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les actions de sensibilisations à tous les niveaux. Le plan conjoint des Nations Unies à la riposte nationale au sida 2012-2016 du Maroc, qui mobilise neuf agences (OMS, UNFPA, ONUFemmes, UNHCR, UNICEF, UNESCO, PNUD, OIM, ONUSIDA) et la coordination, a retenu parmi ses priorités les questions de droits humains, genre et de non discrimination. Dans cette optique, le bureau de l’ONU- SIDA/Maroc a contribué à l’élaboration d’une stratégie nationale sur les droits humains et le VIH/sida lancée en mai 2014, par le Ministre de la Santé, le Président du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) et le Délégué interministériel aux Droits de l’Homme. Plusieurs actions pour lutter contre la discrimination ont été initiées ainsi qu’une revue de l’environnement législa- tif et réglementaire lié au VIH/sida. La lutte contre la stigmatisation et la discrimination a été intégrée parmi les axes de la stratégie arabe de lutte contre le VIH/sida élaborée avec l’appui du bureau régional de l’ONUSIDA et des agences des Nation Unies co-parrainantes et adoptée par la ligue des Etats Arabes. Malgré tous ces efforts, différentes études menées par le ministère de la Santé et les ONG, montrent que la stigmatisation et la discrimination vis-à- vis des PVVIH et des populations clés, restent importantes y compris dans les services de Santé et sont des défis à la riposte nationale au sida. Unissons nos efforts pour lutter contre la discrimination et bannir les préjugés qui portent profondément atteinte à la dignité des PVVIH et personnes vulnérables. Luttons ensemble pour qu’ils puissent vivre comme nous. Chers partenaires, J’ai récemment encouragé nos partenaires et collègues des Nations Unies au Maroc à marquer une date importante dans leurs calendriers : la journée mondiale Zéro Discrimination, célébrée dorénavant le premier mars de chaque année. Neuf mois nous séparent de la fin 2015, échéance des OMD et de la déclaration politique des Nations Unies sur le VIH/ sida, alors que de nouveaux engagements seront bientôt adoptés pour concrétiser la vision de l’ONUSIDA « Zéro nouvelle infection VIH, Zéro décès et Zéro discrimina- tion liés au sida » en 2020 et pour mettre fin à l’épidémie du sida en 2030. La non-discrimination est l’un des principes fondamentaux de la protection des droits de l’homme. La stigmatisation et discrimination à l’encontre des Personnes vivant avec le VIH ou des populations clés les plus exposées aux risques d’infection, sont des barrières majeures à l’accès aux services de prévention, traitement, soins et soutien ; elles augmentent la vulnérabilité au VIH et l’impact du sida. Plaider pour Zéro Discrimination signifie traduire notre vision d’une société solidaire et inclusive et garantir ainsi notre accompagnement pour un développement proche des institutions et des citoyens. En d’autres termes nous oeuvrons pour relever le défi de la tolérance et de la jouissance des droits humains fondamentaux pour tous et renforcer les capacités pour une participation citoyenne inclusive. Nos principaux partenaires nous rappellent souvent que lutter contre la discrimina- tion n’est pas seulement un devoir moral pour toute société engagée dans le respect des droits humains, mais aussi un choix judicieux pour le développement socioéconomique des pays. Comme le constate Michel Sidibé, Directeur Exécutif de l’ONUSIDA, plus de 65 ans après l’adoption de la Déclara- tion universelle des droits de l’homme, la discrimination continue de marquer profondément nos sociétés. Elle provoque des préjugés, limite les chan- ces de vie de millions de personnes et peut être à l’origine d’abus et de violen- ces. Des communautés entières souffrent lorsque l’on ne lutte pas contre la discri- mination. «Tout le monde doit avoir la possibilité de vivre dans le respect et la dignité » a déclaré Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies. Au Maroc, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a donné l’exemple de sollicitude envers les personnes vivant avec le VIH lors de sa visite en 2003 du service des maladies infectieuses de Casablanca. Le Comité de Coordination national pour la lutte contre le sida et la tuberculose (CCM) a intégré des représentants des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) et des populations clés parmi ses mem- bres titulaires. Les ONG de lutte contre le sida ont depuis longtemps joué un rôle clé dans ce domaine par le plaidoyer et Editorial Dr Kamal Alami Directeur du Programme ONUSIDA Maroc Lancement du rapport sur l’état de la population mondiale 2 Avortement : Lancement d’un débat en vue d’un amendement législatif 2 Renforcement des capacités pour la surveillance, la prévention et la lutte contre les épidémies en Afrique 3 La couverture sanitaire des populations en précarité 3 Comment se portent les études Genre au Maroc aujourd'hui en 2015? 4 Politiques publiques de la jeunesse 4 Energies Renouvelables et Arganeraie 5 Les droits des femmes au Maroc 20 ans après Beijing 5 convention de partenariat entre ONU Femmes et le Ministère Délégué Chargé de l'Eau 5 Lancement du programme FORSA 6 L’UNICEF accompagne INJAZ Al- Maghrib dans le déploiement de ses programmes dans l’Oriental 6 Mise en œuvre de la prévention combi- née pour les populations clés plus exposées aux risques d’infection VIH 6 Préparation du rapport national sur le sida 2015 et consultation sur la straté- gie de l’ONUSIDA 2016-2021 7 Revue à mi-parcours du Plan Stratégi- que National de lutte contre le sida 2012-2016 7 Le projet "Jeunes au travail" 8 Les femmes de l’arganeraie participent à un atelier d’analyse genre à Tighanimin 9 La FAO lance de nouvelles initiatives pour un environnement, une alimenta- tion, et une agriculture durables 10 Campagne HeForShe 12 7 nouveaux volontaires intègrent l’é- quipe des VNU 12 Améliorer la gouvernance de la migra- tion de la main d’ œuvre et la protec- tion des droits des travailleurSEs mi- grantEs 8 Echange autour du Programme des Oasis du Sud 9 La FAO en action pour éliminer les pesticides obsolètes 10 FORSATY : Les Chefs d'entreprises se penchent sur l'intégration des jeunes en milieu professionnel 12 L’aide au retour volontaire et à la réintégration comme solution pour des migrants bloqués au Maroc 11 L’intégration de la Migration dans les stratégies nationales de développement 11 Dans ce numéro : Bulletin trimestriel, N° 17, Avril 2015 Tous Unis dans l’Action BULLETIN D’INFORMATION DES NATIONS UNIES AU MAROC

Tous Unis dans l’Action - UNDPjournée mondiale Zéro Discrimination, célébrée dorénavant le premier mars de ... gie de l’ONUSIDA 2016-2021 7 Revue à mi-parcours du Plan Stratégi-2012-2016

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les actions de sensibilisations à tous les niveaux.

Le plan conjoint des Nations Unies à la riposte nationale au sida 2012-2016 du Maroc, qui mobilise neuf agences (OMS, UNFPA, ONUFemmes, UNHCR, UNICEF, UNESCO, PNUD, OIM, ONUSIDA) et la coordination, a retenu parmi ses priorités les questions de droits humains, genre et de non discrimination. Dans cette optique, le bureau de l’ONU-SIDA/Maroc a contribué à l’élaboration d’une stratégie nationale sur les droits humains et le VIH/sida lancée en mai 2014, par le Ministre de la Santé, le Président du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) et le Délégué interministériel aux Droits de l’Homme. Plusieurs actions pour lutter contre la discrimination ont été initiées ainsi qu’une revue de l’environnement législa-tif et réglementaire lié au VIH/sida.

La lutte contre la stigmatisation et la discrimination a été intégrée parmi les axes de la stratégie arabe de lutte contre le VIH/sida élaborée avec l’appui du bureau régional de l’ONUSIDA et des agences des Nation Unies co-parrainantes et adoptée par la ligue des Etats Arabes.

Malgré tous ces efforts, différentes études menées par le ministère de la Santé et les ONG, montrent que la stigmatisation et la discrimination vis-à-vis des PVVIH et des populations clés, restent importantes y compris dans les services de Santé et sont des défis à la riposte nationale au sida.

Unissons nos efforts pour lutter contre la discrimination et bannir les préjugés qui portent profondément atteinte à la dignité des PVVIH et personnes vulnérables. Luttons ensemble pour qu’ils puissent vivre comme nous.

Chers partenaires,

J’ai récemment encouragé nos partenaires et collègues des Nations Unies au Maroc à marquer une date importante dans leurs calendriers : la journée mondiale Zéro Discrimination, célébrée dorénavant le premier mars de chaque année.

Neuf mois nous séparent de la fin 2015, échéance des OMD et de la déclaration politique des Nations Unies sur le VIH/sida, alors que de nouveaux engagements seront bientôt adoptés pour concrétiser la vision de l’ONUSIDA « Zéro nouvelle infection VIH, Zéro décès et Zéro discrimina-tion liés au sida » en 2020 et pour mettre fin à l’épidémie du sida en 2030.

La non-discrimination est l’un des principes fondamentaux de la protection des droits de l’homme. La stigmatisation et discrimination à l’encontre des Personnes vivant avec le VIH ou des populations clés les plus exposées aux risques d’infection, sont des barrières majeures à l’accès aux services de prévention, traitement, soins et soutien ; elles augmentent la vulnérabilité au VIH et l’impact du sida.

Plaider pour Zéro Discrimination signifie traduire notre vision d’une société solidaire et inclusive et garantir ainsi notre accompagnement pour un développement proche des institutions et des citoyens. En d’autres termes nous œuvrons pour relever le défi de la tolérance et de la jouissance des droits humains fondamentaux pour tous et renforcer les capacités pour une participation citoyenne inclusive. Nos principaux partenaires nous rappellent souvent que lutter contre la discrimina-tion n’est pas seulement un devoir moral pour toute société engagée dans le respect des droits humains, mais aussi un choix judicieux pour le développement socioéconomique des pays.

Comme le constate Michel Sidibé, Directeur Exécutif de l’ONUSIDA, plus de 65 ans après l’adoption de la Déclara-tion universelle des droits de l’homme, la discrimination continue de marquer profondément nos sociétés. Elle provoque des préjugés, limite les chan-ces de vie de millions de personnes et peut être à l’origine d’abus et de violen-ces. Des communautés entières souffrent lorsque l’on ne lutte pas contre la discri-mination. «Tout le monde doit avoir la possibilité de vivre dans le respect et la dignité » a déclaré Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies.

Au Maroc, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a donné l’exemple de sollicitude envers les personnes vivant avec le VIH lors de sa visite en 2003 du service des maladies infectieuses de Casablanca. Le Comité de Coordination national pour la lutte contre le sida et la tuberculose (CCM) a intégré des représentants des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) et des populations clés parmi ses mem-bres titulaires. Les ONG de lutte contre le sida ont depuis longtemps joué un rôle clé dans ce domaine par le plaidoyer et

Editorial

Dr Kamal Alami Directeur du Programme ONUSIDA Maroc

Lancement du rapport sur l’état de la population mondiale

2

Avortement : Lancement d’un débat en vue d’un amendement législat if

2

Renforcement des capacités pour la surveillance, la prévent ion et la lutte contre les ép idémies en Afr ique

3

La couverture sanita ire des populations en précarité

3

Comment se portent les études Genre au Maroc aujourd'hui en 2015?

4

Polit iques publ iques de la jeunesse 4

Energies Renouvelables et Arganeraie 5

Les droits des femmes au Maroc 20 ans après Beij ing

5

convention de partenariat entre ONU Femmes et le Ministère Délégué Chargé de l 'Eau

5

Lancement du programme FORSA 6

L’UNICEF accompagne INJAZ Al-Maghrib dans le déplo iement de ses programmes dans l’Or iental

6

Mise en œuvre de la prévention combi-née pour les populations c lés plus exposées aux r isques d’in fection VIH

6

Préparation du rapport national sur le sida 2015 et consultation sur la straté-gie de l’ONUSIDA 2016-2021

7

Revue à mi-parcours du Plan Stratégi-que Nat ional de lutte contre le sida 2012-2016

7

Le projet "Jeunes au travail" 8

Les femmes de l’arganeraie part icipent à u n a t e l i e r d ’ a n a l y s e g e n r e à Tighanimin

9

La FAO lance de nouvelles init iatives pour un env ironnement, une al imenta-tion, et une agriculture durables

10

Campagne HeForShe 12

7 nouveaux volonta ires intègrent l’é-quipe des VNU

12

Améliorer la gouvernance de la migra-tion de la main d’œuvre et la protec-tion des droits des travailleurSEs mi-grantEs

8

Echange autour du Programme des Oasis du Sud

9

La FAO en act ion pour éliminer les pesticides obsolètes

10

FORSATY : Les Chefs d'entreprises se penchent sur l ' intégrat ion des jeunes en milieu profess ionnel

12

L’aide au retour volontaire et à la réintégration comme so lution pour des migrants bloqués au Maroc

11

L’intégration de la Migration dans les stratégies nationa les de développement

11

Dans ce numéro :

Bulletin trimestriel, N° 17, Avril 2015

Tous Unis dans l’Action

BULLETIN D’INFORMATION DES NATIONS UNIES AU MAROC

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L’UNFPA lance son rapport sur l’état de la population mondiale en partenariat avec le CESE

Le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) ont organisé, en janvier, un atelier conjoint consacré à la présentation du rapport sur l’état de la population mondiale publié par l’UNFPA en 2014 sous la thématique : « Le pouvoir de 1,8 milliards d’adolescents et de jeunes et la transformation de l’avenir ».

Le rapport de l’UNFPA met en lumière les changements démographiques en cours dans une soixantaine de pays, dont le Maroc. De tels changements vont dans le sens d’un accroissement de la population active, qui s’opère à un moment où le rapport de dépendance atteint ses niveaux les plus bas. La taille de ce « dividende démographique » dépend dans une large mesure de la manière dont ces pays investiront dans les jeunes, en tant que richesse des nations, afin de leur assurer l’accès aux soins de santé, à une éducation de qualité, et de les doter du savoir-faire et des capacités nécessai-res leur permettant de saisir les occasions d’emploi et de faire des choix réels dans la vie.

Cet atelier a été l’occasion pour Monsieur Nizar Baraka, Président du CESE et Madame Mieko Yabuta, Représentante de l’UNFPA au Royaume du Maroc, de signer une conven-tion de partenariat entre les deux institutions. Ce partenariat vise à organiser des actions conjointes de recherche et de plaidoyer destinées à promouvoir le développement dura-ble et équitable et à répondre aux défis démographiques tout en assurant la jouissance des droits humains, notamment l’égalité entre les hommes et les femmes et l’accès aux soins et aux services sociaux de base. Cliquer ici pour accéder au rapport. Pour plus d’informations, contacter : Aïcha BENHSINE (Mme), Chargée de Programme – Communication, [email protected]… ou suivez-nous sur Twitter : @UNFPAMaroc

Ce rapport met l’accent sur les gains économiques potentiels que les pays pourraient réaliser en investissant dans le capital humain tant que la fenêtre d’opportunité démographique le permet, et d’entamer un processus de décollage économique et de développement inclusif et durable.

Avortement : Lancement d’un débat en vue d’un amendement législatif au Maroc

La problématique de l’avortement en général et de l’avortement clandestin en particulier constitue l’actualité et a fait l’objet d’un débat intense au cours du mois de mars 2015. Le ministère de la Santé et l’association marocaine contre l’avortement clandestin ont organisé, successivement, deux rencontres consacrées au débat sur l’avortement. Les deux évènements ont été caractérisés par une participation, d’un haut niveau, des parties prenantes de la problématique de l’avortement : responsables ministériels, responsables religieux, université, société civile, représentants d’agences onusiennes. Durant les deux évènements, un panel d’experts a présenté les répercussions médicales, mentales et sociales des grossesses non désirées et des conséquences des avortements clandestins. En ces occasions, le Ministre de la Santé, a appelé à un débat « sage et serein » prenant en compte les aspects social, éthique, religieux, juridique et médical. Il a indiqué, en outre, que son département est en train de préparer un plan d’action relatif à cette question. Ce point de vue a été partagé par le Conseil Régional des Oulamas de Oujda qui a estimé que le texte législatif relatif à l’avortement devrait préserver les valeurs des marocains et leur religion. Pour le Président de l’association marocaine contre l’avortement clandestin, l’élargissement du cadre légal de l’avortement permettra d’évi-ter des tragédies sociales graves telles que le suicide et les crimes d’honneur.

Dans ses interventions au cours de ces deux rencontres, Le Représentant de l’OMS au Maroc a affirmé que L’avortement non sécurisé est un problème de santé publique majeure et que c’est à ce titre que l’Organisa-tion Mondiale de la Santé s’est attelée à développer des recommandations techniques et stratégiques afin d’appuyer les états membres pour faire face à ce défi. Dans sa présentation, dans le cadre de ce débat, La Représentante de l’UNFPA au Maroc a mis l’accent sur le volet réglementaire au niveau de plusieurs pays et a indiqué que la demande pour l'avortement n'a pas augmenté: Les pays qui ont libéralisé leurs lois sur l'avortement comme la Barbade, le Canada, l'Afrique du Sud, la Tunisie et la Turquie n’ont pas connu une augmentation des taux d’avortement. Le principal effet est le changement des conditions du déroulement de l’avortement de conditions dangereuses et non sécurisées à des conditions sécurisées. Ce qui n’a pas été sans induire une réduction au niveau du ratio de mortalité maternelle. Dans le même élan, Sa Majesté le Roi Mohamed V a reçu les Ministres de la Justice et des Libertés, et des Habous et des Affaires islamiques ainsi que le Président du Conseil National des Droits Humains. Au cours de ces audiences des instructions royales ont été données en vue se pencher sur l’examen de la question de l’avortement et de soumettre des propositions adaptées au pays dans un délai maximum d’un mois.

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Atelier régional de renforcement des capacités pour la surveillance, la prévention et la lutte contre les épidémies en Afrique : Cas de la maladie à virus Ebola

L’école nationale de santé publique (ENSP), à Rabat, a abrité du 2 au 5 mars 2015, un Atelier régional de renforce-ment des capacités pour la surveillance, la prévention et la lutte contre les épidémies en Afrique : Cas de l’Ebola. Organisé conjointement par le ministère de la Santé et l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), avec la collaboration technique de l’Organisation mondiale de la Santé , cet atelier de formation était destiné aux participants de treize pays d’Afrique francophones, à savoir : le Bénin, Burkina Faso, Burundi, Djibouti, Gabon, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad, Sénégal, Tunisie et le Maroc. Il a été encadré par des experts nationaux et internationaux de l’OMS, JICA, IMT, MSF et de CDC-Atlanta. L’objectif principal fixé à ce cours de formation était de clarifier les enjeux d’une mobilisation régionale et interré-gionale pour la lutte contre cette épidémie et de dresser les axes d'action prioritaires pour contenir l'épidémie et mettre en place des moyens de prévenir les prochaines à l’échelle du continent africain. La cérémonie d’ouverture de cette formation a été co-présidée par le Docteur Abdelali BELGHITI ALAOUI, Secrétaire Général du ministère de la Santé, Son Excellence Monsieur Tsuneo KUROKAWA, Ambassadeur du Japon au Royaume du Maroc ainsi que par le Docteur Yves SOUTEYRAND, Représentant de l’OMS au Maroc. Elle a été caractérisée, en outre, par la présence des représentants diplomatiques des pays invités et de responsa-bles nationaux. Dans leurs allocutions respectives, à l’occasion de cette cérémonie, Monsieur le Secrétaire Général a déclaré que le "virus Ebola " constitue une menace pour l'économie et la vie sociale dans les pays africains qui sont touchés par ce virus, notant que le nombre élevé de cas nécessite une réponse sans précédent, rapide et essentielle, en particulier pour les pays les plus menacés du danger d’"Ebola". Il a appelé les participants à l'atelier à œuvrer collectivement sur les points faibles des systèmes de santé qui peuvent constituer une voie d’entrée à même de permettre à cette maladie d’évoluer d’une d’une épidémie localisée à une menace à l’échelle mondiale. De son côté, Son excellence l’Ambassadeur Tsuneo Kurokawa Alebana a souligné que « le Maroc, en n’abandonnant pas les pays touchés par la maladie à virus "Ebola", a pris une décision humanitaire et stratégique, pendant la lutte contre l'épidémie et que le monde entier a noté cette décision courageuse du Maroc, en continuant d’assurer des vols réguliers vers ces pays » Pour sa part, le Dr Yves Souteyrand, Représentant de l’OMS, a déclaré que « Cet atelier est une opportunité remarquable de partage d’expériences entre les différents états d’Afrique francophone en matière de riposte et de préparation à la riposte contre le virus Ebola. Elle permettra, j’en suis convaincu, à chaque pays de renforcer son plan de veille et de préparation. » et d’ajouter qu’ « Au-delà de l’épidémie d’Ebola, cet atelier donne également aux états membres l’occasion d’être mieux préparé pour faire face aux menaces de santé publique qui se produiront à terme ».

Symposium international sur la couverture sanitaire des populations en précarité

À l’occasion de la célébration du troisième anniversaire de généralisation du RAMED (Régime d'Assistance médicale), le ministère de la Santé du Maroc a choisi de confronter son expérience en matière de couverture sanitaire universelle (CSU) et particulièrement de couverture des populations pauvres, aux expériences d’autres pays à travers l’organisation, les 13 et 14 mars 2015, à Rabat, d’un symposium international sur la couverture sanitaire des populations en précarité. Cet évènement, dont le nombre des participants était d’environ 850, a constitué une occasion de dresser le bilan des trois années de généralisation du RAMED dans un cadre plus large qui a mis à profit les expériences des pays et les points de vue des experts nationaux et internationaux dans le domaine. Les objectifs du symposium étaient de :

- Présenter le bilan de trois années de généralisation du RAMED et évaluer le processus de sa mise en œuvre dans sa globalité ; - Approfondir les connaissances sur les mécanismes de couverture des pauvres et analyser leurs limites ; - Mettre l’accent sur les différents mécanismes de financement de la santé favorables à l’universalité de l’accès financier aux soins et à la protection financière ; - Identifier les bonnes pratiques en matière de gouvernance du finance-ment de la santé et particulièrement la couverture sanitaire des pauvres ; - Promouvoir le partage constructif des expériences entre pays et avec les experts en matière de prise en charge des maladies à risque de dépenses catastrophiques (panier de soins et trajectoire des usagers) ; - Aider les décideurs à opérer des choix politiques et stratégiques à la lumière des recommandations émises, et des réalités du contexte marocain et de celui des autres pays.

Le Symposium était marqué par la participation d’une vingtaine de pays reconnus pour avoir achevé ou être en cours d’achèvement de la CSU et qui ont eu des expériences similaires en matière de couverture des plus pauvres.

Au cours de la cérémonie officielle d’ouverture, Le lecture du message du Directeur régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale à ce symposium a été donnée par le Dr Jaouad Mahjour, Directeur-Programme Mangement, a été représenté. Les présentations scientifiques ont débuté par la présentation faite par Le Dr David B. EVANS, Ex-Directeur du Département de gouvernance et du financement au Siège de l’OMS. Plus d’informations au sujet de ce symposium sont disponibles au niveau de la page dédiée à cet évènement sur le site du ministère de la santé, lien :http://ramed2015.sante.gov.ma/Pages/default.aspx

Atelier de préparation au Symposium international sur la Couverture sanitaire Dans le cadre des préparatifs de ce Symposium, le ministère de la Santé, avec l’appui technique de l’OMS, a organisé un atelier préparatoire du 19 au 21 février 2015, à El Jadida.

L’objectif général dudit atelier était d’examiner les questions essentielles liées à la maîtrise des coûts, au financement du RAMED, à la définition du panier de soins essentiels et à la filière de prise en charge des bénéficiaires de ce régime et de formuler des recommandations pour le symposium international.

L’atelier a été caractérisé par la présentation des modalités actuelles de financement et de prise en charge des bénéficiaires du RAMED et le partage d’expériences internationales au sujet de la couverture sanitaire.

D’importantes recommandations ont été formulées par les participants au cours de l’atelier ; on peut en citer les suivantes : évoluer progressivement vers un système d’information intégré, à même de fournir l’information sur la consommation médicale des bénéficiaires du RAMED ; élaborer des études sur la charge de morbidité et le rapport coût-efficacité pour déterminer le panier des soins ; définir un seul panier de soins pour l’ensemble de la population et le compléter par des services complémentaires si besoin est ; valoriser et développer la médecine familiale et communautaire.

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Comment se portent les études Genre au Maroc aujourd'hui en 2015?

Telle est la question que se sont posés les chercheur-e-s et enseignant-e-s issus des universités et des groupes de recherches marocains, lors de l'atelier consacré à un tour d'horizon sur la recherche et la formation sur le genre au Maroc, le vendredi 6 février 2015, à Rabat. L'atelier a été co-organisé par l'Université Hassan II de Casablanca FLSH Ain Chock, le Secteur des Sciences sociales et humaines de l'UNESCO, et l'Institut de Recherche pour le Développement. Comment expliquer dans un contexte national et international a priori très favorable et très demandeur, marqué par d’importantes mutations sociales, que seuls trois masters Genre soient actuellement accrédités et que la recherche sur le genre au Maroc reste peu visible et largement désunie alors qu’elle possède de grandes compétences et que des publications et des événements scientifiques de très bonne facture existent ? Quels efforts déployer dans le milieu de la recherche, pour qu’à terme le lien recherches/politiques publiques soit resserré et valorisé dans le traitement des problématiques liées au genre, et que se construire un rapport de complémentarité ?

A ces questions, les enseignant-e-s/chercheur-e-s rattaché-e-s à des universités d’Oujda, Rabat, Casablanca, Agadir, Marrakech, et Tanger ont fait état de :

- Existence de grandes compétences sur les études genre, mais cloisonnement et isolement des acteurs et des structures de recherche et d’enseignement ; - Définition non aboutie et manque de cadrage curriculaire de la discipline ; - Ressenti global d’un manque de soutien institutionnel ; - Existence de certaines résistances culturelles et individuel-les au sein des universités ; - Et pourtant une volonté politique au plus haut niveau

et des besoins avérés pour le marché du travail. Un appel général a été lancé en faveur de l’organisation des Etats généraux de la recherche et la formation sur le genre au Maroc, les 16 et 17 avril 2015, à l’Université Hassan II (Casablanca), pour faire le bilan des formations et des recherches sur le genre qui existent à travers le pays, démontrer leur pertinence et leur utilité sociale et politique, et commencer à esquisser un référentiel commun de ces formations.

Séminaire Politiques publiques de la jeunesse: études de cas du Maroc et partage d’expériences internationales, Rabat 27 - 28 Février 2015

Quelle participation des jeunes dans la mise en œuvre de la Stratégie marocaine pour la jeunesse? « Nous avons pu diagnostiquer les failles, les enjeux et les contraintes de la Stratégie nationale de la jeunesse afin d’élaborer un plaidoyer à l’adresse des institutions nationales », Yasmine Boutayeb de l’Institut Prometheus pour la démocratie et les droits humains, organisation de jeunesse membre du groupe de travail NET MED Youth. Les organisations de la jeunesse l’ont fait : examiner en profondeur, dans un dialogue politique, les défis de la mise en œuvre de la Stratégie nationale intégrée de la jeunesse (SNIJ) au Maroc. Partenaires du projet NETMED Youth au Maroc, elles ont développé des analyses techniques et soulevé les nœuds de défis dans la mise en place de la SNIJ dans les années qui viennent. Modérant les discussions, interpelant les responsables politiques, et suggérant des pistes d’action pour mieux impliquer les jeunes, ces organisations ont démontré leurs capacités réflexives et constructives, toujours dans une démarche de dialogue avec les représentants des institutions nationales concernées et de veille citoyenne à l’aide des éclairages d’experts en politiques publiques et du partage d’expériences et de cas d’études du Liban, d’Allemagne, de France, du Canada et de la Tunisie. La SNIJ a été criblée à travers tous ses aspects : financement et reddition des comptes; régionalisation et inclusion de la jeunesse au niveau territorial; gouvernance et participation dans les dispositifs de pilotage ; convergence des services publics, etc. Le séminaire s’inscrit dans le cadre du Projet NET-MED Youth, initié par l’UNESCO, en coopération avec l’Union européenne, dans 10 pays du sud de la Méditerranée, et ayant pour objectif le renforcement de la participation des organisations de jeunesse dans l’élaboration et la révision des politiques publiques. Depuis 2014, 12 organisations de jeunesse et leur consortium forment le Groupe de travail et de conseil dans ce cadre. Selon Rachid Bentaibi, représentant du ministère de la Jeunesse et des Sports, « NET-MED Youth intervient à un moment important de l’histoire du Maroc, caractérisé par de grandes mutations sociales, et devrait faciliter la participation des jeunes dans le dialogue et la concertation nationale, et en aidant à repenser les mécanismes de pilotage intersectoriel de cette stratégie ainsi que la convergence des politiques publiques ». Pour plus d’information http://www.unesco.org/new/fr/social-and-human-sciences/themes/youth/sv13/news/how_can_youth_contribute_to_the_implementation_of_moroccos_national_youth_strategy/#.VRrKouEaCvY https://www.youtube.com/watch?v=iD3Z5tdnh1Y&feature=player_detailpage&list=PL_KjI31vB0nK9PNPqkExA5Fzuj6Iann3u

@Mounya Boulaarassi

© UNESCO/EU—NET-MED Youth

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Séminaire «Energies Renouvelables et Arganeraie»

L'UNESCO et l’ADEREE (Agence Nationale pour le Développement des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique) ont organisé, les 05 et 06 mars 2015, à Marrakech, un séminaire intitulé «Energies Renouvelables et Arganeraie» qui s’inscrit dans le projet «Renforcement de la Réserve de Biosphère de l'Arganeraie». Il visait notamment à élaborer une stratégie pour l'application des énergies renouvelables dans la Réserve de Biosphère de l'Arganeraie au Maroc. Cette stratégie viendra renforcer la politique énergétique durable et volontariste entreprise par le Maroc. Une telle stratégie est de nature à préserver la biosphère mais contribuera également à restructurer l’économie locale pour la rendre plus pérenne et plus harmonieuse avec son milieu naturel.

Etaient concernés par ce séminaire les institutions, ONG, experts, techniciens et représentants locaux impliquées dans le développement des Arganeraies, des Réserves de la Biosphère, et des énergies renouvelables. Le séminaire a permis de débattre des possibilités de réaliser des projets

pilote sur l’utilisation des énergies renouvelables pour un développement durable de l’Arganeraie. « Ce séminaire intervient dans une année 2015 « doublement » charnière : nous sommes en effet à la veille de l’Agenda post-2015 mais aussi à la veille de prendre d’importantes décisions sur les engagements mondiaux en matière de changements climatiques » Michael Millward représentant de l’UNESCO pour le Maghreb.

Conférence sous le thème : « Les droits des femmes au Maroc 20 ans après Beijing »

Dans le cadre des célébrations autour de la Journée internationale de la Femme 2015 et de l’anniversaire des vingt ans de la Déclaration de Pékin, le Ministère marocain des Affaires étrangères et de la Coopération et l’ONU Femmes ont organisé le 27 février un séminaire pour dresser un bilan des progrès réalisés et des perspectives en matière des droits des femmes au Maroc. Cette rencontre a permis de mener une réflexion sur les défis et les opportunités en faveur des droits des femmes au Maroc, 20 ans après Beijing, et sur le rôle que peut jouer le Maroc pour l’intégration de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes dans le programme de développement pour l’après 2015. Plus de 270 représentant-e-s des institutions nationales, de la société civile, de la coopération bilatérale et multinationale, des agences des Nations Unies, ainsi que des journalistes et expert-e-s étaient présent-e-s. Le programme de la rencontre, ouvert par Mesdames la Ministre déléguée auprès du Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, la Ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social et la

Représentante de l’ONU Femmes pour le Maghreb, a permis de faire entendre différents points de vue en croisant les interventions d’institutions indépendantes (Conseil National des Droits de l’Homme), gouvernementales, associatives et onusiennes. Le gouvernement du Maroc, à travers l’intervention de la représentante du Ministère de la Solidarité, la Femme, la famille et le développement social, a réaffirmé son engagement en faveur de la plateforme de Pékin, illustré notamment par les avancées réalisées au cours des deux dernières décennies, ainsi que sa participation à la rédaction du rapport arabe unifié. Les membres de la société civile ont quant à elles souligné l’urgence de mettre en œuvre les dispositions constitutionnelles en matière d’égalité de genre, de concrétiser les annonces d’adoption du projet de loi sur la violence et celui relatif à l’Autorité pour la Parité et la lutte contre toutes formes de Discrimination (APALD), ainsi que d’institutionnaliser la consultation des organisations de la société civile dans le cadre de tous les processus de réformes législatives prévues et en cours.

Signature d’une convention de partenariat entre ONU Femmes et le Ministère Délégué Chargé de l'Eau

Le 27 mars 2015, ONU femmes a signé une convention de partenariat avec le Ministère Délégué Chargé de l'Eau visant le renforcement de l’institutionnalisation de l’égalité de genre dans la politique et les pratiques du département, à travers l’appui à l’élaboration de la stratégie d’intégration du genre dans le secteur de l’eau ainsi que la mise en place de ses mécanismes de suivi et de mise en œuvre. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre du processus de traduction effective des dispositions constitutionnelles en faveur de l’égalité entre les sexes au niveau de la planification sectorielle, ainsi que dans le cadre de la mise en œuvre du plan gouvernemental pour l’égalité. L’élaboration de la stratégie d’institutionnalisation de l’égalité de genre du département de l’eau permettra, par ailleurs, la mise en œuvre des principes de la nouvelle Loi Organique des Finances, notamment ceux

relatifs à l’intégration de la gestion axée sur les résultats et sensible au genre dans la gestion des budgets publics. Ce partenariat trouve également sa justification et sa pertinence dans un contexte où le stress hydrique et la raréfaction des ressources en eau constituent un défi de taille pour le Maroc. Au regard de ce constat, la question du Droit à l’eau, en tant que droit humain reconnu par l’Assemblée générale des NU en 2010, est placée au cœur des priorités

nationales. Les États doivent ainsi mobiliser les moyens nécessaires afin de fournir des approvisionnements en eau répondant aux critères internationaux. Aussi, comprendre les différences entre les femmes et les hommes, au niveau de l’accès, de l’usage, et du contrôle de l’eau est essentiel en vue d’assurer un meilleur accès et une meilleure gestion de cette ressource.

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Lancement du programme FORSA : Soutien des jeunes vulnérables au Maroc dans leur transition vers la vie active

L’UNICEF accompagne INJAZ Al-Maghrib dans le déploiement de ses programmes dans l’Oriental

Le 3 mars 2015, UNICEF a signé une convention de partenariat avec INJAZ Al-Maghrib, dans le cadre du programme FORSA, soutenu par le Ministère des Affaires Étrangères, du Commerce et du Développe-ment du Canada. Cette convention vise le déploiement dans les établissements publics d’Oujda, Berkane et Nador de programmes d’éducation à l’entreprenariat. Au terme de cette convention d’une durée de 26 mois, 5 080 jeunes seront formés à au moins 1 des 4 programmes de formation de Junior Achievement Worldwide : Company Program lycée, It’s My Business, Career Success et Entrepreneurship Masterclass. Un programme de sensibilisation aux droits de l’enfant sera également dispensé à tous les jeunes concernés par ces formations. «Donner à tous les adolescents et jeunes du Maroc, en particulier les plus vulnérables, des opportunités de développement et d’insertion doit être une

priorité pour le pays. L’UNICEF et ses partenaires soutiennent une approche plus inclusive et équitable, ouverte sur le monde et la société. Notre partenariat avec INJAZ Al-Maghrib vient renforcer notre engagement envers les enfants du Maroc en mobilisant un partenaire fort de son expérience sur le sujet économique et de sa mobilisation sociétale en faveur des enfants.» Mme. Regina De Dominicis, Représentante de l’UNICEF au Maroc. «Nous nous réjouissons de pouvoir compter

pour la première fois sur une agence des Nations Unies pour accompagner INJAZ Al-Maghrib dans la réalisation de ses ambitions visant le renforcement des capacités des jeunes pour faciliter leur employabilité.» M. M’hammed Abbad Andaloussi, Président d’INJAZ Al-Maghrib.

Le 11 février 2015, l’UNICEF et l’Ambassade du Canada au Maroc ont procédé au lancement du programme FORSA : Soutien des jeunes vulnéra-bles au Maroc dans leur transition vers la vie active. Orienté par une approche équité, le programme vise à assurer que les actions d’employabilité et de préparation à l’insertion mises en place au Maroc puissent bénéficier à une majorité de jeunes vulnérables. Plus de 300,000 adolescents et jeunes quittent chaque année le système scolaire sans pouvoir achever le cycle obligatoire leur permettant d’obtenir une certification pouvant les aider sur le marché du travail. L’abandon, le décrochage scolaire et le faible niveau des acquis scolaires, encore présents avec acuité dans le système éducatif, s’opèrent surtout en l’absence d’un système d’aide institutionnalisé aux populations d’adolescents décrocheurs qui s’insèrent difficilement dans le marché du travail et rencontrent plusieurs obstacles quant à leur intégration sociale.

Le programme FORSA, soutenu par le Ministère des Affaires Étrangères, du Commerce et du Développement du Canada, se base sur l’expérience de l’UNICEF au Maroc depuis plusieurs décennies dans la réalisation concrète des programmes visant des changements structurels pour l’amélioration de la transition des jeunes filles et garçons les plus défavorisés vers une insertion sociale et économique réussie. FORSA viendra soutenir l’intégration des interventions nationales visant les adolescents et les jeunes vulnérables et la mise en place d’une réponse intégrée en agissant aussi bien au niveau des adolescents en risque de décrochage scolaire

qu’au niveau des jeunes et adolescents en dehors de l’école. Pour plus d’informations, visitez la page : http://www.unicef.org/morocco/french/reallives_10018.html

Atelier sur la mise en œuvre de la prévention combinée pour les populations clés plus exposées aux risques d’infection VIH

Une attention particulière est portée, par le Plan Stratégique National de lutte contre le sida (PSN) 2012-2016 au Maroc, pour amplifier les interventions de prévention combinée auprès des personnes les plus exposées, les groupes «passerelles» et les populations en situation de vulnérabilité issues de différents milieux. La prévention combinée vise l’amélioration de l’efficacité de la prévention et la réduction du risque de transmission du VIH, tant pour le bénéfice des individus

que pour la collectivité et ce pour un plus grand impact. Elle associe un ensemble d’interventions biomédicales, comportementales et structurelles ayant montré leur efficacité, adaptées aux besoins et contextes locaux et mises en œuvre à une échelle suffisante, tout en assurant un suivi de leur couverture et de leur impact. Dans le cadre de la mise en œuvre et l’opérationnalisation de cette approche, une série de consultations aété initiée par le Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS)et les ONG avec l’appui de l’ONUSIDA et du Fonds mondial afin d’adapter le concept aux spécificités de la riposte nationale et de définir les étapes pour son intégration. L’atelier organisé les 19 et 20 février à Rabat, a permis de réunir les partenaires et les populations clés des différents sites d’intervention pour présenter et discuter les outils pratiques pour la mise en œuvre de la prévention combinée. Pour plus d’informations, merci de contacter: Dr Kamal Alami, Directeur du Programme ONU-SIDA/ Maroc [email protected], tel : +212 5 37 76 02 20, Fax : +212 5 37 66 03 94

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Préparation du rapport national sur le sida 2015 et consultation sur la stratégie de l’ONUSIDA 2016-2021

Revue à mi-parcours du Plan Stratégique National de lutte contre le sida (PSN) 2012-2016

Lancé le 4 avril 2012, le Plan Stratégique National de lutte contre le sida (PSN) 2012-2016 a pour objectif majeur d’assurer l’accès universel à des services de prévention, de traitement, de prise en charge et d’appui en matière de VIH/sida et ce, conformément aux OMD et aux objectifs de la Déclaration politique. Dans l’optique d’examiner, à la lumière des données récentes sur la situation, les progrès et les obstacles dans la mise en œuvre du PSN, d’orienter les efforts pour la période jusqu’en 2016, une revue à mi-parcours a été initiée par le Programme national de lutte contre le sida du Ministère de la Santé avec l’appui de l’ONUSIDA, l’OMS et le Fonds Mondial. Cette revue s’inscrit également dans la phase initiale de la préparation d’une note conceptuelle dans le cadre de l’enveloppe allouée au Maroc pour le nouveau modèle de financement du Fonds mondial. A cet effet, une équipe de deux consultants internationaux a été sélectionnée pour appuyer les différentes étapes de la revue qui prévoit un processus participatif incluant l’ensemble des partenaires et impliquant des personnes vivant avec le VIH et des représentants de populations clés.

Le processus a inclut une analyse documentaire et des données épidémiologiques les plus récentes ainsi que des entretiens avec les partenaires impliqués dans la riposte nationale. Des ateliers de consultations ont été organisés à Agadir les 3 et 4 mars et à Tanger les 31 mars et 1er avril 2015 avec la participation des partenaires sectoriels et de la société civile aux niveaux local et régional. L’atelier de restitution finale est prévu au cours du mois d’avril 2015.

Pour plus d’informations, merci de contacter: Dr Kamal Alami, Directeur du Programme ONUSIDA/ Maroc [email protected], tel : +212 5 37 76 02 20, Fax : +212 5 37 66 03 94

En suivant les directives de l’ONUSIDA, le Rapport national 2015 sur le suivi des progrès dans la mise en œuvre de la déclaration politique a été élaboré au cours des mois de février et mars selon un processus incluant l’information des partenaires, la collecte des données sur les indicateurs, la préparation d’un rapport narratif, l’organisation d’un atelier de validation, l’introduction des données consolidées et la soumission du rapport. Par ailleurs, inspirée par les progrès sans précédents au cours des dernières années, la communauté internationale sur le sida a adopté l'ambition de

mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d'ici 2030. Pour y arriver, des consultations multipartites aux niveaux régional et mondial ainsi qu’en ligne ont eu lieu afin de mettre à jour la Stratégie de l’ONUSIDA pour la période 2016-2021. Dans ce cadre, le bureau de l’ONUSIDA et le Ministère de la Santé ont organisé le 24 février un atelier de consultation pour discuter les indicateurs et les grandes lignes du rapport national 2015. Cette consultation a permis également, de discuter les questions clés en rapport avec la préparation de la stratégie de l’ONUSIDA2016-2021. L’atelier a réuni les partenaires clés de la riposte nationale au sida tels que des représentants du ministère de la Santé, des départements ministériels, les ONG, le CNDH et des agences des Nations Unies. Un compte-rendu de la consultation sur la stratégie de l’ONUSIDA a été envoyé au bureau régional pour contribuer aux discussions qui auront lieu au niveau global. Le rapport national 2015 sera, quant à lui, soumis à l’ONUSIDA Genève en vue de l’élaboration du rapport international. Pour plus d’informations, merci de contacter: Dr Kamal Alami, Directeur du Programme ONUSIDA/ Maroc [email protected], tel : +212 5 37 76 02 20, Fax : +212 5 37 66 03 94

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Le projet "Jeunes au travail"

Le projet "Jeunes au travail" de l'OIT a tenu sa première réunion du Comité Consultatif National le 19 février dernier. La consultation auprès des divers acteurs de l'employabilité et de l'entrepreneuriat a pour ambition d'offrir un espace d'échange constructif sur l'emploi des jeunes femmes et hommes au Maroc dans le but de conseiller l'équipe du projet "Jeunes au travail" et son Comité de pilotage dans l'atteinte des objectifs et résultats attendus. Objectifs :

1. Échanger et conseiller le projet "Jeunes au travail" sur la vision stratégique, l'orientation et les priorités en terme d'amélioration de l'employabilité et d'accroissement de l'entre-preneuriat des jeunes femmes et hommes au niveau national et régional;

2. Promouvoir des synergies entre le projet et les autres programmes et initiatives dans le domaine de l'emploi des jeunes et des femmes.

A l’instar de la première promotion, les lauréats de la deuxième promotion, récemment sélectionnés pour bénéficier d’une subvention, ont suivi une formation en ‘Gestion de Projets’ du 16 au 20 mars 2015 à Rabat. Quinze participants ont suivis cette formation ce qui leur a permis d’acquérir de nouvelles connaissances en la matière et renforcer donc leur capacité. Les participants représentaient six associations localisées dans les trois régions d’intervention du projet ‘Jeunes au Travail’ à savoir : l’axe de Casablanca-Kénitra, l’Oriental et Souss Massa Drâa.

Le projet « Jeunes au Travail » d’une durée de cinq ans (2012-2017), est financé par le Ministère des Affaires Etrangères, Commerce et Développement du Canada, et a pour objectif d’augmenter les opportunités d’emploi pour les jeunes et les femmes au Maroc, notamment par le développement de l’esprit entrepreneurial et les initiatives d’auto emploi chez les jeunes. Il a pour partenaire institutionnel le Ministère de l’Emploi et des Affaires Sociales. Le projet « Jeunes au Travail » dispose d’un fonds nommé «Pour les Jeunes et par les Jeunes». Il vise à financer les projets d’associations ou de coopératives de jeunes qui opèrent dans le domaine de l’entreprenariat et qui encadrent des jeunes femmes et hommes afin de lancer leurs projets. Il vise également à financer de jeunes porteurs de projets. Le Fonds « Pour les jeunes et par les jeunes » soutient des projets d’emploi des jeunes au Maroc. Il sert à repérer et aider des projets à petite échelle et innovants susceptibles d’offrir des possibilités d’emplois pour des jeunes (âgés de 18 à 35 ans) tout en permettant à des organisations de jeunes de prendre une part active au développement.

Améliorer la gouvernance de la migration de la main d’œuvre et la protection des droits des travailleurSEs migrantEs en Tunisie, au Maroc, en Libye et en Egypte

Le projet «Améliorer la gouvernance de la migration de la main d’œuvre et la protection des droits des travailleurSEs migrantEs en Tunisie, au Maroc, en Libye et en Egypte» est mené par l’Organisation Internationale du Travail en partenariat avec le Ministère Chargé des Marocains Résidant à l’Etranger et des Affaires de la Migration (MCMREAM) et financé par la Direction du Développement et de la Coopération suisse (DDC). Il vise à promouvoir la bonne gouvernance de la migration du travail et la protection des droits des travailleurSEs migrantEs de sexe féminin et masculin en Tunisie, au Maroc, en Egypte et en Libye en vue d'améliorer les bénéfices pour le développement de la migration de la main-d'œuvre. Dans le cadre de ce projet «IRAM», l’OIT, en collaboration avec le Centre International de Formation de l’OIT (CIF-OIT) basé à Turin et avec la participation de l’Organisation Internationale pour la Migration, ont conçu une série de formations nationales afin d’améliorer les compétences et connaissances des acteurs clés dans la gouvernance des migrations de main d’œuvre au Maroc ainsi que la protection des droits fondamentaux des travailleurSEs migrantEs. La première session de formation a été organisée entre le 26 et le 30 janvier 2015 en destination des institutions publiques partenaires du projet (MCMREAM, MEAS, MAEC/DACS, Ministère de l’Intérieur, CNSS, ANAPEC), portant sur le thème « Comment répondre aux besoins spécifiques des travailleurSEs migrantEs et de leurs familles : Défis à relever et outils de travail pour les institutions marocaines ».

La deuxième session de formation qui a eu lieu du 23 au 25 février 2015, a été destinée aux institutions publiques (MCMREAM, MEAS, MAEC/DACS, CNSS, ANAPEC), les syndicats représentatifs (UMT, CDT, FDT, UGTM) et la représentation des employeurs (CGEM). Elle a porté sur la « Protection des droits des travailleurSEs migrantEs et l’amélioraton de la bonne gouvernance des migrations de main-d’œuvre en renforçant le dialogue social ». La troisième session de formation, quant à elle, a été destinée aux représentants des syndicats (UMT, UGTM, CDT, FDT) et a eu lieu le 26 et le 27 février. Cette session a porté sur le« Renforcement

des capacités des responsables syndicaux marocains afin de mieux protéger les droits des travailleurSEsmigrantEs ». Les trois sessions de formations ont été organisées à l’Institut National du Travail et de la Prévoyance Sociale « INTPS » à Rabat.

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Le Maroc accueille le Liban, la Tunisie et l’Algérie pour une mission d'échange autour du Programme des Oasis du Sud

Les femmes de l’arganeraie participent à un atelier d’analyse genre à Tighanimin

A l’occasion de la journée internationale de la femme, les équipes du PNUD Maroc et du Projet Economie Circulaire Souss Massa Drâa ont organisé un atelier d’analyse genre dans la commune rurale de TighanimineLbaz, ou elles sont allées à la rencontre des membres des coopératives d’argan de la région.L'atelier, organisé dans le cadre du Projet Economie Circulaire Souss Massa Drâa, a eu comme objectifs de discuter avec les femmes de la région la dimension genre dans l’arganeraie et de dresser le constat sur les rôles culturellement assignés aux femmes et aux hommes à travers cet écosystème naturel qu’est l’arganeraie. En s’inspirant du thème de la journée internationale de la femme de cette année « autonomisation des femmes, autonomisation de l’humanité, imaginez ! », les organisateurs ont choisi comme slogan pour cet atelier « autonomisation des femmes, valorisation économique du patrimoine naturel et culturel de l’arganeraie, préservation de l’écosystème ! ». Les 21 participantes, qui représentaient les sites pilotes de l’arganeraie de la région Souss-Massa-Draa, ont ainsi contribué au dialogue sur la manière dont les femmes et les filles de la région peuvent exercer leurs choix, participer à la vie politique, accéder à l’éducation, bénéficier des revenus associés à l’utilisation des ressources, et vivre dans un environnement exempt de violence et de discrimination. Les organisateurs et les participantes ont tenté de définir ensemble les rôles des femmes et les canaux de communication auxquels elles ont recours au quotidien dans l’arganeraie. Les témoignages partagés par les participantes ont également permis de mieux cerner la chaine de valeur arganier, l’infrastructure de production et les défis des initiatives locales privées. L’atelier d’analyse genre à TighanimineLbaz, duquel une définition des besoins de base et des besoins stratégiques en matière de genre dans l’arganeraie est ressortie, a été l’occasion de célébrer les actes de courage et de détermination accomplis par des citoyennes ordinaires qui jouent un rôle important dans leur communauté, et qui contribuent, aux côtés des hommes, à la préservation du patrimoine naturel et culturel arganier. Pour plus d’informations : [email protected] / www.ma.undp.org

En partenariat avec l’Agence du Sud et le Centre de Développement des Zones Arides (DDC), le PNUD Maroc a organisé, du 10 au 12 mars 2015 à Tighmart, une mission d'échange et de coopération Sud-Sud dans le cadre du Programme des Oasis du Sud. Le Liban, la Tunisie et l’Algérie étaient les pays invités à cette rencontre. L'ouverture de cette semaine thématique a été marquée par la présence des Ambassadeurs de Finlande et du Japon, qui ont assisté à la présentation sur les acquis et bonnes pratiques du Programme des Oasis du Sud depuis sa création. Une centaine de participants ont assisté aux ateliers thématiques qui portaient sur trois volets : la planification du développemt local, la promotion de l'économie sociale et solidaire, et l'habilitation de la femme rurale. La deuxième journée de la mission a été consacrée aux visites de terrain organisées en fonction des ateliers thématiques. Ainsi, le groupe « gouvernance locale et planification communale » a visité la commune rurale d’Asrir ou le premier plan communal de développement oasis a été rédigé avec une approche axée environnement et développement humain. C’est aussi un exemple de mobilisation des fonds, d’appropriation territoriale, d’intercommunalité et de projets territoriaux structurants. Toujours à Asrir, le groupe dédié au développement des activités féminines est allé à la rencontre du Réseau des femmes élues à Guelmim pour des séances de travail avec les représentants du réseau et de la commission « parité et égalité des chances » du conseil communal d’Asrir. Les participants qui se sont concentrés sur l’économie sociale et solidai-re se sont quant à eux rendus à la commune urbaine d’Assa pour effectuer une tournée des projets inhérents à la valorisation des produits de terroir, au développement de l’écotourisme, et à la promotion du patrimoine et de l’artisanat local. De l’unité de production de fromage à base de lait de chamelle au groupement d’intérêt économique du miel ou du henné en passant par le circuit du ksar et de l’école coranique d’Assa, cette visite

a mis en lumière de nombreuses réalisations du POS en terme d’économie sociale, qui ont changé le quotidien des femmes et hommes des oasis du sud. Cette mission d’échange et de coopération sud-sud a été cloturée par la réunion du comité directeur de Centre de Développement des Zones Arides. La restitution des recommandations des participants des différents pays a principalement porté sur la proposition de nouvelles actions, l’identification des opportunités de fincanement, le renforcement des réseaux d'échange, le partage des bonnes pratiques et la création d’une interface « Sciences-politiques-pratiques» pour un développement inclusif et résilient des territoires arides et oasiens du monde arabe. Pour plus d’informarions: [email protected] / www.ma.undp.org

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La FAO lance de nouvelles initiatives pour un environnement, une alimentation, et une agriculture durables

La durabilité est au cœur du nouveau Cadre Stratégique de la FAO qui vise à accroître durablement la fourniture de biens et services issus de l'agriculture, de la foresterie et de la pêche. Dans ce contexte, la FAO a lancé le début de cette année plusieurs initiatives dont « l’Initiative en faveur de la croissance bleue »pour accompagner le secteur des pêches au Maroc grâce à l’introduction d’approches responsables et durables qui réconcilient la croissance économique et la sécuri-té économique avec la conservation des écosystèmes et des ressources aquatiques. La FAO apporte son expertise et assure le renforcement des capacités visant à soutenir les études de faisabilité, l’élaboration des politiques et la mise en œuvre des projets à travers une approche plus intégrée pour contribuer aux objectifs de sécurité alimentaire, de développement durable et de lutte contre la pauvreté. L’inscription du Maroc dans une stratégie de « Croissance Bleue » impose une participation active des opérateurs privés multisectoriels et une communication dirigée vers des plateformes interprofessionnelles. La FAO a mis en place un nouveau mode de gouvernance pour renforcer sa stratégie. L’OCB « Observatoire Croissance Bleue »jouera le rôle d’observatoire stratégique et viendra en appui au développement des stratégies sectorielles qui visent l’utilisation directe et indirecte des ressources aquatiques nationales. Cette Initiative placerait le Maroc à l’avant garde des pays disposant d’une unité technique de suivi et de conseil orientée sur la Croissance Bleue. Une démarche inscrite dans le Cadre de Programmation par Pays 2013-2016 signé entre le Maroc et la FAO visant l’amélioration de la pêche en harmonie avec les normes d'exploitation durable des ressources halieutiques.L’Accord Général signé entre le Maroc et la FAO le 23 Avril 2014en appui au programme de Coopération Sud-Sud, pourrait également être amené à diffuser dans les régions voisines, les résultats positifs de cette initiative Croissance Bleue. Une deuxième initiative lancée récemment est celle d’une «Alimentation et Agriculture Durables» (SFA).La vision d’une alimentation et d’une agriculture durables portée par la FAO est celle d’un monde dans lequel la nourriture est équilibrée et accessible à tous. C’est aussi un monde dans lequel les ressources naturelles sont gérées de manière à préserver les écosystèmes et leur aptitude à répondre aux besoins actuels et futurs. Pour soutenir de manière concrète les actions stratégiques de la FAO, l’Initiative est lancée dans une phase initiale dans 3 pays pilotes dans le monde, parmi lesquels le Maroc, qui a accepté d’entrer en partenariat avec la FAO, en raison de sa riche expérience dans les domaines visés par cette initiative. Des rencontres et travaux sont en cours de réalisation avec les différents partenaires et institutions nationales depuis le début de cette année. Pour plus d’information nous vous invitons à visiter le site web dédié à l’initiative« SFA »:www.fao.org/sustainability/fr/

La FAO en action pour éliminer les pesticides obsolètes

La Représentation de la FAO à Rabat a organisé en collaboration avec le Gouvernement marocain un atelier de lancement du Projet « Elimination des pesticides obsolètes et mise en œuvre d’un programme de gestion intégrée des ravageurs et des pesticides au Maroc »les 23 et 24 mars 2015. Des partenaires locaux et internationaux y ont participé: le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, le Ministère délégué auprès du Ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement chargé de l’Environnement, le Ministère de la Santé, le Ministère de l’Intérieur, CropLife international, la FAO ainsi que les associations professionnelles et les ONGs concernées. Les dangers des pesticides ainsi que l’utilisation des produits phytosanitaires ont des conséquences néfastes et très dangereuses sur l’environnement et la santé humaine. Le projet de la FAO, d’une durée de 4 ans, vise à éliminer les stocks de pesticides obsolètes inventoriés au Maroc, y compris les Polluants Organiques Persistants (POP) et les déchets dérivés (environ 800 tonnes), et à mettre au point un

programme pour prévenir une accumulation ultérieure de stocks périmés au Maroc. Il vise également la mise en place d’une technique de décontamination des sols pollués par les insecticides et l’appliquer sur les sites hautement contaminés. Le projet prévoit aussi la mise en œuvre d’un système de gestion des emballages vides

de pesticides dans un centre pilote qui sera installé dans la région de Souss-Massa. Dans cette même région, le projet compte promouvoir le développement et la dissémination de la gestion intégrée des déprédateurs en vue de réduire l’utilisation des pesticides chimiques. Le projet est financé à hauteur de 3,5 millions de dollars par le Fonds pour l'Environnement Mondial, et un cofinancement de 24.250.000 de dollars représentant les contributions du gouvernement marocain, la FAO et CropLife International. Le programme permettra également le renforcement du cadre réglementaire et les capacités techniques et institutionnelles au Maroc afin d'assurer la gestion rationnelle des pesticides avant et après homologation.

« Rendre l’agriculture, la foresterie et les pêches plus productives et plus durables » - schéma illustrant l’écosystème durable

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L’aide au retour volontaire et à la réintégration comme solution pour des migrants bloqués au Maroc

Plus de 200 personnes ont pu bénéficier du programme « Aide au retour volontaire et à la réintégration »(AVRR) durant le premier trimestre de l’année 2015. Sur ces 223 bénéficiaires, chaque personne a une histoire propre à elle avec des raisons différentes qui l’ont poussé à migrer ainsi qu’à rentrer au pays. Malgré une idée générale que le Maroc est uniquement un pays de transit, cette idée s’avère fausse lorsque l’on regarde les statistiques sur le nombre de tentatives de passage en Europe réalisées avant leur demande d’aide au retour : 40% des bénéficiaires du programme AVRR n’a jamais essayé de passer irrégulièrement en Europe depuis le Maroc. Sur les 60% restant, un tiers d’entre eux a entrepris de 1 à 3 tentatives de passage, un autre tiers de 4 à 9 tentatives et le tiers restant a tenté 10 fois ou plus de passer en Europe. Les raisons pour lesquelles les migrants changent d’avis sur leur séjour au Maroc et qui motivent leur retour au pays d’origine sont multiples : sept personnes sur 10 disent que ce sont les conditions d’une vie trop difficile au Maroc (ce qui se mélange à l’impossibilité de franchir les frontières pour ceux qui veulent migrer vers l’Europe). Il s’agit aussi du manque de travail, ou du besoin de venir en soutien aux membres de la famille qui sont au pays d’origine que les bénéficiaires du programme AVRR évoquent par la suite comme étant leur « raison du retour ». Il ne faut pas non plus négliger que des situations d’arnaque ou d’exploitation continuent à faire partie de ces raisons. En effet, depuis le début de l’année 2015, l’OIM Maroc a pu assister déjà 10 personnes ayant été identifiées comme étant des victimes de la traite. A cela s’ajoutent des histoires d’arnaque, qui touchent très souvent des jeunes

L’intégration de la Migration dans les stratégies nationales de développement

Dans la continuité du projet conjoint OIM-PNUD « L’intégration de la Migration dans les stratégies nationales de développement » une première formation s’est tenue les 3, 4 et 5 mars 2015 à Rabat. La thématique de cette première formation portait sur « Migration & Développement dans toutes ses dimensions ». Le programme s’est décliné en 7 modules présentés et animés par Paola Alvarez, experte M&D et chargée du programme Migration Mainstreaming au Siège de l’OIM à Genève ; Michael Nweson, expert M&D au bureau régional de l’OIM du Caire ; et Christos Christodoulides, chargé du programme à l’OIM Maroc.

Au total, plus d’une vingtaine d’institutions on été représentées, 8 agences des Nations Unies ainsi que quelques acteurs de la société civile, constituant ainsi un groupe de 38 participants. Des exemples contextualisés lors des présentations et des exercices ont pu permettre une excellente cohésion et interactivité de tous les participants notamment lors des exercices de groupe. Ces derniers se sont révélés très dynamiques et ont permis des échanges fructueux. La participation active et dynamique a cette formation a abouti a un climat favorable à l’échange ainsi qu’au renforcement des liens entre les différents organismes et institutions représentées.

Story telling :

« Monsieur Abdul est un jeune footballeur qui jouait pour la première division dans son pays d’origine. Etant donné son talent de footballeur, toute sa famille le soutient pour qu’il réalise ses rêves professionnels et puisse par la suite prendre soin d’eux. Lorsqu’un manageur approche Abdul en lui proposant de lui obtenir un contrat dans une équipe de foot en Europe, Abdul est très heureux. Sa famille l’aide à réunir tout l’argent que le manageur lui demande, même s’il s’agit d’une somme assez importante. Abdul quitte son pays en s’imaginant jouer dans une équipe européenne de football. Le manageur informe Abdul à la dernière minute que pour des questions administratives ils doivent faire une escale au Maroc. Une fois ils arrivent au Maroc, les choses se compliquent. Abdul remet son passeport à son manageur et lui donne aussi tout l’argent qu’il demande. Après quelques jours le manageur quitte l’appartement pour finaliser les procédures pour obtenir le visa d’Abdul. Abdul attend qu’il revienne, mais le manageur ne revient pas. Il ne reviendra malheureusement jamais. Plusieurs semaines plus tard Abdul se trouve toujours au Maroc et cherche désespérément un travail. Comme il s’est fait voler toutes les économies de la famille il est hors de question pour lui de revenir à la maison sans aucun gain. Cependant, la situation est très difficile pour lui. Après plus d’un an, Abdul prend la décision de rentrer dans son pays, même s’il n’a jamais réussi à trouver un vrai travail au Maroc et regagner de l’argent que le faux manageur lui a pris. Trop fatigué des conditions de vie au Maroc, sans un logement stable et sans travail, Monsieur Abdul sollicite l’OIM pour l’aider à regagner son pays d’origine et à y recommencer une activité. »

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FORSATY “Favorable Opportunities to Reinforce Self-Advancement for Today’s Youth” : Les Chefs d'entreprises se penchent sur l'intégration des jeunes en milieu professionnel

7 nouveaux volontaires intègrent l’équipe des Volontaires des Nations Unies au Maroc

Depuis début 2015, le Programme des Volontaires des Nations Unies au Maroc a accueilli 7 nouveaux volontaires, nationaux et internationaux, soit près d’un quart du nombre actuel des volontaires servant au Maroc. Ces nouveaux venus ont intégré 4 agences différentes, à savoir l’ONUSIDA, l’OIM, le PNUD et l’ONU Femmes. Il s’agit de jeunes femmes et hommes entre 22 et 30 qui ont décidé de se mettre au service des agences des Nations Unies en leur faisant profiter de leurs compétences, dans le domaine du développement local et du suivi de projet, entre autres. En outre, le programme des Volontaires des Nations Unies au Maroc organise régulièrement des activités visant la promotion de l’engagement civique. Pour plus d’information, veuillez consulter les pages Facebook : https://www.facebook.com/UNV.Maroc et Twitter: https://twitter.com/UNV_Maroc

L’OIM, en collaboration avec la Confédération Générale des Entreprises du Maroc – Nord (CGEM-NORD) a organisé une rencontre intitulée "La loyauté des jeunes employés et le climat d'entreprise" le 19 mars 2015 à Tanger. 120 personnes incluant des chefs d'entreprises, des acteurs publics et des organisations de la société civile ont pris part à cette rencontre, organisée dans le cadre du projet FORSATY de l’USAID. La rencontre a traité de la problématique du départ précipité d’éléments nouvellement formés dans l'entreprise, ce qui pose la question des conditions d’intégration et des mesures favorables à la stabilité du personnel. Pour remédier à cette volatilité du personnel, l’OIM a proposé au secteur privé d'intégrer les aptitudes de vie (Life Skills) dans les programmes de formation des nouveaux employés. Ces aptitudes représentent des compétences telles que la communication, les habiletés interpersonnelles et la confiance en soi, qui peuvent jouer un rôle prépondérant dans l’intégration au milieu du travail. Pour le projet FORSATY, l’objectif est l’intégration des jeunes défavorisés dans des emplois décents, en réduisant le nombre d’échecs d’intégration dus à des problèmes de comportement ou de manque de préparation personnelle. Lors de la rencontre, l’OIM a présenté son expérience sur le renforcement des aptitudes de vie, menée depuis 2013 sous FORSATY, et qui a touché environ 1200 jeunes dans trois domaines d’intervention : l'éducation, la formation professionnelle et le développement communautaire. Jusqu’à aujourd’hui, 41 écoles, 34 centres de formation professionnelle, dont 15 centres de

formation par apprentissage (CFA) ainsi que 24 associations à Tanger et Tétouan ont bénéficié du programme. Une évaluation interne a démontré que l'introduction des aptitudes de vie a permis d’améliorer le comportement des jeunes et leurs attitudes et de renforcer leurs perspectives d'emploi. FORSATY cherche aujourd’hui à élargir cette expérience à d'autres entreprises et centres de formation par apprentissage.

Campagne HeForShe : sessions d’information

A l’occasion de la Journée internationale de la femme, le Centre d’Information des Nations Unies pour le Maroc et le Bureau d’ONU Femmes pour le Maghreb ont organisé le 13 mars 2015 des sessions de briefing au profit de 100 élèves du Collège de l’Institut Blaise Pascal à Rabat. Cette activité a porté sur la thématique de l’égalité Hommes-Femmes et les actions menées par l’ONU pour la protection des droits humains des femmes dans le monde tout en motivant les jeunes de sexe masculin à agir dans le cadre de la campagne en ligne HeForShe, pour mettre fin à toutes les formes de discrimination auxquelles les femmes et les filles sont confrontées.

HeForShe est un mouvement de solidarité en faveur de l’égalité des sexes mis en place par ONU Femmes pour encourager les hommes et les garçons à militer pour les femmes et les filles et à soutenir le changement en faveur de l’égalité des sexes et des droits des femmes. La campagne incite les hommes et les garçons à s’exprimer et à agir contre les inégalités subies par les femmes et les filles. L’objectif général de la campagne consiste à accroître la sensibilisation et à encourager les actions sur la responsabilité des hommes et des garçons dans l’élimination de toutes les formes de discrimination contre les femmes et de toutes les formes de violence contre les femmes et les filles.

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Bulletin préparé par le Groupe Communication des Nations Unies au Maroc et édité par le CINU Maroc

Pour vos commentaires ou pour avoir des informations sur l’action de l’ONU au Maroc, prière de contacter le CINU :

E-mail : [email protected] Tél : 05 37 75 03 93

Le Système des Nations Unies au Maroc est composé des organismes suivants : BIT, CEA, FAO, FIDA, HCDH, OCHA, OMS, ONUDI, ONUFEMMES, ONUSIDA, PNUD, UNESCO, UNFPA, UN-HABITAT, UNHCR, UNICEF, UNOPS, ONUDC,

UNICRI, IAEA et CINU, ainsi que l’OIM en tant qu’organisation internationale associée.

« Les Objectifs définissent les besoins humains que chacun dans le monde devrait voir satisfaits et les droits fondamentaux dont chacun devrait pouvoir jouir : une vie à l’abri de la pauvreté extrême et de la faim, une éducation de qualité, un emploi productif et décent, une bonne santé et un logement, le droit pour les femmes de donner naissance sans y risquer leur vie, un monde où l’environnement durable est une priorité et où femmes et hommes sont sur

pied d’égalité. » Ban Ki Moon