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TRINOME ACADEMIQUE DE L’ARIEGE

RALLYE CITOYEN FOIX le 07 mai 2015

La résistance et la libération

Carnet de route

Collège :

N° de Groupe :

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RALLYE CITOYEN DU 7 MAI 2015

FICHE DE CONSIGNES

GROUPE N° ……….

- vous êtes le groupe n° ……., vous allez commencer le circuit par le point n° ….. ;

- puis vous tournez dans l’ordre croissant, en suivant le plan :

- Les points indiqués par une lettre correspondent à des ateliers ;

- vous devez impérativement vous y arrêter pour effectuer les épreuves ;

- présentez-vous au chef d’atelier, en lui indiquant votre N° de groupe ;

- effectuez l’épreuve, la note ne vous sera pas communiquée ;

- vous avez 10 mn maximum pour réaliser une épreuve ;

- sur ordre du chef d’atelier, rejoignez le point suivant.

- Les points indiqués par un nombre correspondent à une question du QUIZZ ;

- vous avez 5mn maximum pour répondre à une question du QUIZZ,

- A la fin du circuit, votre dossier sera récupéré à la préfecture pour correction.

- le repas sera pris entre 12h15 et 12h45. -

VOUS DEVEZ, IMPERATIVEMENT AVOIR REJOINT LA PREFECTURE POUR 15h30.

SECURITE

- restez groupés, aux ordres de l’accompagnateur ;

- inutile de courir sur le parcours ;

- respectez le code de la route ;

- traversez sur les passages protégés ;

- en cas d’accident prévenez le 18 ;

- en cas d’urgence téléphonez au 06 64 42 36 09 ;

CIVISME

- restez polis, si vous vous adressez à quelqu’un ;

- ne jetez rien sur la chaussée ;

- lors du repas, des poubelles seront mises à votre

disposition ;

2

Foix, la ville témoigne.

Sa mémoire historique est figée sur des plaques où sont gravés les noms des rues. Ces plaques rendent hommage à ceux qui, au péril de leur vie, ont lutté pour sauver la liberté de la France. Les monuments commémoratifs érigés dans cette ville, rappellent le courage de tous les combattants morts pour la Patrie. Dans le cimetière, le carré militaire, protège le sommeil des soldats. Le Souvenir Français entretient la mémoire des combattants. Merci de lire avec attention. N’oubliez pas de vous servir des compétences travaillées en classe. Bon travail.

3

4

P1 Le monument aux morts de toutes les guerres. Allées de

Villote

Le monument aux morts de FOIX Hommage de la nation et lieu de mémoire.

C’est juste au sortir de la Grande-Guerre que sont érigés presque partout en France des monuments aux morts. Ils font partie de notre patrimoine, tellement intégrés à nos villes qu’ils passent souvent inaperçus. Quel que soit leur style architectural ils ont tous été érigés pour rendre hommage aux morts pour la patrie. Le monument de Foix se situe sur les allées de Villlote.

Questions:

Questions réponses 1. Le monument aux morts rend hommage aux morts de trois guerres,

lesquelles ?

- - -

2. Y a- t- il des éléments décoratifs ? Si oui, lesquels: des personnages? une croix ? une palme ? une couronne de

végétaux ? une urne funéraire ? un coq gaulois ? autres ?

(entourez votre (vos) réponse(s)) 3. Retrouvez l’inscription gravée sur cet obélisque :

4. Qui est le sculpteur de ce monument ?

5. Quels sentiments fait-il naître : l’admiration ? la tristesse ? la peur ? la confiance en l’avenir ? le désespoir ? autre ? le respect ?

(entourez votre (vos) réponse(s))

5

P2 La Plaque à l’angle de l’avenue du Général de GAULLE (face à la poste)

Charles de GAULLE

Charles de Gaulle, né le 22 novembre 1890 à Lille et mort le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Eglises, est un général, un résistant, un écrivain, un homme d’Etat français. Il fut chef de la France libre puis le dirigeant du Comité français de libération nationale pendant la seconde guerre mondiale. Il devient le président du Gouvernement provisoire de la République française de 1944 à 1946. Élevé dans l’amour et la grandeur de la France, Charles de Gaulle choisit la carrière militaire. Prisonnier lors de la première guerre mondiale, secrétaire de Philippe Pétain, il prône la stratégie de la guerre moderne auprès des personnalités politiques. En mai 1940, colonel, il est placé à la tête d'une division blindée et mène plusieurs contre-attaques pendant la bataille de France. Le 25 mai 1940 il est promu général de brigade à titre temporaire. Pendant l’exode de 1940, il est nommé sous-secrétaire d'État à la guerre et à la défense nationale dans le gouvernement Paul Raynaud. Charles de Gaulle rejette l'armistice demandé par Pétain à l'Allemagne. Il quitte la France et, de Londres, il lance, à la BBC, l'appel du 18 juin sur les ondes françaises, appelant tous les Français à résister. Condamné à mort il est déchu de la nationalité française par le gouvernement de Vichy. Il incarne la France libre et sera reconnu par les Alliés. Il charge Jean Moulin en 1943 de réaliser l’unité des mouvements de Résistance. Il crée le Comité français de Libération nationale et à la Libération il en prend la direction. Questions. Entourez la bonne réponse :

1. Pourquoi Charles de Gaulle est-il déchu de sa nationalité en 1940 ?

- Parce qu’il est Résistant ? - Parce qu’il a participé au gouvernement Reynaud ? - Parce qu’il a rejeté l’armistice demandé par Pétain à l’Allemagne nazi et constitué

les Forces de la France Libre ?

OUI NON

OUI NON

OUI NON

2. Pourquoi le général de Gaulle part–il à Londres pendant la 2ème guerre mondiale?

- Pour se mettre à l’abri ? - Pour organiser la Résistance ?

OUI NON

OUI NON

A Gendarmerie Atelier prévention gendarmerie

B Gendarmerie Atelier info CIRFA

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P3 Le « carré militaire » du cimetière Saint-Jean. Entrée côté Avenue du général de

Gaulle.

Le carré militaire du cimetière Saint-Jean

De nombreuses communes françaises accueillent sur leur territoire des sépultures militaires, regroupées dans des carrés ou des cimetières militaires, français et étrangers. Il existe 263 cimetières militaires nationaux accueillant environ 729 000 corps de soldats morts pour la France. S’ajoutent à ces sites 3200 carrés spéciaux dans les cimetières communaux, au sein desquels les corps de 115 000 soldats morts pour la France reposent. Les sépultures militaires sont dotées d’un statut particulier, qui confère à l’État la charge de leur entretien et de leur rénovation. L’article L. 2223-11 du Code général des collectivités territoriales précise que le régime des sépultures militaires obéit aux règles fixées par le Code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre. L’entretien de certaines sépultures peut néanmoins revenir aux communes dans certaines conditions. Le Souvenir français, association reconnue d’utilité publique, constitue l’interlocuteur privilégié de très nombreuses communes en matière de gestion des sépultures militaires présentes dans les cimetières communaux. De même, les communes sont appelées à entretenir des liens fréquents avec les services des Etats étrangers chargés de l’entretien des cimetières et sépultures militaires étrangères situées sur le territoire français. Les combattants, enterrés à Foix, dont les noms figurent sur la stèle, sont déclarés : « Morts pour la France ». Questions. Entourez la bonne réponse :

Parmi les hommes dont les noms figurent sur la stèle déclarés « morts pour la France » :

- Y-a-t-il des étrangers ? - Ont-ils été membres des FFI* ? - Ont-ils combattus

- La Résistance ? - La Milice ? - Les troupes d’Hitler ?

OUI NON

OUI NON

OUI NON

OUI NON

OUI NON

*FFI : Comme suite à la création par Jean Moulin, du Conseil National de la Résistance, toutes les forces Intérieures Combattantes, quelles que soient leurs origines, sont réunies au sein des Forces Françaises de l’Intérieur (29 novembre 1943).

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P4 La Plaque de la rue des Guerilleros.

Les Guérilleros Le mot « guerillero » vient de l'espagnol « guerrillero » et désigne le soldat qui participe à une guérilla. Le terme guérilla désigne des combats d'unités mobiles et flexibles, pratiquant une guerre de harcèlement, d'embuscades, de coups de main, menée par des unités régulières ou des troupes de partisans, sans ligne de front. Un guérillero est un combattant espagnol* réfugié en France. Organisés en unités, les guérilleros, ont pris une part décisive dans de nombreux combats. Le Monument national aux guérilleros espagnols a été édifié à Prayols (près de Foix - Ariège). Questions. Entourez la bonne réponse :

1. Les guérilleros espagnols ont lutté en Espagne dans le camp franquiste ? OUI NON

2. Les guérilleros espagnols sont venus en France ; -pour fuir la République espagnole ? -pour fuir la dictature de Franco ?

OUI NON

OUI NON

3. Les guérilleros espagnols ont lutté en Espagne dans le camp franquiste? OUI NON

4. En France ils se sont engagés ; -dans la lutte contre le fascisme ? -dans la lutte contre la Résistance ?

OUI NON

OUI NON

5. Ils ont apporté une aide à la Résistance ; -parce qu’ils parlaient espagnol ? -parce qu'ils avaient l'expérience des combats ?

OUI NON

OUI NON

6. Le monument national des guérilleros espagnols est à Prayols parce que ; -c’est près de la frontière avec l’Espagne ? -parce qu’ils ont participé à la libération de l’Ariège ?

OUI NON

OUI NON *Note: La guerre d'Espagne a commencé le 18 juillet 36 par la tentative de coup d'état d'une partie de l'armée espagnole contre la république espagnole. Face à la résistance du peuple qui souhaitait défendre la République, le Coup d'Etat a échoué et pendant plus de 3 ans, les Républicains vont s'opposer aux Nationalistes, aussi appelés franquistes. Cette guerre se termina le 1° avril 1939 par la victoire des Nationalistes et l'instauration de la dictature du général Francisco Franco, dictature qui dura jusqu'à sa mort, le 20 novembre 1975.

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C Salle de l’Estive, avenue du général de Gaulle Atelier Prévention routière

D Centre de secours SDIS, avenue du général de Gaulle Atelier secourisme pompiers

E Centre de secours SDIS, avenue du général de Gaulle Atelier secourisme Croix-Rouge

P5 La villa de LAUQUIE n° 2 Boulevard du Sud au

bout de l’Avenue Capdeville (à proximité du collège

Lakanal)

La villa de LAUQUIE (siège de la Gestapo)

La villa de Lauquié, dit « château de Lauquié », a été construite à la fin du XIXème siècle par Jean Tersouly, ingénieur né à Foix en 1817. La villa Lauquié devient le siège de la Gestapo* à Foix, de novembre 1942 (occupation de la zone Sud de la France, et, donc, de l’Ariège) au 16 août 1944. De nombreux résistants ariégeois y ont été interrogés et torturés avant leur transfert vers la prison Saint-Michel de Toulouse ou exécutés, ou encore déportés vers les camps de concentration Dachau, Mauthausen, Buchenwald, Ravensbruck, ou vers d’autres camps. Des fouilles entreprises dans le jardin du château de Lauquié, début septembre 1944, ont permis de découvrir deux cadavres dont l’un avait été tué d’un coup de revolver dans la nuque ; on ignore toujours leurs identités…Des graffitis et des inscriptions sont les témoins de cette période, sauvegardés au musée de Varilhes. Lors de la libération de l’Ariège, le futur général Bigeard (dit alors « Aube ») s’installa à la villa Lauquié avec la mission Interalliée. Questions. Entourez la bonne réponse :

1. Que subissaient les résistants arrêtés ?

-des interrogatoires avec leurs droits préservés ? -des interrogatoires sous la torture ?

OUI NON

OUI NON

2. S’ils en sortaient vivants que risquaient-ils ?

-la prison ? -la libération ? -la déportation ? -l’exécutions ?

OUI NON

OUI NON

OUI NON

OUI NON

* NOTE : La Gestapo est la police secrète d’État du parti nazi. C’est un instrument de terreur qui sert à liquider les adversaires du régime en Allemagne et dans les pays occupés. Elle était composée de policiers allemands mais aussi, de miliciens français. Aucun tribunal n'’était habilité à contrôler ses agissements.

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F Collège Lakanal, Boulevard Capdeville Atelier BSN

G Collège Lakanal, Boulevard Capdeville Atelier MGEN/MAIF

P6 La plaque de rue à l’angle de la rue de la « Crouzette » et

du boulevard Alsace Lorraine.

Le maquis de « la Crouzette ».

Le 11 novembre 1942, les Allemands occupent l'Ariège à la suite du débarquement anglo-américain du 8 novembre, en Afrique du Nord. Les premières actions contre les troupes d'occupation commencent. L'Ariège compte de nombreux maquis, environ 70. Presque tous étaient établis sur les contreforts boisés des Pyrénées, la haute montagne étant classée zone interdite et surveillée par les soldats allemands à partir de 1942. L’Ariège fourmille dès 1943, de groupes de réfractaires du STO, réfugiés dans des granges isolées, des hameaux abandonnés ou des chantiers forestiers. Ces premiers maquis, servent surtout à cacher clandestins et fugitifs. Certains de ces groupes sont encadrés par des résistants : militants politiques, évadés des prisons ou des camps d’internement français ou allemands, républicains espagnols employés par les Camps de Travailleurs Etrangers... Ainsi se constituent les premiers maquis organisés : ils déclenchent les premières actions de guérilla contre les représentants du Gouvernement de Vichy et contre les Allemands. Le premier groupe de Guérilleros de l'Ariège apparaît en 1942. Il se compose de réfugiés de la guerre d'Espagne. Au mois de juin 1944, le commandant René Plaisant organise au Col de la Crouzette la 3102ème Compagnie de Francs-Tireurs et Partisans Français (FTPT) et trouve un accord pour l’exécution des opérations avec le commandant Ramon, chef des guérilleros. Le 21 juillet 1944, le maquis de la Crouzette était pris en tenaille par plusieurs détachements de l'armée allemande et des miliciens. Dans le Couserans, le maquis de la Crouzette-Rille est l’une des formations de guérilla les plus importantes de l’Ariège. L'opération est conduite par l'Intendant régional de police Marty accompagné de six détachements de miliciens et G.M.R. La bataille dure près de dix heures. En fin d'après-midi, le poste de commandement espagnol est pris ; l'ordre de repli est donné aux maquisards, moins nombreux que leurs assaillants, et surtout, moins armés. Les maquisards FTPF et les guérilleros espagnols résistèrent avant de se replier sur Sentenac-de-Sérou. Questions. Entourez la bonne réponse :

1. Où un maquis de résistants pourrait-il se cacher ?

-incognito en ville ? -dans les contreforts forestiers des Pyrénées ?

OUI NON

OUI NON

2. Par qui les maquisards sont-ils rejoints ?

-les miliciens et collaborateurs de Vichy ? -les réfractaires du STO ?

OUI NON

OUI NON

10

H Inspection Académique, rue du lieutenant Paul DELPECH Atelier « Union Européenne »

I Lycée Gabriel FAURE, rue du lieutenant Paul DELPECH Atelier « Les Chemins de la Liberté »

P7 Le Hall du lycée Gabriel FAURE. Rue du Lieutenant

Paul DELPECH

Le monument aux morts du lycée Gabriel FAURE

Situé dans le hall de l’établissement, le monument aux morts du lycée honore tous les anciens élèves morts au champ d’honneur, ainsi que le personnel administratif. Mais aujourd’hui personne n’est capable de dire quand a été construit ce monument, par qui et pourquoi on a décidé d’honorer à un moment les anciens élèves qui ont donné leur vie pour la France. Chaque jour, des centaines d’élèves passent devant le monument aux morts du lycée, mais combien ont pris le temps de lire les noms qui sont gravés dans le marbre ?

Questions Réponses

1. Combien de noms d’élèves sont inscrits sur le monument pour la guerre 39-45 ?

2. Parmi ces noms, combien de déportés ?

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P8 La villa « EGEIRA » n° 6 rue du Lieutenant Paul

DELPECH

La villa « EGEIRA » (siège de la Milice)

La Milice, organisation paramilitaire, a été créée en Janvier 1943. A Foix, elle possédait aussi une grande demeure Bd Alsace Lorraine, appelée ‘’La Villa’’, pourvue de caves, où étaient menés les interrogatoires. Le 14 Juin 1944, à Pamiers, après avoir chassé l’Ecole de la Gendarmerie qui se trouvait à la Caserne Sarrut (général ariègeois de Napoléon, mort au combat), la Milice y installe l’Ecole régionale des Cadres de la Milice, qui formera les nouveaux chefs miliciens .La première promotion comprend 120 candidats, souvent fils des responsables de la Milice, du Lot et Garonne, du Gers, de l’Aude. Ils sont encadrés par des « anciens Waffen S.S » qui ont combattus en Russie. Des classes pour des jeunes miliciens sont ouvertes. Les travaux pratiques de l’Ecole comportent les attaques de maquis. On y apprend à terroriser les populations. Questions. Entourez la bonne réponse :

1. Par qui la Milice a-t-elle été créée ? -par le général de Gaulle ? -par Laval, Président du Conseil de Pétain ?

OUI NON

OUI NON

2. La milice a-t-elle été créée pour réprimer la Résistance ? OUI NON

3. La milice agissait-elle de concert avec les Allemands ? OUI NON

4. La milice avait-elle autorité sur les administrations et les services départementaux ?

OUI NON

5. Pouvait6elle être répressive jusqu’à la torture et le meurtre ? OUI NON

6. A la suite de la loi pétainiste du 22 juillet 1943, des miliciens ont rejoint : -la Résistance ? -la Waffen SS ?

OUI NON

OUI NON

7. Qui étaient ceux que les Allemands appelaient « terroristes » ? -les miliciens ? -les Résistants ?

OUI

NON

OUI NON

12

P9 Plaques Félix RIOS GARCIA et José

FERNANDEZ N° 1 bis rue du lieutenant

Paul DELPECH

Les plaques commémoratives dédiées à Félix RIOS GARCIA et José FERNANDEZ Félix Rios Garcia : Le 27 Mai 1944, le commandant Félix Rios Garcia premier commandant en chef des guérilleros espagnols, gravement blessé, meurt à l’hôpital de Foix. Ce paysan aragonais, pendant la guerre d’Espagne, était officier dans le 14ème corps de guérilleros, unité d’élite qui combattait les troupes franquistes. Après la ’’ Retirada’’ (passage de la frontière franco-catalane par les troupes Républicaines Espagnoles battues par l’armée du général Franco), il est interné au camp d’Argelès (1939). En octobre 1940, l’organisation de la future résistance espagnole se met en place pour lutter aux côtés du peuple français contre l’occupant nazi et les forces fascistes de Vichy. Il retrouve sa liberté grâce à l’aide de réseaux Francs-Maçons*1 français et espagnols. C’est ainsi que fin 1940, Félix Rios et le général Sixto Agudo créent un premier noyau de résistance dans l’Aude. En 1942, il est nommé commandant en chef des guérilleros en France. Il installe l’état-major national en Ariège, au Col de Py (à proximité de l’ Herm). Le 22 avril 1943, à la suite d’une trahison, 80 guérilléros sont arrêtés et bon nombre déportés. Rios réussit à fuir et reprend le combat. Il sera abattu par la Milice à Gudas (hameau de Peny), le 27 mai 1944. *1. La Franc-Maçonnerie : est une institution universelle fondée sur la Fraternité, essentiellement philosophique et philanthropique ; elle a pour objet, entre autres, l’étude de la morale et la pratique de la solidarité.

Questions. Entourez la bonne réponse :

1. Pour Félix Rios qui étaient les ennemis : -les franquistes ? -les gaullistes ? -les Résistants ? -la milice ? -les Allemands,

OUI NON

OUI NON

OUI NON

OUI NON

OUI NON

2. Les premiers maquis de guérilleros qui se sont constitués l’ont été grâce : -aux exploitations forestières ? -aux réseaux de Francs-Maçons ?

OUI NON

OUI NON

José Fernandez : Le 19 août 1944, jour de la Libération de Foix, en fin de journée, alors qu’il attaquait, avec ses camarades, le Lycée de Foix, où s’étaient réfugiées les forces de l’occupation, José Fernandez est tué au début de la rue du Lt Paul Delpech. Questions. Entourez la bonne réponse :

1. Qui occupait le lycée Gabriel Fauré ? -la milice ? -les Allemands ?

OUI NON

OUI NON

2. Qui était José Fernandez ? -un guérillero ? -un républicain espagnol ?

OUI NON

OUI NON

13

J Hôtel de police, N°2, avenue Lakanal Atelier police - prévention

P10 Plaque commémorative Hôtel de police.

N°2, avenue Lakanal

Plaque commémorative dédiée à Robert BORIOS

Le 17 juin 1944, l’inspecteur de police Robert Borios dit « Blanchard », (fils du propriétaire « café Borios » place du Capitole à Toulouse) âgé de 25 ans, est arrêté. Il sera amené à la prison St Michel de Toulouse et sera fusillé par les Allemands au Camp de Souges, à côté de Bordeaux, le 1 er août 1944 avec 46 autres détenus. Il avait des contacts avec l’ORA (Organisation de Résistance de l’Armée), et par sa fonction, étant amené à accomplir des missions de surveillance à moto, il renseignait la Résistance. Il a été dénoncé par une coiffeuse de Foix, amie d’un des chefs de la Gestapo. Questions. Entourez la bonne réponse :

1. Robert Borios état il membre de la Police du gouvernement de Vichy ? OUI NON

2. Etait-il un collaborateur ? OUI NON

3. Etait-il un résistant ? OUI NON

4. La coiffeuse était-elle une collaboratrice ? OUI NON

14

P11 Ancien Hôtel de la « BARBACANE ».

Rond-point face à l’hôtel de police.

L’hôtel de la « BARBACANE »

La libération de Foix, où est installé le siège de la Kommandantur, est fixée au 19 août par les Francs-Tireurs Partisans Français et les Guérilleros réunis à Pamiers. La garnison allemande est forte d’environ 250 hommes dont la plupart occupent le Lycée G. Fauré. Les commandants Alonso (dit Robert) et Bigeard avec leurs hommes choisissent de s’installer en fin d’après-midi aux abords de l’hôtel de la « Barbacane », position stratégique favorable pour tirer sur le lycée et ainsi obtenir la reddition de la garnison.

Question Réponse

Pour quelle raison les commandants Bigeard et Alonzo (dit Robert) ont-ils choisi de s’installer à la « Barbacane » pour combattre les Allemands ?

K Mairie, cours Gabriel FAURE Atelier « bureau de vote »

L Mairie, cours Gabriel FAURE Atelier Expo « Souvenir Français » & « Rhin et Danube »

M Halle aux grains, cours Gabriel FAURE Atelier Résistance (ANACR, château de la Hille, camp du Vernet, Guerilleros)

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P12 Le monument de la Résistance, Cours Gabriel

FAURE (près de la halle aux Grains)

Le monument de la Résistance.

Il s’agit d’une statue en pierre, représentant une femme debout, de face, voilée, les mains ouvertes, libérée de ses chaînes posées sur le sol. Le modèle est Cécile Bénazet épouse de Jean Bénazet grand résistant et ami du sculpteur Henri Proszynski. Au pied de la statue, un médaillon en bronze représente Irénée Cros, architecte, résistant, membre du « mouvement Combat, » il est nommé, sous le nom de Calmette, chef départemental des Mouvements Unis de Résistance (MUR) en Ariège. Multipliant les activités clandestines, Irénée Cros, qui héberge chez lui constamment des personnes recherchées par la Gestapo ou des officiers alliés en mission secrète, est très surveillé par les Allemands. Victime d’une dénonciation il sera exécuté par la gestapo en 1943*.

Questions. Entourez la bonne réponse :

1. Pourquoi Irénée Cros est-il arrêté ? -parce qu’il a commis une imprudence ? -parce qu’il a été dénoncé ?

OUI NON

OUI NON

2. Comment Irénée Cros est-il mort ? -il a été exécuté sans procès ? -il est mort en déportation ?

OUI NON

OUI NON

*NOTE : Dans la nuit du 13 au 14 décembre 1943, la gestapo frappe à la porte d’Irénée Cros. Sachant ce qui l'attend, il ne fuit pas et brûle tous les documents qui peuvent compromettre le mouvement. Lorsque les hommes de la Gestapo parviennent jusqu'à lui, le dernier papier achève de se consumer. Il est abattu sur place, dans sa maison de Foix, d'une balle dans la nuque. Irénée Cros est inhumé au cimetière de Montgaillard (Ariège).

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N ONAC, cours Gabriel FAURE Atelier CMC (jeu de l’Oie)

O ONAC, cours Gabriel FAURE Atelier « Matériel de la Résistance » (Les Oies Sauvages)

P13 Plaque à l’angle de la place du 8 mai 1945, derrière le

jardin public.

La place du 8 mai 1945

Le 8 mai 1945 est le jour où cessent les combats de la Seconde Guerre mondiale en Europe, au lendemain de la capitulation allemande. A partir de l'automne 1942, les Alliés reprennent l'avantage et repoussent les forces allemandes sur tous les fronts. A partir de février 1945, l’Allemagne est envahie par l’est et par l’ouest. Le 30 avril, Adolf Hitler se donne la mort. La capitulation intervient dans la nuit du 6 au 7 mai 1945, elle fixe la cessation des hostilités au 8 mai à 23h01. Elle est signée à Reims, où se trouve le quartier général des Forces alliées, par le général Alfred Jodl, chef d’état-major de la Wehrmacht. La Seconde Guerre mondiale ne se termina que quatre mois plus tard, avec la reddition du Japon, le 2 septembre 1945. Le bilan humain est très lourd, avec 50 à 70 millions de victimes civiles et militaires.. Questions. Entourez la ou les bonnes réponses :

Que représente le 8 mai 1945 ? -la fin de la 2ème guerre mondiale ? -la fin des combats en Europe ? -la capitulation allemande ? -le débarquement allié en Provence ?

OUI NON

OUI NON

OUI NON

OUI NON

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P 14 RDV Final 15h 30

Salle Jean MOULIN, au rez-de-chaussée de la

préfecture, N° 2, rue de la préfecture.

La préfecture (Salle Jean MOULIN)

Jean Moulin, né le 20 juin 1899 à Béziers (Hérault) et mort le 8 juillet 1943 à Metz (Moselle), est un haut fonctionnaire (préfet d'Eure et Loir) et résistant français. En septembre 1941, il rejoint la France libre à Londres. Il est reçu par Charles de Gaulle à qui il fait un compte rendu de l’état de la Résistance en France et de ses besoins. Début 1942, Il devient le délégué du général de Gaulle pour créer le Conseil National de la Résistance (CNR*) afin d'unifier les différents mouvements de Résistance qui s'étaient spontanément constitués depuis la défaite, mais aussi pour faire reconnaître le général de Gaulle comme chef légitime du gouvernement provisoire français. En juin, il met en place un Comité des experts chargé de réfléchir à l’organisation politiques, économique et sociale de la France de l’après guerre. Le 27 mai 1943, lors de sa première réunion, le CNR., Conseil pluraliste, réunissait huit mouvements de la Résistance, six partis politiques et deux syndicats. Jean Moulin sera arrêté à Caluire (banlieue de Lyon) le 21 juin 1943 et conduit au siège de la Gestapo où il est torturé. Il meurt sans avoir parlé, dans un train de déportés, le 8 juillet 1943. Jean Moulin est considéré comme l'un des principaux héros de la Résistance. Questions. Entourez la bonne réponse :

1. De qui Jean Moulin était-il le représentant au moment de la création du CNR ? -d’un comité des experts ? -de Charles de Gaulle ?

OUI NON

OUI NON

2. Qu'est-ce que le CNR ? - l'unification des mouvements de Résistance et des forces pluralistes qui la composent ? -le nom du gouvernement provisoire pendant la guerre ?

OUI NON

OUI NON

3. Quel a été le principal objectif du CNR pour l’après-Guerre ? - Réunir les dirigeants de tous les groupes de la résistance française ? - Assurer le retour de la Démocratie et jeter de nouvelles bases pour reconstruire la France ?

OUI NON

OUI NON * NOTE : En 1944, le CNR met en place son programme « Les jours heureux » qui se fonde sur la restauration des valeurs de la République, le retour à la démocratie, et propose de nouvelles bases économiques et sociales pour reconstruire la France après la victoire.

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Alors que s’achève ce premier rallye citoyen organisé en Ariège par le trinôme académique, il convient de

souligner l’excellent esprit, le dynamisme et l’implication de tous les acteurs; organisateurs, responsables

d’ateliers, enseignants accompagnateurs et surtout élèves des classes de troisièmes des différents collèges.

Nous remercions monsieur Norbert Meler maire de Foix qui nous a ouvert les portes de sa ville. Nos

remerciements vont aussi à madame Nathalie Marthien préfet de l’Ariège qui a bien voulu accueillir les

élèves à la préfecture où ils ont pu découvrir la salle Jean Moulin héros de la résistance et citoyen

exemplaire.

L’avis des élèves sera utile aux organisateurs pour évaluer l’intérêt de ce premier rallye citoyen et s’il y a

lieu, d’y apporter des améliorations.

Merci à tous, collégiens et autres participants.

Le Trinôme académique

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(Education Nationale, Défense/ONAC, IHEDN)