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Traitement chirurgical de la paralysie du nerf fibulaire commun et évaluation des résultats par vidéo (À propos de 24 cas)

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Page 1: Traitement chirurgical de la paralysie du nerf fibulaire commun et évaluation des résultats par vidéo (À propos de 24 cas)

Résumés des communications particulières S371

chez tous les patients. Les fractures étaient consolidées à 3 moischez 31 patients (80 %). Un retard de consolidation chez 7 patients(18 %) a nécessité une dynamisation secondaire réalisée en moyenneà 3 mois. Un patient (2 %) a présenté un déplacement secondaire envalgus nécessitant une reprise chirurgicale à 1 mois. Un cal vicieux(2 %) en rotation externe supérieur à 10◦ a été noté sans retentis-sement fonctionnel.Discussion/Conclusion.— Dans notre étude, le taux de pseudar-throse et de cal vicieux apparaissent inférieur à ceux de lalittérature (pseudarthrose 5 %, cal vicieux 15 %). Le verrouillage dis-tal par le système ASLS combiné à l’enclouage centromédullairepermettrait d’obtenir une stabilité mécanique satisfaisante pour laconsolidation des fractures du tiers distal du tibia.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.255

352Traitement chirurgical de la paralysiedu nerf fibulaire commun etévaluation des résultats par vidéo (Àpropos de 24 cas)Slim Achour ∗, Zoubir Belkheyar ,Christophe Oberlin24, la pièce du Boulay, 61300 L’Aigle, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Il s’agit d’une étude rétrospective d’une série de24 patients traités pour une paralysie du nerf fibulaire commun(NFC). Ils ont été opérés puis suivis entre 2001 et 2011 avec unrecul minimum d’un an. Nous avons voulu par ce travail montrernotre propre expérience dans la prise en charge d’une paralysie duNFC et évaluer nos résultats en se basant sur des séquences vidéosenregistrées.Patients et méthodes.— Notre série comporte 20 hommes et4 femmes qui ont tous été opérés par 2 chirurgiens séniors habituésà la microchirurgie nerveuse. Il a été fait une greffe nerveuse dans10 cas, une suture secondaire dans 6 cas, un transfert nerveux dans6 cas et une neurolyse itérative dans 2 cas. Nous avons égalementpratiqué un transfert tendineux 21 fois et un allongement d’Achilledans 13 cas. Tous les patients ont été filmés en préopératoire et enpostopératoire. Les séquences vidéos enregistrées ont été traitéespar un logiciel kinovéa.Résultats.— Les patients ont tous été revus avec un recul moyen de23 mois. On a observé un hématome en postopératoire mais ni infec-tion ni raideur du genou. Au dernier recul, 2 patients marchaientavec un véritable steppage. La marche sur les talons a été possibleseulement chez 12 patients. En se basant sur les séquences vidéoset le logiciel, la dorsiflexion active moyenne de la cheville était de3◦. Alors que la flexion plantaire moyenne était de 20◦.Discussion.— Nous avons utilisé la vidéo en préopératoire pourmieux analyser les conséquences motrices de cette paralysie etpermettre des mesures chiffrées des mobilités. Tous les auteurspréconisent une chirurgie nerveuse précoce, malgré les résultatsmoyens liés au niveau d’exigence de force de la loge antérieure dejambe lors de la marche. D’où l’association fréquente de la chirurgienerveuse à la chirurgie palliative. En postopératoire, les séquencesvidéos enregistrées permettent de mieux analyser chaque cycle dela marche et de mesurer les amplitudes articulaires de la cheville.Conclusion.— L’utilisation d’une caméra numérique en préopéra-toire et postopératoire, non encore mentionnée dans la littérature,est indispensable pour une évaluation objective de la marche. Dansles lésions les plus graves par étirement, lors des entorses du genou,l’association de la chirurgie nerveuse et des transferts tendineuxdonne des résultats réguliers. La délicate technique de neuro-

lyse du nerf fibulaire reste mal connue, la plupart des chirurgiensomettant la résection du septum antérieur de la loge des musclesfibulaires.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.256

353Étude prospective randomiséemulticentrique comparant un implantdynamique à un implant statique dansle traitement chirurgical des rupturessyndesmotiques aigues de la chevilleMélissa Laflamme ∗, Étienne Belzile , Luc Bédard ,Mark Glazebrook , Michel Van Bekerom ,Marc Bouchard , Stéphane Pelet2705, boulevard Laurier, Bureau D-1211, G1V 4G2 Québec, Canada∗Auteur correspondant.

Introduction.— Les ruptures syndesmotiques sont associées à 13 %des fractures de la cheville et requièrent une stabilisation chirurgi-cale. La tendance récente vers la fixation de type dynamique avecendobouton n’est pas encore supportée par des études cliniquesrandomisées. Le but de cette étude est de comparer les résultatsfonctionnels de deux méthodes de fixation syndesmotiques :— fixation dynamique (Tightrope, Arthrex, Naples, FL) ;— fixation statique avec une vis quadricorticale 3,5 mm.Méthodes.— Étude prospective randomisée multicentrique àdouble-aveugle incluant 70 patients avec rupture syndesmotiqueaïgue stabilisés avec TightRope (n = 34) ou une vis quadricor-ticale (n = 36). Taille d’échantillon calculée a priori pour avoirune puissance appropriée. Les deux groupes avaient des donnéesdémographiques, sociales et chirurgicales comparables. La mesured’évaluation primaire était le score d’Olerud-Molander à 6 mois.Suivi clinique d’un an : statut fonctionnel (Olerud-Molander, scorede l’arrière-pied/cheville de l’AOFAS, temps requis pour le retouraux activités, amplitudes articulaires de la cheville) et évaluationradiologique (perte de réduction, bris d’implant) en plus du taux deréinterventions et de complications.Résultats.— La fixation dynamique fut significativement supérieuravec des scores d’Olerud-Molander à 3 (68,8 vs 60,2, p < 0,05),6 (84,2 vs 76,8, p < 0,05), et 12 mois (93,3 vs 87,6, p < 0,05), enplus de meilleurs scores de l’AOFAS à 3 (78,6 vs 70,6, p < 0,05), 6(87,1 vs 83,8, p = 0,13) et 12 mois (93,1 vs 89,9, p = 0,13). Il y avaitune tendance vers moins de douleur dans le groupe fixé avec leTightRopeTM et la flexion plantaire était supérieure avec la fixa-tion dynamique à toutes les périodes de suivi. Il y a eu plus debris d’implants dans le groupe de fixation par vis (40,6 % vs 0 %,p < 0,05). Une perte de réduction a été observée dans 4 cas dugroupe fixation par vis (12,5 % vs 0 %, p = 0,05). Plus de réinter-ventions ont aussi été effectuées dans le groupe fixation par vis(33,3 % vs 5,9 %, p < 0,05). Aucune différence majeure n’a pu êtredémontrée quant au temps requis pour retourner aux activités entreles deux groupes, mis à part que les patients avec une fixationdynamique sont retournés plus rapidement à 100 % de leurs acti-vités. Deux infections superficielles furent notées dans le groupeTightRopeTM.Conclusion.— La fixation dynamique des ruptures syndesmotiquesaigus avec le système dynamique démontre de meilleurs résultatsfonctionnels à courts et moyens termes. L’implant dynamique offreune stabilisation syndesmotique adéquate sans perte de réductionet un taux de réinterventions inférieur à la fixation conventionnellepar vis.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.257