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1 1 LES TROIS GRANDES AIRES DE PUISSANCES DANS LE MONDE L’UNION EUROPEENNE : PUISSANCE ECONOMIQUE ET ORGANISATION DE L’ESPACE

Trois grandes aires de puissance, documents - … · L'Asie orientale, une aire de puissance en expansion I. Une aire de puissance en expansion constante fondée sur des décalages

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LES TROIS GRANDES AIRES DE PUISSANCES DANS LE MONDE

L’UNION EUROPEENNE : PUISSANCE ECONOMIQUE ET ORGANISATION DE L’ESPACE

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I. LES MANIFESTATIONS DE LA PUISSANCE DE L’UE.

A. UN ESPACE DE PRODUCTION MAJEUR DE LA TRIADE

B. LA PREMIERE PUISSANCE COMMERCIALE DU MONDE.

C. LA PUISSANCE FINANCIERE

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II. LES ATOUTS ET LES LIMITES DE LA PUISSANCE DE L’UE.

A. LES FACTEURS ET LES ATOUTS DE LA PUISSANCE

B. LES LIMITES

III. L’ORGANISATION DE L’ESPACE DE L’UNION EUROPEENNE

A. LA MEGALOPOLE EUROPEENNE

B. LES PERIPHERIES INTEGREES ET LES CENTRES ISOLES

C. LES PERIPHERIES ASSOCIEES OU EN MARGE

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L’EUROPE RHENANE

http://www.ac-versailles.fr/pedagogi/gephg/pedagogie/terminales/UERhin1.ppt http://pedagogie.ac-limoges.fr/hist_geo/accueil/squelettes/documents%20importes/stages/europerhenane.ppt

I. UN ESPACE DE COMMUNICATION INTENSE AXE SUR LE RHIN.

A. LE RHIN, FLEUVE INTERNATIONAL.

B. UN AXE DE TRANSPORT DE PREMIER PLAN : LA PUISSANCE LOGISTIQUE

II. UNE REGION ECONOMIQUE PUISSANTE ET TRES URBANISEE.

A. LE CŒUR ECONOMIQUE DE L’EUROPE

B. LE COEUR URBAIN DE L’EUROPE.

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AIRE DE PUISSANCE DANS LE MONDE : ASIE ORIENTALE ET MEGALOPOLE JAPONAISE : MANUEL PAGES : ASIE ORIENTALE : 194 – 227, MEGALOPOLE JAPONAISE : 228 – 261. Une aire de puissance en expansion (4-5 h.) Cette aire, façade orientale de l’Eurasie, apparaît comme un espace éclaté en zones littorales, archipels et presqu’îles s’ouvrant largement sur l’océan Pacifique et ses mers bordières. Elle tient d’abord sa puissance de son poids démographique ; ce très ancien foyer de population, majoritairement chinoise, reste l’une des plus fortes concentrations humaines du monde incluant dans les limites du programme le Japon, la Corée du Sud, Taïwan, la Chine littorale et Singapour soit plus de 700 millions d’habitants. Certes, elle constitue une aire composite : diversité des territoires (de la cité-État aux provinces maritimes d’un État-continent), diversité des systèmes politiques (démocratie populaire à parti unique, monarchie constitutionnelle, …) qu’opposent encore des contentieux malgré un début de normalisation des relations, différences de niveaux de développement (IDH, comparaison des activités économiques). Mais il existe un dénominateur commun à cette « mosaïque » qui justifie une approche globale : l’Asie orientale se caractérise par des taux de croissance économique élevés — malgré un certain essoufflement, notamment au Japon, lié aux crises qui parsèment les années 1990. Bien que ne disposant pas d’une véritable organisation économique intégrée, elle est animée par des courants d’échanges intra-régionaux en pleine expansion, hiérarchisés par la division du travail (investissements, produits manufacturés) et par des réseaux d’entreprises. Elle constitue ainsi une zone de développement maritimo-industriel, à la fois interdépendante et ouverte sur le monde (notamment vers l’Europe et l’Amérique). En cours de construction, l’aire d’Asie orientale s’articule autour de trois pôles majeurs. Le pôle japonais, seconde puissance économique mondiale, dont le système est aujourd’hui en question, continue de dominer la région sur les plans économique, financier et technologique. Par ses investissements et son aide au développement, il a généré une croissance et une intégration progressive de « nouveaux pays industriels » : la Corée du Sud et Taïwan. Au Sud, Singapour, première place financière de l’Asie du Sud-Est, est un nœud mondial du trafic maritime rivalisant avec Rotterdam. Au centre de cette aire, on assiste à la montée en puissance des régions littorales du « Pays du Milieu » dynamisées par le retour de Hong Kong, par la politique d’intégration au marché mondial menée par Pékin et par la puissance des réseaux familiaux de la diaspora chinoise. Présentant des pôles de développement encore mal reliés entre eux, ces régions littorales de la Chine n’en fournissent pas moins 50 % du PIB national et reçoivent désormais plus d’investissements étrangers que les États-Unis. La Chine apparaît ainsi comme un concurrent direct d’un Japon en plein doute politique et économique. L’aire de puissance de l’Asie orientale est bien en expansion sur le plan spatial. Il est donc difficile de lui assigner des limites strictes. Elle peut potentiellement s’élargir à des « pays émergents » de l’Asie du Sud-Est comme les Philippines, le Vietnam, l’Indonésie, la Malaisie ou la Thaïlande, débordant ainsi le cadre formel des pays du Nord. - La mégalopole japonaise (3-4 h.) La mégalopole japonaise constitue une région motrice majeure de l’Asie orientale et du monde. Elle s’étire sur plus de 1 000 km, de la région de Tokyo jusqu’à l’île de Kyushu, sur les étroites plaines précocement occupées du littoral Pacifique et rassemble 100 millions d’habitants. La mégalopole s’est constituée au cours de la « Haute Croissance » par la coalescence des

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agglomérations formant le « Tokaido » puis par l’intégration des villes situées le long de la mer Intérieure. Elle s’articule sur un réseau dense de transports (Shinkansen, autoroutes,…) dont l’amélioration, souvent au prix de prouesses techniques, participe à son expansion. Ce réseau urbain multipolaire est dominé sans partage par Tokyo. Cette mégapole, rassemblant plus de 30 millions d’habitants, est non seulement la capitale d’un Etat centralisé mais aussi la première concentration industrielle du monde et une ville mondiale aux fonctions de commandement financières et « quaternaires ». Les paysages et l’organisation spatiale de Tokyo en sont fortement marqués : redéploiement des fonctions tertiaires (CBD, centres secondaires), réorganisations industrielles liées au développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), saturation du péri-urbain intérieur et corrélativement grands projets d’aménagements littoraux. L’ouverture sur le Pacifique, l’extraversion de l’économie, la concentration spatiale du système productif japonais expliquent l’exceptionnelle accumulation des hommes, des industries, des infrastructures de transport et des zones portuaires, sur cet espace restreint qui tend à gagner sur la mer. Les flux engendrés par les ports font de la mégalopole l’une des grandes façades maritimes du monde, interface mettant le Japon en contact avec l’Asie orientale et le reste de la planète. Cependant, les contraintes naturelles, la forte concentration des activités humaines et les modifications urbano-industrielles sur ce ruban littoral par ailleurs particulièrement exposé aux risques (typhons, séismes et tsunami) posent d’importants problèmes environnementaux dont la prise de conscience a été tardive.

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L'Asie orientale, une aire de puissance en expansion

I. Une aire de puissance en expansion constante fondée sur des décalages dans le temps et dans l’espace :

Dans une étude menée en 1935, K. AKAMATSU compare le processus de développement d’un pays peu industrialisé et son insertion dans les échanges internationaux, à la migration des oies sauvages ; pour l’observateur qui est au sol, il semble que les ailes des oies en formation de vol, se superposent. C’est, dans une certaine mesure, une théorie du cycle de vie du produit adapté aux pays en voie de développement (PVD).

Dans un premier temps, le PVD n’exporte que des matières premières. La demande intérieure de produits manufacturés ne peut être satisfaite que par des importations en provenance des pays développés. À ce stade, le PVD développe peu ses échanges avec ses pays voisins qui ont des structures économiques comparables. Les échanges se font surtout avec des pays développés qui ont des structures très différentes.

Dans un deuxième temps, la croissance de la demande domestique permet d’envisager sur place une fabrication rentable de produits de consommation. Pour ces produits, la production nationale tend progressivement à se substituer à des importations, éventuellement découragées par des mesures protectionnistes. En revanche, les importations de biens d’équipement se développent, car elles sont nécessaires aux industries locales de consommation.

Dans un troisième temps, les producteurs locaux s’attaquent aux marchés des pays voisins. En même temps, les importations de matières premières en provenance de pays moins développés augmentent. On constate donc une expansion des échanges entre PVD. Simultanément, le pays considéré entreprend une production de biens d’équipement qui seront, à leur tour, exportés dans un quatrième temps.

II. Une aire d’échanges particulièrement dynamique en cours d’intégration : III. Une aire dominée par des pôles inégaux et les limites du « modèle » : - http://fr.wikipedia.org/wiki/Tsunami

CONCLUSION :

LÉGENDE D'UN CROQUIS POSSIBLE : 1. Une aire de plus en plus ouverte sur l’extérieur - grandes voies maritimes avec le reste du monde le long desquelles circulent les matières premières, sources d’énergie, produits alimentaires à l’import et les produits manufacturés plus ou moins élaborés à l’export. - des ports aux performances impressionnantes dopés par la révolution du conteneur - l’ouverture récente de la Chine : les 5 ZES( 1980- 1988 pour Hainan), les 14 villes côtières ouvertes en 1984, les trois deltas majeurs

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- le rôle fondamental des foyers de la diaspora chinoise 2 L’aire la plus dynamique au monde : Une zone animée par des flux intenses - flux internes de capitaux (IDE) qui entraînent aussi - des flux de marchandises (biens d’équipements, biens intermédiaires, biens de consommation) dans le cadre de la DIT asiatique - flux migratoires 3. Une aire en voie d’intégration - Les densités les plus fortes - Les pôles les plus dynamiques: - la mégalopole japonaise qui reste dominante : Tokyo métropole mondiale… et autres métropoles du Tokaido - Les capitales des (trois ?) Dragons qui concurrencent le Japon mais le rattrapage est incomplet. - La Chine littorale et la limite de la zone prioritaire du 7E plan (1986-1990), encore stimulée par Hong Kong et objet de toutes les sollicitudes internationales. - Les puissances émergentes des NPIA 2 en pleine remontée des filières - Les aires nouvelles de la DIT : ( Les NPIA 3 ?) encore pays ateliers : Vietnam, Laos, Myanmar - Des réserves d’hommes, d’espaces et de matières premières (Cambodge, Chine intérieure)

Aire de puissance: espace géographique constitué d'un ensemble d'Etats ou de régions qui par leur poids économique, leur influence politique, militaire ou culturelle, occupent une place prépondérante dans l'organisation géographique du monde.

fiche: notion de puissance

Présentation de l'espace à étudier

schéma 1:

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Japon + Corée du Sud + Taïwan + Chine littorale + Singapour

Si on analyse l'Asie Orientale comme aire de puissance c'est dans une démarche d'actualisation (nourrie par l'avancée de la recherche universitaire).

Etudier l'Asie orientale comme aire de puissance = récent, parce que c'est une aire en expansion

Problématique :

- poids démographique essentiel : 13% de la pop mondiale

- dynamisme exceptionnel : 17% production économique mondiale

� créant son unité

cependant :

- grande diversité de croissance économique

- grande diversité de niveau de vie ( des Nords et des Suds)

- des systèmes politiques différents aussi, donc des acteurs différents

� grande diversité

DONC :

Un espace multipolaire qui forme une aire de puissance en expansion dans laquelle seront analysés

éléments d'unité et de diversité.

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Schéma 2 : Les lieux mondialisés

schéma 3 :

� mode de développement diffusé en relais basé sur une économie extravertie ( “vol d'oies sauvages”) Pour chaque produit, l'industrialisation aurait suivi une série de courbes en V inversées avec un cycle ternaire :

1° importations

2° industrialisation par substitution aux importations

3° promotion des exportations

A ajouter de nos jours, une 4ème phase liée à la mondialisation et au délocalisations

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LA MEGALOPOLE JAPONAISE, REGION MOTRICE

MAJEURE DE L’ASIE ORIENTALE ET DU MONDE

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Cf. Sujet proposé par les éditions Magnard : http://www.magnard.fr/geolycee/pdf/terminale/sujetBac29.pdf

Documents intéressants:

http://www.nihon-zen.ch/geo_cartes.htm

http://www.yannarthusbertrand.com/yann2/affichage.php?reference=TVDC%20110&pais=Japon

Images satellite : http://www.nihon-zen.ch/geo_cartes.htm Cartes :

La megalopole japonaise : carte FM L’organisation spatiale de la megalopolis japonaise : carte animée L’organisation spatiale de la megalopolis japonaise: schéma animé

Introduction :

I. la mégalopole japonaise : un espace urbain spécifique

observer la mégalopole à partir d'une image satellite du Japon ( zoom)

1.1 : Le plus long ensemble urbain linéaire du monde :

1.2 : Un intense maillage de voies de communication :

II. Un pôle d'impulsion du système monde

2.1 : Un des pôles de la Triade : puissance du Japon concentrée dans la mégalopole :

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2.2 :Les facteurs de cette concentration, interface majeure : relations avec l'Asie orientale et le monde :

2.3 :Tokyo, centre de la mégalopole :

Tokyo métropole :

" Le Grand Tokyo attire toujours de plus en plus d'habitants (+ 9,41% entre 1985 et 1999) au détriment du reste du Japon et d'Osaka. Seule la mégapole de Nagoya est encore attractive (+ 4% sur la même période). On a donc au Japon une suprématie accrue d'un pôle (hyper-centralisation de Tokyo) et et une recentralisation citadine (des citadins émigrent vers d'autres villes et singulièrement Tokyo)… L'attraction de la capitale s'explique par son dynamisme économique. Le redéploiement industriel en cours favorise encore la région du Grand Tokyo (plus de 30% de la production nationale) et il y a eu un développement intense du tertiaire (3,2 millions d'emplois) faisant de la capitale LE centre de décision (80% des sièges sociaux), de pouvoir (capitale politique), d'information, d'initiatives, de tendances, de technologies (80% de la RD) , de savoir…3,7 Millions de personnes viennent ainsi travailler ou étudier chaque jour dans les 23 arrondissements de la capitale. Un quart des migrants pendulaires se rendant dans les trois arrondissements centraux mettent désormais plus d’une heure pour un trajet aller…. Pour éviter l'engorgement du CBD traditionnel (le fameux triangle « Marunouchi-Kasumigaseki-Toranomon »), plusieurs sous-centres (Shinjuku, Shibuya…) sont prévus dès les années 60. En périphérie, 8 villes deviennent des "villes-noyaux d'affaires" (accueillant bureaux et entreprises), des villes nouvelles sont créées et la cité scientifique de Tsukuba est imaginée…Tokyo devient vraiment "une ville-monde" quand au milieu des années 80, sa bourse (le kabuto-chô) doit fonctionner 24 heures sur 24. Simultanément, des mesures libéralisant le système financier japonais et la manne de l’épargne nipponne y attirent de nombreux investisseurs japonais et étrangers. Le trafic local ou international augmente dans les ports de la baie, promus hubs mondiaux, et dans les aéroports."

Mégapoles japonaises: entre mégalopole et métapole, Philippe PELLETIER, Editions du Temps 2000

lien vers photo de Shinjuku ( Y A Bertrand)

III. D'importants problèmes environnementaux

3.1 :Mégalopole face aux risques naturels :

3.2 : Dégradation du milieu :

3.3 : Nécessité d'une meilleure gestion de l'espace :

CONCLUSION :

La mégalopole japonaise: organisation de l'espace d'un pôle majeur du système monde

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Exemple de croquis qui met en valeur le réseau urbain multipolaire dominé par Tokyo. Les problèmes d'environnement sont évoqués mais de façon discrète, car ce n'est pas le coeur du sujet. Les flux doivent aussi apparaître nettement, pour qu'apparaisse la place de la mégalopole dans le système monde.

La difficulté d'un croquis sur la mégalopole japonaise est que les informations à représenter sont toutes localisées au même endroit sur un espace très restreint. Il faut donc choisir des figurés qui permettent à la fois de faire ressortir l'essentiel et de représenter tout ce qui semble important.

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Image satellite baie Tokyo Image satellite port Tokyo

Image satellite : Tokyo Photo de Shinjuku (Y A Bertrand)

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Trois modes d'organisation du travail :

• taylorisme (ou organisation scientifique du travail) : division horizontale et verticale du travail et spécialisation des travailleurs.

• fordisme : taylorisme + travail à la chaîne + élévation des salaires des travailleurs.

• toyotisme : production pilotée par la demande, responsabilisation et polyvalence des travailleurs (ce qui n'empêche pas la division du travail). Développé et mis en oeuvre au Japon par Toyota, le toyotisme vise à diminuer les coûts en améliorant fortement la qualité. Le toyotisme inclue notamment le Juste à Temps ou encore les cercles de qualité visant à accroître constamment la production.

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