/ www.thomascook.fr/ www.nouvelles-

frontieres.fr) tandis que LastMinute n’est disponible qu’en ligne (www.fr.lastminute.com).

Pour entrer dans l’ACTIVITÉ 2, il sera possible de faire le lien entre la question 3 de l’ACTIVITÉ 1 (« Quelle est la différence entre un

billettiste et un conseiller voyage ?) avec le portrait de Tanguy dans l’ACTIVITÉ 2 et la phrase qui l’accompagne (« J’aide les gens

à réaliser leurs rêves, ça me motive ! ») en se demandant comment un conseiller voyage participe à l’élaboration complète

d’un séjour et non juste à l’émission des billets de transport (contact avec des prestataires locaux, connaissance du terrain).

L’ACTIVITÉ 2a résume en 6 points et 6 verbes les caractéristiques et les avantages des agents de voyages. Il faut savoir que

ces points sont pour la plupart traités tour à tour dans le MODULE : le contact humain, la connaissance des produits, les

tarifs, l’assistance ou les démarches. Il sera intéressant de voir grâce à l’ACTIVITÉ 2b vers quelles compétences vont les

préférences des étudiants. Le dialogue requis entre eux lors de cette ACTIVITÉ pourra être guidé par des expressions telles

que : « Pour moi, il faut d’abord assister le client. / La connaissance des produits est très importante….). Il est possible

de conclure sur le fait qu’aucun des points cités dans les diapositives n’est plus important que les autres car ils sont tous

nécessaires au professionnalisme requis. Les différences d’opinions sur l’aspect prioritaire peuvent s’expliquer par les dif-

férentes attentes des clients.

Ainsi pour mieux les connaître, l’ACTIVITÉ 3, à l’aide d’un micro-trottoir, part à la rencontre de clients fidèles. À partir des trois

témoignages (Azzedine, Jacqueline et Joseph), il est possible de découvrir quels types de voyages ils préfèrent. Dans chaque

témoignage, il sera intéressant de relever les pronoms démonstratifs et de se demander ce qu’ils remplacent, il sera per-

tinent de commenter l’ESCALE GRAMMAIRE (p.41) à ce moment-là, et de faire ensuite l’exercice 1 page 45. L’ACTIVITÉ 3a

fera le lien entre les avantages de l’agence et les raisons pour lesquelles les clients les fréquentent. Jacqueline et Azzedine

correspondent chacun à trois diapositives et Joseph a une seule sur l’assistance notamment en cas d’annulation. Le fait qu’il

voyage beaucoup pour son travail peut l’expliquer. L’ACTIVITÉ 3b, outre la compréhension orale globale, donne des expres-

sions directement utilisables sur le terrain et qui pourront être soulignés dans les transcriptions (« J’ai reçu un email de mon

contact… / Il faut confirmer le plus vite possible / Problème réglé / Votre nouveau vol est réservé / Ne vous inquiétez pas ! »).

4. POUR ALLER PLUS LOINIl est possible de consulter les fiches métier concernant les fonctions au sein de l’agence de voyage sur le site de l’ONISEP

notamment pour le conseiller en voyages :

http://www.onisep.fr/Ressources/Univers-Metier/Metiers/conseiller-ere-en-voyages

Cette fiche métier permet par exemple d’évoquer le niveau d’accès à la profession en France, le salaire, les autres métiers

de l’agence. Si vous le souhaitez, vous pouvez demander à vos élèves de poser les questions correspondant aux éléments

de la fiche :

Exemple : Quel est le salaire débutant d’un conseiller en voyages ?

Quel niveau d’études faut-il pour travailler comme conseiller en voyages ?

29

PISTES PÉDAGOGIQUES

vingt-neuf

CONTEXTE 2 QUELLE EST VOTRE OFFRE ?

L’axe directeur de ce CONTEXTE est la familiarisation avec les différents produits touristiques français. Pour cela, nous allons

commencer par analyser trois produits standard dans l’ACTIVITÉ 1 (« Vous pensez à un voyage en particulier? »), faire l’inven-

taire des offres disponibles dans l’ACTIVITÉ 2 (« Les produits touristiques »), apprendre à classer ces produits en fonction de

leur caractéristiques dans l’ACTIVITÉ 3 (« Tu peux me passer le dépliant qui se trouve… ») et enfin ouvrir sur une agence de

voyages historique dans l’ACTIVITÉ 4 (« Des infos sur une grande entreprise »).

1. OBJECTIFS LINGUISTIQUES1.1. OBJECTIFS LEXICAUX• LE CATALOGUE DES PRODUITS TOURISTIQUES.

• LES CARACTÉRISTIQUES DE CES PRODUITS ET LES ACTIVITÉS QU’ILS PROPOSENT.

1.2. OBJECTIFS GRAMMATICAUX • LES PRONOMS RELATIFS QUE (QU’) ET QUI.

2. OBJECTIFS PROFESSIONNELS• CONNAÎTRE LES TYPES DE PRODUITS TOURISTIQUES

• IDENTIFIER LES CARACTÉRISTIQUES D’UN PRODUIT (PRIX, DURÉE, TYPE DE PENSION, VALIDITÉ).

• ASSOCIER UN PRODUIT À UN PUBLIC POTENTIEL.

30

PISTES PÉDAGOGIQUES

trente

3. DÉROULEMENT DU CONTEXTE (PAGE 26 ET 27)L’ACTIVITÉ 1 est le noyau du CONTEXTE puisque les apprenants vont découvrir trois offres avec leurs caractéristiques. Avant de

l’entamer, il est utile de commenter les trois images qui les illustrent. Que voit-on ? (une barque de pêcheurs sur la plage

d’un village méditerranéen, une jonque sur une rivière asiatique, un paquebot de croisière). Qu’évoquent-elles ? (la détente,

l’aventure, le luxe accessible). Quelles activités peuvent-elles y être associées ? On réactive ainsi le vocabulaire appris dans

le MODULE 2 sur l’Office de Tourisme et on procède à un premier état des lieux des connaissances des apprenants sur les

produits touristiques, leurs caractéristiques, les lieux, les activités qu’ils proposent.

La lecture des trois offres et l’ACTIVITÉ 1a de compréhension écrite parachève cette première approche du produit touristique.

Ainsi, la compréhension orale de l’ACTIVITÉ 1b devient plus aisée.

En fin d’ACTIVITÉ, il est possible de dégager une structure générale dans la façon de présenter les produits touristiques avec :

- Un titre

- Le type de produit

- Un mini-texte descriptif

- Une offre servant d’accroche

- Les détails du produit (durée, hébergement, transports, type de pension, ville de départ, etc.)

Après avoir vu comment on présente le produit touristique sur trois offres, l’ACTIVITÉ 2 élargit l’éventail de produits. Il s’agit

d’une activité simple et bien évidemment non exhaustive, mais le commentaire des photos qui l’accompagnent peut

néanmoins ouvrir sur un enrichissement du champ lexical des ACTIVITÉS et lieux touristiques. De même, l’ACTIVITÉ 2c

complète le catalogue des produits en s’appuyant sur les connaissances des apprenants et, au besoin, sur les apports de

l’enseignant(e). Pour terminer d’assimiler ce vocabulaire, il est possible de faire à la suite les exercices 1 et 2 p. 44.

Avant de passer à l’ACTIVITÉ 3, il est nécessaire à un moment d’avoir introduit l’ESCALE GRAMMAIRE sur les pronoms relatifs,

puisqu’ils seront réutilisés dans cette activité. Les offres touristiques de la première activité fournissent de nombreux

pronoms relatifs qui peuvent servir de déclencheurs de l’explication grammaticale. Les exercices 2 et 3 p. 45 complètent

la leçon.

L’ACTIVITÉ 3 est à nouveau une activité lexicale, visant à continuer d’enrichir le catalogue de produits en les associant à des

titres concrets d’offres touristiques. Il mobilise certaines compétences culturelles sur les destinations touristiques fran-

çaises comme Eurodisney, Les Alpes, Lourdes, qui sont généralement connus de l’apprenant mais qui dans le cas contraire,

développeront ses connaissances du tourisme en France. Il est important, en outre, lors de la mise en commun à l’oral, de

bien vérifier bien l’usage des pronoms QUI et QUE dans les phrases permettant d’associer les trois éléments (c’est le pro-

duit évènement sportif « Pack spécial jeux Olympiques Tokyo 2020 » qui est dans le classeur Tourisme sportif).

L’ACTIVITÉ 4 est une fiche à compléter, par le biais d’un extrait d’émission radio, sur l’entreprise Thomas Cook. Sur le plan

linguistique, elle offre la possibilité de continuer à travailler sur des chiffres avec lesquels les apprenants ne sont pas tou-

jours familiarisés (dates, siècles, grosses quantités). Elle fait ressortir le vocabulaire de l’organisation d’une entreprise et

développe les compétences culturelles de l’apprenant sur l’histoire du Tourisme, notamment par la mise en relation avec

l’encadré LE SAVIEZ-VOUS ? qui l’accompagne.

4. POUR ALLER PLUS LOINLes sites d’agences de voyage en ligne (comme par exemple http://www.fram.fr/) offrent de nombreuses possibilités

d’activités avec les apprenants. La plus intéressante est sans doute d’imaginer une série de profils de clients (âge, classe

sociale, goûts, budgets, préférences) et leur faire chercher dans les sites les offres qui pourraient les intéresser, en les inci-

tant à toujours justifier leurs choix.

31

PISTES PÉDAGOGIQUES

trente et un

CONTEXTE 3 VOUS AVEZ LE CHOIX !

Si le CONTEXTE 2 a familiarisé l’apprenant avec toutes sortes de produits touristiques, notamment de longs séjours à l’inter-

national, le CONTEXTE 3 donnera l’occasion quant à lui de porter l’attention sur deux court-séjours locaux (Activité 1). Après les

avoir comparés, on s’initiera à l’entretien de vente de produits touristiques grâce au POINT MÉTIER pour vendre au client

l’offre qui lui est la plus adaptée (ACTIVITÉ 2).

1. OBJECTIFS LINGUISTIQUES1.1. OBJECTIFS LEXICAUX• IDENTIFIER LES ÉTAPES, LES CONDITIONS ET LES QUALITÉS D’UN COURT-SÉJOUR.

• LES ÉTAPES D’UN ENTRETIEN DE VENTE.

1.2. OBJECTIFS GRAMMATICAUX• LES COMPARATIFS.

2. OBJECTIFS PROFESSIONNELS• SAVOIR COMPARER PLUSIEURS OFFRES ÉQUIVALENTES.

• MENER UN ENTRETIEN DE VENTE DE PRODUITS TOURISTIQUES DANS SON INTÉGRALITÉ, DE LA PRISE DE CONTACT À LA

PRISE DE CONGÉ.

32

PISTES PÉDAGOGIQUES

trente-deux

3. DÉROULEMENT DU CONTEXTE (PAGES 46 ET 47)Le titre de l’ACTIVITÉ 1 (« Voyage au centre de la terre… ») devrait interpeller certains apprenants, elle fait référence en effet

à l’ouvrage de Jules Verne du même nom et peut laisser entendre les types de séjours envisagés. Les photos des deux

dépliants permettent de deviner la dominante de chaque séjour : spéléologie pour « Découverte du Quercy » et vulcanolo-

gie pour le « Séjour en Auvergne ».

La lecture attentive des deux documents promotionnels, construits de la même façon, permettra l’acquisition du vocabu-

laire des étapes composant un court-séjour (réunis dans le tableau de l’ACTIVITÉ 1b) et qui peuvent pour beaucoup être

extrapolés à tout type de séjour.

Avec l’ACTIVITÉ 1b, il est possible de vérifier la bonne compréhension du texte et de préparer en même temps l’acquisition

des outils de la comparaison. La justification de la réponse (+ ou -) peut se faire à l’oral. L’encadré de la formatrice pourra

donner des éléments de lexique permettant la comparaison en termes d’adjectifs (long, court, confortable, éducatif…).

Vous avez maintenant tous les éléments propres à une comparaison, l’exploitation de l’ESCALE GRAMMAIRE (page 47) fera

découvrir les outils grammaticaux de la comparaison et des exemples qui permettront la réalisation de l’ACTIVITÉ 1c et de

pouvoir aider le client à comparer les offres pour lui permettre de choisir la plus adaptée à ses besoins. On pourra égale-

ment faire à ce moment-là les exercices 3 et 4 de l’ESCALE GRAMMAIRE (page 51).

L’ACTIVITÉ 2 aura pour préalable la lecture du POINT MÉTIER (page 47) qui au-delà d’en discuter le sens exact dans l’ACTIVITÉ

2a devra être l’occasion pour l’apprenant de reformuler les quatre points en s’appropriant les verbes : « Je salue et j’accueille

le client / Je suis souriant(e) et agréable pendant tout l’entretien…». Les 4 étapes décrites dans le POINT MÉTIER sont

reprises dans l’ACTIVITÉ 2b de compréhension orale, leurs transcriptions marquent clairement chacune d’elles avec des

expressions qui peuvent être reprises telles quelles (« Je récapitule donc / vous payez par carte ou en espèce / Choisissez

plutôt / Que puis-je faire pour vous ? / Je vous écoute…). Ces fragments peuvent permettre d’amorcer des jeux de ques-

tions-réponses entre les apprenants qui seront approfondis dans le PROJET FINAL – ACTION (page 52).

Sur la forme, la rédaction de l’ACTIVITÉ 3 pourra prendre appui sur les deux documents promotionnels tout en s’appuyant

sur une destination familière à l’apprenant. Une fois ces offres rédigées, elles pourront être comparées entre elles à l’oral.

4. POUR ALLER PLUS LOIN…Il est possible de consulter les sites internet correspondant aux lieux découverts tout au long du CONTEXTE. Ils sont parti-

culièrement remarquables en ce qui concerne les attractions principales :

Celui du Gouffre de Padirac, qui en offre une visite virtuelle de toute beauté (http://www.gouffre-de-padirac.com) contient

également de nombreuses explications culturelle. Une mine pour les jeunes guides souterrains !

Le site du parc Vulcania décrit quant à lui parfaitement toutes les attractions qu’il propose ainsi que tout ce que peuvent

attendre les touristes en termes de service, de restauration, de boutiques... Les multiples offres en font un très bon site

pour des simulations d’entretiens de vente par téléphone (http://www.vulcania.com/).

33

PISTES PÉDAGOGIQUES

trente-trois

CONTEXTE 4 TOUT EST RÉGLÉ

Ce CONTEXTE vise à permettre à l’apprenant de clore correctement la vente d’un produit touristique et d’assurer quelques

aspects de l’après-vente.

Il s’ouvre donc par une compréhension orale sur un dialogue mettant en scène l’enregistrement par le vendeur des informa-

tions nécessaires à la signature d’une vente (ACTIVITÉ 1). Il se poursuit par une compréhension écrite sur un email demandant

à se renseigner sur les conditions d’annulation d’une réservation (ACTIVITÉ 2). Il se termine par un exercice de production

écrite en réponse à cet email (ACTIVITÉ 3). En corollaire du CONTEXTE et du MODULE en générale, nous retrouvons enfin la

rubrique À LA RENCONTRE DES PROFESSIONNELS avec cette fois l’interview de deux conseillères voyages en agence.

1. OBJECTIFS LINGUISTIQUES1.1. OBJECTIFS LEXICAUX• LES COMPOSANTES DES COORDONNÉES PERSONNELLES ET BANCAIRES.

• LE VOCABULAIRE TECHNIQUE DES CONDITIONS D’ANNULATION D’UNE VENTE.

• LES FORMULES D’EXCUSE.

1.2. OBJECTIFS GRAMMATICAUX• L’UTILISATION DU FUTUR DE L’INDICATIF.

• L’INTERROGATION.

34

PISTES PÉDAGOGIQUES

trente-quatre

2. OBJECTIFS PROFESSIONNELS• DEMANDER ET ENREGISTRER LES INFORMATIONS NÉCESSAIRES POUR CLORE UNE VENTE.

• RENSEIGNER LE CLIENT SUR LES DÉTAILS DE SON ACHAT.

• RÉPONDRE À UNE DEMANDE D’ANNULATION.

3. DÉROULEMENT DU CONTEXTE (PAGES 48 ET 49)Le CONTEXTE confronte l’apprenant à trois documents que les conseillers en voyages manient quotidiennement.

L’ACTIVITÉ 1 est un formulaire très semblable à ceux que l’on peut trouver sur des sites commerciaux pour enregistrer des

ventes. Ainsi, même si l’apprenant ne connait pas le vocabulaire technique (cryptogramme, date d’expiration, etc.), il est

facile à déduire. Pour permettre de continuer à s’entrainer sur la demande d’information, compétence essentielle du pro-

fessionnel du tourisme, le formulaire doit être rempli à partir d’un dialogue téléphonique. La transcription de ce dialogue

permet de découvrir des formules standards dans ce genre d’échange, qu’il est utile de souligner : « alors, je récapitule »,

« vous avez de quoi noter ? », « je vous remercie d’avoir choisi l’agence Magellan ». Les étapes de cette fin d’entretien de

vente sont schématisées dans l’encadré de la formatrice, l’apprenant est ainsi en mesure de mieux mener son entretien

lors d’un éventuel jeu de rôles (ou, par exemple, dans la page PROJET FINAL - ACTION qui clôt le MODULE).

Dans l’ACTIVITÉ 2, on retrouve un email d’un client souhaitant annuler sa réservation. Il est toujours utile de continuer à souli-

gner le style particulier de cette correspondance très standardisée (les formules de politesse, la structure avec une contex-

tualisation en ouverture puis la formulation de la demande en deuxième partie). L’exercice de lexique qui accompagne

l’email est ensuite l’occasion d’un premier contact avec le vocabulaire spécifique au service après-vente. On pourra ensuite

travailler sur une demande téléphonique d’annulation dans l’exercice 2 de l’ARRÊT LEXIQUE p. 50.

L’ACTIVITÉ 3 confronte probablement l’apprenant au document le plus technique : des conditions d’annulation extraites d’un

document authentique et qui correspondent aux conditions que l’on retrouvera dans un contrat-type en France. Pour désa-

morcer la difficulté, le document est abrégé et l’ACTIVITÉ 3a sur des synonymes permet de baliser le vocabulaire. Ensuite,

grâce à l’ACTIVITÉ 3b, on vérifiera que ces conditions sont bien comprises en les appliquant à l’email de demande d’annula-

tion déjà travaillé. Après ces mini-exercices préalables, on peut s’attaquer à l’ACTIVITÉ 3c, une activité de production écrite

consistant à répondre à cet email. Il s’agit en l’occurrence d’une réponse négative à la demande. À ce stade-là, l’apprenant

dispose de très peu de modèles pour rédiger ce genre d’emails. Il est possible de trouver sur internet de nombreuses

pages contenant des modèles (par exemple, ici : www.juritravail.com/correspondance-commerciale/gestion-commandes/

annulation).

Mais en fonction du niveau des apprenants, le plus judicieux est de leur exiger simplement un email poli et structuré,

avec les formules de politesse qui conviennent (le titre de l’activité, « nous sommes navrés » offre un exemple de formule

d’excuse, mais on peut en fournir davantage) et qui répond à la demande en se justifiant moyennant les conditions

d’annulation.

L’ESCALE GRAMMAIRE porte sur le futur de l’indicatif. On en trouve des exemples dans la transcription du dialogue de l’ACTI-

VITÉ 1 ou dans les conditions d’annulation de l’ACTIVITÉ 3. On peut donc introduire la leçon à plusieurs moments du dérou-

lement (à compléter par les exercices 1 et 2 page 51) mais il sera plus pertinent de le faire avant l’exercice de production

écrite où l’on pourra exiger de l’apprenant de réutiliser ce nouveau temps verbal.

4. POUR ALLER PLUS LOIN...Comme signalé plus haut, presque tous les sites d’agences de voyages ferment leurs ventes par de formulaires semblables

à celui de l’ACTIVITÉ 1 (par exemple, http://www.nouvelles-frontieres.fr/). On peut donc envisager une activité de jeu de

rôles s’appuyant sur ces sites, avec un apprenant dans le rôle du vendeur et l’autre dans celui du client, qui choisissent

ensemble un produit sur le site puis remplissent les différents champs du formulaire en ligne.

35

PISTES PÉDAGOGIQUES

VIDÉO - ÇA TOURNE ÉCOTOURISME VOYAGES - QUI SOMMES-NOUS ?

En guise de conclusion mais surtout d’ouverture pour ce MODULE consacré

aux agences de voyages, la vidéo présente le témoignage de Jean-François

Delvaulx, fondateur de l’agence EmotionPlanet, une agence axée sur le tou-

risme équitable, les destinations peu habituelles et l’autonomie du voyageur.

1. OBJECTIFS• RÉVISER LE PASSÉ COMPOSÉ ET LES EXPRESSIONS DE TEMPS.

• TRAVAILLER UN EXEMPLE DE PARCOURS PROFESSIONNEL ET, PLUS

LARGEMENT, PERSONNEL.

• OUVRIR SUR UN TYPE DIFFÉRENT D’AGENCES DE VOYAGES, LE

LEXIQUE SPÉCIFIQUE ET LES PRATIQUES PROFESSIONNELLES

QU’ELLES IMPLIQUENT.

2. MISE EN ROUTEL’image qui illustre la vidéo peut servir d’introduction à l’écotourisme. On y voit une femme souriante dans les habits tra-

ditionnels de l’Amérique du Sud, renvoyant tout droit à l’imaginaire du voyage exotique, de la rencontre avec les cultures

locales. Il est ainsi aisé de guider les associations d’idée des apprenants par quelques questions (que voit-on sur la photo ?

quel type de voyages pensez-vous qu’elle illustre ? etc.), le but étant de les amener à parler de leur connaissance ou éven-

tuellement de leur expérience personnelle du domaine de l’écotourisme.

3. DÉROULEMENTLa vidéo est construite sur un seul plan fixe rapproché d’un Jean-François Delvaulx immobile qui, avec une élocution pau-

sée, raconte son parcours personnel, dans un ordre strictement chronologique. Malgré un léger accent belge, toujours

intéressant à signaler à l’apprenant, tout participe donc à la clarté du message. Les questions portent enfin sur des aspects

largement travaillés (nationalité, profession, formation etc.). On devrait ainsi pouvoir y répondre sans l’aide de la transcrip-

tion. Celle-ci est utile en revanche, après la correction, pour dégager la structure globale du récit de J. F. Delvaulx (enfance

et formation / voyage en Amérique du Sud / Retour en Belgique et création de l’entreprise) et souligner surtout les expres-

sions idiomatiques qui introduisent les transitions (« Au début des années 2000 », « de fil en aiguille », « et c’est ainsi que

», « alors entretemps »).

Le texte qui accompagne la vidéo est un extrait adapté du site d’EmotionPlanet. Il permet de passer de l’expérience sub-

jective de J. F. Delvaulx et des apprenants à une définition plus objective de ce qu’est l’écotourisme et de fournir ainsi des

éléments de réflexion pour le débat à venir. Un exercice de synonymes (2A) sert ensuite à vérifier la compréhension du

vocabulaire assez technique tandis que l’ACTIVITÉ orale (2B) permet de réactiver l’usage des comparatifs travaillé dans le

CONTEXTE 3, en confrontant l’écotourisme aux formules plus classiques. Si ça coince, il ne faut pas hésiter à fournir aux

étudiants des critères de comparaison (prix, volume, public cible, etc.)

Enfin, après avoir déblayé le terrain en abordant les aspects subjectifs, techniques et contextuels ayant traits au sujet, le

débat parachève cette ouverture à une forme particulière de tourisme avec la question « Que deviendra le tourisme à l’ave-

nir ? ». Cet exercice de prédiction risque malgré tout de prendre au dépourvu les apprenants. Si c’est le cas, une réflexion

préalable en petit groupes pour trouver des arguments s’impose.

trente-cinq

36

PISTES PÉDAGOGIQUES

trente-six

MODULE 4 Les transports

Il n’y a pas de tourisme sans déplacement d’un lieu à un autre, tous les types de séjours font appel à un moment ou à un autre à un

mode de transport. On peut même remarquer que le développement des transports a accompagné, si ce n’est guidé, le dévelop-

pement du tourisme dans son ensemble. Du développement des chemins de fer au 19ième siècle (voir Thomas Cook page 43) au

système d’alerte aérien (Voir « À la rencontre des professionnels, page 49), les transports se sont considérablement complexifiés.

Loin d’être exhaustif sur le sujet, ce MODULE est conçu pour combler les besoins prioritaires en français d’un jeune professionnel

dans le domaine des transports touristiques qu’ils soient aériens ou terrestres.

Le transport est également le principal pourvoyeur de problèmes et de tracas pour le touriste. Les retards, les annulations, les chan-

gements, les bagages sont autant de motifs d’échanges et de réclamations qui, s’ils ne sont pas menés avec professionnalisme

peuvent être la source de maints désagréments. L’accent sera donc également mis sur tous ces grains de sable qui viennent gripper

la machine bien huilée des transports et le traitement des clients en demande de solutions.

Nous ferons tout au long du MODULE la distinction entre un voyageur pendant son séjour à terre et un passager lorsqu’il emprunte

un moyen de transport quel qu’il soit, de même que le MODULE sera organisé du transport aérien aux transports terrestres:

• Le transport aérien : d’abord à terre autour de Sylvie, figure de l’agent d’escale, qui nous fera découvrir l’aéroport et l’enregistre-

ment des passagers (CONTEXTE 1) puis en vol, de son annonce jusqu’aux consignes de sécurité à bord (CONTEXTE 2).

• Le transport terrestre : de la location d’un véhicule avec tous ses aspects contractuels (CONTEXTE 3) au transport ferroviaire qui

sera vu sous l’angle des aléas possibles : retards, intempéries, grèves… et de la réaction des usagers (CONTEXTE 4).

Grâce à la rubrique LE SAVIEZ-VOUS ? nous feront un tour d’horizon du nombre d’aéroports en France, locaux comme internationaux

(CONTEXTE 1).

La rubrique À LA RENCONTRE DES PROFESSIONNELS (CONTEXTE 2) nous présentera Michal Glicks représentante de la compagnie

aérienne EL Al à l’étranger.

Le POINT HISTOIRE (CONTEXTE 3) nous ouvrira à l’origine des réseaux de transports terrestres et fluviaux en France.

Le POINT MÉTIER (CONTEXTE 4) sera l’occasion d’observer comment répondre correctement à une plainte de client.

Pour la page PROJET FINAL – ACTION, après une recherche documentaire, les apprenants seront guidés dans la mise en place d’un

devis transports pour les 3 secteurs traversés dans le MODULE (Avion, location de voiture, train).

La page VIDEO - ÇA TOURNE, nous ouvrira le monde du PNC (personnel navigant commercial) tant au niveau des conditions de

travail que des qualités requises pour le poste.

Un DÉBAT comparatif sur le meilleur moyen de voyager (terrestre/aérien) conclura le MODULE.

POUR COMMENCER…On pourra partir une fois de plus de l’illustration de la page de présentation du MODULE. Que voit-on ? Un planisphère recou-

vert de réseaux et différents modes de transports. Ces modes de transport sont l’avion, représenté deux fois, le train et un

navire de croisière. Le navire de croisière est tout à la fois un transport, un mode d’hébergement et une destination, c’est cette

seconde caractéristique que nous avons retenu (voir MODULE 5 CONTEXTE 4). Il sera intéressant à ce moment-là de se deman-

der collectivement quel type de transport touristique est le navire de croisière, tout en guidant les apprenants sur sa spécifi-

cité : on fera avec eux la distinction entre un transport sec d’un point à un autre et un transport qui est déjà en lui-même une

destination. Une fois conscient de cette distinction, les apprenants pourront faire part de leur goût pour l’un ou l’autre des

transports représentés. Qui le train, qui l’avion ? Il sera intéressant de s’enquérir de l’éventualité de professionnels, apprentis

ou non, du secteur des transports dans l’assistance. Ils pourront faire ainsi part aux autres de leur expérience propre.

37

PISTES PÉDAGOGIQUES

trente-sept

CONTEXTE 1 UNE JOURNÉE À L’AÉROPORT

Il s’agit avant tout ici d’acquérir le lexique du personnel au sol de l’aéroport et des installations aéroportuaires au sol ainsi que

d’observer le déroulement d’un enregistrement.

Après le chat de la traductrice dont on vérifiera la compréhension (ACTIVITÉ 1), on découvrira le plan d’un terminal d’aéroport

et on écoutera des demandes de voyageurs pour ensuite y répondre (ACTIVITÉ 2). On remettra en ordre le dialogue de l’enre-

gistrement d’un passager dont le vol est en retard (ACTIVITÉ 3). Enfin, une compréhension orale nous permettra de com-

prendre de quoi parle un interlocuteur qui utilise des pronoms compléments (ACTIVITÉ 4).

1. OBJECTIFS LINGUISTIQUES1.1. OBJECTIFS LEXICAUX• LES TÂCHES ET ATTRIBUTIONS DE L’AGENT D’ESCALE.

• LES DIFFÉRENTS ESPACES ET SERVICES D’UN TERMINAL D’AÉROPORT.

• LES QUESTIONS FRÉQUEMMENT POSÉES PAR LES VOYAGEURS DANS UN TERMINAL.

1.2. OBJECTIFS GRAMMATICAUX• LES PRONOMS COMPLÉMENTS DIRECTS ET INDIRECTS.

• LA PLACE DES PRONOMS (NORMALE ET AVEC UN INFINITIF).

38

PISTES PÉDAGOGIQUES

trente-huit

2. OBJECTIFS PROFESSIONNELS• FAIRE LA CONNAISSANCE DU PERSONNEL AU SOL ET CONNAÎTRE LES ZONES AÉROPORTUAIRES.

• EXPÉRIMENTER UN ENREGISTREMENT.

3. DÉROULEMENT DU CONTEXTE (PAGE 56 ET 57)

La photo représentant Sabine, agent d’escale, est un bon déclencheur pour le CONTEXTE dans le sens où on la trouve en pleine

action en train d’indiquer la direction de sa porte d’embarquement à un voyageur un peu désorienté. L’analyse collective

de cette photo associée à sa légende (Agent d’escale) doit permettre aux apprenants d’identifier la fonction de Sabine. On

pourra lire la citation, sans appuyer pour l’instant sur les pronoms compléments (les) mais en insistant plutôt sur les verbes

qu’elle emploie (accueillir, enregistrer, assister, contribuer) et qui résume bien les fonctions que l’on va découvrir dans le Chat.

Ensuite seulement, on pourra remarquer la reprise de « Les passagers » par le pronom « les ».

Le Chat de la formatrice inaugure le MODULE : tout en donnant des précisions sur la profession d’agent d’escale (agent d’en-

registrement/agent de passage), il est également assez riche en lexique général sur le voyage aérien. Après une lecture

préalable, seul ou en collectif, mais toujours sous forme de dialogue, on pourra demander aux apprenants de retrouver les

expressions dans le texte qui correspondent aux quatre verbes de la citation de Sabine (J’accueille/chargée d’accueil – Je

les enregistre/la prise en charge des passagers – Je les assiste/pour aider les passagers - Je contribue à la réussite de leur

voyage/nous cherchons des solutions). Après cette gymnastique, l’ACTIVITÉ 1 devrait être effectué sans difficulté majeure.

La compréhension des propositions pour le sigle PHMR, même si elles sont un peu fantaisistes, apportent un vocabulaire

qui a son utilité : personne habilitée, hospitalisée, handicapée. Son assimilation peut donner lieu à des distinctions impor-

tantes : une personne habilitée est une personne qui a certains droits d’accès à des zones professionnelles que n’ont pas

les passagers. Il est également toujours salutaire de répéter qu’une PHMR n’est pas un malade, et que l’hospitalisation, à

part dans certains vols spéciaux, interdit de fait le vol en avion. Les paires de termes contraires de la question 4 trouveront

leur place, comme le reste du vocabulaire surligné dans les listes de vocabulaire en fin de MODULE.

Avant de visiter un aéroport, on pourra se reporter à la rubrique LE SAVIEZ-VOUS ? qui outre le fait de d’indiquer le nombre

d’aéroports en France, introduit les trois premiers aéroports français Roissy, Orly et l’aéroport de Nice-Côte d’Azur. Faites la

liste avec les apprenants des principaux aéroports de votre pays et classez-les par fréquentation de passagers (à préparer

avant le cours).

On notera le mot « Rendez-vous » du titre de l’ACTIVITÉ suivante. Le plan qui est au centre de l’ACTIVITÉ 2 est suffisamment

simple pour être facilement compris tout en reprenant la quasi-totalité des services proposés dans une aérogare. L’ACTI-

VITÉ 3a d’observation du plan peut être agrémentée en complétant la légende par les éléments qui n’y figure pas : zone

PHMR / guichet automatique de billet /Café / Restaurant. À ce moment-là, on pourra compléter l’exercice iconographique

de l’ARRÊT LEXIQUE (1 page 60). Une première rencontre avec les passagers dans le terminal, nous permet de nous confron-

ter dans l’ACTIVITÉ 2b aux demandes les plus courantes. La correction de la compréhension orale sera faite par les étu-

diants seuls, sur le modèle d’une compréhension écrite à la suite de quoi on résoudra les derniers problèmes de sens. Cette

ACTIVITÉ permet de préparer les apprenants à l’arrivée de l’interrogation et ce de façon extensive dans le CONTEXTE 3.

La question qui chapeaute l’ACTIVITÉ 3 est une phrase de l’agent d’escale et peut être envisagée comme une phrase type où

le mot passeport peut être remplacé par n’importe quel autre objet (bagages, billets…). L’ACTIVITÉ 3a, première étape

de l’ACTIVITÉ, oblige l’apprenant à une compréhension fine de chaque réplique du dialogue en désordre puisqu’il s’agit

d’identifier qui parle : l’agent d’escale ou le passager. Incitez les apprenants à prononcer entre eux les répliques à haute

voix pour se les approprier. On pourra préciser le sens du vocabulaire le plus spécifique (soute / mince ! / hublot). Une fois

les interlocuteurs identifiés, il est possible d’ordonner les répliques pour retrouver le dialogue original. La vérification se

fera par deux en jouant le dialogue.

39

PISTES PÉDAGOGIQUES

trente-neuf

L’ACTIVITÉ 4 ne pourra pas être réalisée avant d’avoir été familiarisé avec les pronoms compléments directs (COD) et indirects

(COI). Un retour vers la citation de Sabine et le texte du Chat permettra de les observer avant de réaliser l’ESCALE GRAM-

MAIRE (p. 57). En y reportant le pronom correct à toutes les personnes, l’apprenant prendra conscience non seulement du

rôle joué par la préposition mais aussi par la place normale du pronom, entre le sujet et le verbe. On indiquera, qu’en pré-

sence d’un verbe à l’infinitif le pronom se place avant ce dernier comme dans la première phrase de la formatrice (…vous

allez nous faire découvrir l’aéroport. Pouvez-vous nous parler de votre métier ?). Pour compléter et commencer à pratiquer

les pronoms compléments, on complètera les deux exercices de l’ESCALE GRAMMAIRE page 61 en respectant l’ordre des

deux étapes : comprendre si le verbe appelle ou non préposition dans l’exercice 1 pour ensuite compléter avec le pronom

correct dans l’exercice deux.

On aura travaillé suffisamment les pronoms compléments pour permettre le succès de l’ACTIVITÉ 4. Les 4 propositions fonc-

tionnent comme des devinettes, un peu comme quand on arrive au milieu d’une conversation : de quoi (dans les deux pre-

mières) et de qui (dans les deux suivantes) parle-t-il ? On pourra, à la suite de cet exercice, demander aux apprenants d’en

créer à leur tour à l’aide des pronoms compléments, même sans rapport avec le monde touristique, juste pour systématiser

la compétence en s’amusant (« Je les appelle / Je leur envoie des sms » qui est-ce ? Réponse : mes amis).

4. POUR ALLER PLUS LOINIl ne faut absolument pas passer à côté du site internet d’Aéroport de Paris. Outre l’effort esthétique qui est impression-

nant, il donne accès à tous les services de l’aéroport, véritable ville dans la ville. Six onglets (Les vols / Accès / Préparer /

Parking / Services / shopping) fournissent une mine d’informations et ouvrent à une multitude d’activités possibles.

http://www.aeroportsdeparis.fr/

40

PISTES PÉDAGOGIQUES

quarante

CONTEXTE 2 EMBARQUEMENT IMMÉDIAT

Ce titre résume bien le mouvement ascendant que nous promet ce CONTEXTE. Le personnel navigant commercial (PNC) et ses

fonctions de service et de garant de la sécurité à bord sont au cœur de ce CONTEXTE.

C’est par son annonce que débute un vol, c’est donc à partir d’un panneau d’informations que nous déclinerons des annonces

simples tant à l’écrit qu’à l’oral (Activité 1). On poursuivra par une introduction aux différents types de situations possibles et

les réactions adéquates du PNC au travers d’un exercice d’association (ACTIVITÉ 2). Une fois dans l’avion, une compréhension

orale facilitera l’apprentissage des règles de sécurité à bord (ACTIVITÉ 3). Enfin, l’aéroport, lieu sécurisé et sous contrôle, sera

le lieu idéal pour l’acquisition de l’interdiction et de la recommandation ainsi que pour le vocabulaire afférent (ACTIVITÉ 4).

1. OBJECTIFS LINGUISTIQUES1.1. OBJECTIFS LEXICAUX• LES ANNONCES DANS UN TERMINAL D’AÉROPORT.

• LES CONSIGNES DE SÉCURITÉ À BORD.

• LES INTERDICTIONS ET LES RECOMMANDATIONS.

1.2. OBJECTIFS GRAMMATICAUX • LA NÉGATION DE L’IMPÉRATIF ET DE L’INFINITIF.

41

PISTES PÉDAGOGIQUES

quarante et un

2. OBJECTIFS PROFESSIONNELS• SAVOIR FAIRE DES ANNONCES EN AÉROPORT.

• RÉPONDRE DE MANIÈRE APPROPRIÉE À DES SITUATIONS COURANTES.

• DONNER LES CONSIGNES DE SÉCURITÉ À BORD.

3. DÉROULEMENT DU CONTEXTE (PAGE 58 ET 59)Quoi de plus emblématique de l’aéroport que le panneau d’informations ! Et quoi de plus mystérieux que l’origine de ces

voix qui nous renseignent, nous indiquent notre porte d’embarquement ou nous annonce une mauvaise nouvelle. On se

familiarisera avec le lexique des rotations aériennes tout en imitant des modèles professionnels que ce soit à l’écrit dans

l’ACTIVITÉ 1a ou à l’oral dans l’ACTIVITÉ 1b. Le panneau d’affichage peut également être le lieu d’une révision rapide de

l’heure en français et même des nombres avec les numéros de vol si vous en sentez la nécessité. On pourra par ailleurs

s’amuser à associer les capitales à leurs pays et pour les plus dégourdis aux aéroports en question:

• Berlin (Allemagne) : Berlin-Tegel / Berlin-Schönefeld

• Paris (France) : Roissy-Charles de Gaulle / Orly

• Londres (Grande-Bretagne) : Gatwick / Heathrow

• New-York (États-Unis) : New York-John F. Kennedy New York-LaGuardia (local)

• Tokyo (Japon) : Tokyo-Haneda / Tokyo-Narita

• Madrid (Espagne) : Madrid-Barajas

L’assistance est un aspect important de la fonction de PNC. Dans ce cadre, la pertinence de sa réaction et le soin qu’il doit

porter aux personnes qui méritent une attention particulière est à l’origine de l’ACTIVITÉ 2. Les quatre cas proposés ici

correspondent à quatre figures de passagers que le PNC est amené à rencontrer fréquemment : la personne handicapée à

mobilité réduite (PHMR) / le passager mineur non accompagné (connu internationalement comme UN « unaccompanied

minor ») / le passager paniqué / le passager en retard. En ce qui concerne les deux premiers, les consignes à suivre sont

propres à chaque compagnie et doivent être suivis à la lettre et les conseils donnés dans ce CONTEXTE sont plus guidés

par le bon sens et l’esprit de service que par des aspects légaux. Le traitement du passager paniqué est quant à lui plus

problématique, le calmant pouvant être aisément remplacé par un café ou une boisson et quelques paroles même fermes,

plus en lien avec la fonction du PNC. On pourra discuter la pertinence de cette option (donner un calmant pour calmer un

passager) pour les dangers qu’elle peut induire (allergie, mauvaise réaction). On pourra profiter de cette ACTIVITÉ pour

vérifier la solidité des connaissances du présent des 8 verbes décrivant les actions du PNC.

Le point commun des 10 consignes de sécurité proposées dans l’ACTIVITÉ 3 réside justement dans le fait que de chacune

d’elles dépend la sécurité maximum à l’intérieur de l’avion. Tous les apprenants ont déjà assisté parfois jusqu’à n’y plus prê-

té attention au ballet des PNC parfois même remplacés par des films. Cette routine ne doit pas en faire oublier l’importance

et le rappeler n’est jamais vain. Avant d’écouter la compréhension orale, on s’attardera sur le déchiffrage des 10 thèmes qui

sont abordés dans les consignes de sécurité. Au niveau lexical, on y trouvera une série de substantifs intéressants : usage,

interdiction, évacuation, ceinture de sécurité, gilet de sauvetage, siège et tablette, notice de sécurité… Une fois ces points

bien connus, il sera possible d’écouter l’enregistrement sans hésiter à couper entre les séquences pour permettre aux

apprenants de chercher. On vérifiera avec la transcription (p.120). Il sera intéressant de reconstituer à l’écrit les consignes

dans le bon ordre et de les jouer en cours (voir Pour aller plus loin).

À ce stade-là, on pourra se demander comment réagir quand ces consignes ne sont pas suivies. Avec les apprenants, on

imaginera des passagers peu respectueux et ce qu’ils pourraient faire : ne pas attacher leur ceinture, utiliser un appareil

électronique lors du décollage, allumer une cigarette, garder leur siège ou leur tablette (ou les deux) en mauvaise position.

Immédiatement la nécessité de l’impératif négatif va se faire sentir, c’est le moment d’explorer l’ESCALE GRAMMAIRE

(p.59). Après un rapide sondage sur les souvenirs de l’impératif (on ira éventuellement rafraîchir la notion page 31), on s’ini-

tiera à la négation de l’impératif en lisant et en complétant la règle. On expliquera la nuance avec la négation de l’infinitif,

42

PISTES PÉDAGOGIQUES

quarante-deux

plus impersonnelle. On pourra faire ainsi l’ACTIVITÉ 4a après en avoir déchiffré les points litigieux. La sécurité sera bien sûr

la réponse à la question 4b. La reformulation des recommandations à l’impératif négatif sera complétée par l’exercice 3

page 61.

La rubrique À LA RENCONTRE DES PROFESSIONNELS nous ouvre aujourd’hui au quotidien trépidant de Michal Glicks, repré-

sentant de la compagnie aérienne El Al. C’est un rôle important et non encore abordé que le sien, car c’est elle qui super-

vise, pour le compte de sa compagnie, la mise en place des équipes, de l’avion et ce jusqu’à son départ. Comme on le verra

dans la page VIDEO – ÇA TOURNE, les points positifs et négatifs du domaine aérien sont presque pour tous les mêmes : le

contact humains en positif et les horaires décalés en négatifs. Après la lecture du dialogue, laissez les apprenants répondre

seuls aux 5 questions sans en éclairer le sens, le lexique ayant été vu tout au long du MODULE. Pour finir, attirez leur

attention sur les problèmes qu’a rencontrés Michal lors de ses études notamment avec les retards. Peut-être que certains

de vos étudiants connaissent les mêmes difficultés. Cela peut ouvrir à une discussion sur la difficulté de mener de front

travail et études : problèmes d’horaires, de fatigue et de stress mais aussi de façon positive, conscience accrue des besoins

théoriques et pratiques vus en cours.

4. POUR ALLER PLUS LOINS’il vous reste un peu de temps à la fin d’une séance, et que la configuration de la salle de classe le permet, on pourra

organiser une mini-tâche centrée sur le travail en vol. Il est toujours drôle et très formateur de jouer, dans les deux sens du

terme. On représentera facilement une cabine d’avion en classe en alignant quelques chaises. Certains étudiants peuvent

jouer le rôle des passagers et ceux qui le veulent, éventuellement des étudiants travaillant déjà ou voulant travailler dans

le secteur, peuvent jouer le rôle de l’équipage. Outre la possibilité à répondre aux demandes des passagers, ceux qui le

souhaitent peuvent s’essayer aux consignes de sécurité.

43

PISTES PÉDAGOGIQUES

quarante-trois

CONTEXTE 3 BONNE ROUTE !

Le but de ce CONTEXTE est de permettre à l’apprenant de conduire avec succès les différentes étapes du processus de loca-

tion d’un véhicule. Pour cela, on commence par la compréhension écrite et orale d’une réservation par téléphone (ACTIVITÉ

1), on poursuit par une reproduction de ce premier dialogue de réservation lors d’un exercice de jeu de rôles (ACTIVITÉ 2) et

on termine par une seconde compréhension orale autour d’un dialogue de restitution de véhicule (ACTIVITÉ 3).

1. OBJECTIFS LINGUISTIQUES1.1. OBJECTIFS LEXICAUX• LES PARTIES D’UN VÉHICULE

• LES FORMULAIRES DE RÉSERVATION D’UN VÉHICULE.

1.2. OBJECTIFS GRAMMATICAUX• LES DIFFÉRENTS TYPES D’INTERROGATIONS.

2. OBJECTIFS PROFESSIONNELS• REMPLIR UN FORMULAIRE DE RÉSERVATION DE VÉHICULE.

• REMPLIR UN FORMULAIRE D’ÉTAT DE VÉHICULE LORS DE LA RESTITUTION.

• MENER DES DIALOGUES DE RÉSERVATION ET DE RESTITUTION DE VÉHICULE.

44

PISTES PÉDAGOGIQUES

quarante-quatre

3. DÉROULEMENT DU CONTEXTE (PAGES 62 ET 63)Ce contexte continue à développer la compétence de l’apprenant à mener des entretiens avec des clients ou visiteurs et

à remplir parallèlement des formulaires ou des fiches. Cette fois-ci, l’angle choisi est une location de véhicule, domaine

peu abordé dans les manuels de français du tourisme et qui prend pourtant une importance croissante dans l’économie

du secteur, avec de nombreux forfaits touristiques intégrant une location de voiture, sans oublier son rôle dans les dépla-

cements professionnels.

Dans cet esprit, le CONTEXTE s’ouvre sur une fiche inspirée des logiciels de réservation des grandes agences de location.

L’ordre des champs à compléter par les agents de réservation ne varie jamais : d’abord le numéro client ou le code promo-

tionnel (pour les très nombreuses locations à but professionnel, ils permettent le calcul automatique de la remise pactée

entre l’entreprise et l’agence de location et ressortent le dossier avec les coordonnées du client), ensuite les détails de la

location, lieu et dates de prise en charge et type de véhicule (les codes varient mais la nomenclature dans la typologie de

véhicules reste la même), puis les extras et les assurances (inévitablement proposés lors d’une réservations car il s’agit

d’une source importante de revenus pour l’agence). Enfin, s’agissant d’un contrat avec des obligations non négligeables

du côté du client, l’agent de réservation termine systématiquement par un résumé des principales conditions du contrat

(notamment sur le kilométrage, les franchises comprises ou pas dans les clauses de l’assurance et les conditions d’âge).

La relative complexité d’une réservation de véhicule mérite donc à elle-seule de lui consacrer deux ACTIVITÉS. L’ACTIVITÉ 1

utilise la fiche pour des exercices de compréhension écrite et orale, en s’appuyant sur un dialogue téléphonique. Les trans-

criptions du dialogue, avec les nombreuses questions posées par l’agent de réservation, constitue un excellent point de

départ pour aborder l’ESCALE GRAMMAIRE du CONTEXTE, consacrée aux différents registres de langue employés dans les

structures interrogatives. Elle sera complétée par les exercices 1 et 2 p. 67.

L’apprenant pourra ensuite réutiliser ces structures dans l’expression orale de l’ACTIVITÉ 2. Il s’agit ici d’un jeu de rôles ou les

apprenants incarnent tour à tour le rôle d’agent de réservation et celui de client. Ce jeu de rôles s’appuie toutefois sur le

résultat du dialogue, la facture de réservation, dont il présuppose un travail préalable de décryptage. En fonction du niveau

des étudiants, on guidera plus ou moins la lecture de la facture par des questions (Où et quand le véhicule a été prix ?

De quel type de véhicule s’agissait-il ? Quels sont les extras que le client a pris en option ?) avant de les laisser s’attaquer

finalement à l’échange lui-même, facture, fiche de réservation et transcription en main.

L’ACTIVITÉ 3 se situe, quant à elle, à l’autre bout des étapes de location d’un véhicule, lors de la restitution de celui-ci en

agence. L’ACTIVITÉ suppose l’acquisition du lexique des parties d’une voiture, on conseillera donc de la placer après les

exercices 1 et 2 de l’ARRÊT LEXIQUE p. 66. Elle consiste en une compréhension orale reproduisant le dialogue lors de la

restitution, à travers lequel l’apprenant doit compléter une fiche d’état de véhicule, document employé pour les agences

pour vérifier que la voiture n’a pas subi de dommages et que le réservoir d’essence est au même niveau que lors de la prise

en charge. Ainsi, grâce à la récapitulation de la location que fournit l’agent, on revoit le processus dans son ensemble ainsi

que le vocabulaire associé à chaque étape.

4. POUR ALLER PLUS LOIN…L’ACTIVITÉ 2 peut être approfondie avec les sites de réservation en ligne des grandes agences de location de véhicule (par

exemple : http://www.avis.fr/default.aspx) Dans le jeu de rôle, l’apprenant qui joue l’agent de réservation remplit au fur et

à mesure les champs du site en demandant l’information nécessaire à l’apprenant qui joue le client.

Le magazine automobile le plus célèbre en France est Autoplus. Son site en ligne (http://www.autoplus.fr/) contient de

nombreux articles et des petites annonces pour d’éventuelles activités de compréhension articles ou de recherches ciblées.

45

PISTES PÉDAGOGIQUES

CONTEXTE 4 J’AI RATÉ MA CORRESPONDANCE !

Le quatrième CONTEXTE vise l’acquisition par l’apprenant d’une première série d’outils pour répondre à des plaintes, dans le

cadre cette fois du transport ferroviaire.

Il s’ouvre par un travail de décryptage des informations affichées en gare, tel que les horaires et les tableaux d’annonces de

perturbations du trafic (ACTIVITÉ 1), puis il continue par un exercice de compréhension écrite sur des fragments de dialogues

conflictuels en gare, doublée d’un jeu de rôle au bureau des réclamations (ACTIVITÉ2).

1. OBJECTIFS LINGUISTIQUES1.1. OBJECTIFS LEXICAUX• LE TRANSPORT FERROVIAIRE ET SES PERTURBATIONS.

• LES EXPRESSIONS DE MÉCONTENTEMENT.

• LA FORMULATION D’EXCUSES ET LES RÉPARATIONS.

1.2. OBJECTIFS GRAMMATICAUX• LES CONNECTEURS DE CAUSE ET DE CONSÉQUENCE.

2. OBJECTIFS PROFESSIONNELS• COMPRENDRE DES ANNONCES DE PERTURBATION DE TRAFIC ET POUVOIR INFORMER LES PASSAGERS.

• RÉPONDRE AUX RÉCLAMATIONS DES PASSAGERS.

quarante-cinq

46

PISTES PÉDAGOGIQUES

quarante-six

3. DÉROULEMENT DU CONTEXTE (PAGES 64 ET 65)Le CONTEXTE est structuré en deux ACTIVITÉS symétriques qui se focalisent sur deux moments successifs dans la résolu-

tion des situations problématiques.

Au départ, dans l’ACTIVITÉ 1, il s’agit de comprendre et d’informer sur le problème. L’ACTIVITÉ 1a s’appuie sur deux documents,

des horaires de trains et des annonces de perturbations. Une série de questions sert à vérifier la compréhension de ces

documents. Ceux-ci permettent également de faire un point avec quelques éléments socioculturels sur le secteur ferro-

viaire en France qui peuvent être utiles à un professionnel du Tourisme. On peut ainsi souligner le nom de la compagnie

nationale, SNCF (Société Nationale des Chemins de Fer), les types de trains qui existent, du TER local (Transport Express

régional) au TGV maintenant international (Train à Grande Vitesse), ou la réputation plus ou moins fondée des chemi-

nots de déposer fréquemment des préavis de grève. On notera enfin qu’en toute logique, les annonces de perturbations

emploient des tournures de justification qui s’appuient sur des connecteurs de cause et de conséquence. Il peut s’agir d’un

point de départ utile pour l’ESCALE GRAMMAIRE du CONTEXTE, consacrée à ces connecteurs, qui pourra être poursuivie

avec l’exercice 3 p. 67.

Une fois les documents lus et compris, ils vont être utilisés dans l’ACTIVITÉ 1b pour renseigner trois passagers avec des

demandes différentes. En fonction des informations disponibles sur les documents, on conseillera à chaque passager le

train qui correspond le mieux à ses souhaits ou on lui communiquera au contraire l’impossibilité de répondre à sa demande

en lui expliquant les raisons. L’activité ne fournit pas de dialogue modèle, les apprenants peuvent néanmoins s’appuyer

sur d’autres dialogues travaillés précédemment, dans ce même MODULE pour certains, comme celui de la page 57. Dans

tous les cas, on continuera d’insister sur la structure de tous ces dialogues, avec d’abord l’accueil du client ou passager, puis

l’identification précise de sa demande par une série de questions, ensuite la réponse à cette demande et enfin une prise de

congé courtoise. Pour compléter cette première approximation aux perturbations du trafic ferroviaire, on pourra écouter le

flash info de l’exercice 3 p. 66 de l’ARRÊT LEXIQUE.

Après ce premier moment axé sur l’information des perturbations, l’ACTIVITÉ 2 met en scène la réponse des passagers mécon-

tents. L’ACTIVITÉ 2a fournit une série de quatre micro-fragments de dialogues entre un agent SNCF et un client mécontent,

à mettre en relation. Le style orale des expressions caractéristiques de mécontentement (c’est inadmissible ! il y en a marre

! Je suis très mécontente !) permet une lecture théâtralisée de celles-ci, qui facilite leur mémorisation. De même, on a tenté

de fournir un éventail des différentes expressions pour formuler des excuses (Nous sommes navrés, c’est regrettable, je

suis désolé) dont on conseille une lecture mettant l’accent sur les intonations de la politesse «à la française ».

L’ACTIVITÉ 2b emploie ces réponses de l’agent SNCF pour dresser une typologie des stratégies à mettre en place face à

un client mécontent. Peut-on en imaginer d’autres ? Dans ce cas, on rédigera une cinquième ou une sixième réponse de

l’agent. Enfin, l’ACTIVITÉ 2c rassemble tout ce travail préparatoire en faisant jouer le dialogue complet au bureau de récla-

mations. Le POINT MÉTIER sur le côté fournit des expressions standards pour chaque étape du dialogue. On insistera sur le

fait qu’au-delà de la stratégie choisie, y compris si on décide de se déresponsabiliser, les excuses d’entrées sont incontour-

nables. Aussi, dans l’étape des justifications et explications, on vérifiera que la leçon sur les connecteurs a été assimilée. On

pourra prolonger cette ACTIVITÉ avec l’exercice 4 p. 66 de l’ARRÊT LEXIQUE.

4. POUR ALLER PLUS LOIN...Le site de la SNCF dispose d’une radio (http://www.sncf.com/fr/radio) qui actualise constamment des flashs info sur les

perturbations du trafic ferroviaire. En raison du caractère éphémère de ces flashs, il peut sembler difficile d’envisager une

activité de compréhension orale détaillée. Néanmoins, les apprenants gagneront à écouter ces transmissions authentiques

et des exercices de compréhension générale sont aisément imaginables (Où est-ce que le trafic est perturbé ? pour quelles

raisons ? etc.). Ce caractère éphémère permet cependant de pouvoir y retourner fréquemment en découvrant à chaque

fois de nouveaux messages.

47

PISTES PÉDAGOGIQUES

quarante-sept

VIDÉO - ÇA TOURNE LE PERSONNEL NAVIGANT COMMERCIAL

La vidéo qui ferme le MODULE 4 fait un retour en arrière vers les deux pre-

miers CONTEXTES consacrés au transport aérien, il est donc envisageable de

placer son exploitation juste après les avoir traités. Il s’agit d’un document

d’Airemploi, une association créée par les principaux acteurs du secteur du

transport aérien (Air France, les aéroports de Paris, l’armée de l’air, et plu-

sieurs institutions liées à l’industrie aérospatiale) avec trois vecteurs d’inter-

vention : l’orientation professionnelle (dans laquelle s’inscrit cette vidéo),

la promotion de l’emploi et le conseil aux entreprises. La vidéo montre les

témoignages d’un steward et d’une hôtesse de l’air qui expliquent leur quo-

tidien professionnel.

1. OBJECTIFS• APPROFONDIR LA CONNAISSANCE DU MÉTIER DE PNC, PERSONNEL NAVIGANT COMMERCIAL.

• RÉFLÉCHIR SUR LES CONTRAINTES ET LES CONDITIONS D’EMBAUCHE DE CE MÉTIER

• DÉBATTRE EN COMPARANT LES DIFFÉRENTS MOYENS DE TRANSPORT.

2. MISE EN ROUTELe métier de PNC a déjà été évoqué à de nombreuses reprises tout au long du manuel, notamment dans les deux premiers

CONTEXTES du MODULE 1 et bien évidemment dans les deux premiers CONTEXTES de ce MODULE. Avant d’engager le

visionnage, on peut donc réactiver ces connaissances par une série de questions visant à décrire le métier : Dans quel type

d’entreprise travaille un PNC ? Quelles sont ses tâches et responsabilités ? Quelles sont les qualités requises pour être PNC ?

3. DÉROULEMENTLa vidéo est un document institutionnel visant à « faire sérieux ». Le débit et l’élocution des deux interviewés sont donc

relativement soignés et les expressions familières bannies, facilitant sa compréhension (on peut souligner néanmoins

pour l’apprenant l’accent du sud marqué de Christophe). La principale difficulté vient du maniement d’un certain lexique

technique. Les six questions de l’exercice d’exploitation visent à lever partiellement cet obstacle en proposant plusieurs

transcriptions possibles des moments les plus difficiles. La transcription intégrale ne devrait ainsi pas être nécessaire pour

y répondre. Elle peut être utile a posteriori pour en dégager la structure. En effet, les deux PNC répondent à tour de rôle à

des questions qui ne sont pas formulées dans la vidéo mais qu’on peut deviner entre les lignes. On demandera à l’appre-

nant de retrouver ces questions, afin de réviser l’interrogation (Comment se déroule votre quotidien au travail ? Quelles

sont vos missions à bord ? Quels sont les points négatifs de votre métier ? Et les points positifs ?).

L’interview est accompagnée d’un petit encadré (Exercice 2a) extrait et adapté du site d’Air France exposant les conditions

de recrutement d’un PNC. On revoit ainsi les formulations caractéristiques des compétences professionnelles vues dans

les petites annonces du premier MODULE. Les compétences exigées étant ici assez contraignantes, on peut engager par

l’Exercice 2b une petite réflexion orale sur le métier et ses contraintes.

Ce passage par l’oral prépare le terrain pour LE DÉBAT qui clôt ce MODULE. Cette fois, il n’est pas en lien direct avec la vidéo

mais avec l’ensemble du MODULE dont il suppose l’essentiel du vocabulaire assimilé. Il s’agit en effet de comparer les diffé-

rents moyens de transports. Néanmoins, l’angle de comparaison choisi n’est pas celui de la performance, de l’impact écolo-

gique, de la sécurité ou d’autres vecteurs de comparaison couramment employés, mais celui du plaisir produit. La question

est en effet de savoir quel est le meilleur moyen de voyager, et les apprenants devront être divisés en deux groupes pour

défendre le plaisir du voyage terrestre ou au contraire, l’ouverture au monde du voyage aérien.

48

PISTES PÉDAGOGIQUES

quarante-huit

MODULE 5 L’hébergement

Après l’achat du produit touristique dans le MODULE 3, l’usage du transport pour se rendre sur le lieu de villégiature dans le MODULE

4, c’est un choix d’hébergement que nous allons approfondir dans le MODULE 5. La première idée qui vient en général à l’esprit

lorsque l’on aborde l’hébergement, c’est celle de la gestion et de l’accueil hôtelier. Cette idée n’est pas fausse mais elle réduit consi-

dérablement un champ qui ne cesse de s’étendre. Tout comme les autres secteurs touristiques, le secteur de l’hébergement est lui-

même en plein bouleversement. L’intervention d’internet dans les prises de réservations ou les sites de commentaires de voyageurs,

alliée à une démultiplication des nouveaux modes d’accueil des touristes et les nouvelles ACTIVITÉS qu’ils induisent (gîtes, hôtellerie

de plein air, appart-hôtels…) n’a de cesse de remodeler ce maillon essentiel à la chaine des services et produits touristiques.

Ce MODULE tente de refléter la diversité du secteur tout en s’appuyant sur la figure transversale du réceptionniste que l’on retrouve

avec des variantes dans de nombreuses entreprises touristiques (camping, bateau de croisière…). S’ils sont multiples, il est tout de

même possible de dégager deux formes distinctes d’hébergements qui structureront ce MODULE :

• L’hébergement en hôtel : On parlera ici d’hébergement « sec », c’est-à-dire d’une prestation unique. C’est grâce à Étienne,

figure du réceptionniste, que l’on se familiarisera avec les fonctions de ce professionnel en termes de conseils et d’offres

de prestations possibles (CONTEXTE 1) pour ensuite suivre un client de l’enregistrement à l’hôtel jusqu’au règlement de la

chambre sans oublier un commentaire sur un site de voyageur et la réponse de la direction (CONTEXTE 2).

• Des hébergements alternatifs : Ce seront ici des solutions d’hébergements qui fournissent également un grand nombre

d’animations. De la découverte de l’hôtellerie de plein-air, de ses équipements et de leur gestion au moyen d’un état des

lieux (CONTEXTE 3) jusqu’à la connaissance du navire de croisière avec ses professionnels et les prestations qu’il propose

(CONTEXTE 4).

La rubrique LE SAVIEZ-VOUS ? fera le tour d’horizon de la nouvelle classification des hôtels en France (CONTEXTE 1).

Le POINT HISTOIRE nous ouvrira les portes et le passé du somptueux Hôtel du Palais à Biarritz, établissement mythique de la côte

basque (CONTEXTE 2).

Le POINT MÉTIER initiera les apprenants à une compétence nécessaire et ardue dans le travail de la réception, l’attitude profession-

nelle au téléphone avec un client (CONTEXTE 3).

La rubrique À LA RENCONTRE DES PROFESSIONNELS (CONTEXTE 4) nous présentera Blanca et Laura, deux nouvelles venues dans

de monde des métiers de la croisière et qui nous en dévoileront les coulisses.

Pour le PROJET FINAL – ACTION, les apprenants réaliseront un rêve : devenir directeur d’hôtel et faire la promotion de leur établisse-

ment, tout en autoévaluant leurs compétences

Grâce à la rubrique VIDEO - ÇA TOURNE, Benoît Valton, directeur d’un hôtel à Clamart, nous emmènera au cœur du fonctionnement

de son entreprise au travers de ses tâches quotidiennes et de la gestion de ses équipes. Ce sera également l’occasion d’observer la

trajectoire personnelle d’un directeur d’hôtel.

Le DÉBAT ouvrira enfin à une discussion sur les nouvelles formes d’hébergements rendues possibles par Internet comme

les échanges d’appartement entre particuliers et les dangers que cela fait courir aux modes traditionnels d’hébergements

touristiques comme les hôtels.

POUR COMMENCER…En observant la photo qui introduit le MODULE, l’apprenant comprend immédiatement ce que la notion d’hébergement recouvre.

Il sera intéressant de verbaliser le mot « Étoile » qui se retrouvera au sein du CONTEXTE 1 dans la rubrique LE SAVIEZ-VOUS ? On

pourra demander aux apprenants de lister (en français ou dans leur langue maternelle que l’on traduira) quels sont les autres

49

PISTES PÉDAGOGIQUES

quarante-neuf

modes d’hébergements qu’ils connaissent en plus de l’hôtel, les propositions peuvent aller du camping au gîte, en passant par

le couchsurfing (rendu populaire par des sites internet dédiés) ou l’appart-hôtel. L’objectif de cette introduction étant de faire

prendre conscience aux apprenants de la multiplicité des modes d’hébergement tout en convenant qu’ils sont tous des variantes

plus ou moins éloignées de l’hôtellerie classique. Ces échanges sont l’occasion de repérer éventuellement les apprenants qui

pourraient déjà travailler dans le secteur de l’hébergement. Si c’est le cas, n’hésitez pas à leur demander de partager leur expé-

rience et de verbaliser leurs besoins réels : ont-ils besoin du français au travail ? Pour quelle raisons les sollicite-t-on générale-

ment en français ? Il y a fort à parier qu’ils insistent sur l’importance des langues étrangères en CONTEXTE professionnel.

CONTEXTE 1 UN ACCUEIL TROIS ÉTOILES

Au terme de ce CONTEXTE d’introduction, l’apprenant devrait être familier avec le métier de réceptionniste et, surtout, devrait

être en mesure de renseigner d’éventuels clients sur les caractéristiques d’un hôtel. On commence ainsi par le chat attendu où la

formatrice présente un réceptionniste (ACTIVITÉ 1), on continue par une compréhension orale où l’on doit compléter le site de

présentation d’un hôtel (ACTIVITÉ 2) et on termine sur un exercice de lexique sur les différents types d’hébergement (ACTIVITÉ 3).

1. OBJECTIFS LINGUISTIQUES1.1. OBJECTIFS LEXICAUX• LES TÂCHES À L’HÔTEL.

• LES CARACTÉRISTIQUES, PRESTATIONS ET ÉQUIPEMENTS D’UN HÔTEL.

• LES DIFFÉRENTS TYPES D’HÉBERGEMENT.

50

PISTES PÉDAGOGIQUES

cinquante

1.2. OBJECTIFS GRAMMATICAUX• L’INTERROGATION.

• LES PRONOMS RELATIFS OÙ ET DONT.

2. OBJECTIFS PROFESSIONNELS• CONNAÎTRE LE MÉTIER DE RÉCEPTIONNISTE.

• RÉPONDRE AUX QUESTIONS D’UN CLIENT SUR LES CARACTÉRISTIQUES D’UN HÔTEL.

• POUVOIR RÉDIGER UNE PRÉSENTATION SUR DIFFÉRENTS TYPES D’HÉBERGEMENTS.

3. DÉROULEMENT DU CONTEXTE (PAGES 72 ET 73)Étienne, réceptionniste, est cette fois-ci la personne chargée de nous ouvrir les portes de l’hôtel. Il est présenté par une photo

dont on peut exploiter le cadre (derrière le comptoir, à l’accueil) et l’uniforme caractéristiques. La citation qui l’accompagne

met le doigt sur la polyvalence exigée au réceptionniste. On peut s’interroger, avant de passer au chat, sur ce que recouvre

cette polyvalence. Dans un hôtel, quelles sont les tâches attribuées au réceptionniste ? Quelles qualités supposent-elles ?

Le chat de l’ACTIVITÉ 1 nous fournit les réponses à ces questions. Après l’indispensable déblayage lexical, on soulignera que

les missions du réceptionniste peuvent être divisées en deux catégories : le travail face au public et le travail administratif

en amont. On notera que plus la taille de l’hôtel est importante plus ces missions sont spécialisées. Le chat est accompa-

gné d’un exercice de compréhension destiné à ouvrir sur les autres métiers de l’hôtellerie. L’exercice présente en effet une

série de tâches qui sont quotidiennement accomplies dans un hôtel. L’apprenant doit retrouver celles qui incombent au

réceptionniste, en justifiant ses réponses par des renvois au chat. Restent deux tâches : monter les bagages des clients à

leur chambre et vérifier la propreté des chambres. À quels professionnels de l’hôtellerie sont-elles normalement attribuées

? (respectivement, au bagagiste et à la gouvernante). Si l’enseignant le souhaite, cette question permet d’ouvrir sur l’orga-

nigramme organisationnel d’un hôtel.

L’ACTIVITÉ 2 est le noyau du CONTEXTE. À la fin du Chat, Etienne reçoit un appel d’un client souhaitant des renseignements

sur l’hôtel République, qui va permettre de compléter la description de l’hôtel. Un fois la compréhension orale terminée, on

peut dégager la structure et les informations que doit contenir toute présentation d’hébergement (qui nous seront utiles

dans l’ACTIVITÉ suivante) :

1. Coordonnées et catégorie de l’établissement.

2. Paragraphe rédigé descriptif avec situation de l’établissement, type de clientèle visée, description des chambres et de

ses prestations.

3. Tarifs détaillés par types de chambres.

4. Équipements de l’hôtel.

On notera, dans ce dernier paragraphe sur les équipements, l’emploi récurrent du pronom relatif OÙ dans la descrip-

tion d’endroits et d’espaces, dont il permet d’éviter la répétition. On peut ainsi enchainer avec l’ESCALE GRAMMAIRE du

CONTEXTE, consacrée aux pronoms relatifs simples OÙ et DONT, qui sera prolongée par les exercices 4 et 5 p. 77.

L’ACTIVITÉ 3 a pour but de reproduire cette fiche descriptive, appliquée à d’autres types d’hôtels. Une première partie (ACTI-

VITÉ 3a) est consacrée à élargir le vocabulaire nécessaire à cet exercice de production écrite, en associant des photos à des

catégories d’hébergements et à ses prestations caractéristiques. Avant de passer à la rédaction, Il est possible de complé-

ter cette approximation à la typologie hôtelière française par la lecture de l’encadrée LE SAVIEZ-VOUS ?, qui présente le

règlement officiel de classification des hôtels. Aussi, les exercices 2 et 3 p. 31 de l’ARRÊT LEXIQUE prolongent le travail sur

les caractéristiques et prestations d’un établissement hôtelier.

Dans l’ACTIVITÉ 3b, on attribuera à des groupes dans la classe les quatre types d’hôtel, dont ils devront rédiger le descriptif,

en s’appuyant sur la structure dégagée auparavant et sur le vocabulaire acquis. Il est parfois nécessaire d’insister sur les

51

PISTES PÉDAGOGIQUES

cinquante et un

nombreux changements à effectuer sur le modèle, qu’on ne peut pas se contenter de reproduire en surface. Ainsi, un gîte à la

campagne ne sera pas situé à côté d’un arrêt de métro mais d’une sortie de Nationale, et un palace parisien ne précisera pas

des prestations qui vont de soi dans un établissement de cette catégorie. Enfin, l’ACTIVITÉ peut être complétée par un jeu

de rôle qui, à l’image du dialogue entre Étienne et le client de l’ACTIVITÉ précédente, reproduira une conversation entre un

réceptionniste et un client souhaitant se renseigner sur les caractéristiques de l’hôtel dont le groupe aura rédigé le descriptif.

4. POUR ALLER PLUS LOINEn établissant les priorités pédagogiques, on a finalement écarté de ce MODULE la question des métiers de l’hôtellerie et de

l’organisation interne de l’hôtel. Le chat est l’ACTIVITÉ qui l’accompagne sont néanmoins une bonne occasion d’introduire le

sujet. On trouve sur internet de nombreux exemples d’organigrammes (réels ou imagés) d’hôtels, comme par exemple ici :

http://restaurantemploi.com/organigramme-dun-hotel/. Une activité possible pour développer ce contexte est d’approfon-

dir les connaissances des apprenants sur les professionnels de l’hôtel non abordés ici (gouvernantes, responsable marke-

ting…) en créant leur propre organigramme.

CONTEXTE 2 TOUT S’EST BIEN RÉGLÉ ?

Le CONTEXTE 2 vise à rendre l’apprenant capable de gérer plusieurs types de situations face aux clients de l’hôtel. La première

de ces situations est logiquement l’accueil du client lors du check in (ACTIVITÉ 1). Une deuxième situation sera de répondre aux

commentaires, évaluations et plaintes que ces clients peuvent laisser sur des sites comme Booking ou Trivago (ACTIVITÉS 2 et

3). Enfin, on terminera, tout aussi logiquement, par le règlement de la facture lors du départ du client (ACTIVITÉ 4).

52

PISTES PÉDAGOGIQUES

cinquante-deux

1. OBJECTIFS LINGUISTIQUES1.1. OBJECTIFS LEXICAUX• LES ADJECTIFS POUR ÉVALUER UN HÔTEL.

• L’INTÉRIEUR DES CHAMBRES.

• LES RÉCLAMATIONS.

1.2. OBJECTIFS GRAMMATICAUX • L’INTERROGATION.

• L’IMPARFAIT.

2. OBJECTIFS PROFESSIONNELS• MENER UN ENTRETIEN DE CHECK-IN.

• RÉPONDRE AUX CRITIQUES ET PLAINTES DES CLIENTS.

• MENER UN ENTRETIEN DE CHECK-OUT.

3. DÉROULEMENT DU CONTEXTE (PAGES 74 ET 75)L’ACTIVITÉ 1 approfondie la compétence de l’apprenant à compléter des fiches en demandant les renseignements nécessaires.

L’ACTIVITÉ s’appuie ici sur la fiche d’enregistrement lors de l’arrivée à l’hôtel des clients, à remplir moyennant une compréhension

orale qui sert de modèle au dialogue standard d’enregistrement à la réception. Outre le vocabulaire spécifique au secteur hôte-

lier, l’écoute permet de reprendre et d’asseoir les réflexes à avoir dans toute interaction similaire avec un client, tels qu’employer

le conditionnel, demander d’épeler le nom ou récapituler les informations de façon précise avant de prendre congé. On ne

manquera pas d’en souligner l’importance et de corriger les apprenants lorsqu’ils incarnent ces situations dans des jeux de rôles.

L’ACTIVITÉ 2 est essentiellement une ACTIVITÉ de compréhension écrite. Elle s’inspire des sites d’évaluation touristique où les

internautes laissent leurs avis, comme Tripadvisor, en proposant à la lecture trois commentaires laissés par les clients de l’hô-

tel République, qui doivent être associés à leurs titres. En dressant la liste des points forts et des points faibles de l’hôtel tels

qu’ils transparaissent dans les commentaires, L’ACTIVITÉ 2b permet de mettre en relief les éléments d’appréciation, comme

l’accueil et le confort, et tout le vocabulaire qui lui est associé, notamment celui de la chambre (fenêtre, moquette, double

vitrage, bruit, balcon, vue, etc.). Tous ces éléments sont associés à des adjectifs et expression valorisante ou au contraire,

critiques, souvent nuancées par des adverbes modulateurs. On en dressera une liste lors de la mise en commun, qui pourra

être complétée par l’exercice 1 p. 76 de l’ARRÊT LEXIQUE. On notera enfin que s’agissant de petits rapports a posteriori d’un

séjour, ceux-ci sont généralement rédigés en employant l’imparfait, le temps par excellence de la description au passé. Le

pont est ainsi tendu vers l’ESCALE GRAMMAIRE du CONTEXTE, consacré à ce temps de l’indicatif, et les exercices 6 et 7 p. 77.

L’ACTIVITÉ 3 s’inscrit dans la continuation de ce premier travail sur les avis dans des sites d’évaluation touristique. Il est en

effet d’usage sur ces sites de donner aux responsables des hôtels un « droit de réponse » en leur permettant de répondre

aux critiques postées. L’ACTIVITÉ propose donc deux réponses de Thierry Roch, directeur de l’hôtel République, à mettre

en relation avec les commentaires déjà travaillés. Pour justifier sa réponse, l’apprenant peut s’appuyer sur des critères à la

fois formels (À qui Thierry Roch s’adresse-t-il ? un client ? une cliente ? plusieurs clients ?) et sémantiques (À quel problème

fait-il référence ?). On notera enfin la différence de ces réponses avec les emails administratifs travaillés dans les autres

MODULES, à commencer justement par l’adresse, accompagnée des épithètes « cher/chère » caractéristiques des courriers

commerciaux. On remarquera aussi une structure légèrement différente, avec des remerciements déférents en ouverture,

la réponse à la critique du client à la suite et enfin, immanquablement, l’expression du souhait de l’accueillir à nouveau.

Une fois ces traits caractéristiques mis en relief, l’ACTIVITÉ 3b devrait être plus aisée. Il s’agit en effet d’un travail d’écriture

où l’on doit répondre aux critiques du premier commentaire de l’ACTIVITÉ précédente.

Finalement, l’ACTIVITÉ 4 ferme le cycle du séjour du client à l’hôtel en proposant une compréhension orale sur un dialogue de

règlement de facture. Elle permet d’observer des formules obligées dans ce genre de situation (« Tout s’est bien passé ? »

53

PISTES PÉDAGOGIQUES

cinquante-trois

« à bientôt on espère ! ») et de retravailler sur les prestations de l’hôtel puisque la facture contient une série de services

payants. Cette liste de prestations peut être complétée par l’exercice 2 p. 76.

4. POUR ALLER PLUS LOINLes sites d’évaluation touristique connaissent aujourd’hui un boom et tous les jours une nouvelle start-up tente l’aventure.

Parmi d’autres, Trip Advisor est en plein processus d’expansion et de diversification. Les avis laissés sur son site (http://

www.tripadvisor.fr/) peuvent servir à de nombreuses activités. Les notations sont divisées en trois catégories : literie,

chambre et service. On pourra ainsi faire retrouver, pour chaque avis, les notations dans ces trois catégories, que l’on aura

effacées auparavant. On peut aussi faire des recherches d’hôtels par publics cibles.

CONTEXTE 3 L’HÔTELLERIE DE PLEIN-AIR

Grâce à ce CONTEXTE, l’apprenant se familiarise avec le lexique propre à l’hôtellerie de plein-air que ce soit sur la connais-

sance du site ou sur la gestion d’un état des lieux de mobil Home.

L’observation du plan du camping « L’ombrade » permet la découverte des différents services et activités ainsi que des héber-

gements proposés (ACTIVITÉ 1). Une compréhension orale initie aux différentes questions que peut poser un touriste avant

de faire une réservation en camping (ACTIVITÉ 2). Enfin, un rapport d’état des lieux de sortie de Mobil home ainsi que son plan

révèlera avec précision le lexique de tous les objets et du mobilier que l’on peut trouver dans ce type d’hébergement.

54

PISTES PÉDAGOGIQUES

cinquante-quatre

1. OBJECTIFS LINGUISTIQUES1.1. OBJECTIFS LEXICAUX• LES PRESTATIONS ET ÉQUIPEMENTS DU CAMPING.

• LES ACTIVITÉS DE PLEIN-AIR.

• LES MEUBLES ET LES OBJETS DU MOBIL HOME.

1.2. OBJECTIFS GRAMMATICAUX• LES PRONOMS COMPLÉMENTS Y ET EN.

2. OBJECTIFS PROFESSIONNELS• DÉCRIRE LE CAMPING, SES ÉQUIPEMENTS ET SES SERVICES.

• RÉPONDRE ET CONSEILLER UN CLIENT AU TÉLÉPHONE.

• SAVOIR FAIRE UN ÉTAT DES LIEUX DE SORTIE D’UN HÉBERGEMENT.

3. DÉROULEMENT (PAGES 78 ET 79)Avec ce CONTEXTE, Il s’agit de découvrir un mode d’hébergement alternatif à l’hôtel et populaire parmi les touristes. De

plus, le camping possède en général des installations qui lui sont propres et un lexique spécifique qui n’est pas forcément

le même que celui de l’hôtellerie traditionnelle. Cette découverte ne pouvait débuter que par l’observation d’un plan du

camping pour s’en faire une idée générale. Le titre de l’ACTIVITÉ 1 (« Je vous montre le domaine ? ») pourra être repris tel

quel par les apprenants et adapté (« Je vous montre votre emplacement » / « Je vous montre la piscine ») de même qu’il

sous-entend la nécessité pour l’apprenant de bien prendre connaissance du site pour pouvoir par la suite en faire la visite

à un client. Elle se compose de phrases à compléter avec des éléments du plan et de sa légende.

L’ACTIVITÉ 1a propose une observation en détails du plan du camping et met l’accent sur différents espaces qui le composent :

l’accueil, les modes d’hébergements (Tentes simples et équipées, caravane, Mobil home, chalet), les services proposés (bar,

piscine, mini-golf, accro’branches, terrain de volley, aire de jeux…). L’ACTIVITÉ 1b, quant à elle, rentre dans le détail des acti-

vités proposées pour en confirmer la compréhension. Dans cette première ACTIVITÉ, il ne faut pas hésiter à utiliser le lexique

à haute voix, soit en répétant les propositions, soit en les précisant à l’oral, l’objectif étant de l’assimiler pour faciliter la com-

préhension orale de l’ACTIVITÉ 2.

L’apprenant doit posséder le lexique qui lui permettra de comprendre le dialogue entre le réceptionniste et le client qui prend

des renseignements avant de réserver dans l’ACTIVITÉ 2. Cette compréhension orale se déroule en deux étapes. Dans un

premier temps, l’ACTIVITÉ 2a commence par une compréhension des sujets abordés dans le dialogue. Il sera d’abord néces-

saire de vérifier la compréhension des six différents domaines (qui sont généralement abordés) : 1) Comment arriver au

camping ; 2) Le prix ; 3) la possibilité de faire les courses ; 4) le choix d’hébergements ; 5) les animations pour les enfants ; 6)

la proximité de la plage). Avant d’écouter l’enregistrement, il est déjà possible d’imaginer collectivement quelles pourraient

être les questions posées par le client de la même façon que la première proposition : 1) comment arriver au camping ? ;

2) Quel est le prix de la semaine pour une tente simple ? ; 3) Est-ce qu’il y a un magasin ? ; 4) Quels hébergements propo-

sez-vous ? ; 5) Qu’est-ce qui est prévu pour les enfants ? ; 6) La plage est-elle loin ? ; On s’aidera au besoin des passages sur

l’interrogation (pages 15 et 63). Puis on écoutera l’enregistrement pour retrouver l’ordre dans lequel sont abordés les six

sujets. L’ACTIVITÉ 2b, au travers d’affirmation à confirmer ou à démentir (vrai/faux/non-dit), fait entrer l’apprenant dans une

compréhension plus fine du dialogue, ou on précise quelques nuances par exemple sur la différence uniquement esthé-

tique entre un chalet et un mobil home ou sur celle entre une route nationale (dans l’enregistrement) et une autoroute

(dans les affirmations). Il ne faudra pas hésiter à revenir longuement sur la transcription en faisant par exemple jouer le

dialogue aux apprenants deux par deux pour régler les problèmes de sens et de prononciation. Cette petite activité orale

peut-être conduite dans le sillage du POINT MÉTIER proposé page 79. En effet, vous devez avertir les apprenants qu’une

prise de contact au téléphone est bien différente d’une rencontre réelle. Il est d’ailleurs possible de leur en faire prendre

conscience de manière immédiate en leur demandant (si vous en avez la possibilité) de jouer le dialogue au téléphone

55

PISTES PÉDAGOGIQUES

cinquante-cinq

d’une pièce à une autre. L’absence de langage non verbal (gestes, sourire et expressions du visage…) rend la communi-

cation malaisée. On lira les conseils du POINT MÉTIER en se demandant si on les respecte habituellement ? Quels sont les

conseils les plus importants ? Et les apprenants, ont-ils déjà vécu cette situation ? Que ne faut-il surtout pas faire ? Autant

d’occasions de déclencher la parole en avec toute la classe ou en petits groupes.

Après avoir été en contact par téléphone avec le client avant sa venue, c’est sur la fin du séjour, notamment sur l’enquête de

satisfaction proposée dans l’exercice 1 de l’ARRÊT LEXIQUE (page 82) que l’on pourra poursuivre. Suite au départ des clients,

c’est sur un état des lieux de sortie du mobil home que ce focalisera ensuite l’ACTIVITÉ 3. Un état des lieux est en général

établi au début du séjour en présence des clients, ce même état des lieux est comparé à celui qui est fait au départ de ces

derniers. Cet état des lieux de sortie est propre au Mobil Home mais s’adapterait tout aussi bien à une location « en dure »,

de par la similitude des équipements fournis et la configuration des lieux, c’est-à-dire à un gîte ou à un appart-hôtel par

exemple. Le contenu d’un mobil home ouvre à un vaste lexique qui va du mobilier aux objets les plus courants présents

dans chacun des espaces du mobil home (cuisine, salon, chambres, salle de bains…). Il conviendra tout d’abord de lire ou

de faire lire une première fois le rapport d’état des lieux de sortie, extrêmement négatif. À ce stade, un certain nombre de

points doivent poser problèmes : le lexique spécifique et la notion de caution et les pronoms compléments Y et EN. Pour le

lexique, on pourra expliquer par des périphrases les différents objets et équipements et se demander avec les apprenant

dans quels autres cas de la vie une caution est demandée (location d’appartement, de gros matériel…). Pour les pronoms

Y et EN, on se reportera tout d’abord à l’ESCALE GRAMMAIRE (page 79) pour une explication précise en complétant la règle

puis en faisant l’exercice 1 de l’ESCALE GRAMMAIRE (page 83). On reviendra ensuite sur le rapport de l’ACTIVITÉ 3 en se

demandant que remplacent les Y et les EN proposés (« on y trouve » / Y = dans la douche ; « Il y manque deux verres » / Y =

dans le bloc cuisine ; « Il y en a sur toutes les tables » / EN = des inscriptions au stylo…). On précisera bien que dans la forme

figée « Il y a », le pronom Y ne remplace rien en particulier. Une fois cette gymnastique effectuée, on se reportera à l’exercice

2 de l’ESCALE GRAMMAIRE (page 83) afin cette fois-ci de compléter par le bon pronom. L’ACTIVITÉ 3b se base sur bonne

compréhension du texte du rapport, elle permet de fixer le sens de tous les équipements fournis dans le mobil home, tout

en en manipulant le plan. Il s’agit de cocher les différents équipements endommagés grâce aux informations recueillies

dans le rapport et de marquer d’une croix leur localisation sur le dessin. Si on le souhaite, on pourra ensuite demander aux

apprenants de décrire le plan à l’oral : « Quand on entre, en face il y a une table avec 6 chaises, les chambres individuelles

sont à droite et la chambre double à gauche…). Cet exercice de verbalisation des équipements du mobil home sera fort

utile aux apprenants, notamment s’ils doivent le reproduire au téléphone dans leur carrière future.

4. POUR ALLER PLUS LOIN…Quoi de mieux que de mettre les apprenants face à la réalité du secteur. Il existe pléthore de sites internet de campings

et de d’établissements d’hôtellerie de plein air. La plupart des municipalités ont un camping auquel se rajoute souvent

une offre privée, notamment dans régions baignées par la mer ou l’océan. Un bel exemple de la mutation des campings

traditionnels en véritables hôtels de plein-air, fournissant de nombreux services de luxe tel que le SPA. Le domaine de la

Rive, idéalement placé (proche de Bordeaux, d’Arcachon et de la dune du Pilat) offre toutes les caractéristiques pour mettre

en place des devis de séjours et des dialogues basés sur des éléments réels tirés du site. (http://www.larive.fr/camping-

biscarrosse-lac/).

56

PISTES PÉDAGOGIQUES

cinquante-six

CONTEXTE 4 UN VÉRITABLE HÔTEL FLOTTANT ! Le quatrième CONTEXTE se centrera sur le bateau de croisière et sur le produit touristique qu’il induit, la croisière avec les

ACTIVITÉS et les visites qu’elle propose.

Le CONTEXTE débute par des questions-réponses extraits d’un forum de croisiériste et traités sous forme d’exercice d’associa-

tion (ACTIVITÉ 1). Il se poursuit par une découverte du bateau de croisière avec sa légende et tous les espaces qui le com-

posent et leur fonction (ACTIVITÉ 2). Puis, on associera à chacun de ces espaces le professionnel qui y opère (ACTIVITÉ 3).

1. OBJECTIFS LINGUISTIQUES1.1. OBJECTIFS LEXICAUX• QUESTIONS-RÉPONSES AUTOUR DES CROISIÈRES.

• PLAN ET ÉQUIPEMENTS DU BATEAU DE CROISIÈRE.

• LES PROFESSIONNELS ET LES ANIMATIONS A BORD.

1.2. OBJECTIFS GRAMMATICAUX• LES TEMPS DU RÉCIT AU PASSÉ : L’ALTERNANCE ENTRE PASSÉ COMPOSÉ ET IMPARFAIT.

2. OBJECTIFS PROFESSIONNELS• GÉRER DES QUESTIONS DE CROISIÉRISTES.

• ORIENTER LE CROISIÉRISTE SUR LE BATEAU.

• CONNAÎTRE LES PROFESSIONNELS ET LES ACTIVITÉS DE LA CROISIÈRE.

57

PISTES PÉDAGOGIQUES

3. DÉROULEMENT DU CONTEXTE (PAGES 80 ET 81)Les passagers des navires de croisière ont souvent le sentiment d’entrer dans un monde à part régit par des codes propres et

en cela la croisière se rapproche beaucoup des spécificités de l’hôtel-club. Par exemple, les échanges d’argent n’y ont pas

cours car tout ce qui est consommé en sus du forfait est payé à la fin de la croisière comme on le découvre au travers d’une

des questions de l’ACTIVITÉ 1. « Le forum du croisiéristes » symbolise à lui seul les multiples questions que se posent les croi-

siéristes notamment lorsqu’il s’agit de leur première expérience. L’ACTIVITÉ 1 permet donc de balayer un certain nombre

de questions éventuelles de passager : 1) Comment arriver jusqu’au bateau ; 2) les types de cabines ; 3) le paiement des

achats à bord ; 4) Fêter un évènement spécial. Chacun de ces domaines peut donner lieu à des précisions : 1) les zones por-

tuaires sont immenses et l’usage de l’autocar ou de la navette sont souvent nécessaires pour atteindre le navire ; 2) Seuls

les navires de croisière proposent des cabines dîtes intérieures, c’est-à-dire sans fenêtre vers l’extérieur, ce sont souvent les

moins chères et elles se situe soit sous les lignes de flottaison soit vers l’intérieur du bateau ; 3) Tout comme les hôtels-club

type ClubMed ; 4) La croisière est bien souvent le lieu de toutes les célébrations : lunes de miel, anniversaires personnels

ou de mariage… L’équipage doit être particulièrement attentif aux attentes spécifiques des passagers dans ce domaine

: gâteau avec bougies, invitation à la table du commandant… À ce stade-là, on fera l’exercice 2 de l’ARRÊT LEXIQUE p. 82

qui permet de distinguer les deux types d’hébergements alternatifs que sont le camping et la croisière. On fera également

l’exercice 3 p. 82 afin de se familiariser avec les recommandations faites aux touristes à bord.

Les navires de croisière sont de plus en plus imposants et il devient assez difficile d’y retrouver son chemin. Les profession-

nels à bord sont souvent sollicités par les passagers pour leur indiquer un lieu d’animation ou de restauration. Pour ce

faire, l’apprenant doit parfaitement connaître le plan de bateau. L’ACTIVITÉ 2a a été conçue dans ce sens : à l’aide du plan

et des différentes légendes, il s’agira de localiser les différents espaces et équipements à l’intérieur du bateau. Pour ce

faire et comme il n’y a pas forcément assez d’espace pour reporter le nom de tous les équipements, nous vous conseillons

de demander aux apprenants de numéroter les icônes à droite de 1 à 10 et de replacer ces numéros sur le plan grâce à la

légende des ponts (qui sont les différents étages dans le navire). Une fois placés les numéros des icônes correctement sur

le navire, on peut considérer que l’apprenant à intégrer les différentes parties du bateau. Grâce à l’ACTIVITÉ 2b, il pourra

associer les divers lieux du navire avec les quatre actions principales du croisiériste en vacances : dormir, se restaurer, se

divertir, se reposer. Afin d’en connaître la teneur, il sera pertinent à ce moment de remettre en ordre les étapes d’une visite

guidée à terre grâce à l’exercice 4 de l’ARRÊT LEXIQUE p. 82.

Une fois les lieux connus et repérés à l’intérieur du navire, l’ACTIVITÉ 3 permettra d’associer chaque professionnel à bord avec

le lieu où il exerce son métier. À la suite de cette ACTIVITÉ, on pourra s’interroger sur le domaine que recouvre chaque

profession : Barman/Maître d’hôtel = restauration ; DJ/Maître-nageur = animation ; Infirmier/masseur = santé, bien-être ;

Gérant de boutique = commerce. En fait, seuls le capitaine et le chef de cabine ont une fonction qui peut être effectuée

uniquement en navire de croisière.

L’écoute de l’enregistrement de la compréhension orale qui compose l’ACTIVITÉ 4 possède un double intérêt : d’une part devi-

ner de quelle activité parle un passager juste en écoutant son appréciation et d’autre part, de constater de nouveau grâce

aux transcriptions de ces courtes interventions que le passé composé est avant tout utilisé pour remémorer un évènement

ou une action passée ponctuelle. On mettra cette utilisation du passé composé en regard de celle de l’imparfait à l’aide de

l’ESCALE GRAMMAIRE (page 81) tout d’abord en lisant et en complétant la règle puis en la mettant en pratique dans les

exercices 3 et 4 de l’ESCALE GRAMMAIRE (page 83).

On pourra également observer cette alternance de temps verbaux dans l’encadré À LA RENCONTRE DES PROFESSIONNELS qui

vient clore le CONTEXTE. Cette rubrique nous ouvre au monde des professionnels de la croisière qui vivent presque 24 sur

24 avec les passagers et qui sont en général à bord plusieurs semaines si ce n’est plusieurs mois. L’interview de Blanca et

Laura, outre qu’elle nous invite à faire le tour de la Méditerranée est un témoignage de première main sur les difficultés

d’une profession qui ne compte pas ses heures mais aussi en filigrane sur les aspects intéressants de la fonction de par

la multiplicité des sollicitations et de l’usage des langues étrangères. Une fois l’entretien lu, 5 questions de type vrai ou

cinquante-sept

58

PISTES PÉDAGOGIQUES

cinquante-huit

faux permettent de vérifier la compréhension du texte. N’oubliez cependant pas d’accéder à l’interview dans sa totalité sur

l’espace virtuel disponible sur notre site internet.

4. POUR ALLER PLUS LOIN...La croisière est un mode de vacances qui est véritablement en train d’exploser. De ce fait, de nombreux sites dédiés font

leur apparition pour conseiller le touriste ou pour essayer de le diriger vers l’une ou l’autre des compagnies. Au-delà de

cette jungle de sites, on pourra se fier à une page internet qui fait le tour de la question tout en actualisant régulièrement

ses informations. Il s’agit du site du « Guide du Routard », déjà évoqué dans le MODULE 2. Ce site est non seulement un lien

vers les plus grandes compagnies de croisière (Costa, Ponant, MSC…) mais il contient également un dossier détaillé sur

tout ce qu’il faut savoir sur les croisières dans la rubrique « Voyages, mode d’emploi ».

(http://www.routard.com/guide_dossier/id_dp/75/croisiere.htm)

59

PISTES PÉDAGOGIQUES

cinquante-neuf

VIDÉO - ÇA TOURNE ZOOM SUR LE MÉTIER DE DIRECTEUR D’HÔTEL

La vidéo de ce cinquième MODULE est issue du site l’Etudiant (http://www.

letudiant.fr/), site destiné à orienter et aider les étudiants dans leur inser-

tion professionnelle. Parmi les nombreuses interviews à des professionnels

visant à présenter leur métier sous un angle attractif pour les étudiants,

nous avons ici choisi celle de Benoît Valton, directeur d’un hôtel Campanile

à Clamart.

1. OBJECTIFS• LA NOMINALISATION.

• LES VOCABULAIRES DES TÂCHES ET RESPONSABILITÉS AU TRAVAIL.

• LE PERSONNEL D’UN HÔTEL.

• LE PLANNING D’UNE JOURNÉE DE TRAVAIL.

2. MISE EN ROUTELes étudiants en tourisme, et a fortiori, les professionnels, ont en général une bonne connaissance du fonctionnement de

l’hôtel et de son personnel. Si le sujet n’a pas été abordé en introduction du MODULE, la présentation de la vidéo peut-être

une bonne opportunité pour aborder l’organigramme d’un hôtel et fournir le lexique associé.

3. DÉROULEMENTÀ l’image de la vidéo du MODULE antérieur et de ses deux PNC, cette vidéo nous montre Benoit Valton, directeur d’un hôtel

Campanile, répondant à une série de questions coupées au montage mais que l’on peut deviner entre les lignes (et faire

deviner aux apprenants) : quelles sont vos fonctions ? Comment se déroule une journée-type ? Quel est votre parcours de

formation et votre trajectoire professionnelle ? Quelles sont les qualités requises dans votre métier ?

De même, le niveau de langue et l’élocution de Benoit Valton ne représentent pas ici non plus une difficulté majeure.

Néanmoins, peu de « plages de repos » ont été intercalées. Le résultat est un débit quelque peu dense. On a ainsi choisi,

exceptionnellement, d’accompagner le document de deux ACTIVITÉS de compréhension, qui auront besoin d’au moins trois

visionnages. La première est l’habituel questionnaire à choix multiples, qui permet d’aborder la vidéo en se focalisant sur

les mots clés facilement identifiables dès la première écoute. La deuxième ACTIVITÉ, plus ambitieuse, oblige l’apprenant à

s’arrêter sur le détail du planning quotidien du directeur d’hôtel. Cet exercice permet notamment de travailler sur le voca-

bulaire des tâches et des missions dans un cadre professionnel, fournissant un large éventail que seule la polyvalence d’un

poste de directeur pouvait offrir. Accompagné d’un travail sur les transcriptions, on peut observer comment ces tâches sont

exprimées alternativement par des verbes (je gère, je forme, j’encaisse, recruter, etc.) ou des noms (gestion, négociation,

travail administratif). On pourra ainsi faire un point sur les procédures de nominalisation qui permettent de passer du

verbe au nom et qui sont caractéristiques des descriptions de postes.

En ce qui concerne le DÉBAT, et étant donné l’absence ici d’un encadré permettant d’ouvrir et de faire la transition, nous

avons privilégié un sujet à l’actualité brûlante plutôt qu’une continuité avec la vidéo. Le DÉBAT porte en effet sur la concur-

rence que la location de domicile de particuliers sur des sites de type Airb’nb suppose pour les hôtels. Des grandes villes

comme Berlin ou Barcelone connaissent aujourd’hui des mouvements organisés de rejet envers ce type de logement

touristique. Voici un article qui peut aider à introduire le sujet : http://www.challenges.fr/high-tech/20140930.CHA8323/

airbnb-victime-de-son-succes.html

60

PISTES PÉDAGOGIQUES

soixante

MODULE 6 L’évènementiel

De plus en plus populaire parmi les jeunes professionnels du tourisme, le domaine de l’évènementiel a véritablement le vent en

poupe. Il se structure autour de deux grandes fonctions : d’une part l’organisation d’évènements en tous genres, que ce soit des

festivals, des foires ou des salons et d’autre part la gestion du tourisme dit « d’affaires » c’est-à-dire l’usage de toute la chaine des

entreprises touristiques (agence de voyages, transports, hébergement, restauration) au service des professionnels en déplacement.

Ce n’est donc pas un hasard si ce MODULE vient clore le manuel, en effet, il fait appel à de nombreuses compétences acquises tout

au long de la méthode. Le professionnel de l’évènement est ainsi le coordinateur d’un grand nombre de professions touristiques

réunies autour de l’organisation d’un évènement quel qu’il soit.

Le secteur de l’évènementiel s’est développé avec une avance certaine dans le monde anglo-saxon ce qui a permis à des concepts

(souvent des acronymes) de langue anglaise de s’imposer de manière internationale. Les deux notions principales dont il faut avoir

conscience pour comprendre ce que recouvre le secteur de l’évènementiel sont celles de MICE et de DMC.

Le MICE est l’acronyme anglais de Meeting, Incentive, Congress, Exhibitions (ou Events), acronyme qui résume à lui seul l’ampli-

tude du secteur : les rencontres professionnelles, les séjours de motivations, les congrès, les expositions ou plus généralement les

évènements. Cet acronyme n’a pas d’égal en français et il est de ce fait utilisé par de nombreux professionnels francophones ; nous

utiliserons quant à nous le nom générique d’évènementiel.

Le second acronyme anglais qui est également souvent utilisé dans le monde francophone est celui de DMC (Destination Manager

Company) qui qualifie l’agence réceptive installée dans le pays de destination et qui se charge de fournir et coordonner tous les

produits et prestataires nécessaires à la réalisation de l’évènement. C’est sous le nom de bureau ou d’agence de réceptif que nous

l’aborderons ici. La prégnance des termes anglais dans ce secteur tient aussi à l’aspect international que revêt l’organisation de

grands évènements mettant en jeu des prestataires de plusieurs pays. L’émergence de nombreuses entreprises francophones dans

ce secteur, notamment grâce à des associations de professionnels, comme l’Anaé sur laquelle nous reviendrons, nous incitera à

insister sur l’importance de promouvoir un lexique en français dans ce secteur.

Les quatre CONTEXTES de ce MODULE s’attachent à quatre aspects importants dans l’organisation et dans les objectifs profession-

nels dévolus à l’évènementiel :

• Les différents types de d’évènements et les prestataires partenaires (CONTEXTE 1).

• L’invitation et les étapes du séjour d’un pays invité à un salon (CONTEXTE 2).

• Les relations avec la presse et la promotion de l’évènement dans les réseaux sociaux (CONTEXTE 3).

• Le salon comme opportunité de rencontres professionnelles : savoir y répondre par un CV et une lettre de motivation

(CONTEXTE 4).

Dans ce MODULE 6, la rubrique LE SAVIEZ-VOUS ? se dédoublera pour proposer un instantané du tourisme d’affaires à Paris

(CONTEXTE 1) et le tour d’horizon de la presse touristique (CONTEXTE 3).

Le POINT HISTOIRE nous replongera dans les origines et l’évolution des foires et salons (CONTEXTE 2).

Le POINT MÉTIER formera les apprenants à la rédaction d’un Curriculum Vitae (CV) pertinent en français (CONTEXTE 4).

Grâce à la rubrique À LA RENCONTRE DES PROFESSIONNELS (CONTEXTE 4), les conseils avisés d’Émile Descars, responsable

de l’insertion professionnelle dans une École supérieure de tourisme aideront les apprenants à ne pas commettre d’impairs

dans leur recherche d’emploi.

Pour le PROJET FINAL – ACTION, les apprenants organiseront leur propre évènement en classe, tout en autoévaluant leurs

compétences.

61

PISTES PÉDAGOGIQUES

soixante et un

La page VIDEO - ÇA TOURNE, nous invitera à la découverte du salon de l’évènementiel en compagnie d’Aurélie Berger, « MICE

Manager » dans une grande compagnie internationale.

Le débat permettra d’opposer le tourisme évènementiel et d’affaires au tourisme classique, tant le premier absorbe les res-

sources normalement dévolues au second.

POUR COMMENCER…L’évènementiel est un secteur qui séduit de nombreux jeunes sans pour autant bien le connaître. Il paraît essentiel d’apprécier

les connaissances préalables de votre auditoire avant de commencer le CONTEXTE. Pour cela on pourra s’interroger sur ce

que recouvre la notion d’évènementiel (les foires, les salons, les congrès…) et se demander ce qu’elle y a en commun avec le

tourisme (le transport, l’hébergement, la restauration, les animations…) et ce qui la distingue du tourisme classique (l’objectif

professionnel). On pensera à expliquer aux apprenants les deux facettes du tourisme professionnel : le tourisme d’affaires et

l’évènementiel, en précisant qu’une attention particulière sera portée au second.

On pourra ensuite se reporter à la photo de la première page du MODULE qui fait écho à la photo inaugurant le MODULE 1.

Toutes deux issues de salons internationaux du tourisme, il sera intéressant de les comparer. La photo du MODULE 1 repré-

sente des agences de voyages tandis que celle du MODULE 6 regroupe des destinations, on pourra donc conclure que les

salons rassemblent tout autant des acteurs privés (les agences de voyages) que des acteurs publics (les agences de tourisme

nationales comme Atout France par exemple). Enfin, on se demandera en observant la photo quels services sont nécessaires

pour la mise en place d’un tel évènement, il est probable que les apprenants évoquent les prestataires extérieurs (compagnie

aérienne, hôtel, restaurant…) mais qu’ils oublient le rôle prépondérant de l’agence de réceptif à l’origine de l’organisation

comme celle pour laquelle travaille le professionnel au cœur du MODULE, Didier.

CONTEXTE 1 AU CŒUR DE L’ÉVÈNEMENT

À l’issue de ce CONTEXTE introductif, l’apprenant devrait être familiarisé avec les grands aspects de l’organisation d’évènements

que ce soit par son lexique ou par les attributions des professionnels du secteur.

On débute ainsi par le traditionnel chat où la formatrice présente un responsable évènementiel, Didier, chat complété par une

ACTIVITÉ de compréhension (ACTIVITÉ 1). Un exercice d’association permettra de toucher un large lexique en lien avec les salons

et l’organisation d’évènement (ACTIVITÉ 2). L’organisation de tous les professionnels et le traitement des imprévus sera ensuite

au centre de l’apprentissage (ACTIVITÉ 3). Enfin, une compréhension orale sur la même thématique viendra clore le CONTEXTE.

1. OBJECTIFS LINGUISTIQUES1.1. OBJECTIFS LEXICAUX• LE LEXIQUE DE L’ÉVÈNEMENTIEL.

• LES DIFFÉRENTS TYPES D’ÉVÈNEMENTS.

• LES PRESTATAIRES DE SERVICE DES SALONS.

1.2. OBJECTIFS GRAMMATICAUX• LE CONDITIONNEL PRÉSENT.

2. OBJECTIFS PROFESSIONNELS• DÉCOUVRIR LES DIFFÉRENTS TYPES D’ÉVÈNEMENTS.

• DÉCOUVRIR L’ORGANISATION D’UN ÉVÈNEMENT ET LA COORDINATION ENTRE LES PRESTATAIRES.

62

PISTES PÉDAGOGIQUES

soixante-deux

3. DÉROULEMENT (PAGES 88-89)L’invité du Chat est cette fois-ci Didier, responsable évènementiel, qui organise le salon international du tourisme auquel

nous sommes invités. On pourra, pour commencer, se référer à la photo et à la phrase d’introduction de ce professionnel.

S’il n’est pas le seul à porter la cravate et le costume parmi les professionnels de ce manuel, il est le seul par contre à y être

obligé : en effet, le secteur de l’évènementiel et du tourisme d’affaires répond à des codes vestimentaires assez stricts. La

citation rassemble 3 notions qui résument à elles-seules les caractéristiques de ce type de tourisme : « réunir », « profes-

sionnels », « monde entier ».

Le Chat de la formatrice est l’occasion pour Didier de définir le rôle du responsable d’un évènement et les différentes tâches

qui lui incombent. La compréhension de la plupart des mots et expressions nouveaux contenus dans le dialogue est véri-

fiée grâce à l’ACTIVITÉ 1. L’exercice de recherche de synonymes de cette ACTIVITÉ permet non seulement de découvrir le

vocabulaire du Chat mais aussi de l’enrichir grâce aux 8 propositions d’équivalents. Ce lexique s’ajoute à des locutions

verbales du Chat que l’on relèvera et expliquera si besoin telles que : « être en charge de… », « être occupé(e) », « être en

contact », « être au cœur de… ».

Après avoir fait le tour des tâches du professionnel en exergue dans ce MODULE, l’ACTIVITÉ 2 nous révèlera deux aspects

primordiaux du secteur de l’évènementiel : ses lieux et ses professionnels. Au travers d’un exercice d’association entre

notion et définition, il s’agira de distinguer d’une part une foire, d’un congrès, d’un festival puis d’autre part un parc des

expositions d’un centre des congrès et enfin les professionnels que sont un prestataire de services extérieurs, un concep-

63

PISTES PÉDAGOGIQUES

soixante-trois

teur d’évènements, une agence de communication et un standiste. L’ACTIVITÉ 2 regroupe donc aussi bien des types d’évè-

nements que les lieux où ils se déroulent et les professionnels qui y participent : ce sont les trois facettes nécessaires au

succès d’un évènement !

On introduira ensuite la rubrique LE SAVIEZ-VOUS ? par quelques informations sur Paris et la région Île-de-France comme

capitale mondiale du tourisme avec 47 millions de visiteurs (dépassant d’une courte tête Londres en 2014 en deuxième po-

sition avec 35 millions), chiffre que l’on pourra mettre en regard de celui de 10 millions de visiteurs professionnels, presque

le quart donc. Cela correspond aux chiffres généralement admis : autour de 20% du tourisme global est à objectifs pro-

fessionnels. On insistera sur le statut de numéro 1 de la capitale parisienne et de sa région dans bien des domaines et on

pourra se demander pourquoi et y répondre collectivement par les caractéristiques parisiennes qui attirent autant les tou-

ristes classiques que les touristes d’affaires : l’offre hôtelière, la richesse du patrimoine, la situation centrale en Europe…

L’ACTIVITÉ 3, dont le titre « Organiser c’est prévoir » est tiré d’un document fort intéressant de l’association France-Congrès

(Voir la rubrique « Pour aller plus loin ! »), fait la part belle au responsable évènementiel et à ses contacts avec les multiples

prestataires nécessaires à la réussite d’un évènement. Aux trois prestataires que l’on peut retrouver hors des salons (trai-

teur, hôtelier, transporteur) et qui sont en général bien connus des apprenants, s’ajoutera un métier propre au monde des

foires et salons : le standiste. Chargé de la conception et la réalisation du stand dans ses moindres détails, c’est un métier

souvent invisible parmi les prestataires et pourtant essentiel. L’ACTIVITÉ 3 fait donc appel aux SMS, moyen souvent utilisé

pour communiquer entre professionnels mais il pourrait s’agir de n’importe quel moyen de communication, y compris

verbal. Chacune des questions de Didier induit une réponse et le professionnel qui la donne. À la suite de cette ACTIVITÉ,

Il faudra relever qu’elle est également un exercice de découverte du conditionnel présent puisque sur huit répliques, il

apparaît à six reprises : « Pourriez-vous », « Auriez-vous », « J’aurais… », « Le groupe n’arriverait… », « Il n’y aurait pas…

», « Ce serait… ». À ce stade, il serait judicieux d’en faire deviner la formation par les apprenants en les questionnant sur

les rapprochements que l’on peut faire entre conditionnel présent d’une part et imparfait et futur d’autre part. On pourra

écrire les 6 exemples au tableau en prenant garde à séparer racine et terminaison pour bien en faire sentir l’intervention

des deux autres temps. On se reportera à l’explication et aux exemples d’emploi du conditionnel de l’ESCALE GRAMMAIRE

page 89 pour apprendre à le former correctement puis on systématisera son emploi et son utilisation grâce aux exercices

1 et 2 page 93. De plus, on complétera cet apprentissage par les exercices 1 et 2 pages 92 de l’ARRÊT LEXIQUE.

Enfin l’ACTIVITÉ 4 permettra de mesurer le degré de compréhension des apprenants à l’aide d’une compréhension orale cen-

trée sur les prestataires. Pour expliquer l’objectif de l’exercice, vous pouvez commencer par le titre : « Vous auriez une offre

de macarons ? ». À quel prestataire Didier s’adresse-t-il ? Au traiteur. On pourra par ailleurs préciser ce que sont les maca-

rons bien qu’il y ait fort à parier que les apprenants les connaissent déjà sachant qu’il s’agit à présent d’une des pâtisseries

françaises les plus connues au monde. Avant de commencer l’ACTIVITÉ, on écoutera les quatre propositions une première

fois avec cette unique question : « Lequel de ces extraits ne comporte aucun verbe au conditionnel présent », réponse pres-

tataire 4. Ensuite n’oubliez pas de lire les propositions et on écoutera les quatre extraits deux fois de plus pour compléter

l’ACTIVITÉ et on lira les transcriptions des extraits pour s’assurer du sens. On continuera la préparation de l’évènement en

faisant la compréhension orale de l’exercice 3 page 92.

4. POUR ALLER PLUS LOINDans une optique socio-culturelle, il sera intéressant de faire découvrir aux apprenants le site de l’association des maires

des villes de congrès, France-congrès, créée en 1965 et qui réunit 54 villes-destinations en France (http://www.france-

congres.org/index.php/fr/). L’onglet « Organiser un congrès » ouvre à une myriade de possibilités d’activités (choisir par

exemple une ville de congrès d’après les services qu’elle offre et la comparer à une autre…). Ce site propose un certain

nombre d’outils d’aide à la réalisation d’un évènement : de nombreux documents (en format Pdf) comportent un lexique

qui complète parfaitement celui vu dans le MODULE. On prendra pour exemple « La check-list de l’organisateur », créée à

l’origine pour ne rien oublier lors de l’organisation et qui se veut donc exhaustive.

(http://www.francecongres.org/images/documents/bien_choisir_sa_ville/Checklist_de_lorganisateur.pdf).

64

PISTES PÉDAGOGIQUES

soixante-quatre

CONTEXTE 2 LA BELGIQUE : PAYS INVITÉ

Ce second CONTEXTE traite d’un aspect courant des salons : l’invitation faite à un pays francophone et sa mise à l’honneur. En

l’occurrence, c’est la Belgique qui sera ici mise en exergue.

Le document déclencheur de ce CONTEXTE sera un email précisant les conditions d’organisation de la venue des représen-

tants du pays invité, la Belgique (ACTIVITÉ 1). Il s’agira ensuite de remettre en ordre et d’identifier les différentes étapes de

leur séjour à un salon (ACTIVITÉ 2). Une compréhension orale permettra de remplir une fiche-concours sur la Belgique afin de

mieux connaître ce pays (ACTIVITÉ 3). Enfin un exercice d’association entre une phrase comprenant un mot ou une expression

seulement utilisés en Belgique et sa définition nous fera prendre conscience de la langue française dans sa diversité.

1. OBJECTIFS LINGUISTIQUES1.1. OBJECTIFS LEXICAUX• LES DONNÉES PRINCIPALES SUR UN PAYS (NOMBRE D’HABITANTS, LANGUES(S) PARLÉE(S)...)

• QUELQUES MOTS ET EMPLOIS PROVENANT DE BELGIQUE.

1.2. OBJECTIFS GRAMMATICAUX • LES ADJECTIFS INDÉFINIS.

2. OBJECTIFS PROFESSIONNELS• CONNAÎTRE LE DÉROULEMENT D’UN SALON.

• SAVOIR ACCUEILLIR UN PAYS FRANCOPHONE.

65

PISTES PÉDAGOGIQUES

soixante-cinq

3. DÉROULEMENT DU CONTEXTE (PAGES 90 ET 91)Le CONTEXTE se focalisera sur la venue d’un groupe de représentants d’un pays francophone invités au Salon du Tourisme,

nous apprendrons ainsi à mieux connaître ce pays : la Belgique. Pour ce faire, l’ACTIVITÉ 1 propose un email de réponse de

Didier au directeur du Centre Belge du tourisme qui lui annonce le choix de son pays pour être mis en avant et lui demande

un certain nombre de détails pour pouvoir organiser la venue de la délégation. L’ACTIVITÉ 1a nous fait découvrir une lettre

qui pourrait servir, par certains aspects, de modèle à toute demande de précisions sur la venue d’un visiteur ou d’un groupe.

Les formules d’atténuation qui doivent être soulignées concernent surtout les conditionnels (ici de politesse) ainsi que les

verbes modaux comme vouloir et pouvoir qui laissent toujours à leur interlocuteur une porte de sortie en cas de désaccord.

L’ACTIVITÉ 1b permet de vérifier la compréhension du texte sur certains points précis à l’aide d’un exercice de vrai ou faux.

Didier ne connaissant pas encore tous les détails du séjour de la délégation belge, il utilise un certain nombre d’adjectifs

indéfinis. Avant de les observer dans l’email, on consultera l’ESCALE GRAMMAIRE page 91 pour prendre connaissance des

principaux adjectifs indéfinis utilisés en français. Outre le fait d’insister sur leur caractère d’adjectifs (ils accompagnent

toujours un nom auquel ils s’accordent), on précisera que l’adjectif indéfini « Quelques » change de sens au singulier pour

signifier « à peu près » en registre soutenu (« Il y avait quelque 300 personnes au dîner de gala »). Une fois la règle com-

plétée, on reviendra immédiatement sur l’email de Didier et on demandera aux étudiants de souligner tous les adjectifs

indéfinis qui s’y trouvent. Ils souligneront bien sûr ceux qu’ils viennent de voir dans l’Escale Grammaire : « l’autre pays… »,

« tous les détails… », « chaque intervention… », « diverses présentations… », « quelques renseignements… », « toutes ces

informations… ». En plus de ces six adjectifs, un septième, sûrement oublié par les apprenants, viendra s’ajouter à la liste

connue : « N’importe quel moment ». On pourra ensuite se reporter aux exercices 3 et 4 page 93 de l’ESCALE GRAMMAIRE

afin de systématiser ces nouvelles connaissances.

Les différentes étapes du séjour de la délégation belge ont été planifiées par Didier. L’ACTIVITÉ 2 consiste à remettre dans

l’ordre ces différentes étapes sachant que chacune d’entre elles contient un indice qui permet la réussite de l’ACTIVITÉ :

c’est une organisation chronologique organisée sur deux jours. L’ACTIVITÉ 2a peut être commencée en soulignant dans

chacune des étapes le ou les élément(s) qui en précisent le moment : 1) déjeuner ; 2) 22h, première nuit ; 3) transfert et

installation ; 4) Journée de présentation (plateau déjeuner à midi) ; 5) Après-midi ; 6) Deuxième nuit ; 7) Arrivée à l’aéroport,

vendredi 5 février 9h45 ; 8) Transfert et départ, 7 février 11h40 ; 9) Soirée d’ouverture ; 10) soirée de clôture. La réalisation de

l’ACTIVITÉ devrait en être facilitée. L’ACTIVITÉ 2b fait appel aux compétences vues dans le CONTEXTE 1, c’est-à-dire identifier

quel type de prestataire sont nécessaires à la mise en place du séjour. En plus des prestataires déjà abordés (Transports ;

hôteliers ; Traiteurs/Restaurateurs), les deux soirées (ouverture et clôture) feront appel à un orchestre (Musique classique

et récital). On pourra se demander avec les apprenants quelles autres animations auraient pu être proposées (visites de

la ville, de musée…).

Ce CONTEXTE est également l’occasion d’aborder en classe la notion de francophonie, notion importante tant les profession-

nels du tourisme auront bien sûr à communiquer avec des francophones du monde entier et pas seulement des français.

Si vous voulez introduire le thème de la francophonie avant de rentrer dans le détail de la Belgique, vous pouvez inviter les

apprenants à se rendre sur le site de l’Organisation Internationale de la Francophonie (http://www.francophonie.org/) où

ils pourront trouver de nombreuses informations (infographie, cartes, articles…) sur une communauté linguistique qu’ils

sont en train de rejoindre. L’ACTIVITÉ 3 correspond à un rendez-vous habituel des salons, il s’agit d’une présentation type

conférence sur le pays invité. Pour attirer le public, il est courant de proposer de gagner un lot ou un voyage en remplissant

une fiche-concours sur laquelle on aura répondu correctement à des questions sur la présentation entendue. Cette com-

préhension orale est donc l’occasion d’une part de compléter la fiche signalétique d’un pays et d’en tirer un lexique per-

mettant l’établissement de fiches sur d’autres pays. C’est l’objectif de l’ACTIVITÉ 3b où l’apprenant rédigera une fiche sur le

pays de son choix suivant les catégories indiquées : superficie, nombre d’habitants, langues officielles, atouts touristiques

principaux (aéroports, offre d’hébergements, sites remarquables…), prestataires touristiques. Outre le choix de l’étudiant,

on pourra demander aux apprenants de faire une fiche sur différents pays francophones, dont la France et de les comparer.

Une langue commune n’interdit pas les particularismes linguistiques, en effet le français de Belgique est parfois teinté d’ex-

66

PISTES PÉDAGOGIQUES

soixante-six

pressions qui ne se retrouvent pas ailleurs. Loin d’être exhaustive sur le sujet, l’ACTIVITÉ 4 permet tout de même de prendre

conscience d’expressions que les français eux-mêmes ne comprennent pas forcément. Il s’agit d’un exercice d’association

entre des phrases contenant un terme de « français belge » (pause-carrière, prester, chipoteur, jobiste, heure de fourche)

et leur définition en français métropolitain. On pourra évoquer également l’accent (mais sans caricature) et insister sur-

tout les modifications autour des nombres (soixante-dix = septante…) dont on pourra comprendre toutes les subtilités de

l’ancien système vigésimal (de 20 en 20) qui perdure partiellement en français métropolitain et le système décimal plus

récent (http://monsu.desiderio.free.fr/curiosites/septante.html).

On terminera le CONTEXTE par la lecture du POINT HISTOIRE qui nous replongera dans les singulières origines des salons

et des congrès. Singulières car le tout premier rassemblement aurait été revendicatif, nous dirions de nos jours que la

confrérie des Nautes se comporte comme un syndicat dans la défense de ses intérêts. Suivent des évènements marquants

et de natures différentes (foires, congrès, stimulation professionnelle, rencontres institutionnelles) dans la chronologie

proposée et qui peuvent prêter à la discussion (1ièrefoire aux vins de Bordeaux, 1iercongrés médical…) pour finir avec les

créations de France-Congrès (Association des maires de villes de congrès) et de l’Anaè (Évènement et tourisme d’affaires)

dont le rôle sera détaillé page 101.

4. POUR ALLER PLUS LOINLes deux thèmes principaux du CONTEXTE méritent tous les deux d’être poursuivis au-delà des ACTIVITÉS qui y sont proposées.

Le premier est bien évidemment celui de la Belgique, pays polyglotte et pluricommunautaire où même les sites internet

publics de tourisme sont déclinés en deux versions :

• un site concernant Bruxelles et la Wallonie (www.belgique-tourisme.be/)

• un site concernant la Flandre (http://www.tourismebelgique.com/)

On pourra ainsi approfondir la visite de ce pays et proposer aux apprenants de multiples ACTIVITÉS (création de séjours, email

à des professionnels, comparaison des offres en Flandre et en Wallonie…)

Enfin, une grande place est faite à la Presse dans ce CONTEXTE et il n’est pas rare de rencontrer des journalistes spécialisés

dont la formation initiale a été partiellement réalisée en école de tourisme. Cette vocation peut être découverte en faisant le

test d’orientation qui s’y rapporte sur le site du magazine l’Étudiant.

(http://www.letudiant.fr/test/orientation/metier/etes-vous-fait-pour-devenir-attachee-de-presse.html)

67

PISTES PÉDAGOGIQUES

soixante-sept

CONTEXTE 3 UN COUP DE PUB POUR LE SALON

Après avoir travaillé sur la mise en place d’un évènement, l’objectif de ce troisième CONTEXTE est d’apprendre à en faire la

promotion.

On commence ainsi, de façon traditionnelle, par un exercice de compréhension puis de production écrite sur la lettre de pro-

motion d’un salon (ACTIVITÉ 1), pour se tourner ensuite vers des outils de promotion plus contemporains, à travers un exercice

sur des tweets de différents acteurs de l’évènement (ACTIVITÉ 2). On termine par un exercice lexical sur les expressions ser-

vant à évaluer un évènement (ACTIVITÉ 3).

1. OBJECTIFS LINGUISTIQUES1.1. OBJECTIFS LEXICAUX• LES ADJECTIFS ET EXPRESSIONS VALORISANTS ET DÉVALORISANTS.

• LES ACTEURS DE LA PROMOTION ÉVÈNEMENTIELLE.

• LES EXPRESSIONS SERVANT D’ACCROCHE.

1.2. OBJECTIFS GRAMMATICAUX• RÉVISION DE L’IMPÉRATIF.

• LE SUPERLATIF.

• LES HYPOTHÈSES.

68

PISTES PÉDAGOGIQUES

soixante-huit

2. OBJECTIFS PROFESSIONNELS• ORGANISER LA PROMOTION D’UN ÉVÈNEMENT SUR PLUSIEURS SUPPORTS.

• RÉDIGER UNE LETTRE PROMOTIONNELLE.

• EMPLOYER TWITTER POUR FAIRE DE LA PROMOTION.

3. DÉROULEMENT (PAGES 94 ET 95)Les textes promotionnels impliquent une certaine aisance dans la maîtrise de la langue puisqu’ils visent à créer une familia-

rité avec le destinataire, rendant plus aisée la tâche de le convaincre. Pour aborder plus facilement la lettre promotionnelle

de l’ACTIVITÉ 1, le travail a été décomposé en trois temps.

Dans un premier temps (ACTIVITÉ 1a), un exercice à trous sur un modèle de lettre permet d’asseoir la compréhension. Les

mots à trouver ont déjà été vus dans d’autres CONTEXTES et MODULES. De plus, des pistes grammaticales tel que les conju-

gaisons et les concordances, ainsi que les longues énumérations avec des termes du même champ lexical, sont là pour

aider l’apprenant à compléter individuellement l’exercice sans avoir besoin d’une compréhension détaillée. C’est après la

mise en commun qu’on lèvera les zones d’ombres qui subsistent.

Dans un deuxième temps, l’ACTIVITÉ 1b vise à préparer l’apprenant à la rédaction d’une lettre similaire en dégageant la

structure ainsi que les stratégies rhétoriques mises en place pour se rapprocher du destinataire et le convaincre. Une liste

de ces stratégies (emploi de l’impératif, des adjectifs valorisants, des énumérations, des superlatifs et de l’adresse directe

au lecteur) est présentée clé en main pour que l’apprenant les identifie dans la lettre. Reste à en découvrir ensuite l’utilité.

On posera alors les questions pertinentes pour guider la classe. Pourquoi s’adresser directement au lecteur ? Pourquoi

employer une telle quantité d’énumérations ? On soulignera le double but de ces figures : se rapprocher du destinataire

pour capter son attention et convaincre par l’accumulation d’arguments.

À ce stade, on peut faire découvrir l’encadré de la formatrice, qui fournit un plan pour la rédaction de la lettre (ACTIVITÉ

1c) correspondant plus ou moins à cette double intentionnalité : se rapprocher dans la première partie (accroche) et

convaincre dans la deuxième partie (argumentaire). On notera l’usage du mot accroche, fondamental dans le travail de

promotion, dont on expliquera la portée métaphorique (image du crochet). Puis, dans un troisième et dernier temps, on

laissera enfin l’apprenant rédiger sa lettre de promotion pour l’évènement de son choix. Il est utile d’introduire à ce mo-

ment-là, pour aider à la rédaction, l’ESCALE GRAMMAIRE consacrée aux différentes structures de l’hypothèse et prolongée

par les exercices 1 et 2 p. 99.

L’ACTIVITÉ 2 suit la même logique et progression mais appliquée cette fois à un tout autre exercice de style : les célèbres

140 caractères de Twitter. L’apprenant découvre, dans l’ACTIVITÉ 2a, quatre tweets dont il doit identifier l’auteur. Les pistes

sont surtout stylistiques : du langage purement informatif des médias au style promotionnel de l’exposant et du salon (qui

emploient les mêmes stratégies que pour la lettre, avec impératifs, adresse directe et adjectifs valorisants) en passant par

le registre familier employé par le conférencier. Puis, dans l’ACTIVITÉ 2b, on propose cinq sujets de tweets à rédiger. On

veillera avant de se lancer dans l’écriture à cerner correctement l’auteur et l’objectif pour en déduire le style (familier ou

institutionnel) et les stratégies rhétoriques à mettre en place.

Finalement, l’ACTIVITÉ 3, que l’on peut intercaler à d’autres moments du CONTEXTE, permet de fournir à l’apprenant un petit ba-

gage d’expressions valorisantes ou au contraire critiques qu’il pourra employer dans les deux exercices d’expression écrite.

4. POUR ALLER PLUS LOIN…On ne peut que trop encourager les apprenants à consulter les documents authentiques qui ont servi d’inspiration aux

ACTIVITÉS de ce CONTEXTE. Les dossiers de presse (dont vous pouvez télécharger un exemple ici : http://www.salons-du-

tourisme.com/Top-Presse/Presse/Communiques-et-dossiers-de-presse) sont certes trop longs pour pouvoir être exploités

dans leur intégralité, mais un travail sur leurs préfaces et mots d’ouvertures est plus abordable. On pourra ainsi identifier

69

PISTES PÉDAGOGIQUES

dans chaque préface les stratégies de rapprochement et argumentation déjà travaillées. De même, quand on cherche

sur Twitter le hashtag #salondutourisme on tombe sur une liste presque infinie de tweets, certains cryptiques, d’autres

limpides et quelques-uns franchement drôles, que l’on peut demander de classer en fonction de l’auteur (particulier, insti-

tution, média, etc…) et de l’objectif (rapport, promotion, critique, etc…)

CONTEXTE 4 DÉJÀ PRO !

Une fois l’ensemble de domaines et des métiers du tourisme abordés, le quatrième et dernier CONTEXTE de ce MODULE (et

de cette m du manuel) vise à fournir à l’apprenant les dernières clés pour une insertion réussie dans le monde professionnel

du secteur touristique en français, c’est à dire, les outils pour une recherche d’emploi performante.

Le premier de ces outils est bien évidemment le Curriculum Vitae, travaillé au travers une compréhension orale (ACTIVITÉ 1).

Tout aussi importante, la lettre de motivation sera abordée d’abord par une compréhension écrite sur un modèle (ACTIVITÉ 2)

puis par la rédaction d’une réponse à une offre d’emploi (ACTIVITÉ 3). Enfin, l’encadré À LA RENCONTRE DES PROFESSION-

NELS, avec les conseils d’un responsable d’insertion pro, s’inscrit en complète continuité avec la thématique de ce CONTEXTE.

soixante-neuf

70

PISTES PÉDAGOGIQUES

soixante-dix

1. OBJECTIFS LINGUISTIQUES1.1. OBJECTIFS LEXICAUX• LE VOCABULAIRE DE LA RECHERCHE D’EMPLOI.

• LA NOMENCLATURE ACADÉMIQUE DE LA FORMATION EN FRANCE.

• LES EXPRESSIONS ET TOURNURES DE LA LETTRE DE MOTIVATION.

1.2. OBJECTIFS GRAMMATICAUX• LES CONNECTEURS LOGIQUES D’OPPOSITION ET DE CONCESSION.

2. OBJECTIFS PROFESSIONNELS• RÉDIGER UN CV.

• RÉDIGER UNE LETTRE DE MOTIVATION.

• PASSER UN ENTRETIEN D’EMBAUCHE.

3. DÉROULEMENT DU CONTEXTE (PAGES 96 ET 97)Une mise en place efficace pour le sujet du CONTEXTE peut se faire à partir de l’expérience des apprenants dans la re-

cherche d’emploi. Qui dans la classe a déjà cherché un emploi ? Dans quel domaine ? Quelles démarches a-t-il fallu mener

pour y arriver ? Le but est de dégager les quatre étapes et démarches de la recherche d’emploi (en fournissant au passage

le petit bagage lexical nécessaire) :

1. Consulter les offres d’emploi et les petites annonces sur les sites internet, les journaux ou au Pôle Emploi (le service

publique français consacré à aider dans la recherche d’emploi)

2. Rédiger un CV et une lettre de motivation, adaptés à l’offre.

3. Passer un entretien d’embauche avec le recruteur (responsable des ressources humaines, patron etc.).

4. Si on a de la chance, signer un contrat (un CDI, si on a beaucoup de chance, ou un CDD, un contrat saisonnier, etc.).

Une fois ces étapes identifiées, on pourra ouvrir le manuel et prévenir les apprenants que l’on va suivre ce programme de travail.

On commencera ainsi, dans l’ACTIVITÉ 1, par fournir un modèle de CV, accompagné dans l’encadré POINT MÉTIER des conseils et normes

standards pour rédiger un CV d’après les critères français. Pour obliger à une lecture attentive du CV, des informations ont été suppri-

mées. On les retrouvera grâce à une compréhension orale à partir d’un entretien d’embauche que passe l’auteur du CV. La transcription

de cet entretien peut servir de modèle par la suite pour des éventuels jeux de rôle où les apprenants incarnent le candidat et le recru-

teur. Il contient en effet de nombreuses questions récurrentes dans ce type de dialogue, ainsi que les réponses attendues.

L’ACTIVITÉ 2 propose, quant à elle, un modèle de lettre de motivation. Les tournures déférentes et les structures syntaxiques

complexes d’une lettre de motivation « à la française » peuvent dérouter un apprenant du niveau A2+. On a choisi malgré

tout de fournir un modèle à peine simplifié pour, d’une part, confronter l’apprenant au degré d’exigence du marché du tra-

vail et, de l’autre, ouvrir dans cette dernière ACTIVITÉ vers les difficultés linguistiques qui seront abordées si l’on décide de

poursuivre l’apprentissage du français. Peu importera donc si la compréhension de détail n’est pas complète. Les exercices

qui accompagnent ce modèle de lettre sont en effet axés sur la compréhension générale. Il s’agira alors, en 2a, d’identifier

le but de chaque paragraphe et en 2b, de trouver des synonymes des mots et articulateurs clés. L’exercice 3 de l’ARRÊT

LEXIQUE p. 98 offre un deuxième modèle de lettre à compléter.

Avec ces modèles de CV et de lettre de motivation, l’apprenant est armé pour affronter l’ACTIVITÉ 3. Celle-ci est la cible vers laquelle

l’ensemble de la méthode se dirige dès le premier MODULE. Il s’agit en effet de répondre à une offre d’emploi dans le secteur

de l’évènementiel. Pour la rédaction du CV et de la lettre en particulier, il faudra mobiliser l’ensemble des compétences linguis-

tiques et professionnelles acquise tout au long des MODULES, pour pouvoir argumenter, se décrire, et présenter correctement

son parcours et ses compétences. L’ACTIVITÉ pourra ensuite être complétée, en guise d’épilogue, par la lecture des conseils

dans l’encadré à la rencontre des professionnels, ainsi que par un dernier jeu de rôle reproduisant un entretien d’embauche.

71

PISTES PÉDAGOGIQUES

soixante et onze

4. POUR ALLER PLUS LOIN...Le site de l’Étudiant (http://www.letudiant.fr/) est une véritable mine d’activités en relation avec la recherche d’emploi.

On pourra ainsi faire des recherches ciblées (par profil de candidat par exemple) dans les offres d’emplois pour étudiants

(http://jobs-stages.letudiant.fr/jobs-etudiants.html). Le site contient aussi de nombreux modèles de CV et de lettres de

motivation à comparer avec ceux proposés dans ce CONTEXTE (http://www.letudiant.fr/jobsstages/cv-et-lettres-pour-les-

bac-2-3.html) et même des vidéo CV sur lesquels proposer des activités de compréhension orale.

(http://www.letudiant.fr/letudiant-tv/categories/rubrique-emploi/rubrique-cv-et-lettres.html).

VIDÉO - ÇA TOURNE LE SALON DE L’ÉVÉNEMENTIEL

La vidéo qui clôt le module 6 a été tournée tout spécialement pour ce MODULE

lors de la grande rencontre internationale du secteur de l’événementiel qu’est

le salon EIBTM à Barcelone (http://www.ibtmworld.com/). On y rencontre

Aurélie Berger, responsable MICE dans l’entreprise Pacific World, une société

à l’origine asiatique spécialisée dans l’organisation d’évènements pour les

entreprises, comme les voyages d’incentive, les congrès, etc… Elle y explique

son quotidien professionnel, parfois loin de l’image glamour qu’on peut s’en

faire, et donne des conseils pour ceux qui souhaiteraient intégrer le secteur.

1. OBJECTIFS• RENCONTRER UNE PROFESSIONNELLE DU SECTEUR DE L’ÉVÉNEMENTIELLE.

• PRENDRE CONNAISSANCE DU CODE DÉONTOLOGIQUE DU SECTEUR.

• DÉBATTRE SUR LA CONCURRENCE ENTRE PLUSIEURS TYPES DE TOURISME.

2. MISE EN ROUTELes apprenants se font souvent une fausse idée du travail dans l’évènementiel. On choisira ainsi comme point de départ

leurs représentations sur ce métier, que la vidéo et le débat tenteront de corriger. Comment peut-on imaginer le métier

d’un organisateur d’évènements ? Dans quel type d’entreprise travaille-t-il ? Quel est son profil au niveau de la formation et

des compétences ? Peut-on imaginer un code déontologique pour ce métier ?

3. DÉROULEMENTLa vidéo s’ouvre par une plage d’une trentaine de secondes sans dialogue, destinée à rendre l’ambiance du salon. On peut

en profiter pour faire un travail de description et réviser ainsi le vocabulaire du MODULE. Que et qui voit-on dans ces pre-

mières images ? Comment sont-ils habillés ? Que porte-t-ils tous de façon visible ? Puis arrive ensuite une série de questions

pour Aurélie Berger, qui apparaissent explicitement sur fond blanc pour faciliter la compréhension de la vidéo. Il devrait

donc être possible de compléter le test de compréhension à choix multiples sans avoir recours à la transcription. Lors de

la mise en commun, on insistera sur l’idée de produit sur mesure. Qu’entend Aurélie Berger par un produit sur mesure ? Le

client peut en effet avoir un certain nombre d’idées et d’exigences qui représentent autant de défis et de responsabilités

pour une agence d’évènementiel. Peut-on tout accepter des demandes d’un client ? C’est au travers de ces questions-là que

l’on peut introduire le texte de l’encadré qui accompagne la vidéo y qui est tiré de la charte déontologique de L’ANAÉ, l’Asso-

ciation Nationale des Agences d’Évènements. Le but de l’encadré est une nouvelle fois de familiariser l’apprenant avec le

langage administratif. Un exercice de synonymes accompagne la lecture et élargit ce vocabulaire administratif. Enfin, reste

à introduire le DÉBAT, le dernier du manuel. Aurélie travaille dans un bureau de réceptif, une agence donc qui accueille des

touristes en déplacement. À la différence d’autres agences de réceptifs, les clients d’Aurélie participent à un évènement

dans un cadre professionnel. Peut-on considérer ce tourisme d’affaires de la même façon que le tourisme classique ?

Quelles sont les conséquences de son explosion au cours de la dernière décennie ? Quels sont les rapports avec le tourisme

classique ? Concurrence ou complémentarité ? Autant de questions qui aideront à enclencher la discussion et à fournir des

idées aux défenseurs comme aux détracteurs du tourisme d’affaires.