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Toutankhamon :

le trésor de Pharaon

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Quelque mille ans après l’époque des grandes pyramides de

Gizeh, l’Egypte entrait dans la période la plus glorieuse de son

histoire : c’est le Nouvel Empire qui couvre les XVIII-XX èmes

dynasties, de 1536 à 1077 avant notre ère.

Les premières années du futur roi nous échappent.

Il est le seul fils que l’on connaisse d’Akhenaton,

le « pharaon hérétique », pour avoir instauré un culte

monothéiste solaire.

Intronisé roi, l’enfant n’a que 9 ans et reçoit en héritage un

pays épuisé matériellement et spirituellement par la crise dite

Amarnienne (Amarna étant la capitale créée par son père).

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Vulnérable, le nouveau souverain devra s’appuyer sur un

entourage solide.

Mais son règne ne durera que 10 ans.

Et ses successeurs (« le divin Ai » et Horemheb) vont faire en

sorte que son nom, sa mémoire soient effacés.

La Vallée des rois

En 1922, Howard Carter va découvrir sa tombe et

Toutankhamon est désormais le pharaon le plus connu de

tous.

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Les trésors contenus dans sa tombe sont fascinants et tous

hautement symboliques.

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Les insignes de la royauté

Parmi les nombreux objets entassés dans la tombe se

trouvaient tout ce qui est nécessaire à un roi pour vivre, en

roi, dans l’au-delà :

Des lits

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Des chars

Fauteuil en bois doré incrusté d’ébène et d’ivoire

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Elément de char

Une des 35 barques miniature en bois peint avec pagaies

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Des vases précieux contenant des onguents parfumés et

coûteux

Des coffres remplis de linge en lin, des arcs, des instruments

de musique etc…

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Mais le plus secret, le plus protégé, le plus précieux, c’est le

corps de Pharaon, embaumé, enveloppé de bandelettes,

entre lesquelles ont été disposées différentes amulettes (on

appelle ces objets « bijoux » aujourd’hui, mais le rôle de ces

objets n’était pas d’ordre esthétique mais prophylactique)

Oiseau –ba qui symbolise l’envol de l’âme hors du corps.

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Pilier Djed qui symbolise la colonne vertébrale du dieu Osiris

Appui-tête en faïence égyptienne bleue foncée avec inscriptions

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Pectoral au scarabée en lapis lazuli

Ces objets protégeaient Pharaon des esprits malfaisants,

comme le masque d’or et les sarcophages protégeaient son

corps.

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Les « canopes » étaient en réalité de

petits cercueils rangés dans un coffret d’albâtre, lui-même

installé sous un baldaquin en bois doré.

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Devant ces objets insignes on ne doit jamais oublier celui

pour qui ils ont été réalisés, ni pourquoi ils ont été

soigneusement et pieusement déposés dans la sépulture de

Pharaon.

Ils vont quitter la Villette et, au terme de leur « tournée »

triomphale, trouveront un écrin à leur mesure dans le

nouveau « Egyptian Museum », qui se construit actuellement

au pied des pyramides sur le plateau de Gizeh.