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Dictées 4 ème 1 Travail sur l’accord de l’adjectif Choix 1/ Dictée fautive L’hiver, cette année-là fut (terrible, terribles) les neiges arrivèrent après une semaine de gelées. On voyait de loin les (gro, gros) nuages venir du nord ; et la (blanche, blanches) descente des flocons commença. En une nuit, toute la plaine fut ensevelie. Les fermes, (isolé, isolée, isolés, isolées) dans leurs cours (carré, carrée, carrés, carrées), derrière leurs rideaux de (grand, grands) arbres (poudré, poudrée, poudrés, poudrées) de frimas, semblaient s’endormir sous l’accumulation de cette mousse (épaisse, épaisses) et (légère, légères). Je m’aperçus bientôt qu’une terreur (mystérieuse, mystérieuses) planait sur son pays. Un tel fléau, pensait-on, n’était point (naturel, naturelle, naturels, naturelles). On prétendit qu’on entendait des voix la nuit, des sifflements (aigu, aigue, aigus, aigues) des cris qui passaient. Ces cris et ces sifflements venaient sans aucun doute des oiseaux (émigrant, émigrants) qui voyagent au crépuscule, et qui fuyaient en masse vers le sud. Mais allez donc faire entendre raison à des gens (affolé, affolée, affolés, affolées). Une épouvante envahissait les esprits et on s’attendait à un événement (extraordinaire, extraordinaires). Guy de Maupassant, Conte de Noël, 1882

Travail sur l’accord de l’adjectif - … · On voyait de loin les (gro, gros) nuages venir du nord ; et la (blanche, blanches) descente des flocons commença. En une nuit, toute

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Dictées 4 ème

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Travail sur l’accord de l’adjectif

Choix 1/ Dictée fautive L’hiver, cette année-là fut (terrible, terribles) les neiges arrivèrent après

une semaine de gelées. On voyait de loin les (gro, gros) nuages venir

du nord ; et la (blanche, blanches) descente des flocons commença.

En une nuit, toute la plaine fut ensevelie.

Les fermes, (isolé, isolée, isolés, isolées) dans leurs cours (carré,

carrée, carrés, carrées), derrière leurs rideaux de (grand, grands)

arbres (poudré, poudrée, poudrés, poudrées) de frimas, semblaient

s’endormir sous l’accumulation de cette mousse (épaisse, épaisses) et

(légère, légères).

Je m’aperçus bientôt qu’une terreur (mystérieuse, mystérieuses)

planait sur son pays. Un tel fléau, pensait-on, n’était point (naturel,

naturelle, naturels, naturelles). On prétendit qu’on entendait des voix

la nuit, des sifflements (aigu, aigue, aigus, aigues) des cris qui

passaient.

Ces cris et ces sifflements venaient sans aucun doute des oiseaux

(émigrant, émigrants) qui voyagent au crépuscule, et qui fuyaient en

masse vers le sud. Mais allez donc faire entendre raison à des gens

(affolé, affolée, affolés, affolées). Une épouvante envahissait les

esprits et on s’attendait à un événement (extraordinaire,

extraordinaires).

Guy de Maupassant, Conte de Noël, 1882

Dictées 4 ème

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Choix 2/ Dictée à trous L’hiver, cette année-là fut _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ les neiges arrivèrent

après une semaine de gelées. On voyait de loin les _ _ _ _ _ _ _ nuages

venir du nord ; et la _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ descente des flocons

commença.

En une nuit, toute la plaine fut ensevelie.

Les fermes, _ _ _ _ _ _ _ _ dans leurs cours _ _ _ _ _ _ _ _ , derrière

leurs rideaux de _ _ _ _ _ _ _ arbres _ _ _ _ _ _ _ __ _ de frimas,

semblaient s’endormir sous l’accumulation de cette mousse _ _ _ _ _ _ _

et _ _ _ _ _ _ _ _ _.

Je m’aperçus bientôt qu’une terreur _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ planait

sur son pays. Un tel fléau, pensait-on, n’était point _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ .

On prétendit qu’on entendait des voix la nuit, des sifflements _ _ _ _ _ _

des cris qui passaient.

Ces cris et ces sifflements venaient sans aucun doute des oiseaux _ _ _

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ qui voyagent au crépuscule, et qui fuyaient en masse

vers le sud. Mais allez donc faire entendre raison à des gens _ _ _ _ _ .

Une épouvante envahissait les esprits et on s’attendait à un événement

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _.

Guy de Maupassant, Conte de Noël, 1882

Dictées 4 ème

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Travail sur Accord sujet / verbe

Choix 1/ Dictée fautive Eloge du subjonctif

Et puis ma voix, la plus douce de mes voix (est entré, est entrée) en

action :

-L’île que nous (survolons, survolont) n’est pas comme les autres,

patron. Si (j’ai, j’ais, j’ait) bien compris, le subjonctif (et, est) l’univers du

doute, de l’attente, du désir, de l’espérance, de tous les possibles…

Comment (voulet-vous, voulez-vous, voulais-vous) que l’île du doute,

de l’attente, du désir, de l’espérance, de tous les possibles (ait, ai, ais)

des contours définis,

Longtemps, il (réfléchis, réfléchi, réfléchit). Avant de se tourner vers

moi.

- Ce n’est pas faux ce que tu (raconte, racontes) là.

- Vous (savais, savez, saver), vous (donner, donnez, donnait)

des limites à vos doutes, à votre désir, à votre espérance. (Soyez,

soyait) franc. En êtes-vous capable, patron, en dépit de votre âge

et de votre expérience ? Par définition, le possible (n’as, n’a) pas

de limite, non ?

[…]

Les subjonctifs (son, sont) des ennemis de l’ordre, des individus de la

pire espèce. Des insatisfaits perpétuels. Des rêveurs, c’est-à-dire des

contestataires. « Je (veut, veu, veux, veus) que tous les hommes –

(soit, soient) libres ». Bonjour le désordre ! « Je ne (croit, crois, croix)

pas que notre président (réussissent, réussisse). » Merci pour le

soutien ! du matin au soir, ils (désirent, désire), ils (doutent, doute).

(as, a)-t-on jamais construit une civilisation à partir du désir et du doute ?

Erik Orsenna, les Chevaliers du Subjonctif

Dictées 4 ème

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Choix 2/ Dictée à trous Eloge du subjonctif

Et puis ma voix, la plus douce de mes voix _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ en action :

-L’île que nous _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ n’est pas comme les autres,

patron. Si _ _ _ _ _ bien compris, le subjonctif _ _ _ _ _ l’univers du

doute, de l’attente, du désir, de l’espérance, de tous les possibles…

Comment _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ que l’île du doute, de l’attente,

du désir, de l’espérance, de tous les possibles _ _ _ _ _ _ _ des

contours définis,

Longtemps, il _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Avant de se tourner vers moi.

- Ce n’est pas faux ce que tu _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ là.

- Vous _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ , vous _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ des limites

à vos doutes, à votre désir, à votre espérance. _ _ _ _ _ _ _ _ _

franc. En êtes-vous capable, patron, en dépit de votre âge et de

votre expérience ? Par définition, le possible _ _ _ _ _ _ pas de

limite, non ?

[…]

Les subjonctifs_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ des ennemis de l’ordre, des individus

de la pire espèce. Des insatisfaits perpétuels. Des rêveurs, c’est-à-dire

des contestataires. « Je _ _ _ _ __ _ que tous les hommes _ _ _ _ _

libres ». Bonjour le désordre ! « Je ne _ _ _ _ _ __ pas que notre

président _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ » Merci pour le soutien ! du matin

au soir, ils _ _ _ _ _ _ _ _ ils_ _ _ _ _ _ _ _ _ _. _ _ _ _ _ _t-on jamais

construit une civilisation à partir du désir et du doute ?

Erik Orsenna, les Chevaliers du Subjonctif

Dictées 4 ème

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Travail de l’accord sujet/verbe et de l’accord du participe passé

Choix 1/ Dictée fautive Lettre.

Samedi, trois heures du matin

Je (rentre, rentres). J’ai ta lettre. Cette douce lettre, je l’avais (lu, lue,

lus, lues) aujourd’hui dans tes yeux. Que tu (était, étais) belle tantôt

aux Tuileries sous ce ciel de printemps, sous ces arbres verts, avec ces

lilas en fleurs au-dessus de ta tête. Toute cette nature (semblais,

semblait) faire une fête au-dessus de toi. Vois-tu, mon ange, les arbres

et les fleurs te (connaisse, connaissent) et te (salue, saluent). Tu (est,

es) reine de ce monde charmant des choses qui (embaume,

embaument) et qui (s’épanouisse, s’épanouissent) comme tu (est,

es) reine dans mon cœur.

Oui, (j’avai, j’avais, j’avait) lu dans tes yeux ravissants cette lettre

exquise, délicate et tendre que je (relit, relis, relie) ce soir avec tant de

bonheur, ce que ta plume (écris, écrit) si bien, ton regard adorable le

(dis, dit) avec un charme qui (m’enivre, m’enivrent). Comme (j’était,

j’étais) fier en te voyant si belle ! Comme (j’étaient, j’étais) heureux en

te voyant si tendre !

Voici une fleur que j’aie (cueilli, cueillie, cueillis, ceuillies) pour toi. Elle

t’arrivera (fané, fanée, fanés, fanées), mais (parfumé, parfumée,

parfumés, parfumées) encore ; doux emblème de l’amour dans la

vieillesse. Garde-la ; tu me la (montrera, montreras) dans trente ans.

Dans trente ans tu (sera, seras) belle encore, dans trente je (serais,

serai) encore amoureux. Nous nous (aimeront, aimerons), n’est-ce

pas, mon ange, comme aujourd’hui, et nous (remercierons,

remercieront) Dieu à genoux.

Dictées 4 ème

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Hélas ! Toute la journée de demain dimanche sans te voir ! Tu ne me

seras (rendu, rendue) que lundi. Que vais-je faire d’ici là ? Penser à toi,

t’aimer, t’envoyer mon cœur et mon âme. Oh, de ton côté sois à moi ! à

lundi !... à toujours !

Victor Hugo, « Lettres à Léonie »,

Correspondance, 1845.

Dictées 4 ème

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Choix 2/ Dictée à trous Lettre. Samedi, trois heures du matin

Je _ _ _ _ _ _ _ _ . J’ai ta lettre. Cette douce lettre, je l’avais _ _ _ _ _

aujourd’hui dans tes yeux. Que tu _ _ _ _ _ _ _ belle tantôt aux Tuileries

sous ce ciel de printemps, sous ces arbres verts, avec ces lilas en fleurs

au-dessus de ta tête. Toute cette nature _ _ _ _ _ _ _ _ faire une fête au-

dessus de toi. Vois-tu, mon ange, les arbres et les fleurs te _ _ _ _ _ _ _

_ _ _ _ _ _et te _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _. Tu _ _ _ reine de ce monde

charmant des choses qui _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ et qui _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

_ _ _ comme tu _ _ _ _ _ _ reine dans mon cœur.

Oui, _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ lu dans tes yeux ravissants cette lettre

exquise, délicate et tendre que je _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ce soir avec tant

de bonheur, ce que ta plume _ _ _ _ _ _ _ _ si bien, ton regard adorable

le _ _ _ _ _ _ _ avec un charme qui _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Comme _ _ _

_ _ _ _ _ _ _ fier en te voyant si belle ! Comme _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

heureux en te voyant si tendre !

Voici une fleur que j’aie _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ pour toi. Elle t’arrivera

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ , mais _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ encore ; doux

emblème de l’amour dans la vieillesse. Garde-la ; tu me la _ _ _ _ _ _ _

_ _ _ _ __ dans trente ans.

Dans trente ans tu _ _ _ _ _ _ _ belle encore, dans trente je _ _ _ _ _ _

encore amoureux. Nous nous _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ , n’est-ce pas, mon

ange, comme aujourd’hui, et nous _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Dieu à genoux.

Hélas ! Toute la journée de demain dimanche sans te voir ! Tu ne me

seras _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ que lundi. Que vais-je faire d’ici là ? Penser à

toi, t’aimer, t’envoyer mon cœur et mon âme. Oh, de ton côté sois à moi !

à lundi !... à toujours !

Victor Hugo, « Lettres à Léonie »,

Correspondance, 1845.

Dictées 4 ème

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Travail des accords déterminants et noms

Choix 1/ Dictée fautive

C’était un (lieu, lieux) plein d’ombre et de lumière ; tranquille, et qui

semblait comme à l’(abri, abris) du temps ; plein de silences, et de

frémissements, bruit léger de l’(eaux, eau) qui s’écoule, abreuve les

(palmier, palmiers), et d’arbre en arbre fuit, appel discret des

(tourterelle, tourterelles), chant de flûte dont un enfant jouait. Il gardait

un (troupeaux, troupeau) de chèvres ; il était assis, presque nu, sur le

(tronc, troncs) d’un (palmier, palmiers) abattu ; il ne se troubla pas à

notre approche, ne s’enfuit pas, ne cessa qu’un instant de jouer.

Je m’aperçus, durant ce (court silence, courts silences, court

silences, courts silence), qu’une (autre flûte, autres flûtes, autre

flûtes, autres flûte) au loin répondait. Nous avançâmes encore un peu,

puis :

- Inutile d’aller plus loin, dit Marceline ; ces (verger, vergers) se

ressemblent tous ; à peine au bout de l’oasis, deviennent-ils un

peu plus vastes….

André Gide, l’Immoraliste, Mercure France

Dictées 4 ème

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Choix 2/ Dictée à trous

C’était un _ _ _ _ _ _ _ plein d’ombre et de lumière ; tranquille, et qui

semblait comme à l’_ _ _ _ _ _du temps ; plein de silences, et de

frémissements, bruit léger de l’_ _ _ _ _ _ _qui s’écoule, abreuve les _ _

_ _ _ _ _ _ _, et d’arbre en arbre fuit, appel discret des _ _ _ _ _ _ _ _ _,

chant de flûte dont un enfant jouait. Il gardait un _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

de chèvres ; il était assis, presque nu, sur le _ _ _ _ _ _ _ _d’un _ _ _ _ _

_ _ _ abattu ; il ne se troubla pas à notre approche, ne s’enfuit pas, ne

cessa qu’un instant de jouer.

Je m’aperçus, durant ce _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _, qu’une _ _

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ au loin répondait. Nous avançâmes

encore un peu, puis :

- Inutile d’aller plus loin, dit Marceline ; ces _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ se

ressemblent tous ; à peine au bout de l’oasis, deviennent-ils un

peu plus vastes….

André Gide, l’Immoraliste, Mercure France

Dictées 4 ème

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Travail du passé simple et imparfait

Choix 1/ Dictée fautive L’escalier (débouchat, déboucha) sous une galerie à colonnes carrées,

qui (entourait, entouraient) sur trois côtés la vaste cour de l’externat : la

quatrième côté (étais, était) fermé par un très long mur grisâtre, peu

égayé par une douzaine de cabinets dont les demi - portes (s’alignait,

s’alignaient) sévèrement.

Nos rangs se (perdire, perdirent) aussitôt dans une foule innombrable

d’élèves qui (encombrait, encombraient) la galerie. Ils (étais, était,

étaient) presque tous plus âgés que nous. Il y en (avais, avait) même

qui (portait, portais, portaient) de petites moustaches : je les (prit,

pris) pour des professeurs et je (m’étonnais, m’étonnai, m’étonnait)

de leur nombre. Mon compagnon me (détrompat, détrompa) :

- Ceux-là, me (dis, dit) – il, c’est des élèves de « filo » et de

« matélem ».

Réponse mystérieuse, et qui eût mérité une explication, mais (j’était,

j’étais) trop occupé, dans la bousculade générale, à garder le contact

avec mon guide ; tout à fait à son aise, il (fendais, fendait, fendaient)

gaillardement la foule, échangeant au passage des saluts ou des injures

avec des garçons de notre âge.

Notre avance (ralenti, ralentit, ralentis) bientôt : un petit cercle de

grands, plantés comme une île au milieu de la galerie, (séparai,

séparait, séparaient) en deux bras le fleuve des élèves.

Marcel Pagnol, Le Temps des secrets, Editions de Fallois

Dictées 4 ème

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Choix 2/ Dictée à trous

L’escalier _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ sous une galerie à colonnes carrées,

qui _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ sur trois côtés la vaste cour de l’externat :

la quatrième côté _ _ _ _ _ _ _ _ _ fermé par un très long mur grisâtre,

peu égayé par une douzaine de cabinets dont les demi - portes _ _ _ _ _

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ sévèrement.

Nos rangs se _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ aussitôt dans une foule

innombrable d’élèves qui _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ la galerie. Ils _ _

_ _ _ _ _ _ _ presque tous plus âgés que nous. Il y en _ _ _ _ _ _ _ _

même qui _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ de petites moustaches : je les _ _ _ _ _

_ _ _ _ _ _ _ pour des professeurs et je _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ de leur

nombre. Mon compagnon me _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ :

- Ceux-là, me _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ – il, c’est des élèves de « filo »

et de « matélem ».

Réponse mystérieuse, et qui eût mérité une explication, _ _ _ _ _ _ _ _ _

_ _ _ trop occupé, dans la bousculade générale, à garder le contact

avec mon guide ; tout à fait à son aise, il _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

gaillardement la foule, échangeant au passage des saluts ou des injures

avec des garçons de notre âge.

Notre avance _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ bientôt : un petit cercle de grands,

plantés comme une île au milieu de la galerie, _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ en

deux bras le fleuve des élèves.

Marcel Pagnol, Le Temps des secrets, Editions de Fallois

Dictées 4 ème

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Orthographe d’usage

Choix 1/ Dictée fautive

Un soir d’été à (Londre, Londres)

Plus tard, il faisait nuit et nous nous promenions au (azar, hazar, asar,

asard, hasard) du côté d’Ennismore Gardens. Nous longions les grilles

d’un (gardin, jardin) à l’(abendon, abandon). Des rires, de la

(muzique, musique) et un brouhaha de (converssassions,

conversations) venaient du dernier étage de l’une des maisons. Les

(fenètres, fenêtres) étaient grandes ouvertes et dans la (lumiaire,

lumière) se dressaient un groupe de (silouètes, silhouettes,

silouettes). Nous restions là, contre la grille du (gardin, jardin). L’un

des convives qui s’était assis sur le (rebor, rebord) du balcon nous avait

remarqué et nous avait fait (cigne, signe) de monter. Dans les grandes

villes, l’été, des gens qui se sont perdus de vue depuis (lontant,

lontemp, longtemps) ou bien qui ne se connaissent pas se retrouvent

un soir sur la terrasse, puis se perdent de (nouvo, nouveau, nouvau)

les uns les autres. Et rien n’a vraiment d’(umportence, importence,

importance).

Patrick Mondiano, Du plus loin de l’oubli, Gallimard

Dictées 4 ème

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Choix 2/ Dictée à trous

Un soir d’été à _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Plus tard, il faisait nuit et nous nous promenions au _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

du côté d’Ennismore Gardens. Nous longions les grilles d’un _ _ _ _ _ _

_ _ _ _ à l’_ _ _ _ _ _ _ _ _ _. Des rires, de la _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ et

un brouhaha de_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __venaient du dernier étage de

l’une des maisons. Les _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ étaient grandes ouvertes et

dans la _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ se dressaient un groupe de _ _ _ _ _ _ _ _ _

_. Nous restions là, contre la grille du _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ .L’un des

convives qui s’était assis sur le _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ du balcon nous avait

remarqué et nous avait fait _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ de monter. Dans

les grandes villes, l’été, des gens qui se sont perdus de vue depuis _ _ _

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ou bien qui ne se connaissent pas se retrouvent un

soir sur la terrasse, puis se perdent de _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ les uns les

autres. Et rien n’a vraiment d’_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ .

Patrick Mondiano, Du plus loin de l’oubli, Gallimard

Dictées 4 ème

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Accord de l’adjectif et du participe passé

Choix 1/ Dictée fautive

Les bateaux étaient si gros et si (rapide, rapides) que lorsqu’ils

passaient, toute l’eau qu’envoyaient vers l’arrière leurs (énorme,

énormes) roues manquait soudain au fleuve qui se vidait de moitié.

Brusquement (découverte, découvertes), les grèves et les digues

offraient à la vue de n’importe qui le secret de leur vie. Les millions de

bêtes qui vivent dans les mousses, sous les graviers, sous les racines,

entre les roches, s’affolaient. Les poissons restaient le ventre sur le

sable. Et puis, le bateau (passée, passé, passer), c’était la folie de l’eau

durant un bon quart d’heure. Tout était (bousculer, bousculé), (remuer,

remué), (tremper, trempé), (brasser, brassé), et (saccager, saccagé).

La vase des mouilles montait en surface et filait vers le large en (longue,

longues) traînées (brunâtre, brunâtres). La graisse des bielles, la

fumée, les cendres, tout contribuait à empoisonner bêtes et gens.

Depuis deux ans, on ne voyait presque plus de castors dans les îles.

Des peupliers étaient (tombé, tomber, tombés),(miner, miné, minés)

en dessous de ce flux et reflux qui n’étaient pas dans la nature du fleuve.

Bernard Clavel, Les seigneurs du fleuve ; Robert Laffont

Dictées 4 ème

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Choix 2/ Dictée à trous

Les bateaux étaient si gros et si _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ que lorsqu’ils

passaient, toute l’eau qu’envoyaient vers l’arrière leurs _ _ _ _ _ _ _ _ _

_ _ roues manquait soudain au fleuve qui se vidait de moitié.

Brusquement _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _, les grèves et les digues offraient à la

vue de n’importe qui le secret de leur vie. Les millions de bêtes qui vivent

dans les mousses, sous les graviers, sous les racines, entre les roches,

s’affolaient. Les poissons restaient le ventre sur le sable. Et puis, le

bateau _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ c’était la folie de l’eau durant un bon quart

d’heure. Tout était _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _, _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _, _ _ _ _ _ _

_ _ _ _ _, _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ,et _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ .La vase des

mouilles montait en surface et filait vers le large en _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

traînées _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ . La graisse des bielles, la fumée, les

cendres, tout contribuait à empoisonner bêtes et gens. Depuis deux ans,

on ne voyait presque plus de castors dans les îles. Des peupliers étaient

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ , _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ en dessous de ce flux et

reflux qui n’étaient pas dans la nature du fleuve.

Bernard Clavel, Les seigneurs du fleuve ; Robert Laffont

Dictées 4 ème

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Orthographe

Choix 1/ Dictée fautive Tout à (cout, coût coup), elle découvrit, dans une (boîte, boite) de satin

noir, une superbe rivière de (diaments, diamants) ; et son cœur se mit à

(batre, battre) d’un désir (immodéré, imodéré). Ses mains tremblaient en

la prenant. Elle (l’atacha, l’attacha) autour de sa (gorge, gorje), sur sa

robe montante, et demeura en extase (devant, devent) elle-même.

Puis elle demanda, pleine d’angoisse :

- Peux-tu me (prêter, praiter), rien que cela ?

- Mais oui, bien certainement.

Elle sauta au cou de son amie, l’embrassa avec (amportement,

emportement), puis s’enfuit avec le trésor.

Guy de Maupassant, La parure, 1885

Dictées 4 ème

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Choix 2/ Dictée à trous Tout à _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ , elle découvrit, dans une _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

de satin noir, une superbe rivière de _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ; et

son cœur se mit à _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ d’un désir _ _ _ _ _ _ _

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ . Ses mains tremblaient en la prenant. Elle _ _ _ _ _

_ _ _ _ _ _ _ _ _ autour de sa _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _, sur sa robe

montante, et demeura en extase _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ elle-même.

Puis elle demanda, pleine d’angoisse :

- Peux-tu me _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _, rien que cela ?

- Mais oui, bien certainement.

Elle sauta au cou de son amie, l’embrassa avec _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _,

puis s’enfuit avec le trésor.

Guy de Maupassant, La parure, 1885

Dictées 4 ème

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Passé simple

Choix 1/ Dictée fautive

Il (sorti, sortit) de la cour, se (glissat, glissa) dans le bois, (gagna,

gagnat) le four à plâtre, (pénétrat, pénétra) au fond de la longue

galerie, et, ayant trouvé par terre les vêtements du mort, il s’en (vêtis,

vêtit). Alors, il se (mis, mit) à rôder par les champs, rampant, suivant les

talus pour se cacher, écoutant les moindres bruits, inquiet comme un

braconnier. Lorsqu’il (cru, crus, crut) l’heure arrivée, il se (rapprochat,

rapprocha) de la route et se (cachat, cacha) dans une broussaille. Il

(attendis, attendit) encore. Enfin, vers minuit, un galop de cheval

(sonna, sonnat) sur la terre dure du chemin. L’homme (mis, mit)

l’oreille à terre pour s’assurer qu’un seul cavalier s’approchait, puis il

(s’apprêtas, s’apprêta).

Guy de Maupassant, le Père Milon, 1883

Dictées 4 ème

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Choix 2/ Dictée à trous

Il _ _ _ _ _ _ _ _ de la cour, se _ _ _ _ _ _ _ _ _ dans le bois, _ _ _ _ _

_ _ _ _ le four à plâtre, _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ au fond de la longue galerie,

et, ayant trouvé par terre les vêtements du mort, il s’en _ _ _ _ _ _ _ _.

Alors, il se _ _ _ _ _ _ _ à rôder par les champs, rampant, suivant les

talus pour se cacher, écoutant les moindres bruits, inquiet comme un

braconnier. Lorsqu’il _ _ _ _ _ _ _l’heure arrivée, il se _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

de la route et se _ _ _ _ _ _ _ _ dans une broussaille. Il _ _ _ _ _ _ _ _ _

encore. Enfin, vers minuit, un galop de cheval _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ sur

la terre dure du chemin. L’homme _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ l’oreille à terre pour

s’assurer qu’un seul cavalier s’approchait, puis il _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ .

Guy de Maupassant, le Père Milon, 1883

Dictées 4 ème

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Orthographe d’usage

Choix 1/ Dictée fautive

Le (décord, décor) de l’(androit, endroit, endroid) où je creusais aurait

suffi à ébranler les (ner, nerfs) d’un homme (ordinère, ordinaire). Des

arbres sinistres, de taille anormale et d’(aspet, aspè, aspect) grotesque,

me contemplaient d’en (au, haut, heau) comme les (colones,

colonnes) de quelque temple infernal, assourdissant le bruit du (tonere,

tonnere, tonerre, tonnerre) et celui du (van, ven, vent), laissant percer

quelques rares gouttes de(pluit, pluie, pluis). Là-bas, au-delà des

(trons, troncs, tronts) meurtris, illuminés par de faibles (éclères,

éclairs), se dressaient les pierres (umides, humides) et couvertes de

lierre de la maison abandonnée ; un peu plus près, s’étendait le jardin

(olandais, hollendais, hollandais), aux (alés, allés, allées) et aux

massifs pollués par une (végétassion, végétation) surabondante,

blanche, fétide et corrompue, qui n’avait jamais reçu la pleine (lumiaire,

lumière) du jour.

H.P. Lovecraft, La peur qui rôde, traduction Y Rivière, Folio, Gallimard

jeunesse.

Dictées 4 ème

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Choix 2/ Dictée à trous

Le _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ de l’_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ où je creusais aurait

suffi à ébranler les _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ d’un homme _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

_ _ .Des arbres sinistres, de taille anormale et d’_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

grotesque, me contemplaient d’en _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ comme les _ _

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ de quelque temple infernal, assourdissant le bruit du _

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ et celui du _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ,laissant percer

quelques rares gouttes de_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ . Là-bas, au-delà des _

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ meurtris, illuminés par de faibles _ _ _ _ _ _ _ _ _ _,

se dressaient les pierres _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ et couvertes de lierre de

la maison abandonnée ; un peu plus près, s’étendait le jardin _ _ _ _ _ _

_ _ _ _ _ _, aux _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ et aux massifs pollués par une _ _

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ surabondante, blanche, fétide et corrompue, qui

n’avait jamais reçu la pleine _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ du jour.

H.P. Lovecraft, La peur qui rôde, traduction Y Rivière, Folio, Gallimard

jeunesse.

Dictées 4 ème

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Conjugaison (verbe au conditionnel)

Choix 1/ Dictée fautive

(Etais-ce, Etait-ce) donc la mort, ce singulier état de torpeur, cette chair

frappée d’immobilité, tandis que l’intelligence (fonctionnai,

fonctionnait) toujours ? […] ce (n’étais, n’était) pas la mort sans doute.

J’(allai, allais) certainement me réveiller tout à l’heure. Oui tout à

l’heure, je me (pencherait, pencherai, pencherais) et je (saisirai,

saisirais, saisirait) Marguerite entre mes bras, pour sécher ses larmes.

Quelle joie de nous retrouver ! et comme nous nous (aimeriont,

aimerions) d’avantage ! Je (prendrai, prendrais, prendrait) encore

deux jours de repos, puis (j’irai, j’irais, j’irait) à mon administration. Une

vie nouvelle (commencerai, commencerais, commencerait) pour

nous, plus heureuse, plus large.

Emile Zola, La mort d’Olivier Bécaille, 1884

Dictées 4 ème

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Choix 2/ Dictée à trous

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ donc la mort, ce singulier état de torpeur, cette

chair frappée d’immobilité, tandis que l’intelligence _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

toujours ? […] ce _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ pas la mort sans doute. J’_ _ _ _

_ _ _ _ _ _ _ _ certainement me réveiller tout à l’heure. Oui tout à

l’heure, je me _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ et je _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Marguerite entre mes bras, pour sécher ses larmes. Quelle joie de nous

retrouver ! et comme nous nous _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ d’avantage ! Je _

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ encore deux jours de repos, puis _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

à mon administration. Une vie nouvelle _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ pour

nous, plus heureuse, plus large.

Emile Zola, La mort d’Olivier Bécaille, 1884

Dictées 4 ème

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Participe passé et participe passé employé comme adjectif

Choix 1/ Dictée fautive

Dix minutes après avoir (quitter, quitté) la petite Chilina, il se trouva au

bord d’un coteau extrêmement rapide. Le chemin ou plutôt le sentier à

peine (tracée, tracé) qu’il suivait, traversait un maquis récemment

(brûler, brûlé, brûlée). En ce lieu la terre était (charger, chargé,

chargée) de cendres blanchâtres et ça et là des arbrisseaux et quelques

gros arbres (noircit, noirci, noircis, noircies) par le feu et entièrement

(dépouiller, dépouillés, dépouillé, dépouillées) de leurs feuilles se

tenaient debout, bien qu’ils eussent (cesser, cessés, cessé) de vivre.

En voyant un maquis (brûler, brûlée, brûlé), on se croirait (transporter,

transporté, transportés) dans un site du Nord au milieu de l’hiver, et le

contraste et l’aridité des lieux que la flamme a (parcourue, parcouru)

avec la végétation luxuriante d’alentour les fait paraître encore plus

tristes et désolés.

Mérimée, Colomba

Dictées 4 ème

25

Choix 2/ Dictée à trous

Dix minutes après avoir _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ la petite Chilina, il se trouva

au bord d’un coteau extrêmement rapide. Le chemin ou plutôt le sentier

à peine _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ qu’il suivait, traversait un maquis

récemment _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ .En ce lieu la terre était _ _ _ _ _ _ _ _ _

_ _ de cendres blanchâtres et ça et là des arbrisseaux et quelques gros

arbres _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ par le feu et entièrement _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

de leurs feuilles se tenaient debout, bien qu’ils eussent _ _ _ _ _ _ _ _ _

_ _ de vivre. En voyant un maquis _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _, on se croirait _ _

_ _ _ _ _ _ _ _ _ dans un site du Nord au milieu de l’hiver, et le contraste

et l’aridité des lieux que la flamme a _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ avec la

végétation luxuriante d’alentour les fait paraître encore plus tristes et

désolés.

Mérimée, Colomba

Accords sujet/verbe + Nom/adjectif

Choix 1/ Dictée fautive Un rite en Inde

Le voyage (semblais, semblait) devoir s’accomplir sans accident,

quand l’éléphant, donnant quelques signes d’inquiétude, (s’arrêtèrent,

s’arrêta) soudain.

Il (étaient, était) quatre heures alors.

« Qu’y a-t-il, demanda Sir Francis Cromarty, qui releva la tête au-dessus

de son cacolet.

- Je ne sais mon officier », répondit le Parsi, en prêtant l’oreille à un

murmure confus qui passait sous l’(épaisse, épaisses) ramure.

Dictées 4 ème

26

(Quelque, quelques) instants après, ce murmure devint plus

(définissable, définissables). On eût dit un concert, encore fort éloigné,

de voix (humain, humaine, humains, humaines) et d’instruments de

cuivre.

Passepartout (était, étaient) tout yeux, tout oreilles. M. Fogg

(attendaient, attendait) patiemment, sans prononcer une parole.

Le Parsi (sautèrent, sauta) à terre, (attacha, attachèrent) l’éléphant à

un arbre et (s’enfonça, s’enfoncèrent) au plus épais du taillis.

Quelques minutes plus tard, il (revint, revinrent), disant :

« Une procession de brahmanes qui (se dirige, se dirigent) de ce côté.

S’il est possible évitons d’être vus. »

Jules Verne, Le tour du monde en 80 jours.

Dictées 4 ème

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Choix 2/ Dictée à trous

Un rite en Inde

Le voyage _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ devoir s’accomplir sans accident,

quand l’éléphant, donnant quelques signes d’inquiétude, _ _ _ _ _ _ _ _

soudain.

Il _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ quatre heures alors.

« Qu’y a-t-il, demanda Sir Francis Cromarty, qui releva la tête au-dessus

de son cacolet.

- Je ne sais mon officier », répondit le Parsi, en prêtant l’oreille à un

murmure confus qui passait sous l’_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

ramure.

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ instants après, ce murmure devint plus_ _ _ _

_ _ _ _ _ _ _ .On eût dit un concert, encore fort éloigné, de voix _ _ _ _ _

_ _ _ _ _ _ _ _ _ et d’instruments de cuivre.

Passepartout _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ tout yeux, tout oreilles. M. Fogg

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ patiemment, sans prononcer une parole.

Le Parsi _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ à terre, _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

l’éléphant à un arbre et _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ au plus épais du taillis.

Quelques minutes plus tard, il_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ,disant :

« Une procession de brahmanes qui _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ de ce

côté. S’il est possible évitons d’être vus. »

Jules Verne, Le tour du monde en 80 jours.