Cela fait 3 mois que ma chienne fait de l’agility. Au début, elle grognait sur tout le monde et elle n’arrêtait pas d’aboyer, maintenant elle n’aboie plus, elle remue la queue. Désormais, elle franchit les sauts (même si ce n’est pas son truc), elle descend et monte la passerelle et la palissade, rentre dans la chaussette….

Tout le monde a vu sa progression. J’espère que dans quelques années elle pourra faire des concours et gagner des prix. Pendant ce temps, je l’entraîne dur. Pour moi l’agility est un des meilleurs sports que je connaisse. Il fait travailler le chien et le maître en parfaite harmonie. Le maître fait du sport en même temps car il suit le chien dans sa course. Personne ne me fera changer d’avis, j’adore l’agility !! Mélissa et Rivière. Rivière est un Chesapeake Bay retriever, elle fait partie de la famille des retrievers qui compte 6 membres au total. Ses cousins, le Labrador et le Golden sont bien plus connus. D’origine Américaine, sa couleur et la texture de son poil sont une de ses principales caractéristiques. Et comme tout bon retriever son élément préféré reste l’eau.

TTOOUUTTOOUUSS CCLLUUBB BBUULLLLEETTIINN ______________________________________________________________________________________________________

Comité de rédaction

Sylvie MOUSNIER – Présidente ; Lydiane PERUCAUD – Vise Présidente ; Andrée MIGOT, Ghislaine LOUBRIE

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NOS JEUNES AGILITISTES COMPETITEURS

Concours d’agility de Feytiat le 21 mai 2007

Mon chien, mon copain

Beethoven est arrivé dans notre famille au mois de novembre 2004. Il avait 3 mois. C’était une grosse boule de poils blancs et je l’ai tout de suite adoré, j’avais beaucoup de mal à me séparer de lui lorsqu’il fallait le coucher et à me faire respecter parce que je crois qu’il savait que j’étais le plus jeune de la famille. C’est un golden retriever, il a un super bon caractère. Il a été tout petit inscrit à l’école des chiots.

Lorsqu’il a grandi, mes parents ont entendu parler du Toutou’s Club de Feytiat et nous sommes venus un samedi voir les activités proposées aux chiens et à leurs maîtres. Je n’avais que 9 ans et c’est d’abord mon frère et mon père qui se sont chargés de lui aussi bien pour la partie dressage que pour l’agility.

Depuis 1 an c’est moi qui m’en occupe et je vais bientôt participer avec lui à un inter-club. C’est super agréable de le voir progresser, il apprend à sauter des haies, à passer dans un tunnel, à slalomer… A tous ceux qui ont envie de pratiquer à une activité avec leur chien, n’hésitez pas, venez nous retrouver. Alexandre et Beethoven, golden retriever Notre club compte deux jeunes licenciés cette année. Jusqu’à l’âge de 14 ans, ils concourent en classe poussin ou junior, avant de rejoindre les grands qui bien souvent n’ont plus rien à leur apprendre.

Sonia et Phoebe, croisé griffon

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PRATIQUER UNE ACTIVITE AVEC SON CHIEN Qu’ils soient chien de berger, chien de traîneau, chien de chasse ou encore chien de compagnie, les activités cynophiles ne manquent pas, le plus difficile restant de trouver un club près de chez soi. Si certaines activités demandent aux chiens de posséder un instinct naturel, comme le troupeau ou la chasse par exemple, d’autres sont ouvertes à tous, y compris aux chiens sans pedigree. Plusieurs commissions rattachées à la Société Centrale Canine ont en charge le suivi et le développement de ces différentes disciplines. Nous trouvons : - CNEAC, commission nationale

d’éducation et des activités cynophiles :

AGILITY OBE RYTHMEE CANICROSS CANICYCLOCROSS CANIMARCHE FLYBALL FRISBEE

http://www.cnea.net/ - CUN-CBG, commission d’utilisation

nationale chien de berger et de garde :

RING OBEISSANCE MONDIORING PISTAGE RECHERCHE UTILITAIRE CAMPAGNE RCI

http://www.cun-cbg.com/

- CUN TROUPEAU, commission d’utilisation nationale chiens de troupeaux

http://cn.chiens.troupeaux.free.fr/ - CUNTE, commission d’utilisation

nationale de travail à l’eau http://www.cunte.fr/ - Commission cavage, recherche de la truffe

- CNULEV, commission nationale

d’utilisation des lévriers http://cnulev.free.fr/ - Commission chiens de traîneaux, deux

fédérations pour une même activité, l’une réservé aux chiens nordiques et l’autre ouverte à tous les chiens.

http://www.ffptc.com/ http://www.ffstraineau.com/ - Commission chiens courants - Commission chiens d’arrêt - Commission des retrievers et

broussailleurs - Commission chiens de rouge et de

déterrage http://www.chiendechasse.be/ Nous vous proposons de découvrir dans les numéros suivants quelques-uns de nos adhérents avec leurs chiens dans une autre activité que l’agility.

Découvrons ce mois-ci le troupeau avec les borders, Ursula, Althéa et Boy de Ghislaine.

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Le travail sur troupeau : la véritable passion d’Ursula et de sa meute

Au cours de mon enfance, j’ai découvert un peu par hasard cette activité lors d’un concours de chiens de berger qui se déroulait à Osséja, dans les Pyrénées Orientales. Tous les ans, je me faisais une joie d’y assister, et c’est ainsi que j’ai découvert une race bergère venue tout droit de Grande Bretagne : le border collie. Le fabuleux travail de ces chiens « noirs et blancs » est resté gravé dans ma mémoire… …Et puis un jour, des années plus tard, alors que j’étais à la recherche d’un chiot, je vis une annonce concernant des chiots Border Collies sur internet. Il n’en fallut pas plus pour que je me décide. Voilà comment Ursula est arrivée dans ma vie. En prenant la décision d’avoir un border, je savais déjà que j’allais m’engager dans un club d’Agility, consciente du fait qu’une activité était nécessaire à cette race de chien. J’espérais aussi découvrir le troupeau, mais cet objectif était encore un peu lointain au début. Quand Ursula a approché de ses 1 an, j’ai commencé à chercher un endroit pour faire du troupeau : j’étais curieuse de voir comment mon chien se comporterait devant des brebis, et j’espérais secrètement la voir évoluer comme ces chiens qui m’avaient tant impressionnée au concours d’Osséja. Alors, peu à peu, à coup de séances d’initiations, puis de stages par-ci par-là, Fabrice et moi avons commencé à nous passionner pour l’activité, avec une Ursula toujours plus motivée.

Conduite du troupeau par Ursula sur les brebis Ouessant Finalement, nous avons acheté quelques brebis Ouessant pour le bonheur de nos Borders, qui se font un plaisir de travailler régulièrement. Depuis ses débuts, Ursula a maintenant beaucoup progressé et se montre très efficace dans son travail. Rien ne la motive autant que les brebis (même le ballon ne vient qu’après dans son ordre de priorités). Actuellement, tous nos Borders pratiquent le travail sur troupeau, chacun à son niveau, et sont tous passionnés par l’activité. Elle est très importante pour leur équilibre et nous permet de les canaliser beaucoup mieux ailleurs, notamment à l’Agility. Conduite du troupeau par Althéa

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Voici en quelques lignes les principes du travail sur troupeau. 1) Principe de base Le travail sur troupeau est, comme son nom l’indique, un travail pour le chien, et non pas un jeu. Le chien est face à des êtres vivants qu’il faut respecter et on ne peut donc pas lui laisser faire n’importe quoi. Le chien doit acquérir une obéissance parfaite et une forte concentration pour assurer la sécurité des brebis, de son maître et de lui-même. Cela n’empêche pas que ce soit une passion pour lui. Cette activité nécessite une grande complicité maître-chien et une hiérarchie bien en place. Le maître est le chef de meute incontesté et aimé. 2) L’instinct du chien de conduite de troupeau A la base, ces chiens ont l’instinct de « rabatteur », c’est à dire qu’ils rabattent le troupeau vers leur chef de meute, c’est à dire leur maître. C’est un instinct qui descend de leurs lointains ancêtres, les loups, qui chassent en meute de cette façon. Il ne faut pas confondre les chiens de conduite de troupeau (border, berger des Pyrénées, beauceron, bergers australiens…) et les chiens de garde de troupeau (montagne des Pyrénées, berger des Abruzzes…). Ces derniers n’ont pas de dressage particulier. Ils sont mis au milieu du troupeau très jeunes et considèrent le troupeau comme leur meute, qu’ils protègent en cas de danger.

Le cas particulier du border collie : Cette race bergère travaille avec son œil, c’est à dire que sa façon de fixer les bêtes des yeux en se tapissant au sol lui permet de travailler loin du troupeau, dans le calme. Ceci est beaucoup apprécié des éleveurs.

Attitude spécifique du Border Collie au travail chez Boy 3) Rassembler, déplacer, contenir Ces trois actions sont les actions de base du chien de conduite. Tout d’abord, l’arrivée du chien provoque chez les animaux grégaires (oies, moutons, vaches, canards…) un rassemblement du troupeau. Cela nécessite un contournement éloigné du troupeau (action qui demande une bonne éducation). Une fois le troupeau rassemblé, le chien peut les conduire dans la direction voulue par le maître (changement de prairie, rentrée et sortie de parc, de bergerie ou de bétaillère…).

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Il peut aussi faire de la contention, c’est à dire bloquer les bêtes, les empêcher de fuir.

Contention au parc par Ursula 4) L’éducation de base du chien de troupeau. : L’éducation du chiot est la même que pour les autres chiens. La méthode naturelle convient très bien. De temps en temps, on peut lui montrer des brebis, mais il doit être à l’extérieur d’un cercle où elles sont parquées. Pour la première « mise au troupeau », le chien doit avoir acquis certains ordres de bases très importants : le rappel et le stop. Mais, s’il se déclare, il donnera l’impression de ne plus les connaître pendant un moment… C’est normal, mais il faudra alors lui faire comprendre que ce n’est pas lui qui décide.

⇐ ⇓ Althéa, entrée dans la bergerie

Qu’est-ce qu’un chien qui « se déclare » ? On dit qu’un chien se déclare quand, il change totalement d’attitude vis à vis du troupeau. Alors qu’il s’amusait à poursuivre les brebis comme un prédateur, ou ne s’y intéressait pas du tout, ou même les fuyait, tout d’un coup, il les fixe des yeux avec un regard sérieux, commence à les contourner, à se tapir au sol et à se placer derrière le troupeau par rapport au maître, comme pour le lui ramener. Son instinct se déclenche alors, et il devient prêt pour le dressage. Un chien peut se déclarer à 6 mois comme à 3 ans, de façon soudaine ou progressive. Dans tous les cas, il ne faut pas le réprimander au troupeau ou le dresser avant qu’il ne se soit déclaré, sous peine de le dégoûter à vie ou de l’empêcher de se servir de son instinct. 5) Le dressage du chien au troupeau Une fois le chien déclaré, on peut commencer à lui apprendre les ordres du travail sur troupeau :

• Les directions droite / gauche qui servent à contourner le troupeau et à placer son chien où l’on veut pour pousser les bêtes dans une direction, ou, au contraire, les empêcher de fuir,

• Le « avance » et le « recule » qui permettent de faire avancer le troupeau ou de s’en éloigner pour mettre moins de pression sur les brebis quand le chien est trop près.

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L’apprentissage des directions se fait beaucoup autour d’un cercle grillagé. Cela permet de s’occuper uniquement du chien. On y renforce l’instinct du « midi-6 heures » : le chien se place de lui même à l’opposé du maître par rapport aux brebis, comme pour les lui ramener, mais on lui apprend aussi très vite à s’arrêter n’importe où sur le cercle, pour pouvoir les pousser dans d’autres directions. Pour le « avance » et le « recule », on fait de la conduite de troupeau : le maître est devant le troupeau et marche en changeant de direction régulièrement. Le chien doit se placer derrière afin d’obliger les brebis à suivre le maître, sans mettre trop de pression car sinon il provoque la fuite ou la charge des brebis.

Entrée dans un parc par Boy Apprentissage des directions par Althéa

Quand le chien est plus expérimenté, on lui apprend à éloigner les brebis du maître grâce au « avance », avec le chien entre lui et les bêtes , mais c’est un exercice très difficile car il va à l’encontre de l’instinct de rabatteur. Cela se travaille avec une longe ou le long d’un grillage. Puis vient l’apprentissage de la séparation de troupeau : le chien se met au « midi-6 heures » et coupe le troupeau en 2 en revenant au maître, puis prend en charge un des 2 groupes. En conclusion, le troupeau est une activité passionnante et enrichissante, mais très exigeante, où l’on est sans cesse obligé de se remettre en question. Mais quelle satisfaction quand on voit progresser ses chiens !! Il faut beaucoup de temps et de patience, mais une fois qu’un chien obéit devant un troupeau, on peut dire qu’il obéira dans pratiquement toutes les situations possibles. Pour moi, le troupeau et l’Agility sont 2 activités complémentaires pour un chien de berger en général, et plus particulièrement pour un border collie. Le troupeau constitue leur vrai travail en respectant leur instinct très fort, l’Agility est un jeu qui renforce la complicité chien-maître. Ghislaine

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Le mot du président :

Ce mois-ci Ghislaine et Fabrice nous font partager leur passion du troupeau, au travers de ce passionnant article, agrémenté de magnifiques photos. Bonne lecture. Le club a repris ses activités aux horaires habituels, je vous dis à tous à très bientôt.

INFORMATION DU CLUB

Bonne fin de vacances,

et bonne reprise à tous.

Les rendez vous d’ici la fin de l’année : - le dimanche 16 septembre, tournois de Flyball à Ussac, accessible aux chiens licenciés. - Le 02 septembre, concours d’agility au club de Limoges - Le 07 octobre, concours d’agility à Brive - le 27 et 28 octobre, un deuxième week-end de perfectionnement en agility organisé par le club d’Ussac, avec Christelle et Christophe comme animateur. - Le vendredi 07 décembre, assemblée générale de l’association, à Feytiat. - Décembre 2007, participation au Téléthon à la Mairie de Feytiat.

La propreté des chiens

dans les villes Habiter en ville ou en immeuble et avoir un compagnon à quatre pattes n’est pas incompatible si on sait respecter certaines règles d’hygiène et tout simplement respecter la vie des autres. Malheureusement beaucoup de propriétaires de chiens ne respectent pas ces règles et cela entraîne des nuisances très désagréables. J’en ai fait récemment l’expérience en sortant deux jeunes enfants dans le parc, en apparence bien entretenu, de leur immeuble où nous nous faisions une joie de profiter des jeux mis à la disposition des bambins de la résidence. Après avoir parcouru quelques mètres dans une pelouse déjà très… polluée, nous arrivons aux jeux et là surprise, il y avait des déjections canines jusqu’au pied du toboggan, de la balançoire, etc… nous avons dû renoncer aux jeux et revenir dans l’allée en faisant attention où nous mettions les pieds !! A l’entrée du parc il y avait pourtant un distributeur de sacs et une poubelle mis à la disposition des propriétaires de chiens.

Durant le reste de mon séjour dans cet immeuble je me suis sentie gênée à chaque fois que je sortais avec mes chiens car j’imaginais la réprobation des habitants de l’immeuble à la vue de ces « indésirables pollueurs à quatre pattes » qui les empêchaient de profiter des espaces verts et des aires de jeux mis à la disposition de tous. Andrée, Grenoble, avril 2007

Soyons responsables et facilitons l’intégration du

chien en milieu urbain

Ayez le bon réflexe, pour que le meilleur ami de

l’homme reste le meilleur ami de tous !