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European Journal of Scientific Research ISSN 1450-216X / 1450-202X Vol. 150 No 4 November, 2018, pp. 453-465 http://www. europeanjournalofscientificresearch.com Étude de la Croissance de Pterocarpus Soyauxii Taubert (Fabaceae) dans les Forêts Dégradées du Mayombe (Congo) Jean Pierre Kampé Correspondant Auteur Institut National de Recherche Forestière (IRF) BP 177, Brazzaville, Congo Tel: +242 066303226 E-mail: [email protected] /[email protected] Jean de Dieu Nzila Institut national de Recherche Forestière (IRF) BP 177, Brazzaville, Congo Université Marien Ngouabi, BP 237 Brazzaville, Congo École Normale Supérieure (ENS) Tel: +242 066303226 Victor Kimpouni Institut national de Recherche Forestière (IRF) BP 177, Brazzaville, Congo Université Marien Ngouabi, BP 237 Brazzaville, Congo École Normale Supérieure (ENS) Tel: +242 066303226 Aubain Rachel Saya Institut national de Recherche Forestière (IRF) BP 177, Brazzaville, Congo Centre de Recherche sur la Durabilité et la Productivité des Plantations Industrielles (CRDPI). BP 1292 Pointe-Noire, Congo Tel: +242 066303226 Jean Diamouangana Groupement d’Études et de Recherches Pour la Biodiversité et le Développement (GECOBIDE) Fidèle Mialoundama Faculté des Sciences et Techniques (FST) Université Marien Ngouabi, BP 69 Brazzaville, Congo Résumé L’étude a été menée dans le massif du Mayombe où le taux de déforestation est de 0,06% par an. Afin de reconstituer ce massif forestier, un essai de reboisement avec Pterocarpus soyauxiiTaubert a été mis en place sur cinq sites (Dimonika, Les Saras, Kondé, Koulila et Makaba). Dans chaque site, l’installation des 12 parcelles expérimentales de 784 m² chacune tient compte de 3 situations topographiques (haut de versant, mi-versant et bas de versant) et de 4 faciès floristiques (jachère, forêt secondaire jeune, forêt

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European Journal of Scientific Research ISSN 1450-216X / 1450-202X Vol. 150 No 4 November, 2018, pp. 453-465 http://www. europeanjournalofscientificresearch.com

Étude de la Croissance de Pterocarpus Soyauxii Taubert

(Fabaceae) dans les Forêts Dégradées du Mayombe (Congo)

Jean Pierre Kampé Correspondant Auteur Institut National de Recherche Forestière (IRF)

BP 177, Brazzaville, Congo Tel: +242 066303226

E-mail: [email protected] /[email protected]

Jean de Dieu Nzila Institut national de Recherche Forestière (IRF)

BP 177, Brazzaville, Congo Université Marien Ngouabi, BP 237 Brazzaville, Congo

École Normale Supérieure (ENS) Tel: +242 066303226

Victor Kimpouni

Institut national de Recherche Forestière (IRF) BP 177, Brazzaville, Congo

Université Marien Ngouabi, BP 237 Brazzaville, Congo École Normale Supérieure (ENS)

Tel: +242 066303226

Aubain Rachel Saya Institut national de Recherche Forestière (IRF)

BP 177, Brazzaville, Congo Centre de Recherche sur la Durabilité et la Productivité des Plantations Industrielles

(CRDPI). BP 1292 Pointe-Noire, Congo Tel: +242 066303226

Jean Diamouangana

Groupement d’Études et de Recherches Pour la Biodiversité et le Développement (GECOBIDE)

Fidèle Mialoundama

Faculté des Sciences et Techniques (FST) Université Marien Ngouabi, BP 69 Brazzaville, Congo

Résumé

L’étude a été menée dans le massif du Mayombe où le taux de déforestation est de 0,06% par an. Afin de reconstituer ce massif forestier, un essai de reboisement avec Pterocarpus soyauxiiTaubert a été mis en place sur cinq sites (Dimonika, Les Saras, Kondé, Koulila et Makaba). Dans chaque site, l’installation des 12 parcelles expérimentales de 784 m² chacune tient compte de 3 situations topographiques (haut de versant, mi-versant et bas de versant) et de 4 faciès floristiques (jachère, forêt secondaire jeune, forêt

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Étude de la Croissance de Pterocarpus Soyauxii Taubert (Fabaceae) dans les Forêts Dégradées du Mayombe (Congo) 454

secondaire âgé et forêt galerie). La hauteur des arbres a été mesurée à la mise en place, à 8 et 15 ans après plantation. Les données obtenues ont fait l’objet d’une analyse de variance. Les résultats montrent qu’à 8 ans, la hauteurdes arbres sur les différents sites est en moyenne de 4,90 m.Aucun effet n’est marqué à cet âge, entre les faciès de végétation et les situations topographiques (p˃0.05); à 15 ans, les sujets en bas de versant ont une croissance qui varient entre 9,46 et 10,13 m de hauteur sur tous les sites avec les meilleures croissances sous jachère (10,06 m) et les plus faibles sous forêt (9,89 m). Avec ces performances, P. soyauxiiest une espèce adaptée pour reforester les zones dégradées du Mayombe.

Motsclés: Congo, faciès mayombiens dégradés, Pterocarpus soyauxii, reconstitution forestière, Croissance en hauteur

Abstract

The study was conducted in Mayombe forest where the deforestation rate is 0.06% per year. In order to reconstitute this forest massif, a reforestation trial with Pterocarpus soyauxiiTaubert was carried out on five sites (Dimonika, Les Saras, Kondé, Koulila and Makaba). In each site, the installation of 12 experimental plots of 784 m² each takes into account 3 topographical situations (top of slope, mid slope and bottom of slope) and 4 floristic facies (fallow, young secondary forest, old secondary forest and gallery forest). Tree height was measured at placement, 8 and 15 years after planting. The data obtained were subjected to an analysis of variance. The results show that at 8 years, the height of the trees on the different sites is on average 4.90 m. There is no marked effect at this age, between vegetation facies and topographical situations (p ˃ 0.05); at 15 years, the subjects

at the bottom of the slopes have a growth that varies between 9.46 and 10.13 m in height on all sites with the best growths under fallow (10.06 m) and the lowest under forest (9.89 m). With these performances, P. soyauxii is a species adapted to reforest degraded areas of Mayombe.

Keywords: Congo, degraded Mayombian facies, Pterocarpus soyauxii, forest reconstitution, Growth in height.

1. Introduction De nombreuses expérimentations ont été réalisées en forêts denses ombrophiles Africaines, en testant plusieurs techniques sylvicoles sur quelques espèces forestières (Dupuy, 1992). Au Congo, le Mayombe abrite la Réserve de Biosphère de Dimonika (RBD) depuis plus de 25 ans. Cette réserve comprend des zones où sont exercées les activités anthropiques et une aire de conservation intégrale. Avec la pression anthropique, toutes ces zones présentent aujourd’hui un déficit ligneux marqué par divers stades de secondarisation. Les évaluations montrent que le taux de déforestation actuelle est de 0,06% et toutes les données des paramètres de structure sont inférieures à la moyenne des forêts denses humides d’Afrique centrale (Cusset, 1989; Gibert et Sénéchal,1989; Koubouana, 1995; Batalou Mbétani, Bizenga, Kampé etNsenga, 2012; Tsoumou, Lumandé, Kampé et Nzila, 2015). L’ampleur de l’anthropisation est telle qu’au rythme actuel, le taux de déforestation pourrait franchir leseuil de 2% à l’horizon 2025 (Tsoumou, Lumandé, Kampé et Nzila, 2015 ;Kimbassa, 2016).Au regard des superficies dégradées et des trajectoires évolutives, un tel écosystème offre un modèle intéressant de suivi des actions de réhabilitation des forêts dégradées par l’homme.Au Congo, l’expérience des

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455 Jean Pierre Kampé, Jean de Dieu Nzila, Victor Kimpouni, Aubain Rachel Saya, Jean Diamouangana and Fidèle Mialoundama

plantations de Terminaliasuperba à Ngouha 2 (Chaillu) et à Bilala (Mayombe) ont été réalisées avec succès au cours des années 1950 et 1970. Cependant, aucune donnée n’est disponible sur les potentialités de P. soyauxii à restaurer les écosystèmesdégradés du Mayombe, comme prouvé en Côte d’Ivoire (Dupuy et Mille, 1991 ; Wormald, 1995).

P. soyauxii est unelégumineuse des forêts denses humides d’Afrique, fixatrice d’azote, qui a la vocation de coloniser les jachères des cultures paysannes. Cette aptitude le prédispose dans la pratique d’amélioration des jachères. Outre ses multiples usages socio-culturels dans la région,P. soyauxiis’inscrit parmi les bois d’export, tout en ayant des très faibles fréquences au Mayombe. En 2013, son volume évalué à 26.605m3de grumesexportées, le place en 5è position derrièreAucoumea klaineana Pierre, Entandrophragmacylindricum (Sprague) Sprague, Cylicodiscusgabunensis Harms et Erythrophleumivorense (Kampé, Saya, Bitaet Nzila, 2017). La présente étude évalue la croissance de P. soyauxii en plantation sur différents types de végétation et situation topographique, en vue de déterminer les conditions optimales de son utilisation dans la réhabilitation du couvert végétal deszones de forêts dégradées du Mayombe. 2. Matériel et Méthodes 2.1. Présentation de la Zone D’étude

Le Mayombe estl’une des régions écologiques les mieux décrites du Congo (Sénéchal, Matuka Kabala et Fournier, 1989; Cros, DiamouanganaetMatuka-Kabala, 1993). Sonclimat est chaud et humide avec une alternance de deux saisons ;9 mois de saison de pluie et 3 mois de saison sèche(Samba-Kimbata, 1991). Dans la végétation multiétagée, coexistent une grande diversité floristique(ligneux, herbacées et lianes)marquant des faciès sempervirents et semi-décidus (Moutsamboté, 1985 ; Cusset, 1989). En plusieurs endroits, le paysage est une mosaïque de forêt à plusieurs niveaux de reconstitution. L’hydrographie comprend de nombreux cours d’eau (Maziézoula, 1989).Les sols dominants sont de type ferrallitique, très exposés à l’érosion, en raison du relief qui est collinaire et très pentu(Misset, 1989). Des affleurements graveleux apparaissent à différentes positions topographiques (Mapangui, 1990).

L’étude s’est déroulée dans cinq localités de la RBD (figure 1) : Les Saras (12°20’40,64ʺ Est, 4°12’47,95ʺ Sud, altitude 237m) et Kondé (12°19’43,0ʺ Est, 4°12’38,56ʺ Sud, altitude 321 m) au Sud-Ouest de la Station de Recherche bioécologique forestière de Dimonika (Stardi), Makaba (12°20’3,77ʺ Est, 4°12’37,43ʺ Sud, altitude 350m), et Koulila (12°23’27,18ʺ Est, 4°12’35,07ʺ Sud, altitude 355m) au Nord-Ouest de la Stardi et Dimonika (12°24’31ʺ Est, 4°12’15ʺ Sud, altitude 411 m) au centre de la Stardi.Les cinq sites caractérisés à la mise en place des essais, présentent des sols acides (pH : 4 à 5), à texture variant d’argilo-limono-sableuse à argilo-sablo-limoneuse, et dotés des teneurs en cations échangeables faibles comprises entre 1 et 5 cmol (+).kg-1 de sol. La teneur en matière organique varie entre 2 et 4%, avec des rapports C/N compris entre 13 et 16.

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Étude de la Croissance de dans les Forêts Dégradées

réparties en 5 sites (ou traitements, à raison de 3versant (MV) et bas de versant (BV)(Jch)

Étude de la Croissance de dans les Forêts Dégradées

Figure 1

Le dispositif réparties en 5 sites (ou traitements, à raison de 3versant (MV) et bas de versant (BV)(Jch), forêt secondaire jeune (Fse),forêt secondaire âgé (Fpr) et

Étude de la Croissance de dans les Forêts Dégradées

Figure 1: Localisation des sites expérimentaux dans la Réserve de Biosphère de Dimonika

Le dispositif expérimentalréparties en 5 sites (Les Sarasou traitements, à raison de 3versant (MV) et bas de versant (BV)

t secondaire jeune (Fse),forêt secondaire âgé (Fpr) et

Étude de la Croissance de Pterocarpus dans les Forêts Dégradées du Mayombe (Congo)

Localisation des sites expérimentaux dans la Réserve de Biosphère de Dimonika

expérimentalest constitué ainsi de 60 parcelles expérimentales de 784 m² chacune Les Saras,Kondé, Makaba

ou traitements, à raison de 3 parcelles versant (MV) et bas de versant (BV)] et 4

t secondaire jeune (Fse),forêt secondaire âgé (Fpr) et

Pterocarpus Soyauxii Taubertdu Mayombe (Congo)

Localisation des sites expérimentaux dans la Réserve de Biosphère de Dimonika

est constitué ainsi de 60 parcelles expérimentales de 784 m² chacune Kondé, Makaba, Koulila eparcelles selon la situation topographique [haut de versant

] et 4 parcelles correspondantes t secondaire jeune (Fse),forêt secondaire âgé (Fpr) et

Taubert (Fabaceae)

Localisation des sites expérimentaux dans la Réserve de Biosphère de Dimonika

est constitué ainsi de 60 parcelles expérimentales de 784 m² chacune

Koulila et Dimonikaselon la situation topographique [haut de versant

parcelles correspondantes t secondaire jeune (Fse),forêt secondaire âgé (Fpr) et

(Fabaceae)

Localisation des sites expérimentaux dans la Réserve de Biosphère de Dimonika

est constitué ainsi de 60 parcelles expérimentales de 784 m² chacune t Dimonika) comprenant chacun 12 parcelles

selon la situation topographique [haut de versantparcelles correspondantes aufaciès de la végétation

t secondaire jeune (Fse),forêt secondaire âgé (Fpr) et forêt galerie

Localisation des sites expérimentaux dans la Réserve de Biosphère de Dimonika

est constitué ainsi de 60 parcelles expérimentales de 784 m² chacune ) comprenant chacun 12 parcelles

selon la situation topographique [haut de versantaufaciès de la végétation

forêt galerie (Fgl) (tableau 1).

Localisation des sites expérimentaux dans la Réserve de Biosphère de Dimonika

est constitué ainsi de 60 parcelles expérimentales de 784 m² chacune ) comprenant chacun 12 parcelles

selon la situation topographique [haut de versant(HV), miaufaciès de la végétation: jachère

(Fgl) (tableau 1).

456

est constitué ainsi de 60 parcelles expérimentales de 784 m² chacune ) comprenant chacun 12 parcelles

(HV), mi-: jachère

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Tableau 1:

Espèce

Pterocarpussoauxii (Ps)

Dans chaque parcelle, on compte 49 arbres plantés à la densité de 625 pieds.ha

matériel végétal provient des plants de semis sevrés à 3 mois de la pépinière de bioécologique forestière de Dimonika (Stardi). Les plants ont été triés pour éviter un effet taille avant plantation.

Pterocarpus soya

héliophile solitaire qui croît dans la forêt tropicale humide sempervirente. La régénération se fait naturellement.

ableau 1: Schématisation de l’approche constitutive du dispositif expérimental

Espèce Position topographique

Pterocarpussoy

Haut de versant (HV)

Mi-versant (MV)

Bas de versant (BV)

Dans chaque parcelle, on compte 49 arbres plantés à la densité de 625 pieds.hamatériel végétal provient des plants de semis sevrés à 3 mois de la pépinière de bioécologique forestière de Dimonika (Stardi). Les plants ont été triés pour éviter un effet taille avant plantation.

Figure 2: Parcelle unitaire dans un faciès de la végétation localisé à un niveau de la pente

Pterocarpus soyahéliophile solitaire qui croît dans la forêt tropicale humide sempervirente. La régénération se fait naturellement. Le genre

Jean Pierre Kampé

Schématisation de l’approche constitutive du dispositif expérimental

Position topographique

Haut de versant (HV)

versant (MV)

Bas de versant (BV)

Dans chaque parcelle, on compte 49 arbres plantés à la densité de 625 pieds.hamatériel végétal provient des plants de semis sevrés à 3 mois de la pépinière de bioécologique forestière de Dimonika (Stardi). Les plants ont été triés pour éviter un effet taille avant

Parcelle unitaire dans un faciès de la végétation localisé à un niveau de la pente

Pterocarpus soyauxii(Padouk) provient d’Afrique centrale et occidentale. C’est un arbre héliophile solitaire qui croît dans la forêt tropicale humide sempervirente. La régénération se fait

Le genre Pterocarpus

Jean Pierre Kampé, Jean de Dieu Nzila

Schématisation de l’approche constitutive du dispositif expérimental

Position topographique

Haut de versant (HV)

Jachère agricole (Jch)Forêt secondaire âgé (Fpr)Forêt secondaire jeune (Fse)Forêt galerie (Fgl)Jachère agricole (Jch)Forêt secondaire âgé (Fpr)Forêt secondaire jeune (Fse)Forêt galerie (Fgl)

Jachère agricole (Jch)Forêt secondaire âgé (Fpr)Forêt sForêt galerie (Fgl)

Dans chaque parcelle, on compte 49 arbres plantés à la densité de 625 pieds.hamatériel végétal provient des plants de semis sevrés à 3 mois de la pépinière de bioécologique forestière de Dimonika (Stardi). Les plants ont été triés pour éviter un effet taille avant

Parcelle unitaire dans un faciès de la végétation localisé à un niveau de la pente

(Padouk) provient d’Afrique centrale et occidentale. C’est un arbre héliophile solitaire qui croît dans la forêt tropicale humide sempervirente. La régénération se fait

Pterocarpus a une aire d’extension qui va jusque dans la zo

Jean de Dieu NzilaJean Diamouangana

Schématisation de l’approche constitutive du dispositif expérimental

Faciès de la végétation

Jachère agricole (Jch)Forêt secondaire âgé (Fpr)Forêt secondaire jeune (Fse)Forêt galerie (Fgl) Jachère agricole (Jch)Forêt secondaire âgé (Fpr)Forêt secondaire jeune (Fse)Forêt galerie (Fgl) Jachère agricole (Jch)Forêt secondaire âgé (Fpr)Forêt secondaire jeune (Fse)Forêt galerie (Fgl)

Dans chaque parcelle, on compte 49 arbres plantés à la densité de 625 pieds.hamatériel végétal provient des plants de semis sevrés à 3 mois de la pépinière de bioécologique forestière de Dimonika (Stardi). Les plants ont été triés pour éviter un effet taille avant

Parcelle unitaire dans un faciès de la végétation localisé à un niveau de la pente

(Padouk) provient d’Afrique centrale et occidentale. C’est un arbre héliophile solitaire qui croît dans la forêt tropicale humide sempervirente. La régénération se fait

a une aire d’extension qui va jusque dans la zo

Jean de Dieu Nzila, Victor KimpouniJean Diamouangana

Schématisation de l’approche constitutive du dispositif expérimental

Faciès de la végétation

Jachère agricole (Jch) Forêt secondaire âgé (Fpr) Forêt secondaire jeune (Fse)

Jachère agricole (Jch) Forêt secondaire âgé (Fpr) Forêt secondaire jeune (Fse)

Jachère agricole (Jch) Forêt secondaire âgé (Fpr)

econdaire jeune (Fse)

Dans chaque parcelle, on compte 49 arbres plantés à la densité de 625 pieds.hamatériel végétal provient des plants de semis sevrés à 3 mois de la pépinière de bioécologique forestière de Dimonika (Stardi). Les plants ont été triés pour éviter un effet taille avant

Parcelle unitaire dans un faciès de la végétation localisé à un niveau de la pente

(Padouk) provient d’Afrique centrale et occidentale. C’est un arbre héliophile solitaire qui croît dans la forêt tropicale humide sempervirente. La régénération se fait

a une aire d’extension qui va jusque dans la zo

Victor Kimpouni, Jean Diamouangana and

Schématisation de l’approche constitutive du dispositif expérimental

Traitement

Ps + HV + JchPs + HV + FprPs + HV + FsePs + HV + FglPs + MV + Ps + MV + FprPs + MV + FsePs + MV + FglPs + BV + JchPs + BV + FprPs + BV + FsePs + BV + Fgl

Dans chaque parcelle, on compte 49 arbres plantés à la densité de 625 pieds.hamatériel végétal provient des plants de semis sevrés à 3 mois de la pépinière de la Station de recherche bioécologique forestière de Dimonika (Stardi). Les plants ont été triés pour éviter un effet taille avant

Parcelle unitaire dans un faciès de la végétation localisé à un niveau de la pente

(Padouk) provient d’Afrique centrale et occidentale. C’est un arbre héliophile solitaire qui croît dans la forêt tropicale humide sempervirente. La régénération se fait

a une aire d’extension qui va jusque dans la zo

, Aubain Rachel Sayaand Fidèle Mialoundama

Traitement

Ps + HV + Jch Ps + HV + Fpr Ps + HV + Fse Ps + HV + Fgl Ps + MV + Jch Ps + MV + Fpr Ps + MV + Fse Ps + MV + Fgl Ps + BV + Jch Ps + BV + Fpr Ps + BV + Fse Ps + BV + Fgl

Dans chaque parcelle, on compte 49 arbres plantés à la densité de 625 pieds.ha-1(figure 2). Le la Station de recherche

bioécologique forestière de Dimonika (Stardi). Les plants ont été triés pour éviter un effet taille avant

Parcelle unitaire dans un faciès de la végétation localisé à un niveau de la pente

(Padouk) provient d’Afrique centrale et occidentale. C’est un arbre héliophile solitaire qui croît dans la forêt tropicale humide sempervirente. La régénération se fait

a une aire d’extension qui va jusque dans la zone sahélienne où il

Aubain Rachel Saya, Fidèle Mialoundama

Sites

5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5

(figure 2). Le la Station de recherche

bioécologique forestière de Dimonika (Stardi). Les plants ont été triés pour éviter un effet taille avant

(Padouk) provient d’Afrique centrale et occidentale. C’est un arbre héliophile solitaire qui croît dans la forêt tropicale humide sempervirente. La régénération se fait

ne sahélienne où il

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Étude de la Croissance de Pterocarpus Soyauxii Taubert (Fabaceae) dans les Forêts Dégradées du Mayombe (Congo) 458 colonise les récentes jachères agricoles (Mensbruge (de la), 1966).Les arbres de P. soyauxiiatteignent près de 50 mètres de hauteur et sont exempts de branches jusqu’à 30 mètres. D’une densité moyenne de 0,8, le Padouk d’Afrique s’usine très aisément, tant à la machine que manuellement (Kouablan et Beligne, 1981). Il convient également pour des utilisations extérieures (mobilier de jardin, bardages, terrasses…) et intérieures (ameublement, cadres et moulures, sols, placage) ainsi que pour l’ébénisterie (sculptures, tournerie, …).

Par ailleurs en peuplement naturel, à l’approche de la saison sèche, P. soyauxii présente une chute complète des feuilles, l’apparition de nouveaux rameaux, tant en haut, en mi-versant qu’en bas de versant (Kouablan et Beligne, 1981), depuis le bas âge (Mensbruge (de la), 1966) et indifféremment de l’état général de la végétation et du terrain (Pangou, 1989 ; 1992). 2.2. Méthodes

Les mensurations sur la croissance en hauteur des arbres ont été faites avec un dendromètre, sur un échantillon de 25 arbres par parcelle, en excluant les rangées de bordure (figure 2).Les données collectées à la mise en place, à 8 et 15 ans après la mise en place de l’essai ont fait l’objet d’un traitement statistique pour obtenir, en fonction des sites, de la topographie et du faciès floristique, la moyenne, et puis effectuer une analyse de variance et une comparaison de moyennes, au seuil de signification de 5%, en utilisant le logiciel R i 386.Les données ont été analysées avec le modèle linéaire général suivant :

Yijkl = µ + Si + Tj + Vk + Si(Tj) + Si(Vk) + Tj(Vk) + εijkl avec: µ: moyenne générale de l’essai; S: effet fixe du site; T: effet fixe de la situation

topographique; V: effet fixe du type de végétation; S(T): effet topographie dans site; S(V): effet type de végétation dans site; T(V): effet type de végétation dans situation topographie; ε: effet résiduel.

La discrimination des différences de croissance a été réalisée avec le test de Tukey(LSD).

3. Résultats 3.1. Croissance en Hauteur dans les Différents Sites

La figure 3 présente la valeur moyenne de la hauteur des arbres de P. soyauxii enregistrée dans chaque site expérimental, à la plantation, à 8 et 15 ans. A la mise en place de l’essai, on n’a pas différence significative de croissance des arbres dans les différents sites. A 8 ans d’âge des plantations, la croissance en hauteur la plus importante s’observe sur les sites de Koulila (5,80 m), Kondé (5,38 m) et Les Saras (5,07 m) tandis les valeurs les plus faibles sont obtenues sur les sites de Makaba (4,66 m) et de Dimonika (4,08 m). À l’âge de 15 ans, après plantation, les différences significatives apparaissent entre les sites, les situations topographiques et, l’interaction entre la situation topographique et le site (tableau 2).La croissance de P. soyauxii est marquée sur les sites de Dimonika (10,82 m) et de Koulila (10,01 m), suivie de celle du site de Kondé (10,0 m), avec les valeurs les plus faibles sur le site de Les Saras (9,20 m) et de Makaba (9,12 m). Tableau 2: Analyse de variance de la hauteur à 15 ans

Source ddl SCE CM F value Pr(>F) Signification Site 4 242457 60614 6.2277 0.001386 ** Topographie 2 43105 21552 2.2143 0.051310 * Végétation 3 13446 4482 0.4605 0.712460 Site(Topographie) 8 280504 35063 3.6025 0.006962 ** Site(Végétation) 12 58828 4902 0.5037 0.891885 Topographie (Végétation) 6 129725 21621 2.2214 0.075987 Résiduelle 24 233593 9733

* : faible signification ; ** : haute signification

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459

3.2. Croissance en

À la mise en place de l’essai et à 8 ans après plantation, l’analyse de la variance sur la hauteur de soyauxii ne fait pas apparaître d’effets topographiques de même, la comparaison des moyennes ne montre aucune différence significative entre les (p˃0.05). Les différences significatives de croissance en hauteur s’observent 15 ans apr(p<0.05), avec les meilleures croissances observées en bas de versant (10,13 m) alors que les croissances les plus faibles sont obtenues en mi Croissance en

L’analyse des résultats, pour les trois âges des plantations, n’a pas révélé des différences significatientre les différents faciès de végétation (pde plantation, la meilleure croissance en hauteur s’observe sous jachère (10,06 m) tandis que les croissances les plus faibles sont obtenues dans lepas 9,90 m.

Figure 4

Croissance en Hauteur

À la mise en place de l’essai et à 8 ans après plantation, l’analyse de la variance sur la hauteur de ne fait pas apparaître d’effets topographiques de même, la comparaison des moyennes ne

montre aucune différence significative entre les ˃0.05). Les différences significatives de croissance en hauteur s’observent 15 ans apr

, avec les meilleures croissances observées en bas de versant (10,13 m) alors que les es les plus faibles sont obtenues en mi

Croissance en Hauteur

L’analyse des résultats, pour les trois âges des plantations, n’a pas révélé des différences significatientre les différents faciès de végétation (pde plantation, la meilleure croissance en hauteur s’observe sous jachère (10,06 m) tandis que les croissances les plus faibles sont obtenues dans lepas 9,90 m.

Figure 3

Figure 4: Croissance en hauteur de

Jean Pierre Kampé

Hauteur en Fonction

À la mise en place de l’essai et à 8 ans après plantation, l’analyse de la variance sur la hauteur de ne fait pas apparaître d’effets topographiques de même, la comparaison des moyennes ne

montre aucune différence significative entre les 0.05). Les différences significatives de croissance en hauteur s’observent 15 ans apr

, avec les meilleures croissances observées en bas de versant (10,13 m) alors que les es les plus faibles sont obtenues en mi

Hauteur dans les Différents Faciès Floristiques

L’analyse des résultats, pour les trois âges des plantations, n’a pas révélé des différences significatientre les différents faciès de végétation (pde plantation, la meilleure croissance en hauteur s’observe sous jachère (10,06 m) tandis que les croissances les plus faibles sont obtenues dans le

Figure 3: Croissance en hauteur de

Croissance en hauteur de

Jean Pierre Kampé, Jean de Dieu Nzila

Fonction de la

À la mise en place de l’essai et à 8 ans après plantation, l’analyse de la variance sur la hauteur de ne fait pas apparaître d’effets topographiques de même, la comparaison des moyennes ne

montre aucune différence significative entre les 0.05). Les différences significatives de croissance en hauteur s’observent 15 ans apr

, avec les meilleures croissances observées en bas de versant (10,13 m) alors que les es les plus faibles sont obtenues en mi

Différents Faciès Floristiques

L’analyse des résultats, pour les trois âges des plantations, n’a pas révélé des différences significatientre les différents faciès de végétation (p˃0.05) (figure 5). Néanmoins, on peut noter qu’aprde plantation, la meilleure croissance en hauteur s’observe sous jachère (10,06 m) tandis que les croissances les plus faibles sont obtenues dans le

Croissance en hauteur de

Croissance en hauteur de de P. soyauxii

Jean de Dieu NzilaJean Diamouangana

de la Situation Topograp

À la mise en place de l’essai et à 8 ans après plantation, l’analyse de la variance sur la hauteur de ne fait pas apparaître d’effets topographiques de même, la comparaison des moyennes ne

montre aucune différence significative entre les trois situations topographiques testées (figure 4) 0.05). Les différences significatives de croissance en hauteur s’observent 15 ans apr

, avec les meilleures croissances observées en bas de versant (10,13 m) alors que les es les plus faibles sont obtenues en mi-versant (9,89 m) et en haut de versant (9,46 m).

Différents Faciès Floristiques

L’analyse des résultats, pour les trois âges des plantations, n’a pas révélé des différences significati˃0.05) (figure 5). Néanmoins, on peut noter qu’apr

de plantation, la meilleure croissance en hauteur s’observe sous jachère (10,06 m) tandis que les croissances les plus faibles sont obtenues dans les plantations installées en forêt, où la hauteur n’excède

Croissance en hauteur de de P. soyauxii

P. soyauxiien fonction de la situation topographique

Jean de Dieu Nzila, Victor KimpouniJean Diamouangana

Situation Topographique

À la mise en place de l’essai et à 8 ans après plantation, l’analyse de la variance sur la hauteur de ne fait pas apparaître d’effets topographiques de même, la comparaison des moyennes ne

trois situations topographiques testées (figure 4) 0.05). Les différences significatives de croissance en hauteur s’observent 15 ans apr

, avec les meilleures croissances observées en bas de versant (10,13 m) alors que les versant (9,89 m) et en haut de versant (9,46 m).

Différents Faciès Floristiques

L’analyse des résultats, pour les trois âges des plantations, n’a pas révélé des différences significati0.05) (figure 5). Néanmoins, on peut noter qu’apr

de plantation, la meilleure croissance en hauteur s’observe sous jachère (10,06 m) tandis que les s plantations installées en forêt, où la hauteur n’excède

P. soyauxiidans les différents sites

en fonction de la situation topographique

Victor Kimpouni, Jean Diamouangana and

hique

À la mise en place de l’essai et à 8 ans après plantation, l’analyse de la variance sur la hauteur de ne fait pas apparaître d’effets topographiques de même, la comparaison des moyennes ne

trois situations topographiques testées (figure 4) 0.05). Les différences significatives de croissance en hauteur s’observent 15 ans apr

, avec les meilleures croissances observées en bas de versant (10,13 m) alors que les versant (9,89 m) et en haut de versant (9,46 m).

L’analyse des résultats, pour les trois âges des plantations, n’a pas révélé des différences significati0.05) (figure 5). Néanmoins, on peut noter qu’apr

de plantation, la meilleure croissance en hauteur s’observe sous jachère (10,06 m) tandis que les s plantations installées en forêt, où la hauteur n’excède

dans les différents sites

en fonction de la situation topographique

, Aubain Rachel Sayaand Fidèle Mialoundama

À la mise en place de l’essai et à 8 ans après plantation, l’analyse de la variance sur la hauteur de ne fait pas apparaître d’effets topographiques de même, la comparaison des moyennes ne

trois situations topographiques testées (figure 4) 0.05). Les différences significatives de croissance en hauteur s’observent 15 ans après plantation

, avec les meilleures croissances observées en bas de versant (10,13 m) alors que les versant (9,89 m) et en haut de versant (9,46 m).

L’analyse des résultats, pour les trois âges des plantations, n’a pas révélé des différences significati0.05) (figure 5). Néanmoins, on peut noter qu’apr

de plantation, la meilleure croissance en hauteur s’observe sous jachère (10,06 m) tandis que les s plantations installées en forêt, où la hauteur n’excède

dans les différents sites

en fonction de la situation topographique

Aubain Rachel Saya, Fidèle Mialoundama

À la mise en place de l’essai et à 8 ans après plantation, l’analyse de la variance sur la hauteur de P. ne fait pas apparaître d’effets topographiques de même, la comparaison des moyennes ne

trois situations topographiques testées (figure 4) ès plantation

, avec les meilleures croissances observées en bas de versant (10,13 m) alors que les versant (9,89 m) et en haut de versant (9,46 m).

L’analyse des résultats, pour les trois âges des plantations, n’a pas révélé des différences significatives 0.05) (figure 5). Néanmoins, on peut noter qu’après 15 ans

de plantation, la meilleure croissance en hauteur s’observe sous jachère (10,06 m) tandis que les s plantations installées en forêt, où la hauteur n’excède

Page 8: Étude de la Croissance de Pterocarpus Soyauxii …europeanjournalofscientificresearch.com/issues/PDF/EJSR...Étude de la Croissance de Pterocarpus Soyauxii Taubert (Fabaceae) dans

Étude de la Croissance de dans les Forêts Dégradées

3.2.

La figure 6 montre qu’à l’âge de 8 ans, sous jachère et sous forêt secondaire âgéehauteur la plus importante est observée sur les sites de Koulila (6,40 et 6,29 m) et Kondé (5,71 et 5,41 m). Sous forêt secondaire jeune, les meilleures croissances sont obtenues sur les sites de Makaba, Koulila, Les Saras et Kondé où letendances sont les mêmes, avec des valeurs comprises entre 4,46 et 5,23 m sur les mêmes sites. Les plantations âgées de 15 ans ont une meilleure croissance en hauteur sur le site de Dimonika hauteurs varient entre 10,06 m sous forêt secondaire âgée et 11,61 m sous jachère (figure 7). Sur le site de Koulila, les hauteurs moyennes sont estimées à 10,03 m sous forêt galerie, à 10,34 m sous forêt secondaire âgée et à 10,53 m sous jachèreforêt secondaire jeune. Seul sous laplus élevée (10,32 m) sur le site de Kondédes faciès floristiques du site de Makaba, la croissance en hauteur est inférieure 10 m. 3.3.

Selon la topographie, à 8 ans, la croissance en hauteur lKoulila (de 5,16 à 6,47 m) et de Kondé (de 5,23 à 5,52 m), avec un gradient inverse de haut de versant vers le bas de versant sur le site de Koulila et un gradient normal sur le site de Kondé (figure 8). Sur le site de Les Saras, le gradient des hauteurs est également inversé comme sur le site de Koulila. Concernant les sites de Makaba et de Dimonika, on remarque qu’en position de mihauteurs sont plus élevées à Makaba (5,30 m) et moins élevées à Dimodeux autres positions topographiques. À l’âge de 15 ans, les plantations installées en bas de versant ont une meilleure croissance en hauteur sur tous les sitesm à Kondé, 10,46 m

Étude de la Croissance de dans les Forêts Dégradées

Figure 5

3.2. Effets des

La figure 6 montre qu’à l’âge de 8 ans, sous jachère et sous forêt secondaire âgéehauteur la plus importante est observée sur les sites de Koulila (6,40 et 6,29 m) et Kondé (5,71 et 5,41 m). Sous forêt secondaire jeune, les meilleures croissances sont obtenues sur les sites de Makaba, Koulila, Les Saras et Kondé où letendances sont les mêmes, avec des valeurs comprises entre 4,46 et 5,23 m sur les mêmes sites. Les plantations âgées de 15 ans ont une meilleure croissance en hauteur sur le site de Dimonika hauteurs varient entre 10,06 m sous forêt secondaire âgée et 11,61 m sous jachère (figure 7). Sur le site de Koulila, les hauteurs moyennes sont estimées à 10,03 m sous forêt galerie, à 10,34 m sous forêt secondaire âgée et à 10,53 m sous jachèreforêt secondaire jeune. Seul sous laplus élevée (10,32 m) sur le site de Kondédes faciès floristiques du site de Makaba, la croissance en hauteur est inférieure 10 m.

3.3. Effets de la

Selon la topographie, à 8 ans, la croissance en hauteur lKoulila (de 5,16 à 6,47 m) et de Kondé (de 5,23 à 5,52 m), avec un gradient inverse de haut de versant vers le bas de versant sur le site de Koulila et un gradient normal sur le site de Kondé (figure 8). Sur le ite de Les Saras, le gradient des hauteurs est également inversé comme sur le site de Koulila.

Concernant les sites de Makaba et de Dimonika, on remarque qu’en position de mihauteurs sont plus élevées à Makaba (5,30 m) et moins élevées à Dimodeux autres positions topographiques. À l’âge de 15 ans, les plantations installées en bas de versant ont une meilleure croissance en hauteur sur tous les sitesm à Kondé, 10,46 m

Étude de la Croissance de dans les Forêts Dégradées

Figure 5: Croissance en hauteur de

Effets des Faciès Floristiques

La figure 6 montre qu’à l’âge de 8 ans, sous jachère et sous forêt secondaire âgéehauteur la plus importante est observée sur les sites de Koulila (6,40 et 6,29 m) et Kondé (5,71 et 5,41 m). Sous forêt secondaire jeune, les meilleures croissances sont obtenues sur les sites de Makaba, Koulila, Les Saras et Kondé où letendances sont les mêmes, avec des valeurs comprises entre 4,46 et 5,23 m sur les mêmes sites. Les plantations âgées de 15 ans ont une meilleure croissance en hauteur sur le site de Dimonika hauteurs varient entre 10,06 m sous forêt secondaire âgée et 11,61 m sous jachère (figure 7). Sur le site de Koulila, les hauteurs moyennes sont estimées à 10,03 m sous forêt galerie, à 10,34 m sous forêt secondaire âgée et à 10,53 m sous jachèreforêt secondaire jeune. Seul sous laplus élevée (10,32 m) sur le site de Kondédes faciès floristiques du site de Makaba, la croissance en hauteur est inférieure 10 m.

Effets de la Position Topographique

Selon la topographie, à 8 ans, la croissance en hauteur lKoulila (de 5,16 à 6,47 m) et de Kondé (de 5,23 à 5,52 m), avec un gradient inverse de haut de versant vers le bas de versant sur le site de Koulila et un gradient normal sur le site de Kondé (figure 8). Sur le ite de Les Saras, le gradient des hauteurs est également inversé comme sur le site de Koulila.

Concernant les sites de Makaba et de Dimonika, on remarque qu’en position de mihauteurs sont plus élevées à Makaba (5,30 m) et moins élevées à Dimodeux autres positions topographiques. À l’âge de 15 ans, les plantations installées en bas de versant ont une meilleure croissance en hauteur sur tous les sitesm à Kondé, 10,46 m à Koulila et 9,64 m à Les Saras (figure 9).

Étude de la Croissance de Pterocarpus dans les Forêts Dégradées du Mayombe (Congo)

Croissance en hauteur de

Faciès Floristiques sur la

La figure 6 montre qu’à l’âge de 8 ans, sous jachère et sous forêt secondaire âgéehauteur la plus importante est observée sur les sites de Koulila (6,40 et 6,29 m) et Kondé (5,71 et 5,41 m). Sous forêt secondaire jeune, les meilleures croissances sont obtenues sur les sites de Makaba, Koulila, Les Saras et Kondé où les hauteurs varient entre 5,30 et 5,58 m. Sous forêt galerie, les tendances sont les mêmes, avec des valeurs comprises entre 4,46 et 5,23 m sur les mêmes sites. Les plantations âgées de 15 ans ont une meilleure croissance en hauteur sur le site de Dimonika hauteurs varient entre 10,06 m sous forêt secondaire âgée et 11,61 m sous jachère (figure 7). Sur le site de Koulila, les hauteurs moyennes sont estimées à 10,03 m sous forêt galerie, à 10,34 m sous forêt secondaire âgée et à 10,53 m sous jachèreforêt secondaire jeune. Seul sous la forêt secondaire jeuneplus élevée (10,32 m) sur le site de Kondédes faciès floristiques du site de Makaba, la croissance en hauteur est inférieure 10 m.

Position Topographique

Selon la topographie, à 8 ans, la croissance en hauteur lKoulila (de 5,16 à 6,47 m) et de Kondé (de 5,23 à 5,52 m), avec un gradient inverse de haut de versant vers le bas de versant sur le site de Koulila et un gradient normal sur le site de Kondé (figure 8). Sur le ite de Les Saras, le gradient des hauteurs est également inversé comme sur le site de Koulila.

Concernant les sites de Makaba et de Dimonika, on remarque qu’en position de mihauteurs sont plus élevées à Makaba (5,30 m) et moins élevées à Dimodeux autres positions topographiques. À l’âge de 15 ans, les plantations installées en bas de versant ont une meilleure croissance en hauteur sur tous les sites

à Koulila et 9,64 m à Les Saras (figure 9).

Pterocarpus Soyauxii Taubertdu Mayombe (Congo)

Croissance en hauteur de de P. soyauxii

sur la Croissance

La figure 6 montre qu’à l’âge de 8 ans, sous jachère et sous forêt secondaire âgéehauteur la plus importante est observée sur les sites de Koulila (6,40 et 6,29 m) et Kondé (5,71 et 5,41 m). Sous forêt secondaire jeune, les meilleures croissances sont obtenues sur les sites de Makaba,

s hauteurs varient entre 5,30 et 5,58 m. Sous forêt galerie, les tendances sont les mêmes, avec des valeurs comprises entre 4,46 et 5,23 m sur les mêmes sites. Les plantations âgées de 15 ans ont une meilleure croissance en hauteur sur le site de Dimonika hauteurs varient entre 10,06 m sous forêt secondaire âgée et 11,61 m sous jachère (figure 7). Sur le site de Koulila, les hauteurs moyennes sont estimées à 10,03 m sous forêt galerie, à 10,34 m sous forêt secondaire âgée et à 10,53 m sous jachère ; la croissance la plus faible (9,42 m) étant observée sous

forêt secondaire jeuneplus élevée (10,32 m) sur le site de Kondé ; sous les autres faciès de ce site tout comme sudes faciès floristiques du site de Makaba, la croissance en hauteur est inférieure 10 m.

Position Topographique sur la

Selon la topographie, à 8 ans, la croissance en hauteur lKoulila (de 5,16 à 6,47 m) et de Kondé (de 5,23 à 5,52 m), avec un gradient inverse de haut de versant vers le bas de versant sur le site de Koulila et un gradient normal sur le site de Kondé (figure 8). Sur le ite de Les Saras, le gradient des hauteurs est également inversé comme sur le site de Koulila.

Concernant les sites de Makaba et de Dimonika, on remarque qu’en position de mihauteurs sont plus élevées à Makaba (5,30 m) et moins élevées à Dimodeux autres positions topographiques. À l’âge de 15 ans, les plantations installées en bas de versant ont une meilleure croissance en hauteur sur tous les sites

à Koulila et 9,64 m à Les Saras (figure 9).

Taubert (Fabaceae)

P. soyauxiidans les différents faciès floristiques

Croissance en Hauteur

La figure 6 montre qu’à l’âge de 8 ans, sous jachère et sous forêt secondaire âgéehauteur la plus importante est observée sur les sites de Koulila (6,40 et 6,29 m) et Kondé (5,71 et 5,41 m). Sous forêt secondaire jeune, les meilleures croissances sont obtenues sur les sites de Makaba,

s hauteurs varient entre 5,30 et 5,58 m. Sous forêt galerie, les tendances sont les mêmes, avec des valeurs comprises entre 4,46 et 5,23 m sur les mêmes sites. Les plantations âgées de 15 ans ont une meilleure croissance en hauteur sur le site de Dimonika hauteurs varient entre 10,06 m sous forêt secondaire âgée et 11,61 m sous jachère (figure 7). Sur le site de Koulila, les hauteurs moyennes sont estimées à 10,03 m sous forêt galerie, à 10,34 m sous forêt

la croissance la plus faible (9,42 m) étant observée sous forêt secondaire jeune où l’on a observé la croissance en hauteur la

; sous les autres faciès de ce site tout comme sudes faciès floristiques du site de Makaba, la croissance en hauteur est inférieure 10 m.

sur la Croissance

Selon la topographie, à 8 ans, la croissance en hauteur la plus élevée est observée sur les sites de Koulila (de 5,16 à 6,47 m) et de Kondé (de 5,23 à 5,52 m), avec un gradient inverse de haut de versant vers le bas de versant sur le site de Koulila et un gradient normal sur le site de Kondé (figure 8). Sur le ite de Les Saras, le gradient des hauteurs est également inversé comme sur le site de Koulila.

Concernant les sites de Makaba et de Dimonika, on remarque qu’en position de mihauteurs sont plus élevées à Makaba (5,30 m) et moins élevées à Dimodeux autres positions topographiques. À l’âge de 15 ans, les plantations installées en bas de versant ont une meilleure croissance en hauteur sur tous les sites : 11,48 m à Dimonika, 11,38 m à Makaba, 10,54

à Koulila et 9,64 m à Les Saras (figure 9).

(Fabaceae)

dans les différents faciès floristiques

Hauteur dans les

La figure 6 montre qu’à l’âge de 8 ans, sous jachère et sous forêt secondaire âgéehauteur la plus importante est observée sur les sites de Koulila (6,40 et 6,29 m) et Kondé (5,71 et 5,41 m). Sous forêt secondaire jeune, les meilleures croissances sont obtenues sur les sites de Makaba,

s hauteurs varient entre 5,30 et 5,58 m. Sous forêt galerie, les tendances sont les mêmes, avec des valeurs comprises entre 4,46 et 5,23 m sur les mêmes sites. Les plantations âgées de 15 ans ont une meilleure croissance en hauteur sur le site de Dimonika hauteurs varient entre 10,06 m sous forêt secondaire âgée et 11,61 m sous jachère (figure 7). Sur le site de Koulila, les hauteurs moyennes sont estimées à 10,03 m sous forêt galerie, à 10,34 m sous forêt

la croissance la plus faible (9,42 m) étant observée sous où l’on a observé la croissance en hauteur la

; sous les autres faciès de ce site tout comme sudes faciès floristiques du site de Makaba, la croissance en hauteur est inférieure 10 m.

Croissance en Hauteur

a plus élevée est observée sur les sites de Koulila (de 5,16 à 6,47 m) et de Kondé (de 5,23 à 5,52 m), avec un gradient inverse de haut de versant vers le bas de versant sur le site de Koulila et un gradient normal sur le site de Kondé (figure 8). Sur le ite de Les Saras, le gradient des hauteurs est également inversé comme sur le site de Koulila.

Concernant les sites de Makaba et de Dimonika, on remarque qu’en position de mihauteurs sont plus élevées à Makaba (5,30 m) et moins élevées à Dimodeux autres positions topographiques. À l’âge de 15 ans, les plantations installées en bas de versant ont

: 11,48 m à Dimonika, 11,38 m à Makaba, 10,54 à Koulila et 9,64 m à Les Saras (figure 9).

dans les différents faciès floristiques

dans les Différents Sites

La figure 6 montre qu’à l’âge de 8 ans, sous jachère et sous forêt secondaire âgéehauteur la plus importante est observée sur les sites de Koulila (6,40 et 6,29 m) et Kondé (5,71 et 5,41 m). Sous forêt secondaire jeune, les meilleures croissances sont obtenues sur les sites de Makaba,

s hauteurs varient entre 5,30 et 5,58 m. Sous forêt galerie, les tendances sont les mêmes, avec des valeurs comprises entre 4,46 et 5,23 m sur les mêmes sites. Les plantations âgées de 15 ans ont une meilleure croissance en hauteur sur le site de Dimonika hauteurs varient entre 10,06 m sous forêt secondaire âgée et 11,61 m sous jachère (figure 7). Sur le site de Koulila, les hauteurs moyennes sont estimées à 10,03 m sous forêt galerie, à 10,34 m sous forêt

la croissance la plus faible (9,42 m) étant observée sous où l’on a observé la croissance en hauteur la

; sous les autres faciès de ce site tout comme sudes faciès floristiques du site de Makaba, la croissance en hauteur est inférieure 10 m.

Hauteur dans les Différents Sites

a plus élevée est observée sur les sites de Koulila (de 5,16 à 6,47 m) et de Kondé (de 5,23 à 5,52 m), avec un gradient inverse de haut de versant vers le bas de versant sur le site de Koulila et un gradient normal sur le site de Kondé (figure 8). Sur le ite de Les Saras, le gradient des hauteurs est également inversé comme sur le site de Koulila.

Concernant les sites de Makaba et de Dimonika, on remarque qu’en position de mihauteurs sont plus élevées à Makaba (5,30 m) et moins élevées à Dimonika (3,48 m) par rapport aux deux autres positions topographiques. À l’âge de 15 ans, les plantations installées en bas de versant ont

: 11,48 m à Dimonika, 11,38 m à Makaba, 10,54

dans les différents faciès floristiques

Différents Sites

La figure 6 montre qu’à l’âge de 8 ans, sous jachère et sous forêt secondaire âgée, la croissance en hauteur la plus importante est observée sur les sites de Koulila (6,40 et 6,29 m) et Kondé (5,71 et 5,41 m). Sous forêt secondaire jeune, les meilleures croissances sont obtenues sur les sites de Makaba,

s hauteurs varient entre 5,30 et 5,58 m. Sous forêt galerie, les tendances sont les mêmes, avec des valeurs comprises entre 4,46 et 5,23 m sur les mêmes sites. Les plantations âgées de 15 ans ont une meilleure croissance en hauteur sur le site de Dimonika hauteurs varient entre 10,06 m sous forêt secondaire âgée et 11,61 m sous jachère (figure 7). Sur le site de Koulila, les hauteurs moyennes sont estimées à 10,03 m sous forêt galerie, à 10,34 m sous forêt

la croissance la plus faible (9,42 m) étant observée sous où l’on a observé la croissance en hauteur la

; sous les autres faciès de ce site tout comme sur l’ensemble des faciès floristiques du site de Makaba, la croissance en hauteur est inférieure 10 m.

Différents Sites

a plus élevée est observée sur les sites de Koulila (de 5,16 à 6,47 m) et de Kondé (de 5,23 à 5,52 m), avec un gradient inverse de haut de versant vers le bas de versant sur le site de Koulila et un gradient normal sur le site de Kondé (figure 8). Sur le ite de Les Saras, le gradient des hauteurs est également inversé comme sur le site de Koulila.

Concernant les sites de Makaba et de Dimonika, on remarque qu’en position de mi-versant, les nika (3,48 m) par rapport aux

deux autres positions topographiques. À l’âge de 15 ans, les plantations installées en bas de versant ont : 11,48 m à Dimonika, 11,38 m à Makaba, 10,54

460

, la croissance en hauteur la plus importante est observée sur les sites de Koulila (6,40 et 6,29 m) et Kondé (5,71 et 5,41 m). Sous forêt secondaire jeune, les meilleures croissances sont obtenues sur les sites de Makaba,

s hauteurs varient entre 5,30 et 5,58 m. Sous forêt galerie, les tendances sont les mêmes, avec des valeurs comprises entre 4,46 et 5,23 m sur les mêmes sites. Les plantations âgées de 15 ans ont une meilleure croissance en hauteur sur le site de Dimonika où les hauteurs varient entre 10,06 m sous forêt secondaire âgée et 11,61 m sous jachère (figure 7). Sur le site de Koulila, les hauteurs moyennes sont estimées à 10,03 m sous forêt galerie, à 10,34 m sous forêt

la croissance la plus faible (9,42 m) étant observée sous où l’on a observé la croissance en hauteur la

r l’ensemble

Différents Sites

a plus élevée est observée sur les sites de Koulila (de 5,16 à 6,47 m) et de Kondé (de 5,23 à 5,52 m), avec un gradient inverse de haut de versant vers le bas de versant sur le site de Koulila et un gradient normal sur le site de Kondé (figure 8). Sur le ite de Les Saras, le gradient des hauteurs est également inversé comme sur le site de Koulila.

versant, les nika (3,48 m) par rapport aux

deux autres positions topographiques. À l’âge de 15 ans, les plantations installées en bas de versant ont : 11,48 m à Dimonika, 11,38 m à Makaba, 10,54

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Figure 6:

Figure 7:

Figure 8:

Figure 6: Hauteur (cm) à 8 ans dans les différents sites, en fonction des faciès de végétation

Figure 7: Hauteur (cm) à 15 ans dans les différents sites, en fonction des faciès de végétation

Figure 8: Hauteur (cm) à 8 ans dans différents sites, en fonction de la situation topographique

Jean Pierre Kampé

Hauteur (cm) à 8 ans dans les différents sites, en fonction des faciès de végétation

Hauteur (cm) à 15 ans dans les différents sites, en fonction des faciès de végétation

auteur (cm) à 8 ans dans différents sites, en fonction de la situation topographique

Jean Pierre Kampé, Jean de Dieu Nzila

Hauteur (cm) à 8 ans dans les différents sites, en fonction des faciès de végétation

Hauteur (cm) à 15 ans dans les différents sites, en fonction des faciès de végétation

auteur (cm) à 8 ans dans différents sites, en fonction de la situation topographique

Jean de Dieu NzilaJean Diamouangana

Hauteur (cm) à 8 ans dans les différents sites, en fonction des faciès de végétation

Hauteur (cm) à 15 ans dans les différents sites, en fonction des faciès de végétation

auteur (cm) à 8 ans dans différents sites, en fonction de la situation topographique

Jean de Dieu Nzila, Victor KimpouniJean Diamouangana

Hauteur (cm) à 8 ans dans les différents sites, en fonction des faciès de végétation

Hauteur (cm) à 15 ans dans les différents sites, en fonction des faciès de végétation

auteur (cm) à 8 ans dans différents sites, en fonction de la situation topographique

Victor Kimpouni, Jean Diamouangana and

Hauteur (cm) à 8 ans dans les différents sites, en fonction des faciès de végétation

Hauteur (cm) à 15 ans dans les différents sites, en fonction des faciès de végétation

auteur (cm) à 8 ans dans différents sites, en fonction de la situation topographique

, Aubain Rachel Sayaand Fidèle Mialoundama

Hauteur (cm) à 8 ans dans les différents sites, en fonction des faciès de végétation

Hauteur (cm) à 15 ans dans les différents sites, en fonction des faciès de végétation

auteur (cm) à 8 ans dans différents sites, en fonction de la situation topographique

Aubain Rachel Saya, Fidèle Mialoundama

Hauteur (cm) à 8 ans dans les différents sites, en fonction des faciès de végétation

Hauteur (cm) à 15 ans dans les différents sites, en fonction des faciès de végétation

auteur (cm) à 8 ans dans différents sites, en fonction de la situation topographique

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Étude de la Croissance de dans les Forêts Dégradées

4. 4.1. Effets des

L’analyse de la variance a révélé un âge, les meilleures performances s’observent à Koulila, Kondé et Les Saras et beaucoup moins à Makaba et Dimonika. Ces résultats s’expliqueraientque la course du soleil (Catinot, 1965et Mille, 1991et2000Nzila 4.2. Effets des

Les faibles différents faciès de végétation étudiés. Cet valeursdu Chaillu, au Congo et en Côte

obtenun’excédant pas du globalement les faciès floristiques n’ont pas eu d’effet sur la croissance l’ensemble des sites étudiés. Cela peut s’expliquer par le fait qu’secondairenutrition minérale (1991). 4.3.

Globalement, la croissance en hauteur de gradient de fertilité est variable entre les différents sites, traduisant ainsi le fait que les plants n’ont pas encore installé (Garnier

Étude de la Croissance de dans les Forêts Dégradées

Figure 9:

4. Discussion 4.1. Effets des

L’analyse de la variance a révélé un âge, les meilleures performances s’observent à Koulila, Kondé et Les Saras et beaucoup moins à Makaba et Dimonika. Ces résultats s’expliqueraientque la pluviométrie, la composition chimique des précipitations, la course du soleil (Catinot, 1965et Mille, 1991et Maître, 1998 a et b2000 ;Kampé, 2005Nzila,2017).

4.2. Effets des

Les faibles vitesses de croissancedifférents faciès de végétation étudiés. Cet Durrieu de Madron, Favrichon, Dupuy, Barvaleurs deux fois plus importantdu Chaillu, au Congo et en Côte

La croissance obtenue sur la même espèce en Côten’excédant pas du P. soyauxiiglobalement les faciès floristiques n’ont pas eu d’effet sur la croissance l’ensemble des sites étudiés. Cela peut s’expliquer par le fait qu’secondaire jeunenutrition minérale (1991).

4.3. Effets de la

Globalement, la croissance en hauteur de gradient de fertilité est variable entre les différents sites, traduisant ainsi le fait que les plants n’ont pas encore installé Garnier-Sillam, 1991)

Étude de la Croissance de dans les Forêts Dégradées

Figure 9: Hauteur (cm) à 15 ans dans différents sites, en fonction de la situation topographique

Discussion 4.1. Effets des Sites sur la

L’analyse de la variance a révélé un âge, les meilleures performances s’observent à Koulila, Kondé et Les Saras et beaucoup moins à Makaba et Dimonika. Ces résultats s’expliqueraient

la pluviométrie, la composition chimique des précipitations, la course du soleil (Catinot, 1965et Mille, 1991 ; Dupuy, 1992

1998 a et b ; Kampé, 2005 ;Kampé, Pangou, Diamouangana

4.2. Effets des Faciès Floristiques

vitesses de croissancedifférents faciès de végétation étudiés. C

Durrieu de Madron, Favrichon, Dupuy, Bardeux fois plus important

du Chaillu, au Congo et en Côtecroissance en hauteur

sur la même espèce en Côten’excédant pas 25 cm.an-

P. soyauxii, dans les conditions de nonglobalement les faciès floristiques n’ont pas eu d’effet sur la croissance l’ensemble des sites étudiés. Cela peut s’expliquer par le fait qu’

jeune s’étant muées significativement vers des conditions de forêt nutrition minérale des espèces

Effets de la Topographie

Globalement, la croissance en hauteur de gradient de fertilité est variable entre les différents sites, traduisant ainsi le fait que les plants n’ont pas encore installé la fonctionnalité stratégique et nutritionnelle par

Sillam, 1991). Il import

Étude de la Croissance de Pterocarpus dans les Forêts Dégradées du Mayombe (Congo)

Hauteur (cm) à 15 ans dans différents sites, en fonction de la situation topographique

sur la Croissance

L’analyse de la variance a révélé un «âge, les meilleures performances s’observent à Koulila, Kondé et Les Saras et beaucoup moins à Makaba et Dimonika. Ces résultats s’expliqueraient

la pluviométrie, la composition chimique des précipitations, la course du soleil (Catinot, 1965 ; Hladik, 1982

; Dupuy, 1992 ; Teillier; Koumba-Zaou, Mapaga, NzéNguéma

Kampé, Pangou, Diamouangana

Faciès Floristiques sur la

vitesses de croissance, allant de 5différents faciès de végétation étudiés. C

Durrieu de Madron, Favrichon, Dupuy, Bardeux fois plus importantes sur

du Chaillu, au Congo et en Côte-d’Ivoire.en hauteur de P. soyauxii

sur la même espèce en Côte-1. Au contraire,

dans les conditions de nonglobalement les faciès floristiques n’ont pas eu d’effet sur la croissance l’ensemble des sites étudiés. Cela peut s’expliquer par le fait qu’

s’étant muées significativement vers des conditions de forêt des espèces s’améliore,

Topographie sur la

Globalement, la croissance en hauteur de gradient de fertilité est variable entre les différents sites, traduisant ainsi le fait que les plants n’ont pas

la fonctionnalité stratégique et nutritionnelle par . Il importe de signaler aussi que tous les sites ont des altitudes

Pterocarpus Soyauxii Taubertdu Mayombe (Congo)

Hauteur (cm) à 15 ans dans différents sites, en fonction de la situation topographique

Croissance de P. Soyau

« effet site »âge, les meilleures performances s’observent à Koulila, Kondé et Les Saras et beaucoup moins à Makaba et Dimonika. Ces résultats s’expliqueraient

la pluviométrie, la composition chimique des précipitations, ; Hladik, 1982

Teillier, 1994 ; Durrieu de Madron, Favrichon, Dupuy, BarZaou, Mapaga, NzéNguéma

Kampé, Pangou, Diamouangana

sur la Croissance

, allant de 57 à différents faciès de végétation étudiés. Ces résultats sont nettement inférieurs à ceux de

Durrieu de Madron, Favrichon, Dupuy, Bar-s sur Terminaliasuperba,

d’Ivoire. P. soyauxii en 15 ans est

sur la même espèce en Côte-d’Ivoire par Au contraire, Kasso (2014) montre qu’au Gabon, la croissance en hauteur

dans les conditions de non labour, ni globalement les faciès floristiques n’ont pas eu d’effet sur la croissance l’ensemble des sites étudiés. Cela peut s’expliquer par le fait qu’

s’étant muées significativement vers des conditions de forêt s’améliore, outre les mécanismes nutriti

sur la Croissance

Globalement, la croissance en hauteur de P. soyauxiigradient de fertilité est variable entre les différents sites, traduisant ainsi le fait que les plants n’ont pas

la fonctionnalité stratégique et nutritionnelle par e de signaler aussi que tous les sites ont des altitudes

Taubert (Fabaceae)

Hauteur (cm) à 15 ans dans différents sites, en fonction de la situation topographique

Soyauxii

»sur la hauteur des arbres âge, les meilleures performances s’observent à Koulila, Kondé et Les Saras et beaucoup moins à Makaba et Dimonika. Ces résultats s’expliqueraient par la variation

la pluviométrie, la composition chimique des précipitations, ; Bertault, 1982

Durrieu de Madron, Favrichon, Dupuy, BarZaou, Mapaga, NzéNguéma

Kampé, Pangou, Diamouangana etMialoundam

Croissance de P. Soyauxii

à 77 cm.an-1

es résultats sont nettement inférieurs à ceux de -Hen, Houde

Terminaliasuperba, respectivement

en 15 ans est d’Ivoire par Kouablan et Beligne

(2014) montre qu’au Gabon, la croissance en hauteur labour, ni de défrichement, vari

globalement les faciès floristiques n’ont pas eu d’effet sur la croissance l’ensemble des sites étudiés. Cela peut s’expliquer par le fait qu’

s’étant muées significativement vers des conditions de forêt outre les mécanismes nutriti

Croissance de P. Soyauxii

P. soyauxiiest meilleure en bas de versant. À l’âge de 8 ansgradient de fertilité est variable entre les différents sites, traduisant ainsi le fait que les plants n’ont pas

la fonctionnalité stratégique et nutritionnelle par e de signaler aussi que tous les sites ont des altitudes

(Fabaceae)

Hauteur (cm) à 15 ans dans différents sites, en fonction de la situation topographique

la hauteur des arbres âge, les meilleures performances s’observent à Koulila, Kondé et Les Saras et beaucoup moins à

la variation des conditions écologiquesla pluviométrie, la composition chimique des précipitations, lepédoclimat et l’exposition des sites à

1982 ; Koyo, 1988Durrieu de Madron, Favrichon, Dupuy, Bar

Zaou, Mapaga, NzéNguémaet DeleporteMialoundama,2006

Soyauxii

1 sur P. soyauxiies résultats sont nettement inférieurs à ceux de

Houde et Maîtrerespectivement

en 15 ans est meilleureau Mayombe par rapport àKouablan et Beligne

(2014) montre qu’au Gabon, la croissance en hauteur défrichement, vari

globalement les faciès floristiques n’ont pas eu d’effet sur la croissance l’ensemble des sites étudiés. Cela peut s’expliquer par le fait qu’à partir de 15 ans, la jachère et la forêt

s’étant muées significativement vers des conditions de forêt outre les mécanismes nutriti

Soyauxii

est meilleure en bas de versant. À l’âge de 8 ansgradient de fertilité est variable entre les différents sites, traduisant ainsi le fait que les plants n’ont pas

la fonctionnalité stratégique et nutritionnelle par l’interconnexion racinaire des arbrese de signaler aussi que tous les sites ont des altitudes

Hauteur (cm) à 15 ans dans différents sites, en fonction de la situation topographique

la hauteur des arbres de P. soyauxiiâge, les meilleures performances s’observent à Koulila, Kondé et Les Saras et beaucoup moins à

des conditions écologiquespédoclimat et l’exposition des sites à Koyo, 1988 ; Réteau

Durrieu de Madron, Favrichon, Dupuy, BarDeleporte,1998 ; Esteban

a,2006 ;Kampé, Saya, Bit

P. soyauxii ont été obtenus es résultats sont nettement inférieurs à ceux de

(1998a,b) qui respectivementà Ngouha 2, dans le massif

meilleureau Mayombe par rapport à (1981) qui ont eu des valeurs

(2014) montre qu’au Gabon, la croissance en hauteur défrichement, varie de 110 à 125 cm.an

globalement les faciès floristiques n’ont pas eu d’effet sur la croissance en hauteur de à partir de 15 ans, la jachère et la forêt

s’étant muées significativement vers des conditions de forêt secondaire âgéoutre les mécanismes nutritifsénoncés par

est meilleure en bas de versant. À l’âge de 8 ansgradient de fertilité est variable entre les différents sites, traduisant ainsi le fait que les plants n’ont pas

interconnexion racinaire des arbrese de signaler aussi que tous les sites ont des altitudes

Hauteur (cm) à 15 ans dans différents sites, en fonction de la situation topographique

P. soyauxii à 8 ans. âge, les meilleures performances s’observent à Koulila, Kondé et Les Saras et beaucoup moins à

des conditions écologiquespédoclimat et l’exposition des sites à

Réteau,1988 ; DuDurrieu de Madron, Favrichon, Dupuy, Bar-Hen,

; Estebanet RobertKampé, Saya, Bit

ont été obtenus dans les es résultats sont nettement inférieurs à ceux de Teillier (1994)

qui ont obtenuà Ngouha 2, dans le massif

meilleureau Mayombe par rapport àqui ont eu des valeurs

(2014) montre qu’au Gabon, la croissance en hauteur de 110 à 125 cm.an-

en hauteur de P. soyauxiià partir de 15 ans, la jachère et la forêt

secondaire âgéfsénoncés par Garnier-Sillam,

est meilleure en bas de versant. À l’âge de 8 ansgradient de fertilité est variable entre les différents sites, traduisant ainsi le fait que les plants n’ont pas

interconnexion racinaire des arbrese de signaler aussi que tous les sites ont des altitudes différentes: le

462

à 8 ans. À cet âge, les meilleures performances s’observent à Koulila, Kondé et Les Saras et beaucoup moins à

des conditions écologiques telles pédoclimat et l’exposition des sites à

; Dupuy Houde

et Robert, Kampé, Saya, Bitaet

dans les Teillier (1994)

obtenu des à Ngouha 2, dans le massif

meilleureau Mayombe par rapport à celle qui ont eu des valeurs

(2014) montre qu’au Gabon, la croissance en hauteur -1.Mais

P. soyauxii sur à partir de 15 ans, la jachère et la forêt

secondaire âgé, la Sillam,

est meilleure en bas de versant. À l’âge de 8 ans le gradient de fertilité est variable entre les différents sites, traduisant ainsi le fait que les plants n’ont pas

interconnexion racinaire des arbres différentes: le

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463 Jean Pierre Kampé, Jean de Dieu Nzila, Victor Kimpouni, Aubain Rachel Saya, Jean Diamouangana and Fidèle Mialoundama

site de Dimonika est le plus élevé avec 411 m, suivi de Kondé (321m) et Les Saras ayant le niveau physiographique le plus bas (237 m). Cette variable intervient souvent dans la fréquence des précipitations et la pluviosité des lieux, induisant ainsi la vulnérabilité des sols à l’érosion (Samba-Kimbata, 1991). 5. Conclusion P. soyauxii croît indifféremment des faciès de la végétation et de la position topographique, au moment de la croissance initiale. À 8 et 15 ans, le facteur «site » a un rôle prépondérant sur la croissance en hauteur de P.soyauxii que ses modalités « faciès de la végétation »et « position topographique » prises isolément.Ce tempérament qui traduit une stratégie de résistance au stress hydrique et d’adaptation à la topographie du Mayombe, laisse présager que P. soyauxii peut développer des accommodations dans d’autres milieux du Congo, qui ont des contraintes hydriques similaires. Ces réactions adaptatives montrent également que son implantation à tous les niveaux topographiques, en sous-bois, en lignes intercalaires avec les cultures ou en accompagnement des espèces dominantes ou dominées, le prédispose à la sylviculture en forêt dense. Ainsi, on peut porter le choix sur P. soyauxiipour reboiser à l’avenir les zones dégradéesdans les différents écosystèmes forestiers du Congo.

Pour mieux expliquer la croissance de P. soyauxiidans le Mayombe, il serait important de prendre en compte les informationsdétaillées sur le matériel végétal étudié, les conditions écologiques, la composition des différents faciès floristiques et les caractères physiographiques des différentes stations, afin de circonscrire le développement harmonieux et durable des plantations de P. soyauxiidans le Mayombe ou dans d’autres massifs forestiers du Congo. Remerciements Les auteurs remercient l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) et l’Organisation International des Bois Tropicaux (OIBT) pour leur appui financier et matériel qui a permis l’aboutissement de ce travail. Bibliographie [1] BatalouMbétani A., Bizenga J.F., Kampé J.P. etNsenga L. 2012. Projet de plan d’aménagement

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Étude de la Croissance de Pterocarpus Soyauxii Taubert (Fabaceae) dans les Forêts Dégradées du Mayombe (Congo) 464 [7] Dupuy B. 1992. ʺLes plantations à vocation de bois d’œuvre en forêt dense humide africaineʺ.

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465 Jean Pierre Kampé, Jean de Dieu Nzila, Victor Kimpouni, Aubain Rachel Saya, Jean Diamouangana and Fidèle Mialoundama

[23] Mapangui A. 1990. Carte morphopédologique à 1/20.000e du Bassin moyen de la Loukénéné à

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[29] Pangou V.S. 1992. Projet Semences et plantations : 3-P-88-0312 Tome 1 : Expérimentations. Rapport final.CRDI/ Congo- 33 p.

[31] ReteauF. 1988. L’arboretum de Mbuku-Nsitu. Centre Technique Forestier Tropical - Congo, Pointe- Noire. 42 p.

[31] Samba-Kimbata M.J. 1991. Précipitation et bilans de l’eau dans le bassin forestier du Congo et ses marges. Thèse de Doctorat d’État, Université de Bourgogne. Tome 1. 242 p.

[32] Sénéchal J., Matuka Kabala et Fournier F. (éds) 1989. Revue des connaissances sur le Mayombe. Projets PRC / 85/ 002 et PRC /88/003. Congo/Pnud/Unesco. 343p

[33] Teillier L. 1994. Synthèse des recherches forestières réalisées de 1981 à 1994 au Centre Pilote d’Afforestation en Limba (CPAL) de Ngouha 2 (Congo). Ministère des Eaux et Forêts/ Mission de la Coopération Française : Projet FAC. 114 p.

[34] Tsoumou B. R., Lumandé K. J., Kampé J. P. etNzila J. D. 2015.ʺEstimation de la quantité de carbone séquestré par la forêt-modèle de Dimonika (sud-ouest de la République du Congo)ʺ. Rév. Sc. et Techn. Forêt et Envir. du Bassin du Congo. Vol 6. p. 39-45.

[35] Wormald T.J. 1995. Les plantations forestières mixtes et pures dans les régions tropicales et subtropicales. Étude FAO- Forets n° 103. 179 p.