Licence BIOLOGIE tout le cours en fiches Nathalie Giraud Professeur agrégé à l’IUFM Midi-Pyrénées (Toulouse) Fabienne Pradere Professeur agrégé à l’IUFM Midi-Pyrénées (Toulouse) Patrick Chevalet Maître de conférences à l’IUFM Midi-Pyrénées (Toulouse) Thierry Soubaya Professeur agrégé en classes préparatoires BCPST Sous la direction de Daniel Richard Ancien professeur de biologie à l’IUFM Midi Pyrénées
1. Licence BIOLOGIEtout le cours en fiches Nathalie Giraud
Professeur agrg lIUFM Midi-Pyrnes (Toulouse) Fabienne Pradere
Professeur agrg lIUFM Midi-Pyrnes (Toulouse) Patrick Chevalet Matre
de confrences lIUFM Midi-Pyrnes (Toulouse) Thierry Soubaya
Professeur agrg en classes prparatoires BCPST Sous la direction de
Daniel Richard Ancien professeur de biologie lIUFM Midi Pyrnes
2. Dunod, Paris, 2010 ISBN 978-2-10-055510-9 Illustration de
couverture : Martin Valigursky/Fotolia
3. III Table des matires Partie 1 Plans dorganisation des
systmes biologiques 1.1 Organisation des cellules eucaryotes et
procaryotes et des virus 3 Fiche 1 Les constituants chimiques
fondamentaux du vivant 4 Fiche 2 Les macromolcules 6 Fiche 3 La
cellule eucaryote 8 Fiche 4 Particularits de la cellule vgtale 10
Fiche 5 La cellule eubactrienne 12 Fiche 6 Les virus 14 Fiche 7
Membranes et compartimentation intracellulaire 16 Fiche 8 Origine
endosymbiotique des mitochondries et des plastes 18 Fiche 9 Les
molcules du cytosquelette 20 Fiche 10 Fonctions du cytosquelette 22
Fiche 11 Les changes transmembranaires 24 Fiche 12 Membrane
plasmique et gradient lectrochimique 26 Fiche 13 Pompe Na+ /K+ et
potentiel de repos 28 Fiche 14 Ladressage des protines chez les
Eucaryotes 30 Encart Les prions 32 QCM 33 1.2 Organisation
supra-cellulaire du vivant 35 Fiche 15 La diversit des tissus
animaux 36 Fiche 16 La diversit des tissus vgtaux 38 Fiche 17 Les
tissus mristmatiques 40 Fiche 18 Les matrices extracellulaires
animales 42 Fiche 19 Les matrices extracellulaires vgtales 44 Fiche
20 Les jonctions communicantes 46 Fiche 21 Les jonctions dadhrence
48 Fiche 22 La lignification 50 Encart Les voies symplasmique et
apoplasmique 52 QCM 53 1.3 Plans dorganisation et classification
des tres vivants 55 Fiche 23 Les plans dorganisation des animaux 56
Fiche 24 Les Protozoaires 58 Fiche 25 Mtazoaires Parazoaires: les
Porifres 60 Fiche 26 Eumtazoaires diploblastiques: les Cnidaires 62
Fiche 27 Modalits de la mise en place du msoderme 64 Fiche 28 Du
msoderme au clome 66 Fiche 29 La cavit pallale des Mollusques 68
Fiche 30 La mtamrie 70 Fiche 31 Symtries et polarits chez les
Eumtazoaires 72 Fiche 32 Les grandes tapes de lvolution 74 Fiche 33
Les principes de classification des espces 76
4. IV Fiche 34 La notion dhomologie 78 Fiche 35 La notion
dhomoplasie 80 Fiche 36 La classification actuelle des espces 82
Encart Les Myxozoaires 84 QCM 85 Partie 2 Linformation gntique 2.1
LADN stabilit et variabilit 89 Fiche 37 LADN, support de
linformation gntique 90 Fiche 38 Organisation du matriel gntique
dans les cellules 92 Fiche 39 La rplication de lADN 94 Fiche 40 La
rplication de lADN chez les Procaryotes 96 Fiche 41 La rplication
de lADN nuclaire chez les Eucaryotes 98 Fiche 42 Les mutations
gntiques 100 Fiche 43 Origines des mutations gntiques 102 Fiche 44
Les systmes de rparation de lADN 104 Fiche 45 Les recombinaisons
gntiques 106 Fiche 46 La transposition 108 Fiche 47 changes de
matriel gntique entre bactries 110 Encart Mise en vidence du rle de
lADN en tant que support de linformation gntique 112 QCM 113 2.2
Lexpression de linformation gntique et son contrle 115 Fiche 48
Lexpression de linformation gntique 116 Fiche 49 La transcription
des gnes 118 Fiche 50 La maturation des ARN messagers chez les
Eucaryotes 120 Fiche 51 Les tapes de la traduction 122 Fiche 52 Le
contrle de lexpression des gnes procaryotes 124 Fiche 53 Contrle
transcriptionnel de lexpression gntique eucaryote 126 Fiche 54
Contrle post-transcriptionnel de lexpression gntique eucaryote 128
Fiche 55 Contrle de la traduction chez les Eucaryotes 130 Fiche 56
Maturation des protines 132 Encart Transcriptome et protome, une
nouvelle approche pour tudier lexpression des gnes 134 QCM 135 2.3
Techniques de gntique molculaire 137 Fiche 57 Caractrisation dun
gne 138 Fiche 58 Technologie de lADN recombinant 140 Fiche 59
Mthodes damplification dADN 142 Fiche 60 Exemples dapplications du
gnie gntique 144 Encart La gnomique 146 QCM 147 Partie 3 Mtabolisme
et fonctions de nutrition 3.1 Le mtabolisme 151 Fiche 61 Le
mtabolisme intermdiaire: concepts gnraux 152 Fiche 62 Les
principales caractristiques des voies mtaboliques 154 Fiche 63
Enzymes et ractions chimiques en conditions physiologiques 156
5. V Fiche 64 Enzymes et rgulation des voies mtaboliques 158
Fiche 65 Les diffrentes formes dnergie cellulaire 160 Fiche 66 Les
couplages nergtiques 162 Fiche 67 Le catabolisme des glucides des
fins nergtiques 164 Fiche 68 Les voies doxydation du glucose 166
Fiche 69 Le catabolisme des lipides des fins nergtiques 168 Fiche
70 Le cycle de Krebs, une voie amphibolique 170 Fiche 71 Les voies
de synthse endogne des substrats nergtiques 172 Fiche 72 La
production dATP lchelle cellulaire 174 Fiche 73 La photosynthse
chez les vgtaux chlorophylliens 176 Fiche 74 Les pigments de la
photosynthse 178 Fiche 75 Les processus doxydo-rduction au niveau
des thylakodes 180 Fiche 76 La photorespiration 182 Fiche 77
Efficacit de la photosynthse chez les plantes de type C3, C4 et CAM
184 Fiche 78 Les molcules de rserve organiques 186 Fiche 79 La
formation des rserves organiques chez les vgtaux 188 Fiche 80 La
formation des rserves organiques chez les animaux 190 Fiche 81 Les
mtabolites secondaires des vgtaux 192 Encart tude cintique des
ractions enzymatiques 194 QCM 195 3.2 Lquilibre des compartiments
liquidiens 197 Fiche 82 Les compartiments liquidiens chez lHomme
198 Fiche 83 Le sang 200 Fiche 84 La notion de rgulation en
physiologie 202 Fiche 85 La rgulation de la glycmie 204 Fiche 86 La
rgulation du pH sanguin 206 Fiche 87 Lhomostasie calcique chez
lHomme 208 Fiche 88 Osmolarit des organismes et facteurs du milieu
210 Fiche 89 Osmorgulation en milieu aquatique 212 Fiche 90
Osmorgulation en milieu arien 214 Fiche 91 Le rein des Mammifres,
organe de lquilibre hydrominral 216 Fiche 92 Les changes thermiques
avec le milieu 218 Fiche 93 Les mcanismes thermorgulateurs 220
Fiche 94 La sve brute 222 Fiche 95 La sve labore 224 Fiche 96 Les
changes stomatiques et lquilibre hydrique de la plante 226 Encart
Les diabtes sucrs 228 QCM 229 3.3 La circulation 231 Fiche 97
Circulation des liquides internes dans le rgne animal 232 Fiche 98
Les pompes cardiaques 234 Fiche 99 Le cur des Mammifres 236 Fiche
100 Lautomatisme cardiaque 238 Fiche 101 Llectrocardiogramme (ECG)
240 Fiche 102 Cellules myocardiques et contraction du cur 242 Fiche
103 Le dbit cardiaque et son contrle 244 Fiche 104 La circulation
dans les vaisseaux 246 Fiche 105 chaque vaisseau sa fonction 248
Fiche 106 La pression artrielle et son dterminisme 250 Fiche 107 La
rgulation de la pression artrielle 252
6. VI Fiche 108 La circulation des sves 254 Fiche 109 Les
moteurs du dplacement des sves 256 Encart Les maladies
cardiovasculaires 258 QCM 259 3.4 La nutrition 261 Fiche 110 Les
besoins nutritifs de la plante 262 Fiche 111 Absorption et
assimilation de lazote du sol 264 Fiche 112 Absorption et
assimilation du diazote 266 Fiche 113 Aliments, nutriments et
besoins alimentaires 268 Fiche 114 La prise alimentaire chez les
animaux 270 Fiche 115 Les structures digestives dans le rgne animal
272 Fiche 116 Lappareil digestif humain: anatomie et motricit 274
Fiche 117 Les scrtions digestives et la digestion chez lHomme 276
Fiche 118 Labsorption intestinale chez lHomme 278 Fiche 119 Les
cycles de dveloppement et les rserves organiques 280 Fiche 120
changes entre organes puits et organes sources 282 Fiche 121 La
symbiose mycorhizienne 284 Encart Les mthodes calorimtriques 286
QCM 287 3.5 La respiration 289 Fiche 122 Les gaz respiratoires et
les surfaces dchanges 290 Fiche 123 changeurs respiratoires et
milieux de vie 292 Fiche 124 La respiration branchiale 294 Fiche
125 La respiration pulmonaire des Mammifres 296 Fiche 126 Diversit
des appareils pulmonaires 298 Fiche 127 Transport des gaz
respiratoires par les fluides internes 300 Fiche 128 Prise en
charge des gaz respiratoires par les transporteurs 302 Fiche 129 Le
contrle des changes respiratoires 304 Fiche 130 La respiration lors
de changements de milieu de vie 306 Encart Le surfactant, un film
tensioactif particulier 308 QCM 309 3.6 Lexcrtion 311 Fiche 131 Les
produits de lexcrtion azote 312 Fiche 132 Modalits de
fonctionnement des appareils excrteurs 314 Fiche 133 Principaux
types dappareils excrteurs 316 Fiche 134 Le rein des Mammifres:
organe dexcrtion 318 Fiche 135 Excrtion azote et milieu de vie 320
Encart La clairance rnale et hmodialyse 322 QCM 323 Partie 4
Fonctions de relation 4.1 Bases molculaires de la communication
intercellulaire 327 Fiche 136 Les rcepteurs membranaires 328 Fiche
137 Les seconds messagers intracellulaires 330 Fiche 138 Les
protines G 332 Fiche 139 Les rcepteurs cytoplasmiques 334 Fiche 140
Rcepteurs nuclaires 336 Encart La notion de communication 338 QCM
339
7. VII 4.2 La communication nerveuse 341 Fiche 141 La cytologie
du neurone 342 Fiche 142 Les cellules gliales 344 Fiche 143 Les
messages nerveux 346 Fiche 144 Les bases ioniques du potentiel
daction sodique 348 Fiche 145 La transmission synaptique 350 Fiche
146 Les principaux neuromdiateurs 352 Fiche 147 Les rcepteurs
post-synaptiques des neuromdiateurs 354 Fiche 148 La plasticit
synaptique 356 Fiche 149 Anatomie compare du systme nerveux 358
Fiche 150 Lencphale des Vertbrs 360 Fiche 151 Le systme
neurovgtatif 362 Encart Ne pas confondre conduction lectrique et
conduction rgnrative 364 QCM 365 4.3 La communication hormonale 367
Fiche 152 Les messagers hormonaux: de la synthse la cellule cible
368 Fiche 153 Le systme hypothalamo-hypophysaire chez lHomme 370
Fiche 154 Corticosurrnales et corticostrodes 372 Fiche 155
Mdullosurrnales et catcholamines 374 Fiche 156 Thyrode et hormones
thyrodiennes 376 Fiche 157 Pancras et hormones pancratiques 378
Fiche 158 Glandes et hormones agissant sur la calcmie 380 Fiche 159
Les phytohormones, messagers des vgtaux 382 Fiche 160
Caractristiques des principales phytohormones 384 Fiche 161 Mode
daction des phytohormones sur les cellules 386 Fiche 162
Interactions phytohormonales et contle de la germination 388 Fiche
163 Les phytohormones et le dveloppement de lappareil vgtatif 390
Fiche 164 Lauxine et le grandissement cellulaire 392 Encart La
dcouverte des hormones et des phytohormones 394 QCM 395 4.4 Les
fonctions sensorielles 397 Fiche 165 Fonctions sensorielles et
modes de vie 398 Fiche 166 Le fonctionnement des systmes sensoriels
400 Fiche 167 La sensibilit visuelle 402 Fiche 168 Lil et la
formation des images sur la rtine 404 Fiche 169 La diversit des
systmes visuels dans le rgne animal 406 Fiche 170 La transduction
du signal lumineux 408 Fiche 171 Le traitement de linformation
visuelle au niveau de la rtine 410 Fiche 172 Le traitement de
linformation visuelle par le cortex visuel 412 Fiche 173 La
sensibilit au toucher 414 Fiche 174 La sensibilit la position du
corps dans lespace 416 Fiche 175 La sensibilit thermique 418 Fiche
176 La sensibilit chimique 420 Fiche 177 La douleur 422 Fiche 178
La sensibilit auditive 424 Fiche 179 Conversion de lnergie
vibratoire dans loreille 426
8. VIII Fiche 180 Codage de linformation par les rcepteurs
auditifs 428 Fiche 181 Traitement central de linformation auditive
430 Fiche 182 Audition et communication interindividuelle 432
Encart La mesure des champs rcepteurs sensoriels 434 QCM 435 4.5 La
sensibilit chez les vgtaux 437 Fiche 183 Le dterminisme de la
floraison 438 Fiche 184 Le dterminisme de la germination 440 Fiche
185 Les phototropines 442 Fiche 186 Phototropisme et gravitropisme
444 Encart Les nasties 446 QCM 447 4.6 La motricit 449 Fiche 187
Organisation fonctionnelle du muscle squelettique 450 Fiche 188 La
contraction musculaire 452 Fiche 189 Le couplage excitation
contraction 454 Fiche 190 Le rflexe de flexion 456 Fiche 191 Le
rflexe myotatique 458 Fiche 192 Le contrle de la posture 460 Fiche
193 La commande du mouvement volontaire 462 Fiche 194 Programmation
et contrle de lexcution du mouvement volontaire 464 Encart Les
principales pathologies musculaires 466 QCM 467 4.7 Les dfenses de
lorganisme 469 Fiche 195 Introduction limmunologie 470 Fiche 196 La
protection des zones de contact avec le milieu extrieur 472 Fiche
197 La rponse inflammatoire 474 Fiche 198 Dfenses cellulaires de
limmunit inne: la phagocytose 476 Fiche 199 Dfenses cellulaires de
limmunit inne: les cellules NK 478 Fiche 200 Les systmes de dfense
molculaires de limmunit inne 480 Fiche 201 Antignes et immunognes
482 Fiche 202 Les protines du CMH et leurs fonctions 484 Fiche 203
La prsentation de lantigne par le CMH 486 Fiche 204 Les cellules
prsentatrices de lantigne 488 Fiche 205 Les lymphocytes T
auxiliaires: chefs dorchestre de la rponse immunitaire adaptative
490 Fiche 206 La raction immunitaire adaptative cytotoxique 492
Fiche 207 La gnration des rpertoires T et B 494 Fiche 208 La
raction immunitaire adaptative mdiation humorale 496 Fiche 209 Les
anticorps, effecteurs molculaires de la rponse adaptative humorale
498 Fiche 210 Dysfonctionnements du systme immunitaire 500 Fiche
211 Les agents phytopathognes 502 Fiche 212 Les dfenses chez les
plantes 504 Encart Histoire de limmunit 506 QCM 507
9. IX Partie 5 Reproduction et dveloppement 5.1 Renouvellement
et mort cellulaire 511 Fiche 213 Le cycle cellulaire 512 Fiche 214
Le contrle du cycle cellulaire 514 Fiche 215 La mitose 516 Fiche
216 La miose 518 Fiche 217 La diffrenciation du myocyte 520 Fiche
218 Mort cellulaire et apoptose 522 Encart Les cellules souches 524
QCM 525 5.2 Reproduction 527 Fiche 219 Modalits de la reproduction
528 Fiche 220 Oviparit et viviparit 530 Fiche 221 La fonction
reproductrice humaine et son contrle 532 Fiche 222 Le cycle
menstruel humain 534 Fiche 223 La gamtogense chez les Mammifres 536
Fiche 224 La fcondation chez les animaux 538 Fiche 225 De la
fcondation la gestation dans lespce humaine 540 Fiche 226 Le
placenta: support de la gestation 542 Fiche 227 La naissance chez
les Mammifres 544 Fiche 228 La lactation chez les Mammifres 546
Fiche 229 La multiplication asexue chez les vgtaux 548 Fiche 230 La
reproduction sexue chez les vgtaux 550 Fiche 231 Le modle de la
fleur 552 Fiche 232 Le gynce de la fleur 554 Fiche 233 Les tamines
et le pollen 556 Fiche 234 La formation des gamtophytes chez les
Angiospermes 558 Fiche 235 La pollinisation 560 Fiche 236 La
fcondation chez les Angiospermes 562 Fiche 237 Les fruits 564 Fiche
238 La graine des Angiospermes 566 Fiche 239 La germination de la
graine 568 Encart La contraception chimique fminine 570 QCM 571 5.3
Croissance et dveloppement et leur contrle 573 Fiche 240 Les
mcanismes de lontogense animale 574 Fiche 241 Le clivage de luf 576
Fiche 242 La gastrulation chez les Amphibiens 578 Fiche 243 La
neurulation chez les Amphibiens 580 Fiche 244 Le dveloppement
indirect 582 Fiche 245 Dtermination des polarits antropostrieure et
dorsoventrale 584 Fiche 246 Linduction du msoderme chez les
Triploblastiques 586 Fiche 247 Lorganogense du membre des Vertbrs
ttrapodes 588 Fiche 248 Le dterminisme du sexe chez lHomme 590
Fiche 249 Les mristmes primaires 592 Fiche 250 Les mristmes
secondaires 594 Fiche 251 Le fonctionnement de lapex caulinaire 596
Fiche 252 Les bourgeons 598
10. X Fiche 253 La ramification des tiges 600 Fiche 254 Le
dveloppement de lappareil racinaire 602 Fiche 255 La mise en place
de la fleur et des inflorescences 604 Encart La neurogense 606 QCM
607 Partie 6 cologie et thologie 6.1 Rpartition des tres vivants et
facteurs cologiques 611 Fiche 256 Introduction lcologie 612 Fiche
257 Rpartition des tres vivants 614 Fiche 258 Les contraintes
abiotiques 616 Fiche 259 La vie dans les dserts chauds 618 Fiche
260 La vie abyssale 620 Fiche 261 Dynamique de la vgtation 622
Encart La dforestation 624 QCM 625 6.2 Flux de matire et dnergie au
sein de lcosystme 627 Fiche 262 Les rseaux trophiques 628 Fiche 263
Production de matire dans les cosystmes 630 Fiche 264 Le cycle
biogochimique du carbone 632 Fiche 265 Productivit dun cosystme et
valeur de biodiversit 634 Fiche 266 Qualit de leau et biodiversit
636 Fiche 267 Leffet de serre 638 Encart Diversit cologique des
Pyrnes: un patrimoine tmoin du pass 640 QCM 641 6.3 Populations et
communauts 643 Fiche 268 Relations intraspcifiques 644 Fiche 269
Les relations interspcifiques positives 646 Fiche 270 Relations
interspcifiques ngatives: la comptition 648 Fiche 271 Relations
interspcifiques ngatives: prdation et parasitisme 650 Encart
Dynamique des populations 652 QCM 653 6.4 thologie 655 Fiche 272
Diffrentes formes dapprentissage 656 Fiche 273 Bases cellulaires
des conditionnements associatifs 658 Fiche 274 La socialit chez les
animaux 660 Fiche 275 La communication animale 662 Fiche 276 Les
comportements parentaux 664 Encart Quelques repres de lhistoire de
lthologie 666 QCM 667 Sujets de synthse 669 Corrig 1 Le calcium
dans la cellule et dans lorganisme animal 670 Corrig 2 La lumire et
les vgtaux 672 Glossaire franais-anglais 673 Bibliographie 687
Index 689 Liste des abrviations 697
11. XI Avant-propos Nos connaissances en Biologie ont fait
dnormes progrs ces dernires dcennies grce, en par- ticulier,
lvolution des techniques dinvestigation. Ces dernires ont permis
dapprofondir aussi bien les aspects molculaires du fonctionnement
du vivant que son analyse systmique. Cet ouvrage est donc organis
en fonction de ces donnes modernes. Chaque fois que possible,
lapproche est transversale, mettant en avant les principes
fondamentaux du fonctionnement des tre vivants. Les connaissances
sont organises en 6 grandes parties: Les plans dorganisation des
systmes biologiques Linformation gntique Mtabolisme et fonctions de
nutrition Fonctions de relation Reproduction et dveloppement
cologie et thologie Au total, 276 fiches permettent daborder
lensemble des aspects de la Biologie. Ce dcoupage est ncessairement
arbitraire, cest pourquoi dans chaque fiche prsentant une notion
prcise, de multiples renvois permettent au lecteur de se rfrer
rapidement aux notions associes la question traite. En termes de
prsentation, cet ouvrage est adapt aux mthodes actuelles de lecture
et aux contraintes des tudiants: lecture rapide, reprsentation
image, QCM avec corrections argumen- tes, complments sur site
Internet. Ainsi, lillustration des fiches est abondante (plus de
600 schmas) et complte par un hors- texte de 16 pages en couleur.
Un glossaire franais-anglais des principaux termes scientifiques
permet de retrouver rapidement la dfinition dune notion et sa
traduction en anglais. De plus, lensemble des abrviations
classiquement utilises en Biologie est list dans cet ouvrage. Afin
de rompre avec un dcoupage arbitraire et daider une rflexion
globale, 22 thmes transver- saux sont proposs en fin douvrage. Deux
sont corrigs sous forme de plan dans le manuel, tandis que les
autres corrigs sont accessibles sur le site des ditions Dunod:
http://www.dunod.com. Ce livre est en effet accompagn de bonus web
pour les tudiants, conus comme de vritables complments de louvrage.
Ces bonus regroupent: une dizaine danimations illustrant diffrents
processus dynamiques; des photographies supplmentaires; les dessins
dinterprtation des photographies dentre de partie; les corrections
des sujets transversaux; des QCM supplmentaires; laccs certaines
illustrations de louvrage. Dun niveau scientifique correspondant
aux tudiants de licence (L2-L3) de Sciences de la Vie, cet ouvrage
permettra galement aux tudiants de Master prparant les concours de
rviser sim- plement et rapidement leurs connaissances.
12. 276 fiches en double-page Lesnotionsessentiellesducours
avec des renvois pour naviguer dune fiche lautre. 6 parties Une
photographiedaccroche au dbut de chaque partie. 26 chapitres
Comment utiliser XII Plus de 600 schmas pour illustrer chaque
notion importante. Partie 3 Mtabolisme et fonctions de nutrition
Mitochondrie (MET) (Photo N. Gas) 124 Le contrle de lexpression des
gnes procaryotes Chez les Procaryotes, le contrle de lexpression
gntique est essentiel pour ladaptation des organismes aux
variations de lenvironnement. Ce contrle implique des lments
prsents dans le milieu de vie des micro-organismes, qui agissent
soit sur linitiation, soit sur la terminaison de la transcription.
1. Contrle de linitiation de la transcription Le contrle de
linitiation de la transcription est le moyen le plus efficace, dun
point de vue ner- gtique, car il vite lutilisation inutile de
nuclotides triphosphates. Ce contrle peut tre ngatif ou positif
selon quil met en jeu des rpresseurs ou des protines activatrices.
a) Rgulation ngative de linitiation de la transcription La
rgulation ngative fait intervenir des rpresseurs qui, en se fixant
sur les oprateurs, squences dADN chevauchant les promoteurs,
bloquent laccs du site dinitiation lARN polymrase. La liaison du
rcepteur sur loprateur dpend de facteurs environnementaux qui
empchent ou permettent cette interaction. Ainsi, dans le cas de
lopron lactose (figure 1A et B), les gnes ne sont transcrits que
lorsque les bactries se dveloppent sur un milieu contenant du
lactose. En absence de lactose, le rpresseur, cod par le gne lacI,
se lie avec loprateur, empchant lexpression des trois gnes
ncessaires au catabolisme du lactose (lacZ, lacY et lacA). Lorsque
le milieu contient du lactose, celui-ci pntre dans la cellule, se
lie au rpresseur, empchant son interaction avec loprateur. Le site
dinitiation de la transcription est alors accessible et les gnes de
lopron lac sont transcrits. Le lactose est qualifi dinducteur, car
il agit en permettant linitiation de la transcription. I P O Z Y A
R Rpresseur A-Absence de lactose Opron lac I P O Z Y A CAP I P O Z
Y A R Rpresseur CAP Lactose+ Inducteur - rpresseur ARNm lac
abondant R Rpresseur Lactose+ Inducteur - rpresseur AMPc B- En
prsence de lactose et de glucose C - En prsence de lactose comme
seule source de carbone Peu dARNm lac Figure 1 Principe de
rgulation ngative de lopron lactose O : oprateur, P : promoteur, I
: gne lacI, Z : gne lacZ, Y : gne lacY, A : gne lacA Dans le cas de
lopron tryptophane (figure 2), le tryptophane prsent dans le milieu
se lie un rpresseur libre, inactif (ou aporpresseur), formant un
complexe actif pouvant se fixer sur lop- rateur. La transcription
de lopron trp est alors bloque. En absence de tryptophane, la
transcrip- tion est possible, ce qui permet la cellule de
synthtiser son propre tryptophane. Ce dernier est un corpresseur
car il participe activement, avec le rpresseur, la rgulation
ngative. b) Rgulation positive de linitiation de la transcription
Les mcanismes de rgulation positive impliquent linteraction,
directe ou non, entre des molcules de signalisation et des protines
activatrices capables dinteragir avec des squences dADN rgu-
latrices situes, en gnral, en amont du promoteur. Les activateurs
peuvent agir, soit en stabilisant lARN polymrase sur le promoteur,
soit en facilitant louverture de la double hlice dADN. Fiche 49 52
fiche 125 PO POL E D C A B A Squence leader Attnuateur Gnes de
structure des enzymes A - En absence de tryptophane ARNm L E D C A
B A Squence leader Attnuateur Gnes de structure des enzymes B - En
prsence de tryptophane Rpresseur Rpresseur + tryptophane Figure 2
Principe de rgulation ngative de lopron tryptophane Lun des
exemples les plus tudis est celui du rgulon maltose. Dans ce cas,
la protine rgula- trice MaltT, associe au maltose, stimule la
transcription dau moins quatre oprons (do le terme de rgulon)
codant pour des enzymes impliques dans le catabolisme du maltose.
Certains gnes rguls ngativement peuvent galement tre soumis une
rgulation positive. Cest le cas notamment de lopron lactose. Ainsi,
lorsque le milieu contient du lactose et du glucose, la cellule
utilise prfrentiellement le glucose. Linhibition de lopron lactose
est leve selon le processus dcrit prcdemment, mais le taux
dexpression reste faible. Par contre, lorsque le milieu ne contient
pas de glucose, le taux de transcription de base est augment par
une protine activatrice, la protine CAP (protine activatrice du
catabolisme) associe lAMPc, qui interagit avec le promoteur. Ainsi,
le glucose rprime lopron lactose par rpression catabolique, lAPMc
jouant le rle de co-inducteur (figure 1C). 2. Contrle de la
terminaison de la transcription Certains mcanismes de rgulation
passent par un arrt prmatur de la transcription, qualifi de contrle
par attnuation. Ce dispositif est observ, notamment pour lopron
tryptophane. Lopron trp est prcd par une squence leader (L) codant
un peptide de 14acides amins dont deux tryptophanes adjacents.
Cette squence prsente des zones pouvant sapparier deux deux (figure
3, zones 1 4). Lorsque la concentration en tryptophane dans le
milieu est leve, le segment 3 transcrit sapparie avec le segment 4,
formant une pingle cheveux qui provoque la dissociation de lARN
polymrase et la terminaison de la transcription. Lorsque la
concentration en tryptophane est faible, les ribosomes marquent une
pause sur la rgion 1. Le segment 2 peut alors sapparier au segment
3, lempchant dinteragir avec le segment 4. Lpingle cheveux for- me
nest plus suffisamment stable pour arrter lARN polymrase, et la
transcription se poursuit. trp trp Gnes de structure 1 2 3 4 1 2 3
4 2 3 4 1 A B C Squence leader Concentration leve en tryptophane
Faible concentration en tryptophane ARNm ARN polymrase ARN
polymrase Figure 3 Rgulation de lopron tryptophane par attnuation P
L A N P L A N 607 la respiration 3.5 Fiche 122 Les gaz
respiratoires et les surfaces dchanges Fiche 123 changeurs
respiratoires et milieux de vie Fiche 124 La respiration branchiale
Fiche 125 La respiration pulmonaire des Mammifres Fiche 126
Diversit des appareils pulmonaires Fiche 127 Transport des gaz
respiratoires par les fluides internes Fiche 128 Prise en charge
des gaz respira- toires par les transporteurs Fiche 129 Le contrle
des changes respiratoires Fiche 130 La respiration lors de change-
ments de milieu de vie
13. Les Bonus web sur Dunod.com : Les corrigs des sujets de
synthse Des animations de processus dynamiques Des QCM corrigs
supplmentaires Les schmas dinterprtation des photogra- phies dentre
de partie Des photographies supplmentaires CARTEN 606 La neurogense
Le tube neural prend rellement naissance au stade de la
neurulation. Il provient du neuro-ectoderme de la plaque neurale
contenant les cellules souches lorigine de len- semble des
composants cellulaires du systme nerveux mature : neurones,
cellules gliales, nerfs, neurones gan- glionnaires, etc. Lensemble
de la neurogense met ainsi en jeu une succes- sion complexe de
processus cellulaires : divisions, migra- tions, adhrences,
croissance guide, etc. et aboutit la formation des tissus nerveux.
1. Divisions cellulaires La neurogense commence par une phase
intense de di- visions cellulaires ayant pour consquence immdiate
un paississement du neuro-ectoderme. ce stade prcoce, ce dernier
est constitu de deux zones : une zone ventricu- laire, au contact
de la lumire du tube neural, dans laquelle se trouvent les corps
cellulaires des blastomres, et une zone marginale, externe qui ne
contient que des prolonge- ments cellulaires. La mitose proprement
dite se fait toujours dans la zone ventriculaire, au voisinage de
la surface ventriculaire du neuro-ectoderme. 2. Migrations
cellulaires Aprs un nombre variable de cycles de division, les
cellules filles quittent la zone ventriculaire pour constituer une
zone intermdiaire, entre les zones ventriculaire et mar- ginale.
Puis, ces neuroblastes migrent, partir de la zone intermdiaire,
pour atteindre leur position dfinitive. Au dernier stade du
dveloppement du cortex crbral, par exemple, la zone ventriculaire
ne constitue plus quune couche unique de cellules pen- dymaires qui
limite les ventricules crbraux. Entre cette zone et la zone
intermdiaire est apparue une zone sous-ventriculaire qui contient
des neuroblastes tou- jours capables de se diviser. La migration
des neuroblastes est un phnomne lent (quelques milli- mtres par
jour) faisant appel des mouvements amibodes.Gnrale- ment, toute la
cellule migre avant de se diffrencier et dmettre des prolongements.
Dans le cas du cor- tex crbral, le guidage de la mi- gration
cellulaire est assur par des cellules gliales qui disparaissent la
fin des migrations. 3. Croissance et guidage de laxone Une fois que
le neuroblaste a migr jusqu sa position fi- nale, il doit encore
sintgrer dans un rseau de connexions prcis. Ainsi, par exemple, un
axone provenant dune cel- lule ganglionnaire de la rtine et se
projetant vers le cor- tex visuel, doit atteindre le nerf optique
pour quitter la r- tine, traverser ou non le chiasma optique, et
slectionner les neurones cibles du thalamus. La plupart des
neurones mettent beaucoup plus de prolongements que nces- saire,
les prolongements excdentaires se rtractant en- suite au cours de
la maturation cellulaire. La croissance dun axone se fait partir
dun cne de crois- sance dans lequel la membrane met des filipodes
et des lamellipodes par polymrisation dactine (figure 1). La
croissance de laxone est guide par des facteurs, sp- cifiques ou
non, du dveloppement neuronal. Les mol- cules de guidage sont des
protines agissant par attrac- tion ou par rpulsion, distance ou en
contact avec le neurone (figure 2) : - la rpulsion de contact est
due des phrines-A, fixes la membrane plasmique ; - lattraction de
contact est produite par des phrines-B ; - la rpulsion distance est
due des smaphorines, secr- tes ou fixes la membrane plasmique ; -
lattraction distance se fait par des ntrines. La polarit de la
rponse axonale dpend galement de facteurs intrinsques, tels que le
type de rcepteurs de sur- face ou le rapport intracellulaire
AMPc/GMPc. Une mme molcule peut ainsi tre attractive ou rpulsive
selon lge ou la localisation du neurone cible. De plus, de nombreux
facteurs de croissance interviennent galement dans ce guidage
axonal (Shh, BMP,Wnt, FGF, insuline, etc.). Axone Cne de croissance
Filipode Lamellipode Rpulsion distance Rpulsion de contact
Smaphorines phrine-B phrine-A _ _ ++ ++ Attraction distance
Attraction de contact Ntrines Figure 2 Types molculaires impliqus
dans lorientation de la croissance de laxone Des encarts techniques
ou historiques sur une page la fin de chaque chapitre. QCM QCM 259
Indiquez la ou les rponses exactes. 1 Le cur des Amphibiens est :
a. un cur deux chambres b. cloisonn au niveau ventriculaire
uniquement c. cloisonn au niveau atrial uniquement 2 La vitesse de
circulation du sang dpend : a. du type de cloisonnement du cur b.
de la section totale du type de vaisseau travers c. de lpaisseur de
la paroi des vaisseaux traverss 3 Les veines : a. ont une mdia
riche en muscle lisse b. sont dpourvues dendothlium c. ont une
grande compliance 4 La pression artrielle : a. diminue en cas
dhmorragie b. est dtermine par le seul dbit cardiaque c. dpend de
la quantit de fibres lastiques dans la paroi artrielle 5
Llectrocardiogramme : a. permet de mesurer le potentiel de membrane
des cellules cardiaques b. permet de dtecter des troubles de la
conduction auriculo-ventriculaire c. prsente des pics dune
amplitude de 90 mV environ 6 Les barorcepteurs : a. sont localiss
dans le ventricule gauche b. sont des rcepteurs sensibles ltirement
de la paroi artrielle c. mettent des signaux sensitifs en direction
de lhypothalamus mdian 7 Lautomatisme cardiaque est d : a. une
dpolarisation spontane des cellules nodales b. une commande
nerveuse provenant des centres cardiaques bulbaires c. des flux
intermittents dATP dans les cellules myocardiques 8 Les moteurs de
la mise en mouvement de la sve brute sont : a. le vent b. la
diffrence de pression atmosphrique entre les racines et les
feuilles c. la transpiration et la respiration de la plante 9 Les
lments conducteurs du xylme sont : a. ce sont des cellules vivantes
b. ils se forment partir du cambium c. ce sont des cellules
contractiles permettant la propulsion de la sve 10 La circulation
des sves se produit : a. le jour et la nuit b. toutes les saisons
c. en fonction des besoins des organes 10 QCM en fin de chapitre
pour sentraner. Rponses RponsesauxQCM 260 1 c Le cur des Amphibien
na quun cloisonnement atrial,les atriums dbouchent sur un
ventricule unique. Il y a donc trois chambres. 2 b La vitesse dpend
de la section totale du type de vais-seau travers par le sang ; si
la section totale est grande (par exemple pour les capillaires) la
vitesse est faible.La structure interne du cur et la taille de la
paroi des vaisseaux nont pas deffet sur la vitesse dcoulement. 3 c
Les veines sont plutt pauvres en muscle lisse, contrai- rement aux
artrioles. Comme tous les vaisseaux, ellespossdent un endothlium.
Elles sont effectivement dune grande compliance, cause de la
structure de leurs parois : richesse en fibres lastiques et pauvret
en fibres musculaires. 4 a et c En cas dhmorragie, il y a une
diminution de la vol-mie qui induit : une baisse du retour veineux,
une baissedu dbit cardiaque et donc une baisse de la pression ar-
trielle. Les fibres lastiques permettent de rduire les variations
de pressions et de diminuer la pression diff-rentielle
systolique/diastolique. La pression est dtermi- ne par le dbit
cardiaque mais aussi par la rsistance vasculaire. 5 b Un
lectrocardiogramme prsente des valeurs de lordrede 1 mV et ne
permet pas de mesure du potentiel de membrane. Il permet
effectivement de dtecter des troubles de la conduction et galement
du rythme. 6 b Les barorcepteurs sont situs aux niveaux aortique et
carotidien. Ils sont sensibles ltirement de la paroi ar- trielle,
tirement dpendant de la pression artrielle. Les affrences
sensorielles stimulent les centres cardio- vasculaires bulbaires. 7
a Cest la dpolarisation spontane des cellules nodales
sino-auriculaires qui est lorigine de lautomatisme car- diaque. Le
cur peut battre en dehors de toute innerva- tion. LATP nest pas
lorigine de la rythmicit cardiaque. 8 c Le vent nest pas le moteur
de la mise en mouvementde la sve brute, mais il y participe en
accentuant le re- nouvellement de lair au niveau des feuilles et
donc au maintien du gradient de potentiel hydrique. Le gradient de
potentiel hydrique entre les racines et les feuilles pr- sente en
thorie une composante atmosphrique maisla hauteur, en gnral limite,
des plantes, en fait une fraction ngligeable. Seules les diffrences
de potentiel osmotique et le potentiel de turgescence dterminent le
gradient de potentiel hydrique. Ce dernier est lorigine du flux
hydrique initi lors de la transpiration foliaire, qui est le moteur
principal de la circulation de la svebrute. Le second moteur non
permanent est constitu de la pousse racinaire. 9 b Les lments
conducteurs du xylme drivent de cellules mortes, suite la
disparition du contenu, ne laissant que la paroi. Les lments du
xylme primaire drivent du procambium et ceux du xylme secondaire du
cambium. Ces cellules conductrices ont une paroi rigide et tanche
nautorisant aucune aptitude la contraction. 10 a et b La sve brute
circule le jour mue par la transpiration, mais la pousse racinaire
permet galement la redistri- bution vers les organes non
transpirants la nuit. La svelabore est, quant- elle distribue de
manire conti-nue le jour et la nuit permettant un approvisionnement
permanent en molcules organiques des organes alorsque la
photosynthse est discontinue. La circulation est bloque chez les
espces des rgions tempres durant la mauvaise saison. Laiguillage de
la sve brute est d- termin par le pouvoir transpirant de lorgane
alors que celui de la sve labore par la croissance et le mtabo-
lisme du tissu puits. Les rponses commentes au verso. cet ouvrage ?
Un Hors texte de 16 pages en couleur 10 sujets de synthse Un
glossaire franais/anglais Une liste des abrviations utilises dans
louvrage Et aussi... XIII
14. XIV 5HT 5 hydroxytryptamine srotonine AAP Actin associated
protein ABA Acide abscissique ABP Auxine binding protein AC
Adenylyl cyclase ACC Actyl-CoA carboxylase Ach Actylcholine ACTH
Adrenal corticotrophin hormone - Corticotrophine ADCC Antibody
dependant cell toxicity ADH Hormone antidiurtique ADN (DNA) Acide
dsoxyribonuclique ADP Adnosine diphosphate AIA Acide indole-3
actique AMPA a-amino-3-hydroxy-5-mthylisoazol- 4-propionate AMPc
Adnosine monophosphate cyclique ANF Facteur natriurtique
ventriculaire AP Adaptine APC Cellule prsentatrice de lantigne ARF
Affrents du rflexe de flexion) ARN (RNA) Acide ribonuclique ARNi
ARN interfrent ARNm ARN messager ARNmi micro-ARN ARNsi small
interfering ARN ARNt ARN de transfert AS Acide salicylique AS
Asparagine synthtase ASC Canal sensible lamiloride ASIC Canal
ionique sensible lacide ATP Adnosine triphosphate BCR B cell
receptor BDNF Brain derivated nerve growth factor BER Rparation par
excision de bases BP Binding protein CAM Molcule dadhsion
cellulaire CAM Crassulacean acid metabolism CAP Catabolism
activating protein CASPASE Cysteine aspartate specific protease Cdk
Cyclin dependant kinase CK Cytokinine CMH Complexe majeur
dhistocompatibilit COP Coat protein CPE Squence cytoplasmique de
poly- adnylation CPEB CPE binding protein CR Rcepteur du complement
CRH Corticolibrine DAG Di-acyl glycrol DAMP Damage associated
pattern motifs DBD DNA binding domain DBO Demande biochimique en
dioxygne DC Cellule dendritique DCO Demande chimique en dioxygne
DDCP DNA damage checkpoint DHPR Rcepteur aux dihydropyridines DSCF
Doppler-shifted constant frequencies ECG lectrocardiogramme ETR
Rcepteur lthylne FAD Flavine adnine dinuclotide FGF Facteur de
croissance fibroblastique FISH Fluorescence in situ hybridization
FSH Hormone folliculo-stimulante GABA Acide gamma amino-butyrique
GAP GTPase activating protein GDH Glutamate dshydrognase GDI
Guanine nucleotide dissociation inhibitor GDNF Glial-derivated
nerve growth factor GDP Guanosine diphosphate GH Hormone de
croissance GHIH Somatostatine GHRH Somatocrinine GluT Transporteur
de glucose GMPc Guanosine monophosphate cyclique GnRH Gonadolibrine
GNRP Guanine nucleotide releasing protein GOGAT Glutamine
a-cto-glutarate aminotransfrase GS Glutamine synthtase GTP
Guanosine triphosphate Hb Hmoglobine HLA Human leucocyte antigen HR
Hypersensitive response HRGP Hydroxyproline rich glycoprotein Hsp
Protine de choc thermique ICAM Inter cellular adhesion molecule Ig
Immunoglobline IL Interleukine ILT Ig-like transcripts IP3 Inositol
tri-phosphate IRM Imagerie par rsonance magntique ISR Induced
systemic resistance ITAM Immunoreceptor tyrosine-based activating
motif ITIM Immunoreceptor tyrosine-based inhibition motif Liste des
abrviations
15. XV KIR Killer cells Ig-like receptors LAR Local acquired
resistance LCH Light harvesting complex LDB Ligand binding domain
LDL Low density lipoprotein LFA Leucocyte function antigene LH
Hormone lutinisante LIR Leucocyte Ig-like receptor LTR Long
terminal repeat MALT Tissu lymphode associ aux muqueuses MAP
Microtubule associated protein MASP MBP associated protein MBP
Mannose binding protein Mcm Minichromosome maintenance MCP Mitotic
checkpoint MEC Matrice extracellulaire MTOC Microtubule organizing
center NAD Nicotinamide adnine dinuclotide NADP Nicotinamide adnine
dinuclotide phosphate NCR Natural cytotoxicity receptors NER
Rparation par excision de nuclotides NG Nerve growth factor NiR
Nitrite rductase NK Natural killer NKR NK cells receptors NMDA
N-mthyl-D-aspartate NO Oxyde nitrique NR Nitrate rductase NSF
N-ethylmaleimide sensitive factor NTS Noyau du tractus solitaire
OEC Oxygen evolving complex ORC Origin recognition complex PABPI
Poly A binding protein I PAF Platelet activating factor PAMP
Pathogen associated molecular pattern PCNA Proliferating cell
nuclear antigen PCR Polymerase chain reaction PDI Disulfure
isomerase protein PEP Phosphonol pyruvate PEPc Phosphonol pyruvate
carboxylase PET Tomographie par mission de positrons PI
Phosphatidyl-inositol PIH Prolactine inhibitory hormone PKA Protine
kinase AMPc-dpendante PKC Phosphokinase C PLC Phospholipase C PLT
Potentialisation long terme PPSE Potentiel post synaptique
excitateur PPSI Potentiel post synaptique inhibiteur PRH Prolactine
releasing hormone PrP Prion protein PRR Pattern recognition
receptor PS Photosystme PTH Parathormone RCP Replication checkpoint
RE Response element RER ou REG Rticulum endoplasmique rugueux ou
granuleux RF ou eRF Realising factor RFc Fc receptor RF-c
Replicating factor C RISC RNA induced silencing complex ROI
Reactive oxygen intermediates RPA Replicating protein A RubisCO
Ribulose 1,5 bisphosphate carboxylase/ oxygnase RyR Rcepteur la
ryanodine SAR Systemic acquired resistance SC Stimulus conditionnel
SDS Sodium dodecyl sulfate SI Stimulus inconditionnel SNA Systme
nerveux autonome SNAP Soluble NSF attachement protein SNARE SNAP
receptor SnRP Small nuclear ribonucleoprotein SNV Systme
neurovgtatif SRP Signal recognition protein T3 Tri-iodothyronine T4
Ttra-iodothynonine thyroxine TAF TBP associated factor TBP TATA box
binding protein TCR T cell receptor TF Facteur de transcription TGF
Facteur de croissance transformant TGN Trans golgian nertwork Th
Lymphocyte T helper TK Thimidine kinase TLR Toll like receptor TNF
Tumor necrosis factor TRH Thyrolibrine TRP Transient receptor
potential TSH Thyrotrophine UCP Uncoupled protein UDP Uridine
diphosphate UTP Uridine triphosphate VLDL Very low density
lipoprotein XHT Xyloglucane transglycosylases hydrolases YAC Yeast
artificial chromosome ZO Zonula occludens
16. XVI Remerciements Nous tenons remercier tout
particulirement plusieurs collgues ou autres personnes de notre
entourage qui, divers titres, nous ont permis de raliser cet
ouvrage: Marie Conrath, Directeur de recherches CNRS, Paris
Jean-Louis Desmaison, ancien Chef dtablissement, Bzier Sylvie
Fournel, Professeur dUniversit, Strasbourg Dimitri Garcia, PRAG
Universit de Nice Gas Nicole, ancien Professeur dUniversit,
Toulouse Monique Gauthier, Professeur dUniversit, Toulouse Yves
Gioanni, Matre de confrences dUniversit, Paris Michel Lambin,
ancien Matre de confrences dUniversit, Toulouse Jean-Pierre
Levistre, Inspecteur Pdagogique Rgional, Crteil Annie Mamecier,
Inspecteur Gnral, Paris Catherine Mouneyrac, Professeur dUniversit,
Angers Denis Rebout, Professeur second degr, conseiller MEN, Paris
Galle Richard, Technicienne, Rennes Ghislaine Richard, Matre de
confrences dUniversit, Toulouse Jean-Pierre Richard, ancien
Ingnieur de recherche, Rennes Mlanie Richard, Ingnieur INIST, Paris
Arnould Savour, Professeur dUniversit, Paris Philippe Valet,
Professeur dUniversit, Toulouse Nous remercions galement nos
proches qui ont su nous accompagner dans ces moments, parfois
difficiles, de rflexion et de rdaction.
17. Plans dorganisation des systmes biologiques Partie 1
Hpatocyte (MET) (Photo C. Mouneyrac)
18. P L A N 607 Fiche 1 Les constituants chimiques fondamentaux
du vivant Fiche 2 Les macromolcules Fiche 3 La cellule eucaryote
Fiche 4 Particularits de la cellule vgtale Fiche 5 La cellule
eubactrienne Fiche 6 Les virus Fiche 7 Membranes et
compartimentation intracellulaire Fiche 8 Origine endosymbiotique
des mitochondries et des plastes Fiche 9 Les molcules du
cytosquelette Fiche 10 Fonctions du cytosquelette Fiche 11 Les
changes transmembranaires Fiche 12 Membrane plasmique et gradient
lectrochimique Fiche 13 Pompe Na+ /K+ et potentiel de repos Fiche
14 Ladressage des protines chez les Eucaryotes Organisation des
cellules eucaryotes et procaryotes et des virus 1.1
19. 4 fiche 1 La matire est constitue datomes, eux-mmes forms
dun noyau compos de protons et de neu- trons et entour dun nuage
dlectrons. Parmi les lments connus, seuls 11 sont prsents chez les
tres vivants. Les proprits de ces lments sont lorigine des
caractristiques du monde vivant. 1.Atomes et molcules Dans les
atomes, les lectrons tournent autour du noyau selon des orbitales
plus ou moins loi- gnes du noyau. Le poids atomique dpend du nombre
de protons du noyau tandis que les propri- ts chimiques dpendent
essentiellement des lectrons les plus externes. Par ailleurs, les
noyaux atomiques sont chargs positivement, tandis que les lectrons
sont chargs ngativement. Les quatre lments les mieux reprsents dans
les organismes vivants sont lazote, loxygne, le carbone et
lhydrogne (96,3% de la masse corporelle de lHomme). Suite aux
mouvements lectroniques, lorsque deux atomes sont suffisamment
proches, et dans certaines conditions, un lectron dun atome peut
passer sur lautre atome. La perte dlectron de lun correspond une
oxydation tandis que le gain pour lautre est une rduction. Par
ailleurs, la mise en commun dlectrons appartenant des atomes
diffrents permet la consti- tution de molcules. Selon leur nature,
ces liaisons sont plus ou moins fortes. Ainsi, les liaisons
covalentes correspondant au partage de paires dlectrons entre
atomes sont des liaisons fortes, par opposition aux liaisons
hydrogne ou aux liaisons de Van der Waals, qualifies de liaisons
faibles. La stabilit des molcules dpend du nombre de liaisons mises
en jeu. 2.Leau, molcule de la vie Les proprits chimiques de leau
ont permis la naissance et le dveloppement de la vie. Leau (H2 O)
est forme dun atome doxygne li deux atomes dhydrogne par des
liaisons covalentes (figure 1A). Cette molcule est stable, ne porte
pas de charge lectrique nette et est capable de former des liaisons
chimiques faibles avec diffrents composs. Les principales proprits
de leau ayant permis le dveloppement de la vie peuvent se rsumer
ainsi. La polarit de la molcule deau, cest--dire le fait quelle
porte des diples positifs et ngatifs rpartis de faon asymtrique,
permet de former des liaisons hydrogne faibles (figure2B). De ce
fait, leau peut se comporter comme un donneur dlectrons et
permettre les ractions dhydrolyse. Cette proprit est implique,
aussi bien dans la liaison temporaire dune molcule organique, que
dans la cohsion de leau ltat liquide (tension superficielle). La
polarit de leau fait galement que ses molcules sont attires par les
autres molcules por- tant des charges lectriques. Ainsi, des
cristaux de molcules, mme faiblement charges, peu- vent se
dissoudre aisment dans leau dont les molcules viennent alors former
une couronne dhydratation empchant la re-formation du cristal
(figure 2C). loppos, cette proprit exclut les molcules apolaires
telles que lhuile, imposant ces dernires dadopter certaines
conformations (figure 2D). La chaleur spcifique et la chaleur de
vaporisation de leau sont leves. Ainsi, leau chauffe diffi-
cilement, mais conserve les calories emmagasines. Cette proprit
permet en particulier de tam- ponner les variations de temprature
au sein de lorganisme, suite aux ractions chimiques qui sy
produisent. Par ailleurs, la vaporisation de leau ncessitant
beaucoup dnergie, elle permet de refroidir de manire efficace la
surface corporelle des animaux lors de la sudation. Les
constituants chimiques fondamentaux du vivant
20. 5 trs basse temprature, leau gle, formant un rseau
cristallin moins dense que leau ltat liquide. Ainsi, la glace forme
dans les ocans se trouve limite la surface, ce qui vite que
lensemble soit pris en glace. Figure 1 Molcule deau et quelques
proprits de leau A: Molcule deau. B: Formation de liaisons hydrogne
entre lments chargs. C: Formation de coquilles dhydratation autour
dions. D: Disposition des lipides polaires (glycrides) la surface
ou dans leau. 3.Les molcules biologiques Les molcules biologiques
sont constitues partir de squelettes carbons dans lesquels les
atomes de carbone sont lis entre eux ou avec des atomes doxygne,
dhydrogne, dazote, de phosphore ou de soufre. On distingue quatre
grands types molculaires: les glucides, les lipides, les acides
amins et les acides nucliques (figure 2). Mises part les molcules
lipi- diques, lassemblage de petites molcules permet de former des
molcules de grande taille, ou macromolcules (n glucose 1 glycogne).
Les glucides simples, ou oses, sont de petites molcules diffusant
facilement. Ils peuvent tre asso- cis en macromolcules constituant
gnralement des rserves nergtiques (amidon, glycogne) ou des lments
structuraux (cellulose). Les acides gras sont les constituants
lmentaires des lipides. Leur dgradation libre plus dnergie que
celle des glucides, ce qui en fait galement des molcules de rserve
nergtique sous forme de triglycrides. Ils participent galement la
structure des membranes cellulaires, sous forme de phospholipides,
et permettent leur fluidit. Les protines sont constitues de
lassemblage dacides amins comprenant un groupement carboxyle (COOH)
et un groupement amine (NH2). Elles assurent de trs nombreuses
fonctions au sein de lor- ganisme (catalyse enzymatique, transport,
dfense immunitaire, mouvement, communication, etc.). Les acides
nucliques sont constitus dassemblages complexes de bases azotes, de
sucres et de phosphates. Ils constituent, en particulier, le
support de linformation gntique. Cependant, certains nuclotides ont
des rles nergtiques spcifiques (ATP, NAD). Figure 2 Les quatre
grands types de molcules biologiques A: Glucides (Glucose). B:
Lipides (Acide palmitique). C: Protines (Acide amin alanine). D:
Acide nuclique.
21. 6 fiche 2 Les macromolcules Les composs organiques peuvent
tre diviss en deux grands groupes en fonction de leur masse
molaire: les molcules de faible masse molaire et celles de masse
suprieure 104 Da, qualifies de macromolcules. En fait, seuls les
glucides, les acides amins, les acides nucliques et les phnols
peuvent former des macromolcules, les lipides ayant toujours une
masse molaire inf- rieure 750Da. La matire vivante comprend ainsi
quatre grands types de macromolcules: les polyosides (sucres), les
protines, les acides nucliques et les polyphnols. Ces macromo-
lcules sont des polymres de molcules plus petites et de mme nature
(oses, acides amins, nuclotides, phnols). 1.Ltat macromolculaire a)
Quelques monomres pour un nombre infini de macromolcules La
combinaison de quelques lments seulement permet de former un nombre
illimit de macro- molcules. Ainsi, quatre nuclotides diffrents sont
la base des molcules dADN et dARN; 20 acides amins diffrents la
base des protines; et quelques oses la base des diffrents glucides.
Lassociation des monomres entre eux se fait par une raction de
condensation, ncessitant de lnergie, et aboutissant la formation
dune liaison covalente. Lassociation des acides amins se fait par
une liaison peptidique, celle des oses par liaison osidique et
celle des nuclotides par une liaison phosphodiester (figure1).
Figure 1 Liaisons peptidique (A) et osidique (B) b) Structure
tridimensionnelle des macromolcules Les macromolcules sorganisent
en structures tridimensionnelles, stabilises par des liaisons
faibles (figure 2A). Dans le cas des protines, cette structure
permet la formation de domaines fonctionnels. De plus, certaines
molcules peuvent sassocier en structures supramolculaires
(hmoglobine, ADN polymrase, etc.) (figure 2B). c) Diversit des
macromolcules La diversit des macromolcules a pour origine, soit le
nombre de monomres (20acides amins pour les protines htropolymres),
soit les modes de liaison entre monomres (liaisons osi- diques
a1-4, b 1-6 pour les polymres de glucides). La liaison b 1-6
conduit la ramification des polymres glucidiques (figure 3).
22. 7 Figure 2 Structures secondaires (A) et quaternaire des
protines (B) Figure 3 Chanes damylose et damylopectine 2. Fonctions
des macromolcules a) Stockage Certaines macromolcules assurent un
rle de stockage de rserves nergtiques (amidon des vgtaux, glycogne
des animaux) ce qui prsente plusieurs avantages: il na pas deffet
sur la pression osmotique cellulaire; il ny a pas dopposition
lentre des monomres dans la cellule; la structure ramifie offre des
possibilits de synthse et de dgradation rapides. b) Support de
linformation gntique Lagencement rptitif de n nuclotides de quatre
types diffrents permet la constitution de 4n squences possibles
dADN. Lenchanement de nuclotides constitue ainsi un code, traduit
en protine. Par ailleurs, lADN est organis en double hlice
complmentaire, associe de faon rversible, ce qui permet la fois
dassurer une rplication semi-conservative, et de servir de matrice
pour la synthse dun brin dARN. c) Rle structural Diffrentes
macromolcules ont une fonction structurale: la cellulose
(polyholoside) est le principal composant de la paroi des cellules
vgtales; la chitine (polyholoside) participe la constitution de
lexosquelette des Arthropodes; le collagne (protine) est le
principal lment des matrices extracellulaires animales. d)
Interactions molculaires La taille des macromolcules offre de
nombreuses possibilits dinteraction spatiale. Cest le cas, par
exemple, de la raction antigne-anticorps ou des sites catalytiques
des enzymes. Par ailleurs, les interactions entre sous-units
permettent le comportement allostrique de cer- taines protines
(hmoglobine).
23. 8 fiche 3 La cellule eucaryote La cellule constitue lunit
fonctionnelle de tout organisme vivant. En cela, elle assure
lensemble des fonctions biologiques telles que la nutrition,
lexcrtion, la reproduction, etc. Bien que toutes les cellules des
Eucaryotes possdent des proprits structurales et fonction- nelles
communes (membrane, cytoplasme, organites, noyau, etc.), elles
diffrent en fonction des organismes (animaux ou vgtaux), ainsi quen
fonction de leur spcialisation au sein dun tissu ou dun organe.
1.Organisation gnrale de la cellule animale La cellule eucaryote
est limite par une membrane qualifie de membrane plasmique. Le
compar- timent intracellulaire constitue le cytoplasme, incluant
diffrents organites. Le noyau, dlimit par une double membrane,
contient lADN, support de linformation gntique (figure 1). Figure 1
Schma de cellule animale 2. La membrane plasmique La membrane
plasmique est constitue dune double couche de phospholipides dans
laquelle sont enchsses (ou simplement fixes) des protines ou des
glycoprotines (figure 2). En fonction de leur structure, ces
protines assurent diffrentes fonctions: canaux (changes),
immunoglobulines (reconnaissance), rcepteurs (communication
intercellulaire), protines dadhsion (adhrence et jonctions
cellulaires). 3. Cytoplasme et organites Le cytoplasme est un
milieu liquide contenant de nombreux organites, ainsi que les
lments du cytosquelette, ayant des structures et des fonctions
varies. Les organites sont limits soit par une simple, soit par une
double membrane, et constituent des systmes de compartimentation
intracellulaires (tableau 1). Fiche 37 Fiche 7
24. 9 Figure 2 Schma de la structure molculaire de la membrane
plasmique La structure cellulaire est assure par un cytosquelette
plus ou moins dvelopp, selon le type cellulaire. Au sein de la
cellule, les organites sont constamment mis en mouvement sous
laction de protines contractiles. Lessentiel des organites se
retrouve dans les cellules de tous les Eucaryotes. Cependant, il
faut noter que seules les cellules animales possdent deux
centrioles constituant un centrosome. Lali- gnement
noyau-centrosome donne alors laxe primaire de ces cellules lors de
la division cellulaire. loppos, les plastes et les vacuoles ne se
trouvent que dans certaines cellules vgtales. Tableau 1 Structures
et fonctions des principaux organites et des lments du
cytosquelette Organites et lments du cytosquelette Constitution ou
structure Fonctions Mitochondries Bi-membranaire membrane interne
replie Respiration (oxydations) Faible partie du gnome Appareil de
Golgi ou dictyosome Sacs membranaires empils Maturation des
protines Rticulum endoplasmique lisse Rseau de membranes ramifi
Synthse de membranes Synthse de lipides Rserves dions Rticulum
endoplasmique rugueux Rseau de membranes ramifi associ aux
ribosomes Participe la synthse des protines et leur maturation
Lysosomes Vsicules Digestion des nutriments Peroxysomes Vsicules
Dgradation des peroxydes, boxydation Plastes Bi-membranaire
Photosynthse Rserves Noyau Bi-membranaire Contient lADN
Transcription, rplication, maturation des ARN Microtubules Polymres
de tubuline Structure et mouvements intracellulaires Microfilaments
Polymres dactine Structure et mouvements intracellulaires Filaments
intermdiaires Polymres de kratine Rigidification et structure
Centriole 9 paires de triplets de microtubules Ples du fuseau
mitotique dans la cellule animale 4. Le noyau Le noyau contient
lADN, support de linformation gntique, sous forme de fins filaments
asso- cis des protines. Il comprend une zone acidophile, le
nuclole, qui correspond aux lieux de la transcription de lADN.
Fiches 9 et 10 Fiche 215
25. 10 fiche Particularits de la cellule vgtale La cellule
vgtale eucaryote possde, globalement, les mmes organites que la
cellule animale. Nanmoins, diffrents lments la caractrisent:
prsence dune paroi pecto-cellulosique, pr- sence de plastes et de
vacuoles, et absence de centrioles. 1.La paroi pecto-cellulosique
La paroi de la cellule vgtale est une matrice extracellulaire,
produite par la cellule (figure 1). La paroi primaire, nouvellement
forme, est fine et capable de sagrandir sous la pression de
turgescence lors de lauxse. Une fois la croissance termine, la
paroi secondaire est alors forme par addition de couches
successives de cellulose. Figure 1 Schma de cellule vgtale La
rsistance de la paroi est due la prsence de fibres de cellulose
insres dans un rseau de protines paritales incluant un gel de
pectines. Dans le cas du bois, de la lignine est ajoute cet
ensemble molculaire, lui confrant impermabilit et duret (figure 2).
Par sa rigidit, la prsence de la paroi empche donc toute migration
cellulaire. Lensemble des parois et mats intercellulaires constitue
lapoplaste. Il permet la circulation de petites molcules, neutres
ou charges ngativement, et participe aux changes de nutriments et
de signaux; cest la voie apoplasmique. La paroi comprend de
nombreux pores permettant la communication entre deux cellules voi-
sines : les plasmodesmes. Chaque plasmodesme est bord dune membrane
en continuit avec les membranes plasmiques des cellules voisines.
Au centre du plasmodesme, un canal membranaire interne relie le
rticulum endoplasmique des deux cellules connectes. Lensemble des
cytoplasmes connects forme le symplaste. Celui-ci permet la
circulation de molcules par des transports passifs, constituant une
voie dchanges intercellulaires, la voie sym- plasmique,
complmentaire de la voie apoplasmique. 2. Les plastes Les plastes
sont subdiviss en trois types, convertibles entre eux
(inter-conversion plastidiale) (figure 3): les chloroplastes,
contenant de la chlorophylle et des carotnodes; les chromoplastes
contenant une grande quantit de carotnodes; Fiche 3 Fiche 20 4
26. 11 les leucoplastes, sans pigments, assurant le stockage de
protines dans les protoplastes, de lipides dans les oloplastes, ou
de glucides dans les amylopastes. Tout plaste provient dun plaste
dj existant. Il ne peut y avoir formation de plaste de novo. Figure
2 Diffrents types de plastes et interconversion plastidiale En
trait plein, dveloppement normal ; en pointill, dveloppement en
fonction de lenvironnement. 3.La vacuole Lappareil vacuolaire se
prsente sous la forme de petites vacuoles isoles dans les jeunes
cellules, et sous la forme dune grande vacuole unique dans les
cellules diffrencies. La vacuole se forme partir de vsicules qui,
aprs stre dtaches du rseau trans-golgien, fusionnent en un grand
compartiment dlimit par le tonoplaste et contenant du suc
vacuolaire. Les vacuoles possdent de nombreuses fonctions : elles
participent au port de la plante par les changes ioniques et
hydriques responsables de la turgescence; elles contiennent des
rserves (anthocyanes, glucides, pigments, protines, parfums,
opium...); elles contiennent des enzymes hydrolytiques identiques
ceux des lysosomes; elles ont une fonction homostasique par changes
avec le cytoplasme ; elles assurent laccroissement cellulaire par
des phnomnes de turgescence.
27. 12 fiche La cellule eubactrienne Les Eubactries, au mme
titre que les Archbactries, prsentent des cellules de type proca-
ryote, caractrises par labsence de noyau. En plus de cette
caractristique structurale, qui les oppose aux cellules eucaryotes,
elles possdent des structures obligatoires prsentes chez toutes les
eubactries et des structures facultatives spcifiques des groupes
bactriens. Par ailleurs, les proprits de leur paroi permettent de
distinguer trois grands groupes phntiques, les bactries Gram
ngatif, les bactries Gram positif et les bactries dpourvues de
paroi. 1. Morphologie des Eubactries Les Eubactries prsentent une
morphologie variable. De lordre du micromtre, leur taille varie de
0,1 0,2m, pour les plus petites telles que Chlamydia ou certains
mycoplasmes, 0,3mm pour les plus grosses telles Thiomargarita
namibiensis (la perle de soufre de Namibie). Les diverses formes
rencontres sont les formes sphriques caractristiques des coques,
les formes cylindriques dfinissant les bacilles et les formes
spirales caractristiques des Spirochtes. La morphologie des
Eubactries semble correspondre une adaptation leur niche cologique
et leur capacit se dplacer. Ainsi, les bactries sphriques dont le
rapport surface/volume est faible seraient avantages dans des
milieux riches en nutriments et sont rarement mobiles. Inverse-
ment, les bacilles, dont le rapport surface/volume est plus grand,
seraient mieux adapts une vie dans des milieux pauvres. Ils peuvent
par ailleurs tre munis de flagelles et se dplacer. 2.
Caractristiques structurales obligatoires Les Eubactries ont en
commun diffrents lments structuraux (figure 1): une membrane
plasmique constitue de deux feuillets phospholipidiques renfermant
des pro- tines et dont les strols sont absents, mis part chez les
mycoplasmes; un cytoplasme, de structure homogne, contenant
essentiellement des ribosomes, des inclusions renfermant des
substances de rserve organiques, telles que de lamidon ou du
glycogne, ou inorganiques telles que des phosphates inorganiques
formant des granules mtachromatiques ou volutines colors en rouge
par le bleu de mthylne; un appareil nuclaire constitu dune seule
molcule dADN double brin, continue et circulaire laquelle
sassocient des protines basiques pour former le nuclode. une paroi,
sauf chez les mycoplasmes, localise lextrieur de la membrane
plasmique et dont la structure varie selon les groupes bactriens.
Figure 1 Reprsentation schmatique dune cellule eubactrienne Fiche
38 5
28. 13 3. La paroi des bactries Gram positif et ngatif La paroi
est une structure rigide et rsistante qui protge la bactrie et lui
donne sa forme. Sa nature variable est lorigine de la coloration de
Gram qui permet de distinguer deux grands groupes bactriens, les
bactries Gram positif et les bactries Gram ngatif. Malgr ces
diffrences structurales, la paroi des Eubactries est constitue dun
polymre com- plexe constant, le peptidoglycane ou murine. Il est
form doses amins (glucosamine et acide muramique, relis par des
liaisons b 1,4) et dacides amins constituant des ponts peptidiques
entre les chanes glucidiques. Il reprsente le principal constituant
de la paroi des bactries Gram positif. Cette paroi prsente une
structure homogne et une paisseur variant de 10 80nm (figure 2A).
Elle renferme des acides tichoiques et lipotchoiques (LTA). Les
bactries Gram ngatif possdent une paroi de 10nm dpaisseur,
constitue dune fine couche de peptidoglycane recouverte dune
membrane externe ou paritale, renfermant des phos- pholipides, des
lipopolysaccharides (LPS) et des protines (figure 2B). Figure 2
Structure schmatique de la paroi des bactries Gram positif (A) et
des bactries Gram ngatif (B) 4. Caractristiques structurales
facultatives Certaines espces bactriennes peuvent sentourer
denveloppes supplmentaires de polysaccha- rides, plus ou moins
structures, telles que les capsules. Ces dernires jouent un rle
important dans le pouvoir pathogne des bactries en sopposant la
phagocytose et lactivation de la voie alterne du systme
complmentaire. Certaines Eubactries produisent des appendices
mergeant de la surface cellulaire. Les plus rpandus sont les
fimbrae qui interviennent dans les phnomnes dadhsion, les pili,
impliqus dans les processus de conjugaison, et les flagelles,
assurant la mobilit des cellules. La plupart des bactries
renferment galement des plasmides, molcules dADN bicatnaires,
gnralement circulaires, extra-chromosomiques, dont la taille varie
de 1 300kilobases, doues de rplication autonome et transmissibles
de faon stable la descendance. Bien que non indis- pensables pour
la survie de la bactrie, ils confrent parfois un avantage slectif
aux bactries qui les hbergent. Cest le cas notamment des plasmides
de rsistance aux antibiotiques. Enfin, certaines bactries ont la
possibilit de sporuler lorsque les conditions de vie deviennent
dfavorables. Des endospores, ou spores, se forment alors au sein du
cytoplasme. Elles diffrent de la cellule vgtative par leur forme,
leur structure, leur quipement enzymatique et par leur rsistance
aux agents physiques et chimiques. Fiche 195 Fiche 47
29. 14 fiche Les virus Les virus (poison en latin) sont
incapables de se reproduire seuls et ne possdent aucune enzyme leur
permettant de produire de lnergie. Cependant, ce sont des parasites
intracellulaires qui peuvent dtourner le mtabolisme de leur hte
afin de se reproduire. En cela, ce sont des enti- ts la limite du
vivant. 1.Caractrisation structurale des virus Il existe une trs
grande varit de virus (estime 10 31 ), qui diffrent selon leur
forme et leur taille. Il est cependant possible de dcrire une
constante structurale commune lensemble des virus, la nuclocapside.
Celle-ci est compose du gnome viral entour dune coque protique, la
capside. Le gnome des virus est compos dun seul type dacide
nuclique, ADN ou ARN, simple ou double brin. La capside se prsente
sous diffrentes formes: icosadrique, hlicodale ou complexe. Cette
nuclocapside peut tre associe des structures facultatives telles
que lenveloppe, le tgument ou des protines internes (figure 1).
Figure 1 Exemples de structure de virus Les diffrentes catgories de
virus peuvent tre rpertories en fonction de leurs caractristiques
structurales, ou modalits de rplication (classification de
Baltimore) (tableau 1). Tableau 1 Classification des virus Nature
de lacide nuclique ADN ARN Double brin Simple brin Double brin
Simple brin polarit positive (+) polarit ngative (-) Classe selon
Baltimore Classe I Classe II Classe III Classe IV Classe VI
(rtrovirus) Classe V Envelopp ou non envelopp nu nu nu envelopp nu
envelopp Symtrie de la capside icosadrique complexe icosa- drique
icosa- drique icosa- drique icosa- drique hlicodale icosa- drique
hlicodale Exemple de virus - Herpes sim- plex virus - Virus vari-
celle-zona - Epstein Barr virus Virus de la variole Adnovirus
Parvovirus Rotavirus - Virus de la rubole - Virus de la fivre jaune
Coronavi- rus - Entrovi- rus - VIH Influenza virus (virus de la
grippe) - Virus de la rage 6
30. 15 2.Multiplication des virus a) Diffrentes tapes du cycle
de multiplication des virus La multiplication des virus se ralise
en plusieurs tapes (figure 2). Lors de la phase dadsorption, les
ligands viraux, constitus par les protines de lenveloppe ou de la
capside, interagissent spcifiquement avec des rcepteurs
cellulaires. Ces interactions dfinissent le tropisme du virus
vis--vis de lhte. Cette phase est suivie de la pntration du gnome
viral dans la cellule hte par endocytose de la particule virale,
par fusion membranaire ou encore par injection de lacide nuclique
dans la cellule hte. Une fois dans le cytoplasme de la cellule hte
et aprs dcapsidation, il y a rplication et expres- sion des gnes
viraux selon des modalits spcifiques la nature du gnome viral.
Lassemblage des protines virales nouvellement synthtises et du
gnome viral, lors de la morphogense, conduit llaboration de
nouvelles particules virales, ou virions. Ces dernires sont alors
libres par bourgeonnement ou par lyse cellulaire. Figure 2
Multiplication virale b) Interactions avec la cellule hte lors du
cycle de multiplication Lors du cycle de multiplication virale, on
constate : un arrt des synthses cellulaires, avec inhibition de la
traduction des ARNm cellulaires en protines et dgradation des
acides nucliques cellulaires ; une utilisation de la machinerie
cellulaire: utilisation des enzymes cellulaires telles que les ADN
polymrases lors de la phase prcoce de multiplication des virus ADN;
utilisation des nuclotides cellulaires pour la synthse du gnome
viral; utilisation des ribosomes cellulaires pour la synthse des
protines virales. Dans certains cas, on note la transformation de
la cellule hte par intgration du gnome viral dans le gnome de la
cellule hte.
31. 16 fiche Membranes et compartimentation intracellulaire
Laugmentation de taille des cellules eucaryotes par rapport aux
cellules procaryotes a conduit ces cellules voluer de faon assurer
leur homostasie et communiquer avec lenvironnement tissulaire.
Ainsi, ces cellules sont caractrises par le dveloppement dun rseau
important de membranes qui dlimitent des compartiments ayant des
fonctions spcialises diffrentes. 1.Organisation du systme
endomembranaire a) Les principaux compartiments Le systme
endomembranaire constitue un rseau ramifi de membranes dlimitant
six comparti- ments majeurs (figure 1): Le rticulum endoplasmique
forme un rseau ramifi dont la membrane de certaines parties, le
rticulum endoplasmique rugueux, constitue le support des ribosomes.
Ces rgions participent la synthse des protines. Par opposition, les
rgions non associes des ribosomes consti- tuent le rticulum
endoplasmique lisse. Ce dernier assure la synthse de nouvelles
membranes et de diverses molcules lipidiques. Dans certaines
cellules, il constitue une rserve dions, en particulier de calcium.
Lappareil de Golgi, ou dyctiosome, est form de sacs empils dans
lesquels est assure la maturation des protines. Les endosomes sont
des vsicules provenant de processus dendocytose, pouvant sassocier
en corps multivsiculaires et librant ensuite leur contenu rsiduel
par exocytose. Les lysosomes sont des vsicules riches en enzymes et
assurant la digestion des nutriments. Le noyau, dont la membrane
est en continuit avec le rticulum endoplasmique rugueux. La vacuole
des cellules vgtales assure de nombreuses fonctions (port de la
plante, rserves, changes, accroissement, etc.). Figure 1 Le systme
endomembranaire b) changes entre compartiments Les composants
cellulaires, comme les compartiments intracellulaires, sont en
perptuel rema- niement. Ainsi, certaines vsicules se forment partir
dautres structures plus importantes ou Fiches 3 et 4 7
32. 17 fusionnent avec dautres lments. lchelle des membranes,
ce renouvellement est assur par lintgration des membranes des
lments entre elles. Certaines vsicules sont formes par les
coatmres, association de protines COP (Coat pro- tein). Il existe
deux types de ces vsicules: les COP I, impliques dans le transport
rtrograde depuis le rseau Trans-Golgi vers le rseau Cis-Golgi, et
du rseau Cis-Golgi vers le rticulum endoplasmique; les COP II
impliques dans le transport antrograde des protines du rticulum
endoplas- mique rugueux vers le Cis-Golgi. Les vsicules clathrine
sont formes de lassociation dadaptines (AP) et de trisklions. Ces
vsicules sont impliques dans les processus dendocytose, dans le
transport des protines depuis lappareil de Golgi vers les lysosomes
ou vers les vsicules de scrtion (figure 2). Les vsicules non
recouvertes se formant par pinocytose. Figure 2 Vsicule clathrine A
: Chane lourde de clathrine. B : Liaison de molcules de clathrine
formant des triklions. C : Rseau de clathrine. D : Association du
rseau de clathrine ladaptine, lors de la formation de vsicules
dendocytose. 2.Les mouvements membranaires a) Voie de biosynthse et
de scrtion des protines Les protines scrtes par certaines cellules
scrtrices sont tout dabord stockes dans des vsi- cules avant dtre
libres vers le milieu extracellulaire par exocytose. Les protines
constitutives des membranes sont synthtises dans le rticulum
endoplasmique rugueux avant dtre intgres la membrane. b)
Endocytose, exocytose et recyclage membranaire Lendocytose se
produit suite la mise en jeu de rcepteurs membranaires. Elle assure
la capture spcifique de macromolcules et implique des vsicules
clathrine. La phagocytose permet la capture de bactries ou de
virus, via la formation de phagolysosomes. La pinocytose permet
lendocytose de liquide extracellulaire via des vsicules nues. Ces
vsicules dendocytose fusionnent avec les endosomes qui assurent
lacidification du contenu vsiculaire, le tri des protines et le
recyclage des rcepteurs. Les endosomes fusionnent ensuite avec les
lysosomes au sein desquels le contenu est dgrad et gnralement rejet
vers lextrieur (exocytose). La surface de membrane, extraite de la
mem- brane plasmique lors de ces mcanismes, est reforme par
incorporation de nouvelles membranes. Paralllement ce rseau
membranaire, dautres organites tels que les mitochondries ou les
chloroplastes changent avec le cytoplasme, sans mise en jeu de
vsicules. Fiche 56 Fiche 14
33. 18 fiche Origine endosymbiotique des mitochondries et des
plastes Les mitochondries et les chloroplastes sont des organites
particuliers car ils possdent une orga- nisation bimembranaire, un
fonctionnement nergtique et un gnome proche des Procaryotes. Il est
actuellement admis que ces organites ont une origine
endosymbiotique. 1. Les arguments en faveur dune origine
endosymbiotique Diffrents arguments viennent tayer cette hypothse.
a) Les caractres structuraux et fonctionnels Leur forme, leur
taille sont comparables un certain nombre de bactries (figure1).
Ils ont la proprit de se diviser de faon similaire la bipartition
des Procaryotes. Les cellules eucaryotes nacquirent ces organites
que par hritage et jamais de novo. La composition des membranes
internes des mitochondries et celle des thylakodes est proche de
celle des membranes des Procaryotes. Des lipides spcifiques de la
membrane interne (cardiolipides des mitochondries, ou sulfoli-
pides et galactolipides des chloroplastes), se retrouvent chez les
Eubactries libres. Les membranes thylakodiennes plastidiales des
algues rouges, renferment de la chlorophylle a et des phycobilines,
comme celles des cyanobactries. Les chanes doxydo-rduction de ces
organites participent la formation dun gradient de protons, comme
au niveau de la membrane interne des Procaryotes. Les voies
mtaboliques identifies dans les mitochondries (cycle de Krebs) et
dans les chloro- plastes (cycle de Calvin) se retrouvent dans le
cytoplasme des cellules procaryotes. b) Les arguments gntiques et
phylogntiques Ces organites renferment du matriel gntique sous
forme dune ou de plusieurs copies dADN circulaire bicatnaire de
petite taille (100 2500kb) qui sorganisent en nuclode. LADN est
capable de se rpliquer, comme chez les Eubactries. Les ribosomes
70S de ces organites sont similaires aux ribosomes bactriens et
participent la synthse des protines dans la matrice et le stroma.
Les units gniques peuvent prsenter la mme structure que celles des
Procaryotes. LADN gnomique des mitochondries et des chloroplastes
drive de celui dEubactries; les premiers des a-protobactries et les
seconds des cyanobactries. La taille du gnome des organites actuels
suppose la perte de gnes. De plus, la localisation des gnes, sur le
gnome nuclaire et sur celui des organites, suppose des changes de
matriels lors de transferts horizontaux. Ainsi, ces organismes,
autrefois libres, sont actuellement des endosymbiotes
semi-autonomes. 2. Les modalits dacquisition des mitochondries et
des plastes La cellule eucaryote actuelle, rsulte de lvolution des
relations entre les partenaires que sont la cellule hte eucaryote
primitive et la-protobactrie ou la Cyanobactrie (figure2): les
mitochondries descendraient dune bactrie ancestrale unique capable
doxyder la matire organique et dutiliser lO2 pour produire de lATP:
la-protobactrie; larchozoaire, cellule eucaryote primitive nucle
menait une vie anoxique en produisant de lnergie par fermentation.
Lassociation entre ces deux organismes aurait eu lieu il y a 2
3milliards dannes. Il en rsulte, pour lhte, lacquisition dun
compartiment o ont lieu la respiration productrice dner- gie et une
protection contre lO2 que la bactrie transforme en H2 O grce sa
chane doxydor- duction membranaire. Fiche 7 8
34. 19 Figure 1 Comparaison de lorganisation des Procaryotes et
des organites bimembranaires de la cellule eucaryote Lacquisition
des plastes se serait faite plus tard, entre 1,2 et 2milliards
dannes, par lendo- cytose dune Cyanobactrie. Ainsi seraient
apparues les cellules ancestrales proches des algues rouges avec un
appareil photosynthtique (chlorophylle a et phycobilisomes) qui
leur confrait la capacit de photoconversion. Les algues vertes
driveraient des algues rouges en perdant leur phycobilisomes et en
acqurant la chlorophylle b. Lors de ces associations, la digestion
intracellulaire des Procaryotes na pas lieu, autorisant leur survie
intracytosolique et linstallation dchanges bnfices rciproques. Les
Procaryotes sont protgs de lenvironnement et ont facilement accs au
substrat, alors que la cellule euca- ryote primitive est
approvisionne en photosynthtats et en ATP, et est protge de la
toxicit du dioxygne. Les gnes qui ne sont plus indispensables sont
perdus, le gnome se rorganise et des changes gntiques horizontaux
stablissent entre les symbiontes et lhte. Figure2 Les tapes des
endosymbioses primaires et de la formation de la cellule eucaryote
actuelle
35. 20 fiche Les molcules du cytosquelette Le cytosquelette est
un rseau molculaire rparti dans le cytosol et dans le nucloplasme.
Il est constitu de protines organises en fibres: les microtubules,
les filaments intermdiaires et les microfilaments. Dautres protines
lorigine du fonctionnement cellulaire y sont associes. Les
macromolcules du cytosquelette sont des fibres facilement
observables, classes en fonc- tion de la nature des monomres
constitutifs et de leur diamtre. Elles sont associes des mol- cules
plus discrtes qui dterminent leur stabilit, leur agencement, leurs
interactions et donc leur rle au sein de la cellule. 1. Les
microtubules et les protines associes Les microtubules sont des
fibres creuses de 24nm, dlimites par 13protofilaments (figure1)
constitus dhtrodimres globulaires de tubulines a et b (figure 1).
Les a- et b-tubulines peuvent lier le GTP. Le GTP associ
la-tubuline est tourn vers lintrieur, et donc non changeable,
tandis que le GTP de la b-tubuline est tourn vers lextrieur et peut
donc tre chang avec dautres molcules. Chaque extrmit microtubulaire
peut se polymriser ou se dpolymriser des htrodimres. De ce fait, on
distingue une extrmit (+) qui a tendance sallonger par addition et
une extrmit () qui tend se raccourcir par soustraction.
Lallongement de lextrmit (+) se fait par adjonc- tion de dimres
da-b-tubulines et hydrolyse du GTP de la b-tubuline en GDP + Pi. La
stabilit des microtubules rsulte de modifications (actylation,
tyrosination) de certains acides amins et de la liaison de protines
MAP (Microtubule associated proteins). Ces dernires peuvent
galement contrler la dissociation des extrmits et ponter les
microtubules en faisceaux. Certaines protines motrices peuvent
sassocier aux microtubules, les kinsines et les dynines. Les
premires se dplacent vers lextrmit (+), tandis que les secondes se
dplacent vers lextr- mit (). Ces molcules assurent le transport
dorganites le long des microtubules. Figure 1 Microtubules. A:
Structure; B: Stabilisation par les MAP 2; C: Protines motrices
associes aux microtubules et aux vsicules Fiche 10 9
36. 21 2. Les filaments intermdiaires Les filaments
intermdiaires de 10nm de diamtre rsultent de lassemblage dunits
molcu- laires filiformes qui sassemblent limage dune corde (figure
2A). Ces filaments entourent le noyau et rejoignent les desmosomes
et les hmidesmosomes. Les formes cytosoliques varient en fonction
du type cellulaire (vimentine des fibroblastes, neurofilaments des
neurones, cytokratine des cellules pithliales), alors que les
formes nuclaires sont des lamines. Figure 2 Filament intermdiaire
(A) et filament dactine (B) 3. Les microfilaments et les protines
associes Lactine, ou actine F, est une molcule filamenteuse de 7nm
de diamtre forme par polymri- sation de monomres dactine globulaire
(actine G), combine un nuclotide et du magnsium (figure2B). Les
monomres dactine G sagencent selon une hlice dextre, dont le tour
dhlice comporte 13monomres, dune longueur totale de 37nm. Lactine
fibrillaire est polarise avec une extrmit (+) de polymrisation et
lautre () de dpolymrisation. Dans le cytosol, lactine est associe
diffrentes protines, les AAP (Actin associated proteins) qui
contrlent le fonctionnement des extrmits et lagencement en un rseau
fascicul ou rti- cul. Les filaments dactine sont organiss soit en
faisceaux parallles, soit en rseaux maills, soit encore en
faisceaux contractiles: Larrangement en faisceaux parallles
constitue la partie centrale des microvillosits. Lespace entre les
filaments (20nm) est maintenu par des molcules de fimbrine. Les
rseaux maills sont caractristiques des lamellipodes et du rseau
sous-membranaire. Ce rseau est lche et stabilis par des molcules de
laminine. Les faisceaux contractiles sont caractristiques des
fibres musculaires, mais constituent gale- ment certaines ceintures
dadhrence, lanneau mitotique et les fibres de tension. Les
filaments dactine sont espacs de 40nm par leur liaison des dimres
da-actinine. La force de contrac- tion est assure par la prsence de
myosine II. Fiche 18 Fiche 188
37. 22 fiche Fonctions du cytosquelette Le cytosquelette est
constitu de microtubules, de filaments intermdiaires ou de
filaments dac- tine. Il assure des fonctions la fois de soutien et
de mobilit cellulaires. Ces dernires rsultent du mode dagencement
de ces molcules fibrillaires et de leur dynamique. 1. La fonction
de soutien et de cohsion La forme et la cohsion cellulaire sont
dtermines par la superposition de lensemble des l- ments
cytosquelettiques qui sont, soit relis entre eux soit relis la
membrane plasmique. Ce rseau sorganise en un endosquelette
cellulaire isotrope pour les cellules non polarises (cellules
parenchymateuses, hpatocytes) et anisotrope pour les cellules
polarises (neurone). Lagencement du rseau microtubulaire est sous
le contrle dun centre organisateur (CO), le centrosome des cellules
animales et son quivalent acentriolaire dans la cellule vgtale. Les
extrmits () des microtubules sont bloques dans le CO et les
extrmits (+) sont ancres la membrane plasmique. Au niveau du noyau,
les lamines positionnes sous la membrane interne stabilisent
lenveloppe. lextrmit oppose, la vimentine sancre la membrane
plasmique, maintenant le noyau au centre de la cellule. Les
expansions cellulaires sont galement soutenues par les lments du
cytosquelette: les microvillosits des entrocytes sont stabilises
par un faisceau de microfilaments dactine ponte par de la fimbrine;
les expansions cytoplasmiques comme les pseudopodes sont soutenues
par un rseau dactine et de filamine, auquel se rajoutent des
filaments intermdiaires et des microtubules; du corps cellulaire
des neurones partent des expansions dendritiques et un axone qui
sont sou- tenus par des microtubules en faisceau et des
neurofilaments. La cohsion des cellules et des tissus met en jeu la
continuit cytosquelette-adhrence-matrice extracellulaire. Ainsi les
microfilaments dactine et les filaments intermdiaires sont relis
aux jonctions dadhrences jonctionelles et non jonctionelles en
relation avec les membranes de cel- lules voisines ou avec la
matrice. 2. Les dformations cellulaires et la mobilit des
organismes Le cytosquelette dtermine la forme de la cellule, mais,
pour un certains nombre de cellules, il permet des changements de
forme et ainsi la mise en mouvement de lorganisme ou de sont
environnement. Ainsi, les cils et les flagelles mettent en
mouvement les cellules libres (spermato- zodes, protozoaires,
protophytes) et dplacent les milieux liquides au niveau des pithlia
(trac- tus respiratoire), alors que les cellules musculaires sont
capables de se contracter et de mettre en mouvement des organes.
Les cils et les flagelles sont organiss de faon comparable. La
base, ou cintosome, est com- pose dun faisceau de 9doublets de
microtubules et une paire centrale. Ces microtubules sont stabiliss
par des protines et associs des dynines, protines capables lors de
lhydrolyse de lATP de faire glisser les microtubules voisins et
ainsi de courber laxonme (figure1). Le dplacement des cellules
libres se fait galement par la mise en place dexpansions cytoplas-
miques (filipodes, lamellipodes, pseudopodes) sous-tendues par le
cytosquelette compos notam- ment dun rseau de filaments dactine
associs de la myosine. Lactivit motrice de la myosine assure le
glissement des filaments dactine confrant cet difice des proprits
contractiles en relation avec les contacts focaux qui se forment au
niveau des expansions cytoplasmiques (figure 2). Fiche 9 Fiche 21
10
38. 23 Figure 1 Structure (A) et mouvement des cils et des
flagelles (B) Les cellules musculaires stries renferment des
myofilaments com- poss dunits sarcomriques. Ce motif contractile
est le rsultat de lagencement structur des fila- ments dactine avec
au centre des molcules de myosine II organi- ses en faisceau
bipolaire. Aux ex- trmits, un grand nombre de ttes motrices
interagissent avec lac- tine et font glisser les filaments dactine,
lorigine de la contrac- tion du myocyte. Figure 2 Mouvement ambode
par polymrisation, dpolymrisation de lactine 3. La mise en
mouvement de structures intracellulaires Le trafic intracellulaire
des organites met en jeu la fois les microtubules et les filaments
dactine. Les vsicules portent leur surface des protines motrices
comme la kinsine et la dynne capables dinteragir avec les
microtubules qui rayonnent partir du corps cellulaire. Les dplace-
ments des vsicules sont alors assurs selon un mouvement centrifuge,
du ple () vers le ple (+), d la kinsine, et centripte, du ple (+)
vers le ple (), d lassociation la dynine. Les organites et vsicules
peuvent galement lier de la myosine I qui, par son activit motrice,
est capable de les tracter de lextrmit () vers lextrmit (+) du
filament dactine. Par ailleurs, lors de la division cellulaire, la
dsorganisation de lenveloppe nuclaire rsulte de la dissociation de
la lamina compose de lamines, librant ainsi les chromosomes. Ces
derniers sont alors positionns sur le plan mdian par des
microtubules kintochoriens au centre dune cage compose de
microtubules polaires dont la formation est contrle par les CO. Le
clivage des centromres et la migration des chromatides vers les
ples est d trois vnements: la dpolarisation des microtubules
kintochoriens (anaphase A) et lloignement des CO polaires; le
glissement des microtubules polaires qui se chevauchent dans la
zone mdiane de la cellule; le raccourcissement des microtubules
astraux (anaphase B). Fiche 188 Fiche 215
39. 24 fiche Les changes transmembranaires Les cellules
ralisent des changes avec le milieu extrieur au travers de la
membrane plasmique. Par ailleurs, les compartiments
intracellulaires des cellules eucaryotes sont limits par des mem-
branes qui contrlent galement des changes de substances. Ces
changes sont assurs avec ou sans consommation dnergie. 1. Les
changes passifs transmembranaires Le transport passif est un
dplacement thermodynamiquement favorable (DG