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tract rattrapages DPT-UNEF-CLAP

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Tract retour des rattrapages Mai 2011

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Page 1: tract rattrapages DPT-UNEF-CLAP

L’administration et ses alliés attaquent une nouvelle fois les

droits étudiants. Prenant le prétexte du re-tour des rattrapages, une demande de lon-gue date des étudiants, elle compte introdui-re encore plus de sélection par l’échec et d’inégalités sociales à Lille 2. Les propositions de la « commission mixte » sont proprement scandaleuses. Elle n’a d’ailleurs de mixte que le nom puisqu’elle ne compte que deux étudiants qui ne repré-sentent qu’une seule liste! Elle préconise en-tre autres attaques: • la suppression de la compensation

annuelle des notes • une note éliminatoire à 8/20 • la suppression de la session ba-

lais en cas d’absence justifiée à un examen…

Ces propositions révèlent une concep-tion imbécile et désastreuse de l’évaluation. Ces messieurs considèrent qu’elle n’a pas de fonction pédagogique, mais une fonction de sélection. Le but de l’évaluation est donc pour eux de « faire le tri », ce qui démontre leur ignorance totale de la pédagogie. Non les examens ne sont pas là pour sélectionner les étudiants ! Ils sont là pour évaluer l’acquisition des connaissances. La valeur d’un diplôme n’est pas fonction du nombre d’étudiants qui échouent, mais de la qualité des enseignements ! En introduisant de telles mesures restrictives, la faculté de droit ne ferait que renforcer la sélection so-ciale ! Elle compte sur la passivité des étu-diants à l’approche des partiels pour faire passer ces mesures absurdes et injustes qui dégraderont nos conditions d’études. Mon-trons à tous ceux qui veulent piétiner nos droits que les étudiants ne se laisseront pas faire !

SIGNEZ LA PETITION

Des méthodes scandaleuses La mise en place de la « commission mixte CA/CEVU » a fait suite à de longues batailles sur le retour des rat-trapages. Ce sujet est depuis longtemps un point de discorde au sein de l’Université. Rappelons que l’absence de rattrapages est illégale et illégitime. Leur retour était donc une obligation. Mais la faculté a choisi de repousser toujours plus la modifica-tion du règlement des études. Aujourd’hui, elle a tout simplement écarté les instan-ces démocratiques de la faculté (conseil de fac...) au profit d’une commission où les étudiants sont ultra mi-noritaires et ne représentent pas toutes les sensibilités. Il est par ailleurs inadmissible de révéler les proposi-tions de la commission auprès des élus de manière si tardive. Peut être l’administration a-t-elle peur de la contestation ?

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Le système précédent n’était pas juste. L’ab-sence de rattrapages privait de seconde chance bon nombre d’étudiants, qui n’avaient d’autre choix que de subir l’échec ou de passer en année supérieure handi-capés par le système AJAC (TD de remédiation...). Nous avions réclamé le retour des rattrapages, non pas seulement pour une mise en conformité juridi-que, mais surtout pour une raison pédagogique. Pour nous, il n’y a pas de choix à faire entre les rattrapages et la compensation, les deux sont nécessaires. L’intro-duction d’un système de « compensation progressi-ve », le semestre 2 compensant le semestre 1 et non l’inverse, n’est pas une bonne chose. Reprendre d’une main des droits qui ont été donnés de l’autre est une méthode délétère qui éloigne encore davantage l’admi-nistration et ses alliés des étudiants. Les propositions de la commission vont dans le mau-vais sens. On ne mesure pas la valeur d’un diplôme au nombre d’étudiants qui l’obtiennent.

Je signe la pétition pour défendre mes droits !!

Je souhaite être informé et participer aux actions de la campagne.

Il n’est pas vrai que le retour des rattrapages et le maintien de la compensation annuelle reviendrait à « donner le diplôme ». Au contraire, cela permettrait à beaucoup d’étudiants de rattraper leur retard sans leur faire perdre une année. L’évaluation ne doit servir qu’à évaluer, pas à sélectionner ou à sanctionner ! Au-jourd’hui les universités les plus reconnus (Assas, Panthéon-Sorbonne…) ont toute la com-pensation annuelle ET les rattrapages… et même une semaine blanche de révision! Selon nous, une évaluation juste supposerait à Lille 2 droit : • Le maintien de la compensation semestrielle ET

annuelle, sans introduction d’un système de com-pensation « progressive »

• Le retour des rattrapages, y compris pour les ma-tières du contrôle continu, avec inscription auto-matique et sans note éliminatoire.

Battons-nous aussi pour réformer la licence!

Le cursus de licence est déterminant pour un étudiant. Pourtant, comme on le voit à Lille 2, cet étape cruciale est aujourd’hui

un véritable parcours du combattant, pavé d’injustices et d’arbitraire. Inégalités d’un établissement à l’autre, pédagogie dépas-

sée, amphis surchargés, pénurie d’enseignants, manque de lisibilité des cursus... Nous avons l’impression que notre parcours

universitaire se résume à franchir des obstacles plutôt que d’acquérir des connaissances. Les conséquences sont terribles: un

étudiant sur deux échoue en première année et 150 000 quittent l’enseignement supérieur sans qualification. Les étudiants

issus de milieux modestes sont les premières victimes de l’échec universitaire: alors que 12% d’enfants d’ouvriers accèdent à

la Licence, ils ne sont plus que 5% en master…

C’est dans ce contexte que le gouvernement vient d’annoncer l’ouverture d’une réforme de la licence. Cette réforme est l’occa-

sion de se battre pour qu’un maximum de droits soit garantis nationalement notamment en matière d’examens, mais aussi de

changer la pédagogie en licence ! L’UNEF engage donc la bataille pour que la réforme de la licence annoncée ne soit pas une

nouvelle occasion manquée mais permette à chaque étudiant de mieux franchir cette étape déterminante. La licence doit dé-

sormais être pensée pour amener chacun vers la réussite et non pour laisser un étudiant sur deux sur le carreau. Cela passe

par la mise en place d’un cadrage national qui garantisse une égalité dans les modalité d’examens et

une égale reconnaissance des diplômes!