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tribun e LE JOURNAL DU PLR VAUDOIS | N O 11 | MERCREDI 19 DÉCEMBRE 2013 JAB 1005 Lausanne Place de la Riponne 1 – 1005 Lausanne Annoncer les rectications d’adresse Déjà une année. Le bilan du PLR Vaud s’avère positif, le mariage a bien pris. Tribune vous présente ses meilleurs vœux pour 2014. Le meilleur pour tous et dans tous les domaines. Tout simplement. sommaire Edito et recommandations de vote 2 Coup de gueule 3 Politique fédérale 4-6 Les députés en action 7 Commémoration du 24 Janvier 8-9 On met le feu 10 Administration: Tribune, place de la Riponne 1, 1005 Lausanne, T: 021 323 72 78, F: 021 320 60 86, E: [email protected] Editeur: PLR.VD. Rédaction: Fabienne Guignard, rédactrice en chef, E: [email protected] Publicité: Régipub SA, T : 021 317 51 92, E : [email protected] BCV c.c.p: 10-725-4 / IBAN : CH42 0076 7000 Z525 3578 7 Layout: PLR Vaud ORGANE ISSU DU MARIAGE DE LA NOUVELLE REVUE RADICALE ET DU FORUM LIBÉRAL frivolités essentielles Il pleuvait à Johannesbourg ! Page 10 votations fédérales Interruption de grossesse Page 6 1 an déjà plr vaud plr vaud élan, optimisme et succès 2014 sur la bonne voie votations fédérales «Contre l’immigration de masse» avec un peu plus l’esprit de mandela... Page 4 édition spéciale exclusivement électronique

Tribune 11 décembre 2013

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Journal d'information et d'opinion du PLR Vaud.

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Page 1: Tribune 11 décembre 2013

tribuneLE JOURN A L DU PLR VAUDOIS | N O 11 | MERCREDI 19 DÉCEMBRE 2013

JAB 1005 LausannePlace de la Riponne 1 – 1005 Lausanne

Annoncer les rectifi cations d’adresse

Déjà une année. Le bilan du PLR Vaud s’avère positif, le mariage a bien pris.Tribune vous présente ses meilleurs vœux pour 2014. Le meilleur pour tous et dans tous les domaines. Tout simplement.

sommaireEdito et recommandations de vote 2Coup de gueule 3Politique fédérale 4-6Les députés en action 7Commémoration du 24 Janvier 8-9On met le feu 10

Administration : Tribune, place de la Riponne 1, 1005 Lausanne, T : 021 323 72 78, F : 021 320 60 86, E : [email protected] Editeur : PLR.VD. Rédaction : Fabienne Guignard, rédactrice en chef, E : [email protected]é : Régipub SA, T : 021 317 51 92, E : [email protected] BCV c.c.p : 10-725-4 / IBAN : CH42 0076 7000 Z525 3578 7 Layout : PLR Vaud

O R G A N E I S S U D U M A R I A G E D E L A N O U V E L L E R E V U E R A D I C A L E E T D U F O R U M L I B É R A L

frivolités essentiellesIl pleuvait à Johannesbourg !Page 10

votations fédéralesInterruption de grossessePage 6

1 an déjà

plr vaud

plr vaud

élan, optimisme et succès2014 sur la bonne voie

votations fédérales«Contre l’immigrationde masse»avec un peu plus l’esprit de mandela...Page 4

édition spéciale

exclusivement

électronique

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la démocratiene vapas de soi

édito

par Fabienne Guignard,rédactrice en chef

Il aura fallu la mort d’un homme, Nelson Mandela, un symbole pour le monde entier, pour se souvenir que rien n’est jamais acquis, que la liberté est une chance, que beaucoup se sont battus et se battent encore pour l’ob-tenir ou la garder. Car rien n’est plus fragile que la démocratie. On le voit bien aujourd’hui dans les pays occi-dentaux où beaucoup d’entre nous ne savent plus apprécier à leurs justes valeurs des droits fondamentaux que sont le liberté de pensée, de vote, de conscience, d’expression. Tout est souvent dû. Beaucoup vont trop loin car tout est permis… Même le droit d’insulter les représentants de l’ordre public, les leaders politiques. Chacun se gausse de pouvoir faire ce qu’il veut. D’insulter, de crier sa vérité aux yeux de tous, sur les réseaux sociaux anonymement, c’est plus classe et sur-tout très tendance. Quelles sanctions? Aucune en fait. Et c’est bien là le pro-blème.Cette année 2013 aura été marquée par bien des révolutions populaires. La démocratie n’est pourtant pas toujours au bout du chemin. Loin s’en faut. Car la démocratie, cela s’apprend. Cela ne s’impose pas. Les peuples doivent se libérer eux-mêmes. Il faut du temps. Cela veut-il dire que l’on doit laisser des populations mourir, en Syrie, au Mali, au Centreafrique? Je ne le sais pas. Personne ne le sait vraiment d’ail-leurs. Ceux qui y vont sont bien seuls.Regardez du côté de Kiev où l’on croyait la révolution orange un signe d’ouverture vers la démocratie. Dix ans plus tard, il n’en reste plus grand-chose. Kiev est à nouveau à feu et à sang pour sa liberté. Le combat est de fait un perpétuel recommencement. La mort de Mandela est peut-être un bon prétexte pour une réfl exion en pro-fondeur sur l’Humanité. Quelques jours avant Noël, c’est aussi une bonne idée. Profi tons de la chance que nous avons de vivre dans un pays en paix. C’est un luxe d’une incroyable valeur. Beaucoup sont morts pour l’avoir simplement espéré.

recommandations de votedu 9 février 2014

Financement et aménagement de l’infrastructure ferroviaire (Arrêté fédéral)

Initiative «Contre l’immigration de masse»

votations fédérales

OUI

NON

NON Initiative «Financer l’avortement est une affaire privée»

le plr fête ses 1 an...déjà un grand !

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quand les enfants gâtéss’en mêlent

coup de gueule

Depuis 2008, la crise passée par-là, l’Europe compte ses pays blessés, souffrants voire à l’agonie. Pour l’heure, heureusement, point de morts. Mais c’est une longue traversée du désert, parsemée de coupes drastiques dans les dépenses de l’Etat pour les pays les plus réalistes – ou les plus au pied du mur, c’est selon. Parsemée d’augmen-tations, tout azimut, dans les impôts pour les pays les plus conformistes, gé-néralement dirigés à gauche. En un mot, l’austérité. Aujourd’hui, la situation de la Grèce continue d’être préoccupante. L’Espagne et le Portugal, malgré des chômages rémanents, redressent péni-blement mais, semble-t-il, sûrement, la tendance. En Irlande, une éclaircie a percé les nuages. L’île s’apprête à sortir du plan UE-FMI, marquant la fi n d’une période diffi cile pour ce pays qui a connu l’émigration la plus forte d’Europe.

On l’a dit, on le répète, la Suisse a su traverser la tempête en affi chant une stabilité rassurante. Elle est même par-venue à tirer son épingle du jeu. On re-tiendra qu’à l’heure où d’autres nations optaient pour la fuite en avant dans les

défi cits, la Suisse, elle, se dotait de sys-tèmes de frein à l’endettement, préve-nant ainsi toutes dérives politiques. Mais la Suisse n’est pas épargnée pour autant. Un certain essouffl ement est apparu. En témoigne les 17 paquets d’austérité fi celés dans les cantons

suisses lors des débats sur le budget 2014. Les plans de rigueur se multi-plient ainsi outre-Sarine, dans les villes notamment, entraînant baisses de sa-laire, coupes dans la culture, le social ou la formation. Que l’on se rassure, bien que ce genre de mesures ne soit jamais agréable, on se situe plutôt dans la retouche que dans les grandes réno-vations.Qu’à cela ne tienne, la Jeunesse socia-liste suisse s’est penchée, le week-end dernier, sur une hypothèse fallacieuse « la politique fi nancière ruineuse des partis bourgeois». On souhaiterait plu-tôt une critique de la gestion calami-teuse des villes par leurs aînés de parti. Lorgnant sur la France, ces enfants gâtés n’ont d’autres idées que d’appli-quer l’impôt unitaire, une progressivité accrue de l’impôt et une ribambelle de taxations supplémentaires. Quelle ori-

ginalité ! Si l’on reproche souvent à la droite de ne jamais consentir à de nouveaux investissements en période de vache grasse, on constate aussi que, quelle que soit la situation écono-mique, le PS n’a que le mot « impôt» à la bouche. A force de se plaindre en voulant à tout prix projeter les malheurs de l’Europe sur notre pays, ces socialistes donnent l’exemple d’une jeunesse qui pleure la bouche pleine. Elle paraît incapable de percevoir le privilège qu’elle a de disposer d’un futur. Elle reste imper-méable aux adaptations nécessaires du système pour le maintenir. Elle crache dans la soupe presque gênée, face au reste de l’Europe, de ne pas pouvoir af-fi cher plus de chômage, de pauvreté ou de confl its sociaux. Elle semble, enfi n, chercher à s’associer aux autres, fut-ce dans le malheur.

«on constate aussi que, quelle que soit la

situation économique,le ps n’a que le mot impôt

à la bouche.»

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« contre l’immigration de masse »

avec un peu plus l’espritde mandela...

votations fédérales

par Fabienne Guignard A préparer ce dossier pour cette édition spéciale électronique de TRIBUNe, la moutarde me monte au nez à renifl er les arguments des initiatives UDC tant sur la prise en charge des avortements que l’initiative contre l’immigration de masse. J’en aurais presque froid dans le dos. Voici quelques réfl exions, un peu émotionnelles je l’avoue, que m’inspire le deuxième sujet.

J’apprends ainsi que notre système économique actuel est un cuisant échec car être le pays le plus compétitif au monde ou le deuxième, ne suffi t pas à être fi er et reconnaissant. Que diable faut-il faire pour avoir un peu d’estime pour nous-mêmes si nos propres conci-toyens, ceux qui ont signé cette initia-tive, sont à ce point si peu conscients que la prospérité du pays, donc la leur, ne dépend pas que des Suisses d’ori-gine? Qui sommes-nous donc pour re-jeter l’autre, alors que nous venons tous ou presque d’ailleurs. Mes ancêtres, comme beaucoup des vôtres, étaient des huguenots chassés de France par le bon roi de France. Ces protestants,

rejetés, tués par une monarchie catho-lique n’avaient pourtant pas que des défauts comme celui de savoir comp-ter. Les grands banquiers suisses sont ainsi principalement d’anciens protes-tants français qui, pour Louis XIV et à sa demande, ont mis sur pied en Suisse le secret bancaire. Et oui, c’est un mo-narque français qui était heureux que son peuple ne sache pas qu’il emprun-tait beaucoup d’argent à ses anciens ennemis. Les voilà quelques siècles plus tard à le regretter…Nous serions envahis ou près de l’être, selon les initiants, par de terribles êtres ne parlant pas suisse allemand qui viennent ainsi donner de la valeur à nos entreprises, favoriser notre commerce intérieur et extérieur, participer à notre vie sociale. Car selon eux, les étran-gers, et Dieu sait qu’il y en a à tous les coins de rue, y compris dans nos trains, métros et autoroutes, n’apportent que du négatif, coûts sociaux, destruction du paysage, dumping social, chômage, hausse des loyers, mélangeant sans beaucoup de subtilité immigrés à forte valeur ajoutée et les réfugiés. Asile et main-d’œuvre qualifi ée, même combat. L’initiative en ayant à ce point mauvaise estime de nos succès ne prône rien moins que la mise sur pied de quotas et contingents pour les étrangers quels qu’ils soient… Sous quelle forme ces quotas? Elle ne le dit pas ou plutôt en disant que cela se fera sans causer

préjudice aux accords bilatéraux. Belles paroles mais totalement en contradic-tion avec la réalité. Les accords sont re-mis en cause, comme des dominos ils tomberont. A les écouter, nous voilà tout prêt de l’apocalypse… Que diraient-ils si cela était vraiment le cas? Je n’ose imaginer.A l’heure des obsèques planétaires de Nelson Mandela, il nous faut, par peur de perdre un peu de soi, de ses avantages, risquer la prospérité de tout un peuple. Que serait notre pays sans les travail-leurs étrangers, dans l’horlogerie, les hôpitaux, la recherche ou l’agriculture? Qu’en serait-il des bulletins de com-mandes pour nos entreprises exporta-trices? La Suisse n’aurait-elle comme futur que de devenir le plus beau parc national du monde, avec son chocolat

et ses belles montagnes enneigées? Notre pays n’est-il pas justement par tradition ouvert sur le monde, créatif, ayant le sens des affaires et un esprit de conservation hors du commun. Mais les temps sont durs pour tous. Les défi s provoqués par la mondialisation, l’aug-mentation de la population partout sur la planète, le réchauffement du climat font que tous les pays du monde ont à gérer en même temps de nouveaux défi s. Mais chaque problème a toujours sa solution. Elle ne passe, selon moi, jamais par l’exclusion mais par un équi-libre empreint de sagesse et de respect et d’idées neuves. Dire NON à l’initiative contre une immi-gration massive, c’est accepter que l’on est toujours plus fort à plusieurs, dans sa diversité.

«qui sommes-nous donc pour rejeter l’autre alors

que nous venons tousou presque d’ailleurs?»

La Suisse a sa place dans l’économie mondiale.

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interruption de grossesse et lamal

des objectifs politiquesqui avancent masqués

votations fédérales

Dr Jean Martin, ancien médecin cantonal et députéL’initiative qui entend retirer l’interrup-tion de grossesse (IG) de la liste des prestations prises en charge par la LAMal sera soumise au vote populaire le 9 février prochain. D’abord, premier point pratique, le coût de l’IG ne pèse presque rien dans la facture annuelle de la santé en Suisse. Les caisses-maladie estiment qu’il représente 0,02 % des dépenses de santé de 64 milliards (de plus, les IG faites à cause de menaces graves pour la santé de la femme, et il y a en a, resteraient de toute manière

à charge de la LAMal). L’initiative nous ferait profi ter d’une épargne de moins de 20 centimes par mois et par per-sonne majeure assurée… Ce qui accrédite l’hypothèse que les objec-tifs réels des initiants sont ailleurs. La Commission nationale d’éthique s’est prononcée. Nommée par le Conseil fédéral, elle a pour mandat d’étudier les enjeux éthiques en biomédecine et de faire part de ses avis aux autorités ainsi qu’au public en général. Dans sa prise de position 21/2013, «Considé-rations éthiques sur le fi nancement de l’avortement» (www.nek-cne.ch), elle analyse l’initiative et recommande de la rejeter. L’effet d’un refus de prise en charge par la LAMal serait de manière disproportionnée au détriment de per-sonnes fragilisées et de conditions socio-économiques précaires. On ferait de ces femmes des réprouvées. Il im-porte d’avoir à l’esprit que l’IG est plus fréquente dans les milieux défavorisés, parce que jeunes fi lles et femmes y sont moins informées et ont moins accès au planning familial. Il y a ici un différen-tiel social majeur des risques de diffi -cultés et de malheurs – et, à l’inverse, des chances de disposer aisément des

moyens de se sortir d’un mauvais pas! Et il est attristant de constater que, par-fois, des gens affi rmant des convictions chrétiennes soutiennent une démarche imperméable à la réalité et qui creuse-rait un peu plus les inégalités. L’espace ne permet pas de discuter ce qu’il y a là de souhait d’un modèle moral «ver-tueux» gérant les corps aussi bien que les consciences et s’imposant à tous. Envies de théocratie? Si les initiants ne demandent pas l’abolition du régime du délai qui vaut chez nous suite au scrutin fédéral de 2002, ce n’est pas l’envie qui manque si on considère les associations et personnes initiantes – leurs positions à ce sujet sont de noto-riété publique. C’est la même partie du public qui a lancé une initiative, en voie d’aboutir, s’opposant aux programmes d’éducation sexuelle à l’école qu’ils dé-fi gurent comme «sexualisation» (alors que les bénéfi ces de cette éducation

– au reste optionnelle – en termes de prévention des maladies sexuellement transmissibles, de grossesses préma-turées et de troubles psycho-sociaux sont démontrés). Ici, il faut rappeler que si au cours des dernières décennies le nombre d’IG en Suisse a nettement

baissé, d’un tiers (notre taux est le plus bas d’Europe avec celui de la Hollande), ceci est dû aux bons services d’éduca-tion sexuelle et de planning familial mis en place dans la plupart des cantons.Point important dans une optique de santé publique: l’acceptation de l’ini-tiative sous prétexte que l’IG ressortirait

au libre choix de la personne pourrait susciter des actions similaires touchant d’autres groupes : fumeurs, consom-mateurs d’alcool, personnes qui se comportent de manière téméraire (au volant, ou en pratiquant des sports extrêmes), voire personnes sans acti-vité physique. Il y aurait là une «pente glissante» qui renverserait le principe de solidarité sur lequel est fondée la LAMal, principe auquel les Suissesses et les Suisses sont attachés.Une remarque encore concernant le statut de la femme: certains des ini-tiants (du domaine politique) ne sont pas à une contradiction près. Ils disent parfois vouloir sa libération : ainsi dans les démarches pour l’interdiction de la burka ou même du voile dans l’es-pace public. Dans le même temps ils refusent la prise en charge de l’IG par l’assurance-maladie sociale. Drôle de contribution à l’autonomie féminine...

Quand on n’a pas de sous, les aiguilles à tricoter ne servent pas qu’à tricoter...

«le coût de l’interrup-tion de grossesse ne pèse

presque rien dans la facture annuelle de

la santé en suisse.»

«l’initiative nous ferait profi ter d’une épargne de 20 centimes par mois

et par personne majeure assurée.»

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un fonds pour plus de fluiditévotations fédérales

par Fabienne Guignard,rédactrice en chefA l’heure où les banques suisses se doivent de décider si elles vont ou non, à titre individuel, rejoindre le pro-gramme américain du département de la justice pour régulariser leurs poten-tielles affaires délictueuses, le peuple suisse devra lui, le 9 février prochain, se prononcer sur plusieurs votations d’importance stratégique pour la Suisse. Et notamment sur la création d’un fonds spécial destiné à améliorer les infrastructures ferroviaires du pays. Un fonds qui sera marqué à l’encre noire dans la Constitution fédérale, question d’en fi ger offi ciellement le contour.

En fait, cet arrêté fédéral du 20 juin 2013 sur lequel nous voterons, fut le contre-projet du parlement à une ini-tiative populaire «Pour les transports publics», qui a fi nalement été retirée. Il s’agit d’un fonds à durée limitée dont les moyens fi nanciers sont clairement défi nis. Personne ne peut nier l’augmentation du trafi c du transport de voyageurs ces dernières années, environ 60% depuis 1998. Point besoin d’être devin pour savoir l’enfer que peut être chaque ma-tin et chaque soir un trajet en train pour

des milliers de nos concitoyens. Mais les limites sont désormais atteintes. Il faut aujourd’hui prendre de grandes décisions et se décider à investir da-vantage. Dans l’intérêt général.Mais comme dans tous les domaines aujourd’hui, on a la fâcheuse tendance de vouloir le beurre, l’argent du beurre et la crémière. Comme l’UDC qui une fois de plus dit NON et refuse de payer. Peut-être ses dirigeants ont-ils la chance de rester sur leur lopin de terre ou dans leur villa zurichoise n’ayant pas nécessité pour travailler de se déplacer ou pour le moins pas réguliè-rement. Heureux femmes et hommes qui ne vivent pas au même rythme que les autres, qui ont réussi à échapper

à cette frénésie des transports. Pas d’augmentation de la vignette parce que l’argent allait au rail et était mal utilisé, (et on sait l’argument falla-cieux), et pas d’argent pour le rail, parce que… On ne comprend pas très bien en fait. Peut-être par habitude… Mais le réseau Lausanne-Genève, pour ne citer que lui, en a fi chtrement bien besoin de cet argent. Fini le temps des trente glorieuses où tout tombait tout crû dans la bouche. Les cuillères en argent ne sont plus qu’en inox mais il faudra toujours communiquer, se déplacer. Certainement que nous resterons plus souvent chez nous, en travaillant à domicile, à temps partiel question de moins embouteiller les ré-

seaux et les infrastructures mais cela n’est pas pour demain. Disons pour après-demain. D’ici là la prévoyance est de mise, mieux surtout l’effi cience, celle de rester un des meilleurs ré-seaux européens, celui qui a fait notre force, celui que nos ancêtres, Alfred Escher en tête, ont mis sur pied il y a plus d’un siècle. Lui aussi avait coûté cher. Très cher. Trop cher. Escher en a perdu de sa superbe mais il nous reste le Gothard et ce n’est pas le moment de nous endormir sur nos lauriers en refusant un fonds dont nos échanges commerciaux ont fondamentalement besoin.Dire OUI c’est faciliter la fl uidité comme les liquidités...

«il s’agit d’un fonds à durée limitée dont les moyens fi nanciers sont

clairement défi nis.»

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les députés en actionpar Nicolas Tripet, secrétaire général adjoint

communes dans le rouge en attentede paiements dus par l’état français

habitat traditionnellement dispersé :zone à revoir en faveur du logement

prolongement du tracé du m2?

La députée Claudine Wyssa a inter-pellé le Conseil d’Etat concernant les montants dus aux communes par l’Etat français en vertu de la rétro-cession française sur l’impôt sur les frontaliers travaillant sur leur territoire. Le Conseiller d’Etat Pascal Broulis regrette ces retards avérés. Le verse-ment en question touche également d’autres cantons. Dans ce domaine, le

canton de Vaud ne peut faire pression uniquement par le biais de la Confé-dération qui a déjà insisté, à plusieurs reprises, pour que la France paye son dû. Dans l’hypothèse où cette situation devait durer et qu’une commune se trouve à la limite de ses possibilités de crédit auprès de ses bailleurs de fonds traditionnels, le Conseil d’Etat exami-nera au cas par cas ces situations.

Le député Jean-Marc Genton a déposé une motion visant à revoir la zone de l’habitat traditionnellement dispersé. Objectif affi ché : utiliser les volumes des bâtiments existant sans miter le territoire. En effet, une grande partie de cet habitat tradition-nellement dispersé se situe en zone agricole. Nombreuses fermes dans le canton, plus utilisées dans l’agricul-

ture, ne peuvent être transformées en logement à cause du carcan légal de la zone agricole. La LAT, quant à elle, permet au sein des zones d’habitat traditionnellement, la transformation en logement du 100% du volume des bâtiments existants. Le Député demande donc au Conseil d’Etat de revoir cette carte afi n de permettre la création de logement dans ces zones.

Le député Jean-François Cachin a remercié le Conseil d’Etat pour la réponse à son postulat et le travail effectué en commission. Si une étude préliminaire concernant un prolon-gement du tracé du M2 a été menée (jusqu’au Chalet-à-Gobet), le Conseil d’Etat estime qu’il n’y a pas suffi-samment d’emplois dans le secteur Chalet-à-Gobet pour envisager qu’un prolongement de la ligne soit réa-lisé dans un avenir « prévisible ». En outre, l’option plus vraisemblable de construction souterraine ne nécessite pas de réservation de terrain, sauf sur le secteur directement en amont des Croisettes.Le Conseil d’Etat, en collaboration avec la Municipalité d’Epalinges et les TL veillera à ce que l’on évite

que de nouvelles constructions em-pêchent ou rendent plus onéreuses la réalisation d’un tronçon de ligne situé immédiatement en amont de la sta-tion des Croisettes. Concernant l’aug-mentation de la capacité du M2 sur le tronçon actuellement en service, une planification des mesures permettra

de répondre à la croissance de la demande prévue à l’horizon 2025-2030.La réalisation du projet M2/M3 ferait l’objet d’un financement spécifique compte tenu des subventions versées par la Confédération dans le cadre des projets d’agglomération.

réaff ectation de la caserne de moudon en faveur du rayonnement dela régionA la suite de l’annonce de la fer-meture de la Caserne de Mou-don, différents scénarii quant à sa réaffectation ont été évoqués (centre de requérants notamment). Le député Jacques Perrin a fait passer une résolution deman-dant au Conseil d’Etat de faire pression sur la Confédération afi n de donner à ces terrains une orientation en faveur du déve-loppement et du rayonnement de la région. Une réaffectation des bâtiments en centre de formation des polices romandes est notam-ment suggérée.

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commémoration du 24 janvier

plr aigleVendredi 24 janvier 2014, 18 h 30Salle de l’Aiglon, Aigle

Invité : Laurent WehrliPrix du repas : CHF 55.–/pers. Inscriptions par téléphone auprès de Marc-Olivier Drapel au 079 433 30 63.Une animation humoristique par Nathanaël Rochat complètera cette manifestation.

plr broye-vullyVendredi 24 janvier 2014, 18 h 30Salle polyvalente de Salavaux

Invité : Philippe LeubaPrix du repas, apéritif et dessert : CHF 35.–/pers. (boissons non com-prises).Inscriptions avant le 06.01.2014 sur http://goo.gl/wy35T7 ou par courrier à PLR.Les Libéraux-Radicaux, CP 7, 1585 Salavaux.Un bar et une animation musicale complèteront cette manifestation.

plr gros-de-vaudVendredi 24 janvier 2014, 18 hGrande salle d’EchallensPlace du Château, EchallensInvité : Marc-Etienne PiotPrix du repas : CHF 40.–/pers. (bois-sons non comprises).Inscriptions avant le 17.01.2014 à PLR Gros de Vaud, p.a. J.-P. Mitard, CP24, 1418 Vuarrens, par téléphone au 079 669 83 85 ou par courriel à [email protected] tombola sera organisée à cette occasion.

plr lausanneVendredi 24 janvier 2014, 18 h 30Locaux de GastrovaudAv. Général-Guisan 42, PullyInvitée : Isabelle MoretPrix du repas : CHF 65.–/pers. (bois-sons non comprises), CHF 50.– pour les JLRV.Inscriptions avant le 17.01.2014 à : PLR Lausanne, place de la Riponne 1, 1005 Lausanne, tél. 021 320 88 41 ou par courriel à [email protected] tombola sera organisée à cette occasion.

plr lavaux-oronVendredi 24 janvier 2014, 19 hSalle polyvalentePalézieux-VillagePrix du repas : CHF 50.–/pers. (bois-sons non comprises).Inscriptions avant le 10.01.2014 à : Fabrice Chollet, rte de Palézieux 55c, 1610 Oron-la-Ville ou par courriel à [email protected] tombola sera organisée à cette occasion.

plr morgesVendredi 24 janvier 2014, 19 hGrande salle d’AclensInvitées : Oriane Engel et Andréa ArnPrix du repas et apéritif : CHF 50.–/pers. (apéritif, thé et café compris).Inscriptions avant le 10.01.2014 à Dominique Kubler, rue du Sablon 29, 1110 Morges, par tél. au 078 601 41 55 ou par courriel à [email protected] loto sera organisé à cette occa-sion.

plr ollonVendredi 24 janvier 2014, 19 hAuberge de l’Union, OllonInvité : Yannick ButtetPrix du repas : CHF 30.–/pers. (bois-sons non comprises).Inscriptions par courriel à [email protected] manifestation se déroulera sur le thème de la Lex Weber.

plr nyonVendredi 24 janvier 2014, 19 hChâteau de Coppet

Invité : Pierre KrähenbühlPrix du repas et apéritif : CHF 60.–/pers. Inscriptions avant le 18.01.2014 à Josette Gaille, Etraz 40bis, 1260 Nyon, par téléphone au 022 361 49 76 ou par courriel à [email protected]. Un loto et une tombola seront organi-sés à cette occasion.

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plr ouest lausannoisVendredi 24 janvier 2014, 18 h 30Place du Motty, Ecublens

Invités : Pascal Broulis et Philippe NantermodPrix du repas et apéritif : CHF 45.-/pers.Inscriptions à E. Masson, place du Motty, 1024 Ecublens ou par courriel à [email protected] tombola sera organisée à cette occasion.

plr orbeVendredi 24 janvier 2014, 19 hCantine du Casino d’OrbeApéritif offert, repas payant.Inscriptions et renseignements par courriel à [email protected]

plr épalingesVendredi 24 janvier 2014, 19 hAuberge communale, EpalingesPrix du repas CHF 50.–/pers. Inscription avant le 31.12.2013 par téléphone au 078 732 17 17 ou par courriel à [email protected]

plr rivieraVendredi 24 janvier 2014, 19 hRte Industrielle 1, Saint-LégierInvitée : Cristina Gaggini, directice romande d’EconomiesuissePrix du repas CHF 70.–/pers. (CHF 50.– pour les moins de 30 ans).Inscription avant le 20.12.2013 à : Atelier Volet charpentier/bâtisseur SA, rte Industrielle 1, 1806 Saint-Légier ou par courriel à [email protected].

Il est nécessaire pour cette soi-rée, de venir accompagné d’un jeune de moins de 30 ans pour leur faire découvrir une poli-tique qui peut être conviviale et fort sympathique. Le PLR Riviera remercie tous les participants de faire cet effort.

plr pays-d’enhautVendredi 24 janvier 2014, 18 hLe Chalet, Château-d’Œx

Invité : Frédéric BorlozPrix de l’apéritif CHF 15.–/pers. Inscription par téléphone à Line Rossier 078 891 45 07 ou par courriel à [email protected].

plr grandson& environsVendredi 24 janvier 2014Salle de Bonvillars, GrandsonInvité : Vincent GrandjeanInscriptions avant le 17.01.2014 par téléphone au 079 708 54 18.Soirée avec animation.

plr vallorbeVendredi 24 janvier 2014, 19 hVallorbeInvité : Pascal BroulisInscriptions auprès de Bernard Halde-mann par tél. au 079 632 61 61.Une animation musicale ainsi qu’un loto seront organisés à cette occasion.

plr yverdonVendredi 24 janvier 2014, 19 h 30Restaurant Y-Parc, YverdonPrix du repas : CHF 35.-/pers. (bois-sons non comprises)Inscriptions avant le 17.01.2014 à Serge Lovey, ch. de la Colline 20, 1400 Yverdon, par tél. au 079 542 24 37 ou par courriel à [email protected] tombola sera organisée à cette occasion.

plr yvonandVendredi 24 janvier 2014, 19 hHôtel de Ville d’Yvonand

Invité : Olivier FellerPrix du repas et dessert : CHF 40.–/pers. (boissons non comprises).Inscriptions avant le 10.01.2014 à Charles Wernuss, La Tuilerie 4, 1462 Yvonand, par tél. au 079 750 85 84ou par courriel à [email protected] tombola sera organisée à cette occasion.

plr vallée de jouxVendredi 24 janvier 2014, 19 h 30Hôtel de Ville de L’Abbaye, rte de l’Hôtel-de-Ville 14, L’AbbayeInvité : Olivier FellerPrix du repas et dessert : CHF 30.–/pers. (boissons non comprises).Inscriptions avant le 18.01.2014 par téléphone à Christophe Bifrare 079 503 19 72,Luc Berney au 079 808 39 74 ou Carole Dubois au 079 602 83 36 ou par cour-riel à [email protected], [email protected], [email protected] tombola sera organisée à cette occasion.

votre agenda politiqueplr lausanne etles mousquetaireset leurs amisJeudi 9 janvier 2014, 12 hBuvette du Grand ConseilPalais de Rumine, LausanneStamm mensuel du PLRLen commun avec la réunion des MousquetairesInvité d’honneur : Stéphane Garelli, professeur à l’IMD et à l’UNIL, direc-teur du Centre pour la compétitivité mondiale à l’IMD.Prix du repas, boissons comprises, CHF 35.–/pers. Inscription obligatoire 079 210 61 58 ou à francoise.longchamp@bluewin d’ici au 06.01.14.

plr lausanneMercredi 15 janvier 2014, 19 h 30Salle du Grand ConseilPalais de Rumine, LausanneDébat sur le salaire minimumOrateurs : Fathi Derder, conseiller national PLR et Ada Marra, conseil-lère nationale PS.

jlrv stammMercredi 30 janvier 2014, 18 h 30Résident, Lausanne

plr vaud congrèsJeudi 13 mars 2014, 20 hCully, lieu à défi nir

tribuneProchaine parution : 22 janvierDélai rédactionnel : 13 janvier

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on met le feu

par Jerry Khan & associés

SOURIS VERTELe député syndic Daniel Brélaz a passé contrat avec l’ancien CE Mar-thaler pour des ordinateurs verts, quoi de plus normal que de soutenir les (neo) entreprises de ses copains. On se croit revenu aux grandes heures du radicalisme vaudois de la capi-tale, même endroit même symptôme. Ils ont toujours vertement critiqués mais ils font exactement la même chose. Espérons que ces ordinateurs écolos arriveront à calculer correcte-ment le montant de la dette de Lau-sanne. BIFURCATIONParti des rangs des Radicaux pour terminer dans ceux du PS au Grand Conseil, on pensait que le grand écart intellectuel de Marc Oran s’arrête-rait là. Eh bien non, dernièrement il a sauté à pieds joints dans l’extrême gauche. On espère qu’il s’arrêtera là ! Car la prochaine étape après l’ex-trême gauche, c’est souvent la sortie du paysage politique.

PRÉSIDENT TIC-TACLe président du Grand Conseil, le PLR Laurent Wehrli s’est mué en horloge parlante. Il n’arrête plus de donner l’heure. En tout cas, la présidence lui profi te. Il a déjà pris pas mal de coffre, un peu normal, c’est un président qui a beaucoup de bouteille…

DE QUATTROLa conseillère d’Etat Jacqueline de Quattro a gardé le service des autos, c’est quand même heureux avec un nom pareil. Le transférer à Mettraux, n’aurait pas fait plaisir aux automobi-listes.

PÔLE DE COMPÉTENCESIncroyable, les TL ont repris le LEB, après le M1, le M2, les bus avec ou sans gaz, le futur T1 et M3, voici en plus la brouette. Heureusement qu’il y a l’EPFL pour former des ingénieurs en transports. Tous ces moyens dif-férents réunis dans la même ville, le Musée des transports c’est plus à Lucerne, mais à la place de l’Europe!

par Fabienne GuignardEtre président, c’est décidément pas un job facile. Il faut se taper tous les enter-rements internationaux car ne pas y être serait pire que les gaffes qu’on fait quand on y va. Le pauvre François Hol-lande est sur ce sujet un grand spécia-liste. Il a sans aucun doute un master es ballot. C’en est presque touchant à force d’être ridicule. On ne peut en tout cas pas lui reprocher d’être un macho… Il serait même un peu mou que cela n’étonnerait personne. Avec, en plus, ses problèmes de prostate dévoilés, rien n’est fait pour faire de lui un homme dur et sûr de lui. Car tout le monde le sait, un problème de prostate, pour Mon-sieur, c’est pas terrible pour son moral. Mais les gaffes en plus, à répétition, lui donne un petit air de calimero ou de re-viens-y. On a presque envie de le cajoler François. Le voilà tout perdu parce qu’il ne trouvait plus son avion… Comme un enfant dans un centre commercial. Il faut un haut-parleur qui appelle la maman du petit François est attendue à l’accueil… Et dans le cas précis, sa maman s’appelle Nicolas. Pas de bol le président de la France, cinquième puis-sance du monde. C’est devant son en-

nemi juré qu’il s’est senti tout petit car des deux, sur le tarmac de Johannes-bourg, celui qui faisait président c’était l’ancien. Incroyable mais vrai…

Mais ils étaient ensemble à l’enterre-ment ce qui en soi était un événement. Le temps d’une cérémonie planétaire, ils ont enterré la hache de guerre. Presque à rigoler. Bizarre pour un en-terrement… et sa copine Valérie le nez sur son Iphone durant toute la durée de la cérémonie. Avec son chapeau à la BB, ravissant d’ailleurs, elle n’avait pas l’air des plus commodes. Elle partira sans même faire un signe à Nico. A la stupéfaction de tous. C’est ce que l’on appelle le savoir-vivre. On regretterait les baisemains de Jacques Chirac… Il n’a pas été invité avec les autres ex présidents pour le dernier adieu à Nel-son car il a perdu un peu trop la tête.Il drague tout le monde et Bernadette, ça l’énerve…

Mais le pauvre Hollande n’a pas échap-pé à sa scoumoune habituelle. Il pleu-vait à Johannesbourg. Le seul jour où il était là. C’était le bal des parapluies, en plus de celui des jets privés et des limousines. Mais François pour montrer qu’il ne craint rien aime à rester mouil-lé. C’est sa marque de fabrique. Jamais de pépin. Sarko pareil. C’est très mâle à la française, à la Suisse aussi d’ail-leurs. Les voilà de vrais mecs. Barak, il s’en fi che lui, il prend un parapluie. Il n’avait pas envie de salir son beau cos-tume d’autant qu’il allait être au centre du monde et surtout pris en photo avec la très jolie présidente du Danemark. Pire ils se prenaient en photo parmi. Super les Iphone… C’est Michèle qui n’était pas ravie. Faut dire qu’une belle blonde à un enterrement en Afrique, cela ne passait pas inaperçu. Et effec-tivement tout le monde l’a vu. Dur dur d’être président… Voilà une belle mis-sion pour la belle danoise, une mission séduction, faire du charme au président américain pour qu’il ne s’occupe pas que des chinois… Et manifestement les blondes ont un charme planétaire. Il aura fallu l’enterrement d’une star mondiale pour le confi rmer…

frivolités essentielles

il pleuvaità johannesbourg !

«tout le monde le sait, un problème de prostate pour monsieur c’est pas

terrible pour son moral.»

Théoriquement, il s’agit d’un enterrement...