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.news dans ce numéro et colophon Cerga.news est le trimestriel pour l’installateur gaz professionnel Cerga × Editeur responsable: An De Backer, ARGB, 125 rue de Rhode, 1630 Linkebeek × P910849 × Tél.: 078 15 51 25 × [email protected] × www.cerga.be × Coordination: Isabelle Borremans × Ont collaboré à ce numéro: Bart Thomas, Kurt Goolaerts, Kenny Vanlancker, Isabelle Borremans × Conception et réalisation: Roularta Custom Media. Le gaz naturel est une énergie respectueuse de l’environnement. Pour la réalisation de cette édition nous avons également tenu compte de l’environnement. Les lecteurs peuvent envoyer leurs réactions à [email protected]. trimestriel juin 2010 www.cerga.be GAZ NATUREL ET SOLEIL, partenaires idéaux Chaque jour, le soleil produit beaucoup plus d’énergie que ce que nous utilisons mondialement. Nous pouvons capter la lumière solaire pour profiter de cette énergie gratuite. Ainsi un boiler solaire fournit, durant toute l’année, une partie de notre eau chaude et se combine parfaite- ment avec le chauffage au gaz naturel. Grâce notamment aux mesures de soutien des différents pouvoirs publics, l’énergie solaire thermique est devenue une valeur sûre en matière d’installations sanitaires d’eau chaude et de chauffage. Les panneaux solaires thermiques prennent leur envol. L’année passée, en Belgique, 31.000 m 2 de panneaux solaires thermiques ont été installés avec une moyenne de 4 m 2 par installation. Ce qui représente donc près de 8.000 installations. Leur qualité est à l’origine de cet engoue- ment. L’article principal de cette lettre d’info a été réalisé avec la collaboration de Gie Verbunt, président de Belsolar, une fédération professionnelle qui encourage les applications thermiques de l’énergie solaire. Cet article traite de l’application la plus courante en la matière, c.à.d. le chauffe-eau solaire destiné à une maison unifamiliale. Vous y décou- vrirez comment le soleil s’associe parfaitement au gaz naturel afin d’alimenter, durant toute l’année, une habitation avec un système sanitaire d’eau chaude économique et confortable. L’énergie produite par le soleil est variable, tandis que le gaz naturel est une source d’énergie qui peut facilement être détermi- née. C’est pourquoi il est le partenaire idéal de l’énergie solaire. Dès que le soleil fait défaut, le gaz naturel fournit sans problème la part de chauffage complémen- taire pour que le confort reste garanti. Bonne lecture, Kenny Vanlancker Ingénieur de projet Cerga En combinaison avec le gaz naturel, le boiler solaire est une application ingénieuse pour la production d’eau chaude durable. Les exigences en matière d’émissions pour les brûleurs et chaudières à gaz ont été renforcées. Quelles sont les conséquences ? Un coup d’œil dans les coulisses de la nouvelle campagne gaz naturel. Interview avec Daniel Geniesse, installateur Cerga et Soltherm 5 Le rendement des appareils de chauffage 6 La valeur juridique des fax et des e-mails 7 GAGNEZ 20 X 2 TICKETS DE CINéMA Regardez vite en page 8. 2 6 Dès que le soleil fait défaut, le gaz naturel fournit le complément de chaleur. 8

trimestriel juin 2010 - Cerga

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.news

dans ce numéro

et

colophon Cerga.news est le trimestriel pour l’installateur gaz professionnel Cerga × Editeur responsable: An De Backer, ARGB, 125 rue de Rhode, 1630 Linkebeek × P910849 × Tél.: 078 15 51 25 × [email protected] × www.cerga.be × Coordination: Isabelle Borremans × Ont collaboré à ce numéro: Bart Thomas, Kurt Goolaerts, Kenny Vanlancker, Isabelle Borremans × Conception et réalisation: Roularta Custom Media.

Le gaz naturel est une énergie respectueuse de l’environnement. Pour la réalisation de cette édition nous avons également tenu compte de l’environnement. Les lecteurs peuvent envoyer leurs réactions à [email protected].

trimestriel juin 2010 www.cerga.be

Gaz naturel et soleil, partenaires idéauxChaque jour, le soleil produit beaucoup plus d’énergie que ce que nous utilisons mondialement. Nous pouvons capter la lumière solaire pour profiter de cette énergie gratuite. Ainsi un boiler solaire fournit, durant toute l’année, une partie de notre eau chaude et se combine parfaite-ment avec le chauffage au gaz naturel. Grâce notamment aux mesures de soutien des différents pouvoirs publics, l’énergie solaire thermique est devenue une valeur sûre en matière d’installations sanitaires d’eau chaude et de chauffage.

Les panneaux solaires thermiques prennent leur envol. L’année passée, en Belgique, 31.000 m2 de panneaux solaires thermiques ont été installés avec une moyenne de 4 m2 par installation. Ce qui représente donc près de 8.000 installations. Leur qualité est à l’origine de cet engoue-ment.

L’article principal de cette lettre d’info a été réalisé avec la collaboration de Gie Verbunt, président de Belsolar, une fédération professionnelle qui encourage les applications thermiques de l’énergie solaire. Cet article traite de l’application la plus courante en la matière, c.à.d. le

chauffe-eau solaire destiné à une maison unifamiliale. Vous y décou-vrirez comment le soleil s’associe parfaitement au gaz naturel afin

d’alimenter, durant toute l’année, une habitation avec un système sanitaire d’eau chaude économique et confortable.L’énergie produite par le soleil est variable, tandis que le gaz naturel est une source d’énergie qui peut facilement être détermi-née. C’est pourquoi il est le partenaire idéal de

l’énergie solaire. Dès que le soleil fait défaut, le gaz

naturel fournit sans problème la part de chauffage complémen-taire pour que le confort reste garanti.

Bonne lecture,

Kenny VanlanckerIngénieur de projet Cerga

En combinaison avec le gaz naturel, le boiler solaire est une application ingénieuse pour la production d’eau chaude durable.

Les exigences en matière d’émissions pour les brûleurs et chaudières à gaz ont été renforcées. Quelles sont les conséquences ?

Un coup d’œil dans les coulisses de la nouvelle campagne gaz naturel.

Interview avec Daniel Geniesse, installateur Cerga et Soltherm 5 Le rendement des appareils de chauffage 6 La valeur juridique des fax et des e-mails 7

GaGnez 20 X 2 TICKETS DE CINéMA

Regardez vite en page 8.

2

6 Dès que

le soleil fait défaut, le gaz naturel fournit le complément de chaleur.

8

Page 2: trimestriel juin 2010 - Cerga

02 | juin 2010

dossier

| 03

En Belgique aussi… Cinquante pour cent de l’énergie solaire provient des rayons directs du soleil, l’autre moitié arrive sous forme de rayonnement diffus. Il s’agit des rayons qui ne sont pas directement perçus (par exemple par temps couvert) et sans orientation déterminée. En Belgique, 1 m2 reçoit en moyenne 1.000 kWh par an. La proportion de lumière diffuse est évidemment plus importante en hiver. L’énergie solaire thermique, c’est la transformation de la lumière du soleil en chaleur. Cette chaleur est d’abord utilisée pour la production d’eau chaude sanitaire. D’avril à septembre, l’ensoleillement est suffisant pour couvrir la totalité des besoins d’un ménage. D’octobre à mars, par contre, nous souffrons d’un déficit de lumière. Le gaz naturel se révèle alors le partenaire idéal du soleil.

le principeLe boiler solaire transforme la lumière du soleil en chaleur. Le système comprend un capteur solaire et un réservoir de stockage. Le capteur est constitué d’une plaque absorbante recouverte d’un revêtement spécial, appelé couche à sélectivité spectrale. Les faces latérales et arrière de l’absorbeur sont isolées. La chaleur est acheminée par de l’eau (ou de l’eau glycolée) jusqu’au boiler grâce à une pompe et des conduites en aluminium ou en cuivre. Dans le boiler

cette chaleur est transmise à l’eau froide sanitaire via un échangeur de chaleur. Lorsque le soleil fait défaut, une chaudière gaz à condensation fournit la chaleur supplémentaire nécessaire. Simplissime (figure 1).

De grandes avancées ont été réalisées dans le domaine de l’orientation des capteurs. Auparavant, un capteur solaire devait être entièrement orienté vers le sud. Grâce à la couche à sélectivité spectrale de l’absorbeur, toutes les fréquences de la lumière sont dorénavant transformées en

chaleur. L’orientation des capteurs est devenue moins importante. Installer un capteur entre l’est et l’ouest est donc rentable. Il faut surtout veiller à combiner orientation et inclinaison. Plus le capteur s’écarte du sud, plus son inclinaison doit être faible parce que la proportion de lumière indirecte s’accroît. Un capteur orienté à l’ouest avec une inclinaison de 25° reste rentable.

système autovidangeable et système à pressionIl existe deux types de circuits pour

Boiler solaireGaz naturel et soleil, des partenaires durables

Chaque jour, le soleil fournit 8.000 fois plus d’énergie que nous n’en consommons. Une énergie totalement gratuite et une façon intelligente de produire l’eau chaude.

acheminer la chaleur jusqu’au boiler : un système autovidangeable et un système à pression.

Dans un système autovidangeable (figure 2), le circuit primaire – les conduites qui relient les capteurs au boiler – sera seulement en partie rempli d’eau. Lorsque l’ensoleillement est insuffisant, les capteurs se vident et l’eau redescend jusqu’au niveau d’eau à l’arrêt, dans une zone à l’abri

du gel. Lorsque la sonde indique que les capteurs peuvent à nouveau produire de la chaleur, la pompe renvoie l’eau dans les capteurs et l’air est poussé dans la bouteille de récupération. Ce système utilise la gravité pour protéger les circuits du gel ou de la surchauffe. Il est extrême-ment simple et ne nécessite pas d’entretien particulier. Il faut toutefois veiller, lors de la mise en place, à prévoir une inclinaison suffisante des

conduites vers la bouteille de récupé-ration, pour éviter l’effet siphon, et donc le gel. En plus, le capteur doit se trouver plus haut que le réservoir de stockage.

Un système à pression (figure 3) est entièrement rempli d’un mélange d’eau et de glycol pour éviter le gel en hiver. Ce système offre plus de liberté lors de l’installation du boiler et des conduites. Toutefois, les capteurs sont devenus aujourd’hui si efficaces que la température d’ébullition est rapide-ment atteinte. Ce n’est donc pas le gel mais la surchauffe qui constitue le principal danger. D’autres mesures de précaution doivent être prises.

Combinaison avec le gaz naturelUn boiler solaire fournit de l’eau préchauffée. D’octobre à mars, il faut prévoir un chauffage d’appoint. Le gaz naturel est le partenaire idéal pour les jours les plus froids. Il est possible de combiner soit un boiler simple à une chaudière à gaz à condensation, soit un boiler simple à un boiler gaz externe ou encore d’opter pour un boiler solaire à ballon duo.

figure 2 Dans un système autovidangeable, lorsque l’ensoleillement est suffisant, les capteurs se remplissent d’eau. En cas de gel ou lorsque le boiler est entièrement chaud, ils se vident.

figure 1 Les éléments d’un boiler solaire.

Le gaz naturel, le partenaire idéal de l'énergie solaire.

Page 3: trimestriel juin 2010 - Cerga

04 | juin 2010 | 05

interview

figure 4 Boiler solaire simple (système à pression) combiné à un ballon séparé.

figure 5 Boiler solaire à ballon duo (système à pression).

Daniel Geniesse et fils :

ChauffaGe Classique et solaireL’entreprise familiale de Daniel Geniesse et ses deux fils suit les traces du grand-père qui s’était établi en 1958 comme plombier-zingueur. Le chauffagiste a remplacé le zingueur et depuis 2007, Daniel Geniesse propose des installations solai-res. Grâce à ses agréations gaz Cerga et solaire Soltherm, sa clientèle bénéficie de garanties professionnelles.

Comment voyez-vous le dévelop- pement du chauffage solaire thermique ?D. Geniesse : Depuis que nous avons entrepris la commercialisation et l’installation de systèmes de chauffage couplés à des capteurs thermiques solaires, nous plaçons environ une dizaine d'installations par an. Vu l’importance croissante de l'énergie renouvelable et grâce aux primes et avantages fiscaux offerts par les pouvoirs publics, nous misons sur une progression notable dans le futur.

Quels sont les avantages du chauffage solaire thermique ?D. Geniesse : Pour une famille de quatre personnes, le solaire thermique peut fournir jusqu'à 60% des besoins en eau chaude sanitaire. Lorsque le soleil est généreux, il est parfaitement possible d'interrompre la chaudière et

d'assurer l'alimentation en eau chaude sanitaire uniquement à l'aide du boiler solaire. L'avantage écologique du solaire est incontestable. En outre, si le consommateur profite au maximum des primes et des avantages fiscaux, l'investissement, qui s'élève en moyenne à 5.000 euros, peut être rentabilisé en 4 à 6 ans. Enfin l'éner-gie solaire rend le consommateur moins dépendant des fluctuations du prix des combustibles. Quels aspects pratiques méritent une attention particulière ?D. Geniesse : Dans une nouvelle maison, le choix est planifié et l'installation du système ne présente aucune difficulté. Dans les logements existants il faut tenir compte de l'espace occupé par le boiler et du placement des conduites. Les travaux peuvent être effectués en deux jours.

Daniel { 51 ans }

Prenez la parole vous-même !Vous voulez prendre la parole vous-même dans un prochain Cerga.news ? Envoyez un mail à [email protected] en expliquant brièvement pourquoi et ce sera peut-être vous l’installateur à la une du prochain Cerga.news.

Soit l’eau est chauffée au moment même par un appareil à gaz de production d’eau chaude instantanée à réglage thermique ou par une chaudière à gaz à condensation combinée (figure 3). L’eau arrive par exemple à 30 °C et l’appareil la chauffe encore de 30 °C. L’eau peut également être chauffée par un boiler gaz, distinct de la chaudière (figure 4). On recourt surtout à ces deux systèmes dans les installations existantes dans lesquelles on place un boiler solaire. Dans le troisième système (figure 5), avec ballon duo, le chauffage d’appoint s’effectue dans la partie supérieure du réservoir de stoc-kage du boiler solaire. La chaudière à gaz naturel chauffe cette partie du réservoir. Lorsque de l’eau chaude est puisée, de l’eau froide arrive dans le bas du réservoir où elle monte peu à peu et commence ainsi à chauffer. Si cette eau a déjà été chauffée par les capteurs solaires, elle n’a plus besoin de l’être davantage par la chaudière. C’est le cas durant l’été lorsque l’eau dans les capteurs atteint une tempé-rature supérieure à 60 °C. Par contre, si l’eau n’a pas atteint cette tempéra-ture, la chaudière gaz complète le chauffage. Le rendement d’un ballon duo est donc légèrement supérieur à celui d’un boiler simple. Primes et avantage fiscal Installer un boiler solaire donne droit à une réduction d’impôt cumulable avec différentes primes, ce qui rend

l’appareil très avantageux pour vos clients. La réduction d’impôt s’élève à 40% de l’investissement, avec un maximum de 3.600 euros. En outre, une prime est accordée par le gestionnaire de réseau de distribution. En Flandre, le montant varie de 525 à 1.500 euros. À Bruxelles, Sibelga prend à sa charge 30% de la facture pour la livraison et l’installation, avec un plafond de 3.000 euros. La prime

de la Région wallonne s’élève à 1.500 euros. De plus en plus de communes octroient également une prime à l’installation d’un boiler solaire. Le montant varie entre 250 et 1.000 euros. Certaines provinces intervien-nent aussi financièrement. En faisant bon usage de ces primes, votre client amortit donc en un rien de temps son investissement !

figure 3 Boiler solaire simple (système à pression) combiné avec une chaudière de production d’eau chaude instantanée.

Devise : Artisan et fier de l'être.

Rêve : Assurer la pérennité de l’entreprise

familiale.

N’aime pas : Les discussions oiseuses.

Vive le concret!

Fierté professionnelle : Maîtriser la

technique et proposer la solution la mieux

adaptée.

L'investisse-ment peut être rentabilisé en 4 à 6 ans.

Page 4: trimestriel juin 2010 - Cerga

business

06 | juin 2010 | 07

dans la pratique

Le 1er janvier 2010, les exigences en matière d’émissions de NOx et de CO pour les brûleurs et les chaudières à gaz et au mazout ont été renforcées. Dorénavant, les appareils doivent satisfaire aux valeurs d’émissions ci-dessous pour pouvoir être « mis sur le marché ». Les chaudières à conden-sation et certains appareils atmosphé-riques performants satisfont à ces exigences. Toutefois, dans certaines

situations, l’A.R. autorise le remplace-ment d’une chaudière par un appareil avec des valeurs d’émissions maxi-males de NOx 150 mg/kWh et de CO 110 mg/kWh. Si, pour des motifs techniques, il est impossible de remplacer l’appareil existant avec brûleur atmosphérique par une chaudière à condensation premix, cet appareil peut être remplacé par un nouvel appareil atmosphérique

portant le label HR+. C’est notamment le cas lors du remplacement d’un appareil atmosphérique B

11* raccordé à

une cheminée collective ou à une cheminée shunt dans un immeuble à appartements. D’ailleurs, avec la notion de « mise sur le marché », l’A.R. entend la vente par le fabricant. L’installateur peut, lui, continuer à écouler son stock.

Auparavant, le rendement des appareils de chauffage était exprimé en fonction du pouvoir calorifique inférieur (H

i). Il n’était donc pas tenu

compte de l’impact de la chaleur de condensation. En combinant la chaleur du chauffage à la chaleur de condensation récupérée, les chau-dières à condensation actuelles atteignent des rendements qui sont

supérieurs à 100% (par rapport au pouvoir calorifique inférieur). Doréna-vant, la directive européenne Ecocon-ception utilisera le pouvoir calorifique supérieur (H

s) pour définir le rende-

ment d’une chaudière à chauffage central ou d’un chauffe-eau. Par conséquent, les rendements qui peuvent s’afficher ne seront plus supérieurs à 100%. 2010 est une

année de transition. Les fabricants peuvent donc encore mentionner les deux rendements et les deux débits calorifiques sur leurs appareils. Il faudra attendre encore un peu avant que les plaques signalétiques appo-sées sur les appareils à gaz ne portent plus que la mention H

s car les normes

européennes concernées doivent tout d’abord être adaptées.

ConséquenCes de la limitation des émissions de NOx et de CO

le rendement des appareils de chauffage

En savoir plus ?www.cerga.be, sous la rubrique « Tech-nique et pratique ».

Vous trouverez l’intégralité du tableau sur notre site internet.

Par exemPLe : une plaque signalétique mentionnant des données en rapport avec Hi et G20.

Puissance nominale Pn= 32,1 kW; débit calorifique Q

n= 30 kW; rendement = 107%

Déterminez les valeurs par rapport à Hs?

La puissance nominale reste inchangée Pn = 32,1 kW

Débit calorifique Qn avec comme base H

s = Débit calorifique Q

n avec comme base H

i x

i

s

HH

� = 30 (kW) x i

s

HH

� = 30 x 1,110523 = 33,32 (kW)

Le rendement avec comme base Hs =

output (kW) =

puissance nominale Pn (kW) input sur base de H

s (kW) débit calorifique Q

n avec comme base H

s (kW)

Le rendement avec comme base Hs=

32,1 (kW) = 96,34% 33,32 (kW)

Pour les appareils au gaz naturel, le débit calorifique augmente et le rendement diminue d’environ 10% suite à ce changement.

Gaz naturelà partir du 1/1/2010

mg/kWh NOx mg/kWh CO

Chaudières murales P ≤ 400 kW ≤ 70 ≤ 110

Chaudières au sol P ≤ 400 kW ≤ 100 ≤ 110

GazPouvoir calorifique inférieur H

i Pouvoir calorifique supérieur H

s

(kWh/m3) à 15 °C et 1013,25 mbar (kWh/m3) à 15 °C et 1013,25 mbar

G20 9,45 10,494 1,110523

G25 8,125 9,025 1,110769

Un tableau de calcul pratique pour convertir le rendement et le débit calorifique de Hi vers H

s.

i

s

HH

C’est un principe élémentaire que tout entrepreneur indépendant respecte : demander au client de confirmer par écrit sa commande. Lorsque la valeur de la transaction est supérieure à 370 euros, la réglementation belge prévoit l’obligation d’un document signé. Le bon de commande comprend une description précise des produits et services commandés, accompagnée des conditions générales du fournis-seur. Dans le cas idéal, le client confirme sa commande sur un support papier classique, via le bon de commande qu’il signe au bas de chaque page et envoie par courrier au fournisseur concerné. Mais, il va de soi que le client et le fournisseur peuvent utiliser d’autres canaux de communi-cation plus rapides. Le fax est le moyen le plus indiqué. Dans la pratique, un juge ne conteste presque jamais la valeur probante d’une confirmation par fax. En effet, le fax est automatiquement horodaté. Il importe toutefois que l’offre propre-ment dite ait été complétée des conditions générales et que toutes les pages faxées en retour par le client aient bien été signées par lui.

e-mail : pas de force probante totaleSi les lettres et les fax offrent une sécurité juridique, ces moyens de communication sont aujourd’hui presque totalement supplantés par les e-mails. Or, la valeur juridique d’un courrier électronique est plus problé-matique. L’authenticité de l’expéditeur doit être garantie, ce qui est loin d’être facile à démontrer dans le cas des e-mails. La signature électronique peut être une solution mais son utilisation est malheureusement encore peu courante, et ne l’est certainement pas pour le consom- mateur lambda. Sans cette signature électronique, la valeur probante d’un e-mail devient nettement inférieure à celle d’une lettre ou d’un fax. Dans la pratique, le juge considère généralement un échange d’e-mails comme « un commencement de preuve par écrit », surtout s’il s’agit d’un échange régulier de messages électroniques. Mais reste souvent l’impossibilité, sur base d’un courrier électronique, d’établir de façon incontestable ce sur quoi porte précisément l’accord du client. En

outre, s’il s’agit d’un échange de courriers électroniques avec un consommateur, les règles en matière d’administration de la preuve sont plus strictes que lors d’une correspon-dance entre entreprises. Un document papier – ou un fax – dont le client a signé chaque page ne laisse pas la moindre place à l’incertitude. Le papier reste donc le seul support vraiment sûr.

En pratique, mieux vaut considérer les messages électroniques comme des documents non définitifs. L’e-mail est le canal idéal pour des échanges d’informations entre clients et fournisseurs. Mais, si une commande s’en suit, le fax permet une communi-cation rapide et sûre. Pour un contrat avec force obligatoire, le papier reste le meilleur support : client et fournis-seur s’échangent par courrier postal les contrats signés. En adoptant une démarche prudente, plutôt conservative, vous diminuez au maximum les risques encourus…

Jouez la sécurité

la valeur juridique

des fax et des e-mails

Lorsqu’un client passe une com-mande, vous lui demandez de vous renvoyer un bon de commande dûment signé. mais peut-il vous le faxer ou l’envoyer par e-mail ? Ces supports ont-ils la même valeur probante qu’un bon de commande papier signé ?

Page 5: trimestriel juin 2010 - Cerga

infos en vrac

08 | juin 2010

Vu à la TV :

LA DOUCE CHALEUR DU GAz NATURELLe gaz naturel est une source de chaleur agréable et confor-table. Tel est le message de la nouvelle campagne d’image du gaz naturel. Cerga.news lève le voile sur le tournage du spot publicitaire le plus doux qui soit.Jour après jour, le gaz naturel nous enveloppe d’une chaleur douce et bienveillante. Pour en faire la promotion, l’agence de publicité TBWA a choisi de comparer la chaleur du gaz naturel à celle de la laine. La chaleur, une notion abstraite en soi, devient ainsi très palpable. Dans un spot de 35 se-condes, le réalisateur français Olivier Babinet montre comment la chaleur du gaz naturel pénètre dans toute la maison. Les moindres recoins de l’habitation – escalier, murs, meubles, même l’eau qui coule de la douche – sont recou-verts d’une couche de laine. Pendant quatre jours et quatre nuits, une équipe de Lovo Films – quelque quarante personnes – s’est installée pour le tournage dans une maison de maître d’Ixelles. L’équipe s’est servie de la technique stop-motion. « Tout l’intérieur de la maison a été recouvert de laine à tricoter », raconte Bert Brulez, producteur chez Lovo Films. « Ensuite, fil par fil, nous avons détricoté la laine et filmé image après image. En montant les images à l’envers, on donne l’impression que la laine – et donc la chaleur – remplit lentement toute la maison. » La musique d’Etienne Charry, composée spécialement pour le spot, renforce l’impression positive et douillette procurée par la chaleur la plus douce qui soit… celle du gaz naturel !

Gaffe en gros

Le gaz naturel procure de la chaleur au nid. Pas besoin de convaincre cet hôte indésirable, comme a pu l'immortaliser Dani Stallaerts de ‘Verwarming Stallaerts SA’ à Lennik. Pas vraiment une gaffe, mais une couvée qui mérite bien un bon Bongo GASTRONOMIE 2010.

GaGnez un Bon BonGo !Vous connaissez également un exemple d’une installation qui se distingue par ses défauts ? Photographiez-la et envoyez le résultat à [email protected]. Avec un peu de chance, votre photo sera publiée et vous gagnerez alors un bon Bongo GASTRONOMIE 2010 (d’une valeur de 84,90 euros). Attention, pour être publiée, votre photo doit être en haute résolution (300 dpi).

Parti-

CiPez!

Visionnez le spot sur www.gaznaturel.be

GaGnez 20 X 2 tiCKets de CinémaLe gaz naturel est une source de chaleur très confortable. Dans la nouvelle campagne d’image du gaz

naturel, cette chaleur est devenue très palpable. À quoi au juste est comparée la chaleur du gaz naturel dans le spot télévisé ? Envoyez votre réponse et vos coordonnées avant le 11 juin 2010 par mail à [email protected]. Peut-être serez-vous l’heureux gagnant de deux places de cinéma !