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Résumés des communications S309 7,5j ± 10,8[1—73]. L’angle CC’D a été légèrement valgisé 1,51% en moyenne. La vis cervicale se trouvait en zone céphalique solide dans 94 %. Nous avons 7,1 % de décès à 6 mois, 91 % de consolida- tion à 6 mois et 6,4 % de balayages (Evans 3 fragments instables), 0,9 % de fracture sous-plaque. Avec une perte sanguine moyenne de 0,352 L, seulement 32,1 % des patients ont été transfusé avec 2,35 culots ± 0,9[1—6]. Le saignement était corrélé au type de frac- ture selon Evans soit au nombre de fragments mais pas AO. Pour l’autonomie, le Parker varie de 1,14 ± 2,01[8—4] soit 14,8 % et ADL de 0,34 ± 1,07[2—3] soit 9,6 %, indépendamment du type de fracture. Discussion.— Notre série présente une population conforme à la lit- térature pour ce type de fractures. Le positionnement des implants est satisfaisant avec une restitution de l’anatomie. Le taux de complications mécaniques est comparable aux séries publiées. Il ressort une perte minime d’autonomie à 6 mois ; les taux de saigne- ment et de transfusion sont bien plus faibles que ceux rapportés pour une synthèse par vis plaque classique (45—60 %) ou par clou gamma (50—75 %). Un abord unique latéral et court, autorisé par la faible longueur de la plaque permet d’éviter une surmorbidité hémorragique due à la traversée des muscles Gluteus, la lésion du pédicule circonflexe, la pénétration intra-focale et les lésions des artères terminales perforantes observées lors de l’utilisation d’une ostéosynthèse par clou. Conclusion.— Nouvelle dans l’arsenal thérapeutique, la vis plaque Traumax © est un matériel fiable pour les fractures du mas- sif qui sauvegarde la masse sanguine de malades fragilisés et dépendants. doi:10.1016/j.rcot.2011.08.172 180 Le scanner de perfusion peut-il évaluer la vascularisation céphalique résiduelle après fracture récente du col fémoral? Matthieu Ehlinger , Thomas Moser , Guillaume Bierry , Philipe Adam , Jean-Paul Armspach , Franc ¸ois Bonnomet , Afshin Gangi , Michel de Mathelin 1, avenue Molière, 67098 Strasbourg, France Auteur correspondant. Introduction.— La fracture du col fémoral engage le pronostic vital de la personne âgée et le pronostic fonctionnel de la personne jeune. La conséquence vasculaire est importante avec le risque d’ostéonécrose de la tête fémorale. Il apparaît justifié chez le sujet jeune de prédire le risque de nécrose au stade aigu afin d’optimiser le choix thérapeutique. La tomodensitométrie de perfusion pourrait être utile par l’étude de la vascularisation résiduelle après fracture récente du col Hypothèse: la tomodensitométrie de perfusion permet de diagnos- tiquer l’ischémie de la tête fémorale après fracture cervicale en mettant en évidence une hypoperfusion estimant ainsi le risque d’évolution vers l’ostéonécrose. Matériel.— Une tomodensitométrie injectée était réalisée prospec- tivement chez 20 patients majeurs et consentants après vérification des critères d’inclusion et d’exclusion. Dix présentaient une fracture cervicale vraie et 10 une fracture pertrochantérienne, ce second groupe constituait un premier groupe témoin. Le second groupe témoin était le côté sain des patients présen- tant une fracture cervicale. Les images ont été analysées après délimitation d’une région d’intérêt sous forme d’un volume au centre de la tête fémorale. Les résultats ont été ana- lysés après modélisation d’après le principe physique de la diffusion. Résultats.— Aucune différence n’a été retrouvée entre les groupes « hanches saines », « hanches fracturées », « fracture du col » ou « fracture de la région trochantérienne ». La seule corrélation sta- tistiquement positive était retrouvée entre la « hanche fracturée » et la « hanche saine » d’un même patient indépendamment du type de fracture. Discussion.— Les résultats ne confirment pas l’hypothèse de tra- vail. Notre étude présente des limites évidentes: faible nombre de cas, mouvement des patients, délai de réalisation, volume cépha- lique. Eu égard à la seule corrélation retrouvée tout se passe comme si nous avions effectué une évaluation tomodensitométrique de la densité osseuse. Au terme de notre étude, il semble évident que la tomodensitométrie de perfusion n’est pas adaptée à l’évaluation de la vascularisation céphalique résiduelle et à l’estimation du risque de survenue d’une ostéonécrose. Selon la littérature, seule l’IRM dynamique de perfusion semble être efficace dans cette évaluation et cette estimation. Conclusion.— La TDM de perfusion n’est pas adaptée et les résultats ne confirment pas notre hypothèse doi:10.1016/j.rcot.2011.08.173 181 Traitement des cals vicieux de la diaphyse fémorale par clou centromédullaire à foyer ouvert Mohamed Tall , Gilbert Bonkoungou , Isso Ouédraogo , Maxime Toé, Raphael Ouedraogo UFR/SDS, université de Ouagadougou, 09 Ouagadougou, Burkina Faso Auteur correspondant. La fracture de la diaphyse fémorale est fréquente et son traitement bien connu. Dans les pays en développement, les complications à type de cal vicieux ne sont pas rares. Leur prise en charge difficile contraste avec la pauvreté du plateau technique. Notre étude prospective, sur une période d’un an rapporte 16 cas enclouages centromédullaires par clou de Kuntscher à foyer ouvert chez des patients ayant présenté un cal vicieux de la diaphyse fémorale. Douze hommes et 4 femmes âgés en moyenne de 34,5 ans (18—67) ont été pris en charge pour cals vicieux de la diaphyse fémo- rale avec un délai moyen de 8 mois (4—18). Le côté gauche à été atteint 07 fois et le droit 09 fois. Tous avaient consulté initialement chez le rebouteux. Le mécanisme lésionnel à été un accident de la circulation dans 13 cas et une chute le lieu élevé dans 03 cas. Une des patientes présentait comme lésion associée un cal vicieux de la diaphyse humérale avec paralysie du nerf radial. Un des patients a présenté un cal vicieux bifocal de la diaphyse fémorale. L’inégalité de longueur moyenne était de 3cm (2—6), la limitation de la flexion du genou de 90 (10—120). Le verrouillage de la rotation est réalisé par l’ostéoclasie réalisée en biais. Aucun apport de greffon n’a été réalisé, un alésage et une décortication ont été pratiqués dans tous les cas. L’évaluation clinique et radiographique des patients est faite à j21, j45, j90 et j120. La durée d’hospitalisation moyenne des patients à été de 6 jours (4—9). Quinze patients ont consolidé en 90 jours. Une patiente qui présentait une paralysie radiale associée au cal vicieux fémoral a présenté une complication secondaire à j45 à type de défor- mation du clou centromédullaire ayant nécessité un changement de clou, et permis une consolidation sans défaut d’axe du fémur à j120. La mobilité du genou a été améliorée chez tous les patients avec une flexion moyenne de 120 (extrêmes 45 et 130 ). Le gain de longueur moyen est de 2 cm (extrême 1,5 et 4 cm). Le traitement de choix des fractures de la diaphyse fémorale est l’enclouage centromédullaire verrouillé à foyer fermé. Dans les formes négligées compliquées de cal vicieux l’ostéoclasie est indis- pensable et elle se fait à foyer ouvert. doi:10.1016/j.rcot.2011.08.174

Traitement des cals vicieux de la diaphyse fémorale par clou centromédullaire à foyer ouvert

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7,5j ± 10,8[1—73]. L’angle CC’D a été légèrement valgisé 1,51 % enmoyenne. La vis cervicale se trouvait en zone céphalique solidedans 94 %. Nous avons 7,1 % de décès à 6 mois, 91 % de consolida-tion à 6 mois et 6,4 % de balayages (Evans 3 fragments instables),0,9 % de fracture sous-plaque. Avec une perte sanguine moyennede 0,352 L, seulement 32,1 % des patients ont été transfusé avec2,35 culots ± 0,9[1—6]. Le saignement était corrélé au type de frac-ture selon Evans soit au nombre de fragments mais pas AO. Pourl’autonomie, le Parker varie de −1,14 ± 2,01[−8—4] soit −14,8 % etADL de 0,34 ± 1,07[−2—3] soit 9,6 %, indépendamment du type defracture.Discussion.— Notre série présente une population conforme à la lit-térature pour ce type de fractures. Le positionnement des implantsest satisfaisant avec une restitution de l’anatomie. Le taux decomplications mécaniques est comparable aux séries publiées. Ilressort une perte minime d’autonomie à 6 mois ; les taux de saigne-ment et de transfusion sont bien plus faibles que ceux rapportéspour une synthèse par vis plaque classique (45—60 %) ou par clougamma (50—75 %). Un abord unique latéral et court, autorisé parla faible longueur de la plaque permet d’éviter une surmorbiditéhémorragique due à la traversée des muscles Gluteus, la lésion dupédicule circonflexe, la pénétration intra-focale et les lésions desartères terminales perforantes observées lors de l’utilisation d’uneostéosynthèse par clou.Conclusion.— Nouvelle dans l’arsenal thérapeutique, la vis plaqueTraumax© est un matériel fiable pour les fractures du mas-sif qui sauvegarde la masse sanguine de malades fragilisés etdépendants.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.172

180Le scanner de perfusion peut-il évaluer lavascularisation céphalique résiduelle aprèsfracture récente du col fémoral?Matthieu Ehlinger ∗, Thomas Moser , Guillaume Bierry , PhilipeAdam , Jean-Paul Armspach , Francois Bonnomet , Afshin Gangi ,Michel de Mathelin1, avenue Molière, 67098 Strasbourg, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— La fracture du col fémoral engage le pronostic vitalde la personne âgée et le pronostic fonctionnel de la personnejeune. La conséquence vasculaire est importante avec le risqued’ostéonécrose de la tête fémorale. Il apparaît justifié chez le sujetjeune de prédire le risque de nécrose au stade aigu afin d’optimiserle choix thérapeutique. La tomodensitométrie de perfusion pourraitêtre utile par l’étude de la vascularisation résiduelle après fracturerécente du colHypothèse: la tomodensitométrie de perfusion permet de diagnos-tiquer l’ischémie de la tête fémorale après fracture cervicale enmettant en évidence une hypoperfusion estimant ainsi le risqued’évolution vers l’ostéonécrose.Matériel.— Une tomodensitométrie injectée était réalisée prospec-tivement chez 20 patients majeurs et consentants après vérificationdes critères d’inclusion et d’exclusion. Dix présentaient unefracture cervicale vraie et 10 une fracture pertrochantérienne,ce second groupe constituait un premier groupe témoin. Lesecond groupe témoin était le côté sain des patients présen-tant une fracture cervicale. Les images ont été analysées aprèsdélimitation d’une région d’intérêt sous forme d’un volumeau centre de la tête fémorale. Les résultats ont été ana-lysés après modélisation d’après le principe physique de ladiffusion.

Résultats.— Aucune différence n’a été retrouvée entre les groupes« hanches saines », « hanches fracturées », « fracture du col » ou« fracture de la région trochantérienne ». La seule corrélation sta-

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istiquement positive était retrouvée entre la « hanche fracturée »t la « hanche saine » d’un même patient indépendamment du typee fracture.iscussion.— Les résultats ne confirment pas l’hypothèse de tra-ail. Notre étude présente des limites évidentes: faible nombre deas, mouvement des patients, délai de réalisation, volume cépha-ique. Eu égard à la seule corrélation retrouvée tout se passe commei nous avions effectué une évaluation tomodensitométrique de laensité osseuse. Au terme de notre étude, il semble évident que laomodensitométrie de perfusion n’est pas adaptée à l’évaluation dea vascularisation céphalique résiduelle et à l’estimation du risquee survenue d’une ostéonécrose. Selon la littérature, seule l’IRMynamique de perfusion semble être efficace dans cette évaluationt cette estimation.onclusion.— La TDM de perfusion n’est pas adaptée et les résultatse confirment pas notre hypothèse

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.173

81raitement des cals vicieux de la diaphyseémorale par clou centromédullaire à foyer ouvertohamed Tall ∗, Gilbert Bonkoungou , Isso Ouédraogo , Maximeoé , Raphael Ouedraogo

UFR/SDS, université de Ouagadougou, 09 Ouagadougou, Burkinaaso

Auteur correspondant.a fracture de la diaphyse fémorale est fréquente et son traitementien connu. Dans les pays en développement, les complications àype de cal vicieux ne sont pas rares. Leur prise en charge difficileontraste avec la pauvreté du plateau technique.otre étude prospective, sur une période d’un an rapporte 16 casnclouages centromédullaires par clou de Kuntscher à foyer ouverthez des patients ayant présenté un cal vicieux de la diaphyseémorale. Douze hommes et 4 femmes âgés en moyenne de 34,5 ans18—67) ont été pris en charge pour cals vicieux de la diaphyse fémo-ale avec un délai moyen de 8 mois (4—18). Le côté gauche à ététteint 07 fois et le droit 09 fois. Tous avaient consulté initialementhez le rebouteux.e mécanisme lésionnel à été un accident de la circulation dans3 cas et une chute le lieu élevé dans 03 cas. Une des patientesrésentait comme lésion associée un cal vicieux de la diaphyseumérale avec paralysie du nerf radial. Un des patients a présentén cal vicieux bifocal de la diaphyse fémorale.’inégalité de longueur moyenne était de 3 cm (2—6), la limitatione la flexion du genou de 90◦ (10—120).e verrouillage de la rotation est réalisé par l’ostéoclasie réaliséen biais. Aucun apport de greffon n’a été réalisé, un alésage etne décortication ont été pratiqués dans tous les cas. L’évaluationlinique et radiographique des patients est faite à j21, j45, j90 et120.a durée d’hospitalisation moyenne des patients à été de 6 jours4—9). Quinze patients ont consolidé en 90 jours. Une patiente quirésentait une paralysie radiale associée au cal vicieux fémoralprésenté une complication secondaire à j45 à type de défor-ation du clou centromédullaire ayant nécessité un changemente clou, et permis une consolidation sans défaut d’axe du fémurj120.

a mobilité du genou a été améliorée chez tous les patients avecne flexion moyenne de 120◦ (extrêmes 45◦ et 130◦).e gain de longueur moyen est de 2 cm (extrême 1,5 et 4 cm).e traitement de choix des fractures de la diaphyse fémorale est’enclouage centromédullaire verrouillé à foyer fermé. Dans les

ormes négligées compliquées de cal vicieux l’ostéoclasie est indis-ensable et elle se fait à foyer ouvert.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.174