Toute la Mayenneavec les Tangos !

JulienToudic

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RENCONTREYves LE BLÉVEC

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AVEC ACTUAL« Supporters de l’Emploi »

FORMATIONLe bilan à mi-saison

JANVIER 2014 #N°16

le mag !

« Le projet de jeu, c’est ce que l’on cherche à développer dans le match, la récupération du ballon en déterminant des zones préfé-rentielles, la recherche de construction dans le développement de situations offensives collectives, ce sont les thématiques qui re-viennent toujours. Dans cette orientation générale, chaque coach peut avoir à faire des adaptations en fonction de son effectif. Globalement, nous voulons promouvoir un jeu basé sur la complicité, la recherche d’an-ticipation. »

de bons espoirs sur cette équipe et je crois qu’on réussira à emmener des joueurs vers le groupe professionnel. Certains sont en avance sur le plan de la qualité, de la maîtrise émo-tionnelle, mentale. D’autres auront besoin de temps ». « Le défi de ce groupe aujourd’hui est peut-être de sentir qu’à travers un jeu épuré, simple, ra-pide, en gommant de petits excès qui naissent de la facilité, il peut arriver à faire des choses très intéressantes. Il en a les moyens. On ne projette pas sur le fait de vouloir être premier ou d’accéder aux phases fi nales, mais simplement sur le projet de match, sur sa préparation, pour que chaque match soit un progrès ». NDLR : l’équipe est promue cette saison en national où elle est 4e. Le dimanche 12 janvier, elle entre en coupe Gambardella à Evry (U19 DH).

ÉQUIPE RÉSERVE, CFA 2Bernard Mottais« C’est une équipe plus diffi cile à faire fonction-ner parce que, entre les jeunes, les pros, il y a des objectifs différents et la dynamique peut s’en ressentir. Mais elle est importante dans le processus de formation parce qu’elle est la dernière étape avant les pros. Le championnat est diffi cile, âpre, serré, mais le maintien est particulièrement important car l’écart de niveau avec la DH est vraiment trop important. Il faut donc, sur la lancée de la récente victoire contre le leader, remettre de la valeur, reprendre des points ».« La plus grande incertitude réside dans les sources de motivation, parce que nous sa-vons que la qualité est là. Mais entre les allers et retours de la réserve au groupe de L2, les changements d’équipe, la préparation est plus diffi cile. Il faut, chez les joueurs, une prise de conscience psychologique et mentale de l’in-térêt de jouer ces matchs. Plusieurs jeunes professionnels ont des attentes par rapport à la Ligue 2, mais ils doivent comprendre que, ayant encore peu d’expérience à ce niveau, leur avenir passe d’abord par de bonnes per-formances en CFA2. Il faut savoir s’engager : si on ne fait pas les choses à fond, on a beau être professionnel, on n’est pas meilleur que les autres ».NDLR : l’équipe est remontée en CFA 2 cette année. Sa victoire contre le leader Lorient B lui a permis de quitter la zone des relégables.

à faire sur cette génération et nous pourrons anticiper sur la suivante ».

CHAMPIONNAT RÉGIONAL U16Sébastien Geusselin« Moins performant que la saison dernière, le groupe est homogène, avec une qualité de jeu et de la complicité, mais il pêche dans la fi nition. C’est une génération intéressante, qu’il faudra peut-être restructurer, développer, compléter. C’est un de nos projets de recrutement pour la saison prochaine : comment faire pour que cette équipe qui a un bon profi l de jeu devienne effi cace. Le classement est un révélateur, mais il faut pas regarder que ça ». NDLR : classée à la 4e place, l’équipe connaît plus de diffi cultés que la saison précédente, mais vient de signer deux victoires probantes.

CHAMPIONNAT NATIONAL U17Stéphane Moreau« C’est une bonne première partie de saison. L’équipe est performante, assez équilibrée, avec un gros potentiel offensif. Elle a marqué au moins un but par match, parfois beaucoup plus. Mais je mets un bémol sur la qualité de notre relance et de notre jeu de préparation, moins bonne que l’année dernière. Nous sommes présents dans les confrontations, mais nous devons améliorer notre maîtrise sur le jeu. Face à Rennes par exemple, c’était un match de jeunes de haut niveau ; les garçons étaient à l’écoute, avec une forme de respect dans le fonctionnement de l’équipe. C’était vraiment bien. Mais des matchs contre des équipes moins huppées demandent d’autres valeurs, de générosité, d’engagement, de com-bat qui sont aussi très formatrices. »NDLR : une seule défaite à ce jour et une large victoire contre Sablé pour clore la première partie de cham-pionnat. L’équipe est leader.

CHAMPIONNAT NATIONAL U19Jean-Fabien Peslier« Nous avons un bon groupe, avec du talent et de la qualité. Je ne suis pas surpris par ses résultats. Il a sa place dans les trois premières équipes. C’est un groupe qui est encore ca-pable de progresser et qui peut, l’année pro-chaine, être utile à la réserve, et même au-des-sus s’il continue sur sa lancée. Nous formons

Le coup d’envoi

pour Lucas

L’heure

du goûter de Noël

Formation, le point

avec Stéphane Moreau Où trouver l’Officiel ?

« Continuer sur la dynamique plutôt po-sitive de la première partie de saison », c’est la ligne de conduite affi chée par Sté-phane Moreau, responsable du centre de formation, au moment d’un premier bilan qui dépasse les résultats pour évoquer le jeu, la valeur des groupes, les diffi cultés et l’avenir. Morceaux choisis.

LE RECRUTEMENT, LA FORMATION« Faire fonctionner un centre de formation, c’est être toujours dans l’anticipation. On ne peut se satisfaire d’avoir de bons classements et de bons jeunes, et dire : « c’est arrivé ». Nous nous posons la question de savoir comment on fera fonctionner le centre dans deux, trois, quatre ans. Aujourd’hui, on commence à être reconnu et regardé. C’est bon signe, il faut s’en servir pour continuer à progresser. Par exemple, avec Jean Costa, nous réfl échissons sur une orien-tation du mode de recrutement. Dès le début de saison, on est déjà dans des réfl exions de recrutement, d’organisation pour la saison sui-vante. C’est un travail d’équipe avec la cellule de Jean Costa. On a les mêmes idées, les mêmes principes, et donc on gagne du temps. C’est un plaisir de travailler dans ce club. Les valeurs hu-maines qui s’en dégagent sont saines et c’est un vrai capital santé pour le club. Restons sur ces valeurs avec humilité, simplicité et gardons ce plaisir de travailler ensemble ».

LA FORMATION ET LES PROS« On s’appuie sur nos échanges avec le staff du groupe pro et sur les profi ls de joueurs qu’il attend à tel ou tel poste. Nous sommes dans la structuration d’un jeune, sa formation alors que le groupe pro a un besoin immédiat d’effi cacité, de résultats. Ce sont des approches complète-ment différentes, mais nous sommes vigilants sur les demandes du groupe pro puisque c’est la fi nalité de la formation. Nous en déduisons ce que nous avons à faire au niveau du jeu ».

LA PRÉ-FORMATIONAlexis Chamaret, Christian Munch et Régis Buron« Ce sont des équipes que je suis également puisque ces jeunes pourront éventuellement intégrer le centre de formation. Nous avons une bonne génération U15 qui paraît avoir un po-tentiel intéressant avec la qualité et le nombre. Nous aurons peut-être moins de recrutements

« Le projet de jeu, c’est ce que l’on cherche à développer dans le match, la récupération du ballon en déterminant des zones préfé-rentielles, la recherche de construction dans le développement de situations offensives collectives, ce sont les thématiques qui re-viennent toujours. Dans cette orientation générale, chaque coach peut avoir à faire des adaptations en fonction de son effectif. Globalement, nous voulons promouvoir un jeu basé sur la complicité, la recherche d’an-ticipation. »

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« L’Offi ciel », guide annuel du Stade Lavallois, avec la présentation de l’effectif, du staff et de tous les aspects de la vie du club, de son histoire aussi, est sorti en décembre. Il a été offi ciellement présenté lors d’une réception à l’Espace sponsoring du Lacto-pole André-Besnier où dirigeants, cadres sportifs, joueurs et par-tenaires ont été reçus par Michel Laporte, directeur du patrimoine de Lactalis, et son équipe (lire aussi page 8). « L’Offi ciel » a été adressé à tous les partenaires du club. Il est distribué aux abonnés à l’entrée du stade Le Basser avant le match Laval-Nîmes. Et il est disponible, gratuitement cette an-née mais dans la limite des stocks disponibles, à la boutique du club, Plaine des Gandonnières, ainsi qu’à la Boutique des Socios, place Hardy-de-Lévaré.

Lucas, enfant de 8 ans atteint d’une maladie or-pheline (infi rmité motrice cérébrale), est un jeune mayennais de Saint-Denis-de-Gastines. Anita et Stéphane, ses parents, ont créé l’association « Un bel Avenir pour Lucas » afi n de lui venir en aide. Ils sont soutenus par plus de 50 bénévoles. Lucas et son frère Antonin ont été invités par le Stade Lavallois et la Berrichonne de Château-roux à donner le coup d’envoi du match du 13 décembre dernier. Lors de l’échauffement, les joueurs des deux équipes portaient un tee-shirt aux couleurs de l’association. Les présidents des deux clubs, Philippe Jan pour Laval et Pa-trick Le Seyec pour Châteauroux ont passé la soirée en compagnie de Lucas et de sa famille. Si vous voulez contacter l’association « Un bel Avenir pour Lucas » : 06 52 34 82 21 ou gotanita@orange.fr

Lucas, enfant de 8 ans atteint d’une maladie or-

Le coup d’envoi

pour Lucas

Le Stade Lavalloissoutient le Téléthon

Le samedi 7 décembre, plusieurs joueurs du groupe professionnel du Stade Lavallois ont participé à des animations en faveur du Téléthon, sur le parvis du Centre Leclerc de Saint-Berthevin. Une centaine de places pour le match Laval - Châteauroux et de nombreux lots (maillots, ballons, écharpes) ont été offerts pour doter les différentes animations. Le Stade Lavallois a également acheté des parts de tartifl ettes pour les VIP du chapiteau « Business », lors du match La-val - Châteauroux. La recette de cette opé-ration « Tartithon » a été intégralement versée au Téléthon.

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Directeur de la publication : Philippe Jan Responsables de la rédaction : Christian Duraincie et Fabien Garnier Rédaction, coordination : Jacques Bonnet (06 80 68 39 90) Photos : Stade Lavallois, Nicolas Geslin, DRMaquette, réalisation, impression : ITF imprimeurs (72230 Mulsanne).Stade Lavallois Mayenne FC - rue Georges-Coupeau - 53000 Laval Tél. : 02 43 53 97 05 / Fax : 02 43 53 55 34 webmaster@stade-lavallois.com / www.stade-lavallois.com

Les jeunes de l’école de football étaient conviés par l’association du Stade Lavallois au traditionnel goû-ter de Noël. Ils ont reçu la visite de Phi-lippe Hinschberger et d’Anthony Gon-çalves, entraîneur et capitaine de l’équipe professionnelle.

Les jeunes de l’école de football

L’heure

du goûter de Noël

Où trouver l’Officiel ?Avec ce p remie r « Stade Lavallois, le mag ! » de l’année, je tenais à souhaiter à chacun d’entre vous une bonne et heu-reuse année 2014. Qu’elle vous apporte le bonheur et la joie sportive que nous espérons tous. Si le début de saison a été difficile, c’est à force d’abnégation, de courage et de valeur que nous avons su renverser la situation. L’heure est maintenant à la confirmation. Je veux aussi à cette occasion vous remercier une nouvelle fois de votre soutien de chaque instant et je vous donne ren-dez-vous à chaque match au Stade Francis Le Basser pou r que nous nous retrouvions au sein de la Famil le Tango. Philippe Jan

Président du Stade Lavallois

Bonne Année

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Rendez-vous

avec Julien Toudic

ExpressNé le 19 décembre 1985 à Caen 1,75 m, 76 kg.Attaquant, n° 29.

Temps fortsMon premier but en pro, avec Caen dans le derby contre Le Havre. J’ai appris la veille que j’allais jouer. J’égalise de la tête à la 70e minute.Mon premier but en Ligue 1, c’était au Vélodrome, contre Marseille, un club que j’ai toujours aimé. Après deux minutes de jeu, Gouffran centre, je tire, c’est contré, la balle me revient et je frappe. La balle se loge dans le petit filet opposé.Le match du titre de champion de Ligue 2 avec Caen. Je savais que j’allais quitter le club, j’avais 39° de fièvre mais je n’avais rien dit à l’entraîneur. Je rentre en cours de match et je marque le but du 2-1. Vivre ça avec son club formateur, c’est formidable.

PortraitTrait dominant de caractère - Je suis toujours de bonne humeur. J’aime bien rigoler, faire des blagues, chambrer. Je discute avec tout le monde : je vais vers les jeunes, je respecte les « anciens ».Situation de famille - Marié, deux enfants, son garçon, Days a 7 ans, sa fille, Vegas, 4 ans et demi.Installation à Laval - J’ai trouvé une belle maison qui était occupée précédemment par Yohan Betsch. On s’y sent bien. L’école

est proche, les magasins aussi. Et c’est à 1,5 km du centre d’entraînement.Héros dans le football - Jean-Pierre Papin, depuis que je suis tout petit. J’avais les cassettes vidéo de ses buts. J’aime ce côté instinctif du buteur qui ne se pose pas de question. Je l’ai rencontré à Strasbourg et j’ai eu la chance de discuter plusieurs fois avec lui depuis. On s’envoie régulièrement des textos. Héros de fiction - Je peux citer deux films que j’aime particulièrement pour ce qu’ils représentent. « Gladiator » est une référence pour beaucoup de footballeurs parce que c’est le combat de quelqu’un qui veut rester debout, garder sa place. « John Q », c’est un homme qui se bat pour sa famille et pour son enfant malade. Vacances idéales - Soleil, plage, transat et toujours en famille. J’ai eu la chance de découvrir Dubaï et je pense qu’on y retournera.Pour se ressourcer - Faire un petit tour à Caen, retrouver mes racines auprès de ma famille et de ma belle-famille. Cela fait cinq ans que je suis parti maintenant. Je passe toujours au club également parce que cela fait plaisir de revoir les gens.Un autre sport - À la télé, je regarde surtout le football, les grands matchs pour voir ce que font les grands joueurs, apprécier leur timing par exemple. Je regarde aussi mes anciens clubs. Les autres sports, c’est surtout quand ce sont les équipes de

France. Je les soutiens.Une autre vie - À une époque un peu compliquée de ma vie, de 16 ans à 18 ans, j’avais arrêté le centre de formation et je suis rentré en apprentissage comme peintre en bâtiment. C’est aussi le métier de mon père. J’aurais sans doute continué... Quand on a connu ça, on ne se plaint jamais pour partir à l’entraînement le matin. On est des privilégiés !Un rêve, une ambition - Je vois beaucoup de joueurs qui ont du mal, quand ils arrêtent leur carrière, à s’installer dans une nouvelle vie, avec moins d’argent... Moi, j’étais marié avant le début de ma carrière et on n’a jamais vécu au-dessus de nos moyens. Etre en famille et en bonne santé, en ouvrant un magasin à Caen par exemple, ça m’ira très bien.

Jardin secret« Je suis un passionné de courses de chevaux. J’aime voir les chevaux courir, parier, sentir l’adrénaline monter pendant la course. Je suis déjà allé trois ou quatre fois à l’hippodrome de Laval et j’y retournerai. Je suis propriétaire d’un trotteur qui est confié à un entraîneur du côté de Caen. Cela m’a permis de découvrir qu’il y avait des points de comparaison entre notre préparation des matchs et l’entraînement du cheval pour la course. »

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« Cela fait longtemps que je ne me suis pas senti aussi bien dans un groupe. On a un groupe super avec un bon staff », explique l’attaquant normand qui semble avoir retrouvé en Mayenne ce qu’il avait connu à Caen. Sortant d’une saison compliquée à Reims et d’un détour mal vécu en Belgique (« le président me voulait, pas l’entraîneur ; et ma famille ne se plaisait pas »), il est arrivé en Mayenne à la clôture du mercato au moment où l’équipe restait sur cette mémorable série de cinq défaites : « C’était dur pour le groupe, mais il n’était pas abattu pour autant parce qu’il avait fait de bonnes choses dans le jeu. D’ailleurs, dès la semaine suivante, l’équipe mettait quatre buts à Angers. Venant de l’extérieur, je ne me suis pas posé de question. Ma venue a apporté de la concurrence dans le groupe, les attaquants ont haussé leur niveau de jeu. De mon côté, ma préparation de saison avait été tronquée, il fallait aussi que je retrouve progressivement ses sensations. C’est mieux, mon but contre Le Havre par exemple m’a fait beaucoup de bien. »

Bon anniversaire à Maxime Hautbois, le 3 janvier, 23 ans Emmanuel Thibault, le 4 janvier, 25 ansMalik Couturier, le 21 janvier, 32 ans.Renaud Dreuslin, le 24 janvier, 21 ans.Selim Ben Djemia, le 29 janvier, 25 ans.

Toutes nosfélicitations àMiodrag Stosic, joueur du groupe pro, et à son épouse, heureux parents d’un petit Mario.

Les prochains matchsVendredi 17 janvier, 20 h : SM Caen - Stade Lavallois*.Vendredi 24 janvier, 20 h : Stade Lavallois - Clermont Foot*.Vendredi 31 janvier, 20 h : RC Lens - Stade Lavallois*.Vendredi 7 février , Stade Lavallois - Dijon FCO*.Vendredi 14 février : Angers SCO - Stade Lavallois*.*Jours et horaires susceptibles d’évoluer en fonction des retransmissions TV

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Fin octobre ou début novembre, selon les années, les entraînements quotidiens quittent les terrains en herbe pour la surface synthétique : « Si tu veux de l’exigence dans le travail technique, tu ne peux plus l’avoir à cette période de l’année sur des terrains en herbe qui deviennent, de plus, très fatigants pour les organismes », explique Denis Zanko, l’adjoint de Philippe Hinschberger. C’est un vrai changement : « Le synthétique donne du dynamisme, de la vitesse. C’est une surface rapide qui demande un temps d’adaptation et une grande application. Elle crée d’autres contraintes. Le joueur n’a

Entraînements d’hiver :

ce qui change

pas les mêmes attitudes, n’utilise pas les mêmes surfaces de contact. Un défenseur ne va pas se jeter. Les rebonds du ballon ne sont pas les mêmes. » Pour autant, il n’est pas trop difficile de s’entraîner sur le synthétique et de retrouver la pelouse les soirs de match : « Contrairement aux terrains classiques d’entraînement, les terrains de compétition sont le plus souvent en bon état, même l’hiver. »Ce qui serait plus difficile, et même déconsei l lé , sera i t d’a l terner en permanence séances sur herbe et sur synthétique car les joueurs perdraient leurs repères : « Les garçons supportent plus ou moins bien le synthétique, en raison notamment de leur morphologie ou de leurs antécédents de blessures. Le changement de surface coïncide avec

l’arrivée de l’hiver, ou psychologiquement et physiquement les organismes sont plus ou moins touchés. Nous diminuons le volume des entraînements en maintenant une intensité élevée dans les séances, sauf pour les plus jeunes qui ont besoin de s’entraîner davantage et qui font souvent une seconde séance avec les joueurs du centre de formation » Mais, ce qui ne change pas, c’est l’élaboration d’un programme hebdomadaire avec la même progression vers le match du vendredi. »« Avoir une surface constante en qualité, quelles que soient les conditions météo, c’est un confort exceptionnel. Tu peux enchaîner les séances sans fatigue. » Au Stade Lavallois, on veille aussi à ce que le planning permette aux équipes du centre de formation d’utiliser également le terrain synthétique.

Des panneaux

lumineux autour

du terrain

Après plusieurs années de bons et loyaux services, les panneaux publicitaires rotatifs situés derrière les buts et au pied de la tribune Actual (face au public de la tribune Crédit Mutuel et aux caméras de télévision) vont être remplacés par une panneautique lumineuse à éclairage LED. Cette forme d’affichage, déjà très présente sur les stades a le double avantage d’être relativement économe en énergie et d’être d’une grande souplesse d’utilisation.

Les messages publicitaires deviennent ainsi de véritables animations dont on peut varier la durée, le rythme, les carac-tères, les logos etc. Autre avantage : il est possible de diffuser des messages, publicitaires ou d’information, pour un match, une série de matchs ou une sai-son entière... Tous les types de contrats deviennent donc possibles et le club peut proposer du sur-mesure à chaque annonceur.

Renseignements, service commercial : 02 43 53 97 05.

C’est la mémoire du spo r t mayenna i s , fin connaisseur des exploits de nos meilleurs champions, Thierry Ru f f a t , r édac teu r en chef de France Bleu Mayenne, qui co-animera avec Noël Meslier cette soirée, avec le concours amical d’un huissier de justice.

Il est de tradition désormais que les partenaires et soutiens financiers du Stade Lavallois se retrouvent chaque saison pour un dîner officiel à l’occasion des vœux. Ces soirées leur permettent, dans une ambiance autre que celle des soirs de match, de resserrer les liens et de mieux se connaître. Le dîner prévu dans ce cadre le mardi 21 janvier aura aussi une autre motivation puisqu’il permettra, à l’occasion d’une vente aux enchères qui promet d’être animée, de récolter des fonds pour l’association Vaincre la mucoviscidose. Seront mis à prix des maillots de football dédicacés de quelques-unes des plus grandes équipes françaises, ainsi que des tenues sportives, des objets et équipements offerts par d’illustres sportifs mayennais ou passés par la Mayenne.

Une vente aux enchères

pour la bonne cause

Comme ils s’attachent à le faire chaque année, les Socios du Stade Lavallois

étaient présents sur le grand marché de Noël de Laval. Joueurs et entraîneurs ont rendu visite aux Socios. Ce fut l’occasion pour la présidente des Socios, de remettre leurs trophées respectifs aux meilleurs joueurs des derniers mois désignés par les internautes. Notre photo : les lauréats, Jordan Adéoti (octobre) et Christian B e k a m e n g a ( n o v e m b re ) entourent Dominique Pivette.

Comme ils s’attachent à le faire chaque année, les

Le Tango du mois

page 7 7le mag !

Avec Actual, déposez vos CV

les soirs de match

UNE OPÉRATION NATIONALEOpération unique dans le sport fran-çais, « Supporters de l’emploi » ré-sulte d’un partenariat entre la Ligue de Football Professionnel et la Fran-çaise des Jeux, relayé par les clubs professionnels et leur instance re-présentative, l’UCPF. Y collaborent également Pôle Emploi et l’Adie (en-treprises de l’économie sociale et so-lidaire). Sous le label « Supporters de l’Emploi », chaque club a mission, s’il le souhaite, d’organiser les opérations de son choix avec les partenaires de son bassin d’emploi. Rappelons que le football français est lui-même un employeur important avec près de5 000 emplois dans les clubs et envi-ron 25 000 emplois indirects.

ACTUAL l’agencemploi et le Stade Lavallois ont décidé de relayer localement l’opération « Supporters de l’Emploi » lancée à l’échelle nationale par les instances du football (lire en-cadré).

Partenaire offi ciel du Stade Lavallois, ACTUAL réunit une gamme complète de métiers dans les ressources humaines (travail temporaire, évolution des compétences et recrutement, formation, portage salarial), avec l’ambition de permettre la rencontre entre les projets indivi-duels et les besoins de performance des en-treprises. Son engagement, aux côtés du club, dans cette action originale en est une nouvelle preuve.

Avec ses 130 agences d’emploi sur le territoire et ses nombreux points d’ancrage dans les bassins d’emploi du Grand Ouest, ACTUAL c’est la garantie d’une proximité et d’offres nombreuses et variées, aussi bien dans les PME que dans les grandes structures.

Une agence mobile au stade

À partir du vendredi 24 janvier (Laval - Cler-mont) et à l’occasion de chaque match de Ligue 2 disputé jusqu’à la fi n de la saison au stade Le Basser, ACTUAL ouvre une agence mobile où les spectateurs en recherche d’em-ploi et/ou d’évolution professionnelle pourront déposer leur CV.

Recueillis par les hôtesses de l’emploi, ces CV seront étudiés par les experts d’ACTUAL qui les communiqueront à des employeurs poten-

tiels et/ou reprendront contact avec les candi-dats pour les guider dans leurs démarches.

Également dans le cadre de « Supporters de l’Emploi », ACTUAL et le Stade Lavallois orga-niseront - un jour de match sous le chapiteau de l’espace business - un forum de l’emploi pour mettre en contact direct les demandeurs d’emploi et les entreprises partenaires du Stade Lavallois qui auront des emplois à pour-voir. Nous y reviendrons.

Nous ferons le point sur l’opération« Supporters de l’emploi » dans les prochains numéros de « Stade Lavallois, le mag ».

Comme il le fait régulièrement, le Conseil général de la Mayenne avait organisé un jeu pour les internautes à l’occasion du dernier match de l’année. Des places pour La-val - Châteauroux, des maillots, des bons d’achats à la boutique du club étaient en jeu. À la mi-temps du match, le Conseil gé-néral a réuni les gagnants autour de Nicole Bouillon, conseillère générale du Genest-Saint-Isle et de Gérard Dujarrier, conseiller général du Horps.

Ils ont gagné avec

le Conseil général

à LactalisLa présentation de « l’Officiel du Stade Lavallois » dans l’espace sponsoring du Lactopole (lire page 3) a aussi été l’occasion de marquer le 40e anniversaire du partenariat entre le groupe Lactalis et le club. On retrouve peu d’exemples d’une telle fidélité dans le football français. Les dirigeants du groupe Lactalis sont des partenaires discrets mais très attentifs du club de la Mayenne. Un département auquel ils restent attachés alors que Lactalis a un rayonnement mondial. Nous aurons l’occasion de revenir sur ces 40 ans de destin commun.

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La course au large, la voile de continent à continent, est bien plus qu’un sport : « Pour le public, l’aspect aventure prend le pas sur la dimension sportive. La navigation à la voile éveille quelque chose dans l’imaginaire de chacun. C’est une compétition, mais elle raconte aussi une histoire », dit Yves Le Blévec, skipper du bateau Actual (qui porte aussi les couleurs de La Mayenne). Le skipper et son coéquipier Kito de Pavant ont signé une belle 2e place dans la Transat Jacques Vabre 2013, en catégorie Multi50, après un long duel avec le bateau d’Erwan Le Roux et Yann Elies, les « voisins de ponton » d’Yves le Blévec à la Trinité-sur-Mer : « En course, il y a toujours un petit jeu psychologique entre skippers, d’autant plus cette fois-ci que nous nous connaissions très bien et qu’on s’entraîne ensemble. Entre eux et nous, y a toujours eu 2 à 4 heures d’écart, difficiles à gagner mais si faciles à perdre...» Reste que la 2e place est une réelle satisfaction et que le premier objectif de chaque course a été atteint : « ne pas casser le bateau ». Régulièrement, Yves Le Blévec

quitte ses quartier s morbihannais pour son port d’attache à l’intérieur des terres, le siège du groupe Actual à Laval. À son programme, ce jour-là, un point avec Samuel Tual, Président du groupe, une réunion avec les collaborateurs de l’entreprise, une intervention auprès des élèves d’une école primaire, une visite au Stade Lavallois... et quelques autres actions de relations publiques.On n’imagine pas les différentes facettes du métier : le navigateur qui se bat contre ses concurrents, les éléments météo, et parfois lui-même, dans des courses très éprouvantes, est aussi un manager directeur de projet, un gestionnaire de budget et de ressources humaines, un technicien (« la course au large est un sport mécanique »), un homme de communication et de relations publiques. « Avec Actual, cela a commencé en 2001. C’était d’abord un truc sympa, pas forcément structuré, mais cela nous a donné le temps de bien nous connaître. C’est à partir de 2006 que l’on est passé à une collaboration permanente, lorsque Samuel et Gérard Tual ont accepté mon projet. Depuis,

cela fonctionne très bien et nous avons des résultats. Actual a pu mesurer ce que cela lui apporte en notoriété, en communication externe et interne. Entre Samuel Tual et moi, il y a une très grande confiance. »Si le football ne fait pas partie de ses expériences personnelles, ses passages en Mayenne et la présence d’Actual parmi les partenaires officiels du Stade Lavallois, l’en ont rapproché : « Il y a des points communs évidemment, la dimension sportive, l’obligation d’être performant, de savoir bien identifier les objectifs. Lorsque l’on découvre tout ce qu’il y a derrière le jeu, l’organisation, la préparation, le rôle du staff, la façon dont le coach parle à ses joueurs, on ne regarde plus le football de la même façon. Je m’informe toujours des résultats du Stade Lavallois. »Pour Yves Le Blévec, l’objectif 2014 est la 10e édition de la Route du Rhum, avec un compte à rebours déjà lancé pour que bateau et skipper soient au top de leur forme, au départ de Saint-Malo, le 2 novembre.

http://www.teamactual.eu

Mon Stade Lavallois

Yves Le Blévec,skipper du bateau Actual