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TOUS LES SAMEDIS 28 NOVEMBRE 19^2 104 tU, CHAMPS-ELYSÉES, PARIS-8-

TOUS LES SAMEDIS 28 NOVEMBRE 19^2 — N° 104ENTENDRE CETTE SEMAINE A RADIO DIMANCHE 29 NOVEMBRE. d- 8 h. 1S : Ce disque est pour novous. - 9 h. 15 : 1/4 d'heure avec paTearirPhilippe

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Page 1: TOUS LES SAMEDIS 28 NOVEMBRE 19^2 — N° 104ENTENDRE CETTE SEMAINE A RADIO DIMANCHE 29 NOVEMBRE. d- 8 h. 1S : Ce disque est pour novous. - 9 h. 15 : 1/4 d'heure avec paTearirPhilippe

TOUS LES SAMEDIS 28 NOVEMBRE 19^2 — N° 104 tU, CHAMPS-ELYSÉES, PARIS-8-

Page 2: TOUS LES SAMEDIS 28 NOVEMBRE 19^2 — N° 104ENTENDRE CETTE SEMAINE A RADIO DIMANCHE 29 NOVEMBRE. d- 8 h. 1S : Ce disque est pour novous. - 9 h. 15 : 1/4 d'heure avec paTearirPhilippe

ENTENDRE CETTE SEMAINE A RADIO

DIMANCHE 29 NOVEMBRE. - 8 h. 1S : Ce disque est pour vous. - 9 h. 15 : 1/4 d'heure avec TearirPhilippe Rameau. - 9 h. 45 : Quel-ques mélodies avec André Baugé. - 12 h. : Concert - 13 h. 20 : Les nouveautés du dimanche. - - 15 h. : Concert public de Radio-Paris. Le Grand Orchestre de Radio-Paris. - 17 h. : Les grandes voix. - 17 h. 30: L'orchestre de Casino de Radio-Paris. -18 h. 45 : L'ensemble Lucien Eellanger. -19 h. 45 : Michel Warlop. - 20 h. 20 : « Chacun sa vérité », pièce en 3 actes -22 h. 15 : L'orchestre Richard Blareau. -23 h, : Souvenirs : « Du matin de mes poèmes au soir de la gloire », par Mau-rice Rostand. - 23 h. 15 : Ricardo Vines. — LUNDI 30 NOVEMBRE. - 7 h. 30 : Concert matinal. - 8 h. 15 : Lina Tosti. Toni Bert, Fréhel. Pierre Mingand et Emile Prud'homme et son orchestre. - 12 h. : Raymond Le-grand - 14 h. 30 : Casse-tête musical. -15 h. 15 : Les grands solistes. - 16 h. 15 : Alibert. Lucienne Dugard et le Trio Cubain. -17 h. 30 : L'orchestre Sarbeck. - 18 h.: L'or-chestre de chambre de Paris. - 18 h. 45: Peter Kreuder. - 21 h. 15: Rythme eî mélodie. -23 h. : Au rythme du temps. - 23 h. 15 : L'or-chestre Jean Yatove. — MARDI l,r DÉ-CEMBRE. - 12 h. : L'orchestre de Casino

de Radio-Paris. - 13 h. 20 : Les succès de nos vedettes. - 14 h. 30 : Les duos que j'aime, par Charlotte Lysès. - 15 h. 15 : Les grands orchestres symphoniques. - 16 h. : Le Bonnet de Mimi Pinson. -16h.15 : Avec Yvette Guilbert. Noël-Noël, Fred Adison et son orchestre. -19 h.: L'orchestre Richard Blareau. - 20 h. 20: Le Grand Orchestre de Radio-Paris. — MERCREDI 2 DÉCEMBRE. - 13 h. 20 : Raymond Legrand. - 15 h. 15 : Les musiciens moder-nes. - 17 h.: Toute la vie d'un poète, de Paul Fort. « Montmartre et l'Ile-de-France ». -17 h. 15 : Cette heure est .à vous, par André Claveau. - 18 h. 45 : Chez l'amateur de disques, « Madame !a chanson!... ». -20 h. 20 : Ah! la belle époque. - 21 h. 15 : « La Mascotte », d-'Audran. - 22 h. 15 : Trois quarts d'heure au Casino de Paris. -23 h. 15 : L'orchestre de chambre Hewitt. JEUDI 3 DÉCEMBRE. - 7 h. 30 : Concert matinal. - 8 h. 15 : Les chansons de charme. -11 h. 30: Tiio des Quatre. - 12 h.: L'orchestre de casino ds Radio-Paris. - 13 h. 20; L'or-chestre Richard Blareau. - 16 h. 18: Christiane Lorraine, André Pasdoc, Lecuana et son orchestre cubain. - 17 h. 30 : L'orchestre Guy Paquine.t. - 19 h. : Jean Suscinio et ses matelots - 19 h. S0 : Médard Fer-rero. - 20 h. 20 : Le Grand Orchestre

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O n ne peut contenter tout le monde et son père... » Ce. précepte de-vrait être placé au fronton de

tout les postes récepteurs de radio. Il r.st assez curieux de constater combien ■es goûts sont divers et les jugements différents- Ceux-ci aiment la musique iégère, ceux-là préfèrent fe classique ; d'autres n'ont de goût que pour la chan-son; d'autres encore n'acceptent que les bel les voix.

Car if est avéré qu'une mode règne sur la chanson de music-hall et qu'auteurs, compositeurs et vedettes doivent s'y sou-mettre pour connaître le succès. De là ces chansons en série, sur les mêmes sujets, les rythmes à peu près sembla-bles et ces voix qui s'efforcent, semble-t-il, d'avoir les mêmes intonations, la . même façon (déplorable souvent* de pro-noncer les mots et d'exprimer des senti-ments analogues.

Ce snobisme dure quelques mois ou quelques années, puis l'apparition d'une nouvelle grande vedette ou de musiciens nouveaux foit naître un autre genre qui régnera, à son tour, pendant une période indéterminée.

Au contraire, il est des airs et des romances qui, depuis des siècles, sont inscrits aux programmes des concerts et

qui plaisent et charment encore aujour-d'hui.

Ces musiques classiques, ces mélodies d'autrefois, ces œuvres de Mozart, Lulii, Rameau, Gluck, Schubert, Schumann, et, plus près de nous, de Fauré, Debussy, Mas-senet, Gounot, Saint-Saens, et tant de grands compositeurs captivent encore un très nombreux auditoire.

Nous devons savoir gré à Radio-Paris de nous faire entendre presque quoti-diennement des artistes qui pratiquent le « Del canto » et interprètent ces chefs-d'œuvre de la musique ancienne et contemporaine.

On ne saurait trop reconnaître le mé-rite de ces grands artistes qui, au cours de longues études, ont d*abord pu donner à leurs voix, mélodieuses naturellement, l'ampleur nécessaire et ont ensuite,- au prix d'un travail constant et persévérant, conservé leurs qualités vocales e1 atquis le style indispensable sans lequel l'art du chant serait vain.

Apprécions donc ces émissions de « bel canto » qui nous permettent d'entendre des artistes Dleins de talent comme Charles Panzéra, |osé Nogero, Lucctani, Germaine Cernay, Janine Michaud, Elliett Schenne-berg. Maria Branèze, Lucienne Tragin, Pactat, etc. Tous contribuent à propager le goût du beau et de l'art véritable

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P A LA RADIODIFFUSION NATIONALE

ae Radio-Paris. - 22 h. 15 : L'orchestre du Normandie, "direction Jacques Méiéhen. -23 h. 15 : Jaccrues "Jansen. — VENDREDI 4 DÉCEMBRE. - 7 h. 30 : Concert matinal. -8 h. 15 : Petit concert gai. - 11 h. 30 : Yoska Nameth et son ensemble. - 12 h. : L'orchestre du Normandie, direction Jacques Météhen. - " 13 h. 20 : Concert symphonique. - 15 h. 15 : De tout un peu. - 17 h. 30 : L'ensemble Lucien Bellanger et le quatuor de flûtes. -19 h. : L'orchestre Richard Blarèau. - 19 h. 50 : Andrée Chastel et Paul Sylva-Herara. -20 h. 20 : Le Film Invisible. - 21 h. 15 : Ray-mond Legrand et son orchestre. - 22 h. 15 : Orchestre de chambre Marius Gaillard. -23 h. : AuT'ythme du temps. - 23 h. 15 : Jazz de Paris. — SAMEDI 5 DÉCEMBRE. - 7 h. 30 : Concert matinal. - 8 h. 15 : Des airs, des chansons... - 11 h. 30 : L'accordéoniste Deprmce. - 12 h. 45 : Irène de Trébert. -13 h. 20 : L'orchestre de Jean Yatove. -14 h. 30 : L'harmonie des Gardiens de la Paix. - 16 h. 30 : « Les cent minutes de Radio-Paris. - 18 h. 45 : Jean Guitton. - Ï9 h. 15 : Revue du cinéma. - 19 h. 50 : Jean Lutèce. -20 h. 20 : La belle Musique. - 22 h. 16 : L'heure du cabaret depuis le « Ciro's »,. -23 h. 15 : Camille Paurane. - 23 h. 30 : Trio Doyen. - 0 h. 15 : Grand pêle-mêle dé nuit.

DIMANCHE 29 NOVEMBRE. - 13 h. 47 : Transmission de l'Opéra de Marseille « La Walkyrie, ». - 17 h. 30: Au rendez-vous des vedettes. - 17 h. 45 : Concert. - 20 h. : « La Belle Aventure », comédie en 3 actes. -22 h. : Le Jazz Symphonique de la Radio-diffusion Nationale, sous la direction de Jo Bouillon. - 23 h.: Concert - LUNDI 30 NO-VEMBRE. - 11 h. 32 : Tangos. - 12 h. 50 : Actualités : nouveaux procédés de post-synchronisation des films par Jacques Ar-mand. - 13 h. 47 : Les inédits du lundi : «L'humble servante», - 18 h.: Émission de

-tradition .populaire, par Jean Variot : «Le miracle de Théophile». - J9 h. : Valses. -20 h,: Concert. - MARDI 1er DÉCEMBRE. -11 h. 50 : "Mélodies rythmées, par Jo Bouil-lon et son orchestre. - 15 h.: «Œdipe Roi», d'après Sophocle; «Œdipe à. Colone ». d'ifprès Sophocle. - 17 h. : Emission litté-raire : « Le roman français ». - 19 h. : La véritable musique de jazz, présentation et commentaires de M. Hugues Panassie, Président du Hot Club de France. - 20 h. : Émission lyrique : «Sapho ». - 22 h. 3fi : Concert par l'orchestre de Lyon. — MER-CREDIS DÉCEMBRE. - Il h. 32. : L'actualité cinématographique. - 15 h. 15 : Concert oar la Musique de la Flotte. - 20 h. :

Théâtre « La Parisienne », comédie en 3 actes d'Henri Becque, avec Edwige Feuil-lère. - 21 h. 55 : Théâtre : « Les honnêtes femmes » (fragments), comédie en un acte d'Henri Becque. - 22 h. 15 : Valses. - 23 h. : Concert. — JEUDI 3 DÉCEMBRE. - 14 h. 30: Transmission de l'Odéon. - 19 h.: Jean Tran-chant dans « Paroles et Musique ». - .20 h. : Concert. - 22 h.:Jo Bouillon etson orchestre. -23 h. : Concert par l'orchestre de Lyon. — VENDREDI 4 DÉCEMBRE. - 11 h. 32 ; Jo Bouillon et son orchestre. - 14 h. : Concert par la musique de la garde personnelle du Chef de l'État. - 15 h. 45 : Causerie par M. Georges Lecomte, de l'Académie Fran-çaise : « Carpeaux ». - 16 h. 30 : Musique de chambre. - 17 h. 15 : Le 1/4 d'heure de la poésie. - 18 h.: Causerie par Mme Mary Marque! : « Victor Hugo » - 18 h. 45 : Disques. - 19 h. : Variétés. - 20 h. : Théâtre étranger : « Le chien du jardinier ». - 21 h. 55. « Une heure de rêve à Monaco ». - 23 h. 10 : Concert. — SAMEDI 5DÉCEMBRE. - 7 h. 15: Les -jours se suivent, par Jean Nohain. -8 h. 15- : Disques. - 8 h. 45 : Chansons. - 11 h. 32 : L'actualité musicale. - 11 h. 42 : Variétés. - 13 h. 47 : Concert. - 17 h. 30 : Musique de chambre, - 18 h. 45 : Disques. 20 h. : « L'Arlequin ». - 23 h. : Concert.

3 « Qu'est-ce que tu fais là-dessous petite tête de musicien ? Relève-toi..

4 « Tu te prends pour Moïse dans son panier en osier !... Veux-tu sortir de là ?»

BOUILLON est rentré à Paris

Hardi les gars ! dans le coin... »

2 « Enfin, voici mes bagage» !.-. Faites attention à mon fnet à papillons... »

G râce à la Radio Nationale, on avait l'impression que Jo Bouillon ne nous avait jamais quittés. Mais, depuis

deux ans, nous l'entendions de Marseille. Aujourd'hui, c'est dans les studios de la r,ue de Grenelle que joue cette excellente formation, que nous applaudirons bientôt sur une scène, dans la grande Salle Pleyel, au cours de deux galas donnés par Jo Bouil-lon, le 7 et le 9 décembre. La recette du premier récital sera intégralement versée aux œuvres des Prisonniers de guerre, aux « vieux » de Ris-Orangis et aux malades du Dispensaire Maurice Chevalier. Après, nous applaudirons sans doute l'orchestre Jo

^.Bouillon dans un music-hall voisin de l'Étoile. Jo Bouillon est un musicien complet, qui

peut aussi *>ien diriger un jazz que conduire un orchestre symphonique. « Le jazz, affirme-t-il, est une musique que j'ai adaptée à mon sens général »... C'est Maurice Chevalier qui l'aida à réaliser sa « compagnie », quand il était encore chef d'orchestre au Casino de Paris.

Chacun sait que la formation de Jo Bouillon fut purement classique. Fait unique dans les annales du Conservatoire: ses deux frères et lui sont tous trois premiers prix de violon du Conservatoire de Paris. Son père, Jean Bouillon, est professeur de violon au Conser-vatoire de Montpellier. L'aîné, Georges Bouillon, est violon solo au Concert Pasde-lcup et â l'orchestre de la Radio Nationale.

Quant à Gabriel Bouillon, il est professe de violon au Conservatoire de Paris, et donne actuellement, salle Gaveau, avec s quatuor, des séances de Musique Conte poraine Française. C'est le mari de la ch; mante Jacqueline Francell, la vedette Marigny, qui triomphe dans « Coups Roulis ».

Jo Bouillon a ramené de Marseille nombreux musiciens. Vingt instrumentis composent actuellement son orchest: Après deux ans d'absence, Jo Bouillon trouvé son appartement de la Villa Danco légèrement en désordre. Le lampada se trouvait dans la baignoire, le piano dé la cuisine, les caravelles voguaient se son lit et un avion en bronze attendait l'hei. de vol dans le garde-mangp: r. Jo Bouill l'a sorti de ce curieux garage. Et tous : musiciens, transformés en déménageu se sont occupés pendant deux jour:, à remet chaque chose à sa place. C'est-à-dire q maintenant To Bouillon a l'impression- c le mistral a soufflé sur son appartemen il ne retrouve plus rien. Lettres, photog phies, musiques, s'entassent sous son ses pantoufles sont dans le piano^et l'av est dans le chauffe-bains...

— Un bon musicien n'est pas forcém un bon déménageur, soupire Jo Bouillon • est heureux d'avoir sauvé dans ce massât la photographie de son cher parrain : M rice Chevalier. J. L

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ADIODIFFUSION

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p.°"

SONS A CHACUN SON ECHO

• On a tourné « La Neige sur les Pas » et « La Croisée des Chemins ». La même société prépare « Les RoquevUlards », dû même ; cadémicien.

Yves Mirande, devant qui on fait part de cette nouvelle, a un sourire ironique:

- Ce n'est plus du cinéma. Eh oui, «.i se dirait chez Nicolas.

Comme .Iules Berry, sou voisin, le re-garde étonne, le spirituel auteur-metteur eu scène ajoute :

— Eh oui. c'est du « Borde latîon contrôlée ! •* Un décor qui a beaucoup servi, c"e.-:t celui qui se rïresse à Nice dans le .parc du studio de ïa Victorine.

IV fut construit pour « Le Serge vit X le dernier film d'Ivan Mosjoukine et re

appel-

céments, reculs, peut-être même sanctions... L'examen « annuel » est passé.

Mais il existe aussi - on en parle plus discrètement — la question des enfants dans ce domaine de la danse. L'an dernier, il y avait deux cents fillettes inscrites pour l'admission à l'Ecole Gratuite de Danse de notre première scène lyrique.

Cette année, les candidatures s'élèvent, dit-on, au nombre de trois cent cinquante! Voici bien compliquée la tâche de ceux qui prennent la responsabilité d'une cai-rière.

réunis, selon leur les Champs-Elysées, bar, tout en clégus-

pre&enta-n un I! fut ensuite rates du Rail de Jean Délai ment, il devi virons de Casitan siteurs du Soir », cel Carné, il fut château médiéval.

Obligation des nioder les restes. • A l'heure où y aura, sans dans le corps

bastion perdu dans le bled, nue pagode pour « Les Pi-

s». Pour « L'Enfer du Jeu- ». noy, qui va sortir prochaiue-it des fortifications aux en-

Enfin, pour « Les Vi-le dernier film de Mar-utilisé pour devenir un

F un films

temps Part d'accom-

:ni paraîtront ces lignes, il toute, grand bouleversement de ballet fie l'Opéra : avan-

• Plusieurs cinéastes habitude, dans ce café bavardent accoudés au tant leurs vins cuits

— Ave/.-vous remarqué. déclare d'eux, qu'il pleut dans la plupart des de ce génial artiste!

— C'est vrai, constate son voisin. Rap-pelez-vous a L'Etrange Monsieur Victor », « Les Inconnus dans la Maison » et « Monsieur la Souris ».

—• Pourquoi cela ? Son commanditaire doit sans doute vendre des parapluies ou des- imperméables.

Et Michel Simon qui est là, se retourne et ajoute:

-— C'est sans doute pour cela qu'il a mau-vais caractère. Eh oui, il est embêtant comme la pluie!

La distribution prévue pour « L'Homme

par Henri De-Londres », se

trouve complète. Autour de Fernand Ledoux et de Jules Berry, seront groupés: Bro-chard, Blanche Montel, Mony Dalmès et Suzy Prirh.

if La compagnie « El Retablo », dont le succès s'affirme après un mois de repré-sentations au Studio des Champs-Elysées, va bientôt accroître son champ d'activité en créant une école de déclamation, de chant, de danse et d'interprétation musicale espagnole.

Poux tous renseignements et inscriptions aux classes et conféences, s'adresser ait Secrétariat Généal du Studio des Champs-Elysées, 13, avenue Montaigne, de 16 heu-re.1- à 18 heures, tous les jours, sauf mardi.

if C'est ait début du mois de décembre que sortira « L'Enfer du' Jeu ». qui est une production Fidès et non pas Dfëcirui comme nous l'avions annoncé par erreur.

Commencé juste avant la guerre et ter-miné seulement il y a quelques semaines.

« L'Enfer du Jeu » est une production qui groupe, une distribution de tout premier ordre puisqu'elle réunit les noms de Mireille' Balin, Pierre Renoir, Sessue PI a va awa, Louise Carlettï, Roland Toutain, Henri Cuisol, Jim Gérald, Georges Lannes.

Signalons aussi quel dans l'article paru dans notre numéro du 31 octobre dernier, à la légende N° ,Î. ce n'est pas l'excellent acteur Sessue Hayakawa qui se trouve aux côtés de Pierre Renoir, mais l'acteur de composition Chrèky Bey. Nos lecteurs ait-rt.nt cetainement rectifié d'eux-mêmes.

if Janine Darcey et Gérard Landry vien-nent de rentrer à Paris.

if Le dernier film de Tirio Rossî sortira au mois de janvier prochain. « Le So-leil a toujours raison » nous permettra de revoir également Micheline Presle.

if La Comédie-Française annonce pour le S décembre la première de gala de « La Reine Morte », pièce nouvelle de Henry de Montherlant, avec Madeleine Renaud.

naquit à Bruxelles, un jour de Noël, de M. Mertens, Belge né à Paris, et de Fer-nande Gravey, Parisienne, née rue Motif -fetard.

Sa vie. — Mêlé, dès ses plus jeunes an-nées, au travail de ses parents comédiens, tient son premier rôle à 5 ans. Pour aider sa mère, .devenue veuve, s'engage à 15 ans comme porteur dans une tournée et accom-pagne à 17 ans sa mère engagée par Signo-ret pour une tournée de six mois eii Améri-que du Sud. Signoret apprécie à la fois soii courage et ses dons et, tout en lui laissant le soin des 93 colis de la tournée, le fait jouer et lui enseigne beaucoup de choses. Au retour, Fernand joue d'abord en province, puis à Paris : la par-tie est gagnée! « Si je voulais », à côté de Victor Boucher, avec qui il reprendra, à Buxelles, « Les Vignes du Seigneur », puis « Enfin seuls! » entre Jane Renouardt et Gabriel Signoret, le font adopter par le public; Toute une série de créations le conduisent à un succès considérable dans « Mistigri », de Marcel Achard, et à un vrai triomphe dans « Pierre ou Jack ».

Caractéristiques physique» et morales. De sombres yeux qui pétillent dans un

visage gai, un sourire plein de lumière, un front large et haut sous des cheveux châ-tains. Partage avec sa femme; Jane Re-nouardt, un vif sentiment de la famille, le goût de la campagne, des chiens et des chevaux. Cavalier consommé, adepte fer-vent de la culture physique, épris d'his-toire et surtout de l'épopée napoléonienne. Voué aux rôles de musicien, sait à peine déchiffrer un morceau très simple. Tem-pérament consciencieux, travaille et pré-pare attentivement ses rôles et, le mo-ment venu, « les vit », l'esprit libre.

Sa carrière. — Enfant, il a tourné deux ou trois films muets. Il va sur ses 2$ ans

-lors dé son premier film parlant, à Neuba-belsberg: << L'Amour chante ». Rentre à Paris, où l'attend : « Chérie ». « Ma-rions-nous ». « L'n « "Passionnément », mes », « Tu seras cette époque aussi, i

Homme en « Coiffeur

Duchesse Le Père

Habit ». pour Da-» ! Vers prématu-

& A moi ré », « Le Fils improvisé le jour, à loi la nuit ». A Berlin, « La Guerre des Valses ». A Paris, cette joyeuse et totale réussite, « Si j'étais ïé Patron »! Puis, « C'était un Musicien ». « Antonia », « Romance hongroise ». •x Monsieur Sans-Gêne », que suivent « V ariétés ». <.< ' Fanfare d'Amour », « Touche à tout ». « Le Grand Refrain », « Sept Hommes et une Femme », « Mister Flow », « Le Mensonge de Nina Pé-trowna », puis « La Grande Valse ». Les hostilités. L'armistice. Le théâtre, avec une reprise d* « H istoire de Rire », qu'il

. tourne ensuite et qui précède une des plus belles réalisations du moment, « La Nuit Fantastique», « Romance à trois ». Puis, en cours, « Le Capitaine Fracasse ».

Fiche établie par DO RINCE.

LES DESSINS

DUBOU VONT ENFIN S'ANI

LE dessin animé, invention française, va retrouver en France la place qu'il n'aurait pas dû quitter. Au cuirs de ces der-nières années, il était devenu un article d importation et les quelques téméraires qui avaient osé se risquer chez nous

dans la réalisation de films de ce genre, avaient dû capituler devant l'importance des capitaux nécessaires et aussi devant l'insuffisance des moyens techniques dont ils disposaient.

Aujourd'hui, de nouveaux horizons s'offrent à nos dessinateurs marché devenu libre leur assure une large et rémunératrice tation de leurs bandes. Des capitaux impoi ' uns sont mis à le position par des producteurs qui, soutenue par le Gouven s'efforcent de surmonter toutes les difficultés d'ordre te> Bientôt, les réalisateurs verront leurs travaux se simplifier to perfectionnant.

M. Jean de Cavaignac a constitué une équipe de plusieurs dessi-nateurs, et, mettant un studio spécial à leur disposition, leur a confié la réalisation de films de court métrage. A. E. Marty a terminé « La Petite Nymphe », dont la sortie e'sl prochaine. Lucien Boucher anime actuellement la fable de La Fontaine « Le Meunier, son fils et l'âneT». Les résultats obtenus ont dépassé les pronostics les plus optimistes.

Mais voici une nouvelle qui comblera de joie les amateurs de dessin animé : Dubout, l'ineffable Dubout, va se consacrer à ce genre de film.

Qui ne connaît ses personnages burlesques et pleins de fantaisie? ces bonshommes malingres, aux trognes enluminées et boutonneuses, ces femmes aux carrures d'athlète, au menton velu? Chacun de ses dessins, dans lesquels vont et viennent plus de 100 personnages grouillant de vie, captive votre attention des minutes entières.

Sous le crayon de Dubout, devenu baguette magique, un héros nouveau, Anatole, va vivre en couleurs sur le rectangle de toile blanche des aventures plaisantes et cocasses.

Le premier film, qui sera fin prêt au début de ï année prochaine, s'intitulera « Anatole fait du camping ». Il aura 300 mètres et néces-sité près de 22.000 celluloïds coloriés d'après le procédé agfacolor, et coûté près d'un million de francs.

Chaque année, Dubout nous contera deux aventures d'Anatole. On y retrouvera l'inséparable compagnon du héros : P. M. U., le cheval gazogène.

De plus,- Dubout a l'intention de mettre à exécution un projet qui lui est cher dépuis longtemps : celui, de faire un grand film de dessins animés, en couleurs lui aussi, dont la projection durerait plus de deux heures. II s'agit des « Aventures des Héros de la Tour de Ne&les ». Le scénario, qui lui, a été inspiré par le célèbre roman de cape et d'épée, lui permettrait de donner libre cours à son imagination débordante de fantaisie et d'humour. Ce travail gigantesque, pour lequel il lui faudra exécuter plus de 130.000 des-sins, animé ensuite par son collaborateur Roi Tira, contera la baga-telle de 5 millions de francs. ^^m^^2ÈU&f

Souhaitons de voir l'exemple de Dubout suivi par d'autres de; sinateuïs et celui de Jean de Cavaignac par d'autres producteur^. Ainsi, de solides équipes seront constituées, groupant des techniciens avertis, des scénaristes aux imaginations débordantes et des spé listes des trouvailles aux verves inépuisables. Il faut que tous effoits, entrepris dans une étroite communion, ne demeurent stériles.

Au moment où nous assistons à la résurrection du cinéma fran-çais, n'oublions pas Raynaud et Émile Cohl, promoteurs du dessin animé, tous deux morts dans la gêne et l'oubli, tandis que l'étranger s emparait de leur découverte.

George FRONVAL.

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Voici trois scènes tirées du premier film de dessins animés de Dubout. On y recon-naît Anatole qui, chaque année, vivra pour nous deux aventures burlesques et cocasses. Le premier film, qui est inti-tulé « Anatole fait du camping », nous présente P.M.U., le cheval gazogène, l'In-séparable compagnon du héros fantaisiste.

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Photos Géo Grono

T dans la lutte que l'artiste prend nscience de son pouvoir, de sa

:force, de sa personnalité. L'artiste, ^ite satisfait, figé dans un succès, dans une attitude, dans un répertoire, s'enlise. Même si ce succès est de qualité, il ne faut pas s'y accrocher. Nos progrès, nos petits progrès, sont au prix d'un effort presque tou-

HUrs désespéré. Il faut avoir vu répéter 0ys Gauty, avec son pianiste, puis avec son Brchestre, pour se rendre compte de la rconscience d'une grande artiste.

Pour bien comprendre et connaître Lys Gauty, il faut la réentendre souvent, il faut avoir goûté, avec un plaisir chaque fois renouvelé, les mêmes chansons interpré-tées avec une teHe sincérité que Lys Gauty semble, chaque soir, les chanter pour la première fois. Très peu d'artistes peuvent subir victorieusement une telle épreuve. Dès la première impression ressentie, on ne voit plus que les trucs, le métier; et aussitôt la platitude de certaines paroles. la vulgarité de certaines musiques, vous apparaissent si brutalement que le charme est alors rompu, et que tous les défauts de l'artiste viennent seuls au premier plan vous aveugler.

Pour Lys Gauty, c'est exactement le con-traire. Je suis persuadé qu'elle gagne beau-coup à être réentendue. Certaines de ses chansons, comme « Aujourd'hui, bal de nuit », ou « On en a vite fait le tour » sont si belles, qu'elles ne sont pas tout de suite accessibles au grand public... Sa technique est sensiblement la même que celle d'une comédienne. L'art de dire, d'exprimer, de colorier une chanson est un art de peindre, d'imagier. Et Lys Gauty en possède une très riche palette. L'interprétation de ses chansons a la grâce d'une fresque aux cou-leurs fraîches et éclatantes. La créatrice c'e « Fumée sur ïe toit » ne se contente pas

de chanter des mélodies,, elle les illustre : chaque couplet devient une petite aquarelle comme les poèmes d'mtimité de Paul Géraldy, ou les tableaux de Raoul Dufy.

— La place même de mes chansons, me dit Lys Gauty, est étudiée avec soin. Il faut que la première, telle «Nina», crée l'am-biance, mais qu'elle n'ait pas trop de succès pour ne pas écraser les suivantes... Si, dans mon tour de chant, la deuxième ou troisième chanson est trop « forte », le rythme est rompu. Alors, je la déplace et la mets à la fin. Quand on chante dix chan-sons, il ne faut pas que l'intérêt tombe une minute. Tout doit être calculé pour que le public ait l'impression d'avoir passé seu-

lement cinq minutes avec vous. Et, après une demi-heure, il faut laisser aux spec-tateurs le désir de vous entendre encore.»

Parmi toutes les interprètes de la chan-son, Lys Gauty est une des plus directes. Sa diction claire, sa distinction naturelle, sa manière bien à elle de mordre au passage certaines syllabes, sa voix musicale un peu précieuse, ses yeux verts dans un petit visage d'une pâleur de nacre, sa mince silhouette souple et onduleuse, à la démarche féline, lui confèrent une personnalité qui s'impose aussitôt.

— Je dois chanter un mois au music-hall de l'Étoile, nous dit-elle. Après, je tournerai un film populaire : « La Môme aux Beaux Yeux », tiré d'un roman de Courcelles... Encore une « goualeuse » !... Ce n'est pas une chanteuse dans le roman, mais elle le deviendra... La chanson, voyez- vous, c'est le reflet le plus direct du cœur popu-laire, puisqu'elle en exprime les multiples sentiments. »

En donnant à ceux qui l'écoutent le meilleur d ' elle-même, Lys Gauty trouve facilement le mystérieux chemin des cœurs. A travers elle, la poésie va vers les foules...

d'un charmant village du nom de Ville-bois-Lavatette, . en studio improvisé !

our un vieux Parisien habitué de Joinville et de Billancourt, le pays était peuplé de connaissances ! Ledoux, Blan-chette Brunoy, Georges RoMin, Le Vigan, et d'autres, d'autres, à tous les croi-sements de sentiers, sous chaque pom-mier « en fruits », tous transformés er.. d'authentiques paysans prêts à la-bourer ou à traire leurs vaches, ou à renouveler ie geste auguste du semeur.

Chaque membre de la famille possède un nom qui marque son caractère dans dans l'histoire. Goupî Mains Rouges (qui

donne son nom au roman et au film) c'est Ledoux ; on le soupçonne de

quelque forfait peu catholique. Coupi Muguet, vous l'avez deviné, c'est Blancherte, la fleur blanche de la

maison." Coup: Tonquin (Le Vigan), un vieil original oui revient des colo-

nies tout chargé de sortilèges et de

George- RoMin et Blanchette Brunoy dans une r.fcène du film que realise Jacques Beckei aux studios d'fcpino>

P 1 ietre Very est l'un des plus purs Cho-B rentais de Paris. Combien de ses ro-mans sont né-, dans son esprit, au hasc-f de ces routes arigoumoisines bordées d'or-mes ou de châtaigniers, combien de ce1") assassins inattendus ont été démasqué'* ou détour d'un chemin creux ou sur les bords de cette « molle Charente » tout embroussaillée d'herbes sous-ma-rines qui ressemblent à des serpents aquatiques ?

C'est là aussi que le dynastie doi Coupi a pris racine, ■ dons les vieilles ma-sures d'un village quasi abandonné Los Gaupt. c'est un peu les Rougcn-Macquarf de la terre. Ils sont pius d'une douzaine, entrelacés, mariés de cousins à cousine-,, serrés autour du clocher Coupi comme les soyeux autour de rcurvière. C'ei* l'histoire de cette tribu que Jacques Bec-ker a décidé de tourner et c'est pour aller saisir sur le vif les agissements sou-vent étranges de la famille, que le met-teur en scène, ses interprètes, ses tech-niciens et Very lui-même se sont embar-qués il y a quelques sema.nés pour !a Charente, et ont transformé les prairies

paludisme. Coupi Mes Sous, avare comme une tirelire. Coupi La Loi, le gen-garae ; Coupi l'Emoereur, le fonda-teur de la dynastie ; Coupi Monsieur, qui a trahi la tradition et s'est enfui à l'étranger... là Paris) cù il a pris de belles manières qui lui donneront une avance considérable sur ses frères et petits cousins pour faire 'a cour à Mlle Muguet... Et il y a encore Coupi Dicton, Marie des Coupi, Coupi Ti3ane..., ces Coupi à n'en plus finir, comme ces petits éléphants d'ivoire eue l'on place dans des vitrines et qui, partis d'Eléphanf-Empereur, s'achèvent en quelque minus-cule et ravissant Eléphant Muguet !...

Bientôt, vous verrez sur l'écran les cvenlures de « Coupi Mains Rouges ■ Pierre Very, ce poète du roman poli-cier, et Jacques Becker. ce réalisateur sensible et précis de « Dernier Atout ». viennent de rentrer de Charente avec, dans leurs val ises, les derniers rayons du soleil d'automne éclairant leur étrange petit monde de Coupi.

Une attitude assez cu-rieuse de Le Vigan dan*; cette nouvelle produc-tion des films Minerve.

MAINS ROUGES

NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL ROGER RÉGENT

D'après le roman de Pierre Very, on a tourné en Cha-rente «Coupi Mains Rouges », film qui nous permettra de revoir su- l'écran Fernand Ledoux.

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I « Voile le travail », dit Céo le Breton qui, depuis vingt-deux ans, partage sa vie entre la sculpture et l'athlétisme.

2 « Çc ne tombe pas avec une grande précipitation, mais ça tombe quand mê-me... Ah ! un amateur à retardement ! »

4 Le professeur Maidon opère dans ios bistros. A l'heure des repas, il égaie le public avec ses tours de passe-passe.

5 Peggy, $a chienne, lui sert de parte-naire. C'est elle qui choisit dans te jeu la carte indiquée par une spectatrice.

6 Jeanne France, vedette des rues, an-cienne concierge, a trouvé sa chance en chantant. Un imprésario vient de l'engager.

/

3 Emile Goudry est un ancien mineur accidenté.. Depuis qu'il a perdu lu vue, il a appris à jouer de la « cabrette », un instrument auvergnat très rare.

Ç a ne tombe pas avec une trop grande précipitation, mais ça tombe quand même... Ah! un amateur à retardement... Je voudrais bien qu'il s'en trouve un de temps à autre... Vous n'aimez donc pas le sport? Il n'y a rien de plus beau. A 19 ans, parce que je les pratiquais tous, j'avais 44 cm. de tour de cou, 114 de tour de poitrine, 4-1 de tour de bras

et 72 de ceinture... Allons, ça va commencer... Arrosez le tapis... ne partez pas. Monsieur, puisque partir c'est mourir... Envoyez encore 15 pièces de monnaie à gauche et 15 à droite et je commence... 11... 12... 15... De l'autre côté, maintenant... On ne peut apprécier la valeur de ce que je fais du point de vue monétaire... 14... 15... Je re-mercie la personne qui s'est arrêtée devant moi et que ses moyens ne permettent pas de m'encourager... Nous y sommes... vous allez voir Xe travail... »

Et Géo le Breton, musclé dans son maillot rouge retenu par une seule épaulette, se met en position. Habile bonimenteur, il est un véritable athlète. Depuis 22 ans, il fait des haltères place Blanche, à côté du métro. Il a son public, comme toute vedette. Spécialiste du bras tendu (trente kilos à droite, trente kilos à gauche), il est surnommé l'as de la « coiffe », qui est un exercice de serre très compliqué. Géo a son histoire. B débuta dans la vie comme élève des Beaux-Arts et fut/par la suite, médaillé comme sculpteur aux Artistes Français. Mais le sport l'attira. Il a toujours partagé sa vie en deux. Le matin, il pétrit de la glaise (on chuchote que la plupart des faux Rodin sortent de chez lui, ce qui, somme toute, n'est pas un milice compliment), l'après-midi, il fait son travail d'athlète. Il aime la rue. Là, il sent le public tout proche et il peut l'enseigner.

Mince et étriqué dans son habit, le professeur Maidon entre dans un des petits restaurants de la rue Daguerre. On rit d'avance. C'est un prestidigitateur extraordinairement précis et drolatique. Sa mère était danseuse. Il a vécu dans les coulisses. Orphelin très jeune, il hérita de ses parents l'amour du théâtre. Imitateur, sifflomane, ven-;" triloque, il a appris tout seul ce qu'il sait. Peggy, sa chienne, choisit les cartes dans le jeu. Prisonnier pendant la guerre, il a amusé ses camarades. Maintenant, son public est composé par les enfants" des écoles et les ouvriers qui, tout en prenant leur repas, profitent ̂ our peu d'aigent des minutes de détente que leur procure le professeur Maidon.

Renée Faure ouvre sa fenêtre tous les jeudis pour voir passer son musicien le long de la rue de Rennes. Et c'est la petite main de sa fille Emmanuelle qui lance la piécette à l'aveugle qui joue de la « ca-brette ». Émile Goudry est un ancien mineur accidenté. Lorsqu'il eut perdu la vue, il apprit de lui-même à jouer de cet instrument auvergnat rarissime. Et, accompagné de sa femme, il égrène, malgré sa misère, des. airs gais et entraînants.

Une femme chante dans les rues... Une après tant d'autres... On s'arrête, car sa voix est très belle. E'ie est jeune, habillée correcte-ment, et semble prise par ce qu'elle dit. C'est Jeanne France. Elle est concierge et elle a deux enfants. Elle a chanté d'abord parce qu'elle aimait chanter, puis parce qu'elle avait besoin d'argent. Elle chante maintenant pour la dernière fois. Le miracle est venu : un imprésario l'a entendue et elle va débuter à la Chauve-Souris... Elle croit vivre un conte de fées...

Vedettes des rues et des bistros... humbles vedettes de la vie quotidienne qui promènent leurs rêves, leurs ambitions, leurs drames tout en nous donnant un peu de joie ou de nostalgie...' vedettes des rues, des vedettes comme les autres, en somme.

Michèle NICOLAI.

■ 4

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L'A. B. C. ilnute les tours «le chaut de Ren<e t-t de Renée Lamy sont-ils en-

core bien faibles; sans doute n'y ;ï-t-il pa -. grande nouveauté dans les pastiches musi-caux de Maurice Ro^et; le numéro de Su-cinio nie louche plus par sa bonne volonté que par ses qualités profondes, mais il convient d'encourager la présentation le lierre Iïerezzi, et j'ai applaudi sans ré-serve le magnifique numéro de Kreddy et Harry, Vîcky Verley et Hélios et Chariit* Wood. Qu'il me soit permis de rema r-q lier à ce propos combien i 1 est f a t iga 111 de lire sur les affiches ou d'entendre cha-que semaine l'annonce : «Pour la première fois à l'A.B.C.». pour des numéros qui, la quinzaine précédente, se produisaient sur la scène du[- Théâtre de l'Etoile. C'est peut-être dj^-' la publicité, elle manque de discrétion -et risque de se retourner contre <es. autejffs. "T*

1-e tour de chant de Charles Trenet est excellent ; pourquoi Trenet nous impose-t-ïl ses roulements ['yeux inutiles qui ne font rire personne. Pourquoi chercher l'effet fa-cile, alors qu'il lui suffit d'être lui-même pour gagner la partie ? Nous ne voudrions pas offenser la province, particulièrement le littoral méditerranéen, mais nous som-mes obligés de remarquer que chaque fois qu'une vedette revient du Midi, elle a perdu en qualité. On a l'impression que les chanteurs [Haussent plus longtemps la note, que les comiques se débraillent da-vantage, en un mot qu'ils « en font trop ». Que Trenet reste ce qu'il est pour nous, *ious ne lui en demandons pas davantage.

Jacques HARDOUIN.

Il II III A LA COMEDIE-FRANÇAISE :

"PHÈDRE"

J'ai entendu un spectateur, un peu dérouté par la trop intelligente mise en scène de jean-Louis Barrault, réclamer 'auteur après la mort de «Phèdre»...

Cette innocente plaisanterie fut fort mal accueillie par les admirateurs enthousias-tes de Marie Bell, prêts à sauter à la gorge des spectateurs un peu gênés tout de même de voir une symphonie gran-diose réduite aux proportions d'un diver-tissement de salon.

Marie Bell n'a jamais été, et ne sera jamais, une . tragédienne. Elle a eu d'ex-cellents moments dans ses aveux à Hip-pclyte, « dénués d'artifice », mais elle joue en comédienne habile, qui remplace la grandeur et le style par . des effets vocaux et des moyens extérieurs des plus conventionnels.

Jean Hugo a dessiné peur cette « créa-tion » de « Phèdre » un décor construit, inspiré du fameux Théâtre Olympique de Vîcence. Ce décor, qui était prêt avant la guerre, est laid comme une salle en mo-saïque d'un établissement de bains. 11 écrase l'action.

Quand Phèdre s'adresse au soleil, elle est dans l'ombre. Et Œnone rampe le long des murs comme une entremetteuse d'un film des bas-fonds. Tout cela manque d'air, de lumière, d'évasion, de pureté.

Mary Marquet est la seule tragédienne qui puisse se mesurer actuellement avec Rccine. Elle écrase Marie Belf de toute son autorité, de toute son intelligence, de toute sa puissance. On ne peut tout de même débaptiser « Phèdre » et l'ap-peler « Œnone ». On se demande vrai-ment pourquoi Mary Marquet ne joue pas le rôle de Phèdre.

Et puis, .pourquoi faire mourir Phèdre debout au cinquième acte ? On la voit tomber en trois temps dans les bras de

MHHHHBHHBHI^B

nui u u

Sur L'ECRAN SERGENT BERRY. — Réussi ou non, ce film mérite d'être regardé d'un œîf sym-pathique : il est, en effet, réalisé dans un esprit qui devrait être celui de tous les auteurs et metteurs en scène qui tra-vaillent pour l'écran. Les « responsables » de « Sergent Berry » ont vu cinéma et. de cela, ils doivent être remerciés à une époque où l'on semble perdre chaque jour davantage « l'esprit cinématographique ».

Il est certain que le réalisateur Her-bert Selpîn connaît son métier et qu'il l'aime ! Son film est « cravaché »; un coup de théâtre n'attend pas l'autre, les revolvers partent tout seul, les chevaux font voler la poussière des chemins, et il y a, dans fa cour de l'hacienda, des joueurs de guitare au clair de lune... On le voit, nous sommes revenus aux bonnes traditions de ce" cméma simple, coloré, plein de mouvement, d'images, et dans le dialogue duquel if y a, si l'on ose dire, plus à voir qu'à entendre !...

Tout de même, ne nous emballons pas! Et n'allons pas, parce que nous sommes partis sur une bonne piste, sacrer chef-d'œuvre ce «Sergent Berry» qui doit plus aux intentions qui ont animé ses auteurs qu'à la réalisation même de ces intentions, tl y a, en effet, "beaucoup de critiques à élever contre cette oeuvre tour à tour caricaturale, naïve, sincère ou parodique. En outre, elle ne s'élève guère, et son ambition est limitée. En aucun cas elle ne peut servir de modèle à pro-poser aux producteurs qui ont en mains les- destinées du cinéma. Mais, tout cela posé, « Sergent Berr" » n'est pas, loin de là, un film indifférent ! Beaucoup d'œu-vres qui ne sont pas d'un esprit plus

relevé n'ont pas ses qualités de mouve-ment; cela suffit pour qu'on lui donne la préférence sur d'autres films qui ne sent pas plus nobles et qui n'ont pas, dans leurs images, ces éclairs et cette foudre qui électrisent les fauteuils. Albers, « homme aux yeux clairs », est le héros de ce drame mexicano-américain ; il brûle, comme d'autres les planches, tous les cactus du désert. . t , j

CAVALLERIA RUSTICANA. — Efforçons-nous d'oublier l'opéra-comique de Masca-gni et voyons le film. Hélas ! bien que la partition de l'auteur de « L'Ami Fritz » soit escamotée, nous avons le plus sou-vent la sensation de nous trouver devant un opéra-comique de studio, avec ses en-trées de traître, sa grande scène du « deux », ses chœurs qui meublent les débuts d'actes. Par bonheur, cette vieille poussière de coulisses est de temps en temps balayée par le grand vent sicilien qui souffle sur ces images, un air cinéma-tographique. Si vous aimez le document habilement mêlé à l'action, le détail pit-toresque, le folklore, le goût du terroir, allez voir « Cavafleria ». Vous y trou-verez tout cela : une étonnante proces-sion à travers la campagne, des supersti-tions, des habitudes siciliennes... Mais si vous aimez la simplicité dans le récit, la sebriété dans le jeu des acteurs, la dis-crétion et les sentiments en demi-teinte, n'entrez pas. Ce qui serait tout de même dommage, il faut en convenir, car vous vous priveriez de voir deux femmes très belles: Isa Pola et Dcris Duranti, et c'est une de ces joies dont if ne faut jamais se priver...

Roger RECENT.

sa suivante, selon les indications de sui-, metteur en scène.

Maurice Escande est un remarquable Thésée. Il a su éviter fe ridicule dans un costume d'epérette laissant ses jambes nues et ses fesses à l'air. Pour la pre-mière fois, Hippolyte a été joué par un acteur ayent l'âge du rôle : c'est un élève de Maurice Escande, Dacqmine, qui a dix-neuf ans. et dont le jeune talent s'impose auprès de ses maîtres.

Renée Faure, petite fille perdue dans la trqgédie, joue avec une intelligence aiguë le délicieux rôle d'Aricïe. N'ayant rien d'une tragédienne, elfe fut pourtant une des joies de la soirée, par son jeu si fin, si sensible, prouvant une ado-rable fraîcheur de sentiments.

Quant à Maurice Donneau, pourquoi ne pas le féliciter sans réserve pour sa grande simplicité dans son récit de Thé-ramène si souvent parodié par ceux qui se piquent de bel esprit. Son émotion était sincère ; et son jeu dépouillé de toute cérébraîité superflue, nous rendait enfin le noble visage et fa grandeur de la tragédie.

Des costumes inspirés de l'art crétois peuvent être d'une amusante originalité, mais Racine doit-il servir à ces expé-riences de dilettante ? Autrefois,' les tra-gédiens jouaient avec des cothurnes pour se grandir, et des masques en porte-voix pour amplifier leur souffle. Jamais nous ne pourrons prendre au sérieux les souf-frances d'un Hippolyte qui court pieds nus comme un petit Poulbot, ni la fureur d'un père qui maudit son fils, laissant le haut de la cuisse à l'air comme Mme Phi-dias dans « Phi-Phi ».

Avcnt « Phèdre », nous eûmes le plai-sir d'applaudir une petite pièce en un acte de Julien Luchaire : « Le Cheval arabe ». tirée d'un conte de Boccace. C'est un petit chef-d'œuvre d'humour et d'observation, traitant de l'inconstance des femmes et de l'imprudence des vieux maris. Un de ceux-ci, pour obtenir un cheval d'une espèce rare, supplie sa femme d'accepter un rendez-vous avec le galant propriétaire de cette bête uni-que. En gagnant la « plus noble conquête de l'homme », le mari perdra-t-il sa cempagne ? Cisèle Casadesus ^st exquise dans ce rôle d'une espiègle féminité, jean Martinelli est l'amcureux. qui sait gagner ie cœur de la belle en faisant les de-mandes et fes réponses. C'est une de ses meilleures créations. En mari qui voulut tremper et qui le fut, Louis Seigner joue avec simplicité. Cette adorable pochade a au moins le mérite de n'être pas alour-die par la mise en scène. Ce n'est qu'un divertissement, mais de qualité, un plaisir dé lettrés...

Jean LAURENT.

VIVIANE ROMANCE dans le film « Feu Sacré » qui obtient un très vif succès en double exclusi-vité aux cinémas Cotisée et Aubert.

Photo extraite du film.

JEAN CO CTEAy

U n scénario adapté et dialogué par Jean Cocteau! N'est-ce pas, la pro-messe d'une merveilleuse échappée

dans un monde extraordinaire dont ce magicien semble avoir la clé? Que nous livrera . « Le Baron Fantôme «? Peut-être y retrouverons-nous une Elisabeth qui se met une pince à linge sur le nez pour avoir le profil grec? Ou bien découvrirons-nous au fond d'un tiroir où Paul enfouit ses secrets, avec une photographie, de la ficelle et de la guimauve qui colle aux doigts, la mysté-rieuse bille d'agate aux couleurs vives et variées...? Verrons-nous aussi "cette chambre où les lits sont des champs de bataille, où le sol est jonché d'ècrevisses, cette chambre étrange où les enfants « jouent le jeu »... cette chambre, royaume inviolé des « enfants terribles?... »

Nous ne retrouverons pas ces enfants terribles. La fantaisie de Jean Cocteau nous entraîne, cette fois, vers un domaine où le romantisme met tour à tour sa note tendre ou farouche, sa lumière brutale ou voilée... Un vieux château en ruine, des lacs immo-biles, des étangs silencieux, un banquet de fiançailles, des clairs de lune blafards, un chat noir qui rôde, indiquent assez l'atmos-phère étrange dans laquelle nous plonge cette histoire...

Quatre personnages vivent, dans ce décor

DANS LE FILM QUE REALISE SERGE DE POLIGNY, JEAN COCTEAU ESQUISSE UNE SILHOUETTE ÉTRANGE. QUI NOUS LIVRE SON VISAGE ANXIEUX ET SON REGARD INQUIET DE POÈTE

AVANT DE TOURNER. JANY HOLT S'ENTRETIENT AVEC SERGE DE POLIGNY, QUI A ÉCRIT LE . SCÉNARIO DU « BARON FANTOME ». L'ADAPTATION ET LES DIA-LOGUES DE CE FILM SONT DE JEAN COCTEAU,

METTEUR EN SCÈNE, AUTEUR, DIRECTEUR DE PRODUCTION, OPÉRATEURS, RÉGIS-SEURS , MACHINISTES, SONT GROUPÉS AUTOUR DE LA CAMÉRA ET SUIVENT ATTENTIVEMENT LE JEU DES ACTEURS

A LA CANTINE DU STUDIO, L'AUTEUR DES « ENFANTS TERRIBLES » DÉJEUNE AVEC ALAIN CUNY, CE COMÉ-DIEN EXTRAORDINAIRE, AU VISAGE TOURMENTÉ. QUE « LE BOUT DE T * ROUTE » NOUS A RÉVÉLÉ

de fées, une aventure magnifique, quatre jeunes gens « que l'enfance domine encore » nous dit Jean Cocteau, « et qui ne peuvent renoncer a leurs sentiments de toujours au moment d'aborder la vie... »

Pour transmettre au public ces visions d'un rêve poétique, Jean Cocteau a fait appel au cinéma.

C'est dans une atmosphère qui reste étrange et irréelle, que se déroulent les prises de vues. Le metteur en scène, Serge de Poligny, dont !e calme sou-riant ne se départit jamais, s'intéresse à tout. Doux et patient, il surveille les pro-jecteurs qui plongent sur les visages des acteurs : Alain Cuny, Gabrielle Dorziat, Alerme, André Lefaur, etc.. Quam à Jean Cocteau, attentif et passionné, il scrute, avec l'inquiète cui iosité du psychologue et du poète, les expressions de l'acteur. Il cherche à percevoir, sous le maquillage savant, l'émotion réelle qui donnera nais-sance au personnage du film... En exté-rieurs, avec Serge de Poligny, sous les ciels purs de la Gironde, Cocteau donnait libre cours à sa sensibilité d'esthète. Ici, à Saint-Maurice, il se pose des questions : L'éclairage est-il satisfaisant ? Ce reflet de lumière sur Jany Holt est-il assez fugitif? La robe d'Odette Joyeux, dans le style vapo-reux des héroïnes de Musset, pince-t-elle assez la taille et s'évase-t-elle assez joliment en plis harmonieux ? Existe-t-il beaucoup d'artistes comme Myno Burney, aussi charmantes et distinguées ? Tout est passionnant... et ce qui l'est bien davan-tage encore, c'est d'avoir soi-même un rôle à jouer ! Jean Cocteau est ravi : il fait du cinéma, il esquisse, dans ce film réalisé pour le Consortium de Productions de Films, une silhouette étrange et... Fantoma-tique. Son visage anxieux nous apparaît .dans un clair obscur savamment gradué, son regard nous livre l'insondable mystère de son existence solitaire, et ses . belles mains d'artiste reflètent toute la pâleur lunaire d'une nuit étrange... Jean Cocteau tourne... Regardez... Voilà le « Baron Fan-tôme » qui passe... Bertrand FABRE.

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voyez votre mère travailler jusqu'à minuit, cela vous arrache le cœur, me dites-vous, et vous souhaitez travailler pour qu'un spectacle aussi pénible ne se répète plus. Quelle bonne petite fille vous devez faire ! Hélas! en dépit de toute ma bonne volonté, je ne peux ni vous conseille^ ni vous indiquer un emploi. Je ne suis pas un bureau de pla-cement. Je ne suis simplement qu'un pauvre courriériste ! Mille excuses.

if POUPEE. — Puisque vous êtes bonne à tout faire, à mon avis, vous pouvez faire du cinéma! Surtout si l'on vous a dit cent fois que vous êtes très jolie et que vous savez reconnaître vos qualités si r emarquables, c'est-à-dire votre mémoire merveilleuse, vos yeux irrésistibles, «des yeux à damner un saint » (je reprends votre expression inouïe), votre jeunesse un peu forte et votre délicieux surnom !... Alors, n 'hésitez pas, faites du cinéma. Vous deviendrez sans doute une vedette dont on ne manquera pas de parler, « la star aux yeux qui damnent les saints »...

BEL-AMI.

IL LAISSAIT UN ENFANT MOURIR DE FROID !

n armi toutes les atrocités qu'on lit ■ dans' les faits divers, les plus odieuses ne sont-elles pas celles qui ont pour victimes des enfants ? Quel lecteur ne s'indignerait pas en lisant ce titre : // laissait an enfant mourir de froid. Et pourtant, c'est exactement ce dont se rend ra ient cou pablcs 1 es Français fini, par négligence, omet-tra ient, entre le 2 a novembre et le 15 décembre, de tirer de leur matelas la « poignée de laine » qui permettra au Secours National de fabriquer des layettes pour les nouveau-nés.

Découdre son matelas, en tirer une poignée de laine, le recoudre, déposer la laine chez sa concierge en s'inseri-vant sur son « bordereau de contrôle »

si simple que ce soit, c'est pour-tant sauver du froid un enfant de France - c'est votre devoir !

Vedettes L'hebdomadaire du théâtre, de la vie pa-risienne et du cinéma * Paraît le Samedi 114, CHAMPS - ÉLYSÉES, PARIS - 8e

Téléphone ■ Direction-Rédaction : Elysées 92-31 (3 lignes groupées) Chèques postaux : Paris 1790-33

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v

I ne grande bouffée d'air pur, chargée d'une acre odeur de varech, la vie simple des pêcheurs, croquée sur le vif, c'est « Cap au Large », le nouveau et beau film que vient de réaliser L. P. Paulin, le grand ci-

néaste des extérieurs. L'action se déroule à Gruissan, peut port

de pêche du Languedoc. Le père, Justin Boquet (Delmont), est un vieux pêcheur, attaché aux anciennes traditions, dur à la tâche, qui joint à l'amour de son rude métier un attachement profond, jaloux pour la mer. Sa femme est morte depuis longtemps déjà, et c'est sa fille aînée (Mathis), qui a élevé les deux garçons, François et Louis, familiè-rement surnommé Zizou (Robert Lynen).

Le vieux Justin attend avec impatience le retour de son grande fils (Gérard Landry), non encore démobilisé. Ilrêve de mettre entre ses mains jeunes la direction de la maison. H lui donnera son bateau, objet de tous ses soins, et qu'il a baptisé « Les Deux Frères ». L'heure de la relève a sonné pour lui. H n'a pas confiance en son fils cadet, Zizou, atteint depuis sa naissance d'une légère claudication et trop gâté par sa pauvre maman.

Mais, à Gruissan, séjourne de temps à autre un nommé Simon (Berval), personnage étrange et suspect. Il a sur les jeunes pêcheurs une influence néfaste. Il fait vibrer devant

François (Gérard Landry) et Rose (Janine Darcey), les deux fiancés, res-pirent le bonheur et la joie de vivre.

2 Le vieux père Jurttn Boquet (Del-mont), malade, est fidèlement soigné par sa fille aînée (Milly Mathis).

3 La pêche maritime, qui est une in-vention vieille comme le monde, n'a plus de secrets pour Ie9\ pécheurs de Gruissan.

4 En compagnie de la fille Lisa (Mita Parély ) l'élégant mais peu sympathique Simon Bourrel (Berval) débauche François.

Production Francinalp-Films. (Distribution Minerva.)

CAP AU

LARGE de la grand'ville, ses

joies, comparativement à la tâche des marins. Combien de jeunes, par ses paroles, entraînés par ses

promesSHf alléchantes a-t-il débauchés ? Aussi, lesF vieux pêcheurs regardent-ils d'un mauvais œil ce monsieur trop élé-gamment habillé.

Et c'est le retour de François, l'émotion vie Justin devant ce fils tant attendu. Mais Simon a décidé d'entraîner François. Il y parviendra, aidé dans ses manœuvres par une jolie fille aguichante et peu farouche, Lisa (MilaPatély). François accepte facilement les propositions avantageuses de Simon. Rien ne le retiendra au pays, ni son père malade, ni l'affection de sa sœur, ni l'amitié de son jeune frère, ni l'amour de Rose, la petite institutrice (Janine Darcey).

Heureusement, François garde au fond de son cœur la nostalgie de la mer. n com-prendra un jour, et reviendra prendre sa place au foyer familial.

C'est un drame de la mer, drame puis-sant, humain, d'une actualité brûlante, magis-tralement interprété par Berval, Delmont, Gérard Landry, Janine Darcey, Mila Parély. Milly Mathis et Robert Lynen.

Page 8: TOUS LES SAMEDIS 28 NOVEMBRE 19^2 — N° 104ENTENDRE CETTE SEMAINE A RADIO DIMANCHE 29 NOVEMBRE. d- 8 h. 1S : Ce disque est pour novous. - 9 h. 15 : 1/4 d'heure avec paTearirPhilippe

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