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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEURET ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITÉ LARBI BEN M’HIDI OUM EL BOUAGHI
FACULTÉ DES SCIENCES ET SCIENCES APPLIQUÉE
DÉPARTEMENT DE GÉNIE DES PROCÉDÉS
MÉMOIRE
En vue de l’obtention
DU DIPLOME DE MASTER
EN GÉNIE CHIMIQUE
Présenté par : Encadreur :
➢ ILIHOUM RAFIK Dr. KOUACHI SABER
Promotion 2017/2018
ÉTUDE ET SIMULATION D'UN ÉVAPORATEUR
A SIMPLE EFFET AVEC COMPRESSION
THERMIQUE POUR LE DESSALEMENT DE L'EAU
DE MER
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEURET ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITÉ LARBI BEN M’HIDI OUM EL BOUAGHI
FACULTÉ DES SCIENCES ET SCIENCES APPLIQUÉE
DÉPARTEMENT DE GÉNIE DES PROCÉDÉS
MÉMOIRE
En vue de l’obtention
DU DIPLOME DE MASTER
EN GÉNIE CHIMIQUE
Présenté par : Encadreur :
➢ ILIHOUM RAFIK Dr. KOUACHI SABER
Promotion 2017/2018
ÉTUDE ET SIMULATION D'UN ÉVAPORATEUR
A SIMPLE EFFET AVEC COMPRESSION
THERMIQUE POUR LE DESSALEMENT DE L'EAU
DE MER
Nous tenons tout d’abord à remercier Dieu le tout
puissant et miséricordieux, qui nous a donné la force et
la patience d’accomplir ce modeste travail.
En second lieu, nous tenons à remercier mon
encadreur Mr : KOUACHI SABER, son précieux
conseil et son aide durant toute la période du travail.
Nous tenons à exprimer nos sincères
remerciements à tous les professeurs qui nous ont
enseigné et qui par leurs compétences nous ont
soutenu dans la poursuite de nos études.
A ma famille et mes amis qui par leurs prières et
leurs encouragements, on a pu surmonter tous les
obstacles.
Enfin, je remercie tous ceux qui, de près ou de
loin, ont contribué à la réalisation de ce travail.
Je dédie ce modeste travail à : A ma famille ;
surtout ma femme et mes filles ABIR et MIRA.
A mon encadreur Mr : KOUACHI SABER, qui n’a
pas épargné le moindre effort dans l’encadrement de
ce projet
A toute ma promotion 2018 sans exception.
RAFIK ILIHOUM
SOMMAIRE
SOMMAIRE
SOMMAIRE
Résumé ………………………………………………………………………… I
II ………………………………………………………………………… الملخص
Abstract ………………………………………………………………………... III
Liste des figures ………………………………………………………….……. IV
Liste des tableaux …………………………………………………………..….. V
Liste des abréviations .……………………………………………………..…... VI
Introduction générale .……………………………………………………..…... 1
I.1 Introduction ………..…………………………………………………..…… 3
I.2 L’historique de dessalement dans l’Algérie ………………………………... 4
I.3 L’eau de mer ……….……………..………………………………………... 5
I.4 L’eau saumâtre ……………………………………………………….……. 6
I.5 Les différents modèles thermodynamiques de l’eau de mer …..………..….. 6
I.6 Les Procédés de dessalement.………………………………………..…....... 9
I.6.1 Les étapes du dessalement.………………..……………………...…..…... 10
I.6.2 Les critères de classification des procédés ..……………………...…..…... 12
I.6.3 Les Procédés avec changement d’état (ou de distillation) ………...…..…. 14
I.6.4 Procédés membranaires ………………………………………………….. 19
1.6.5 Autres Procédés de dessalement ………………………………………… 21
I.6.6 Comparaison des différents procédés de distillation …………………….. 25
I.6.7 Les avantages et inconvénients de dessalement …………………………. 26
II.1 Introduction …………………………………………………………..…… 27
II.2 Type d'évaporateur …………………………………………………..……. 28
II.2.1 Évaporateur à cuve (de type batch)………………………………………..... 29
II.2.2 Évaporateurs verticaux à tube court ……………………….………….... 30
II.2.3 Évaporateurs verticaux de type panier (Basket type) …….…………....... 31
II.2.4 Évaporateurs verticaux à long tube ………..……………………..…....... 31
II.2.5 Évaporateurs à film tombant ……………………………………….......... 32
II.2.6 Évaporateurs à circulation forcée …………………………….....…..…... 33
II.2.7 Évaporateur à couches minces agitées ……………………….....…..…... 34
CHAPITRE I : Généralités sur le procédé de dessalement
procédé de dessalement
CHAPITRE II : Les évaporateurs
SOMMAIRE
II.2.8 Évaporateur à plaques avec joint ……………………………………….. 35
II.2.9 Évaporateurs à film ascendant ou grimpant …..………………………… 36
II.2.10 Évaporateur de film de pulvérisation horizontal …...………………….. 36
II.2.11 Évaporateurs à tubes immergés ……………..…………………………. 37
II.2.12 Évaporateurs à compression de vapeur ………….…..………………… 38
II.3 Méthodes d'alimentation des évaporateurs ………….…..………………… 39
II.4 Performance des évaporateurs (capacité et économie) …..…...…………… 41
II.5 Considération relative à la conception thermique …..…...………………... 42
II.6 Considérations de conception mécanique …..…...………………………... 45
II.7 Calcul de conception thermique …..…...……………………….................. 46
Introduction………………………………………………………………..…… 51
III.1 Description du procédé …………………………………………………... 51
III.2 Modélisation du processus .……..………………………………………... 55
III.2.1 Paramètres de performance …..………………………………………... 55
III.2.2 Bilan matière …..……………………………………….......................... 56
III.2.3 Balances d'évaporateur et d'énergie du condenseur …………………..... 56
III.2.4 Élévation du point d'ébullition et pertes thermodynamiques ……..…… 57
III.2.5 Zone de transfert de chaleur de l'évaporateur et du condenseur …..…... 58
III.2.6 Éjecteur de jet de vapeur..…………………………..…………...…..…... 59
Introduction………………………………………………………………..…… 63
IV.1 Microsoft Visual Basic …………….………………………………...…... 63
IV.2 Présentation du programme de calcul…...………………………………... 64
IV.3 Résultats et discussions ………………………………………………….. 70
IV.3.1 Variations du rapport de performance en fonction de la température
d'ébullition et de la pression de vapeur motrice ……………………………….. 70
IV.3.2 Variations du rapport de performance en fonction de la pression de
vapeur motrice et du taux de compression …………………………………….. 71
CHAPITRE III : Les modèles de calculs et le développement
de l’algorithme approprié
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
SOMMAIRE
IV.3.3 Variations du rapport de performance en fonction de la température
d’ébullition et du taux de compression ………………………………………... 73
IV.3.4 Variations de la zone de transfert de chaleur spécifique en fonction de
la température d'ébullition et de la pression de vapeur motrice ……………… 74
IV.3.5 Variations de la zone de transfert de chaleur spécifique en fonction de
la température d’ébullition et du taux de compression ……………………….. 75
IV.3.6 Variations de la zone de transfert thermique spécifique en fonction de
la pression de la vapeur motrice et du taux de compression …………………. 77
IV.3.7 Variations du débit spécifique de l'eau de refroidissement en fonction
de la température d'ébullition et du taux de compression ……………………... 78
IV.3.8 Variations du débit spécifique de l'eau de refroidissement en fonction
de la température d'ébullition et de la pression de vapeur motrice ……………. 79
IV.4.9 Variations du débit spécifique de l'eau de refroidissement en fonction de
la pression de la vapeur motrice et du taux de compression …………………….. 80
Conclusion générale .……………………………………………………..…... 82
Références Bibliographique …………………………………………………..
Annexes………………………………………………………………………..
RÉSUMÉ
I
Résumé
Face à la sécheresse ; l'eau de mer représente donc une richesse quasiment inépuisable,
mais uniquement si on peut la dessaler. C'est donc dans cette optique que les chercheurs de
nombreux pays développent des techniques de dessalement de plus en plus performantes,
plus simples, plus robustes, plus fiables, si possible moins consommatrices d’énergie et
respectant l’environnement.
L’obligation de réduire les investissements et d’améliorer l’efficacité énergétique.
Cette nouvelle tendance, en particulier dans le domaine du dessalement par distillation a
conduit à introduire l’évaporateur à simple effet avec compression thermique SEE-TVC dans
le système. Cette technique reste l'une des solutions proposées en dessalement thermique.
Ce sujet de recherche, dont le titre est ‹‹ Étude et simulation d'un évaporateur à simple
effet avec compression thermique SEE-TVC pour le dessalement de l'eau de mer ››. Au cours
de ce projet de recherche, l'accent étant mis sur le développement de système à l’aide d’un
logiciel de calcul numérique en Visual Basic.NET intégré dans Visual studio 2015. Le
programme est conçu pour simuler la conception réelle du système étudié, il est permis de
modifier les paramètres de fonctionnement en fonction des données relatives à l'eau de mer
que l'on veut dessaler, ainsi que les paramètres opératoires nécessaires dans des intervalles
de fonctionnement de l’évaporateur bien définies.
Les résultats obtenus après l’exécution du programme donnent les variations du
rapport de performances (𝑃𝑅), l’aire de transfert de chaleur spécifique (𝑠𝐴) et le débit de
l’eau de refroidissement spécifique (𝑠𝑀𝑐𝑤) en fonction de la température d'ébullition (𝑇𝑠), la
pression de vapeur motrice (𝑃𝑚), et le taux de compression (𝐶𝑟); accompagné d'une
représentation graphique pour chaque cas étudié. L'objectif du programme est d'identifier les
conditions de travail idéales du modèle pour une meilleure performance.
Mots clés : dessalement de l’eau de mer ; l’évaporateur à simple effet avec
compression thermique SEE-TVC ; rapport de performances (𝑃𝑅), aire de transfert de
chaleur spécifique (𝑠𝐴) et le débit de l’eau de refroidissement spécifique (𝑠𝑀𝑐𝑤)
ملخص
II
ملخص
يقوم السياق هذا وفي. تحليتها أمكن إذا فقط ولكن تقريبًا، تنضب لا ثروة البحر مياه تمثل ،الجفاف مواجهة في
أقل إن أمكنو موثوقية وأكثر وأقوى وأبسط فعالية أكثر بشكل المياه تحلية تقنيات بتطوير البلدان من العديد في الباحثون
.للبيئة ةوصديق للطاقة استهلاكًا
أدى تحديدا بالتقطير التحلية مجالوفي . هذا التوجه الجديد، ةويالطاق كفاءةال وتحسين الاستثمار تخفيضحتمية إن
المقترحة الحلول من واحدة تزال لا التقنية هذه. في النظام TVC-SEE التأثير أحادي الحراري الضغط مبخر دمج إلى
.الحرارية التحلية في
مياه تحليةل TVC -SEEحراري غطاضب المفعول مفرد مبخر ومحاكاة دراسة" بعنوان هذا البحث موضوع
على بالاعتماد الرقمي الحساب برنامج باستخدام النظام تطوير على التركيز ينصب البحثي، المشروع هذا خلال". البحر
Basic.NET Visual في المدمج Visual Studio 2015 المدروس للنظام الفعلي التصميم لمحاكاة البرنامج تصميم تم،
المطلوبة التشغيل متغيرات وكذلك تحليتها، سيتم التي البحر بمياه المتعلقة للبيانات وفقًا التشغيل متغيرات تعديل الممكن من
.جيدا المحددة المبخر تشغيل مجالات في
الحرارة نقل مساحةو ،( 𝑃𝑅) الأداء نسبة في الاختلافات البرنامج تنفيذ بعد عليها الحصول تم التي النتائج تعطي
( 𝑃𝑚) الناقل البخار ضغط ،( 𝑇𝑠) الغليان حرارة درجةبدلالة ( 𝑠𝑀𝑐𝑤) المحددة التبريد مياه تدفق ومعدل( 𝑠𝐴) المحددة
المثالية العمل ظروف تحديد هو البرنامج من لهدفا مدروسة. مرفقة بتمثيل بياني عن كل حالة ؛( 𝐶𝑟) الضغط ونسبة
.أفضل أداء أجل من للنموذج
،( 𝑃𝑅) الأداء نسبة، TVC-SEEحراري غطاضب المفعول مفرد مبخرالكلمات المفتاح : تحلية مياه البحر،
.(𝑠𝑀𝑐𝑤) المحددة التبريد مياه تدفق ومعدل( 𝑠𝐴) المحددة الحرارة نقل مساحة
Abstract
III
Abstract
In the face of drought ; seawater therefore represents an almost inexhaustible wealth,
but only if it can be desalinated. It is in this context that researchers in many countries are
developing desalination techniques increasingly efficient, simpler, more robust, more
reliable, if possible less energy consuming and environmentally friendly.
The obligation to reduce investment and improve energy efficiency. This new trend,
particularly in the field of desalination by distillation, has led to the introduction of the
single-effect evaporator with SEE-TVC thermal compression into the system. This
technique remains one of the proposed solutions in thermal desalination.
This reverché topic, entitled "Study and Simulation of a Single-Effect Evaporator
with SEE-TVC Thermal Compression for Desalination of Seawater". During this research
project, the focus is on system development using digital computation software in Visual
Basic.NET integrated into Visual Studio 2015. The program is designed to simulate the
actual design of the system. With the system studied, it is possible to modify the operating
parameters according to the data relating to the seawater to be desalinated, as well as the
operating parameters required in well-defined evaporator operating intervals.
The results obtained after the execution of the program give the variations of the
performance ratio (𝑃𝑅), the specific heat transfer area (𝑠𝐴) and the flow rate of the specific
cooling water (𝑠𝑀𝑐𝑤) as a function of the temperature of d boiling (𝑇𝑠), the driving steam
pressure (𝑃𝑚), and the compression ratio (𝐶𝑟); accompanied by a graphic representation
for each case studied. The objective of the program is to identify the ideal working
conditions of the model for better performance.
Key words : desalination of seawater ; the single-effect evaporator with thermal
compression SEE-TVC ; performance ratio (𝑃𝑅), specific heat transfer area (𝑠𝐴) and
specific cooling water flow rate (𝑠𝑀𝑐𝑤)
IV
LISTE DES FIGURES
LISTE DES FIGURES
LISTE DES FIGURES
Chapitre I Généralités sur le dessalement Page
Figure I.1 Les concentrations des sels dans l’eau de mer. 5
Figure I.2 Cycle de l’eau de mer dans une installation de dessalement. 11
Figure I.3 Classification des procédés de dessalement. 13
Figure I.4 Les divers procédés de dessalement. 13
Figure I.5 La capacité de dessalement mondial. 14
Figure I.6 Distillation à simple effet (SED). 15
Figure I.7 Distillation à multiple effet (MED). 16
Figure I.8 Distillation par thermocompression de vapeur à multiple effets (TVC). 17
Figure I.9 Distillation par compression mécanique de vapeur à multiple effets (MVC). 17
Figure I.10 Distillation à détentes étagées (MSF). 18
Figure I.11 Les phénomènes osmotiques à travers une membrane. 19
Figure I.12 Schéma de principe d’une unité d’électrodialyse. 21
Figure I.13 Procédé de congélation sous vide par absorption de vapeur (AFVC)
utilisant Une pompe à chaleur à compression 24
Chapitre II Les évaporateurs Page
Figure II.1 Évaporateur à cuve. 29
Figure II.2 Évaporateur de type Calandria. 30
Figure II.3 Évaporateur verticale à long tube. 31
Figure II.4 Évaporateur à film tombant. 32
Figure II.5 Évaporateur à circulation forcée à tube vertical. 33
Figure II.6 Évaporateur à couche mince agité. 34
Figure II.7 Évaporateur à plaques. 35
Figure II.8 Évaporateur de film de pulvérisation horizontal. 36
Figure II.9 Évaporateur à simple effet avec compression de vapeur. 38
Figure II.10 Méthode d'alimentation avance directe (Forward feed). 39
Figure II.11 Méthode d'alimentation retour en arrière (Backward feed). 40
Figure II.12 Méthode d'alimentation mixte (Mixed feed). 41
Figure II.13 Méthode d'alimentation flux parallèle (Parallel feed). 41
Figure II.14 Débits et pression dans un évaporateur à triple effet. 47
LISTE DES FIGURES
Chapitre III Les Modèles de calculs et le développement de l’algorithme
approprié
Page
Figure III.1 Processus d'évaporateur-dessalement compression de vapeur thermique à
effet unique (simple). 54
Figure III.2 Variation de la pression et de la vitesse du cours d'eau en fonction
de l'emplacement le long de l'éjecteur. 55
Figure III.3 Procédure de solution du modèle mathématique TVC. 62
Chapitre IV Résultats et discussions Page
Figure IV.1 Page d’accueil du programme. 65
Figure IV.2 Page de démarrage du programme. 65
Figure IV.3 Page principale d'entrée de données pour le système étudié. 66
Figure IV.4 Applications d'aide fournies par le programme. 66
Figure IV.5 Boite de message d’erreur fournie par le programme, erreur d’entrées. 67
Figure IV.6 Boite de message d’erreur fournie par le programme, validité des données
d’entrées. 67
Figure IV.7 Résultats de l’exécution du programme numérique (partie 1). 68
Figure IV.8 Résultats de l’exécution du programme numérique (partie 2). 68
Figure IV.9 Accès aux cas étudiés. 69
Figure IV.10 Résultats affichés par le programme et les courbes correspondantes. 69
Figure IV.11 Variations du rapport de performance en fonction de la température
d'ébullition et de la pression de vapeur motrice. 71
Figure IV.12 Variations du rapport de performance en fonction de la pression de vapeur
motrice et du taux de compression. 73
Figure IV.13 Variations du rapport de performance en fonction de la température
d'ébullition et du taux de compression. 74
Figure IV.14 Variations de la zone de transfert de chaleur spécifique en fonction
de la température d'ébullition et de la pression de vapeur motrice. 75
Figure IV.15 Variations de la zone de transfert de chaleur spécifique en fonction
de la température d’ébullition et du taux de compression. 77
Figure IV.16 Variations de la zone de transfert thermique spécifique en fonction
de la pression de la vapeur motrice et du taux de compression. 78
Figure IV.17
Variations du débit spécifique de l'eau de refroidissement en fonction
de la température d'ébullition et du taux de compression. 79
Figure IV.18
Variations du débit spécifique de l'eau de refroidissement en fonction
de la température d'ébullition et de la pression de vapeur motrice. 80
LISTE DES FIGURES
Figure IV.19
Variations du débit spécifique de l'eau de refroidissement en fonction
de la pression de la vapeur motrice et du taux de compression. 81
V
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES TABLEAUX
Chapitre I Généralités sur le dessalement Page
Tableau I.1 Degré de salinité des eaux de mers. 6
Tableau I.2 Répartition des eaux sur le globe. 10
Tableau I.3 Caractéristiques des différents procédés de distillation 25
Chapitre II Les évaporateurs Page
Tableau II.1 Coefficients généraux de transfert de chaleur dans les évaporateurs. 42
Tableau II.2 Guide de sélection des évaporateurs. 44
Chapitre IV Résultats et discussions Page
Tableau IV.1 Variations du rapport de performance en fonction de la température
d'ébullition et de la pression de vapeur motrice. 71
Tableau IV.2 Variations du rapport de performance en fonction de la pression
de vapeur motrice et du taux de compression. 72
Tableau IV.3 Variations du rapport de performance en fonction de la température
d'ébullition et du taux de compression. 73
Tableau IV.4 Variations de la zone de transfert de chaleur spécifique en fonction
de la température d'ébullition et de la pression de vapeur motrice. 75
Tableau IV.5 Variations de la zone de transfert de chaleur spécifique en fonction
de la température d’ébullition et du taux de compression. 76
Tableau IV.6
Variations de la zone de transfert thermique spécifique en
fonction de la pression de la vapeur motrice et du taux de
compression.
77
Tableau IV.7 Variations du débit spécifique de l'eau de refroidissement en fonction
de la température d'ébullition et du taux de compression. 78
Tableau IV.8 Variations du débit spécifique de l'eau de refroidissement en fonction
de la température d'ébullition et de la pression de vapeur motrice. 80
Tableau IV.9
Variations du débit spécifique de l'eau de refroidissement en
fonction de la pression de la vapeur motrice et du taux de
compression.
81
LISTE DES ABREVIATIONS
VI
LISTE DES ABREVIATIONS
SEE Evaporateur a simple effet.
MEE Evaporateur a multiple effet.
MSF Evaporateur a multi stage (flash).
HDH Humidification - déshumidification.
RO Osmose inverse.
ED Electrodialyse.
MVC Compression mécanique de vapeur.
TVC Compression thermique de vapeur.
ABVC Compression de vapeur d’absorption.
ADVC Compression de vapeur d’adsorption.
CVC Compression chimique de vapeur.
T La température °C.
BPE L’augmentation de point d'ébullition °C.
λ La chaleur latente KJ / Kg.
M Débit massique Kg / s.
sM Débit spécifique
PR Rapport de performance.
A Surface d'échange de chaleur m2.
sA Surface d'échange de chaleur spécifique m2/Kg. s.
cp Capacité thermique de l'eau KJ/Kg.°C .
U Coefficient global de transfert de chaleur KJ/s.m2.°C.
X Salinité ppm.
LMTD La différence logarithmique moyenne.
Q La charge thermique KJ/s.
Les indices :
s Vapeur de chauffage.
b Saumure.
c Condensateur.
e Evaporateur.
cw Eau de mer.
d Distillat
f Alimentation-Le débit de L’eau de mer d'alimentation-
VI
INTRODUCTION GÉNÉRALE
INTRODUCTION GENERALE
1
INTRODUCTION GENERALE
De nombreuses régions de notre planète sont menacées par de graves pénuries d'eau.
Face à ce problème majeur de notre siècle, le dessalement de l'eau de mer se présente comme
un moyen industriel fiable de production d'eau douce auquel ont recours de nombreux pays
tels que les États-Unis, l'Algérie, l'Espagne…etc. Ce processus s'appuie sur une
connaissance concrète de la recherche mondiale et s'adresse aux professionnels des métiers
de l'eau, ingénieurs, techniciens ou étudiants en environnement [1].
Au cours des quatre dernières décennies, des progrès rapides ont été réalisés dans la
technologie, le volume de production et la valeur marchande de l'industrie du dessalement
de l'eau. En 1960, le nombre d'usines de dessalement comprenait cinq unités de production
avec un taux de production total de 5000 m3/j. Le nombre en 1995 s'élève à 11066 avec une
capacité de 20,3x106 m3/j [2]. Cette capacité devrait doubler au cours des 20 prochaines
années. Le dessalement est maintenant utilisé pour l'approvisionnement en eau douce dans
120 pays à travers le monde.
Néanmoins, les pénuries d'eau se trouvent dans de nombreux pays à travers le monde.
La majorité de ces pays n'ont pas les moyens de faire face aux coûts d'investissement et de
fonctionnement élevés des grandes usines de dessalement, qui comprennent le dessalement
rapide multi-étages (MSF), l'osmose inverse (RO) ou l'évaporation multiple (MEE). Ce
problème est résolu dans une large mesure par la conception et le développement de procédés
de dessalement par évaporation à effet unique. De tels systèmes sont planifiés en mettant
fortement l'accent sur leur capacité de production et leur coût. Une unité de dessalement par
évaporation à effet unique doit avoir un volume de production suffisant, des exigences de
capital faibles, de faibles coûts d'exploitation et de simples procédures d'exploitation et
d'entretien. Le développement de tels systèmes rend le processus de dessalement plus
accessible aux communautés durement éprouvées, aux régions arides et aux pays ayant des
moyens limités.
Les systèmes à effet unique sont construits avec des caractéristiques telles que la
compacité, le prétraitement chimique simple, le rendement thermique élevé, le coefficient
de transfert de chaleur élevé, la faible puissance de pompage et la flexibilité de
fonctionnement élevée. Le système de dessalement-évaporation à simple effet le plus
courant est la compression mécanique de vapeur (MVC). D'autres systèmes, dont la
compression thermique de vapeur (TVC) et les systèmes hybrides dotés de pompes à chaleur
à absorption et à adsorption, sont en cours de conception et d'analyse [3,4].
INTRODUCTION GENERALE
2
Dans cette perspective, l'objectif poursuivi dans le présent mémoire est d’étudier et
calculer l’évaporateur à simple effet avec compression thermique destiné dans le processus
de dessalement de l’eau de mer. Le programme de simulation du procédé a été établit en
utilisant le Visual Basic comme langage qui offre beaucoup de fonctionnalités, ainsi que tous
les avantages de son fonctionnement Windows. Un modèle mathématique a été choisi pour
calculer tous les paramètres liés au système afin de mener une analyse logique des données
et de trouver les meilleures conditions pour obtenir un bon rendement.
Pour connaitre l’efficacité et la rentabilité de l’évaporateur à simple effet avec
compression thermique à base des donnés bien définis et sous des conditions connues, nous
avons réalisé cette étude qui est structurée comme suit :
Au début, nous présentons un chapitre bibliographique, où l’objectif principal de ce
dernier est de donner un aperçu des définitions sur le dessalement de l’eau de mer en général,
les différents processus de dessalement où l’on rappelle quelques classifications des
procédés industriels de dessalement.
Le second chapitre présente les différents types d’évaporateurs industriels utilisés,
leurs méthodes d'alimentation dans le procédé de dessalement de l’eau de mer et aussi les
facteurs qui affectent la conception mécanique des systèmes d'évaporation. Enfin, une brève
présentation sur les calculs de la conception thermique de l’évaporateur.
Dans le troisième chapitre, qui est l'objet de notre étude de simulation, nous nous
sommes référés à la description et à la modélisation du processus, ainsi nous avons
mentionné les équations et les termes liés au système étudié et expliqué d'une manière
logique la procédure de résolution du modèle mathématique TVC.
Enfin ; et à l’aide d’un algorithme de calcul basé sur Visual Basic comme langage de
programmation, le dernier chapitre présente l’ensemble des résultats obtenus dans des
tableaux et sous forme de représentation graphique avec leurs interprétations.
CHAPITRE I
GÉNÉRALITÉS SUR
LE PROCEDE DE DESSALEMENT
Chapitre I GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCEDE DE DESSALEMENT
3
CHAPITRE I
GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCEDE DE DESSALEMENT
I.1 INTRODUCTION
Une quantité équivalant à 97,5% du stock d’eau de la planète est salée et seule une
fraction correspondant à 2,5 % se compose d’eau douce. Environ 70% de cette eau douce de
la planète est fixée dans les calottes glaciaires des pôles et une partie importante des 30%
restants est constituée par des nappes aquifères souterraines de régions reculées. En effet,
seule une fraction minuscule de l’eau douce (moins de 1% de l’eau douce totale, soit 0,007
% du stock d’eau mondial) est disponible dans les cours d’eau, les lacs et les réservoirs et
est facilement accessible à l’homme pour son utilisation directe. En outre, la répartition
spatiale et temporelle du stock et du débit d’eau douce est très inégale [5].
Les eaux douces de la planète, c’est à dire celles dont la salinité est inférieure à 3
grammes par litre, ne représentent que 3% en volume de toute l’eau de l’hydrosphère et
encore toute cette eau n’est-elle pas disponible, la majeure partie étant gelée aux pôles. Le
volume des eaux douces directement utilisables est finalement d’environ 9 millions de
kilomètres cubes, dont la plus grande part consiste en eaux souterraines.
Les pays au sud du bassin méditerranéen font partie de ces régions du monde, où les
ressources en eau potable sont extrêmement limitées. Une grande partie des réserves d’eau
est constituée d’eau saumâtre. Les précipitations sont très variables aussi bien dans l’espace
que dans le temps. La sécheresse peut durer des mois ; elle est parfois suivie de pluies
torrentielles qui emportent tout sur leur passage, comme ce qui s’est passé en octobre 2001
à Alger, où un millier de personnes a été ensevelies par un torrent [6,7].
Dans la région méditerranéenne, des sécheresses temporaires qui peuvent être définies
comme une pluviométrie inférieure à la moyenne d’une gravité variable par sa durée et son
ampleur, ont occasionné un préjudice particulièrement important pour les ressources en eau.
Au cours des dernières décennies, la plupart des pays méditerranéens ont connu des périodes
de sécheresse prolongées notoires.
Les croissances projetées des rapports demandes/ressources en eau dans les pays du
sud et de l’est de la Méditerranée. À partir de 2010, onze pays utiliseraient plus de 50% de
leurs ressources renouvelables (Plan Bleu, 2000). En 2025, cet indice dépassera 100% dans
8 pays, et plus de 50% de ces ressources dans 3 autres [8].
En résumé, les besoins en eau présents et futurs ne peuvent être couverts et satisfaits
que si des ressources non conventionnelles (recyclage et dessalement de l’eau) sont utilisées.
Chapitre I GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCEDE DE DESSALEMENT
4
I.2 L’historique de dessalement dans l’Algérie
L’accès durable aux ressources en eau est une préoccupation majeure qui concerne
tous les pays du bassin méditerranéen. Le changement climatique et la croissance urbaine et
démographique attendus dans la région, risquent d’aggraver la situation de stress hydrique.
En Algérie, plusieurs facteurs peuvent expliquer la situation de stress hydrique : croissance
démographique, évolution de la demande en eau ... etc [9].
L’expérience algérienne en matière de dessalement des eaux est étroitement liée au
développement de l’industrie pétrolière et sidérurgique. Le recours au dessalement en vue
d’un usage exclusivement à l’alimentation de la population en eau potable est quasi
inexistant. Néanmoins une seule expérience a été tentée dans une situation où il n’existait
aucune autre solution. Il s’agit de l’unité de déminéralisation de Ouled Djellal dans la wilaya
de Biskra (sud-est algérien).
Dans l’industrie, la déminéralisation et le dessalement sont utilisés pour assurer la
fourniture de l’eau de chaudière. De refroidissement, de traitement. En 1964, trois petits
blocs de 8 m3/h chacun a été installé au complexe Gaz liquéfié d’Arzew (ville côtière à
l’ouest du pays). Le procédé utilisé est ‹‹ à tubes submergés ›› travaillant à basse pression.
Et an 1969, une autre installation de dessalement a vu le jour à Arzew avec une capacité de
production de 4560 m3/j. le procédé utilisé est MSF.
Dés lors de nombreuses installations de dessalement et de déminéralisation ont été
mises en place en parallèle avec les nouveaux complexes. D’autre installations ont été mises
en exploitation pour les besoins en eau de haute pureté nécessaire à l’activité des complexes
de production d’électricité (Cap Djénet à l’est d’Alger) et l’industrie de liquéfaction (Arzew
et Skikda). Egalement quelques installations sont destinées, principalement dans le sud à
fournir de l’eau de qualité pour la consommation humaine dans les bases pétrolières [10].
Actuellement 23 stations ‹‹ monobloc ›› d’une capacité totale de 57500 m3/j sont
installées presque dans toutes les wilayas de bande côtière, d’attendre 52 en 2010. Une
dizaine de grosses unités plus de 50000 m3/j installées dans les grandes villes (Hamma
200000 m3/j. Arzew 90000 m3/j). Le site le plus important à Hamma la plus grosse unité de
dessalement en Afrique par procédé d’osmose inverse mise en fonction en février 2008 qui
répond à 25% des besoins domestiques en eau de la capitale. La quantité d’eau dessalée en
Algérie est estimée à 60 millions m3(dans le monde arabe 4537 millions de m3) [11].
Chapitre I GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCEDE DE DESSALEMENT
5
I.3 L’eau de mer
L'eau de mer est un liquide dont la composition est extraordinairement variée,
puisqu’on y trouve une cinquantaine de corps simples. L'énumération de ces corps simples
va de l'hydrogène, de l'oxygène [12], L’eau de mer contient plus de 17 éléments chimiques
dissouts dont seulement deux (le sodium et le chlore) représentent 85 % du poids total des
éléments présents (Figure I.1). Ainsi elle est caractérisée par la salinité qui est définie comme
étant la quantité totale de résidus solides (en grammes) contenue dans un kilogramme d’eau
de mer quand tous les carbonates ont été transformés en oxydes, de brome et l’iode remplacé
par le chlore et que toute la matière organique a été oxydée [13], on trouve que l’eau de mer
possède une salinité moyenne de 35 g/l, mais en réalité, il faut considérer que l'eau de mer
contient généralement de 35 à 42 g/l de sels minéraux dissous, et la salinité étant différente
selon les mers [12] voir tableau I.1 .
Figure I.1 : Les concentrations des sels dans l’eau de mer [14].
Sels dans l’eau de mer
Autres 0.6 %
Potassium 1.13 % Calcium 1.17 %
Magnésium 3.65 %
Chapitre I GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCEDE DE DESSALEMENT
6
Tableau I.1 : Degré de salinité des eaux de mers [12].
I.4 L’eau saumâtre
Une eau saumâtre est une eau saline non potable, de salinité inférieure à celle de l'eau
de mer. Les eaux de certaines nappes superficielles ou souterraines peuvent être salées, avec
des salinités très diverses. Les eaux des lagunes, plus ou moins en communication avec la
mer, peuvent présenter une salinité très élevée. On trouve aussi à l'intérieur des continents
des lacs d'eau salée. Elles sont classées en trois catégories suivant le degré de salinité :
• Les eaux peu saumâtres 1.000 < salinité < 3.000 ppm.
• Les eaux moyennement saumâtres 8.000 < salinité < 10.000 ppm.
• Les eaux fortement saumâtres 10.000 < salinité < 33.000ppm.
Les deux premières catégories se trouvent particulièrement en Afrique du nord, en
Moyen Orient et aux U.S.A. [15].
Les eaux saumâtres sont chargées en sels en dissolvant certains sels présents dans les
sols qu'elles ont traverses. Leur composition dépend donc de la nature des sols traverses et
de la vitesse de circulation dans ces sols. Les principaux sels dissous sont le CaCO3, le
CaSO4, le MgCO3 et le NaCl [16].
I.5 Les différents modèles thermodynamiques de l’eau de mer
La connaissance des propriétés de l’eau de mer est importante pour le développement,
la conception et l’analyse des systèmes de dessalement. Dans la littérature on trouve
plusieurs données relatives à l’eau de mer, mais très peu fournissent des corrélations
adaptées.
Eau de mer Degré de salinité (g/l)
Mer Baltique 7.0
Mer Caspienne 13.5
Mer noir 20
Mer adriatique 25
Océan Pacifique 33.5
Océan Indien 33.8
Océan Atlantique 35
Mer méditerranée 39
Golfe arabique 42
Mer rouge 43
Mer morte 270
Chapitre I GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCEDE DE DESSALEMENT
7
Les différentes relations empiriques généralement utilisées s’appliquent à trois
modèles d’eau de mer : le modèle d’eau de mer standard défini par IAPWS (Association
Internationale des propriétés de l’eau et de la vapeur d’eau), le modèle solution de chlorure
de sodium aqueux et le modèle de mélange idéal de chlorure de sodium et d’eau. La plupart
des résultats des contributions scientifiques jusqu’ici sont basés sur ces trois modèles [17].
a/ Le modèle standard
Ce modèle est basé sur l’équation d’état de l’eau mer écrite sous la forme de l’énergie
spécifique de Gibbs. Elle est fonction de la température, de la pression et de la salinité,
lorsqu’appliquée à l’eau de mer. Ainsi l’équation d’état de l’eau de mer définie par
l’expression (1.1) est la somme du potentiel de Gibbs de l’eau pure et du sel. À partir de
cette dernière, toutes les caractéristiques thermodynamiques de l’eau de mer (l’enthalpie,
l’entropie, la masse volumique, etc.) peuvent être déduites. Par exemple la masse volumique
de l’eau de mer en fonction de la température de la pression et de la salinité s’exprime par
(1.4). Toutes les corrélations sont répertoriées dans les travaux de Alto [18]. En résumé les
différents résultats obtenus à partir de ce modèle sont entièrement basés sur les propriétés
thermo physiques de l’eau de mer notamment la plupart des relations empiriques reconnues
par IAPWS [19].
g(S, T, P) = ge(T, P) + gs(S, T, P) (1.1)
h(S, T, P) = g + 𝑇𝑠 (1.2)
s(S, T, P) = − (∂g
∂T)
𝑆,𝑃 (1.3)
ρ(S, T, P) = − (∂g
∂P)
−1
𝑇,𝑆 (1.4)
b/ Le modèle de solution de chlorure de sodium aqueux
Dans ce modèle, l’eau de mer est assimilée à une solution de chlorure de sodium ayant
une concentration équivalente de masse. Les propriétés thermodynamiques de cette solution
telles que la température, la pression et la molalité peuvent être obtenues à partir de tableaux.
Ainsi on trouve l’application de ce modèle dans l’analyse énergétique d’un système
de dessalement par multi flash. Ils ont évalué les pertes et le rendement énergétiques du
système de dessalement en se basant sur une solution aqueuse de chlorure de sodium. Autres
ont utilisé le même modèle afin d’analyser les performances d’un système de dessalement
par compression de vapeur en s’appuyant sur le premier et le second principe de la
Chapitre I GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCEDE DE DESSALEMENT
8
thermodynamique. Les résultats obtenus montrent qu’il est possible de réduire les pertes
énergétiques de l’unité de dessalement en augmentant le nombre d’étages [19].
c/ Le modèle de mélange idéal
Le modèle de mélange idéal est le plus utilisé dans la littérature. L’eau de mer est
considérée comme étant un mélange idéal d’eau pure et de sel sous forme solide. Les
propriétés thermodynamiques du liquide sont obtenues à partir de tableaux de vapeur d’eau
alors que celles du sel sont calculées en utilisant les propriétés thermodynamiques d’un
solide [19].
d/ Les Manquements des modèles
La plupart des modèles d’études de l’eau de mer sont similaires à ceux utilisés dans le
cas de l’eau pure, car l’eau de mer et l’eau pure présentent des propriétés physiques
analogues. Même si la différence entre les propriétés de l’eau de mer et celles de l’eau pure
se situe dans un intervalle de 5 à 10 %, il faut tout de même souligner que toutes corrélations
ou tous modèles non appropriés à un cas bien spécifiés peuvent avoir une influence
importante sur les résultats de l’analyse. À titre d’exemple le modèle de mélange idéal de
solution de chlorure de sodium reste valable uniquement lorsque la salinité de l’eau de mer
est strictement inférieure à 5 % [17].
Les récents travaux réalisés contribuent à l’utilisation des modèles adéquats dans les
études relatives aux systèmes de dessalement. Ils ont effectué une étude comparative des
trois modèles d’eau de mer sur la base de l’énergie disponible dans un courant et de l’énergie
minimale nécessaire à la production d’eau potable dans une unité de dessalement. Il résulte
de ses recherches que la plupart des contributions scientifiques basées sur le modèle de
mélange idéal de chlorure de sodium ont un flux d’énergie inférieur de 50 % par rapport à
l’énergie obtenue à partir du modèle standard et du modèle de solution aqueuse.
Ainsi l’énergie minimale déterminée à partir de ce modèle correspond à la moitié de
celle réellement nécessaire à dessaler l’eau de mer. Les résultats des travaux ci-dessus lui
ont permis par la suite de faire une analyse thermodynamique de deux systèmes de
dessalement : multi flash et osmose inverse [19].
La première étude, compare une analyse thermodynamique effectuée sur un système
de dessalement par multi flash qui se base sur le modèle de mélange idéal à celle utilisant le
modèle standard.
Chapitre I GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCEDE DE DESSALEMENT
9
Ils conclurent que les flux énergétiques obtenus à partir du modèle idéal sur lequel sont
basés les premiers travaux (première étude) sont irréalistes et que le rendement énergétique
calculé est parfois éloigné de celui du réel de 80 %.
La deuxième étude qui porte sur un système de dessalement par osmose inverse se
caractérise surtout par la pression osmotique. Elle est définie comme étant la pression qui,
lorsqu’appliquée à une solution concentrée, empêche le transport de l’eau pure à travers une
membrane semi-perméable. Dans le modèle standard, la pression osmotique s’exprime par
l’équation (1.5). Ainsi le passage de l’eau pure dans une solution faiblement concentrée en
eau vers une solution moins concentrée est dû à la différence de potentiel chimique. Cette
différence correspond au flux d’énergie nécessaire pour stopper le transfert.
Alors que dans le modèle de solution idéale cette pression est une fonction de la
température et s’exprime par (1.8). L’analyse comparative basée sur ces deux modèles
présente des résultats totalement différents. En effet l’énergie minimale ainsi que le
rendement énergétique calculés dans le cas d’une solution idéale sont strictement inférieures
à ceux obtenus à partir du modèle standard [19].
π = (μw−μw,0
νw) (1.5)
μ𝑤 = (∂G
∂m𝑤) = g𝑠𝑤 − 𝑤 (
∂g𝑠𝑤
∂w𝑠) (1.6)
μ𝑠 = (∂G𝑠𝑤
∂m𝑤) = g𝑠𝑤(1 − 𝑤𝑠) (
∂g𝑠𝑤
∂w𝑠) (1.7)
π = i x C x R x T (1.8)
I.6 Les Procédés de dessalement
Il y a actuellement, pour l’ensemble de la planète, suffisamment d’eau pour satisfaire
à toutes les utilisations. Toutefois, cette eau n’est pas répartie selon les besoins de chaque
région ; ainsi certaines régions sont affectées de pénuries chroniques (désert), alors que
d’autres affichent des surplus. Les eaux sont réparties sur le globe de la façon présentée au
tableau (I.2) ci-joint :
Chapitre I GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCEDE DE DESSALEMENT
10
Tableau I.2 : Répartition des eaux sur le globe.
Provenance de l’eau Quantité (%)
Eau douce de lacs
Eau de rivières
Eau souterraine (près de la surface)
Eau souterraine (en profondeur)
Eau dans les glaciers et les calottes glaciaires
Eau salée de lacs ou de mers intérieures
Eau dans l’atmosphère
Eau des océans
0.009
0.0001
0.005
0.61
2.15
0.008
0.0001
97.2
On constate que 99.3% de l’eau sur la Terre est soit trop salée (océans), soit située
dans des régions inaccessibles (calottes glaciaires). De plus, le reste de l’eau est réparti
inégalement sur le globe. Les eaux douces de la planète, c’est à dire celles dont la salinité
est inférieure à 3g/l, ne représentent que 3%. Il faut donc, dans certaines régions, envisager
de réutiliser les eaux d’égout, de traiter les eaux saumâtres ou de traiter les eaux de mer
[15,20].
Pour dessaler l’eau il existe diverses techniques ; adaptables selon la nature de l’eau à
dessaler, l’environnement et les besoins à pouvoir. Plusieurs procédés de dessalement ont
été mis au point sur le marché mondial ; le choix d’utilisation de chacun d’eux est relatif à
la disponibilité de la source d’énergie qui fait fonctionner l’appareillage de dessalement.
Plusieurs méthodes permettent la séparation de l’eau de mer en une eau douce contenant
une faible concentration des sels dissouts, et une solution concentrée en sels [21].
I.6.1 Les étapes du dessalement
Une installation de dessalement peut être schématiquement subdivisée en quatre
postes :
• Une prise d’eau.
• Un prétraitement.
• L’installation de dessalement proprement dit.
• Poste traitement.
A l’issue de ces quatre étapes, l’eau de mer est rendue potable ou utilisable
industriellement. Elle doit alors contenir moins de 0.5 g de sels par litre.
Chapitre I GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCEDE DE DESSALEMENT
11
La première étape du procédé de dessalement est l’alimentation en eau salée ou prise
d’eau de mer. Cette étape se fait généralement soit par prise directe ou au niveau des forages
côtiers afin d’éviter une eau turbide. Les forages côtiers peuvent être verticaux ou sous forme
de galeries horizontales permettant d’obtenir une eau de très bonne qualité. L’un des
inconvénients liés à ces derniers est le risque de colmatage au cours du temps.
La prise directe quant à elle se caractérise par pompage en pleine mer dans une zone
profonde éloignée des côtes pour ainsi éviter les eaux polluées [22].
Après la prise d’eau, l’eau de mer subit un traitement composé d’une phase de
chloration, de filtration et d’antitartre. Puis elle entre dans une unité de dessalement afin de
soutirer une quantité d’eau contenue dans le mélange.
Enfin l’eau soutirée de l’unité de dessalement est admise à un post traitement. Durant
cette étape, l’eau est minéralisée afin de la rendre consommable.
Figure I.2 : Cycle de l’eau de mer dans une installation de dessalement [22].
Saumure
Energie
Prétraitement L’installation
de
dessalement
Post
traitement Eau
douce
Eau
Salée
Chapitre I GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCEDE DE DESSALEMENT
12
I.6.2 Les critères de classification des procédés
Le dessalement de l’eau est un processus qui permet de supprimer les sels de l’eau
salée ou saumâtre. Plusieurs procédés de dessalement ont été mis au point sur le marché
mondial ; Il existe plusieurs techniques de dessalement de l'eau de mer et de l'eau saumâtre.
Quelle que soit la méthode utilisée, la fonction principale de cette dernière se résume à la
production d'eau douce. Les procédés de dessalement peuvent être répartis selon la forme ou
phase sous laquelle l'eau douce est extraite, en deux groupes ; d'une part selon le principe de
fonctionnement et d'autre part selon la consommation énergétique (principale source
d'énergie) [22,23].
a. Le principe de fonctionnement
Selon ce critère les procédés utilisés dans cette catégorie peuvent être classés en trois
groupes :
✓ Les procédés membranaires composés : d’électrolyse, et d’osmose inverse ;
✓ Les procédés agissant sur les liaisons chimiques : principe d’échanges d'ions,
formation d'hydrate, extraction de solvant ;
✓ Les procédés par changement de phase qui comprennent : la distillation à simple
ou multiples effets, simple flash ou multi flash, la compression mécanique de vapeur,
et la thermocompression ; voir figure I.3.
b. Critère énergétique :
La consommation énergétique permet de distinguer deux principales sources :
✓ Une source thermique nécessaire au fonctionnement des procédés : multiple
effets, simple ou multi flash, compression de vapeur et certaines techniques
membranaires telle que la distillation membranaire ;
✓ Une source électrique ou mécanique pour les systèmes de congélation,
compression de vapeur, osmose inverse, électrodialyse ; [19] voir figure I.4.
Cependant, les deux technologies utilisées actuellement, à l’échelle industrielle, sont celles
basées sur l’osmose inverse (RO) ; la distillation (MSF) et (MED) compte environ 94% du
dessalement mondial, ces sont des technologies dont les performances ont été prouvées pour
le dessalement d'eau de mer. En effet, ces deux procédés sont les plus commercialisés dans
le marché mondial du dessalement [21].
Les autres techniques n'ont pas connu un essor important dans le domaine à cause de
problèmes liés généralement à la consommation d'énergie et/ou à l'importance des
investissements qu'ils requièrent. Voir figure I.5
Chapitre I GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCEDE DE DESSALEMENT
13
Figure I.3 : Classification des procédés de dessalement [24].
Figure I.4 : Les divers procédés de dessalement [22].
Procédés de dessalement
Collecte de l’eau Collecte des sels
Changement
de phase
Sans
changement
de phase
RO
FO
MSF MED
MVC TVC
ST MD
ED
CDI
IE
Procédés De Dessalement
Membranaire Distillation
Détentes
multiples
Flash
(MSF)
Effets
multiples
(MED)
Compression
de vapeur
(VC)
Osmose
Inverse
(RO)
Electrodialyse
(ED)
Procédés consommant
de la chaleur
Procédés consommant
de l’électricité
Chapitre I GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCEDE DE DESSALEMENT
14
Figure I.5 : La capacité de dessalement mondial [24].
I.6.3 Les Procédés avec changement d’état (ou de distillation) :
La distillation est un procédé de séparation selon lequel un composé volatil d’une
solution est évaporé et ensuite condensé. Cette technologie est la plus ancienne utilisée pour
dessaler l’eau de mer commercialement.
On distingue deux principaux procédés utilisant la distillation : la distillation à multiple
effet et la distillation à détentes étagées.
I.6.3.1 Distillation à simple effet (SED)
Ce procédé est mis en œuvre depuis longtemps sur les navires, où les moteurs Diesel
émettent une quantité significative de chaleur récupérable. Son principe est simple : il
reproduit le cycle naturel de l’eau. Dans une enceinte fermée, un serpentin de réchauffage
porte à ébullition l’eau de mer (Figure. I.6). La vapeur produite se condense au contact d’un
deuxième serpentin alimenté par l’eau de mer froide. Un éjecteur (ou une pompe) évacue les
gaz incondensables. Un groupe électropompe soutire le distillat (eau condensée) ; un
deuxième l’eau de mer concentrée ou saumure [25].
Autre
s
MED
MSF
RO
25.99 %
59.85 %
8.20 %
5.90 %
Chapitre I GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCEDE DE DESSALEMENT
15
Figure I.6 : Distillation à simple effet (SED) [25].
I.6.3.2 La distillation à multiple effet (MED)
La distillation à multiple effet se produit dans une série d’évaporateurs, et utilise le
principe de réduction de la pression dans les cellules, qui permet la vaporisation de l’eau de
mer, sans fournir de chaleur supplémentaire après le premier effet [27] (figure I.7).
L’eau de mer est chauffée dans le premier corps d’évaporation par des tubes alimentés
par la vapeur d’une source extérieure. La vapeur émise par ébullition dans ce corps (effet)
sert à évaporer l’eau dans le deuxième corps. La vapeur de chauffe condensée dans le premier
corps est récupérée sous forme d’eau douce à la sortie du deuxième corps. Cette opération
est répétée dans plusieurs effets (de 4 à 21).
La consommation d’énergie de la distillation à effet multiple s’exprime par :
Q = me cp ∆T + ms ∆Hvap
n (1.9)
Où n est le nombre d’effets ;
me et ms sont, respectivement, la masse d’eau de mer admise et la masse d’eau douce
produite ;
cp la chaleur spécifique de l’eau de mer ;
∆T, l’écart entre la température d’ébullition et la température de l’eau mer à l’entrée
de l’enceinte ;
∆Hvap la chaleur de vaporisation moyenne de l’eau dans les différents corps.
Sortie eau de mer
Distillat
Saumure
Entrée eaux
de mer
Extraction des
incondensables
Sortie fluide
caloporteur
Entrée fluide
caloporteur
Chapitre I GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCEDE DE DESSALEMENT
16
Figure I.7 : Distillation à multiple effet (MED) [25].
I.6.3.3 Multiple effet avec compression de vapeur (VC)
Le dessalement par compression de vapeur consiste à comprimer une partie ou toute
la vapeur issue d’un effet, afin d’augmenter son énergie. Elle est ensuite réintroduite dans la
même enceinte comme source d’énergie. En se condensant, elle permet ainsi l’évaporation
de l’eau de mer. La compression peut se faire soit par un éjecteur, on parle alors de
thermocompression (Figure I.8) ou grâce à un compresseur, il s’agit alors du dessalement
par compression mécanique de vapeur (Figure I.9).
Le principe de fonctionnement du système est similaire à celui de la distillation à
multiple effets décrit plus haut. Dans le cadre d’une distillation par compression de vapeur,
en plus de l’unité de dessalement un éjecteur ou un compresseur est utilisé pour la
compression.
Lorsqu’un éjecteur est utilisé, l’apport d’une vapeur motrice est nécessaire afin
d’entrainer seulement une partie de la vapeur issue du dernier effet avant condensation. Le
compresseur quant à lui comprime toute la vapeur du dernier effet pour alimenter l’unité de
dessalement. La compression mécanique de la vapeur ne requiert aucune source thermique
externe.
Sortie eaux de
mer
Extraction
des
incondensablEntrée eaux
de mer
Saumure
Distillat
Entrée
fluide
caloporteur
Sortie fluide
caloporteur
Chapitre I GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCEDE DE DESSALEMENT
17
Figure I.8 : Distillation par thermocompression de vapeur à multiple effets (TVC) [25].
Figure I.9 : Distillation par compression mécanique de vapeur à multiple effets (MVC) [25].
I.6.3.4 Distillation simple et multi flash (à détentes étagées) (MSF)
Le simple flash consiste à introduire de l'eau chaude sous pression dans une enceinte
où la pression est inférieure à la pression de saturation de l'eau d'alimentation afin de
provoquer une évaporation spontanée suite à une détente. Les vapeurs formées se condensent
à la partie supérieure de l'enceinte.
Chapitre I GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCEDE DE DESSALEMENT
18
Vapeur
Saumure
T
Distillat
T
Extraction
de l’air
Cellule n Cellule n-1 Cellule 2 Cellule 1
Réchauffeur
Entrée eau
de mer froide
T0
Dans le procédé de distillation à détentes étagées (multi stage flash), la vaporisation
de l’eau de mer est obtenue par une succession de réduction de pression dans chaque étage.
L’eau salée est tout d’abord chauffée puis introduite dans une première chambre à basse
pression, de sorte qu’une partie est instantanément vaporisée. La vaporisation d’une partie
de l’eau produit une diminution de température de la solution restante. Cette solution est
introduite dans la chambre suivante à pression plus réduite et le processus est ainsi répété
dans plusieurs étages (50 étages peuvent être installés dans une usine). La vapeur produite
est refroidie par échange de chaleur avec l’eau de mer d’alimentation et condensée sous
forme d’eau dessalée (Figure I.10).
Les unités de dessalement par distillation à détente successives opèrent à des
températures entre 120°C et 90°C ce qui tend à augmenter la productivité mais aussi le
problème d’entartrage. Pour éviter l’entartrage qui est dû aux ions bicarbonates, l’eau de mer
est traitée par l’ajout d’inhibiteur d’entartrage comme des polyphosphates ou bien par
neutralisation des bicarbonates avec l’acide sulfurique. La saumure est recyclée dans ce
procédé pour réduire le débit de prétraitement de l’eau d’alimentation et par conséquent son
coût.
Cette technique permet d’atteindre de très grandes capacités (supérieures à 25000m3/j),
mais la consommation énergétique est supérieure à celle de la distillation à multiple effet
[25].
Figure I.10 : Distillation à détentes étagées (MSF) [25].
Chapitre I GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCEDE DE DESSALEMENT
19
I.6.4 Procédés membranaires
I.6.4.1 L’osmose inverse (RO)
Le dessalement de l’eau de mer par osmose inverse est réalisé en appliquant à la
solution à dessaler, une pression supérieure à la pression osmotique de cette solution sous
l’effet de laquelle l’eau s’écoule à travers une membrane semi-perméable dans la direction
inverse (du compartiment contenant l’eau salée vers le compartiment d’eau douce)
(Figure I.11). Ce procédé est simple, mais pose un vrai problème au niveau de
l’encrassement des membranes, qui nécessite un prétraitement poussé de l’eau de mer [25].
Figure I.11 : Les phénomènes osmotiques à travers une membrane [27].
Avant le prétraitement chimique, l’eau de mer d’alimentation est filtrée pour retirer le
solide en suspension et les particules supérieures à 10 microns. Le prétraitement chimique
inclut l’addition d’hypochlorite de sodium pour la prévention contre la croissance des
microorganismes, de chlorure ferrique comme floculant, d’acide sulfurique pour
l’ajustement du pH, et enfin de bisulfite de sodium pour la réduction du chlore [26].
La circulation de l’eau de mer à travers les modules d’osmose inverse est assurée par
des pompes à haute pression dont la puissance est donnée par :
PPompe =qv hm
ɳ (1.10)
Avec
qv , le débit volumique en m3/s ;
hm, la différence entre pression de refoulement et la pression d’aspiration en Pa ;
ɳ, le rendement de la pompe.
Chapitre I GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCEDE DE DESSALEMENT
20
La pression de fonctionnement pour l’eau de mer est comprise entre 54 et 80 bars
contre une pression osmotique de l’ordre de 25 bars [28].
La plupart des usines d’osmose inverse sont équipées par des systèmes de récupération
d’énergie de pression à partir du débit de concentrât sortant à pression élevée. Cette
récupération se fait au moyen d’une turbine, qui peut être couplée directement à une pompe
d’alimentation des modules ou à un alternateur produisant de l’électricité [25].
I.6.4.2 Electrodialyse (ED)
Un électro-dialyseur est formé essentiellement d’une cuve dans laquelle on place un
certain nombre de membranes sélectives, en faisant alterner les membranes anioniques et les
membranes cationiques, qui délimitent une suite de compartiments. On fait circuler dans
cette cuve l’eau saline, on la fait traverser par un courant électrique continu grâce à des
électrodes, donc on va voir une migration des ions de l’eau saline à travers ces membranes
imperméables à l’eau. Une membrane sélective est infranchissable par les ions d’une
catégorie tels que les cations, mais laisse pénétrer sur une face de la membrane les ions de
l’autre catégorie (anions) et ne laisse pas pénétrer sur l’autre face, donc la membrane était
perméable aux anions et imperméable aux cations, on dit que c’est une membrane anionique
et on définirait de façon analogique une membrane cationique, possédant la propriété
inverse. L’électrodialyse est un procédé électrochimique qui permet d’extraire les ions
(atomes chargés positivement ou négativement) d’une solution en les déplaçant. Ainsi par
électrodialyse, on peut extraire par exemple les ions Na+ et Cl- de l’eau de mer. Ce procédé
fonctionne avec un appareil nommé électro dialyseur. L'extraction des ions se fait par
migration de ces derniers à travers des membranes sélectives (anioniques ou cationiques)
sous l'action d'un champ électrique. Ainsi, seuls les anions peuvent traverser une membrane
anionique et seuls les cations peuvent traverser une membrane cationique. En plaçant
plusieurs membranes en parallèle laissant passer alternativement les ions positifs et les ions
négatifs, on peut éliminer certains ions de l'eau.
Dans certains compartiments il y a concentration des ions et dans d'autres les ions sont
éliminés. Les particules qui ne portent pas de charge électrique ne sont pas éliminées.
L'électrodialyse est utilisée pour le dessalement de l'eau de mer. La figure I.12 présente
schématiquement le fonctionnement d'une unité en parallèle de dessalement. En fin de chaîne
de traitement, on récupère à la fois de l'eau douce et de la saumure. Il existe également des
unités en série et d'autres modèles de système d'électrodialyse. Sous l'effet d'un courant
appliqué dans les bacs externes, les ions Na+ sont attirés vers l'électrode négative et les ions
Cl- vers l'électrode positive, en raison de la sélectivité des membranes. Ainsi les ions Na+
Chapitre I GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCEDE DE DESSALEMENT
21
peuvent uniquement traverser les membranes cathodiques et les ions Cl- les membranes
anioniques, on obtient donc de l'eau douce dans deux des quatre compartiments [29].
Figure I.12 : Schéma de principe d’une unité d’électrodialyse [29].
En fait, l’électrodialyse est surtout utilisée jusqu’ici pour le dessalement des eaux
saumâtres puisque le procédé n’est plus rentable pour des eaux ayant des teneurs en sels très
élevées. L’électrodialyse n’est pas non plus pratiquée pour traiter les eaux à moins de 0,04
% de sels. Malgré ces limitations, plusieurs petites usines de dessalement par électrodialyse
sont exploitées dans le monde sur des bases commerciales, dessalant ainsi plusieurs
centaines de mètres cube par jour. La plus grande installation de traitement par électrodialyse
traite actuellement 10.000 m3 par jour [30].
1.6.5 Autres Procédés de dessalement
Un certain nombre d’autres procédés ont été utilisés pour dessaler les eaux saumâtres
ou marines. Ces procédés n’ont pas permis d’obtenir le rendement de la distillation ou de
l’osmose inverse, mais ils se sont valables dans certaines circonstances ou appellent encore
des perfectionnements [31].
1.6.5.1 Echange d’ions (IE)
Le phénomène d’échange d’ions se produit quand on met en contact une eau contenant
plus au moins de sels avec certaines substances insolubles ayant la propriété d’échanger
certains de leurs ions avec les sels de l’eau. L’échange d’ions au moyen des silico-aluminates
Eau de mer
Saumure Eau douce
Chapitre I GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCEDE DE DESSALEMENT
22
naturels de sodium ou de potassium dénommés zéolites, est connu depuis longtemps et a
reçu de nombreuses applications dès le début de ce siècle pour l’adoucissement de l’eau.
Les produits actuellement employés sont des produits insolubles dénommés
échangeurs d’ions qui sont constitués de résines synthétiques se trouvant sous la forme de
grains d’environ 0,3 à 1,5 mm. Si on veut dessaler de l’eau saumâtre pour les besoins
domestiques, ou bien pour des besoins industriels nécessitant une déminéralisation totale, un
double échange d’ions est nécessaire et l’on emploie pour cela au minimum deux résines
échangeuses d’ions : une résine cationique (qui absorbe les cations) et une résine anionique
(qui absorbe les anions des sels dissous). Ces résines ont subi chacune un traitement
préalable, la résine cationique ayant été baignée dans une solution d’acide fort, et la résine
anionique ayant été traitée dans un bain basique. Elles doivent être régénérées après avoir
utilisées un certain temps [32].
I.6.5.2 Principe du dessalement par congélation
Le dessalement par congélation est basé sur le changement de phase liquide-solide de
l’eau de mer. Selon la thermodynamique, la glace formée à partir de l’eau de mer est pure.
Elle peut être séparée de la solution concentrée, puis fondue afin d’obtenir une eau
douce.
En pratique, la glace est contaminée par les sels lors de la congélation pour des raisons
cinétiques, et par la saumure elle-même pendant la séparation glace solution ; Le procédé
doit permettre de minimiser cette contamination.
Les opérations unitaires d’un procédé de dessalement par congélation sont :
1. le prétraitement de l’eau de mer (élimination des solides en suspension,
Élimination des gaz dissouts pour les procédés sous vide),
2. la formation des cristaux de glace à partir de la solution saline (pour les procédés en
suspension, des cristaux de grande taille sont souhaités pour faciliter le lavage),
3. le lavage et/ou ressuage des cristaux de glace (pour les procédés continus,
Lavage dans une colonne par environ 5% de l’eau produite),
4. la fusion des cristaux de glace.
Les procédés de congélation peuvent être divisés en trois catégories : la congélation
primaire sous vide, la congélation secondaire, et la congélation indirecte [33].
a) La congélation primaire (sous vide)
Les procédés de ce type sont tous des procédés continus. Ils utilisent directement l’eau
contenue dans l’eau de mer comme réfrigérant. A pression réduite, l’eau s’évapore et extrait
Chapitre I GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCEDE DE DESSALEMENT
23
la chaleur de la saumure, ce qui conduit à une congélation partielle de la solution. Les
cristaux formés sont lavés dans une colonne et fondus. Tous ces procédés nécessitent un
prétraitement particulier de l’eau de mer qui doit être dégazée pour éliminer l’air dissout. Ce
dégazage est notamment crucial pour les procédés par absorption, ces derniers ne tolérant
pas d’incondensables. Trois technologies principales ont été développées à travers des usines
ou unités pilotes.
Le procédé de congélation sous vide par compression de vapeur (VFVC) utilise un
compresseur de vapeur qui travaille entre la chambre d’évaporation et la chambre de fusion.
La vapeur est utilisée pour fondre les cristaux de glace. Les deux chambres sont sous pression
réduite. Le rapport de pression entre les deux chambres est faible, de sorte que la
compression absorbe peu de puissance.
Toutefois, les débits volumiques de vapeur à traiter sont énormes car la vapeur est à
faible pression. Pour une installation industrielle, les compresseurs requis devraient être
développés spécifiquement. De plus deux étages de compression seraient sans doute
nécessaires [34].
Dans le procédé de congélation sous vide par absorption de vapeur (VFVA) la vapeur
d’eau à basse pression est absorbée par une solution concentrée de bromure de lithium [34].
La solution diluée est reconcentrée par évaporation et la vapeur d’eau formée
condensée devient une eau potable. La chaleur d’absorption est utilisée pour fondre les
cristaux de glace par transfert de chaleur à travers une surface.
Ce procédé requiert donc une source de chaleur pour reconcentrer la solution de LiBr dans
le générateur. La consommation d’énergie peut être réduite en adoptant un générateur à
multiple effet, mais, cela rend alors le procédé plus complexe. Enfin, le procédé de
congélation sous vide par absorption de vapeur appelé (AFVC) utilise une pompe à chaleur
à compression entre le cristallisoir/absorbeur et le générateur/fondoir où la vapeur produite
assure la fusion de la glace par contact direct (figure I.13). Dans le pilote développé par
Fraser [35], le couple de sorption choisi est le système eau/NaCl et le fluide utilisé en boucle
fermée dans la pompe à chaleur est NH3.
L’auteur donne le détail des niveaux de température et des concentrations utilisées
pour le couple de sorption. Il présente également un bilan énergétique complet sur le pilote
et extrapole les résultats à une unité industrielle. Comparé aux diverses techniques de
dessalement par distillation, le procédé s’avère être de loin le plus économe en énergie.
Toutefois, aucun élément n’est donné sur les conditions du lavage et la pureté de l’eau douce
produite [35].
Chapitre I GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCEDE DE DESSALEMENT
24
Figure I.13 : Procédé de congélation sous vide par absorption de vapeur (AFVC) utilisant
Une pompe à chaleur à compression [35].
b) La congélation secondaire
La technique fonctionne en mode continu et utilise un réfrigérant inerte et non miscible
avec l’eau de mer. Le réfrigérant froid, sous pression et à l’état liquide est injecté directement
dans l’eau de mer. Sa vaporisation provoque alors le refroidissement de la solution et la
formation des cristaux de glace [36].
Les cristaux de glace sont ensuite séparés de la saumure, passent dans la colonne de lavage
puis sont envoyés dans le fondoir. Les vapeurs de réfrigérant sont comprimées puis
condensées par échange de chaleur avec les cristaux de glace dans le fondoir. Le réfrigérant
de choix est le n-butane qui n’est pas cher, abondant et relativement respectueux de
l’environnement.
Des traces du réfrigérant, provenant du contact avec la saumure ou avec les cristaux
durant la phase de fusion, peuvent être retrouvés dans le produit final et un système de
barbotage à l’air est essentiel dans ce type de procédé [37].
c) La congélation indirecte
L’enthalpie nécessaire pour la congélation partielle de l’eau de mer est évacuée par
transfert de chaleur indirect à travers une paroi. Les procédés de congélation indirecte
peuvent être opérés en mode continu ou en mode discontinu. Les procédés continus
conduisent à la formation de cristaux de glace en suspension.
Ces suspensions sont obtenues grâce à un ensemencement qui permet d’éviter le dépôt
sur la surface froide [38] ou en raclant le dépôt formé sur la surface froide. Dans les deux
Chapitre I GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCEDE DE DESSALEMENT
25
cas, les cristaux de glace, en suspension dans la saumure, sont ensuite lavés et fondus
respectivement dans des colonnes de lavage et de fusion.
Dans le procédé indirect en discontinu, une couche de glace est déposée sur la surface
solide froide. Les étapes de congélation, de drainage ou ressuage, et de fusion sont réalisées
dans le même dispositif.
La glace formée subit un drainage par une fusion partielle jusqu’à ce que la glace
résiduelle soit potable [39]. Le procédé par congélation indirecte conduit en mode discontinu
présente l’avantage d’être moins complexe que d’autres procédés [37].
I.6.5.3 humidification Solaire
L’utilisation de l’énergie solaire directe pour dessaler l’eau salée a été envisagée, et
divers dispositifs ont été mis au point ; ils reproduisent généralement une partie du cycle
hydrologique naturel puisque les rayons du soleil chauffent l’eau salée avec production de
vapeur d’eau (humidification). La vapeur d’eau est alors condensée sur une paroi froide et
le condensat recueilli sous forme d’eau douce.
Un exemple de ce type de procédé est la maison-alambic solaire dans lequel l’eau salée
est chauffée dans un bassin au niveau du sol et la vapeur d’eau condensée sur le toit en verre
qui recouvre le bassin. Une application de ce type d’unités d’humidification solaire a servi à
dessaler de l’eau salée dans de petits villages où l’énergie solaire est abondante et la main-
d’œuvre bon marché, mais où l’électricité est rare et d’un coût élevé [40].
I.6.6 Comparaison des différents procédés de distillation
Les données issues des travaux des chercheurs permettent une comparaison des
différents procédés de distillation. Une synthèse est donnée dans le tableau ci-dessous.
Tableau I.3 : Caractéristiques des différents procédés de distillation [27].
MSF MED MVC MED TVC
Température de tête °C <120 <70 <70 <70
Source d’énergie principale Vapeur
Vapeur
Eau chaude
Electricité Vapeur
Consommation thermique
kWh/m3
70-80 50-70 0 5-60
Consommation électrique
kWh/m3
3.5 1.5 8-14 1.5
Capacité par ligne m3/j 5000-70000 500-12000 10-2500 10-25000
Chapitre I GÉNÉRALITÉS SUR LE PROCEDE DE DESSALEMENT
26
La distillation a été pendant longtemps le procédé exclusif de dessalement. Mais avec
le renchérissement de l’énergie thermique, le marché s’est progressivement tourné vers les
procédés membranaires. Si aujourd’hui environ la moitié de l’eau douce issue de l’eau de
mer est produite par distillation, c’est grâce aux très grosses usines de dessalement du
Moyen-Orient couplées à des centrales électriques qui les alimentent en énergie thermique
à faible coût marginal. La situation pourrait radicalement changer lorsque ces usines
arriveront en fin de vie [27].
I.6.7 Les avantages et inconvénients de dessalement
Le dessalement de l’eau de mer apporte une réponse aux besoins d’eau douce. Il
présente de nombreux avantages dont :
➢ D’une part, il peut s’avérer très utile dans les situations d’urgence, lorsque les
réserves d’eau ont subi des infiltrations d’eau salée, à la suite, par exemple, de
marées salines, comme cela s’est produit récemment avec les tsunamis en Asie.
➢ D’autre part, l’irrigation à base d’eau dessalée est bénéfique pour
l’environnement car elle permet une salinisation réduite du sol [41].
Toutefois, quel que soit le procédé utilisé, il n’est pas sans inconvénients :
1) Besoins énergétiques importants ;
2) Rejet des saumures concentrées en mer ou injectées dans le sol ;
3) Emplois de produits chimiques pour nettoyer les membranes ;
4) Traces des métaux lourds échappés des installations ;
5) Aucune législation spécifique concernant la potabilité de l’eau.
6) issue de ces traitements [42].
7) Un volume d’eau produite insuffisant comparé au volume d’eau de mer prélevé.
8) La dégradation de l’environnement marin due à l’extraction et au rejet d’eau avec
une quantité de sels très élevés (rejet des concentrât) [43].
I.6.8 Conclusion
Toutes les techniques de dessalement sont très intéressantes au vu de leurs
performances et de leur rentabilité, notamment grâce aux innovations techniques des 10
dernières années qui ont déclenché une baisse de coûts de dessalement significative et une
augmentation globale de la puissance des usines à dessalement. Rendre potable ces millions
de m3 d’eau de mer a toujours été une perspective plaisante pour l’homme et grâce à toutes
ces nouvelles techniques procédées cela nous est désormais rendu possible tout en étant
rentable [44].
CHAPITRE II
LES ÉVAPORATEURS
Chapitre II LES ÉVAPORATEURS
27
CHAPITRE II
LES ÉVAPORATEURS
II.1 Introduction
L'évaporation est l'élimination du solvant sous forme de vapeur d'une solution, d'une
suspension ou d'une suspension de solide dans un liquide. Le but est de concentrer un soluté
non volatil, tel que des composés organiques, des sels inorganiques, des acides ou des bases
à partir d'un solvant. Les solutés communs sont la soude caustique, la potasse caustique, le
sulfate de sodium, le chlorure de sodium, l'acide phosphorique et l'urée. Le solvant le plus
commun dans la plupart des systèmes d'évaporation est l'eau. L'évaporation diffère des autres
opérations de transfert de masse telles que la distillation et le séchage. En distillation, les
composants d'une solution sont séparés en fonction de leur répartition entre les phases vapeur
et liquide sur la base de la différence de volatilité relative des substances. Enlèvement de
l'humidité d'une substance en présence d'un courant de gaz chaud pour évacuer l'humidité
laissant un résidu solide car le produit est généralement appelé séchage. L'évaporation est
normalement arrêtée avant que le soluté commence à précipiter dans le fonctionnement d'un
évaporateur.
Invention des évaporateurs : Norbert Rillieux est célèbre pour son invention de
l'évaporateur à effet multiple pour le raffinage du sucre en 1881. Rillieux est né à La
Nouvelle-Orléans, en Louisiane en 1806. Il utilise la vapeur générée par une casserole pour
chauffer le jus de sucre dans le la prochaine casserole pour les moyens d'évaporation de l'eau
économes en énergie [45].
La vapeur produite dans un évaporateur est utilisée comme moyen de chauffage dans
l'évaporateur suivant fonctionnant à une température et une pression plus basse. Ainsi, la
chaleur dégagée par la condensation de la vapeur du premier effet génère plus de vapeur
dans le second effet. De cette façon, le système MEB (ébullition multiple) améliore le rapport
de performance (PR), qui peut simplement prendre une valeur maximale inférieure à l'unité
dans un seul effet. Le PR augmente à mesure que de plus en plus d'effets sont utilisés, mais
le nombre total d'effets est limité par la gamme de température totale disponible et la
différence de température minimale admissible entre les effets successifs. La plage de
température à l'extrémité inférieure dépend de la température du liquide de refroidissement
disponible et de l'extrémité supérieure du potentiel d'entartrage de la saumure, ainsi que de
la température de l'alimentation en vapeur. La différence de température d'effet ne peut pas
Chapitre II LES ÉVAPORATEURS
28
prendre une valeur inférieure à l'élévation du point d'ébullition (BPE), car elle représente la
condition d'équilibre et est composée de plusieurs contributions [46].
II.2 Type d'évaporateur
L'évaporateur se compose d'un échangeur de chaleur pour faire bouillir la solution avec
des dispositions spéciales pour la séparation des phases liquide et vapeur. La plupart des
évaporateurs industriels ont des surfaces de chauffe tubulaires. Les tubes peuvent être
horizontaux ou verticaux, longs ou courts ; le liquide peut être à l'intérieur ou à l'extérieur
des tubes [45].
Tout évaporateur contient une surface de chauffage à travers laquelle la chaleur est
transférée du milieu de chauffage à la solution bouillante de l'autre côté de la surface de
chauffage. De plus, la vapeur générée doit être efficacement séparée du liquide résiduel. La
façon dont ces caractéristiques sont mises en pratique est ce qui distingue un type
d'évaporateur d'un autre. Fondamentalement, en fonction de la nature du processus
d'ébullition, l'évaporation du liquide se répartit en trois catégories principales, qui sont les
suivantes.
(a) Piscine bouillante : la piscine de liquide dans le vrac bout comme dans une
bouilloire ou un rebouilleur à thermosiphon à circulation naturelle.
(b) Chauffage par convection : comme dans les évaporateurs à circulation forcée.
(c) Évaporation du film : l'évaporation a lieu à partir d'un film mince de liquide
maintenu sur la surface de chauffage. Les paragraphes suivants décrivent quelques
évaporateurs typiques couramment utilisés dans la pratique industrielle [45].
Chapitre II LES ÉVAPORATEURS
29
II.2.1 Évaporateur à cuve (de type batch)
Ce type d’évaporateur est l’un des plus simples et des plus vieux utilisé dans l’industrie
alimentaire. Le produit est chauffé dans une cuve sphérique ou cylindrique par
l’intermédiaire d’une double paroi alimentée à la vapeur (Figure II.1). Les vapeurs sont
directement acheminées vers un condenseur situé en aval de la cuve. L’utilisation d’un vide,
comme dans tout évaporateur, permet de diminuer la température d’ébullition du produit.
Étant donné la faible surface de transfert thermique par unité de volume, le temps de
résidence du produit peut être très élevé. La productivité de ces machines est très faible [47].
Figure II.1 : Évaporateur à cuve [47].
Chapitre II LES ÉVAPORATEURS
30
II.2.2 Évaporateurs verticaux à tube court
Les évaporateurs verticaux à tube court sont les plus anciens mais encore largement
utilisés dans l'industrie sucrière pour l'évaporation du jus de canne à sucre. Ceux-ci sont
également connus comme Calandria ou Robert évaporateurs. Cet évaporateur a été construit
par Robert. Il est devenu si courant dans l'industrie des procédés que cet évaporateur est
parfois appelé évaporateur standard. Les évaporateurs verticaux à tube court consistent en
un faisceau de tubes court (d'environ 4 à 10 pieds de longueur) enfermé dans une enveloppe
cylindrique. C'est ce qu'on appelle la calandre. Un évaporateur de ce type est illustré à la
Figure II.2. L'alimentation est introduite au-dessus de la plaque tubulaire supérieure et de la
vapeur est introduite dans la coquille ou le coffre à vapeur de la calandre. La solution est
chauffée et partiellement vaporisée dans les tubes. Le tube central dans une calandre est de
plus long diamètre. Typiquement, la zone de déversement est comprise entre 40 et 70% de
la section transversale totale des tubes. Le taux de circulation à travers le descente / abattre
est plusieurs fois le taux d'alimentation. La surface d'écoulement de la prise est normalement
approximativement égale à la surface totale de l'écoulement tubulaire [45].
Figure II.2 : Évaporateur de type Calandria [45].
Chapitre II LES ÉVAPORATEURS
31
II.2.3 Évaporateurs verticaux de type panier (Basket type)
Les caractéristiques de construction et d'exploitation des évaporateurs à panier sont
très similaires à celles de l'évaporateur standard, sauf que le dispositif de vidange est
annulaire. Le faisceau de tubes avec des plaques tubulaires fixes forme un panier accroché
au centre de l'évaporateur à partir des supports internes. Le diamètre du faisceau de tubes est
inférieur au diamètre du récipient d'évaporation, formant ainsi un espace annulaire pour la
circulation du liquide. Le faisceau de tubes peut être retiré à des fins de nettoyage et de
maintenance et, par conséquent, les évaporateurs à panier conviennent mieux que les
évaporateurs standard pour les solutions de formation de tartre. La vapeur produite heurte
une plaque déflectrice fixée près du tuyau de vapeur qui réduit les gouttelettes de liquide
entraînées de la vapeur [45].
II.2.4 Évaporateurs verticaux à long tube
Il s'agit d'un autre évaporateur à circulation naturelle le plus utilisé car il est souvent
le moins cher par unité de capacité. Le faisceau de tubes verticaux longs est fixé avec une
coque qui s'étend dans une chambre à vapeur de plus grand diamètre en haut (Figure II.3).
L'évaporateur vertical à long tube (LTV) est constitué d'un échangeur de chaleur à un seul
passage et à tube. Dans ce type d'évaporateur, le liquide coule sous la forme d'un film mince
sur les parois d'un tube long et vertical (de 12 à 30 pieds de longueur). Les deux types de
film ascendant et descendant sont utilisés. La longueur du tube varie généralement de 20 à
65 pieds. Le principal avantage de ce type d'évaporateur est son taux de transfert de chaleur
plus élevé. La nourriture entre en bas et le liquide commence à bouillir dans la partie
inférieure du tube. Les évaporateurs LTV sont couramment utilisés pour concentrer les
liqueurs noires dans les industries du papier et de la pâte à papier [45].
Figure II.3 : Évaporateur verticale à long tube [45].
Chapitre II LES ÉVAPORATEURS
32
II.2.5 Évaporateurs à film tombant
Dans un évaporateur à film tombant, le liquide est introduit au sommet des tubes dans
un faisceau de tubes vertical. Le liquide peut s'écouler à travers la paroi interne des tubes
sous la forme d'un film. Lorsque le liquide descend dans les tubes, le solvant se vaporise et
la concentration augmente progressivement. La vapeur et le liquide sont généralement
séparés au fond des tubes et la liqueur épaisse est extraite. Le liquide d'évaporateur est
recirculé à travers les tubes par une pompe située sous le séparateur vapeur-liquide. Ce type
d'évaporateur est illustré à la figure II.4. La répartition du liquide dans la paroi interne des
tubes affecte grandement les performances de ce type d'évaporateur. L'évaporateur à film
tombant est largement utilisé pour la concentration de jus de fruits et de matériaux sensibles
à la chaleur en raison du temps de maintien faible. Le dispositif convient pour des solutions
de formation de tartre lorsque l'ébullition se produit à la surface du film.
Figure II.4 : Évaporateur à film tombant [45].
Chapitre II LES ÉVAPORATEURS
33
II.2.6 Évaporateurs à circulation forcée
Les évaporateurs à circulation forcée sont généralement plus coûteux que les
évaporateurs à circulation naturelle. Cependant, les évaporateurs à circulation naturelle ne
conviennent pas dans certaines situations telles que :
- des solutions très visqueuses grâce à un faible coefficient de transfert de chaleur
- solution contenant des particules en suspension
- pour les matériaux sensibles à la chaleur
Tous ces problèmes peuvent être surmontés lorsque le liquide circule à grande vitesse
à travers les tubes de l'échangeur de chaleur pour améliorer le taux de transfert de chaleur et
inhiber le dépôt de particules. Tout évaporateur qui utilise une pompe pour assurer une
vitesse de circulation plus élevée s'appelle un évaporateur à circulation forcée. Les
principaux composants d'un évaporateur à circulation forcée sont un échangeur de chaleur
tubulaire (horizontal ou vertical), une chambre de détente (séparateur) montée au-dessus de
l'échangeur de chaleur et une pompe de circulation (Figure II.5). La solution est chauffée
dans l'échangeur de chaleur sans ébullition et la solution surchauffée (évaporée
partiellement) à une pression plus basse est réduite dans la chambre de détente. Elle pompe
l'alimentation et la liqueur de la chambre du flash et la force à travers les tubes de l'échangeur
de chaleur vers la chambre du flash.
L'évaporateur à circulation forcée est couramment utilisé pour la concentration de
solutions caustiques et de saumure ainsi que pour l'évaporation de la solution corrosive [45].
Figure II.5 : Évaporateur à circulation forcée à tube vertical [45].
Chapitre II LES ÉVAPORATEURS
34
II.2.7 Évaporateur à couches minces agitées
L'évaporateur à couches minces agitées se compose d'un cylindre vertical à chemise
de vapeur et la solution d'alimentation coule comme un film le long de la surface interne de
la gaine de grand diamètre (Figure II.6). Le liquide est distribué sur la paroi du tube par un
ensemble rotatif de lames montées sur un arbre placé coaxialement au tube interne.
Les lames maintiennent un jeu étroit d'environ 1,5 mm ou moins par rapport à la paroi
interne du tube. Le principal avantage est que les lames rotatives permettent la manipulation
de solutions extrêmement visqueuses. Le dispositif convient pour concentrer des solutions
ayant une viscosité atteignant jusqu'à 100 P [45].
Figure II.6 : Évaporateur à couche mince agité [45].
Chapitre II LES ÉVAPORATEURS
35
II.2.8 Évaporateur à plaques avec joint
L'évaporateur à plaque d'étanchéité est également appelé l'évaporateur à plaques car
sa conception est similaire à celle d'un échangeur de chaleur à plaques. Un certain nombre
de plaques gaufrées avec quatre ouvertures d'angle sont montées par une barre de transport
supérieure et inférieure. Le joint est placé à la périphérie des plaques. Les joints
d'interférence de deux plaques adjacentes empêchent le mélange des fluides et conduisent le
fluide vers le chemin d'écoulement respectif à travers l'ouverture d'angle (Figure II.7). Les
fluides peuvent s'écouler en série ou en parallèle en fonction de l'agencement du joint. Le
coefficient de transfert de chaleur est grandement amélioré en raison de l'écoulement
turbulent élevé à travers les passages étroits. Cet évaporateur convient aux solutions
hautement visqueuses, encrassantes, moussantes et sensibles à la chaleur. Ce type
d'évaporateur est principalement utilisé pour la concentration de produits alimentaires, de
produits pharmaceutiques, d'émulsions, de colle [45].
Figure II.7 : Évaporateur à plaques [45].
Chapitre II LES ÉVAPORATEURS
36
II.2.9 Évaporateurs à film ascendant ou grimpant
L'évaporateur LTV est souvent appelé évaporateur à film ascendant ou grimpant. Le
liquide commence à bouillir dans la partie inférieure du tube et le liquide et la vapeur
s'écoulent vers le haut à travers le tube. Si le taux de transfert de chaleur est significativement
plus élevé, les flux ascendants générés en raison du volume spécifique plus élevé du mélange
vapeur-liquide entraînent un écoulement parallèle du liquide et de la vapeur vers le haut. Le
liquide s'écoule sous la forme d'un film mince le long de la paroi du tube. Ce mouvement
vers le haut à co-courant contre la gravité a l'effet avantageux de créer un degré élevé de
turbulence dans le liquide. Ceci est utile lors de l'évaporation de solutions très visqueuses et
salissantes [45].
II.2.10 Évaporateur de film de pulvérisation horizontal
Comme le montre la figure II.8, le milieu de chauffage (vapeur ou vapeur) se condense
à l'intérieur des tubes d'un faisceau de tubes horizontal sur lequel la liqueur d'alimentation
est pulvérisée, qui tombe par gravité d'un tube à l'autre. Ainsi, le liquide pulvérisé se
redistribue sur chaque tube, tandis que la vapeur engendrée se dégage et s'écoule vers le haut
sans entraînement excessif [46].
Figure II.8 : Évaporateur de film de pulvérisation horizontal [46]
(Horizontal spray film evaporator)
Chapitre II LES ÉVAPORATEURS
37
En raison des taux de mouillage élevés et de la distribution de liquide positive, cet
évaporateur est plus approprié pour la manipulation de la liqueur de détartrage. La formation
de plaques sèches ou la mauvaise distribution de la liqueur sont totalement absentes. Des
coefficients de transfert de chaleur élevés sont obtenus en raison de la ventilation et du
dégagement positifs de la vapeur et des inertes. La disposition des tubes carrés ou
rectangulaires permet un nettoyage facile et complet des tubes par des moyens mécaniques
ou chimiques. Cependant, un plus grand espace au sol est requis [46].
Les installations utilisant des évaporateurs à film tubulaire horizontal (HTFE) sont
conçues de deux manières, à savoir empilées ou horizontales. Les plantes empilées ont
l'avantage évident d'être compactes en termes d'occupation d'une zone plus petite, mais sont
utilisées pour des productions plus faibles. Dans un évaporateur solaire de type empilé pour
le dessalement, l'énergie solaire obtenue par l'intermédiaire de capteurs solaires est utilisée
comme moyen de chauffage. Pour utiliser le débit de gravité et réduire le pompage autant
que possible, de telles plantes sont habituellement conçues avec la température élevée sur le
dessus. La saumure et le distillat coulent le long de la plante sans aide de l'effet à effet, avec
clignotement simultané dans chaque effet. Pour les grandes usines, l'arrangement empilé
devient trop lourd pour l'entretien. Par conséquent, les effets disposés horizontalement sont
utilisés, comme le montre la figure II.8 [46].
II.2.11 Évaporateurs à tubes immergés
Dans ces évaporateurs, la vapeur de chauffage se condense à l'intérieur des tubes qui
sont immergés dans le liquide à ébullition. Dans les usines antérieures, les bobines plates,
spirales ou hélicoïdales étaient utilisées pour favoriser la circulation de la saumure. À mesure
que la taille de l'usine augmentait, les colis étaient remplacés par les coques cylindriques
horizontales pleine longueur.
Plusieurs facteurs limitent les performances des évaporateurs tubulaires immergés. Le
plus important est la limitation imposée à la température maximale de la saumure due à la
formation de tartre. Une température d'eau salée ne dépassant pas 120 ° C est nécessaire pour
éviter l'entartrage du sulfate, qui serait très difficile à éliminer en l'absence de composants à
l'échelle plus molle. Le prétraitement à l'acide sulfurique de la saumure permet une
température maximale plus élevée que le prétraitement chimique des polyphosphates ; dans
ce dernier cas, la limite supérieure n'est que de 85 ° C. La température du dernier effet ne
doit pas tomber trop bas, car le coefficient de transfert de chaleur d'un évaporateur à tube
immergé à circulation naturelle chute sensiblement en dessous de 55 ° C. Les différences de
température plus faibles dans les effets sont insatisfaisantes en raison d'une chute
Chapitre II LES ÉVAPORATEURS
38
considérable du taux de transfert de chaleur. De plus, la perte de différence de température
due à la tête hydrostatique devient importante dans des conditions submergées [46].
II.2.12 Évaporateurs à compression de vapeur
Ceux-ci sont largement utilisés pour dessaler l'eau saumâtre ou même l'eau de mer. La
compression de vapeur est réalisée en utilisant un compresseur mécanique ou un éjecteur à
jet de vapeur, en fonction du volume de vapeur à manipuler et du niveau de pression requis.
Généralement, de tels compresseurs sont assez grands et coûteux ; le choix est limité aux
compresseurs à flux centrifuge ou axial. Comparativement, les éjecteurs à jet de vapeur
offrent de nombreux avantages étant simples dans la construction et n'ayant pas de pièces
mobiles. Tout matériau résistant à la corrosion peut être utilisé pour leur construction et la
maintenance est faible. Ils peuvent traiter de grands volumes de vapeur à de faibles pressions
de fonctionnement. Cependant, l'inconvénient majeur des éjecteurs de vapeur est qu'ils
fonctionnent avec une efficacité maximale dans une seule condition de charge.
La figure II.9 montre un évaporateur à effet unique dans lequel la vapeur de procédé
est comprimée à une pression plus élevée pour augmenter sa température de saturation de
sorte qu'elle peut être utilisée en tant que milieu de chauffage dans le même effet.
Typiquement, un évaporateur à simple effet avec compression de vapeur fournit une
économie de vapeur de 1,7, approximativement égale à celle d'une unité à double [46].
Figure II.9 : Évaporateur à simple effet avec compression de vapeur [46].
(Single-effect evaporator with vapor compression)
Chapitre II LES ÉVAPORATEURS
39
II.3 Méthodes d'alimentation des évaporateurs
Les évaporateurs sont classés par le nombre d'effets. Dans le cas d'un évaporateur à
simple effet, la vapeur de la liqueur d'ébullition est condensée et le produit concentré est
soutiré du fond de l'évaporateur. Bien que l'opération soit simple, l'appareil n'utilise pas la
vapeur efficacement. Typiquement, il faut de 1,1 à 1,3 kg de vapeur pour évaporer 1 kg
d'eau. La consommation de vapeur par unité de masse d'eau évaporée peut être augmentée
en mettant plus d'un évaporateur en série de sorte que la vapeur d'un évaporateur soit utilisée
dans le second évaporateur pour le chauffage. La vapeur du deuxième évaporateur est
condensé et l'agencement est appelé évaporateur à double effet. La chaleur de la vapeur
produite dans le premier évaporateur est utilisée dans le deuxième évaporateur.
L'évaporation de l'eau est presque doublée dans un système d'évaporation à double effet par
rapport à un seul effet par unité de masse de vapeur utilisée. Des effets supplémentaires
peuvent être ajoutés en série de la même manière pour obtenir un évaporateur à triple effet,
un évaporateur à effet quadruple et ainsi de suite. Il y a plusieurs configurations basées sur
l'arrangement d'alimentation [45].
II.3.1 Avance directe (Forward feed)
La méthode d'alimentation typique des évaporateurs à effets multiples est avancée.
L'alimentation et la vapeur sont introduites dans le premier effet et la charge passe de l'effet
à l'effet parallèle à la vapeur de l'effet précédent. La concentration augmente du premier effet
au dernier. L'opération d'alimentation vers l'avant est utile lorsque le produit concentré peut
dégénérer s'il est exposé à une température élevée. Le produit est retiré du dernier effet. Il
nécessite une pompe pour l'alimentation de la solution diluée au premier effet. Une pompe
enlève la liqueur épaisse du dernier effet. Le liquide d'un effet à l'effet suivant peut également
être transféré sans pompe car l'écoulement se produit dans le sens de la pression décroissante.
La disposition de l'alimentation vers l'avant est illustrée à la figure II.10.
Figure II.10 : Méthode d'alimentation avance directe (Forward feed).
Chapitre II LES ÉVAPORATEURS
40
II.3.2 Retour en arrière (Backward feed)
Dans la configuration d'alimentation arrière, la charge entre au dernier effet (effet le
plus froid) et est pompée à travers les effets successifs. Le produit est retiré du premier effet
(le plus chaud) où la vapeur est introduite (Figure II.11).
Cette méthode d'alimentation nécessite une pompe entre chaque paire d'effets pour
transférer le liquide des effets de pression plus faibles aux effets de pression plus élevés. Il
est avantageux que l'entrée d'alimentation à froid doive être chauffée à une température
inférieure à celle de l'alimentation avant. L'alimentation vers l'arrière est couramment
utilisée lorsque les produits sont visqueux et l'exposition à une température plus élevée
augmente la vitesse de transfert de chaleur due à la réduction de la viscosité du liquide.
Figure II.11 : Méthode d'alimentation retour en arrière (Backward feed).
II.3.3 Alimentation mixte (Mixed feed)
Dans l'opération d'alimentation mixte, le liquide d'alimentation dilué entre à un effet
intermédiaire et s'écoule dans l'effet supérieur suivant jusqu'à ce qu'il atteigne le dernier
effet de la série. Dans cette section, le liquide circule en mode avance. La liqueur
partiellement concentrée est ensuite pompée vers l'effet avant celui auquel la charge fraîche
a été introduite pour une concentration supplémentaire, comme indiqué sur la figure II.12.
L'arrangement d'alimentation mélangée élimine certaines des pompes nécessaires dans la
configuration vers l'arrière pendant que l'écoulement se produit en raison de la différence
de pression chaque fois applicable.
Chapitre II LES ÉVAPORATEURS
41
Figure II.12 : Méthode d'alimentation mixte (Mixed feed).
II.3.4 Flux parallèle (Parallel feed)
L'alimentation fraîche est introduite à chaque effet et dans cette configuration, le
produit est retiré du même effet en mode d'alimentation parallèle (figure II.13). En
alimentation parallèle, il n'y a pas de transfert de liquide d'un effet à un autre effet. Il est
principalement utilisé lorsque la charge est saturée et que le produit est solide contenant une
suspension. Ceci est le plus commun dans la cristallisation des évaporateurs.
Figure II.13 : Méthode d'alimentation flux parallèle (Parallel feed).
II.4 Performance des évaporateurs (capacité et économie)
Les performances d'un évaporateur chauffé à la vapeur sont mesurées en termes de
capacité et d'économie. La capacité est définie comme le nombre de kilogrammes d'eau
vaporisée par heure. L'économie (ou économie de vapeur) est le nombre d'kilogrammes d'eau
vaporisée de tous les effets par kilogramme de vapeur utilisée. Pour l'évaporateur à simple
effet, l'économie de vapeur est d'environ 0,8 (<1). La capacité est environ n fois celle d'un
évaporateur à effet unique et l'économie est d'environ 0,8 n pour un évaporateur à effet n.
Cependant, les pompes, les tuyaux d'interconnexion et les vannes sont nécessaires pour le
Chapitre II LES ÉVAPORATEURS
42
transfert de liquide d'un effet à un autre effet qui augmente les coûts d'équipement et
d'exploitation.
II.5 Considération relative à la conception thermique / des conduites de fumées
De nombreux facteurs doivent être pris en compte lors de la conception des
évaporateurs. Le type d'évaporateur ou d'échangeurs de chaleur, la circulation forcée ou
naturelle, l'arrangement d'alimentation, l'élévation du point d'ébullition, le coefficient de
transfert thermique, l'encrassement, la taille du tube et l'agencement sont tous très
importants. Les types d'évaporateurs ont déjà été discutés et les directives pour la sélection
de l'évaporateur le plus approprié sont abordées dans la section suivante.
II.5.1 Taille du tube, disposition et matériaux
Le choix du diamètre de tube approprié, de la longueur du tube et de la disposition des
tubes est déterminé par des calculs d'essai et d'erreur. Les détails sont discutés dans la
conception des échangeurs de chaleur à faisceau tubulaire (module n ° 1). Si la chute de
pression est supérieure à la perte de charge admissible, d'autres ajustements du diamètre du
tube, de la longueur du tube et de la disposition des tubes sont nécessaires. Une variété de
matériaux comprenant de l'acier à faible teneur en carbone, de l'acier inoxydable, du laiton,
du cuivre, du cupronickel, etc. sont utilisés. Cependant, le choix des matériaux du tube
dépend de la corrosivité de la solution et des conditions de travail.
Tableau II.1 : Coefficients généraux de transfert de chaleur dans les évaporateurs [45].
Type d'évaporateur Coefficient global de transfert de chaleur
W.m-2 ° C-1 Btu.ft-2h-1°F-1
Evaporateur vertical à tube long.
- Circulation naturelle.
- Circulation forcée
1000-2700
2000-7500
200-550
400-1500
Évaporateurs verticaux ou à calandre à tube court 750-2500 150-500
Evaporateurs à film agité.
- De faible à moyenne viscosité (<1 P).
- Haute viscosité (> 1P)
1800-2700
1500
300-500
300
Évaporateurs à film tombant (viscosité <0,1 P) 500-2500 100-500
Évaporateurs à film montant 2000-5000 100-1000
Chapitre II LES ÉVAPORATEURS
43
II.5.2 Point d'ébullition (BPE)
La plupart des évaporateurs produisent une liqueur concentrée ayant un point
d'ébullition considérablement plus élevé que celui du solvant pur (ou de l'eau). Ce
phénomène est appelé élévation du point d'ébullition (BPE). Le BPE se produit lorsque la
pression de vapeur d'une solution (habituellement une solution aqueuse) est inférieure à celle
du solvant pur à la même température. Le point d'ébullition d'une solution est une propriété
colligative. Cela dépend de la concentration de soluté dans la solution pour une paire de
soluté et de solvant. Le BPE de la liqueur concentrée réduit la force d'entraînement de la
température effective par rapport à l'ébullition du solvant pur. La vapeur d'équilibre générée
à partir d'une solution présentant une élévation du point d'ébullition est surchauffée par
rapport à la vapeur générée pendant l'ébullition du solvant pur. La vapeur est générée au
point d'ébullition de la solution, qui est plus élevé que le point d'ébullition du composant
pur. La vapeur, cependant, est sans soluté, donc elle ne se condense pas jusqu'à ce que la
chaleur supplémentaire correspondant à l'élévation soit enlevée, ainsi elle est surchauffée.
Par conséquent, le BPE de la solution concentrée doit être connu pour la conception de
l'évaporateur.
✓ Détermination de BPE
Pour des solutions fortes, les données BPE sont estimées à partir d'une règle empirique
connue sous le nom de règle de Dühring. Ceci indique que le point d'ébullition d'une solution
donnée est une fonction linéaire du point d'ébullition de l'eau pure à la même pression.
Ainsi, si le point d'ébullition de la solution est représenté par rapport au point
d'ébullition correspondant de l'eau pure à la même pression, une ligne droite est générée.
Différentes lignes sont obtenues si de telles parcelles sont faites pour la solution de
différentes concentrations. Le principal avantage est que des lignes de Dühring peuvent être
tracées si les points d'ébullition d'une solution et l'eau (lire de la table de vapeur) à deux
pressions différentes sont connus.
Cette ligne peut être utilisée pour prédire le point d'ébullition d'une solution à n'importe
quelle pression. Un graphique de Dühring pour le système NaOH-eau peut être trouvé dans
les manuels de transfert de chaleur.
Chapitre II LES ÉVAPORATEURS
44
II.5.3 Sélection d'un évaporateur approprié
Le choix du type d'évaporateur le plus approprié dépend d'un certain nombre de
facteurs. Principalement :
• Débit.
• Viscosité de la solution (et son augmentation pendant l'évaporation).
• Nature du produit et du solvant (sensibilité à la chaleur et corrosivité).
• Caractéristiques d'encrassement.
• Les caractéristiques moussantes. Des directives de sélection basées
sur ces facteurs sont données à le tableau II.2.
Tableau II.2 : Guide de sélection des évaporateurs [50].
Chapitre II LES ÉVAPORATEURS
45
II.6 Considérations de conception mécanique
La température et la pression sont les deux facteurs importants qui affectent la
conception mécanique des systèmes d'évaporation. De nombreux autres facteurs tels que le
démarrage, l'arrêt, le dérangement, l'assèchement, le chargement externe des supports, la
pression pulsée, la charge de vent, la charge sismique etc. affectent également de manière
significative le fonctionnement de l'évaporateur. Divers facteurs sont considérés qui
affectent la conception mécanique de l'équipement et leur effet est détaillé dans la conception
de l'échangeur de chaleur, les facteurs de température et de pression sont brièvement décrits
ci-dessous.
II.6.1 Température de fonctionnement et pression
La température de fonctionnement est la température qui est maintenue pour le
fonctionnement spécifié de la cuve métallique convenablement sélectionnée lors de la
conception. La pression de fonctionnement est la pression au sommet d'un récipient sous
pression. Cependant, s'il s'agit d'un grand réservoir, il faut tenir compte de la charge
hydraulique statique même en cas de mauvais fonctionnement.
II.6.2 Température et pression de conception
Il est important de déterminer la température et la pression de fonctionnement
minimales et maximales prévues afin d'obtenir la température et la pression de calcul. La
pression de calcul est généralement la somme de la pression maximale admissible et de la
pression statique du fluide dans le récipient sous pression. La combinaison de la température
et de la pression affecte la conception mécanique de l'équipement. Une grande partie des
considérations de conception sont également liées à la conception de la pression.
II.6.3 Pression de travail maximale admissible
La pression maximale de service admissible est la pression maximale à laquelle
l'équipement peut fonctionner en toute sécurité. Généralement, il ne doit pas être inférieur à
la pression de fonctionnement maximale prévue divisée par un facteur de 0,90 [51].
II.6.4 Expansion thermique
La dilatation thermique différentielle entre les différentes parties de l'équipement a un
effet significatif sur la conception mécanique. Il peut y avoir une différence significative de
dilatation entre la coque et le côté du tube en raison de la différence de température de deux
fluides. La dilatation thermique peut également déterminer la manière dont les tubes sont
fixés à la plaque tubulaire. Habituellement, un joint de dilatation approprié est placé au centre
entre deux segments de la coque lorsque la dilatation différentielle peut être importante.
Chapitre II LES ÉVAPORATEURS
46
II.7 Calcul de conception thermique
II.7.1 Calculs à effet unique
Les calculs d'évaporateur à simple effet sont assez simples. La chaleur latente de la
condensation de la vapeur est transférée à travers la surface de chauffage pour vaporiser l'eau
d'une solution bouillante. Par conséquent, deux équations d'équilibre enthalpique sont
nécessaires afin de calculer le taux de vaporisation du solvant et le taux de chaleur d'entrée
requise. Généralement, il est possible de résoudre les équations d'énergie et de bilan matière
analytiquement par une approche séquentielle. Les hypothèses suivantes sont faites pour
développer les équations de bilan massique et énergétique :
• Il n'y a pas de fuite ou d'entraînement
• Le débit de non condensable est négligeable
• La perte de chaleur du système d'évaporation est négligeable
A partir des données d'enthalpie des solutions, vapeur et condensat, le taux d'apport de
chaleur ou le débit de vapeur peut être calculé. Le coefficient global de transfert de chaleur
D U (y compris le facteur de saleté) doit être soit connu à partir des données de performance
d'un fonctionnement d'un évaporateur du même type et traitement de la même solution ou
d’une valeur raisonnable peut être sélectionnée parmi les manuels standard. Avec cette
information, la zone requise de transfert de chaleur peut être estimé. Calculer la perte de
charge côté tube et côté coque en utilisant la méthode décrite lors de la conception de
l'échangeur tubulaire à partir des valeurs spécifiées de la longueur du tube, du diamètre et de
la disposition des tubes. Si la valeur de perte de charge est supérieure à la perte de charge
admissible correspondante, d'autres ajustements dans la configuration de l'échangeur de
chaleur seront nécessaires.
II.7.2 Calculs d'effets multiples
Généralement, les calculs d'évaporateur à effets multiples nécessitent une approche
par essais et erreurs beaucoup de propriétés nécessaires dépendent de températures
intermédiaires inconnues. Souvent, les zones de transfert de chaleur dans tous les effets sont
considérées comme égales. L'utilisation d'un évaporateur de taille égale dans tous les effets
réduit considérablement le coût de l'équipement. Dans un typique problème d'évaporateur,
vous êtes fourni avec la pression d'alimentation et la température de vapeur, la pression de
fonctionnement de l'effet final, l'alimentation et les concentrations. Le concepteur est
souvent tenu d'avoir des estimations d'essai des coefficients globaux de transfert de chaleur.
Chapitre II LES ÉVAPORATEURS
47
La stratégie globale consiste à estimer les températures intermédiaires. Les équations
d'équilibre énergétique et matériel sont résolues séquentiellement pour déterminer la chaleur
transférée dans chaque effet et la zone de transfert de chaleur. Si les zones ne sont pas égales,
le calcul est répété pour réviser les températures intermédiaires et la procédure est répétée
jusqu'à ce que la zone de transfert de chaleur soit égale dans tous les effets. La disposition
d'un évaporateur à triple effet d'avance est illustrée à la Figure II.14. Les équations du bilan
énergétique dans tous les effets sont données ci-dessous :
Figure II.14 : Débits et pression dans un évaporateur à triple effet ([49] page 399).
Effet I mf H f + ms Hs = (mf - ms1)H1 + ms1Hs1 + ms Hl1 (2.1)
Si la chaleur sensible de la vapeur est négligée, cette équation peut être réécrite :
mf Hf + msls = (mf - ms1 )H1 + ms1Hs1 (2.2)
Effet II (mf - ms1)H1 + ms1ls1 = (mf - ms1 - ms2 )H2 + ms2 Hs2 (2.3)
Effet III (mf - ms1 - ms 2 )H2 + ms2ls2 = (mf - ms1 - ms2 - ms3 )H3 + ms3Hs3 (2.4)
Où,
msk est le taux de vapeur généré dans le k nième effet.
mf et ms sont le débit d'alimentation et de vapeur.
Hk est l'enthalpie de la solution laissant le k nième effet à Ts et Ps.
Thick
Liquor
Feed
(m , T )
Condensate
Steam
(ms, Ts, Ps)
Condenser
III
Tb3, P3, H3
II
Tb2, P2, H2 Tb1, P1, H1
(ms3, Tb3, P3)
Vapor to
(ms2, Tb2, P2) (ms1, Tb1, P1)
Chapitre II LES ÉVAPORATEURS
48
Hsk est l'enthalpie de vapeur (Steam) générée dans le k nième effet.
Hlk est l'enthalpie de liquide dans le k nième effet.
s est la chaleur latente de vapeur introduite dans le 1er effet à Ps.
s1 et s2 sont les chaleurs latentes de condensation de vapeur à pression P1 et P2
respectivement.
Si UD1, UD2 et UD3 sont les coefficients de transfert de chaleur globaux correspondants et
A1, A2 et A3 sont la zone de transfert de chaleur requise.
Alors il peut être écrit comme suit :
Effect I: Q1 = ms s = UD1 A1(Ts -Tb1 ) = UD1 A1 ∆T1 (2.5)
Effect II: Q2 = ms1 s1 = UD2 A2 (Tw1 -Tb2 ) = UD2 A2 ∆T2 (2.6)
Effect III: Q3 = ms 2 s2 = UD3 A3 (Tw2 -Tb3 ) = UD3 A3 ∆T3 (2.7)
Où,
Qk est la quantité de chaleur transférée en kth effet.
Tbk est le point d'ébullition de la solution en k nième effet à la pression qui prévaut.
Ts est la température de la vapeur se condensant dans le 1er effet.
(Tbk -Twk ) est l'élévation du point d'ébullition dans le k nième effet ou Twk est le point
d'ébullition du solvant pur (eau) en k nième effet à la pression ambiante.
Les équations (2.2) à (2.7) sont résolus pour calculer la zone de transfert de chaleur par
des calculs d'essais et d'erreurs.
II.6.3 Les étapes de calcul
Les étapes de calcul peuvent être résumées comme suit :
➢ Au départ, la température de chaque effet est estimée. Pour faire cette estimation, on
suppose que la zone de transfert de chaleur dans tous les effets est égale.
Cela mène à :
UD1 A1 ∆T1 = UD2 A2 ∆T2 = UD3 A3 ∆T3 (2.8)
Déterminer la chute de température globale entre la vapeur dans le 1er effet et la
température de saturation du dernier effet (en considérant le BPE dans tous les effets).
Ttot = T1 + T2 + T3 = (Ts -Tw3 ) - BPE (2.9)
Où : BPE = (Tb1 -Tw1) + (Tb2 -Tw2 ) + (Tb3 -Tw3 ) (2.10)
Chapitre II LES ÉVAPORATEURS
49
➢ Calculer la quantité totale de solvant vaporisé à partir de la concentration
d'alimentation et de produit et du débit d'alimentation. On suppose que le taux de
transfert de chaleur dans chaque effet est à peu près égal. Cela signifie que les taux de
vaporisation dans chaque effet sont également à peu près égaux. Calculez le taux de
vaporisation approximatif dans chaque effet (il s'agit du tiers de la quantité totale de
solvant vaporisé dans un effet dans le cas d'un système à triple effet). Calculez la
concentration dans chaque effet et découvrez le BPE dans chaque effet. Calculez
ensuite la chute de température globale (Ttot).
➢ Redistribuez la baisse de température globale (Ttot) parmi tous les effets. Comme les
zones sont les mêmes (A1 = A2 = A3), la différence de température dans chaque effet
est à peu près proportionnelle aux coefficients de transfert de chaleur globaux.
UD1 ∆T1 = UD2 ∆T2 = UD3∆T3
∆T2 = ∆T1 ; ∆T3= ∆T1 (2.11)
Ttot = T1 + T2 + T3 = ∆T1 1 + +
Ainsi, calculez T1 ; T2 et T3
➢ Utilisez la valeur calculée de T1, T2 et T3; et la composition estimée pour
calculer les valeurs d'enthalpie. Les mêmes températures de référence pour
l'enthalpie doivent être utilisées pour tous les flux, y compris ceux pris dans les
tables de vapeur, etc. Résoudre l'équation d'équilibre d'enthalpie de façon
séquentielle pour trouver ms , ms1 et ms2.
➢ Utilisez les équations de transfert de chaleur pour calculer la zone de transfert de
chaleur pour chaque effet.
A1 = A2 = A3 = (2.12)
s
s
s
Chapitre II LES ÉVAPORATEURS
50
➢ Comparez les zones calculées. Si elles ne sont pas égales, répétez le calcul.
Utiliser les zones obtenues pour réviser les estimations de température.
L'approche recommandée consiste à utiliser le rapport de la zone de transfert de
chaleur calculée pour un effet à la moyenne arithmétique des zones calculées,
comme indiqué :
∆T1, new= ∆T1 (2.13)
Répétez les calculs jusqu'à ce que la zone de chaque effet soit égale.
La procédure décrite ci-dessus est applicable pour les évaporateurs à alimentation directe.
L'équation d'équilibre énergétique peut être développée en conséquence pour le système
d'alimentation arrière. Ici aussi, la zone pour chaque effet est considérée comme égale.
II.8 Conclusion
L'économie de vapeur d'un évaporateur est également affectée par la température de
l'alimentation. Si l'alimentation n'est pas à son point d'ébullition, il faut utiliser de la chaleur
pour l'élever à cette température. Une source pratique de cette préchauffe d'alimentation peut
être dans les vapeurs provenant d'un évaporateur à simple effet ; un préchauffeur
d'alimentation séparé peut être utilisé à cette fin.
CHAPITRE III
LES MODELES DE CALCULS ET LE
DEVELOPPEMENT
DE L’ALGORITHME APPROPRIÉ
Chapitre III les Modèles de calculs et le développement de l’algorithme approprié
51
CHAPITRE III
LES MODELES DE CALCULS ET LE DEVELOPPEMENT
DE L’ALGORITHME APPROPRIÉ
III.1 Introduction
Le procédé de dessalement thermique à compression de vapeur à effet unique est d'une
utilisation très limitée à l'échelle industrielle. Cependant, la compression de vapeur
thermique est utilisée avec le système MEE, connu sous le nom de MEE-TVC. La méthode
de compression thermique de la vapeur est intéressante en raison de son fonctionnement
simple, de sa maintenance peu coûteuse, de sa géométrie simple et de l'absence de pièces
mobiles. La modélisation, la simulation et l'analyse de l'unité d'évaporation à simple effet
constituent la base de l'étude du système MEE et du MEE combiné à la compression de
vapeur.
III.2 Description du procédé
Le procédé de dessalement de l'eau de mer à simple effet (TVC) sous sa forme simple
est illustré schématiquement sur la figure III.1. Les composants principaux de l'unité sont
l'évaporateur, l'éjecteur à jet de vapeur et le réchauffeur d'alimentation ou le condenseur.
L'évaporateur se compose d'un échangeur de chaleur évaporateur / condenseur, d'un espace
vapeur, d'un système de distribution d'eau et d'un éliminateur de brouillard. D'autre part,
l'éjecteur à jet de vapeur est composé d'une buse à vapeur, d'une chambre d'aspiration, d'une
buse de mélange et d'un diffuseur.
Le réchauffeur d'alimentation ou l'unité de dissipation de chaleur est généralement un
condenseur de surface à contre-courant dans lequel les gaz non condensables partent à une
température approchant la température de l'eau d'alimentation. Cela permet le
refroidissement des gaz non condensables à la température minimale possible, ce qui
minimise la quantité de vapeur qui peut s'échapper avec les gaz et diminue le volume de gaz
pompé. En outre, il est possible de faire fonctionner le condenseur à contre-courant de sorte
que l'eau de sortie soit dans les 3 à 5 ° C de la température de condensation de la vapeur
saturée. Cela améliore les performances thermiques de l'unité et minimise le débit massique
de l'eau de refroidissement.
L'eau de mer d'admission à un débit de (Mcw + Mf) à la température Tcw et la
concentration de sel Xf est introduite dans le côté du tube du condenseur où sa température
augmente à Tf. L'eau de refroidissement Mcw est rejetée à la mer. La fonction de circulation
de l'eau de refroidissement dans le condenseur est l'élimination de la chaleur excédentaire
ajoutée au système sous la forme de vapeur motrice nécessaire pour entraîner l'éjecteur à jet
Chapitre III les Modèles de calculs et le développement de l’algorithme approprié
52
de vapeur. Il est important de souligner que l'évaporateur ne consomme pas la chaleur
fournie, au contraire, il dégrade simplement sa qualité. Le chauffage de l'eau de mer Mf dans
le condenseur de Tcw à Tf est essentiel pour augmenter les performances thermiques du
procédé. La chaleur nécessaire pour réchauffer l'eau de mer à l'intérieur du condenseur est
fournie en condensant une partie contrôlée de la vapeur formée par ébullition dans
l'évaporateur Md. La température de condensation de la vapeur et par conséquent la pression
dans l'espace vapeur pour l'évaporateur et le condenseur sont contrôlées par :
✓ Le débit d'eau de refroidissement Mcw.
✓ Température de l'eau d'alimentation Tcw.
✓ La zone de transfert de chaleur disponible dans le condenseur Ac.
✓ Le coefficient global de transfert de chaleur entre la vapeur de condensation et
l’eau de mer en circulation Uc.
Par conséquence, le condenseur a trois fonctions :
1. Retirer l'excès de chaleur du système.
2. Améliorer le taux de performance du processus PR.
3. Ajuster la température d'ébullition à l'intérieur de l'évaporateur.
L'eau de mer d'alimentation Mf est traitée chimiquement et désaérée avant d'être
pompée vers l'évaporateur. Le traitement chimique est nécessaire pour empêcher le
moussage et la tendance à la formation de tartre dans l'évaporateur. Ces deux facteurs
peuvent sérieusement nuire au fonctionnement de l'unité. À l'intérieur de l'évaporateur, l'eau
d'alimentation à Tf est pulvérisée au sommet où elle tombe sous la forme d'un film mince le
long des rangées successives de tubes disposés horizontalement. La température de l'eau
d'alimentation est élevée de Tf à la température d'ébullition Tb. L'importance de Tb est dictée
par la nature des produits chimiques utilisés pour contrôler la formation de tartre et l'état de
la vapeur de chauffage. Cette température est maîtrisée par le réglage de la pression dans
l'espace vapeur de l'évaporateur. La vapeur formée par ébullition avec un taux de Md est
exempte de sels. La température de la vapeur produite Tv est inférieure à la température
d'ébullition Tb par l'élévation du point d'ébullition (BPE). La vapeur qui y est générée
s'écoule à travers un séparateur de brouillard de fil tricoté connu sous le nom de dévésiculeur
(antibuée) en treillis métallique pour éliminer les gouttelettes de saumure entraînées. La
vapeur doit être complètement libérée des gouttelettes de saumure pour éviter la
contamination de l'eau du produit et des surfaces de transfert de chaleur sur lesquelles elle
se condense. De plus, la présence de gouttelettes d'eau entraînées avec la vapeur s'écoulant
dans l'éjecteur à jet de vapeur érode la buse d'éjecteur et le diffuseur.
Chapitre III les Modèles de calculs et le développement de l’algorithme approprié
53
La température de saturation de la vapeur d'eau qui sépare le dévésiculeur est inférieure
à Tv en raison de la dépression due à la perte de charge par frottement dans le dévésiculeur.
La vapeur s'écoule du dévésiculeur vers le condenseur où elle se divise en deux parties, la
première partie Mc se condense à l'extérieur des tubes du condenseur tandis que le reste Mev
est entraîné par l'éjecteur à jet de vapeur. Bien que les deux flux soient dessinés séparément
dans le diagramme de flux, pour montrer le processus, ils s'écoulent de l'évaporateur vers le
condenseur dans la même canalisation. Les gaz non condensables accumulés dans l'espace
vapeur du condenseur doivent être ventilés pour éviter la dégradation de la capacité de
transfert de chaleur du condenseur. La couverture de gaz non condensables masque une
partie de la zone de transfert de chaleur de l'opération de condensation. Si le condenseur
fonctionne à une pression inférieure à la pression atmosphérique, un dispositif de pompage
tel qu'un éjecteur ou une pompe à vide est nécessaire pour aspirer les gaz de ventilation du
système. Il est à noter que certaines parties de la description du processus sont similaires à
celles d’évaporateur à simple effet.
Le diagramme schématique du thermo compresseur à vapeur ou à vapeur booster avec
ses points d'état correspondants et la variation de la vitesse et la pression pour le motif et la
vapeur entraînée à travers l'éjecteur sont montré dans la figure III.2. L'éjecteur est utilisé
pour augmenter la pression de l'entraîné vapeur Mev de la pression Pev à une pression plus
élevée Ps.
Ce processus a lieu en convertissant l'énergie de pression de la vapeur motrice Mm
pour générer le vide et comprimer la vapeur entraînée à la pression requise. Comme le motif
de la vapeur au débit de Mm se dilate dans la buse de l'état 1 à l'état 2, son statique l'énergie
de pression est convertie en énergie cinétique. La buse est une forme convergente /
divergente pour étendre la vapeur à des vitesses supérieures à la vitesse du son
(supersonique).
La chambre d'aspiration est utilisée pour garder la buse correctement positionnée par
rapport au diffuseur et diriger la vapeur entraînée. La vapeur entraînée Mev entre dans la
chambre d'aspiration à la pression Pev où elle se mélange avec la vapeur motrice. Le
processus de mélange est violent et rapide.
Les deux les flux se mélangent lorsqu'ils passent à travers la section convergente du
venturi diffuseur. Le mélange entre dans la section de la gorge du diffuseur, complètement
mélangé, à la vitesse sonique du mélange. Le flux mélangé est auto-compressé à travers la
section divergente du diffuseur venturi, où la section transversale augmente et la vitesse
diminue, en convertissant l'énergie cinétique du mélange à l'énergie de pression statique. Le
Chapitre III les Modèles de calculs et le développement de l’algorithme approprié
54
mélange quitte l'éjecteur à une pression Ps qui est intermédiaire aux pressions motrices (Pm)
et d'aspiration (Pev).
L'éjecteur à jet de vapeur doit être conçu et utilisé dans des conditions critiques pour
permettre un fonctionnement normal et stable. Cette condition est associée à l'absence de
fluctuations violentes de la pression d'aspiration. Si l'éjecteur est conçu pour fonctionner
avec une plage stable complète, il aura un débit massique constant de la vapeur entraînée
pour différentes pressions de refoulement lorsque les conditions en amont restent constantes.
L'éjecteur est critique lorsque le taux de compression est supérieur ou égal au rapport de
pression critique de la vapeur d'aspiration. Pour la vapeur d'eau, ce rapport est de 1,81. C'est-
à-dire que la pression d'aspiration doit être inférieure à 0,55 fois la pression de décharge pour
obtenir des conditions critiques ou stables dans l'éjecteur à jet de vapeur.
Figure III.1 : Processus d'évaporateur-dessalement compression de vapeur thermique
à effet unique (simple) [52].
Chapitre III les Modèles de calculs et le développement de l’algorithme approprié
55
Figure III.2 : Variation de la pression et de la vitesse du cours d'eau
en fonction de l'emplacement le long de l'éjecteur [52].
III.3 Modélisation du processus
Le développement du modèle TVC est divisé en sept sections :
✓ Paramètres de performance.
✓ L'équilibre matériel.
✓ Bilans énergétiques de l'évaporateur et du condenseur.
✓ L'élévation du point d'ébullition et les pertes thermodynamiques.
✓ Zones de transfert de chaleur de l'évaporateur et du condenseur.
✓ Equations de conception d'éjecteur à jet de vapeur.
III.3.1 Paramètres de performance
La performance de la TVC est déterminée en fonction des variables suivantes :
• La quantité d'eau douce produite par unité de masse de vapeur motrice, ou
rapport de performance PR.
• La surface spécifique de transfert de chaleur sA.
• Le débit d'eau de refroidissement spécifique sMcw.
Chapitre III les Modèles de calculs et le développement de l’algorithme approprié
56
Les paramètres système ci-dessus sont définis par les relations suivantes :
PR =Md
Mm (3.1)
sA =Ae− Ac
Md (3.2)
sMcw =Mcw
Md (3.3)
Où :
M est le débit massique et les indices c, cw, d, e et m : condenseur, eau de
refroidissement, distillat, évaporateur et vapeur motrice, respectivement.
Les variables Ae et Ac sont la zone de transfert de chaleur dans l'évaporateur et le
condenseur, respectivement.
III.3.2 Bilan matière :
Les débits de distillat et de saumure rejetée sont obtenus par dissolution de masse
globale et soldes salins. Les deux équations d'équilibre supposent que l'eau distillée est sans
sel.
Les deux équations d'équilibre sont données par :
Mf = Md + Mb (3.4)
Md
Mf=
Xb− Xf
Xb (3.5)
Où : M est le débit massique.
X est la salinité.
Les indices b, d et f dénotent la saumure rejetée, distillent et alimentent l'eau de
mer.
III.3.3 Balances d'évaporateur et d'énergie du condenseur
Dans l'évaporateur, la vapeur saturée sèche provenant de l'éjecteur de vapeur et admise
dans l'évaporateur (Mm + Mev) est utilisée pour élever la température de l'eau de mer Mf
de la température d'entrée Tf à la température d'ébullition Tb. En outre, il fournit la chaleur
latente nécessaire pour évaporer la masse de vapeur spécifiée Md où :
Qe = Mf Cp(Tb − Tf) + Md Mf λv = (Mm − Mev)λs (3.6)
Où :
Qe est la charge thermique de l'évaporateur.
Cp est la chaleur spécifique à pression constante de la saumure.
Chapitre III les Modèles de calculs et le développement de l’algorithme approprié
57
λ est la chaleur latente d'évaporation.
Les corrélations pour Cp et λ sont données à l'annexe A.
Le condenseur fonctionne sur la fraction restante de la vapeur formée dans
l'évaporateur, Mc, qui n'est pas entraînée par l'éjecteur à jet de vapeur. La chaleur latente de
condensation est transférée à l'eau de mer d'alimentation avec un débit massique de Mf +
Mcw. La fraction Mf de l'eau de mer est introduite dans l'évaporateur, tandis que la partie
restante Mcw, appelée eau de refroidissement, est rejetée à la mer. La température de l'eau
de mer est supposée égale à 25˚ C.
Quant à la vapeur d'alimentation, elle est supposée saturée à une température égale à
Tc, inférieure à la température d'ébullition Tb , par l'élévation du point d'ébullition et les
pertes thermodynamiques.
La charge thermique du condenseur est donnée par :
Qc = (Mf − Mcw) Cp(Tf − Tcw) = Mcλc (3.7)
Où :
Qc est la charge thermique du condenseur.
Les indices c, cw et f indiquent le condenseur, l'eau de mer de refroidissement et la
vapeur non entraînée.
III.3.4 Élévation du point d'ébullition et pertes thermodynamiques
La vapeur générée est à la température de saturation Tv, qui correspond à la pression
dans l'espace vapeur de l'évaporateur. Cette température est inférieure à la température
d'ébullition Tb par l'élévation du point d'ébullition BPE.
Où : Tb = Tv + BPE (3.8)
L'élévation du point d'ébullition (BPE), à une pression donnée, est l'augmentation de
la température d'ébullition due aux sels dissous dans l'eau. La corrélation pour l'élévation du
point d'ébullition de l'eau de mer est donnée à l'annexe B.
La température de condensation de la vapeur à l'extérieur du faisceau du condenseur
Tc est inférieure à la température d'ébullition dans l'évaporateur Tb par l'élévation du point
d'ébullition (BPE) et la dépression de saturation associée aux pertes de pression dans le
dévésiculeur (ΔTp) et à l'intérieur les tubes horizontaux du condenseur (ΔTc). Ainsi :
Tc = Tb − (BPE + ΔTp + ΔTc) (3.9)
Chapitre III les Modèles de calculs et le développement de l’algorithme approprié
58
La corrélation de la chute de pression dans le dévésiculeur est donnée à l'annexe B.
Quant à la chute de pression de la vapeur qui s'écoule sur les tubes du condenseur, elle est
supposée avoir une valeur négligeable. C'est la récupération de pression due à la décélération
de l'écoulement qui compense la chute de pression causée par le frottement. Par conséquent,
la chute de pression nette et par conséquent la dépression de la température de saturation
dans le processus de condensation peuvent être négligées.
III.3.5 Zone de transfert de chaleur de l'évaporateur et du condenseur
Les dimensions de la surface de transfert de chaleur requise dans l'évaporateur Ae sont
obtenues à partir de :
• La quantité de chaleur à transférer Qe.
• Le coefficient global de transfert de chaleur Ue .
• La différence entre la température de condensation de la vapeur Ts, et la
température d'ébullition de l'eau de mer Tb.
Cette relation est donnée par :
Ae = Qe
Ue (Ts−Tb) (3.10)
La surface de chauffage des évaporateurs Ae est habituellement, mais pas toujours,
celle qui est en contact avec le liquide en ébullition, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur
des tubes.
Le transfert de chaleur entre la vapeur de condensation et l'eau d'alimentation dans le
condenseur peut s'écrire en termes de coefficient de transfert thermique global (Uc ), de
surface de transfert de chaleur du condenseur (Ac) et de différence de température moyenne
logarithmique (LMTD)c : Ac = Qc
Uc (LMTD)c (3.11)
Le (LMTD)c est défini comme :
(LMTD)c = Tf− Tcw
Ln Tc− Tcw
Tc− Tf
(3.12)
Dans les équations (3.11) et (3.12), le coefficient global de transfert de chaleur est basé
sur la surface extérieure et est lié à la résistance thermique individuelle par l'expression bien
connue suivante :
1
Ue=
1
hi r0
ri+ Rfi
r0
ri+
r0 ln(r0 ri⁄ )
kw+ Rf0
+ 1
h0 (3.13)
Où :
h est le coefficient de transfert thermique.
Rf est la résistance à l'encrassement.
Chapitre III les Modèles de calculs et le développement de l’algorithme approprié
59
k est la conductivité thermique du matériau du tube et r est le rayon.
Les indices i et 0 se réfèrent aux surfaces de tube interne et externe, respectivement.
Les corrélations pour les coefficients de transfert de chaleur de l'évaporateur et du
condenseur sont données à l'annexe C.
III.3.6 Éjecteur de jet de vapeur
L'étape la plus importante et la plus critique de la modélisation du système de
dessalement TVC est l'évaluation de la performance de l'éjecteur à jet de vapeur. Les
principales données nécessaires à l'analyse de l'éjecteur à jet de vapeur sont la détermination
de la masse de vapeur motrice requise par unité de masse de la vapeur entraînée (Ra), compte
tenu de la pression de la vapeur motrice (Pm), la pression de refoulement (Ps) et la pression
d'aspiration (Pev).
Il existe un nombre limité de méthodes disponibles dans la littérature pour analyser
l'éjecteur à jet de vapeur. Cependant, ces méthodes nécessitent des procédures de calcul
longues et fastidieuses. De plus, la plupart de ces méthodes sont basées sur l'utilisation de
nombreux facteurs de correction qui dépendent fortement de la conception détaillée de
l'éjecteur. La technique développée ici est établie sur les données et la méthode présentées
par Power, 1994. Power a trouvé qu'aucun des moyens disponibles n'était supérieur à sa
méthode simple. La méthode est la plus précise pour les pressions de vapeur motrices
supérieures à 5,1 bar et les faibles taux de compression associés aux valeurs (Ra) inférieures
à 4. Les courbes utilisées dans les calculs représentent des données lissées provenant de
plusieurs sources et correspondent aux données du fabricant meilleure gamme. El-Dessouky,
1997, a développé les relations suivantes pour évaluer la performance de l'éjecteur à jet de
vapeur. Le ratio de divertissement est défini par :
Ra = 0.296 (Ps)1.19
(Pev)1.04 (
Pm
Pev)
0.015
(PCF
TCF) (3.14)
Où :
Ra : est le rapport d'entraînement et défini comme la masse de vapeur motrice par
unité de masse de vapeur entraînée.
Pm, Ps et Pev : Pressions de la vapeur motrice, du mélange de décharge et de la
vapeur entraînée respectivement.
PCF est le facteur de correction de la pression de vapeur motrice.
TCF est le facteur de correction de la température de la vapeur entraînée.
Les deux équations suivantes sont développées pour calculer à la fois le PCF et le TCF.
PCF = 3 × 10−7(Pm)2 − 0.0009(Pm) + 1.6101 (3.15)
Chapitre III les Modèles de calculs et le développement de l’algorithme approprié
60
TCF = 2 × 10−8(Tev)2 − 0.0006(Tev) + 1.0047 (3.16)
Où :
Pm est en kPa et Tev en °C.
Les équations précédentes ne sont valables que pour éjecteur fonctionnant avec de la
vapeur comme fluide moteur et le gaz entraîné est de l'eau vapeur. Ces équations sont valides
dans les plages suivantes : Ra ≤ 4 ; 500≥ Tev ≥ 10 °C; 3500≥ Pm ≥ 100 kPa et Ps
Pv≥
1.81.
Il est intéressant de noter que la prise en compte des pertes thermodynamiques telles
que le BPE et la diminution de la température correspondant aux chutes de pression dans le
dévésiculeur augmentent la demande en énergie de l'éjecteur à jet. En effet, la vapeur doit
être comprimée, non seulement par la chute de température de travail (Ts − Tb), mais par la
chute de température de travail plus les pertes thermodynamiques, soit {Ts − [Tb −
(BPE + ΔTp )]}, ou (Ts − Tev).
III.4 Procédure de résolution
Les spécifications suivantes sont utilisées dans la solution du système TVC :
• La température de l'eau de mer.
• La température de l'eau d'alimentation.
• La salinité de l'eau de mer.
• La salinité de la saumure rejetée.
• L'épaisseur du tampon antibuée.
• La vitesse de la vapeur dans le dévésiculeur.
• La densité du tampon antibuée.
• Température d'ébullition.
• Taux de compression de l'éjecteur.
• Pression de vapeur motrice.
La procédure de solution est représentée sur la figure III.3 et se déroule comme indiqué
ci-dessous :
• Les débits massiques de la saumure rejetée et de l'eau de mer d'alimentation, Mb et
Mf, pour le débit d'eau distillée spécifié Md de 1 kg/s, est calculé à partir des équations
(3.4) et (3.5).
• L'élévation du point d'ébullition BPE, est calculée à partir de la corrélation à l'annexe
B.
Chapitre III les Modèles de calculs et le développement de l’algorithme approprié
61
• La température de saturation Tv est calculée à partir de l'équation (3.8) et le
correspondant la pression de saturation Pv est obtenue à partir des tables de vapeur
ou calculée à partir de la corrélation donnée à l'annexe (A).
• La perte de charge dans le dévésiculeur (ΔPp) est calculée à partir de la corrélation
donnée à l'annexe (B). Cette valeur est utilisée pour calculer la pression de vapeur
passée le dévésiculeur Pev qui est égal à Pv-ΔPp.
• La température de vapeur de saturation Tev est calculée à la pression de vapeur de
saturation Pev à partir des tables de vapeur ou de la corrélation de température de
saturation donnée à l'annexe A.
• La pression de vapeur comprimée Ps est obtenue à partir de la spécification du taux
de compression Cr et la pression de vapeur entraînée Pev. Ceci est suivi par le calcul
de la température de saturation Ts à la vapeur correspondante pression Ps à partir des
tables de vapeur ou de la corrélation donnée à l'annexe A.
• La charge thermique de l'évaporateur Qe est calculée à partir des équations (3.6).
• Le coefficient global de transfert de chaleur dans l'évaporateur, Ue est calculé à partir
de la corrélation donnée à l'annexe C.
• Le coefficient global de transfert de chaleur dans le condenseur, Uc est calculé à partir
de la corrélation donnée à l'annexe C.
• Le rapport d'entraînement Ra est calculé à partir des équations (3.14) et (3.16).
• Les débits massiques de la vapeur motrice et de la vapeur entraînée Ms et Mev sont
obtenus en substituant les valeurs du rapport d'entraînement Ra et le charge de
l'évaporateur Qe en l’équation (3.6).
• La charge du condenseur Qc et le débit d'eau de refroidissement Mcw sont obtenus à
partir du bilan énergétique du condenseur équation (3.7).
• Les zones d'évaporateur et de condenseur Ae et Ac sont obtenues à partir des
équations (3.10) et (3.11).
• Les paramètres de performance du système, PR, sA et sMcw sont calculés à partir des
équations (3.1) et (3.3).
Chapitre III les Modèles de calculs et le développement de l’algorithme approprié
62
Figure III.3 : Procédures pour résoudre du modèle mathématique TVC.
Paramètres de conception :
Vp , Lp , ρp , Tb , Cr , Tcw , Tf , Pm , Md , Xf , Xb
Pressions de saturation et températures des
vapeurs formées, entraînées et comprimées :
Pb à la saturation de Tb.
BPE à Xb et Tb.
Tv à partir de l'Eq (3.8).
Pv à la saturation de Tv.
∆Pp, Pev = Pv - ∆Pp.
Tev à la saturation de Pev.
Ps = Cr Pev.
Ts à la pression de saturation Ps.
Tm aux conditions de saturation de Pm.
Débit de saumure et d’alimentation :
Calculez Mb et Mf
à partir des équations. (3.4) et (3.5)
Taux d'entraînement et débits des vapeurs entraînées et comprimées :
Calculer Ra à partir des Eqs (3.14) et (3.16).
Calculer Mev et Ms à partir de l'équation (3.6) et la valeur Ra.
Zones de transfert de chaleur de l'évaporateur et du condenseur
Ae et Ac à partir des équations (3.10) et (3.11).
Débit d'eau de refroidissement :
Calculer Mcw à partir de l'équation (3.7).
Paramètres de performance :
Calculer PR, sA et sMcw
à partir des équations (3.1) et (3.3).
CHAPITRE VI
RESULTATS ET DISCUSSIONS
Chapitre IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
63
CHAPITRE IV
RESULTATS ET DISCUSSIONS
IV.1 Introduction
Pour rendre compte du fonctionnement d'un système ou du déroulement d'un
processus, les chercheurs ont établi, à partir de diverses données et ils ont fait un certain
nombre d'hypothèses, un schéma qui traduit la séquence des opérations : c'est l'ensemble des
expressions mathématiques du schéma qui constitue le modèle. Les équations reliant les
grandeurs variables comportent des paramètres que l'on choisit aussi judicieusement que
possible. A partir de ces équations, on calcule au moyen d'un programme réalisé à l’aide de
Visual Basic les différents paramètres de l’évaporateur à simple effet avec compression
thermique dans le procédé de dessalement de l’eau de mer.
L'analyse des résultats obtenus par des données étudiées pour les processus du
dessalement thermique de l’eau de mer, et en fonction de la conception d’un logiciel avancés
qui contribue de manière significative au développement du dessalement.
IV.2 Microsoft Visual Basic
Visual Basic est un outil développé par Microsoft pour développer facilement des
applications fonctionnantes sous Microsoft Windows ©.
Visual Basic est, comme son nom l'indique, un outil visuel permettant de créer sans
notion de programmation l'interface graphique (GUI - Graphical User Interface) en
disposant à l'aide de la souris des éléments graphiques (boutons, images, champs de texte,
menus déroulants…).
L'intérêt de ce langage est de pouvoir associer aux éléments de l'interface des portions
de code associées à des événements (clic de souris, appui sur une touche, ...). Pour cela,
Visual Basic utilise un petit langage de programmation dérivé du BASIC
(signifiant Beginners All-Purpose Symbolic Instruction Code, soit code d'instructions
symboliques multi-usage pour les débutants). Le langage de script utilisé par Visual Basic
est nommé à juste titre VB Script, il s'agit ainsi d'un sous-ensemble de Visual Basic. De plus,
ce langage est utilisé pour de nombreuses autres applications Microsoft que Visual Basic :
• Microsoft Access
• Microsoft Active Server Pages
• Microsoft Excel
• Microsoft Internet Explorer
Chapitre IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
64
• Microsoft Word
Ainsi, pour créer un utilitaire, il suffit de créer son interface graphique à l'aide de la
bibliothèque d'élément en les assemblant tels un puzzle, puis de programmer à l'aide de VB
Script les événements associés aux éléments de l'interface.
De par le nombre de composants fournis avec Visual Basic, les possibilités en termes
d'interface graphique sont très grandes. D'autre part, les contrôles Active X, des composants
actifs utilisables dans vos applications, permettent d'avoir accès à des fonctions avancées :
• Accès à des bases de données.
• Accès à des fonctionnalités réseau.
• Accès à des fonctions d'entrée-sortie [53].
De nombreux particuliers utilisent VB en raison de son coût réduit, de sa simplicité et
de son riche support technique. Avec l’arrivée de Windows NT et d’Internet, VB est devenu
un outil incontournable dans le domaine industriel [54].
IV.3 Présentation du programme de calcul
Le programme est conçu pour le calcul et la conception du système d’un évaporateur
a simple effet avec compression thermique pour le dessalement de l’eau de mer. Ce dernier
se fait à l’aide du langage Visual Basic.net intégré dans Visual studio 2015, dans un interface
orienté objet de conception simple via sa structure de base en particulier le code exécutable.
Avec un environnement de développement intégré et interactif, ce programme est une
application rapide avec une interface utilisateur graphique relier à des fonctions de gestion
fournies par l'application.
Ce programme fournit à l'utilisateur les mécanismes de contrôle du processus de
dessalement, dictés par les conditions d'exploitation liées principalement à la matière
première (eau de mer) ainsi que les caractéristiques des installations mises en place,
conciliant le côté théorique avec l'aspect économique sans négliger le rendement.
La page d’accueil (L'écran d'affichage) convertit un ensemble d'icônes comme le
montre la figure IV.1. En cliquant sur « Single Effect Evaporation, Vapor Compression
Model », pour accéder à la page de démarrage du programme. Si en appuyant sur le bouton
fermer (Le côté supérieur droit de l'écran) le programme quitte l’exécution effectuée.
Chapitre IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
65
Figure IV.1 : Page d’accueil du programme.
La page de démarrage affichée dans la figure 4.2 contient un bouton en appuyant
simplement sur « Start », ce qui permet d'accéder aux données relatives liées au système de
dessalement de l'eau de mer étudié. Nous pouvons revenir à la page d'accueil en cliquant sur
le lien « Home ».
Figure IV.2 : Page de démarrage du programme.
Chapitre IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
66
Après avoir cliqué sur « Start » la fenêtre indiquée dans la figure IV.3 apparait. Les
données relatives au modèle étudié seront saisies dans des zones de texte bien définis. La
page des résultats donne une disponibilité sur des applications auxiliaires permettant
l'enregistrement des résultats obtenus.
Figure IV.3 : Page principale d'entrée de données pour le système étudié.
En Appuyant sur le bouton « File » ; un service d'enregistrement de données sous
forme d’Excel ou PDF s’exécute automatiquement …, et d’autres applications (« Exit »
permettant de quitter le programme) comme montré dans la figure IV.4.
Figure IV.4 : Applications d'aide fournies par le programme.
Chapitre IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
67
En cliquant sur le bouton de commande « Run », le programme s’exécute pour
afficher les résultats voulus. Dans le cas où les données saisies en dehors de l'intervalle, le
programme alerte l'utilisateur qu'il y a une erreur comme message sous forme d’une boite de
dialogue « you have made an error » comme le montre la figure IV.5.
Figure IV.5 : Boite de message d’erreur fournie par le programme, erreur d’entrées.
En cas de validité des données saisies, le programme affiche une boîte de message
« Done » indiquant la validité des données saisies, ce qui permet au programme de réaliser
tous les calculs et les applications souhaitées comme montré dans la figure IV.6.
Figure IV.6 : Boite de message d’erreur fournie par le programme, validité des données
d’entrées.
Chapitre IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
68
Les résultats obtenus sont divisés en deux sections, bouton de commande «
RESULTAT PART 1 » et « RESULTAT PART 2 » comme le montre les figures IV.7 et
IV.8. L’objectif de ces deux divisions est de fournir une meilleure vision d’analyse des
résultats et d’interprétations pour l’utilisateur.
Figure IV.7 : Résultats de l’exécution du programme numérique (partie 1).
Figure IV.8 : Résultats de l’exécution du programme numérique (partie 2).
Chapitre IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
69
Comme indiqué précédemment, le programme offre la possibilité de représenter les
résultats obtenus sous forme graphique. Cliquer sur le bouton de commande «Plot» nous
permet de représenter graphiquement tous les cas que nous avons présentés à travers notre
étude.
Figure IV.9 : Accès aux cas étudiés.
Après avoir sélectionné un cas souhaité, en appuyant sur « Start Ploting », la fenêtre
de représentation graphique s'ouvre, puis on peut entrer les données requises. Le programme
copie automatiquement les résultats obtenus dans un tableau à droite de l'écran, sélectionné
ces derniers puis en cliquant sur « Plot Ligne » le programme affiche la courbe sur la gauche
de l'écran. On répète les étapes précédentes jusqu'à ce que vous ayez tracé toutes les courbes.
Figure IV.10 : Résultats affichés par le programme et les courbes correspondantes.
Chapitre IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
70
IV.4 Résultats et discussions
Les performances du système sont présentées en termes de variations des paramètres
de conception du système en fonction de la température d'ébullition 𝑇𝑏, du taux de
compression 𝐶𝑟 et de la pression de la vapeur motrice 𝑃𝑚.
Les paramètres du système comprennent les variations du coefficient global de
transfert de chaleur dans l'évaporateur 𝑈𝑒 et le condenseur 𝑈𝑐, le rapport de performance
𝑃𝑅, la zone de transfert de chaleur spécifique 𝑠𝐴 et le débit d'eau de refroidissement
spécifique 𝑠𝑀𝑐𝑤 [52].
Les valeurs suivantes sont utilisées pour définir les paramètres du système :
✓ La plage de température d'ébullition de la saumure est comprise entre 60 et 120 °
C.
✓ La plage de pression de la vapeur motrice dans le système TVC est de 250-1500
kPa.
✓ Le taux de compression est de 2.5.
✓ La salinité de la saumure d'alimentation et de rejet est fixée à 42 000 et 70 000 ppm,
respectivement.
✓ La température d'entrée de l'eau de mer est de 25 °C.
✓ Les autres valeurs sont déjà enregistrées sur la page principale du programme (voir
figure VI.3).
IV.4.1 Variations du rapport de performance en fonction de la température
d'ébullition et de la pression de vapeur motrice
Le rapport de performance du système TVC obtenue à partir du tableau IV.1 est
représenté sur la figure VI.11. Comme cela est montré, des performances supérieures sont
obtenues à des températures de saumure basses et à des pressions de vapeur motrices élevées.
La diminution des performances du système à haute température est causée par
l'augmentation de la consommation de vapeur motrice. Ceci est causé par l'augmentation de
la pression de vapeur à des températures plus élevées. Par conséquent, de plus grandes
quantités de vapeur motrice sont nécessaires pour comprimer la vapeur à des pressions plus
élevées.
L'utilisation de vapeur à haute pression améliore le rapport de performance du système.
La vapeur motrice à haute pression possède une énergie suffisante pour comprimer de
grandes quantités de vapeur entraînée. Par exemple, à des pressions de vapeur motrices de
1000 à 1 500 kPa et à une température d'ébullition de 60 °C, le rapport de performance du
Chapitre IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
71
système est proche de 2. Cette valeur chute de plus de 10% à des pressions de vapeur
motrices inférieures, à savoir 250 kPa.
Tableau VI.1 : Variations du rapport de performance en fonction de la température
d'ébullition et de la pression de vapeur motrice
T˚C 𝑷𝑹 = 𝒇 (𝐓𝒃)
𝑷𝒎 𝑲𝑷𝒂
60
250 500 750 1000 1500
1,51563123 1,57739918 1,63978337 1,69430416 1,74389807
70 1,41755354 1,47275661 1,52851044 1,57723660 1,62155953
80 1,32937631 1,37893278 1,42898366 1,47272573 1,51251496
90 1,24949254 1,29415592 1,33926490 1,37868798 1,41454851
100 1,17675239 1,21715116 1,25795298 1,29361181 1,32604826
110 1,10992917 1,14658190 1,18360029 1,21595260 1,24538132
120 1,04829032 1,08163658 1,11531553 1,14474931 1,17152326
Figure IV.11 : Variations du rapport de performance en fonction de la température
d'ébullition et de la pression de vapeur motrice.
IV.4.2 Variations du rapport de performance en fonction de la pression de
vapeur motrice et du taux de compression
Les variations du rapport de performance du système en fonction de la pression de
vapeur motrice sont incluses dans le tableau IV.2 et montrées dans la figure IV.12. Comme
le montre le rapport de performance du système varie sur une gamme variant de 1 à 2. La
sensibilité du rapport de performance aux variations de la pression de vapeur motrice est
Chapitre IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
72
moins prononcée que celles constatées en fonction de la température d'ébullition et de la
compression.
A de faibles taux de compression, la quantité de vapeur motrice consommée pour
comprimer la vapeur entraînée est faible. Par conséquent, le taux de performance du système
est plus élevé. Le même résultat s'applique également à des pressions de vapeur motrices
élevées.
Ce résultat est montré sur la figure IV.12 avec des variations limitées du rapport de
performance du système lorsque la pression de vapeur motrice est augmentée sur une plage
de 250 à 1500 kPa. Pour chaque ensemble de données de la figure IV.12, la température
d'ébullition et le taux de compression sont maintenus constants. Dans de telles conditions, la
quantité de chaleur latente consommée par la saumure en ébullition est constante, ce qui
implique une température constante pour la vapeur comprimée. Lorsque la pression de la
vapeur motrice est augmentée, sa latence est plus faible. Par conséquent, pour maintenir une
chaleur latente constante dans la vapeur comprimée, il est nécessaire d'entraîner de plus
grandes quantités de la vapeur quittant l'évaporateur. Cela réduit la quantité consommée de
vapeur motrice.
Tableau IV.2 : Variations du rapport de performance en fonction de la
pression de vapeur motrice et du taux de compression.
𝑷𝒎 𝑲𝑷𝒂 𝑷𝑹 = 𝒇 (𝑷𝒎)
𝑪𝒓
250
2 3 4 5
1,51000208 1,28282050 1,17378504 1,10945241
500 1,57864758 1,32464436 1,20318533 1,13180639
750 1,64797794 1,36688548 1,23287893 1,15438339
1000 1,70856935 1,40380220 1,25882972 1,17411460
1250 1,75004946 1,42907492 1,27659530 1,18762234
1500 1,76368529 1,43738287 1,28243541 1,19206276
Chapitre IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
73
Figure IV.12 : Variations du rapport de performance en fonction de la pression de vapeur
motrice et du taux de compression.
IV.4.3 Variations du rapport de performance en fonction de la température
d’ébullition et du taux de compression
Les résultats du rapport de performance sont obtenus presque sur la même plage de
paramètres que celle décrite précédemment en fonction de la température d’ébullition et de
la pression de vapeur motrice. Comme le montre la représentation graphique (figure IV.13)
correspondant au tableau IV.3 des performances supérieures sont obtenues à des
températures de saumure basses et à des faibles taux de compression, Le même argument
donné pour le système TVC où à des températures et pressions plus élevées, de plus grandes
quantités de vapeur motrice sont nécessaires pour comprimer la vapeur entraînée.
Tableau IV.3 : Variations du rapport de performance en fonction de la température
d'ébullition et du taux de compression
T˚C 𝑷𝑹 = 𝒇 (𝐓𝒃)
𝑪𝒓
60
2 3 4 5
101,371588 83,4410900 78,9020218 77,7673044
70 96,6568244 80,2313342 76,7129337 75,0735814
80 92,0399342 77,4922691 74,1925949 72,7651146
90 88,6811141 74,9486702 72,0467213 70,6682268
100 85,8154718 72,1756843 69,5054902 68,9138509
110 82,5065781 70,3026878 67,8841449 67,4413439
120 80,0074851 68,7627537 66,5392277 66,2224125
Chapitre IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
74
Figure IV.13 : Variations du rapport de performance en fonction de la température
d'ébullition et du taux de compression.
IV.4.4 Variations de la zone de transfert de chaleur spécifique en fonction de la
température d'ébullition et de la pression de vapeur motrice
La zone de transfert de chaleur spécifique à l'évaporateur dans le système TVC est
représentée sur la figure IV.14 approuvé les résultats du tableau IV.4 ci-joint. La zone de
transfert de chaleur spécifique diminue considérablement à des températures d'ébullition
élevées. Ce résultat est dû à l'augmentation du coefficient global de transfert de chaleur dans
l'évaporateur et le condenseur à températures élevées.
Au fur et à mesure que le coefficient global de transfert de chaleur augmente, en raison
de la diminution de la résistance au transfert de chaleur, la zone de transfert de chaleur
diminue. La zone de transfert de chaleur spécifique est également diminuée à des
températures d'ébullition plus élevées. En effet, la quantité de distillat formée ne dépend que
de la salinité de l'eau de mer et de la saumure rejetée.
Chapitre IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
75
Tableau IV.4 : Variations de la zone de transfert de chaleur spécifique en fonction
de la température d'ébullition et de la pression de vapeur motrice.
T˚C 𝒔𝑨 = 𝒇 (𝐓𝒃)
𝑷𝒎 𝑲𝑷𝒂
60
250 500 750 1000
91,8784521 89,8412541 88,4781885 87,1200446
70 88,2887455 86,3014766 84,9740668 83,6485250
80 85,0546326 83,1107560 81,8139910 80,5166363
90 82,1474764 80,2403708 78,9694004 77,0598838
100 79,6855331 77,8082274 75,9291020 74,6778491
110 77,4857029 75,6309471 73,7755198 72,5384009
120 75,0396774 73,1995131 71,9730419 70,1340520
Figure IV.14 : Variations de la zone de transfert de chaleur spécifique en fonction
de la température d'ébullition et de la pression de vapeur motrice.
IV.4.5 Variations de la zone de transfert de chaleur spécifique en fonction de la
température d’ébullition et du taux de compression
Des résultats similaires au cas précédent sont représentés sur la figure IV.15 pour des
variations dans la zone de transfert de chaleur spécifique en fonction du taux de compression.
À des températures d'ébullition constantes et des taux de compression plus élevés, la pression
de la vapeur comprimée est plus grande. Ceci est dû au fait que la pression de la vapeur
entraînée ne change pas à des températures d'ébullition constantes. Simultanément, la
température de la vapeur comprimée augmente également lorsque le taux de compression
est élevé.
Chapitre IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
76
L'augmentation de la température de la vapeur comprimée augmente les taux de
transfert de chaleur. Ceci est dû à l'augmentation de la force d'entraînement pour le transfert
de chaleur à travers l'évaporateur, qui est mesurée par la différence de 𝑇𝑠 − 𝑇𝑏.
En conséquence, la zone de transfert de chaleur de l'évaporateur est réduite à des taux
de compression plus élevés. Indépendamment de cela, la zone de transfert de chaleur
augmente dans le condenseur. Ceci est dû à l'augmentation de la charge du condenseur, qui
est provoquée par la réduction de la quantité de vapeur entraînée à des taux de compression
plus élevés. Cependant, la diminution de la surface de l'évaporateur est plus prononcée que
l'augmentation de la surface du condenseur. Le résultat net de ce qui précède est la
diminution de la zone de transfert de chaleur spécifique lors de l'augmentation du taux de
compression.
Tableau IV.5 : Variations de la zone de transfert de chaleur spécifique en fonction
de la température d’ébullition et du taux de compression.
T˚C 𝒔𝑨 = 𝒇 (𝐓𝒃)
𝑪𝒓
60
2 3 4 5
101,371588 83,4410900 78,9020218 77,7673044
70 96,6568244 80,2313342 76,7129337 75,0735814
80 92,0399342 77,4922691 74,1925949 72,7651146
90 88,6811141 74,9486702 72,0467213 70,6682268
100 85,8154718 72,1756843 69,5054902 68,9138509
110 82,5065781 70,3026878 67,8841449 67,4413439
120 80,0074851 68,7627537 66,5392277 66,2224125
Chapitre IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
77
Figure IV.15 : Variations de la zone de transfert de chaleur spécifique en fonction de la
température d’ébullition et du taux de compression.
IV.4.6 Variations de la zone de transfert thermique spécifique en fonction de la
pression de la vapeur motrice et du taux de compression
L'effet de la pression de vapeur motrice sur la zone de transfert de chaleur spécifique
est représenté dans le tableau IV.6. Comme le montre la figure IV.16, la zone de transfert de
chaleur spécifique est insensible aux variations de la pression de vapeur motrice. Cette
dernière diminue avec l'augmentation de la vapeur motrice et prendre le plus grand seuil à
des faibles taux de compression. Ceci est dû à des variations limitées du coefficient global
de transfert de chaleur dans l'évaporateur et le condenseur ainsi que de la quantité de vapeur
entraînée.
Tableau IV.6 : Variations de la zone de transfert thermique spécifique en fonction
de la pression de la vapeur motrice et du taux de compression.
𝑷𝒎 𝑲𝑷𝒂
𝒔𝑨 = 𝒇 (𝑷𝒎)
𝑪𝒓
250
2 3 4 5
97,8718820 81,3651088 78,0231673 76,4948144
500 95,9054018 80,0546377 76,7127185 75,1839779
750 94,5917370 78,7447090 75,4022677 73,8747407
1000 92,6264718 77,4350941 74,0919038 73,2184304
1250 91,9695235 76,1241374 73,4353549 72,5627243
1500 91,9705041 76,1223400 72,7815698 71,9080339
Chapitre IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
78
Figure IV.16 : Variations de la zone de transfert thermique spécifique en fonction
de la pression de la vapeur motrice et du taux de compression.
IV.4.7 Variations du débit spécifique de l'eau de refroidissement en fonction de
la température d'ébullition et du taux de compression
Le débit d'eau de refroidissement spécifique est très sensible aux variations de la
température d'ébullition et du taux de compression. Les résultats obtenus dans ce cas sont
indiqués dans le tableau IV.7. La figure IV.17 montre une diminution du débit spécifique de
l'eau de refroidissement à des températures élevées et du taux de compression plus bas. À
des températures d'ébullition plus élevées, le coefficient de transfert de chaleur augmente,
ce qui améliore le taux de transfert de chaleur à travers les tubes du condenseur. À son tour,
cela réduit la spécificité.
Tableau IV.7 : Variations du débit spécifique de l'eau de refroidissement en fonction
de la température d'ébullition et du taux de compression.
T˚C
𝒔𝑴𝒄𝒘 = 𝒇 (𝐓𝒃)
𝑪𝒓
60
2 3 4 5
4,24602335 5,51243976 6,30935194 6,84885078
70 4,13995085 5,42618166 6,22618110 6,76392940
80 4,03079229 5,33415461 6,13584991 6,67192704
90 3,91790914 5,23501037 6,03842858 6,57164409
100 3,80069173 5,12919158 5,93277033 6,46367480
110 3,67787931 5,01571483 5,81878477 6,34726798
120 3,54878314 4,89456080 5,69592979 6,22148723
Chapitre IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
79
Figure IV.17 : Variations du débit spécifique de l'eau de refroidissement en fonction
de la température d'ébullition et du taux de compression.
IV.4.8 Variations du débit spécifique de l'eau de refroidissement en fonction de
la température d'ébullition et de la pression de vapeur motrice
L'utilisation de l'eau de refroidissement se trouve dans le système TVC et comme nous
le savons l'eau de refroidissement élimine l'énergie excédentaire ajoutée au système par la
vapeur motrice. Les résultats pour le système TVC apporter dans le tableau IV.8 et la figure
IV.18 montrent une diminution du débit d'eau de refroidissement spécifique lors de
l'augmentation de la pression du courant moteur et de la température d'ébullition de la
saumure. A des pressions de vapeur motrices plus élevées, la quantité de vapeur entraînée
est augmentée. Cela réduit la quantité de vapeur acheminée vers le condenseur, ce qui réduit
à son tour la zone de transfert de chaleur spécifique au condenseur et les débits d'eau de
refroidissement spécifiques.
Chapitre IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
80
Tableau IV.8 : Variations du débit spécifique de l'eau de refroidissement en fonction
de la température d'ébullition et de la pression de vapeur motrice.
T˚C
𝒔𝑴𝒄𝒘 = 𝒇 (𝐓𝒃)
𝑷𝒎 𝑲𝑷𝒂
60
250 500 750 1000
5,54951980 5,24383693 4,57578001 4,52770715
70 5,46579442 5,15618014 4,47575881 4,42659540
80 5,37609933 5,06291777 4,37111270 4,32093704
90 5,28003134 4,96356392 4,26116991 4,21004700
100 5,17763644 4,85813220 4,14586636 4,09385559
110 5,06801450 4,74561800 4,02395709 3,97110017
120 4,95119629 4,62603716 3,89541530 3,84175056
Figure IV.18 : Variations du débit spécifique de l'eau de refroidissement en fonction
de la température d'ébullition et de la pression de vapeur motrice.
IV.4.9 Variations du débit spécifique de l'eau de refroidissement en fonction de
la pression de la vapeur motrice et du taux de compression
Le débit d'eau de refroidissement spécifique est insensible aux variations de la pression
de vapeur motrice. Ce résultat est cohérent avec la discussion donnée pour les variations
d'autres paramètres de conception, c'est-à-dire, le rapport de performance et la zone de
transfert de chaleur spécifique.
Chapitre IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
81
La sensibilité du débit d'eau de refroidissement spécifique par rapport à la température
d'ébullition et le taux de compression est due à une forte augmentation du coefficient global
de transfert de chaleur dans l'évaporateur et le condenseur. Un comportement opposé est
observé lors de l'augmentation de la pression de vapeur motrice. A cet égard, une sensibilité
limitée dans le débit d'eau de refroidissement spécifique est trouvée lors de l'augmentation
de la pression de vapeur motrice.
Tableau IV.9 : Variations du débit spécifique de l'eau de refroidissement en fonction
de la pression de la vapeur motrice et du taux de compression.
𝑷𝒎 𝑲𝑷𝒂
𝒔𝑴𝒄𝒘 = 𝒇 (𝑷𝒎)
𝑪𝒓
250
2 3 4 5
4,73159911 5,93908601 6,65750144 7,12743720
500 4,39619069 5,65241514 6,41503305 6,92008981
750 4,08579799 5,38069070 6,18188347 6,71882466
1000 3,83515724 5,15660729 5,98712885 6,54926683
1250 3,67357946 5,00987838 5,85836799 6,43643843
1500 3,62212361 4,96277080 5,81681934 6,39990660
Figure IV.19 : Variations du débit spécifique de l'eau de refroidissement en fonction
de la pression de la vapeur motrice et du taux de compression.
CONCLUSION GÉNÉRALE
82
CONCLUSION GÉNÉRALE
Parmi les différents procédés de dessalement d'eau de mer d'un intérêt pratique, il y a
le système combiné SED et système de compression thermique de vapeur (SED -TVC). Le
système a les caractéristiques suivantes :
• Haute performance. (Les recherches prouvées que le ratio de performance
augmente avec moins d'effets)
• Une bonne flexibilité de variation de charge.
• Une géométrie simple.
• L’absence de pièces mobiles.
La dernière caractéristique rend le processus robuste, minimise la maintenance requise
et réduit le stockage des pièces de rechange. Le procédé peut être entraîné par de la vapeur
surchauffée ou saturée à des pressions faibles ou intermédiaires sans formation de points
chauds qui augmentent la formation de tartre. Tous ces facteurs font du procédé un candidat
potentiel pour une application future dans des installations à grande échelle.
Dans ce mémoire, nous avons étudié le modèle de dessalement d'eau de mer par la
technologie thermique, en utilisant l'évaporateur à simple effet avec compression thermique,
cependant, sa modélisation, sa conception et son analyse sont prises en compte car elles
constituent la base du système plus complexe d'évaporation à effets multiples avec
compression de vapeur thermique.
La compréhension du mécanisme de processus est impérative, car elle est considérée
comme une clé de passage au systèmes plus complexes et communs. Un travail de simulation
détaillé du processus TVC à l’aide d’un modèle mathématique est présenté, suivi cependant
par les calculs et les interprétations des différents paramètres qui contrôlent le système et
affectent sur la performance de fonctionnement d’un évaporateur à simple effet avec
compression thermique ont été effectués. Le modèle comprend les équations de transfert de
chaleur pour le condenseur et l'évaporateur ainsi qu'une équation empirique pour l'éjecteur
à jet de vapeur. L'analyse du système est réalisée en fonction des variations du rapport de
performance thermique, de la zone de transfert de chaleur spécifique et du débit spécifique
de l'eau de refroidissement. L'analyse est effectuée sur une plage de température d'ébullition,
la pression de vapeur motrice et le taux de compression.
83
Les conclusions suivantes sont faites à la lumière des résultats et de l’interprétations
présentés auparavant :
- Le rapport de performance diminue avec l'augmentation de la température
d'ébullition et le taux de compression. C'est à cause de l'augmentation de la
consommation de vapeur motrice. Cette augmentation est nécessaire pour atteindre
le niveau requis de compression de vapeur.
- Le rapport de performance augmente, mais avec une sensibilité limitée, lors de
l'augmentation de la pression de vapeur motrice. Ce résultat est dû à une légère
augmentation de la quantité de vapeur entraînée à des pressions de vapeur motrices
plus élevées. À son tour, cela réduit la quantité de vapeur motrice consommée.
- La zone de transfert de chaleur spécifique et le débit d'eau de refroidissement
spécifique sont sensibles aux variations de la température d'ébullition et du taux de
compression. Les deux paramètres de conception diminuent avec l'augmentation
de la température d'ébullition et le taux de compression. Ceci est dû à
l'augmentation du coefficient global de transfert de chaleur dans l'évaporateur et le
condenseur, ce qui provoque une augmentation importante du taux de transfert de
chaleur.
- La zone de transfert de chaleur spécifique et le débit d'eau de refroidissement
spécifique ont une sensibilité limitée avec des variations de la pression de vapeur
motrice.
En résume, il est recommandé de faire fonctionner l'unité de dessalement par
compression à simple effet à des valeurs intermédiaires pour la température d'ébullition, soit
70-80 ̊ C, et de faibles taux de compression, soit des valeurs proches de 2. Ceci est nécessaire
pour avoir des rapports de performances ratios proches ou supérieurs à 1,5. De plus, le
fonctionnement du système TVC à des températures de vapeur plus élevées réduit la zone
de transfert de chaleur spécifique, ce qui réduit les coûts du système. En outre, l'opération à
des températures de vapeur élevées améliorent les performances du système, ce qui réduit la
consommation d'énergie du système. De plus, l'analyse du système montre une réduction de
la quantité de débit d'eau de refroidissement spécifique. Ce facteur affecte le coût initial, en
termes de réduction de la taille du condenseur et de la pompe d'alimentation en eau de mer,
et du taux de consommation d'énergie, en termes de réduction de la puissance de pompage
de l'eau de mer.
RÉFÉRENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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275
ANNEXES
PROPRIETES THERMODYNAMIQUES DE L’EAU DE MER ANNEXES
1/32
ANNEXES
Annexe A : Propriétés Thermodynamiques de l’eau de mer
A1 Densité de l'eau de mer :
La corrélation de densité pour l'eau de mer est donnée par :
ρ=103(A1F1 + A2F2 + A3F3 + A4F4) A.1
Où :
A1 = 4.032219 G1 + 0.115313 G2 + 3.26x10-4 G3
A2 = - 0.108199 G1 + 1.571x10-3 G2 - 4.23x10-4 G3
A3 = - 0.012247 G1 + 1.74x10-3 G2 - 9x10-6 G3
A4 = 6.92x10-4 G1 - 8.7x10-5 G2 - 5.3x10-5 G3
F1 = 0.5, F2 = A, F3 = 2 A2 - 1, F4 = 4 A3 - 3 A
B = ((2)(X)/1000-150)/150
G1 = 0.5 ; G2 = B ; G3 = 2 B2 – 1
A = ((2)(T) - 200)/160
Dans les équations ci-dessus p est la densité de l'eau de mer en kg / m3, X est l'eau
de mer la salinité en ppm, et T est la température de l'eau de mer en °C. Cette corrélation est
valide dans les plages suivantes : 0 <X <160000 ppm et 10 <T <180 °C. Variations de la
densité de l'eau de mer en fonction de la température et de la salinité est donnée dans le
tableau (A.1).
Tableau (A.1) : Variation de la densité de l'eau de mer (kg / m3) en fonction de la
température (oC) et salinité (ppm) [52].
Salinité (ppm) T(oC) 10000 20000 30000 40000 50000 60000 70000
10
15
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
105
110
1008
1007
1006
1004
1003
1001
999
997
995
993
990
988
985
982
979
976
973
969
966
962
958
1015
1014
1013
1012
1010
1008
1007
1004
1002
999.9
997.5
994.9
992.2
989.3
986.3
983.2
980
976.7
973.2
969.6
965.9
1023
1022
1021
1019
1018
1016
1014
1012
1010
1007
1005
1002
999.5
996.6
993.7
990.6
987.4
984
980.6
977
973.3
1031
1030
1028
1027
1025
1023
1021
1019
1017
1015
1012
1010
1007
1004
1001
997.9
994.7
991.4
988
984.4
980.8
1038
1037
1036
1034
1033
1031
1029
1027
1024
1022
1020
1017
1014
1011
1008
1005
1002
998.8
995.4
991.9
988.3
1046
1045
1044
1042
1040
1038
1036
1034
1032
1029
1027
1024
1022
1019
1016
1013
1010
1006
1003
999.3
995.7
1054
1053
1051
1050
1048
1046
1044
1042
1039
1037
1034
1032
1029
1026
1023
1020
1017
1014
1010
1007
1003
PROPRIETES THERMODYNAMIQUES DE L’EAU DE MER ANNEXES
2/32
A2 Chaleur spécifique à l'eau de mer à pression constante :
La chaleur spécifique à l'eau de mer à pression constante est donnée par :
Cp = (A + BT + CT2 + DT3) x 10-3 A.1
Les variables A, B, C et D sont évaluées en fonction de la salinité de l'eau comme
suit: A = 4206.8 - 6.6197 s +1.2288x10-2 s2
B = -1.1262 + 5.4178x10-2 s - 2.2719x10-4 s2
C = 1.2026x10-2 - 5.3566x10-4 s + 1.8906x10-6 s2
D = 6.8777xl0-7 + 1.517x10-6 s - 4.4268x10-9 s2
Où Cp en kJ / kg °C, T en °C, et s est la salinité de l'eau en gm / kg. La corrélation ci-
dessus est valable pour des plages de salinité et de température de 20000 <X <160000 ppm
et 20 < T <180 °C, respectivement. Les variations de la chaleur spécifique de l'eau de mer
en fonction de la température et de la salinité sont données dans le Tableau A.2.
Tableau (A.2) : Variation de la chaleur spécifique de l'eau de mer (kJ / kg °C) en fonction de
la température (°C) et de la salinité (ppm) [52].
Salinité (ppm) T(oC) 10000 20000 30000 40000 50000 60000 70000
10
15
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
105
110
4.14
4.13
4.13
4.13
4.13
4.13
4.13
4.13
4.13
4.13
4.13
4.14
4.14
4.14
4.15
4.15
4.15
4.16
4.17
4.17
4.18
4.078
4.078
4.078
4.078
4.078
4.078
4.079
4.08
4.082
4.083
4.085
4.087
4.09
4.093
4.097
4.101
4.105
4.11
4.116
4.122
4.129
4.022
4.023
4.025
4.026
4.027
4.029
4.03
4.032
4.033
4.035
4.038
4.04
4.043
4.046
4.05
4.053
4.058
4.062
4.068
4.073
4.08
3.968
3.971
3.973
3.976
3.978
3.98
3.982
3.984
3.986
3.989
3.991
3.994
3.997
4
4.003
4.007
4.011
4.015
4.02
4.025
4.031
3.916
3.92
3.923
3.927
3.93
3.933
3.935
3.938
3.94
3.943
3.945
3.948
3.951
3.954
3.957
3.961
3.964
3.969
3.973
3.978
3.984
3.866
3.871
3.875
3.879
3.883
3.887
3.89
3.893
3.895
3.898
3.901
3.903
3.906
3.909
3.912
3.915
3.919
3.923
3.927
3.932
3.937
3.818
3.824
3.829
3.834
3.838
3.842
3.845
3.849
3.851
3.854
3.857
3.86
3.862
3.865
3.868
3.871
3.874
3.878
3.882
3.887
3.892
PROPRIETES THERMODYNAMIQUES DE L’EAU DE MER ANNEXES
3/32
A3 Viscosité dynamique de l'eau de mer :
La corrélation pour la viscosité dynamique de l'eau de mer est donnée par :
μ = (μw) (μR) x 10- 3 A.3
Où :
Ln(μw) = - 3.79418 + 604.129/(139.18+T)
μR =1 + A s + Bs2
A = 1.474 x 10-3 + 1.5 x 10-5 T - 3.927 x 10-8 T2
B = 1.0734 x 10-5 - 8.5 x 10-8 T +2.23 x 10-10 T 2
μ en kg / m s, T en °C, et s en gm / kg. La corrélation ci-dessus est valable pour les
plages suivantes 0 <s <130 gm / kg et 10 <T <180 °C.
Les variations de la viscosité de l'eau de mer en fonction de la température et de la
salinité sont données dans le tableau A.3.
Tableau (A.3) : Variation de la viscosité de l'eau de mer (kg / m s) en fonction de la
température (°C) et de la salinité (ppm) [52].
Salinité (ppm) T(oC) 10000 20000 30000 40000 50000 60000 70000
10
15
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
105
110
1.31
1.15
1.02
0.91
0.82
0.74
0.67
0.61
0.56
0.52
0.48
0.44
0.41
0.39
0.36
0.34
0.32
0.3
0.29
0.27
0.26
1.338
1.175
1.04
0.928
0.833
0.753
0.684
0.625
0.573
0.529
0.489
0.455
0.424
0.397
0.372
0.35
0.33
0.313
0.296
0.282
0.268
1.365
1.199
1.062
0.948
0.851
0.77
0.7
0.639
0.587
0.541
0.501
0.466
0.435
0.407
0.382
0.359
0.339
0.321
0.304
0.289
0.275
1.395
1.226
1.086
0.969
0.871
0.788
0.716
0.655
0.601
0.555
0.514
0.478
0.446
0.417
0.392
0.369
0.348
0.329
0.312
0.297
0.283
1.428
1.255
1.112
0.993
0.892
0.807
0.734
0.671
0.616
0.569
0.527
0.49
0.457
0.428
0.402
0.379
0.357
0.338
0.321
0.305
0.291
1.463
1.286
1.14
1.018
0.915
0.827
0.753
0.688
0.632
0.584
0.541
0.503
0.469
0.439
0.413
0.389
0.367
0.347
0.33
0.313
0.298
1.5
1.319
1.169
1.044
0.939
0.849
0.772
0.706
0.649
0.599
0.555
0.516
0.482
0.451
0.424
0.399
0.377
0.357
0.338
0.322
0.307
PROPRIETES THERMODYNAMIQUES DE L’EAU DE MER ANNEXES
4/32
A4 Conductivité thermique de l'eau de mer :
La conductivité thermique de l'eau de mer est donnée par :
Log10(k)=Log10(240 + As) + 0.434 (2.3 −343.5 + 𝐵𝑠
𝑇+237.15) (1 −
𝑇+237.15
647.3+ 𝐶𝑠)
13⁄ A.4
Où
k est la conductivité thermique en W / m °C, s est la salinité en g / kg et T est la
température en °C.
Les constantes A, B et C sont égales à 2 x 10-4, 3.7 x 10-2 et 3 x 10-2, respectivement.
La corrélation ci-dessus est valable pour les plages suivantes 0 ≤ 𝑠 ≤ 160 gm / kg
et 20 <T <180 °C.
Les variations de la conductivité thermique de l'eau de mer en fonction de la
température et de la salinité sont données dans le Tableau A.4.
Tableau (A.4) : Variation de la conductivité thermique de l'eau de mer (kW / m °C) en fonction
de la température (°C) et de la salinité (gm / kg) [52].
Salinité (ppm) T(oC) 10000 20000 30000 40000 50000 60000 70000
10
15
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
105
110
0.5877
0.5955
0.603
0.61
0.6168
0.6231
0.6291
0.6347
0.6401
0.645
0.6497
0.654
0.658
0.6616
0.665
0.6681
0.6708
0.6733
0.6754
0.6773
0.6789
0.5872
0.595
0.6024
0.6095
0.6162
0.6226
0.6286
0.6343
0.6396
0.6446
0.6492
0.6535
0.6575
0.6612
0.6646
0.6677
0.6704
0.6729
0.6751
0.677
0.6786
0.5866
0.5944
0.6019
0.609
0.6157
0.6221
0.6281
0.6338
0.6391
0.6441
0.6488
0.6531
0.6571
0.6608
0.6642
0.6673
0.6701
0.6725
0.6747
0.6766
0.6783
0.586
0.5939
0.6013
0.6084
0.6152
0.6216
0.6276
0.6333
0.6386
0.6436
0.6483
0.6527
0.6567
0.6604
0.6638
0.6669
0.6697
0.6722
0.6744
0.6763
0.6779
0.5855
0.5933
0.6008
0.6079
0.6147
0.621
0.6271
0.6328
0.6381
0.6432
0.6478
0.6522
0.6563
0.66
0.6634
0.6665
0.6693
0.6718
0.674
0.676
0.6776
0.5849
0.5928
0.6003
0.6074
0.6141
0.6205
0.6266
0.6323
0.6377
0.6427
0.6474
0.6518
0.6558
0.6596
0.663
0.6661
0.6689
0.6715
0.6737
0.6756
0.6773
0.5844
0.5922
0.5997
0.6068
0.6136
0.62
0.6261
0.6318
0.6372
0.6422
0.6469
0.6513
0.6554
0.6591
0.6626
0.6657
0.6686
0.6711
0.6733
0.6753
0.677
PROPRIETES THERMODYNAMIQUES DE L’EAU DE MER ANNEXES
5/32
A5 Enthalpie d'eau liquide saturée :
La corrélation pour l'enthalpie de l'eau liquide saturée est donnée par :
H = - 0.033635409 + 4.207557011 T - 6.200339 x 10-4 T2 + 4.459374 x 10-6 T3 A.5
Dans l'équation ci-dessus, T est la température de saturation en °C et H est l'enthalpie
en kJ / kg. Les valeurs pour l'enthalpie calculée sur une gamme de température de 5-200 °C
sont données dans le Tableau A.5.
Le tableau comprend également des valeurs extraites des tables de vapeur. Les erreurs
en pourcentage pour les valeurs calculées par rapport à la table de vapeur sont inférieures à
0,04%.
Tableau (A.5) : Variation de l’enthalpie (eau liq) (kJ / kg) en fonction de la température °C [52].
T(oC) Enthalpie calculée
(kJ / kg)
Enthalpie des tables
de vapeur (kJ / kg)
Pourcentage
d’erreur 5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
105
110
115
120
125
130
135
140
145
150
155
160
165
170
175
180
185
190
195
200
20.98921
41.98439
62.95526
83.90517
104.8374
125.7554
146.6625
167.562
188.4572
209.3516
230.2483
251.1509
272.0626
292.9868
313.9267
334.8859
355.8676
376.8751
397.9118
418.9811
440.0863
461.2307
482.4176
503.6505
524.9327
546.2674
567.6582
589.1082
610.6209
632.1995
653.8475
675.5682
697.3649
719.241
741.1998
763.2446
785.3788
807.6058
829.9289
852.3514
20.98
41.99
62.98
83.94
104.87
125.77
146.66
167.54
188.42
209.31
230.2
251.11
272.03
292.96
313.91
334.88
355.88
376.9
397.94
419.02
440.13
461.27
482.46
503.69
524.96
546.29
567.67
589.11
610.61
632.18
653.82
675.53
697.32
719.2
741.16
763.21
785.36
807.61
829.96
852.43
0.043881
0.013359
0.039278
0.041498
0.031042
0.011571
0.001714
0.013126
0.019755
0.019852
0.020993
0.016283
0.011978
0.009133
0.005335
0.001764
0.00349
0.006605
0.007079
0.009283
0.009938
0.00853
0.008783
0.007839
0.005205
0.004128
0.002083
0.000305
0.001782
0.003091
0.004212
0.005657
0.006441
0.005699
0.005365
0.004534
0.002399
0.000517
0.003747
0.00922
PROPRIETES THERMODYNAMIQUES DE L’EAU DE MER ANNEXES
6/32
A6 Enthalpie de vapeur d'eau saturée :
La corrélation pour l'enthalpie de la vapeur d'eau est donnée par :
H" = 2501.689845 + 1.806916015 T + 5.087717x10-4 T2 - 1.1221x10-5 T3 A.6
Dans l'équation ci-dessus, T est la température de saturation en °C et H" est l'enthalpie
de vapeur en kJ / kg Les valeurs pour l'enthalpie calculée sur une plage de température de
0,01-200 °C sont données dans le tableau A.6. Les erreurs en pourcentage pour les valeurs
calculées par rapport aux tables de vapeur sont inférieures à 0,017%.
Tableau (A.6) : Variation de l'enthalpie de vapeur d'eau (kJ / kg) en fonction
de la température [52].
T(oC) Enthalpie calculée
(kJ / kg)
Enthalpie des tables
de vapeur (kJ / kg)
Pourcentage
d’erreur 0.01
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
105
110
115
120
125
130
135
140
145
150
155
160
165
170
175
180
185
190
195
200
2501.708
2510.736
2519.799
2528.87
2537.942
2547.005
2556.052
2565.074
2574.062
2583.009
2591.905
2600.742
2609.513
2618.207
2626.818
2635.337
2643.754
2652.063
2660.253
2668.318
2676.248
2684.036
2691.672
2699.148
2706.456
2713.588
2720.535
2727.288
2733.84
2740.181
2746.304
2752.2
2757.86
2763.276
2768.44
2773.344
2777.978
2782.335
2786.406
2790.182
2793.656
2501.35
2510.54
2519.74
2528.91
2538.06
2547.17
2556.25
2565.28
2574.26
2583.19
2592.06
2600.86
2609.59
2618.24
2626.8
2635.28
2643.66
2651.93
2660.09
2668.13
2676.05
2683.83
2691.47
2698.96
2706.3
2713.46
2720.46
2727.26
2733.87
2740.26
2746.44
2752.39
2758.09
2763.53
2768.7
2773.58
2778.16
2782.43
2786.37
2789.96
2793.18
0.014309
0.007797
0.002328
0.001574
0.004653
0.006462
0.007736
0.008028
0.007677
0.007014
0.005982
0.004523
0.002964
0.001246
0.000691
0.002146
0.003561
0.004997
0.006137
0.007044
0.007406
0.007659
0.007492
0.006966
0.005773
0.004715
0.002746
0.00103
0.001109
0.002881
0.004958
0.006918
0.008344
0.00918
0.009375
0.008513
0.006543
0.003413
0.001289
0.007972
0.017047
PROPRIETES THERMODYNAMIQUES DE L’EAU DE MER ANNEXES
7/32
A7 Chaleur latente d'évaporation de l'eau :
La corrélation pour la chaleur latente de l'évaporation de l'eau est donnée par :
λ= 2501.897149 - 2.407064037 T + 1.192217 x 10-3 T2 - 1.5863x10-5 T3 A.7
Dans l'équation ci-dessus, T est la température de saturation en °C et λ est la chaleur
latente en kJ / kg. Les valeurs pour l'enthalpie calculée sur une gamme de température de 5
à 200 °C sont données dans le Tableau A.7. Le tableau comprend également des valeurs
extraites des tables de vapeur. Les erreurs en pourcentage pour les valeurs calculées par
rapport à la table de vapeur sont inférieures à 0,026%.
Tableau (A.7) : Variation en chaleur latente de l'évaporation de l'eau en (kJ / kg) en fonction
de la température (°C) [52].
T(oC) Chaleur latente
calculée (kJ / kg)
Chaleur latente des
tables à vapeur (kJ / kg)
Pourcentage
d’erreur
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
105
110
115
120
125
130
135
140
145
150
155
160
165
170
175
180
185
190
195
200
2489.89
2477.93
2466.006
2454.106
2442.218
2430.33
2418.43
2406.507
2394.548
2382.542
2370.476
2358.339
2346.119
2333.804
2321.381
2308.84
2296.169
2283.354
2270.385
2257.25
2243.936
2230.432
2216.726
2202.806
2188.66
2174.276
2159.643
2144.748
2129.579
2114.125
2098.373
2082.313
2065.931
2049.216
2032.157
2014.74
1996.955
1978.79
1960.232
1941.269
2489.56
2477.75
2465.93
2454.12
2442.3
2430.48
2418.62
2406.72
2394.77
2382.75
2370.66
2358.48
2346.21
2333.84
2321.37
2308.78
2296.05
2283.19
2270.19
2257.03
2243.7
2230.2
2216.5
2202.61
2188.5
2174.17
2159.59
2144.76
2129.65
2114.26
2098.57
2082.56
2066.21
2049.5
2032.42
2014.95
1997.07
1978.76
1960
1940.75
0.013241
0.007259
0.003078
0.000577
0.003365
0.006175
0.007845
0.008854
0.009271
0.008746
0.007767
0.005984
0.00389
0.001563
0.000489
0.002614
0.005166
0.007192
0.008602
0.009743
0.010528
0.010415
0.010206
0.008904
0.007316
0.004888
0.002441
0.00058
0.00334
0.006395
0.009369
0.01187
0.013499
0.013838
0.01295
0.010402
0.005742
0.001499
0.011812
0.026741
PROPRIETES THERMODYNAMIQUES DE L’EAU DE MER ANNEXES
8/32
A8 Entropie de l'eau liquide saturée :
La corrélation pour l'entropie de l'eau liquide saturée est donnée par :
S = - 0.00057846 + 0.015297489 T - 2.63129x10-5 T2 + 4.11959x10-8 T3 A.8
Dans l'équation ci-dessus, T est la température de saturation en °C et S est l'entropie
de l'eau liquide saturée en kJ / kg °C. Les valeurs pour l'entropie calculée sur une gamme de
température de 5-200 °C sont données dans le Tableau A.8. Le tableau comprend également
des valeurs extraites des tables de vapeur. Les pourcentages d'erreur pour les valeurs
calculées par rapport à la table de vapeur sont inférieurs à 0,4%.
Tableau (A.8) : Variation de l'entropie de l'eau liquide saturée (kJ / kg °C)
en fonction de la température (°C) [52].
T(oC) Entropie de la table à
vapeur (kJ / kg °C)
Entropie calculée
(kJ / kg °C)
Pourcentage
d’erreur
10
15
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
105
110
115
120
125
130
135
140
145
150
155
160
165
170
175
180
185
190
195
200
0.149806
0.223103
0.295176
0.366057
0.435777
0.504367
0.571857
0.638279
0.703663
0.768041
0.831443
0.8939
0.955443
1.016103
1.07591
1.134897
1.193093
1.250529
1.307237
1.363247
1.418591
1.473298
1.527401
1.580929
1.633914
1.686387
1.738379
1.789919
1.841041
1.891773
1.942148
1.992195
2.041947
2.091434
2.140686
2.189735
2.238611
2.287346
2.33597
0.151
0.2245
0.2966
0.3673
0.4369
0.5052
0.5724
0.6386
0.7037
0.7679
0.8311
0.8934
0.9548
1.0154
1.0752
1.1342
1.1924
1.25
1.3068
1.3629
1.4184
1.4733
1.5275
1.5812
1.6343
1.6869
1.739
1.7906
1.8417
1.8924
1.9426
1.9924
2.0418
2.0909
2.1395
2.1878
2.2358
2.2835
2.3308
0.790506
0.62249
0.4802
0.338446
0.257064
0.16496
0.094865
0.050283
0.005227
0.018345
0.041239
0.055935
0.067316
0.069199
0.066068
0.061435
0.058103
0.042348
0.033462
0.025497
0.013459
0.000109
0.006489
0.017124
0.023596
0.0304
0.035735
0.038009
0.035802
0.033127
0.023281
0.010267
0.007203
0.025519
0.055425
0.088431
0.125732
0.168425
0.22182
PROPRIETES THERMODYNAMIQUES DE L’EAU DE MER ANNEXES
9/32
A9 Entropie de la vapeur d'eau saturée :
La corrélation pour l'entropie de la vapeur d'eau saturée est donnée par :
S = 9.149505306 - 2.581012 x10-2 T + 9.625687x10-5 T2 - 1.786615x10-7 T3 A.9
Dans l'équation ci-dessus, T est la température de saturation en °C et S est l'entropie
de la vapeur d'eau saturée en kJ / kg K. Les valeurs pour l'entropie calculée sur une plage de
température de 0,01-200 °C sont données dans le tableau A.9 . Le tableau comprend
également des valeurs extraites des tables de vapeur. Les pourcentages d'erreur pour les
valeurs calculées par rapport à la table de vapeur sont inférieurs à 0,4%.
Tableau (A.9) : Variation de l'entropie de la vapeur d'eau saturée (kJ / kg K)
en fonction de la température (°C) [52].
T(oC) Entropie de la table à
vapeur (kJ / kg K)
Entropie calculée
(kJ / kg K)
Pourcentage
d’erreur
0.01
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
105
110
115
120
125
130
135
140
145
150
155
160
165
170
175
180
185
190
195
200
9.1562
9.0257
8.9007
8.7813
8.6671
8.5579
8.4533
8.353
8.2569
8.1647
8.0762
7.9912
7.9095
7.8309
7.7552
7.6824
7.6121
7.5444
7.479
7.4158
7.3548
7.2958
7.2386
7.1832
7.1295
7.0774
7.0269
6.977
6.9298
6.8832
6.8378
6.7934
6.7501
6.7078
6.6663
6.6256
6.5857
6.5464
6.5078
6.4697
6.4322
9.14925
9.02284
8.90085
8.78341
8.67038
8.56162
8.45701
8.35641
8.25968
8.16669
8.07731
7.99140
7.90883
7.82947
7.75317
7.67982
7.60926
7.54138
7.47603
7.41308
7.35240
7.29385
7.23730
7.18262
7.12966
7.07831
7.02841
6.97985
6.93248
6.88617
6.84078
6.79619
6.75226
6.70886
6.66584
6.62309
6.58045
6.53781
6.49502
6.45195
6.40846
0.07594
0.03170
0.00170
0.02401
0.03780
0.04348
0.04388
0.04077
0.03363
0.02437
0.01373
0.00251
0.00845
0.01829
0.02612
0.03361
0.03725
0.04003
0.03970
0.03665
0.03263
0.02671
0.01794
0.00812
0.00228
0.01279
0.02150
0.04079
0.03861
0.04309
0.04364
0.04113
0.03206
0.01578
0.00684
0.03794
0.07969
0.13128
0.19645
0.27442
0.36903
PROPRIETES THERMODYNAMIQUES DE L’EAU DE MER ANNEXES
10/32
A10 Pression de saturation de la vapeur d'eau :
La corrélation pour la pression de saturation de la vapeur d'eau est donnée par :
𝑙𝑛 (𝑃𝑃𝑐
⁄ ) = (𝑇𝑐
𝑇+273.15− 1) ∑ 𝑓𝑖(0.01(𝑇 + 273.15 − 338.15))
(𝑖−1)8𝑖=1 A.10
Où 𝑇𝑐 = 647.286 K et 𝑃𝑐=22089 kPa et les valeurs de 𝑓𝑖 sont donnés dans le tableau
suivant :
𝑓1 𝑓2 𝑓3 𝑓4
-7.419242 0.29721 -0.1155286 0.008685635
𝑓5 𝑓6 𝑓7 𝑓8
0.001094098 -0.00439993 0.002520658 -0.000521868
Où P en kPa et T en °C. Les valeurs de la pression de vapeur calculée sur une plage de
température de 5 à 200 °C sont indiquées dans le tableau A.10. Le tableau comprend
également des valeurs extrait des tables de vapeur. Les erreurs de pourcentage pour les
valeurs calculées par rapport à la table de vapeur sont inférieures à 0,05.
PROPRIETES THERMODYNAMIQUES DE L’EAU DE MER ANNEXES
11/32
Tableau (A.10) : Variation de la pression de saturation de la vapeur d'eau (kPa)
en fonction de la température (° C) [52].
T(oC) Pression calculée
(kPa)
Pression des tables de
vapeur (kPa)
Pourcentage
d’erreur 5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
105
110
115
120
125
130
135
140
145
150
155
160
165
170
175
180
185
190
195
200
0.872
1.228
1.705
2.339
3.169
4.246
5.628
7.384
9.593
12.349
15.758
19.940
25.033
31.188
38.577
47.389
57.833
70.138
84.552
101.348
120.817
143.275
169.059
198.529
232.069
270.086
313.007
361.287
415.399
475.843
543.137
617.825
700.471
791.663
892.008
1002.135
1122.695
1254.361
1397.823
1553.795
0.8721
1.2276
1.705
2.339
3.169
4.246
5.628
7.384
9.593
12.35
15.758
19.941
25.03
31.19
38.58
47.39
57.83
70.14
84.55
101.3
120.8
143.3
169.1
198.5
232.1
270.1
313
361.3
415.4
475.9
543.1
617.8
700.5
791.7
892
1002.2
1122.7
1254.4
1397.8
1553.8
1.04E-04
1.23E-03
3.76E-03
2.12E-02
1.61E-03
5.81E-04
8.74E-04
5.03E-03
2.26E-03
5.41E-03
8.65E-04
2.93E-03
1.05E-02
6.73E-03
7.77E-03
1.63E-03
5.57E-03
3.22E-03
2.72E-03
4.72E-02
1.40E-02
1.77E-02
2.45E-02
1.46E-02
1.32E-02
5.30E-03
2.39E-03
3.59E-03
1.34E-04
1.21E-02
6.79E-03
4.03E-03
4.08E-03
4.68E-03
8.53E-04
6.50E-03
4.07E-04
3.13E-03
1.65E-03
2.95E-04
PROPRIETES THERMODYNAMIQUES DE L’EAU DE MER ANNEXES
12/32
A11 Température de saturation de la vapeur d'eau :
La corrélation de la température de saturation de la vapeur d'eau est donnée par :
𝑇 = (42.6776 − 3892.7
(𝑙𝑛(𝑝1000⁄ −9.48654))
) − 273.15 A.11
Où P est en kPa et T est en °C. Les valeurs pour la température de saturation calculée sur une
plage de pression de 0,8721 à 1553,8 kPa et une plage de température de 5-200 °C sont données dans
le Tableau A.11. Le tableau comprend également des valeurs extraites des tables de vapeur. Les
erreurs en pourcentage pour les valeurs calculées par rapport à la table de vapeur sont inférieures à
0,28%.
Tableau (A.11) : Variation de la température de saturation de la vapeur d'eau (°C)
en fonction de la pression de saturation (kPa) [52].
P (kPa) Température calculée
(°C)
Température des tables
de vapeur (°C)
Pourcentage
d’erreur
0.8721
1.2276
1.705
2.339
3.169
4.246
5.628
7.384
9.593
12.35
15.758
19.941
25.03
31.19
38.58
47.39
57.83
70.14
84.55
101.3
120.8
143.3
169.1
198.5
232.1
270.1
313
361.3
415.4
475.9
543.1
617.8
700.5
791.7
892
1002.2
1122.7
1254.4
1397.8
1553.8
5.004311
9.977515
14.95766
19.94942
24.93937
29.93817
34.94124
39.94826
44.95588
49.96858
54.98005
59.99471
65.00619
70.02479
75.03961
80.05217
85.06355
90.07795
95.08715
100.0839
105.1006
110.1155
115.1213
120.1106
125.1186
130.1129
135.1048
140.0991
145.0877
150.0796
155.0579
160.0422
165.0267
170.0065
174.9822
179.962
184.9349
189.9109
194.883
199.8582
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
105
110
115
120
125
130
135
140
145
150
155
160
165
170
175
180
185
190
195
200
0.086223
0.224847
0.282249
0.252887
0.242502
0.206098
0.167899
0.129338
0.098035
0.062849
0.036268
0.008819
0.009523
0.035412
0.052814
0.065212
0.074765
0.086612
0.091739
0.083897
0.095797
0.105
0.105474
0.092129
0.094893
0.086868
0.077651
0.070757
0.060451
0.053085
0.037346
0.026344
0.016166
0.00382
0.010192
0.021134
0.0352
0.046896
0.059982
0.070913
PROPRIETES THERMODYNAMIQUES DE L’EAU DE MER ANNEXES
13/32
A12 Volume spécifique de vapeur d'eau saturée :
La corrélation pour le volume spécifique de vapeur d'eau saturée est donnée par :
𝑉 = 𝑉𝑐 ( 𝑇𝑐
𝑇+273.15− 1) 𝑒𝑥𝑝(∑ 𝑓𝑖(𝑇 + 273.15)(𝑖−1)6
𝑖=1 ) A.12
Où 𝑇𝑐=647.286 K et 𝑉𝑐 = 0.003172222 m2/kg et les valeurs de 𝑓𝑖 sont données dans le
tableau suivant :
𝑓1 𝑓2 𝑓3 𝑓4 𝑓5 𝑓6 83.63213098 -0.668265339 0.002495964 •5.04185E-06 5.34205E-09 -2.3279E-12
Où V est en m3 / kg et T est en °C. Les valeurs pour les volumes de vapeur de saturation
calculés sur une plage de température de 5 à 200 ° C sont données dans le Tableau A. 12. Le
tableau comprend également des valeurs extraites des tables de vapeur. Les erreurs de
pourcentage pour les valeurs calculées par rapport à la table de vapeur sont inférieures à
0,025%.
Tableau (A.12) : Variation du volume de vapeur d'eau spécifique (m3/ kg) en fonction de la température (° C) [52].
T(oC) Volume spécifique
calculé (m3/ kg)
Volume spécifique des
tables de vapeur (m3/ kg)
Pourcentage
d’erreur 5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
105
110
115
120
125
130
135
140
145
150
155
160
165
170
175
180
185
190
195
200
147.07980
106.37933
77.93664
57.79982
43.36557
32.89601
25.21619
19.52198
15.25660
12.03025
9.56703
7.66972
6.19591
5.04182
4.13113
3.40722
2.82774
2.36078
1.98209
1.67311
1.41953
1.21027
1.03666
0.89189
0.77059
0.66848
0.58213
0.50880
0.44627
0.39273
0.34672
0.30703
0.27268
0.24283
0.21682
0.19407
0.17412
0.15656
0.14106
0.12733
147.117
106.376
77.925
57.7897
43.3593
32.8932
25.2158
19.5229
15.2581
12.0318
9.56835
7.67071
6.19656
5.04217
4.13123
3.40715
2.82757
2.36056
1.98186
1.6729
1.41936
1.21014
1.03658
0.89186
0.77059
0.6685
0.58217
0.50885
0.44632
0.39278
0.34676
0.30706
0.27269
0.24283
0.2168
0.19405
0.17409
0.15654
0.14105
0.12736
0.025285
0.003132
0.014937
0.017517
0.014456
0.008551
0.001542
0.004735
0.009804
0.012911
0.013787
0.012893
0.010432
0.00686
0.002424
0.001964
0.006085
0.009443
0.011582
0.012267
0.011962
0.010649
0.007642
0.003796
0.000286
0.003484
0.007239
0.010324
0.012189
0.012698
0.0112
0.008363
0.004259
0.001703
0.010016
0.012725
0.016859
0.011531
0.004138
0.023873
PROPRIETES THERMODYNAMIQUES DE L’EAU DE MER ANNEXES
14/32
A13 Volume spécifique d'eau liquide saturée :
La corrélation pour le volume spécifique d'eau liquide saturée est donnée par :
𝑉 = 𝑉𝑐 ( 𝑇𝑐
𝑇+273.15− 1) 𝑒𝑥𝑝(∑ 𝑓𝑖(𝑇 + 273.15)(𝑖−1)6
𝑖=1 ) A.13
Où 𝑇𝑐=647.286 K et 𝑉𝑐 = 0.003172222 m2/kg et les valeurs de 𝑓𝑖 sont données dans le
tableau suivant :
𝑓1 𝑓2 𝑓3 𝑓4 𝑓5 𝑓6 -2.781015567 0.002543267 9.845047E-06 3.636115E-09 -5.358938E-11 7.019341E-14
Dans l'équation ci-dessus, V est en m3/ kg et T est en °C. Les valeurs pour les volumes
de saturation calculés sur une gamme de température de 5-200 °C sont données dans le
Tableau A.13. Le tableau comprend également des valeurs extraites des tables de vapeur.
Les erreurs de pourcentage pour les valeurs calculées par rapport à la table de vapeur sont
inférieures à 0,05%
Tableau (A.13) :. Variation du volume spécifique de l'eau liquide (m3/ kg) en fonction de la température (° C) [52].
T(oC) Pression calculée
(kPa)
Pression des tables de
vapeur (kPa)
Pourcentage
d’erreur 5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
105
110
115
120
125
130
135
140
145
150
155
160
165
170
175
180
185
190
195
200
0.001000
0.001000
0.001001
0.001002
0.001003
0.001004
0.001006
0.001008
0.001010
0.001012
0.001015
0.001017
0.001020
0.001023
0.001026
0.001029
0.001033
0.001036
0.001040
0.001044
0.001048
0.001052
0.001056
0.001060
0.001065
0.001070
0.001075
0.001080
0.001085
0.001090
0.001096
0.001102
0.001108
0.001114
0.001121
0.001127
0.001134
0.001141
0.001149
0.001156
0.001
0.001
0.001001
0.001002
0.001003
0.001004
0.001006
0.001008
0.00101
0.001012
0.001015
0.001017
0.00102
0.001023
0.001026
0.001029
0.001032
0.001036
0.00104
0.001044
0.001047
0.001052
0.001056
0.00106
0.001065
0.00107
0.001075
0.00108
0.001085
0.00109
0.001096
0.001102
0.001108
0.001114
0.001121
0.001127
0.001134
0.001141
0.001149
0.001156
0.013868
0.024433
0.009436
0.017042
8.72E-05
0.040541
0.003518
0.012434
0.008456
0.014415
0.043332
0.014757
0.008914
0.016466
0.008502
0.014466
0.052013
0.007174
0.023063
0.038921
0.054927
0.028004
0.001294
0.039654
0.00099
0.022361
0.030203
0.022294
0.001649
0.041944
0.007601
0.008834
0.007062
0.013203
0.037027
0.021395
0.01066
0.020023
0.037698
0.011881
PROPRIETES THERMODYNAMIQUES DE L’EAU DE MER ANNEXES
15/32
A14 Viscosité dynamique de l'eau liquide saturée :
La corrélation pour la viscosité dynamique de l'eau liquide saturée est donnée par :
μ = exp (- 3.79418 + 604.129/(139.18+T)) x 10-3 A.14
Où μ en kg / m s, et T en °C. La corrélation ci-dessus est valable sur une plage de
température de 10-115 °C. Les variations de la viscosité dynamique de l'eau saturée en
fonction de la température sont données dans le tableau A.14.
Tableau (A.14) : Variation de la viscosité dynamique de l'eau liquide (kg / m s) en fonction de la température (° C) [52].
T(oC) Viscosité dynamique
calculée (N.s/m2)x106
Viscosité dynamique
mesurée (N.s/m2)x106
Pourcentage
d’erreur
11.85
16.85
21.85
26.85
31.85
36.85
41.85
46.85
51.85
56.85
61.85
66.85
71.85
76.85
81.85
86.85
91.85
96.85
100
101.85
106.85
111.85
1228.605
1080.795
958.3665
855.9817
769.6022
696.1335
633.1779
578.8578
531.6884
490.4848
454.2936
422.3411
393.9953
368.7358
346.1318
325.8241
307.5116
290.9404
281.2965
275.8956
262.194
249.679
1225
1080
959
855
769
695
631
577
528
489
453
420
389
365
343
324
306
289
279
274
260
248
0.294307
0.073643
0.066061
0.11482
0.078304
0.16309
0.345152
0.321977
0.698561
0.30365
0.285561
0.557407
1.284127
1.023506
0.913062
0.562993
0.493979
0.671431
0.823129
0.691832
0.843854
0.677015
PROPRIETES THERMODYNAMIQUES DE L’EAU DE MER ANNEXES
16/32
A15 Viscosité dynamique de la vapeur d'eau saturée :
La corrélation pour la viscosité dynamique de la vapeur d'eau saturée est donnée par :
μ = exp 𝑉𝑐 ( −3.609417664 + 275.928958
−227.0446083 −0.896081232 T−0.002291383 T2) 𝑥 10−3 A.15
Où μ en kg / m s, et T en °C. La corrélation ci-dessus est valable dans les plages de
température suivantes : 10-180 °C. Les variations de la viscosité dynamique de l'eau saturée
en fonction de la température sont données dans le tableau A.15.
Tableau (A.15) : Variation de la viscosité dynamique de la vapeur d'eau saturée (kg / m s)
en fonction de la température (° C) [52].
T(oC) Viscosité dynamique
calculée (N.s/m2)x106
Viscosité dynamique
mesurée (N.s/m2)x106
Pourcentage
d’erreur 1.85
6.85
11.85
16.85
21.85
26.85
31.85
36.85
41.85
46.85
51.85
56.85
61.85
66.85
71.85
76.85
81.85
86.85
91.85
96.85
100
101.85
106.85
111.85
8.100136375
8.294284892
8.490083562
8.687322522
8.885795492
9.085300391
9.285639887
9.486621888
9.688059977
9.88977379
10.09158933
10.29333925
10.49486302
10.69600714
10.89662523
11.09657809
11.29573373
11.4939674
11.69116147
11.88720544
12.01007572
12.08199576
12.27543577
12.46743551
8.09
8.29
8.49
8.69
8.89
9.09
9.29
9.49
9.69
9.89
10.09
10.29
10.49
10.69
10.89
11.09
11.29
11.49
11.69
11.89
12.02
12.09
12.29
12.49
0.125295
0.051687
0.000984
0.030811
0.047295
0.051701
0.046933
0.035597
0.020021
0.002287
0.015752
0.032451
0.046359
0.056194
0.060838
0.059315
0.050786
0.034529
0.009936
0.023503
0.082565
0.066205
0.118505
0.18066
PROPRIETES THERMODYNAMIQUES DE L’EAU DE MER ANNEXES
17/32
A16 Tension superficielle de l'eau liquide saturée :
La corrélation pour la tension de surface est donnée par :
δ = 7.5798x10-2 - 1.4691x10-4 T - 2.2173xlO-7 T2 A.16
Où δ en N / m, et T en °C. La corrélation ci-dessus est valide par rapport à la suivante
plage de température de 0-136 °C. Variations de la tension superficielle de l'eau saturée en
fonction de la température sont donnés dans le tableau A.16.
Tableau (A.16) : Variation de la tension de surface de l'eau liquide saturée (N / m)
en fonction de la température (° C) [52].
T(oC) Viscosité dynamique
calculée (N.s/m2)x106
Viscosité dynamique
mesurée (N.s/m2)x106
Pourcentage
d’erreur
0
1.85
6.85
11.85
16.85
21.85
26.85
31.85
36.85
41.85
46.85
51.85
56.85
61.85
66.85
71.85
76.85
81.85
86.85
91.85
96.85
100
101.85
106.85
111.85
116.85
126.85
136.85
7.55E-02
7.53E-02
7.48E-02
7.43E-02
7.37E-02
7.27E-02
7.17E.02
7.09E-02
7.00E-02
6.92E-02
6.83E-02
6.75E-02
6.66E-02
6.58E-02
6.49E-02
6.41E-02
6.32E-02
6.23E-02
6.14E-02
6.05E-02
5.95E-02
5.89E-02
5.86E-02
5.76E-02
5.66E-02
5.56E-02
5.36E-02
5.15E-02
7.58E-02
7.55E-02
7.48E-02
7.40E-02
7.33E-02
7.25E-02
7.17E-02
7.09E-02
7.01E-02
6.93E-02
6.84E-02
6.76E-02
6.67E-02
6.59E-02
6.50E-02
6.41E-02
6.32E-02
6.23E-02
6.14E-02
6.04E-02
5.95E-02
5.89E-02
5.85E-02
5.76E-02
5.66E-02
5.56E-02
5.36E-02
5.15E-02
3.95E-01
3.00E-01
2.47E-02
3.68E-01
5.97E-01
2.99E-01
8.63E-03
8.22E-03
1.19E-01
8.91E-02
1.88E-01
1.26E-01
1.95E-01
9.65E-02
1.33E-01
3.23E-03
2.36E-03
1.93E-02
5.47E-02
l.lOE-01
1.69E-02
1.75E-02
l.llE-01
5.35E-02
1.39E-02
7.28E-03
l.OlE-02
7.91E-02
PROPRIETES THERMODYNAMIQUES DE L’EAU DE MER ANNEXES
18/32
Annexe B : Pertes thermodynamiques
B1 Élévation du point d'ébullition :
La corrélation pour l'élévation du point d'ébullition de l'eau de mer est :
BPE = AX + BX2 + CX3 B.1
Où : A = 8.325 x 10-2 + 1.883 x 10-4 T + 4.02 x 10-6 T2
B = - 7.625 x 10-4 + 9.02 x 10-5 T - 5.2 x 10-7 T2
C = 1.522 x 10-4 – 3 x 10-6 T – 3 x 10-8 T2
Où T est la température en °C et X est le pourcentage en poids de sel. L'équation ci-
dessus est valable dans les plages suivantes : 1 <X <16 %, 10 <T <180 °C Les variations de
l'élévation du point d'ébullition en fonction de la température et de la salinité de l'eau de mer
sont indiquées dans le tableau B.l.
Tableau (B.1) : Variation de l'élévation du point d'ébullition (°C) en fonction
de la température (°C) et de la salinité (Wt %) [52].
Salinité (Wt %) T(oC) 1 2 3 4 5 6 7
10
15
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
105
110
0.085
0.087
0.089
0.091
0.093
0.096
0.099
0.101
0.104
0.108
0.111
0.115
0.118
0.122
0.126
0.130
0.135
0.139
0.144
0.149
0.154
0.171
0.175
0.180
0.185
0.190
0.195
0.201
0.207
0.213
0.220
0.227
0.234
0.241
0.249
0.257
0.265
0.274
0.283
0.292
0.301
0.311
0.258
0.266
0.273
0.281
0.290
0.298
0.307
0.316
0.326
0.336
0.346
0.357
0.368
0.379
0.391
0.402
0.415
0.427
0.440
0.453
0.467
0.348
0.359
0.370
0.381
0.393
0.405
0.417
0.430
0.443
0.456
0.469
0.483
0.497
0.511
0.525
0.540
0.555
0.571
0.587
0.603
0.619
0.441
0.456
0.470
0.485
0.500
0.516
0.531
0.546
0.562
0.578
0.594
0.610
0.627
0.643
0.660
0.677
0.694
0.711
0.728
0.746
0.764
0.538
0.556
0.575
0.593
0.612
0.630
0.648
0.666
0.684
0.703
0.721
0.739
0.756
0.774
0.792
0.810
0.828
0.845
0.863
0.880
0.898
0.639
0.662
0.684
0.706
0.727
0.748
0.769
0.789
0.809
0.829
0.848
0.866
0.885
0.903
0.921
0.938
0.955
0.971
0.987
1.003
1.018
PROPRIETES THERMODYNAMIQUES DE L’EAU DE MER ANNEXES
19/32
B2 Goutte de pression de dévésiculeur :
La corrélation pour la perte de charge dans le dévésiculeur 𝛥𝑃𝑝, est développée par El
Dessouky et al.(2000) pour les tampons métalliques de type industriel. Les plages des
variables expérimentales étaient 𝑉 (0,98 - 7,5 m/s), 𝜌𝑝 (80.317 - 208.16 kg/m3),
𝐿 (100 - 200 mm), Ϭ𝑤 (0,2 - 32 mm) et 𝑑𝑑 (1 - 5 mm). Cette corrélation est donnée par :
Δ𝑃𝑝 = 3.88178 x (𝜌𝑝)0.375798 x (𝑉)0.81317 x Ϭ𝑤−1.56114147 B.2
Où 𝛥𝑃𝑝 est la chute de pression du dévésiculeur en 𝑃𝑎/𝑚, Ϭ𝑤 est le diamètre du fil en
𝑚𝑚, 𝑑𝑑 est le diamètre des gouttelettes entraînées en 𝑚𝑚, 𝐿 est l'épaisseur du coussinet en
𝑚𝑚, 𝑉 est la vitesse de la vapeur dans le dévésiculeur en 𝑚/𝑠, et 𝜌 est la densité du
dévésiculeur en 𝑘𝑔/𝑚3. En Eq. B.4 l'indice p désigne le dévésiculeur. Les résultats de la
chute de pression du dévésiculeur sont indiqués au Tableau B.2.
Tableau (B.2) : Les variations de la chute de pression du dévésiculeur varient en fonction
de la vitesse de la vapeur, de la densité de la garniture et du diamètre du fil [52].
Δ𝑃 (Pa/m)
V
(m/s) 𝜌𝑝
(kg/ni3) Ϭ𝑤
(m) Δ𝑃
(Pa/m)
V
(m/s) 𝜌𝑝
(kg/ni3) Ϭ𝑤
(m) 190.1495
299.9815
370.3531
419.028
456.3063
594.874
689.6065
527.0877
631.9565
352.5772
441.4914
520.6471
590.3651
673.5824
751.298
804.1878
327.6714
434.2842
517.1443
644.0559
720.3196
799.4394
829.6542
333.4171
452.1815
543.5242
676.3193
761.546
772.7173
848.1905
935.0569
965.0183
1.37
2.4
3.11
3.62
4.02
5.57
6.68
4.8
6
2.26
2.98
3.65
4.26
5.01
5.73
6.23
1.86
2.63
3.26
4.27
4.9
5.57
5.83
1.76
2.56
3.21
4.2
4.86
2.8
3.14
3.54
3.68
80.317
80.317
80.317
80.317
80.317
80.317
80.317
80.317
80.317
140.6
140.6
140.6
140.6
140.6
140.6
140.6
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
208.16
208.16
208.16
208.16
208.16
176.35
176.35
176.35
176.35
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.2
0.2
0.2
0.2
799.5571
832.1666
429.5316
597.2926
656.1643
342.3253
434.9566
581.3096
672.578
769.0008
839.5147
931.4795
885.7715
383.9096
480.7253
566.9154
642.8291
733.4416
818.0635
875.6535
243.6977
301.5393
374.2175
471.4877
546.6402
601.2238
659.4141
761.5104
72i:0738
809.5738
687.5985
790.6104
5.16
5.42
1.36
2.04
2.29
1.46
1.96
2.8
3.35
3.95
4.4
5
4.7
2.26
2.98
3.65
4.26
5.01
5.73
6.23
1.67
2.17
2.83
3.76
4.51
5.07
5.68
6.78
6.34
7.31
5.98
7.1
208.16
208.16
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
176.35
0.28
0.28
0.2
0.2
0.2
0.24
0.24
0.24
0.24
0.24
0.24
0.24
0.24
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.28
0.32
0.32
0.32
0.32
0.32
0.32
0.32
0.32
0.32
0.32
0.32
0.32
PROPRIETES THERMODYNAMIQUES DE L’EAU DE MER ANNEXES
20/32
B3 Perte de charge dans les lignes de raccordement :
La chute de pression dans les lignes reliant l'espace vapeur en effet i et les tubes
évaporateurs de l'effet suivant est calculée à partir de la formule Unwin, ORNL (1967),
∆𝑃 =0.0001306 𝑀2𝐿(1+
3.6
δ𝑖)
𝜌𝑉δ𝑖5 B.3
Où M est le débit massique du courant de vapeur (kg / s), L est la longueur du tube
(m), δ𝑖 est le diamètre intérieur du tube (m), 𝜌𝑉 est la densité de vapeur (kg / m3), et ∆𝑃 est
la chute de pression (Pa/m). Les résultats de la chute de pression dans les lignes de connexion
sont donnés dans le Tableau B.3.
Tableau (B.3) : Variation de la perte de charge de la ligne de raccordement en fonction
de la température et du débit pour L = 1 m et δ𝑖= 2 m [52].
T(°c) ∆𝑷 (Pa/m) M (kg/s) 𝝆𝑽 (kg / m3)
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
151.3807
93.28704
59.47389
39.09619
26.42084
18.3064
12.97389
9.384879
605.5229
373.1482
237.8956
156.3848
105.6834
73.22558
51.89554
37.53951
2422.092
1492.593
951.5823
625.5391
422.7334
292.9023
207.5822
150.1581
5449.706
3358.334
2141.06
1407.463
951.1502
659.0303
467.0599
337.8556
9688.366
5970.371
3806.329
2502.156
1690.934
1171.609
830.3287
600.6322
1
1
1
1
1
1
1
1
2
2
2
2
2
2
2
2
4
4
4
4
4
4
4
4
6
6
6
6
6
6
6
6
8
8
8
8
8
8
8
8
0.051224324
0.083123816
0.13038284
0.198340913
0.293494667
0.423588291
0.597691043
0.826262685
0.051224324
0.083123816
0.13038284
0.198340913
0.293494667
0.423588291
0.597691043
0.826262685
0.051224324
0.083123816
0.13038284
0.198340913
0.293494667
0.423588291
0.597691043
0.826262685
0.051224324
0.083123816
0.13038284
0.198340913
0.293494667
0.423588291
0.597691043
0.826262685
0.051224324
0.083123816
0.13038284
0.198340913
0.293494667
0.423588291
0.597691043
0.826262685
PERTES THERMODYNAMIQUE DE L’EAU DE MER ANNEXES
21/32
Tableau (B.3) : Variation de la perte de charge de la ligne de raccordement en fonction
de la température et du débit pour L = 1 m et δ𝑖= 2 m. (suite) [52].
T(°C) ∆𝑷 (Pa/m) M (kg/s) 𝝆𝑽 (kg / m3)
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
15138.07
9328.704
5947.389
3909.619
2642.084
1830.64
1297.389
938.4879
21798.82
13433.33
8564.241
5629.852
3804.601
2636.121
1868.239
1351.423
29670.62
18284.26
11656.88
7662.854
5178.484
3588.054
2542.882
1839.436
10
10
10
10
10
10
10
10
12
12
12
12
12
12
12
12
14
14
14
14
14
14
14
14
0.051224324
0.083123816
0.13038284
0.198340913
0.293494667
0.423588291
0.597691043
0.826262685
0.051224324
0.083123816
0.13038284
0.198340913
0.293494667
0.423588291
0.597691043
0.826262685
0.051224324
0.083123816
0.13038284
0.198340913
0.293494667
0.423588291
0.597691043
0.826262685
PERTES THERMODYNAMIQUE DE L’EAU DE MER ANNEXES
22/32
B4 Goutte de pression gravitationnelle :
La chute de pression gravitationnelle pendant la condensation à l'intérieur des tubes
d'évaporation est donnée par :
∆𝑃 = (𝜌𝑉 𝛼 + (1 − 𝛼) 𝜌𝑙) 𝑔𝐿 sin 𝜃 B.4
Où AP est la chute de pression dans Pa, g est l'accélération gravitationnelle (m /s2),
𝐿 est la longueur des tubes de l'évaporateur (m), et 𝜃 est l'angle d'inclinaison. L'expression
pour a est donnée par Zivi (1964).
𝛼 =1
(1+1−𝑥
𝑥 (
𝜌𝑉𝜌𝑙
)0.5
)
Où 𝑥 est la fraction de masse de vapeur, qui est supérieure à zéro et inférieure à 1.
Dans l'équation. B.3, 𝜌𝑉 et 𝜌𝑙 sont la densité des courants de vapeur et de liquide aux
conditions de saturation et sont donnés en (kg / m3). Les résultats pour les pertes ci-dessus
sont donnés dans le Tableau B.4.
Tableau (B.4) : Variation et chute de la pression gravitationnelle de la fraction massique
en fonction de la température pour 𝜃=5° et 𝐿=10m [52].
∆𝑷 (Pa) T(°C) 𝒙 𝝆𝒍 (kg / m3) 𝝆𝑽 (kg / m3) 3522.797
4016.468
4473.981
4886.44
5249.686
5563.216
5829.014
6050.516
237.1867
299.3431
370.8429
451.7166
541.7984
640.7363
748.0056
862.9278
90.79624
115.2305
143.686
176.336
213.3048
254.669
300.4589
350.6601
40.830
51.987
65.076
80.222
97.539
117.127
139.076
163.466
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
0.01
0.01
0.01
0.01
0.01
0.01
0.01
0.01
0.2
0.2
0.2
0.2
0.2
0.2
0.2
0.2
0.4
0.4
0.4
0.4
0.4
0.4
0.4
0.4
0.6
0.6
0.6
0.6
0.6
0.6
0.6
0.6
992.19
988.00
983.14
977.68
971.68
965.18
958.23
950.84
992.19
988.00
983.14
977.68
971.68
965.18
958.23
950.84
992.19
988.00
983.14
977.68
971.68
965.18
958.23
950.84
992.19
988.00
983.14
977.68
971.68
965.18
958.23
950.84
0.051224
0.083124
0.130383
0.198341
0.293495
0.423588
0.597691
0.826263
0.051224
0.083124
0.130383
0.198341
0.293495
0.423588
0.597691
0.826263
0.051224
0.083124
0.130383
0.198341
0.293495
0.423588
0.597691
0.826263
0.051224
0.083124
0.130383
0.198341
0.293495
0.423588
0.597691
0.826263
PERTES THERMODYNAMIQUE DE L’EAU DE MER ANNEXES
23/32
Tableau (B.4) : Variation et chute de la pression gravitationnelle de la fraction massique
en fonction de la température pour 𝜃=5° et 𝐿=10m. (suite) [52].
∆𝑷 (Pa) T(°C) 𝒙 𝝆𝒍 (kg / m3) 𝝆𝑽 (kg / m3) 15.630
20.012
25.214
31.316
38.401
46.553
55.864
66.426
1.052
1.492
2.090
2.895
3.963
5.361
7.168
9.473
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
0.8
0.8
0.8
0.8
0.8
0.8
0.8
0.8
0.99
0.99
0.99
0.99
0.99
0.99
0.99
0.99
992.19
988.00
983.14
977.68
971.68
965.18
958.23
950.84
992.19
988.00
983.14
977.68
971.68
965.18
958.23
950.84
0.051224
0.083124
0.130383
0.198341
0.293495
0.423588
0.597691
0.826263
0.051224
0.083124
0.130383
0.198341
0.293495
0.423588
0.597691
0.826263
PERTES THERMODYNAMIQUE DE L’EAU DE MER ANNEXES
24/32
B5 Perte de charge d'accélération :
La chute de pression d'accélération pendant la condensation à l'intérieur des tubes
d'évaporateur est calculée à partir de la relation suivante :
∆𝑃 =𝑀2
𝐴2 (𝒙1
2
𝛼1𝜌𝑉1+
(1−𝒙1)2
(1−𝛼1)𝜌𝑙1−
𝒙22
𝛼2𝜌𝑉2−
(1−𝒙2)2
(1−𝛼2)𝜌𝑙2) B.5
Où ∆𝑃 est la chute de pression en Pa, M est le débit massique en kg / s, A est le
La surface de la section transversale en m2, 𝜌𝑉 est la densité de la vapeur en kg / m3,
𝜌𝑙 est la densité du liquide en kg / m3, 𝑥 est la fraction massique en phase vapeur.
𝛼 =1
(1 +1 − 𝑥
𝑥 (𝜌𝑉
𝜌𝑙)
0.5
)
Les indices 1 et 2 se réfèrent aux conditions d'entrée et de sortie. Les résultats de la
corrélation ci-dessus sont indiqués dans le Tableau B.5
Tableau (B.5) : Variations de la chute de pression d'accélération en fonction du débit massique
et de la température pour une section transversale de 1 m2 et des fractions
massiques de vapeur de 0,01 et 0,99 [52].
T(°C) ∆𝑷 (Pa) M (kg/s) 𝝆𝒍 (kg / m3) 𝝆𝑽 (kg / m3) 𝜶𝟏 𝜶𝟐
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
19.13
11.79
7.52
4.94
3.34
2.31
1.64
1.19
76.52
47.15
30.06
19.76
13.35
9.25
6.55
4.74
306.09
188.62
120.25
79.04
53.41
37.00
26.22
18.96
688.70
424.39
270.55
177.84
120.17
83.25
58.99
42.66
1
1
1
1
1
1
1
1
2
2
2
2
2
2
2
2
4
4
4
4
4
4
4
4
6
6
6
6
6
6
6
6
992.19
988.00
983.14
977.68
971.68
965.18
958.23
950.84
992.19
988.00
983.14
977.68
971.68
965.18
958.23
950.84
992.19
988.00
983.14
977.68
971.68
965.18
958.23
950.84
992.19
988.00
983.14
977.68
971.68
965.18
958.23
950.84
0.05
0.08
0.13
0.20
0.29
0.42
0.60
0.83
0.05
0.08
0.13
0.20
0.29
0.42
0.60
0.83
0.05
0.08
0.13
0.20
0.29
0.42
0.60
0.83
0.05
0.08
0.13
0.20
0.29
0.42
0.60
0.83
0.9573
0.9662
0.9728
0.9778
0.9817
0.9847
0.9871
0.9890
0.9573
0.9662
0.9728
0.9778
0.9817
0.9847
0.9871
0.9890
0.9573
0.9662
0.9728
0.9778
0.9817
0.9847
0.9871
0.9890
0.9573
0.9662
0.9728
0.9778
0.9817
0.9847
0.9871
0.9890
0.0023
0.0029
0.0036
0.0045
0.0054
0.0065
0.0077
0.0091
0.0023
0.0029
0.0036
0.0045
0.0054
0.0065
0.0077
0.0091
0.0023
0.0029
0.0036
0.0045
0.0054
0.0065
0.0077
0.0091
0.0023
0.0029
0.0036
0.0045
0.0054
0.0065
0.0077
0.0091
PERTES THERMODYNAMIQUE DE L’EAU DE MER ANNEXES
25/32
Tableau (B.5) : Variations de la chute de pression d'accélération en fonction du débit massique
et de la température pour une section transversale de 1 m2 et des fractions
massiques de vapeur de 0,01 et 0,99. (suite) [52].
T(°C) ∆𝑷 (Pa) M (kg/s) 𝝆𝒍 (kg / m3) 𝝆𝑽 (kg / m3) 𝜶𝟏 𝜶𝟐
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
1224.36
754.47
480.98
316.16
213.64
148.01
104.87
75.85
1913.06
1178.87
751.53
494.00
333.81
231.26
163.87
118.51
2754.80
1697.57
1082.21
711.36
480.69
333.01
235.97
170.65
3749.59
2310.58
1473.01
968.24
654.27
453.27
321.18
232.28
8
8
8
8
8
8
8
8
10
10
10
10
10
10
10
10
12
12
12
12
12
12
12
12
14
14
14
14
14
14
14
14
992.19
988.00
983.14
977.68
971.68
965.18
958.23
950.84
992.19
988.00
983.14
977.68
971.68
965.18
958.23
950.84
992.19
988.00
983.14
977.68
971.68
965.18
958.23
950.84
992.19
988.00
983.14
977.68
971.68
965.18
958.23
950.84
0.05
0.08
0.13
0.20
0.29
0.42
0.60
0.83
0.05
0.08
0.13
0.20
0.29
0.42
0.60
0.83
0.05
0.08
0.13
0.20
0.29
0.42
0.60
0.83
0.05
0.08
0.13
0.20
0.29
0.42
0.60
0.83
0.9573
0.9662
0.9728
0.9778
0.9817
0.9847
0.9871
0.9890
0.9573
0.9662
0.9728
0.9778
0.9817
0.9847
0.9871
0.9890
0.9573
0.9662
0.9728
0.9778
0.9817
0.9847
0.9871
0.9890
0.9573
0.9662
0.9728
0.9778
0.9817
0.9847
0.9871
0.9890
0.0023
0.0029
0.0036
0.0045
0.0054
0.0065
0.0077
0.0091
0.0023
0.0029
0.0036
0.0045
0.0054
0.0065
0.0077
0.0091
0.0023
0.0029
0.0036
0.0045
0.0054
0.0065
0.0077
0.0091
0.0023
0.0029
0.0036
0.0045
0.0054
0.0065
0.0077
0.0091
COEFFICIENTS DE TRANSFERT DE CHALEUR ANNEXES
26/32
Annexe C : Coefficients de transfert de chaleur :
C1 Chute de film sur la surface extérieure du tube :
Le coefficient de transfert thermique de la fine pellicule d'eau qui coule sur la surface
extérieure des tubes horizontaux lisses a été développé par Han et Fletcher (1985),
ℎ = 0.004 (𝜌2𝑔 𝑘3
𝜇2)
13⁄
𝑅𝑒0.2𝑃𝑟0.65𝑞0.4 C.1
La relation est valide sur la plage de paramètres suivante ;
770 ≤ 𝑅𝑒 ≤7000, 1,3 ≤ 𝑃𝑟 ≤3,6, 30 ≤ 𝑞 ≤ 80 kW / m2 et 49 <T <127 °C.
Dans l'équation ci-dessus, 𝑅𝑒 et 𝑃𝑟 sont des nombres de Reynolds et de Prandtl
respectivement, 𝑞 est le flux de chaleur, 𝜇 est la viscosité, 𝜌 est la densité et 𝑘 est la
conductivité thermique du fluide. Le tableau C.l montre les variations du coefficient de
transfert thermique en fonction de la température du système et du flux thermique.
Tableau (C.1) : Le coefficient de transfert de chaleur pour le film tombant en ébullition pour :
δ0=0.03m ; δ𝑖=0.25m ; 𝑞 = 80 kW / m2 et X = 40000 ppm [52]. T
(°C)
𝒉
(kW/m2 °C)
V
(m/s) Re Pr
k
(kW/m °C)
𝝁
(kg/m s)
Cp
(kJ/kg °C)
𝝆
(kg/m3)
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
0.89
0.92
0.96
0.99
1.02
1.04
1.06
1.08
0.96
1.00
1.04
1.07
1.10
1.13
1.15
1.18
1.02
1.06
1.10
1.14
1.17
1.20
1.22
1.25
1.10
1.15
1.19
1.23
1.27
1.30
1.33
1.35
1.17
1.22
1.26
1.30
1.34
1.37
1.40
1.43
1
1
1
1
1
1
1
1
1.5
1.5
1.5
1.5
1.5
1.5
1.5
1.5
2
2
2
2
2
2
2
2
3
3
3
3
3
3
3
3
4
4
4
4
4
4
4
4
42784.24
50750.40
59113.56
67786.84
76688.39
85742.46
94879.95
104038.65
64176.36
76125.61
88670.34
101680.26
115032.59
128613.69
142319.92
156057.97
85568.48
101500.81
118227.11
135573.68
153376.79
171484.92
189759.90
208077.30
128352.72
152251.21
177340.67
203360.52
230065.18
257227.37
284639.85
312115.95
171136.95
203001.62
236454.23
271147.36
306753.57
342969.83
379519.80
416154.60
4.54
3.75
3.16
2.71
2.36
2.08
1.86
1.68
4.54
3.75
3.16
2.71
2.36
2.08
1.86
1.68
4.54
3.75
3.16
2.71
2.36
2.08
1.86
1.68
4.54
3.75
3.16
2.71
2.36
2.08
1.86
1.68
4.54
3.75
3.16
2.71
2.36
2.08
1.86
1.68
6.28E-04
6.39E-04
6.48E-04
6.57E-04
6.64E-04
6.70E-04
6.74E-04
6.78E-04
6.28E-04
6.39E-04
6.48E-04
6.57E-04
6.64E-04
6.70E-04
6.74E-04
6.78E-04
6.28E-04
6.39E-04
6.48E-04
6.57E-04
6.64E-04
6.70E-04
6.74E-04
6.78E-04
6.28E-04
6.39E-04
6.48E-04
6.57E-04
6.64E-04
6.70E-04
6.74E-04
6.78E-04
6.28E-04
6.39E-04
6.48E-04
6.57E-04
6.64E-04
6.70E-04
6.74E-04
6.78E-04
7.16E-04
6.01E-04
5.14E-04
4.46E-04
3.92E-04
3.48E-04
3.12E-04
2.83E-04
7.16E-04
6.01E-04
5.14E-04
4.46E-04
3.92E-04
3.48E-04
3.12E-04
2.83E-04
7.16E-04
6.01E-04
5.14E-04
4.46E-04
3.92E-04
3.48E-04
3.12E-04
2.83E-04
7.16E-04
6.01E-04
5.14E-04
4.46E-04
3.92E-04
3.48E-04
3.12E-04
2.83E-04
7.16E-04
6.01E-04
5.14E-04
4.46E-04
3.92E-04
3.48E-04
3.12E-04
2.83E-04
3.98
3.99
3.99
4.00
4.00
4.01
4.02
4.03
3.98
3.99
3.99
4.00
4.00
4.01
4.02
4.03
3.98
3.99
3.99
4.00
4.00
4.01
4.02
4.03
3.98
3.99
3.99
4.00
4.00
4.01
4.02
4.03
3.98
3.99
3.99
4.00
4.00
4.01
4.02
4.03
1021.37
1017.07
1012.24
1006.89
1001.06
994.75
987.99
980.79
1021.37
1017.07
1012.24
1006.89
1001.06
994.75
987.99
980.79
1021.37
1017.07
1012.24
1006.89
1001.06
994.75
987.99
980.79
1021.37
1017.07
1012.24
1006.89
1001.06
994.75
987.99
980.79
1021.37
1017.07
1012.24
1006.89
1001.06
994.75
987.99
980.79
COEFFICIENTS DE TRANSFERT DE CHALEUR ANNEXES
27/32
C2 Condensation de vapeur à l'intérieur des tubes : Le coefficient de transfert de chaleur pour la condensation de vapeur à l'intérieur des tubes
horizontaux a été développé par Shah (1978).
ℎ
ℎ𝑢= 1 +
3.8
𝑍0.95 C.2
Où 𝑍 = (1
𝑋− 1)
0.8𝑃𝑟0.4
ℎ𝑢 = ℎ𝑙 (1 − 𝑋)0.8𝑃𝑟0.4 / ℎ𝑙 = 0.023 𝑅𝑒0.8𝑃𝑟0.4 𝑘𝑙
δ𝑖
𝑋 est la fraction massique en phase vapeur et les indices 𝑖, 𝑙, et 𝑢 désignent le tube à l'intérieur,
la phase liquide et la valeur superficielle locale. La corrélation ci-dessus est valable pour les plages
suivantes : 2,8 ≤ δ𝑖 ≤ 40 mm, 21 ≤ T ≤ 355 °C, 0 ≤ 𝑋 ≤ 1, 0,158 ≤ q ≤ 6000 kW/m2,
11 ≤ G ≤ 4000 kg /m2s, 0,7 ≤ P ≤ 1 bar, 0,0019 ≤ Pr ≤ 0,82, 350 ≤ Re ≤ 100000. Le tableau C.2
montre les variations du coefficient de transfert thermique en fonction de la température du système
et de la fraction de vapeur.
Tableau (C.2) : Le coefficient de transfert de chaleur pour le film tombant en ébullition pour :
δ0=0.03m ; δ𝑖=0.25m ; 𝑞 = 80 kW / m2 et X = 40000 ppm [52]. T
(°C)
𝒉
(kW/m2 °C) 𝑋 Re Pr k
(kW/m °C)
𝝁
(kg/m s)
Cp
(kJ/kg °C)
𝝆
(kg/m3)
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
0.15
0.16
0.17
0.18
0.19
0.20
0.21
0.22
1.34
1.45
1.55
1.65
1.74
1.83
1.91
1.98
2.88
3.11
3.33
3.54
3.74
3.92
4.09
4.25
8.49
9.18
9.83
10.45
11.03
11.57
12.08
12.55
16.82
18.18
19.47
20.69
21.84
22.92
23.93
24.86
0.01
0.01
0.01
0.01
0.01
0.01
0.01
0.01
0.1
0.1
0.1
0.1
0.1
0.1
0.1
0.1
0.2
0.2
0.2
0.2
0.2
0.2
0.2
0.2
0.5
0.5
0.5
0.5
0.5
0.5
0.5
0.5
0.99
0.99
0.99
0.99
0.99
0.99
0.99
0.99
427.84
507.50
591.14
677.87
766.88
857.42
948.80
1040.39
4278.42
5075.04
5911.36
6778.68
7668.84
8574.25
9487.99
10403.86
8556.85
10150.08
11822.71
13557.37
15337.68
17148.49
18975.99
20807.73
21392.12
25375.20
29556.78
33893.42
38344.20
42871.23
47439.97
52019.32
42356.40
50242.90
58522.42
67108.97
75921.51
84885.03
93931.15
102998.26
4.54
3.75
3.16
2.71
2.36
2.08
1.86
1.68
4.54
3.75
3.16
2.71
2.36
2.08
1.86
1.68
4.54
3.75
3.16
2.71
2.36
2.08
1.86
1.68
4.54
3.75
3.16
2.71
2.36
2.08
1.86
1.68
4.54
3.75
3.16
2.71
2.36
2.08
1.86
1.68
6.28E-04
6.39E-04
6.48E-04
6.57E-04
6.64E-04
6.70E-04
6.74E-04
6.78E-04
6.28E-04
6.39E-04
6.48E-04
6.57E-04
6.64E-04
6.70E-04
6.74E-04
6.78E-04
6.28E-04
6.39E-04
6.48E-04
6.57E-04
6.64E-04
6.70E-04
6.74E-04
6.78E-04
6.28E-04
6.39E-04
6.48E-04
6.57E-04
6.64E-04
6.70E-04
6.74E-04
6.78E-04
6.28E-04
6.39E-04
6.48E-04
6.57E-04
6.64E-04
6.70E-04
6.74E-04
6.78E-04
7.16E-04
6.01E-04
5.14E-04
4.46E-04
3.92E-04
3.48E-04
3.12E-04
2.83E-04
7.16E-04
6.01E-04
5.14E-04
4.46E-04
3.92E-04
3.48E-04
3.12E-04
2.83E-04
7.16E-04
6.01E-04
5.14E-04
4.46E-04
3.92E-04
3.48E-04
3.12E-04
2.83E-04
7.16E-04
6.01E-04
5.14E-04
4.46E-04
3.92E-04
3.48E-04
3.12E-04
2.83E-04
7.16E-04
6.01E-04
5.14E-04
4.46E-04
3.92E-04
3.48E-04
3.12E-04
2.83E-04
3^98
3.99
3.99
4.00
4.00
4.01
4.02
4.03
3.98
3.99
3.99
4.00
4.00
4.01
4.02
4.03
3.98
3.99
3.99
4.00
4.00
4.01
4.02
4.03
3.98
3.99
3.99
4.00
4.00
4.01
4.02
4.03
3.98
3.99
3.99
4.00
4.00
4.01
4.02
4.03
1021.37
1017.07
1012.24
1006.89
1001.06
994.75
987.99
980.79
1021.37
1017.07
1012.24
1006.89
1001.06
994.75
987.99
980.79
1021.37
1017.07
1012.24
1006.89
1001.06
994.75
987.99
980.79
1021.37
1017.07
1012.24
1006.89
1001.06
994.75
987.99
980.79
1021.37
1017.07
1012.24
1006.89
1001.06
994.75
987.99
980.79
COEFFICIENTS DE TRANSFERT DE CHALEUR ANNEXES
28/32
C3 L'eau de mer s'écoulant à l'intérieur des tubes :
Le coefficient de transfert de chaleur pour l'eau de mer à l'intérieur des tubes a été développé
pour les usines de dessalement par Wangnick (1995).
ℎ = 3293.5 + 𝑇(84.24 − 0.1714 𝑇) − 𝑥(8.471+0.1161 𝑥+0.2716 𝑇)
(δ𝑖
0.017272)
0.2((0.656 𝑉)0.8)(
δ𝑖δ0
)
C.3
Où 𝑥 est la concentration en sel en pourcentage en poids, T est la température, et δ𝑖 et δ0 sont
les diamètres du tube intérieur et extérieur respectivement. Tableau C.3 montre les variations du
coefficient de transfert thermique en fonction du la température du système et la vitesse. Le tableau
C.3 inclut également les valeurs de la chaleur coefficient de transfert tel que prédit par l'équation de
Dittus-Bolter. Ça devrait être noté les valeurs pour le nombre de Reynolds, le nombre de Prandtl et
d'autres propriétés physiques sont les mêmes que ceux donnés dans le tableau C.l.
Tableau (C.3) : Le coefficient de transfert de chaleur pour l'eau de mer circulant à l'intérieur
des tubes pour : δ0=0.03m ; δ𝑖=0.25m et X = 40000 ppm [52]. T(°C) 𝒉 eq C.3 (kW/m2 °C) 𝒉 (Dittus-Bolter) (kW/m2 °C) V (m/s)
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
3.49
3.86
4.21
4.55
4.87
5.17
5.45
5.71
4.82
5.34
5.83
6.29
6.73
7.15
7.53
7.89
6.07
6.72
7.34
7.92
8.48
9.00
9.48
9.94
8.39
9.29
10.15
10.96
11.72
12.44
13.11
13.74
10.57
11.70
12.78
13.80
14.76
15.66
16.51
17.30
4.19
4.58
4.97
5.33
5.68
6.01
6.32
6.62
5.79
6.34
6.87
7.38
7.86
8.32
8.75
9.15
7.29
7.98
8.65
9.29
9.89
10.47
11.01
11.52
10.09
11.04
11.96
12.84
13.68
14.48
15.23
15.93
12.70
13.90
15.06
16.17
17.23
18.23
19.17
20.05
1
1
1
1
1
1
1
1
1.5
1.5
1.5
1.5
1.5
1.5
1.5
1.5
2
2
2
2
2
2
2
2
3
3
3
3
3
3
3
3
4
4
4
4
4
4
4
4
COEFFICIENTS DE TRANSFERT DE CHALEUR ANNEXES
29/32
C4 Condensation de vapeur sur la surface extérieure des tubes :
La corrélation pour le coefficient de transfert de chaleur pendant la condensation de la
vapeur à l'extérieur des tubes du préchauffeur / du condenseur a été développée par Henning
et Wangnick (1995).
ℎ = 0.725 (𝑘𝑙
3𝜌𝑙(𝜌𝑙−𝜌𝑉)𝑔𝜆𝑉
δ0𝜇∆𝑇)
0.25
𝐶1𝐶2 C.4
Avec : 𝐶1 = 1.23795 + 0.353808 𝑁𝑙 − 0.0017035 𝑁𝑓
𝐶2 = 1 − 34.313 𝑋𝑛𝑐 + 1226.8 𝑋𝑛𝑐2 − 14923 𝑋𝑛𝑐
3
𝑁𝑙 = 0.564√𝑁𝑡
𝑁𝑡 = 0.5644 𝑀𝑓
𝜋δ𝑖2𝜌𝑓𝑉𝑓
Les variations du coefficient de transfert thermique sont indiquées dans le Tableau C.4. Tableau (C.4) : Variation du coefficient de transfert de chaleur pendant la condensation sur la
surface extérieure des tubes Les paramètres comprennent : 𝑋𝑛𝑐0.015 ; δ0 = 0.03𝑚 ; 𝑀𝑓 = 1 𝑘𝑔/𝑠
𝑉𝑓 = 1.5 𝑚/𝑠 ; δ𝑖 = 0.025 𝑚 Les valeurs calculées comprennent 𝑁𝑡 = 1.37 ; 𝑁𝑙 = 0.66 ; 𝐶1 = 1.47
et 𝐶2 = 0.71
T
(°C)
𝒉
(kW/m2 °C)
∆ T
(°C) 𝜌𝑉
(Kg/m3)
𝜌𝑙 (Kg/m3)
𝑘𝑙 (kW/m
°C)
𝜆𝑉 (Kj/Kg)
𝜇𝑙 (Kg/m s)
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
31.41
33.12
34.68
36.11
37.41
38.56
39.58
40.47
21.01
22.15
23.19
24.15
25.02
25.79
26.47
27.07
17,66
18.62
19.50
20.31
21.04
21.69
22.26
22.76
14.85
15.66
16.40
17.08
17.69
18.24
18.72
19.14
12.49
13.17
13.79
14.36
14.87
15.33
15.74
16.09
0.1
0.1
0.1
0.1
0.1
0.1
0.1
0.1
0.5
0.5
0.5
0.5
0.5
0.5
0.5
0.5
1
1
1
1
1
1
1
1
2
2
2
2
2
2
2
2
4
4
4
4
4
4
4
4
0.051
0.083
0.130
0.198
0.293
0.424
0.598
0.826
0.051
0.083
0.130
0.198
0.293
0.424
0.598
0.826
0.051
0.083
0.130
0.198
0.293
0.424
0.598
0.826
0.051
0.083
0.130
0.198
0.293
0.424
0.598
0.826
0.051
0.083
0.130
0.198
0.293
0.424
0.598
0.826
991.861
987.683
982.924
977.602
971.734
965.339
958.434
951.037
991.861
987.683
982.924
977.602
971.734
965.339
958.434
951.037
991.861
987.683
982.924
977.602
971.734
965.339
958.434
951.037
991.861
987.683
982.924
977.602
971.734
965.339
958.434
951.037
991.861
987.683
982.924
977.602
971.734
965.339
958.434
951.037
6.30E-04
6.41E-04
6.50E-04
6.58E-04
6.65E-04
6.71E-04
6.76E-04
6.79E-04
6.30E-04
6.41E-04
6.50E-04
6.58E-04
6.65E-04
6.71E-04
6.76E-04
6.79E-04
6.30E-04
6.41E-04
6.50E-04
6.58E-04
6.65E-04
6.71E-04
6.76E-04
6.79E-04
6.30E-04
6.41E-04
6.50E-04
6.58E-04
6.65E-04
6.71E-04
6.76E-04
6.79E-04
6.30E-04
6.41E-04
6.50E-04
6.58E-04
6.65E-04
6.71E-04
6.76E-04
6.79E-04
2406.50
2382.52
2358.31
2333.76
2308.77
2283.25
2257.11
2230.25
2406.50
2382.52
2358.31
2333.76
2308.77
2283.25
2257.11
2230.25
2406.50
2382.52
2358.31
2333.76
2308.77
2283.25
2257.11
2230.25
2406.50
2382.52
2358.31
2333.76
2308.77
2283.25
2257.11
2230.25
2406.50
2382.52
2358.31
2333.76
2308.77
2283.25
2257.11
2230.25
6.55E-04
5.48E-04
4.67E-04
4.04E-04
3.54E-04
3.14E-04
2.81E-04
2.54E-04
6.55E-04
5.48E-04
4.67E-04
4.04E-04
3.54E-04
3.14E-04
2.81E-04
2.54E-04
6.55E-04
5.48E-04
4.67E-04
4.04E-04
3.54E-04
3.14E-04
2.81E-04
2.54E-04
6.55E-04
5.48E-04
4.67E-04
4.04E-04
3.54E-04
3.14E-04
2.81E-04
2.54E-04
6.55E-04
5.48E-04
4.67E-04
4.04E-04
3.54E-04
3.14E-04
2.81E-04
2.54E-04
COEFFICIENTS DE TRANSFERT DE CHALEUR ANNEXES
30/32
C5 Débit d'eau dans l'échangeur de chaleur à plaques :
Le coefficient de transfert de chaleur dans les échangeurs de chaleur à plaques est
développé par Buonopane et al. (1974) et est donné en termes de variations du nombre de
Nusselt en fonction des nombres de Reynolds et de Prandtl du fluide ; c'est :
ℎ = 0.2536 𝑅𝑒065𝑃𝑟0.4 (𝐾𝑤
𝐷𝑒) C.5
Où 𝑅𝑒 est le nombre de Reynolds, qui est défini en termes de diamètre effectif
𝑅𝑒 =𝐷𝑒𝜌𝑣
𝜇, 𝑃𝑟 est le nombre Prandtl, et 𝐷𝑒 est le diamètre équivalent, qui est défini par
𝐷𝑒 = 𝑤 𝑑
2(𝑤+𝑑). Dans les équations ci-dessus, 𝜌 est la densité, 𝜇 est la viscosité, 𝐾est la
conductivité thermique, 𝐶𝑝 est la capacité thermique, 𝑣 est la vitesse, 𝑤 est la largeur de la
plaque et 𝑑 est l'espacement des plaques.
Les variations du coefficient de transfert thermique sont indiquées dans le tableau C.5
en fonction de la température et de la vitesse. Les valeurs pour les propriétés physiques, qui
incluent 𝜇, 𝐾, 𝐶𝑝 et 𝜌 sont données dans le tableau C.l.
Tableau (C.3) : Le coefficient de transfert de chaleur dans l'échangeur de chaleur à plaques
Pour 𝑤 = 0.2 𝑚 ; 𝑑 = 0.02 𝑚 ; 𝐷𝑒 = 0.036 𝑚 et 𝑋 = 40000 𝑝𝑝𝑚
T(°C) 𝒉 (kW/m2 °C) V (m/s) 𝑅𝑒 𝑃𝑟
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
40
50
60
70
80
90
100
110
9.31
9.80
10.26
10.68
11.07
11.42
11.75
12.04
12.11
12.76
13.35
13.90
14.41
14.87
15.29
15.66
14.60
15.38
16.10
16.76
17.37
17.93
18.43
18.89
19.01
20.02
20.96
21.82
22.61
23.33
23.99
24.58
22.91
24.14
25.26
26.30
27.26
28.13
28.92
29.63
1
1
1
1
1
1
1
1
1.5
1.5
1.5
1.5
1.5
1.5
1.5
1.5
2
2
2
2
2
2
2
2
3
3
3
3
3
3
3
3
4
4
4
4
4
4
4
4
51859.68
61515.64
71652.80
82165.87
92955.63
103930.25
115006.00
126107.45
77789.52
92273.46
107479.19
123248.80
139433.44
155895.38
172509.00
189161.18
103719.37
123031.28
143305.59
164331.73
185911.26
207860.50
230012.00
252214.91
155579.05
184546.93
214958.39
246497.60
278866.88
311790.76
345018.00
378322.36
207438.73
246062.57
286611.19
328663.46
371822.51
415721.01
460023.99
504429.82
Z54
3.75
3.16
2.71
2.36
2.08
1.86
1.68
4.54
3.75
3.16
2.71
2.36
2.08
1.86
1.68
4.54
3.75
3.16
2.71
2.36
2.08
1.86
1.68
4.54
3.75
3.16
2.71
2.36
2.08
1.86
1.68
4.54
3.75
3.16
2.71
2.36
2.08
1.86
1.68
COEFFICIENTS DE TRANSFERT DE CHALEUR ANNEXES
31/32
C6 Condensateurs et évaporateurs :
Plusieurs corrélations sont disponibles pour le coefficient global de transfert de
chaleur. Les valeurs prédites par ces corrélations varient entre des bas de 2 kW/m2 et des
hauteurs de 4 kW/m2. Les variations dépendent de la résistance à l'encrassement et des
conditions de surface. Les résultats de ces corrélations sont présentés sur la figure A.1. Voici
une liste de ces corrélations :
➢ Condenseur encrassé, El-Dessouky et al. (1998)
Uc =1x10-3 (1617.5+ 0.1537 T + 0.1825 T2 - 0.00008026 T3) C.6
➢ Evaporateur encrassé, El-Dessouky et al. (1998)
Ue =1x10-3 (1939.4+ 1.40562 T - 0.0207525 T2 + 0.0023186 T3) C.7
➢ Condenseur encrassé, Takada et al. (1983)
Uc =0.8 (3+0.05 (T - 60)) C.8
➢ Nettoyer le condenseur goutte à goutte, Bromley et al. (1970)
Uc =1x10-3 (5186 - 90.82 T + 0.5566 T2 - 0.0009159 T3)/0.17612 C.9
➢ Un condenseur à film propre, Bromly et al. (1970)
Uc = 1x10-3 (_ 316.2 + 6.62 T)/0.17612 C.10
➢ Condensateur filmogène oxydé, Bromly et al. (1970)
Uc = 1x10-3 (- 64.37+4.625 T)/0.17612 C.11
Dans les équations ci-dessus, Uc est le coefficient global de transfert de chaleur du
condenseur (condensation de la vapeur sur la surface extérieure et écoulement de l'eau de
mer du côté tube), Ue est le coefficient global de transfert de chaleur de l'évaporateur et la
vapeur se condense à l'intérieur des tubes) et T est la température d'évaporation ou le
condensation. Comme le montre la figure A.1, les unités de (U) et (T) sont respectivement
kW/m2 °C et °C. Il convient de noter que la figure A.1 comprend des points de données
supplémentaires d'un autre chercheur; Cependant, ces chercheurs n'ont pas fourni de
corrélation. En outre, le coefficient global de transfert de chaleur propre à El-Dessouky et
al. (1998) est la même que les Eqs. (C.6) et C.7), où il utilise une résistance à l'encrassement
de 0,08 m2 °C / kW.
Figure A.1 :Variations du coefficient global de transfert de chaleur prédit par diverses
corrélations et en fonction de la température [52].