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"Il y aura bienun « après

Leins Gardonnenque »,

il y en auramême deux

Relais EmploiTemps Libre (4-12 ans)Francas (13-17 ans)SAUR Vauvert (assainissement non collectif)SACPA (fourrière animale)Déchèterie de La RouvièreDéchèterie de Saint-Bénézet(Communauté de communes Autour de Lédignan)Déchèterie de CollorguesMicro-crèche de MoulézanCrèche de Saint-Geniès-de-MalgoirèsCrèche de Parignargues

Numéros utiles et informations pratiques04 66 63 13 75 ou 06 12 53 13 61

04 66 63 14 3604 66 63 01 1104 66 88 02 3204 66 72 85 6004 66 63 85 5104 66 56 58 30

06 09 58 65 7504 66 93 64 2204 66 81 62 5504 66 63 24 04

Communauté de communesLeins Gardonnenque

4 rue Diderot30190 Saint-Geniès-de-Malgoirès

Tél 04 66 63 00 80 - Fax : 04 66 63 94 [email protected]

www.leinsgardonnenque.frOuvert du lundi au jeudi de 8h à 12h etde 13h à 17h, le vendredi de 8h à 12h.

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Editorial^ Du^ President^' '

LiEnS En GARDonnEnqUE

Directeur de la publication : Michel Martinavec la collaboration des membres de

la communauté de communes.Conception/réalisation :Addok 06 79 70 84 76

Ce journal est imprimé sur un papier respectant les normes européennes de protection

de l’environnement et avec des encresvégétales biodégradables.

Mes chers administrés, mes chers amis,

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un « aprèsLeins

Gardonnenque »,il y en aura

même deux

L’année 2016 a démarré sur les chapeaux de roues…

La loi NOTRe, puis la proposition de Schéma départemental du 9 octobre 2015 du Préfet Didier Martin avaient secoué l’ensemble des élus et une partie de la population.

Nous avions alors tenté de faire changer le trait, en présentant un nouveau projet de territoire aux 18 communes qui nous entou-rent. Un territoire élargi aurait en effet permis d’échapper au funeste destin que nous offrait la loi du 7 août 2015, la seule légitimité des nouveaux territoires étant désormais le chiffre de leur population ! Il nous a manqué 1 500 habitants.

Un de nos vice-présidents, Pierre Lucchini et notre directrice ont rencontré donc 18 communes (Montpezat, Combas, Crespian, Montmirat, Cannes-et-Clairan, Saint-Théodorit, Aigremont, Lédignan, Cassagnoles, Maruejols-les-Gardons, Saint-Bénézet, Boucoi-ran, Brignon, Cardet, Castelnau-Valence, Saint-Dézéry, Saint-Chaptes et La Calmette), afin d’échanger avec eux sur leur vision du territoire, leurs attentes et leur éventuelle volonté de reconstruire un projet nouveau avec les communes de Leins Gardonnenque.Cruel dilemme pour certains, hors de question pour d’autres… Chaque maire a écouté et entendu avec beaucoup d’attention les difficultés qui attendaient notre territoire. Visionnaires, les maires ont majoritairement spéculé sur une évolution rapide de tous les territoires, y compris ceux de 15 000 habitants, estimant que tous les territoires disparaîtraient progressivement au profit de grosses agglomérations ou de métropoles. Ils n’ont donc pas souhaité s’engager sur un territoire qu’ils estimaient fragile.

En 2016, c’est un nouveau préfet, Didier Lauga, qui a eu la lourde tâche d’achever le Schéma départemental de coopération intercommunale dessiné par son prédécesseur.Il a entendu la volonté de chaque territoire et de chaque commune, et avec l’approbation de sa commission consultative (la CDCI), il a validé la dissolution de Leins Gardonnenque, l’intégration de la commune de Moussac à la Communauté de communes Pays d’Uzès, de la commune de Parignargues à la Communauté de communes Pays de Sommières et des 12 autres communes de notre territoire actuel à Nîmes métropole.

Évidemment, ce schéma a causé une forte déception, l’ensemble de nos maires souhaitaient toujours sauver le projet actuel.Qu’allait-il advenir de nos compétences phares comme la petite enfance, l’enfance, la jeunesse ? Que deviendrait le bassin de natation de Sauzet face à un bassin olympique tel que Némausa ? Et surtout quelle serait la place et la voix de nos communes de moins de 2 500 habitants au sein de la nouvelle assemblée ?

Autant d’inquiétudes que nous avons essayé de balayer avec les services de Nîmes métropole en organisant une série de 10 réunions thématiques nous permettant d’échanger sur les pratiques de chaque territoire.

Il y aura bien un « après Leins Gardonnenque », il y en aura même deux.

Un après Leins Gardonnenque au sein de Nîmes métropole (pour la majorité de nos communes), avec de nouvelles compétences (la promotion du tourisme, les transports, l’eau et l’assainissement…), une nouvelle assemblée à 101 délégués communautaires (et seulement 12 voix pour Leins Gardonnenque) et de nouvelles habitudes à prendre (le siège de Nîmes métropole est à Nîmes, la quasi-totalité des services sont concentrés dans les locaux du Colisée).

Et, un après Leins Gardonnenque à construire. Cet « après » qui pourrait vous permettre de conserver les services que nous développions jusqu’à aujourd’hui (TAP, Relais emploi, ludothèque…). Pour cette suite-là, nous travaillons activement avec les services de la préfecture et de la Direction générale des finances. Il s’agit de créer une nouvelle structure intercommunale, appelée SIVOM (Syndicat intercommunal à vocation multiple), qui nous permettra de mutualiser à nouveau les moyens des communes qui souhaiteront y adhérer, et que vous retrouverez dans les locaux actuels… comme « avant ».

Que de tracas administratifs, quel imbroglio pour vous usagers ! Mais nous souhaitons par-dessus tout maintenir l’existant, car nous croyons toujours en notre démarche, en nos projets et l’ensemble de vos témoignages nous ont prouvé que nous ne nous trompions pas.Pour tous ces mots qui nous ont accompagnés durant ces longs mois de procédure, je vous dis encore une fois merci !

Et si ces démarches ont été énergivore et chronophage, elles n’ont pas pour autant empêché nos élus et nos services de vous proposer les temps d’animation habituels : Saint Vincent des Leins à Domessargues cette année, la journée du jeu à Mauressar-gues, la rando VTT nouvelle formule à Fons, la fête du vélo à Saint-Bauzély. Les services enfance jeunesse vous ont également proposé des séjours, des activités et des sorties de qualité. Le Relais emploi a su s’adapter aux différentes demandes nouvelles en organisant un Club de chercheurs d’emploi, une soirée « Animez votre été », des conférences à destination des parents… En-core autant de raisons de se féliciter du travail accompli et surtout de ne pas l’abandonner, au contraire, le défendre et maintenir le service aussi longtemps que nécessaire…

Nous engageons les prochaines semaines sur ce travail-là.Et j’espère pouvoir revenir rapidement vers vous, porteur de bonnes nouvelles…

Je vous souhaite à toutes et tous de passer un bel été.J’espère vous retrouver les 20 et 21 août pour notre premier Festival des Arts de la rue à Montignargues et Parignargues.

Michel MARTINPrésident

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3e prIx : Michel jonquet "le fils du douanier"

La Journée des livres et des mots 2015Erratum

Erratum^

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Le texte intitulé « Une journée pestaculaire », publié dans le journal de décembre, n’a pas été lauréat du Concours d’écri-ture 2015, pour lequel nous avons remis les prix le dimanche 11 octobre à Moussac. Il a été rédigé par Mme Marie-Noëlle Schmitt (Domessargues). Le 3e prix a bien été attribué à M. Michel Jonquet (Nîmes) pour son texte intitulé « Le fils du doua-nier ». Malheureusement lors de la préparation du journal communautaire de décembre, où nous avons l’habitude de publier les textes lauréats, nous avons remis le mauvais texte pour publication (le premier numéroté 0308C et le deuxième 0308A). Aucune des - pourtant nombreuses - relectures n’a soulevé le lièvre. Nous présentons nos plus plates excuses pour

cette erreur aux deux auteurs en question.

« C’est un garçon ! »

Le bébé braille de bon cœur, de toute la force de ses poumons ! Il est fripé, violet, laid, encore lié à sa mère par le cordon ombilical. Vivant ! C’est le plus beau bébé du monde ! La mère est pâle, presque transpa-rente, épuisée et pourtant elle adresse un sourire, le premier depuis son accouchement, à mon épouse. Nous n’échangeons pas de mot, pris par cet instant magique : une naissance ! Pourtant, si nous n’avions pas été là, Sarah et moi, la petite dame et son bébé seraient peut-être morts.

Mais le hasard, ce grand ordonnateur, en avait décidé autrement. Et d’abord de par la passion de ma douce épouse pour tout ce qui est nouveauté. Nous allions fêter nos cinq ans de mariage et elle avait cherché une idée originale pour célébrer cet évènement. Elle avait demandé conseil à Rachel et Nathan, aussi farfelus qu’elle, qui, nous connaissant sportifs tous les deux, lui avaient conseillé de se lancer dans cette nouvelle mode : le vélocipède. Après mûres réflexions, elle avait porté son choix sur un tricycle à deux places qui, à ses yeux, remplaçait avantageusement les grands Bi que nous croisions parfois dans les rues. Devenus propriétaires de cet engin, il ne nous restait plus qu’à programmer un voyage en amoureux, initiative inédite et un peu folle de nos jours il faut bien l’avouer. Après de longues soirées passées à la lecture des cartes routières, notre choix s’arrêtera sur un circuit d’une semaine passant en Allemagne pour embrasser nos cousins Nudelmann à Munich.

Notre voyage, par le chemin des écoliers, ne passe pas inaperçu ! On a beau être à quelques petites années de la fin du XIXe siècle, le progrès a encore du mal à atteindre les campagnes et même les pe-tites villes. A partir du moment où nous avions quitté Salzbourg, le moindre passage dans les villages, sans parler de la plus petite des pauses, provoquait des attroupements que nous avions le plus grand mal à contourner. Combien de fois avons-nous répondu aux mêmes questions posées par les mêmes curieux, offert des tours gratuits aux enfants ou aux parents, été accompagné en cours de route par des badauds, gamins ou adultes, installées sur de gros chevaux de labour, qui nous serraient de près au risque de nous renverser.

C’est le troisième jour, en début d’après-midi, que nous sommes arrivés dans une petite ville frontière avec l’Allemagne. La matinée avait été plus rude que d’habitude et, par lassitude, nous avions décidé de raccourcir l’étape en nous arrêtant à une auberge portant le nom bizarre de Gasthof zum Pommer. En tous cas, et c’était le principal, l’auberge était propre, l’ambiance sereine, la clientèle discrète. Rapidement nous avons constaté que les clients se partageaient

entre de rares voyageurs de passage et des résidents, principalement des douaniers et leurs familles, frontière proche oblige. Je me préparais donc à une soirée entre amoureux avec Sarah, quand nous avons entendus des cris et des gémissements venant du premier étage. La patronne de l’auberge, qui était en train de desservir notre table entre deux plats, nous apprit qu’une loca-taire commençait à accoucher et que l’on attendait une sage-femme, demeurant dans une rue proche, d’un instant à l’autre. Ensuite, quelques minutes du-rant, il y eu l’agitation et le tumulte propres à ce genre d’évènement qui voit monter des personnes nerveuses et descendre des individus, tout aussi fébriles, en un tohu-bohu plutôt souriant.Et puis il y a eut l’arrivée brutale de ce bel adolescent blond porteur de détresse : la sage-femme était ab-sente ! Comme en contrepoint de son annonce, les plaintes de la malheureuse parturiente qui montaient plus stridentes que jamais à travers la maison, présa-geaient un accouchement difficile. C’est alors qu’un quidam, attablé devant une bière dans un coin obscur de la salle à manger, indiqua qu’il connaissait une autre sage-femme à Braunau. Mais comme elle demeurait au diable, à l’autre bout de la ville, il pensait que même en se pressant, même en attelant un équipage de bons chevaux, le temps d’aller la chercher et celui de la ramener, il risquait d’être bien tard, trop tard, pour sauver le bébé !

C’est alors que Sarah eut la meilleure idée de sa vie : « Le tricycle, me lance-t-elle, va la chercher avec le tricycle ! ». Il me fallut peu de temps pour réagir et le quidam, bien qu’un peu inquiet de devoir monter sur ma machine, accepta de m’accompagner et me guider à travers les rues étroites de la ville jusqu’au domicile de Frau Schleicher. Ce fut une course folle ! Je pédalais de toutes mes forces, me faufilant entre les charrettes, frôlant les passants, coupant les virages des rues étroites, évitant de justesse une automobile, la première que je voyais depuis notre départ. Lothar, mon passager, recroquevillé sur lui-même, les jambes relevées, n’osait pas pédaler et, pour calmer son appré-hension, me déversait un babil continu. Il était doua-nier, comme le mari de la malheureuse Klara, et connaissait bien la famille. Une malédiction semblait planer sur le couple dont les trois premiers enfants étaient morts en bas âge et, au vu des difficultés que vivait la mère en ce moment, le bébé à venir risque fort de suivre le même destin que ses aînés. Je redoublais d’efforts pour arriver au plus vite.

Frau Schleicher, une femme à la quaran-taine avenante, au regard vif et intelligent, hésita à peine un instant pour remplacer Lo-thar sur mon tricycle dès que nous lui eûmes résumé la situation. Mieux, nous n’avions pas parcouru cent mètres que, dévoilant ses

chevilles avec grâce et une certaine impudeur, elle releva légèrement sa longue robe, et se mit à pédaler de concert avec moi. A deux, le retour, fut plus aisé et plus rapide et nous sommes arrivés juste à temps pour éviter un drame épouvantable où seul le talent et l’expérience de la sage-femme sauvèrent le bébé, un garçon, et sa mère.

Sarah et moi sommes repartis, le lendemain à l’aube, un dimanche. Nous avions hâté notre départ ne tenant pas à passer le shabbat en compagnie de nos cousins allemands, trop religieux à notre goût, et, pour cela, il nous fallait absolument arriver le mercredi afin de repartir le vendredi matin. C’est au cours de cette étape que mon épouse, qui avait aidé Frau Schleicher dans sa besogne, me raconta que la maman avait souhaité donner mon prénom à son nouveau-né pour me remercier. Et Sarah avait donné son accord.

« Cela te fait-il plaisir ? » me demanda-t-elle.

Comment n’aurais-je pas été heureux ? Nous venions de sauver la vie d’un enfant dont je souhaitais de tout mon cœur qu’il soit assez fort pour ne pas partager le triste destin de ses aînés. J’espérais également que, grâce à nous, il puisse grandir sereinement dans un monde de paix pour devenir un homme sage et bon. Et puis, on peut rêver, je me disais qu’au souvenir de ce que Sarah et moi avions fait pour lui, il ne partagerait pas ce maudit antisémitisme encore trop palpable dans nos régions.

Profitant d’une courte descente, je me tournais vers ma douce épouse et lui fit une proposition : « dis-moi chérie, ne penses-tu pas qu’une fois rentrés chez nous, nous pourrions envoyer un cadeau à ce petit garçon qui porte mon prénom ? ». Sarah, me sourit « tout à fait d’accord mon cher ami, surtout que je trouve qu’Adolf Hitler c’est un nom qui sonne bien… ».

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Le taux des taxesIl sera resté inchangé sur toute la durée de vie de l’EPCI (Établissement public de coopération intercommunale)➤ La cotisation foncière des entreprises : 25.72%➤ La taxe d’habitation : 10.95%➤ La taxe foncière (bâti) : 0.922%➤ La taxe foncière (non bâti) : 6.47%➤ La taxe d’enlèvement des ordures ménagères : 15.5%.Ces taxes génèrent un volume de recettes de 3 415 241 euros pour l’intercom-munalité, desquels sont déduits 714 342 euros de FNGIR (Fonds national de garantie individuelle de ressources - mécanisme de solidarité depuis la réforme de la fiscalité), soit une ressource nette de 2 700 899 euros.S’ajoutent par contre, quelques taxes, dont l’EPCI n’a pas la maîtrise des taux :➤ La taxe additionnelle sur le foncier non bâti : 21 688 euros➤ L’IFER (imposition forfaitaire des entreprises de réseaux) : 40 907 euros➤ La CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises) : 171 822 euros➤ La TASCOM (Taxe sur les Surfaces COMmerciales) : 27 131 euros➤ Les allocations compensatrices : 88 424 eurosSoit une recette supplémentaire de 349 972 euros, reversée directement au territoire.

Le budget 2016Le budget, voté à l’unanimité le 18 avril 2016, est un budget un peu par-ticulier puisque ce sera le dernier de la Communauté de communes Leins Gardonnenque. A l’heure du grand partage, il n’est évidemment pas un budget de « projets ». Il permet de régler les affaires courantes et en cours de l’intercommunalité. Comme chaque année, le conseil a toutefois voté

certaines lignes importantes et symboliques du budget 2016.

L’affeCtation du résuLtatIl s’agit d’une procédure comptable qui permet de constater l’excédent de fonctionnement cumulé de la communauté de communes (2 060 035.15 euros) et d’en utiliser une partie pour couvrir le déficit d’investissement cumulé (620 724.79 euros).Le conseil communautaire a donc constaté un excédent de fonctionnement net en début d’année de 1 439 310.36 euros.A ces recettes principales, s’ajoutent les dotations de l’État… la DGF (Dotation globale de fonction-nement) qui s’amenuise chaque année : 507 325 euros en 2016 (668 146 euros en 2014 !).A ces recettes s’ajoutent évidemment les subventions (du Département, de la Région, de l’État, de la CAF, etc.) et les produits de gestion courante (remboursements d’assurance, locations, ventes de matériaux…) pour un total global de recettes annuelles de 6 839 451.36 euros (dont FNGIR à déduire, soit net : 6 125 109.36 euros).

Lesquelles recettes permettront de financer : ➤ toutes les charges de gestion courante [énergies, fournitures, contrats de prestation

de service, entretien, réparations, assurances, documentation, publications, frais postaux et de télécommunications, taxes, adhésions à différentes structures (SI-VOM de la Gardonnenque, syndicats de cours d’eau, déchèteries par convention, SCOT, Pays…, etc.)], ➤ les charges de personnel (11 agents titulaires) et les indemnités des élus (1 président + 4 vice-présidents),➤ les reversements aux communes (attributions de compensation),➤ les subventions➤ les intérêts des prêts (23 000 euros)➤ les amortissements.Les recettes permettront également de dégager un virement à la section d’investis-sement de plus de 580 000 euros.Ce virement (issu de la section de fonctionnement), les subventions attendues, le remboursement du Fonds de compensation de la TVA et un emprunt de 1 500 000 euros, permettront de financer quelques acquisitions (logiciel urbanisme, mobilier de la micro-crèche de Domessargues, containers, colonnes à verre et à papier, panneaux lumineux…) mais surtout de financer l’aménagement de locaux admi-nistratifs supplémentaires et la construction du Pôle enfance jeunesse en cours sur la commune de Saint-Geniès-de-Malgoirès (coût global : 3 500 000 euros).

Enfancejeunesse

D. 84% R. 91%

AdministrationgénéraleD. 10% R. 2%

UrbanismeD. 4% R. 0%

DéchèterieD. 1% R. 1% Ordures

ménagères

D. 1% R. 4%

PiscineD. 0% R. 2%

Relaisemploi

D. 0% R. 0%

TourismeD. 0%R. 0%

ZACD. 0%

R. 0%

CultureD. 0%R. 0%

Fonctionnement

Investissement

Administrationgénérale

Enfance jeunesse

Orduresménagères

D. 17% R. 27%

D. 27% R. 7%

D. 39% R. 55%

Relais emploi

D. 1% R. 2%

CultureD. 2%R. 1%

DéchèterieD. 12% R. 7%

PiscineD. <1% R. <1%

UrbanismeD. <1% R. 0%

TourismeD. <1% R. 0%

ZACD. <1% R. 0%

D. = DépensesR. = Recettes

D. = DépensesR. = Recettes

Budget^

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Histoire^

Leins Gardonnenque face à lad'indigènes. La rupture était en train de se consommer. Malgré les tentatives de réformes régulièrement bloquées par les plus déterminés des colons, les mu-sulmans perdent l'espoir d'obtenir une reconnaissance et une égalité de façon légale et se lancent dans l'insurrection armée.Traditionnellement l'histoire retient la date du 1er novembre 1954 comme point

de départ de la guerre d'Algérie laquelle devait se poursuivre officiellement jusqu'au cessez-le-feu du 19 mars 1962 obtenu par la signature des Accords d'Évian et déboucher sur la reconnaissance de l'indépendance algérienne le 3 juillet 1962. La guérilla algérienne opère, tant dans les cam-pagnes que dans les villes, talonnant l'armée fran-çaise et provoquant des affrontements sanglants. Les appelés du contingent sont envoyés de plus en plus nombreux pour répondre aux besoins mili-taires croissants. 1956 connaît une escalade dans l'engagement du pays dans la guerre : les jeunes appelés voient leur temps passé sous les drapeaux allongé et de ce fait les dangers encourus se mul-tiplient. Dans les villages, l'appel au recrutement ne se fait pas sans heurts, ainsi à Saint-Geniès une grande manifestation, au cours de laquelle certains manifestants se couchèrent sur la voie, tenta vainement d'empêcher deux jeunes de partir.Le 13 mai 1958 la crise devient politique : la IVe

république, incapable de faire face à la situation, doit faire appel au général de Gaulle qui la remplace par la Ve république. Par étapes, la France doit finalement reconnaître l'indépendance de l'Algérie.

Conquise dans l'indifférence métropolitaine générale en 1830, l'Algérie devint progressivement, sous la monarchie de juillet (1830-1848), une colonie de peuplement souvent au détriment des populations indigènes. Les colons défrichèrent des terres, l'armée ouvrit les routes. Divisée en

trois départements sous la seconde république (1848-1851), elle est, alors, re-connue « partie intégrante du territoire français ». La troisième république, sous la pression des colons, impose aux indigènes le code de l'indigénat (1881) qui refusait de reconnaître aux populations locales le droit de vote, l'éligibilité, et imposait l'inégalité devant l'impôt. Population loyale durant la 1re guerre mondiale, la reconnaissance de la nation ne fut pas à la hauteur des sacrifices de ces populations. Astreintes au service militaire dès 1912, les popu-lations indigènes durent attendre 1919 pour se voir reconnaître une certaine égalité et seulement pour une partie de la population. Inégalité de droits, difficultés économiques creusent le fossé entre les deux communautés. En 1927, Messali Hadj crée le 1er mouvement nationaliste et anti colonial (parti populaire algérien) tandis qu'une fédération d'élus indigènes, derrière Ferhat Abbas et Bendjelloul, réclame une véritable assimilation et le droit à la citoyenneté française.L'annonce officielle de la fin de la seconde guerre mondiale provoque de sanglantes manifestations dans le Constantinois. Répon-dant à la mort de centaines d'Européens, le gouvernement provisoire du général de Gaulle mène une répression qui conduit au massacre de plusieurs milliers

TéMoIgNAge de M. edMoNd gUIgUe de SAUzeT, MIlITAIRe PeNdANT lA gUeRRe d'AlgéRIe. ANNée 1960.menace étant écartée, les avions de chasse rejoignirent leur base. Mais quelques minutes plus tard, l'appareil changea à nouveau de cap, transgressant une nouvelle fois l'espace aérien sous contrôle. Ordre fut donné aux deux chas-seurs français de retourner sur zone mais, en manque de car-burant, ils furent contraints de faire demi-tour à la base militaire. L'appareil poursuivit sa route, fort heureusement, sans velléité offensive.J'étais très loin de me douter que ce petit point lumineux apparu sur mon écran radar un jour de février 1960 au dessus du ciel d'Algérie allait créer un incident diploma-tique entre la France et l'URSS.En effet, j'apprenais un peu plus tard que cet appareil transportait le Premier secrétaire du parti com-muniste de l'Union Soviétique, M. Léonid Brejnev, qui se rendait de

Moscou à Conakry via Rabat par le survol de l'Algérie avec un plan de vol qui avait été déposé et accepté par les autorités françaises pour la partie placée sous leur contrôle. Cela fit, comme on peut l'imaginer, la une des journaux dès le len-demain. Les photos montraient l'avion criblé de balles par les tirs de semonce de nos deux chasseurs. Par chance, seule la carlingue fut touchée. L'URSS demanda aussitôt des explications sur cet incident. Il aura fallu toute la diplomatie nécessaire de l'époque pour calmer une situation bien plus que tendue entre Paris et Moscou. Un diplomate soviétique demanda même des sanctions exemplaires contre les res-ponsables. Nos diplomates ont dû faire preuve, c'est le cas de le dire, de beaucoup de diplomatie pour mettre un terme à l'incident. L'enquête conclut à un dysfonc-tionnement entre l'aviation civile et les autorités militaires.C'était à Oran, pendant la guerre d'Algérie, sur une base militaire, un petit point lumineux sur mon écran radar qui aurait pu changer le cours de l'Histoire. M. Léonid Brejnev devenant par la suite le dirigeant de l'URSS ».

Guerre d’Algérie

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Edmond Guigue, pendant la guerre d'Algérie, était un militaire gradé de l'armée

de l'air à Oran, responsable du contrôle opérationnel aérien sur écran radar. Son rôle consistait à surveiller l'espace aérien algérien, sous contrôle, pour empêcher toute intrusion ennemie.« Un jour, le 9 février 1960, en pleine guerre d'Algérie, alors que je surveillais comme à l'habitude mon écran radar, un point lumi-neux apparaît et à ma grande

surprise pénètre dans l'espace que nous avions sous contrôle. Ce point lumineux était un avion provenant du Maroc et qui ne semblait pas vouloir dévier de sa trajectoire.Je préviens immédiatement ma hiérarchie en donnant les coordonnées exactes de l'appareil : le type d'avion, sa position, son altitude, sa vitesse, etc. Au fur et à mesure des transmissions que je fournissais, mon supérieur ordonna de faire décoller deux avions de chasse. Arrivés à hauteur de l'appareil, les deux chasseurs français reçurent l'ordre de tirer des coups de semonce en direction de l'appareil afin de le pousser hors de la zone interdite. Ce dernier fit alors une remon-tée spectaculaire pour reprendre de l'altitude et dévier son cap. La

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Jacques Brunel, étudiant sursitaire, fut affecté au 410e R.A.A (régiment anti-aérien) comme maréchal des logis. Blessé à la jambe par un tir de fusil lors de l’embuscade de Laperrine

le 1er mars 1956, il est transporté et soigné à l'hôpital militaire Maillot de Bab-el-oued. Mais une hémorragie s'ensuivit, il décède le lendemain 2 mars 1956. Jeune appelé du village, la nouvelle bouleversa toute la communauté. Le conseil municipal prit alors la décision de supprimer les festivités prévues les 3 et 4 mars suivants : tout le village prit ainsi le deuil.

Mort pour la France à 23 ans, il reçut à titre posthume la croix de la valeur militaire avec

palme. Son nom figure sur le mémorial de l'AFN d'Aigremont, à Saint-Geniès

sur le monument aux morts et sur une plaque commémorative au temple

et à Montpellier sur la plaque régimentaire du 410e RAA.Le 17 mai 1980 fut inaugurée la rue du 19 mars 1962 à Saint-Geniès et une stèle lui fut érigée et inaugurée le 11 novembre 1997.

L'accumulation des problèmes sociaux et économiques vont pousser les Algériens à se révolter. Le 1er novembre 1954, la rébellion éclate, « La Toussaint rouge ». Il s'ensuit une guerre de presque de huit ans.

Plusieurs Moussacois appelés ou rappelés par l'armée furent envoyés en Algérie entre 1954 et 1962. Ils se nomment Marc, Aimé, Jean, Yves, Claude, Robert, Aimé, Marcel…Certains sont restés profondément marqués par le conflit.En 1956, Marcel, jeune chasseur alpin du contingent, est envoyé en Grande Kabylie dans la coloniale, puis intègre les commandos. Il envoyait des lettres régulièrement à ses proches en écrivant « ici tout va bien ne vous faites pas de soucis ». Mais au village, les journaux racontaient les attaques et les accro-chages en Kabylie. Il a eu une permission pour la communion de sa sœur ; il s'est rendu à l'enterrement d'un soldat à Saint-Geniès pendant celle-ci. Il aura fait vingt deux mois de service. Il mènera par la suite une vie paisible et ne racontera que très rarement ses souvenirs. Il n'avait plus vraiment peur, il disait qu'il avait déjà vu la mort. Les accords d'Evian, signés le 19 mars 1962, donneront la souveraineté à l'État algérien mettant fin au conflit.

MoUSSAc fAce AUx évéNeMeNTS d'AlgéRIe

SAINT-geNIèS y PeRdIT l'UN deS SIeNS

Une vingtaine de jeunes de Saint-Mamert, dont un engagé volontaire, sont partis dans les années 1956. Ils furent affectés à la 7e division, qui comptait 35 000 hommes. A 4 heures : départ de Marseille Ste Marthe, en direction d’Alger-la-Blanche. A l’arrivée : réception,

boissons gâteaux et… départ pour la Mitidja. C’est la guerre ! Armé d’un fusil mitrailleur, les tours de garde de deux heures commencent. Départ pour la Kabylie : les fellaghas attaquent ! Les autorités du village sont visées par des groupes huit à dix soldats. Après une petite formation Jean, qui est à la radio, reçoit toutes les informations et ordres qu’il transmet au capitaine, toujours muni de sa carte d’état major avec laquelle entre autres, il commandait la batterie de six canons. Le 2 novembre 1956 : départ vers le canal de Suez avec tout l’armement et débarquement à Port Saïd. Puis nouveau départ en direction du port de Lavalette à Malte. Nous y avons quartier libre. Nous visitons. Après le change en livre sterling nous effectuons des petits achats souvenir. Nouvel ordre embarquement : retour en Algérie ! Depuis plusieurs jours, Jean souffre d'un important refroidissement. Il est rapatrié par bateau hôpital à Marseille, où il est traité, puis envoyé en sanatorium. À la suite de diverses consultations, il est reconnu inapte et démobilisé. La vingtaine de soldats partie est revenue ; chacun a créé une famille, y compris Jean qui, bien soigné a retrouvé une vie normale.

SAINT-MAMeRT : deS jeUNeS de 23-24 ANS foNT leUR SeRvIce MIlITAIRe eN AlgéRIe PoUR ASSUReR le MAINTIeN de l’oRdRe

La disparition denotre Communautéde communesLeins Gardonnenque

Cahiers^ Hyperliens^

le dossier :

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Cahiers^ Hyperliens^

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La disparition denotre Communauté de communes

Leins Gardonnenque :Une tragédie en 8 actes

acte 5l’espoir

Mars. La CDCI (Commission départementale de la coo-pération intercommunale) a voté à l’unanimité pour que Leins Gardonnenque reste autonome à condition que le recours devant le Tribunal administratif soit positif. L’espoir renaît !

acte 7nouvelle réplique

L’idée d’un syndicat intercommunal ressurgit ! Un moment évoquée par notre directrice des services, elle n’avait pas séduit la majorité. Mais désormais, elle apparaît comme la solution pour « sauver » tout ce que notre communauté a bâti et que l’Agglo de Nîmes ne pourra nous offrir (toute notre politique enfance jeu-nesse, le Relais emploi, les micro crèches, les TAP, la piscine de Sauzet, etc.).

acte 6nouvelle déception

Le Tribunal administratif ne considère pas que lorsque Montagnac nous a rejoint il s’agissait d’une fusion. Donc, pas de dérogation possible. Moussac partira vers Uzès, Parignargues vers Sommières et les 12 autres communes iront toutes à l’Agglo de Nîmes. Point final !

acte 8réunions et... réunionsDepuis la fin du mois d’avril, les réunions avec les services de l’Agglo de Nîmes s’enchaînent. Elles per-mettent de faire l’état des lieux de part et d’autre tout en apprenant à se connaître. Les premières impressions sont positives. D’autres réunions auront lieu avec la préfecture et les services de l’État pour la création de notre Syndicat intercommunal qui interviendra avant la fin de l’année.

acte 2la carte du préfet

Octobre 2015. Le Préfet Martin fait paraître son projet et la carte des nouvelles communautés de communes. Nous serions rattachés à Nîmes métropole ! Initialement il avait pensé à « Pays de Sommières », mais pour de multiples raisons cela n’a pas été possible.

acte 3la réplique

Nous mettons en place une double stratégie. Sur le ter-rain, les communes limitrophes sont contactées afin d’en persuader de nous rejoindre pour atteindre les 15 000 habitants exigés par la loi. Sur le papier, on va essayer d’exploiter une « faille » dans un article de la loi car en 2012, la commune de Montagnac nous ayant rejoint, s’agissait-il d’une fusion ? Dans ce cas, nous pourrions bénéficier d’une dérogation.

acte 4déception

Nous sommes début 2016. Aucune commune n’a voulu nous rejoindre. Nous restons seuls face à une loi que nous trouvons injuste. Une pétition sur internet est lancée qui témoigne du désarroi et du soutien de la population. Moussac et Parignargues font part de leur désir d’aller vers Uzès et Sommières si nous ne pouvons sauver « Leins Gardonnenque ». Nous rencontrons le nouveau préfet Didier Lauga qui nous comprend mais qui nous dit être là pour faire appliquer la loi. Néanmoins, il inter-rogera le Tribunal administratif sur le sujet de la fusion lorsque Montagnac nous a rejoints en 2012.

acte 1la catastrophe

Nous sommes au mois d’août 2015 et la loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la république) parait, votée par nos députés et sénateurs. Elle stipule, entre autres, que toutes les communautés de com-munes comme la nôtre doivent fusionner avec une autre communauté de communes. En effet, nous avons beau nous compter, notre population n’atteint pas les fameux 15 000 habitants exigés par la loi ! C’est tout ce qui nous est reproché… On ne regarde pas tout ce qui a été fait, la bonne santé financière de notre communauté, nos projets… Non, il faut être 15 000 !

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Cahiers^ Hyperliens^

A Sommières, en dehors des compétences obligatoires (aména-gement du territoire et développement économique), Parignargues

retrouvera les services de collecte des déchets, la créa-tion et l’entretien des sentiers de randonnée, le service public d’assainissement non collectif, un volet culturel, une politique phare en direction de la petite enfance, l’enfance et la jeunesse…

Parignargues transférera en plus, notamment, sa compétence scolaire et participera aux actions de la CCPS comme l’obser-

vatoire de l’habitat, l’élaboration d’une carte de la voirie intercommunale entre autres.Mais quel est le « risque » pour la commune de Pari-gnargues ?

La commune arrive dans un contexte difficile. La CCPS a engagé, sur les dernières années, de lourds investis-

sements (notamment la construction d’écoles nouvelles). La communauté de communes a alors rencontré des difficultés financières. Le

Bureau communautaire a donc fait le choix, assumé, de fermer un certain nombre de services, permettant des économies budgétaires.La CCPS a souhaité fermer la déchèterie de Calvisson, une crèche et la Maison de l’emploi et de l’entreprise en moins d’un an. Différentes raisons évidemment pour ces choix-là, mais dans un contexte financier difficile, ces fermetures permettent une « relance » et une reprise modérée des investissements jusqu’à 2018.La commune de Parignargues rejoindra donc la CCPS avec dans ses bagages une crèche de 23 places, qui coûte actuellement à notre territoire près de 100 000 euros par an (financement CAF déduit).Cette charge semble actuellement difficilement supportable par le budget de la CCPS.Les services réfléchissent donc à différents scénarii : du financement éventuel d’un certain nombre de places par des communes hors CCPS… jusqu’à la fermeture de l’établissement au 31 décembre 2017, à l’heure où, individuellement, les communes de la CCPS se prononcent contre l’arrivée de la commune de Parignargues sur leur territoire !Affaire à suivre.

trois interco !Nos communes vont se répartir sur 3 territoires existants, voisins.Il s’agit de leur choix, validé par le Préfet Lauga, qui a amendé la proposition initiale de Schéma du Préfet Martin, qui, lui, prévoyait la fusion entière de notre communauté de communes avec l’Agglomération nîmoise (pour mémoire la procédure de modification du Schéma départemental de coopération Intercommunale a démarré le 9 octobre 2015 pour se terminer le 31 mars 2016, et le Dépar-tement a changé de préfet le 1er janvier 2016).Durant le temps de la procédure, la commune de Moussac a donc demandé à rejoindre la Communauté de communes du pays d’Uzès qui l’a accepté, la commune de Parignargues a demandé à rejoindre la Communauté de communes du pays de Sommières qui l’a accepté. Les 12 autres communes ont accepté, résignés puisqu’il a été impossible de sauver la Communauté de communes Leins Gardonnenque, de rejoindre la Communauté d’agglomération de Nîmes métropole.

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A Uzès, en dehors des compétences obligatoires (aménagement du territoire et développement économique), Moussac retrouvera les services de collecte des

déchets, un service entreprise emploi, le service public d’assainissement non col-lectif, un volet culturel, une politique qui s’étoffe en direction de la petite enfance,

l’enfance et la jeunesse…Moussac participera aux actions de la CCPU comme la police inter-communale ou la défense des forêts contre l’incendie par l’entretien

des pistes DFCI, entre autres.Du côté de la CCPU aucune difficulté annoncée, Moussac rejoin-dra les 31 communes du périmètre et les délégués s’ajouteront aux 56 délégués communautaires actuels. La CCPU est un ter-ritoire étendu sur 35 km, avec des temps de distance entre les communes de 45 mn maximum (Moussac/Pougnadoresse par

exemple)… Seul bémol à craindre est que la commune de Moussac se sente vraiment Uzétienne, cela prendra peut-être du temps mais il s’agis-

sait de la seule issue face aux deux agglomérations de Nîmes et d’Alès pour maintenir de la « ruralité ».Nous souhaitons « bon vent » à la commune de Moussac pour cette nouvelle

aventure !

La CommUnaUté de CommUnes dU Pays de sommières (CCPs)

Moussac et Parignargues ont fait le choix de territoires qui leur ressemblent : des communautés de communes,avec des compétences relativement identiques aux nôtres.

La CommUnaUté de CommUnes dU Pays d’Uzès (CCPU)

CC Leins Gardonnenque CA Nîmes métropoleCC du Pays de SommièresCC du Pays d’Uzès

37511 931-1 3451 231

3049-6345

En milliers d’euros En euros par habitant

CAF nette du remboursementen capital des emprunts

CapaCitéD’autofinanCement

(Caf) en 2014

10,77%0%

4,00%

51,84%

0%

34,30%

0%

Taxe d’habitationFoncier bâtiFoncier non bâtiFoncier non bâti(taxe additionnelle)Cotisation foncière des entreprises(fiscalité additionnelle)Cotisation foncière des entreprises(fiscalité prof. unique)Cotisation foncière des entreprises(éoliennes)

taux D’imposition votés 2014CA

Nîmesmétropole

CCdu Pays de Sommières

CCdu Pays d’Uzès

CCLeins

Gardonnenque13,14%2,79%

11,54%

51,84%

0%

34,66%

0%

11,14%2,24%6,75%

51,84%

0%

30,92%

0%

10,95%0,92%6,47%

51,84%

0%

35,72%

0%

Il faut souligner également que les taux d’imposition de la CCPS sont plus élevés que ceux actuels de Leins Gardonnenque.

Amendement au projet de fusion de la CCLG et de la CA Nîmes Métropole

M. BRUnDU, rapporteur général, présente l’amendement déposé par MM CHAPon, prési-dent de la CCPU, LACHAUD, président de la Communauté d’agglomération nîmes Métropole, MARTin, président de la Communauté de communes Leins Gardonnenque et pout M. MAR-TinEZ, président de la CC Pays de Sommières, M. CoUDERC, maire de Parignargues et M. SALLE-LAGARDE, maire de Moussac en lieu et place des amendements ajournés à la CDCi du 5 février dernier.

Cet amendement propose un partage des communes de la CCLG comme suit :- rattachement de la commune de Parignargues à la CC du Pays de Sommières,- rattachement de la commune de Moussac à la CCPU,- rattachement des 12 autres communes de la CCLG à la CA nîmes Métropole.

M. le Préfet donne la parole à M. MARTin qui le remercie pour la saisine du Tribunal adminis-tratif même si le contenu de cet avis n’est pas celui attendu.

M. MARTin signale par ailleurs qu’il a signé avec d’autres présidents cet amendement car il a été autorisé par les maires de ces communes à le faire. il demande donc à la CDCi de le voter.

M. LACHAUD rappelle que son établissement s’est prononcé en faveur du libre choix des com-munes de la CCLG et que si 12 d’entre elles souhaitent rejoindre son EPCi, celui-ci est prêt à les accueillir.

M. CLEMEnT demande au préfet de ne pas soumettre cet amendement au vote de la CDCi mais de reporter ce vote à la CDCi du 21 mars prochain car il envisage de saisir le nouveau ministre chargé des collectivités locales de la situation de la CCLG.

M. le Préfet lui répond que les textes en matière d’amendement ne lui confère pas la possibilité de donner suite à sa demande, seuls les signataires de l’amendement peuvent décider de le retirer.

interrogé par Mme BLAnC, conseillère départementale, sur les conséquences qu’aurait un re-cours contentieux déposé à l’encontre du SDCi, M. le Préfet lui répond que le SDCi ne peut pas faire l’objet d’un tel recours selon une jurisprudence constante qui a toujours indiqué que ce document est un document préparatoire qui ne peut faire grief.

Seuls les arrêtés de périmètre qui interviendront entre le 1er avril et le 15 juin pour mettre en œuvre le schéma pourront faire l’objet d’un recours devant la juridiction administrative mais celui-ci n’aura pas d’effet suspensif.

L’amendement est soumis au vote.Résultat : Pour : 32 votes - Contre : 2 votes - Abstentions : 7L’amendement est adopté.

Commission départementale de la Coopération interCommunale du Gard (CdCi)Vendredi 11 mars 2016

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Cahiers^ Hyperliens^

Mais il semblait plus difficile de croire que la préfecture accepterait la création d’une nouvelle structure intercommunale dans un contexte de réduction des établissements. Pourtant comment le préfet pourrait-il accepter de mettre en péril autant de services à la population et autant d’emplois ? Comment allait être réglé le sort d’un bâtiment à peine sorti de terre, d’une valeur de 3,5 millions d’€uros et d’une superficie de plus de 1 300 m² bâti (le Pôle enfance jeunesse) ? Alors si la loi NOTRe propose de rationaliser la carte des syndicats, elle n’annule pas les articles L. 5212-1 à L. 5212-34 du CGCT qui permet-tent la création de syndicats intercommunaux « en vue d’oeuvres ou de services d'intérêt intercommunal ».Quoi de plus rationnel que de créer une structure qui maintient l’existant tant que la communauté d’agglomération ne prend pas le relais ?Les services de la préfecture nous ont bel et bien confirmé le mercredi 25 mai qu’ils accompagneraient la communauté de communes dans ce changement, et qu’évidemment ils soutenaient une telle démarche (il semble évident que la mobilisation préalable de tous, partenaires et administrés, a payé, alors merci encore à vous).Possibilité ok.

un syndicat intercommunal à Vocations multiples (siVom)

Les deux premières pistes étant non abouties (aucune des 18 communes approchées n’a souhaité nous rejoindre et deux communes de Leins Gardonnenque ont souhaité choisir une autre intercommunalité que Nîmes métropole), il ne restait plus qu’à convaincre notre conseil communautaire de la nécessité de créer un

SIVOM, autrement dit un nouvel établissement public de coopération intercommunale.

Le feU Vert des aUtorités

Une noUVeLLe strUCtUreest-eLLe indisPensabLe ?

La nécessité semblait facilement avérée. Comment une commune pou-vait-elle gérer un établissement pour sa commune seule alors qu’il a été proportionné pour un territoire plus large ? Concrètement : comment par exemple la commune de Moulézan pourrait financer 10 places en crèche pour sa seule commune de 646 habitants ? Nécessité ok.

oUi mais...aVeC qUeLLes ressoUrCes ?

Reste la question du financement. Le changement présente un risque financier évident.Le syndicat ne sera plus alimenté par la fiscalité directe locale (comme la communauté de communes) puisque celle-ci sera perçue directement par Nîmes métropole.Par contre, cette fiscalité sera reversée en partie aux communes (cela s’appelle l’attribution de compensation). Nîmes métropole ne conserve de cette fiscalité que les montants nécessaires à l’exercice de leurs compétences. La différence est reversée aux mairies.

Puisque tout est « ok », alors il n’y a plus qu’à.D’ici la fin du mois de juin, il sera proposé aux communes de déposer une demande de création en préfecture du SIVOM Leins Gardonnenque. En septembre ou octobre, compte-tenu des temps de délibération, le SIVOM devrait être créé juridiquement. Il restera à le faire vivre.

Et il est d’ores-et-déjà envisagé de l’agrandir dès 2017, en proposant aux communes voisines d’y adhérer. Le SIVOM sera un SIVOM « à la carte ». Il s’agit de la structure la plus souple de l’intercommunalité, contrairement aux communautés de communes et aux communautés d’agglomération aucune compétence n’y sera obligatoire. La participation des communes sera calculée en fonction des compétences qu’elles auront transférées et donc des services qui lui seront rendus. Ainsi certaines communes proches pourraient être intéressées par une permanence du Relais em-ploi, un accès au bassin de natation de Sauzet, ou encore pour obtenir des places en crèche ou au centre de loisirs !

Sept petits mois encore pour toute cette mise en place et la mise en place budgétaire qui l’accompagne… C’est court, et c’est pourtant le défi à rele-ver. Nîmes métropole et Leins Gardonnenque seront accompagnés d’un bureau d’étude (en cours de consultation) et bien évidemment des ser-vices de la préfecture et de la Direction des finances pour ces opérations.

aLors, on Passe à L’aCtion ?

qUe de PersPeCtiVes…

à sUiVre !

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Les 12 autres communes (Domessargues, Fons, Gajan, La Rouvière, Mauressargues, Montagnac, Montignargues, Moulézan, Saint-Bauzély, Saint-Geniès-de-Malgoirès, Saint-Mamert et Sauzet) rejoindront la communauté « d’agglomération » de Nîmes métropole au 1er janvier 2017. Difficile, après 6 mois de bataille, de se résoudre à rejoindre le géant de « l’Agglo » alors que l’on défendait des valeurs de ruralité, de proximité… et pourtant, il faut que cette transition se passe dans les meilleures conditions possibles.Aussi, en bonne intelligence élus et techniciens ont choisi de travailler rapidement à la mise en place de ces intégrations et la tâche est immense !Il y a quelques compétences similaires (collecte des déchets, SPANC…) mais les organisations de ces services ne le sont pas. Il fau-dra donc travailler ensemble sur les six prochains mois pour transférer les contrats en cours, mettre en place les nouvelles organisations…Et il y a des compétences nouvelles que Leins Gardonnenque n’avait pas : l’eau, l’assainissement et les transports notamment. Ce qui a des impacts comme la disparition de certains syndicats intercommu-naux comme le Syndicat de la Haute Braune ou le Syndicat d’AEP

La CommUnaUté d’aGGLomération de nîmes métroPoLe (Canm) des Garrigues. Chaque commune qui a des modes de fonctionnement et des tarifs différents (Délégation de service public, régie…) va devoir changer ses habitudes et parvenir à un lissage des pratiques sur un délai à définir. En ce qui concerne le transport, évidemment les at-tentes de nos communes sont bien différentes de celle de la ville centre et des communes périurbaines. Pourtant, les communes seront associées au travail engagé sur la gare de Man-duel ou l’élargissement du TSCP, les deux gros chantiers en cours de Nîmes métropole.Enfin il y a tout le reste… toutes les compétences qui ne sont pas celles de Nîmes métropole mais qui étaient les nôtres : les crèches, les centres de loi-sirs, les espaces jeunes, la ludothèque, les TAP, le Relais emploi, le balayage lavage mécanisé des rues, le bassin de Sauzet, le cinéma itinérant…Il n’y avait que 3 possibilités depuis la promulgation de la loi NOTRe : rattacher des communes à notre périmètre, fusionner avec une intercommunalité (c’est-à-dire la rejoindre à 14 communes) et faire fléchir le nouveau conseil commu-nautaire pour l’extension de compétences aux nôtres (condition difficile à remplir cependant) ou créer une nouvelle structure intercommunale « tampon ».

Actuellement nous reversons aux mairies une attribution de compen-sation. La nouvelle attribution devrait être supérieure (puisque Nîmes métropole n’exerce par nos compétences, elle a théoriquement besoin de moyens moins importants et pourra alors en restituer davantage).Le syndicat aura alors comme ressources la différence entre ce que percevront en 2017 les communes et ce qu’elles percevaient en 2016. Cela sera le montant de la cotisation annuelle. Cette cotisation sera fixe. Et en cas de besoins supplémentaires, le syndicat devra soumettre à ses adhérents une demande d’augmentation de la cotisation annuelle… ce qui risque de faire grincer des dents. Il n’aura pas les moyens d’augmenter directement la fiscalité. Alors le syndicat fait la promesse de rationaliser ses services au mieux, de faire les meilleurs arbitrages pour obtenir le meilleur service au meilleur coût ! Joli défi, mais défi tenu !Financement ok.

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Actualite^'

Né en 1924 à Saint-Jean-du-Gard, il fit ses études au lycée de Nîmes. Maire de Saint-Bauzély de 1952 à

2001, sa longue carrière municipale lui permit d’entreprendre une importante modernisation du village. Il s’attaque d’abord à l’amélioration de la voirie communale : élargissement des chemins et goudronnage des rues. De nombreuses voies ont ainsi été classées en route départementale (le chemin vicinal

de Saint-Bauzély à Montignargues, le chemin de Combes...). Il fait aussi rectifier le chemin de Lauret et Barjagole. Ensuite, il

aménage un foyer socio-culturel, rue du Four. Puis, ayant acheté des terrains grâce à un financement personnel,

il fait construire le stade, dont les vestiaires sont fi-nancés par la société Avigard. Il crée des douches municipales, entreprend de réaménager l’école,

ouvre une deuxième classe, ainsi qu’une bi-

Paul Portalès, créateur d'une activité de portée nationaleÉlu et chef d’entreprise, voici résumé en deux expressions le rôle important joué

par cet homme dans son village de Saint-Bauzély.

Pourquoi un CLub ? Parce que chercher un emploi c’est difficile, long et parfois douloureux : les réponses sont négatives ou ne viennent pas, et on finit par baisser les bras ! Les demandeurs d’emploi de la zone sont parfois perdus dans leurs choix et l’orientation de leurs recherches par méconnaissance du tissu d’entreprises. Nombreux sont ceux qui rencontrent des difficultés lors des entretiens, voire lors de la période d’essai.Le club de chercheurs d’emploi sera l’occasion de dynamiser ses re-cherches et de se donner davantage de chances de trouver un emploi. Il existe de nombreux clubs de cher-cheurs d’emploi en France et tous donnent des résultats : parce qu’il est plus facile de chercher ensemble, parce que chacun se prépare mieux, parce qu’une démarche ciblée sur le territoire donne plus de résultats (quand on connaît l’entreprise, l’en-tretien est plus facile)…

Les PrinCiPesLors de la réunion d’information l’animatrice présente le club et les principes : ■ Le club se rencontre une fois par semaine et le groupe ne peut pas changer du début à la fin de la ses-sion (on peut en sortir car on a trouvé un emploi évidemment, mais sinon on s’engage à participer activement).■ Les horaires sont fixés et doivent être respectés par tous, comme dans une entreprise.■ Le club est souverain : il décide de sa propre organisation (nombre de participants, de rencontres prévues, besoins en matériel…).■ L’animatrice du Relais emploi soutient le club et met à disposition locaux, ordinateurs, téléphones, photocopieurs et méthodologie en lien avec les services de Pôle Emploi.■ Les membres du club ne cher-chent pas seulement pour eux mais pour tous les membres de club, « on cherche ensemble, on se conseille, on se rassure ».

Club de chercheurs d’emploisdu Relais emploi

Depuis le 13 janvier 2016, il existe un « club de chercheurs d’emplois » en Leins Gardonnenque et au moment où nous écrivons ces lignes, la 2e session

a déjà démarré. Le point information jeunesse co-organise des évène-ments : aniMez votre été : une rencontre pour préparer l’été, les vacances pour les jeunes et les moins jeunes, seuls ou en famille, trouver un job d’été… Dans une nouvelle forme

(vous connais-siez la « Journée info vacances »), cette fois en soi-rée, et pourtant affichant toujours un succès très relatif.

Cette rencontre a eu lieu le vendredi 8 avril de 16h à 20h à Saint-Geniès-de-Malgoirès. Cette soirée était animée par le PIJ, l’espace jeunes Francas, l’association Temps libre, le centre médico-social du Conseil départemental, les associations Un Sport pour Tous et Dans mon atelier.Initialement pré-vue devant les locaux de la communauté de communes, le mauvais temps nous a obligés de tenir la manifestation à l’intérieur. Comme chaque année, les centres de loisirs et l’espace Job saisonniers ont rencontré leur public, les familles

venant se ren-seigner. La ludo-thèque « la Rou-lotte » proposait aux plus jeunes de jouer dans le hall, et l’asso-ciation Un Sport

pour Tous proposait des démonstrations de kick boxing. Le foruM de L’orientation du CoLLèGe des-Mons : pour la 5e édition nous avons rassemblé (avec les équipes du collège et la Mission locale jeunes de Nîmes) des professionnels venus présenter leurs métiers aux élèves de 4e et de 3e du collège. Après des semaines de travail préalable, les élèves ont pu poser des questions aux intervenants sur leurs métiers, les conditions d’accès et les études qui y mènent. Nous remercions encore les intervenants qui ont offert de leur temps pour transmettre leurs connaissances et expériences.Les renContres Parents : Café-parents… des temps dédiés mais sous-utilisés !Le Relais emploi a souhaité proposer aux parents du territoire, en concertation avec l’équipe d’animation de l’Espace jeunes, des rencontres dédiées, thématiques… mais décontractées !

Du coté du Point information jeunesse

bliothèque. Ses mandats lui permettent par ailleurs d’assurer l’augmentation de la puissance électrique dans le village. Enfin, il fait installer le tout-à-l’égout et une station d’épuration. Parallèlement à cette action publique, il se lance dans l’élevage industriel de poulets. En 1952, s’amorce, avec 500 poussins, une société, qui ne cesse d’évoluer jusqu’à son rachat en 1985 par l’entreprise Bourgoin. Débutant avec une première couveuse et une clientèle nîmoise fidèle, la demande pro-gresse rapidement, assurant l’augmentation de la production grâce à des installations modernisées : de nouveaux abattoirs s’implantent tandis que l’automatisation s’impose de plus en plus. Ce succès commercial permet à l’entreprise de déposer la marque Avigard en 1960 et de construire un abattoir semi-

automatique. En 1965, apparaît un nouveau concept, le poulet « prêt à cuire ». Et, en 1967, la société peut déposer la marque Lou tambourinaire. En 1971, poursuivant la modernisation, est construit un nouvel abattoir, dont un maximum de tâches sont automatisées. L’usine est alors l’un des premiers abattoirs de France à traiter ses déchets sur place. En moins de 20 ans, le personnel est passé de quelques per-sonnes à 250 employés et la production de 500 à 270 000 poulets par semaine. En 1983 l’entreprise réalise la construc-tion d’une unité de congélation pour la vente de poulets à l’exportation. En 1985, l’entreprise est vendue à la société Bourgoin, de taille nationale.

Extrait de la revue n°3 de la C. C. Leins Gardonnenque

Le point information jeunesse (PIJ) de la communauté de communes est animé par le Relais emploi et en fait partie intégrante. En dehors de la bourse au per-mis de conduire pour les 15/25 ans, il accueille les publics (jeunes de moins de 30 ans) pour leur proposer des informations sur l’orientation, les études, les jobs

d’été, les bons plans vacances…

Évidement, le plus difficile est d’ac-cepter la constitution du groupe hétérogène : les membres n’ont a priori rien en commun et c’est ce qui va faire la richesse de l’expérience.

retour surLes PreMières sessions

Club 1 du 13 janvier au 17 février 2016 : 4 participants réguliers, 2 sorties emploi (dont un CDI). Club 2 depuis le 13 avril 2016, 6 par-ticipants réguliers mais déjà une per-sonne en emploi et une autre qui doit démarrer une formation qualifiante.Les participants sont satisfaits de ce club près de chez eux : le rythme régu-lier des démarches aide à reprendre des recherches plus efficaces et c’est motivant de savoir que certains ont déjà trouvé. L’intérêt c’est que les uns échangent avec les autres sur leurs expériences et leurs connaissances. Dans le club les membres se donnent « des tuyaux », renforcent leur réseau et leur connaissance du marché du travail. Il y a les doués en informa-tique, les timides, les expérimentés, les jeunes débutants et chacun avec ses compétences et ses qualités va aider l’autre : ensemble nous allons trouver. Chaque participant se remet en marche et reprend confiance, se souvient qu’il est compétent, efficace et qu’il peut intégrer une entreprise rapidement.

Alors si vous cherchez : un assis-tant comptable, un préparateur de commande, un agent d’entretien, un commis de cuisine contactez le relais emploi nous avons des personnes à vous présenter !Si vous êtes un employeur volontaire pour nous accompagner et tenter une méthode de recrutement innovante : n’hésitez pas à venir rencontrer les membres du club.Si vous souhaitez intégrer la pro-chaine session du club : prenez contact avec le relais emploi nous ne manquerons pas de vous inviter à la prochaine réunion car une prochaine session aura lieu !

Sans formalisme particulier, une première fois, un temps de rencontre et d’échange de pratiques, un espace de discussion entre parents sur la question cruciale des médias et des réseaux sociaux aujourd’hui…Une seconde rencontre a eu lieu, en fin d’après-midi, autour d’un café ou d’un jus de fruits et de quelques friandises, sur la question de l’autorité, trop ou pas assez ?Enfin, une dernière au sein du collège, un jeudi soir sur le thème des intelligences.Malheureusement ces rencontres pourtant largement dif-fusées (au sein des écoles et collèges, sur les panneaux d’affichage et dans la presse locale) n’ont touché qu’une petite poignée de parents… Il faut donc en conclure que si le diagnostic partagé par l’ensemble des professionnels, d’un besoin d’information dédiée aux familles était une évidence, ces temps de rencontres, sous ce format, ne répondent pas aux besoins des parents…Dommage, car lors de la dernière rencontre, M. Jean-Luc Dacheux, formateur en pédagogies et neurosciences de l’éducation, coach parental nous avait fait l’immense honneur de venir gracieusement tenir une conférence exceptionnelle et bien trop courte sur le thème des in-telligences…

Il ne nous reste plus qu’à plancher sur de nouveaux temps, sous une autre forme… ou aux parents de nous faire remonter directement leurs véritables attentes. raPPeL ★ Permanence de la Mission locale jeunes tous les mer-credis matin sur rendez-vous (contacter la Mission locale jeunes de Nîmes directement).★ Point information jeunesse, contact Isabelle Payen au 06 12 53 13 61 ou [email protected]

Portrait^

L’inteLLigence… ou Les inteLLigences ?Quel parent ne s’est jamais interrogé sur l’intelligence de son enfant ? nous nous sommes donc tous, à un moment donné, posé certaines les questions suivantes :● L’intelligence est-elle un capital reçu à la naissance ? est-elle mesurable ? ● Y a-t-il une ou plusieurs formes d’intelligence ?● est-ce vrai que tout se joue avant 6 ans ? ● Qu’est-ce que l’intelligence émotionnelle ?● Quels rôles jouent l’éducation familiale et l’éducation scolaire dans le développement de l’intelligence ? ● on me dit que mon enfant n’est pas intelligent : qu’en penser, que faire ?

A partir des questions et des représentations des participants, le fil de la rencontre a conduit à une vision nouvelle de l’intelligence, ou plutôt des intelligences, éclairée par les apports scientifiques les plus récents.il y a fort à parier que certaines idées reçues n’ont pas passé la soirée !

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Après des vacances de printemps réussies qui ont permis aux adolescents du territoire de

découvrir de nombreuses activités, l’Espace jeunes prépare son été. Des séjours, des

activités, des stages, des soirées, différentes formules seront proposées pour permettre à

tous de choisir et de profiter des temps de loisirs.

Durant l’été, les pratiques éducatives continuent. Du stage de push car au stage d’astronomie,

les jeunes auront l’occasion de s’exercer à de nouvelles techniques. Cet été sera également

l’occasion de découvrir la Région. Des Cévennes à Vias plage en passant par Balaruc les Bains

et le Pont du Gard, les jeunes sillonneront la région à travers la découverte d’activités sportives

(canoë, VTT, bouées tractées, tir à l’arc, Bubble Bump …).

Venez partager un été de folie avec l’équipe d’animation

de l’Espace jeunes. On vous attend nombreux.

L’Espace jeunes prépare son été

Tout d’abord, aux vacances de février, Giorgio a per-

mis à tous les enfants du site de Moussac de vivre

une semaine musicale et a proposé un spectacle de

qualité aux nombreuses familles présentes.

Puis le 1er juin, lors de la semaine du développement

durable, les enfants du site de Gajan ont vu le projet

« construction du poulailler » au jardin de l’Ortalet de

Temps libre prendre vie avec l’arrivée de 2 poules. Ce

projet, débuté en janvier, a été mené en passerelle avec

les ados de l’espace jeunes.

Le 1er semestre de l’Accueil de loisirs sans hébergement (ALSH) a vu de

nombreux projets d’enfants se concrétiser et de nouvelles idées émergerSensibilisation sur le développement durable au centre de loisirs

Des ateliers sur le thème de la citoyenneté et du vivre ensemble ont été mis

en place avec les enfants d’âge élémentaires à travers des jeux. La cabane

en palettes construite à l’intérieur du centre de Moussac a été terminée et

aménagée.A côté de cela, les enfants ont vécu des vacances animées autour de thèmes

extraordinaires, des activités intergénérationnelles et des sorties inoubliables

(patinoire, zoo du Lunaret, le village des enfants...).

En fin d’année scolaire, 2 nouvelles tendances ont émergé pour l’été et la

rentrée de septembre. L’Alsh intègre la démarche Ecocentre en sensibilisant

au développement durable. Et l’équipe d’animation va proposer un programme

spécial aux 10-12 ans pour qu’ils puissent être des grands !

Enfance^ Jeunesse^

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Vous retrouverez comme chaque année vos écrivains régionaux favoris : Alain Delage, Mireille Pluchard, Fabienne Gruckert, René Domergue, Marie Kocajda, Magali Saint-Martin, Marie Duranton, Alain Tacquin, etc., beaucoup de nouveaux

auteurs, et la librairie Diderot. Tous, cette fois, seront accom-pagnés de nombreux auteurs de bandes dessinées pour tous les âges. Vous retrouverez ainsi Jean-Michel Thiriet, Corcal, et quelques surprises… en collaboration avec la librairie La Bulle.Toute la journée les ateliers gratuits mis à votre disposition seront soit ceux que vous connaissez déjà : calligraphies japonaise et arabe, reliure, recyclage de vieux papiers, calligrammes, carica-turistes (Julien Viot sera cette fois accompagné d'un collègue, Sergio Vallejo), réalisation de BD pour petits et grands autour de Lucie Firoud et de Corcal ; soit des nouveautés : atelier de graphe, un atelier pour apprendre comment le manuscrit se transforme en livre. Et toujours la présence de radio Sommières.Comme chaque année les écoles du territoire sont invitées à participer à l'exposition dont le thème, la bande dessinée, devrait laisser une grande place à l'inventivité de chacun. Les animateurs des TAPs' travailleront aussi sur le thème et proposeront leurs réalisations.Une nouveauté : les ateliers se tiendront à la fois dans le foyer de Moulézan, dehors si le temps le permet, et dans quelques garages voisins de la manifestation : tout Moulézan sera ouvert pour la journée ! Une animation de rue originale vous sera pro-posée, en relation avec le thème. Le coin lecture de BD, le coin rencontre avec des auteurs de BD, les dédicaces.Pour le repas, cette fois nous innovons, car ce sont les com-merces du village qui vous proposeront soit des sandwiches soit des salades composées soit des repas simples.Et bien sûr toujours la ludothèque, le concours d'écriture portant cette fois sur le scénario d'une mini bande dessinée, l'apéritif.La soirée se terminera en beauté avec la pièce de théâtre tirée de la BD de Didier Tronchet « Deux cons » par la compagnie La Plateforme. Joie et rire en perspective.

Journée du livre et des mots : Tout sur la B.D… à MoulézanAprès la littérature, l'histoire et l'humour, la bande dessinée sera à l'honneur cette année lors de la Journée du livre et des mots qui se déroulera le dimanche 9 octobre à Moulézan. Après Bernadette Lafont, Marie-Christine Barrault, Michel Boy et Smaïn, cette année

sera celle du dessinateur Didier Tronchet. Il s’appelle Didier Vasseur, mais son nom de plume est Tronchet, tout court.

Rendez^- vOus^ Annuels^

TRONCHET, né à Béthune, après des études de droit, puis diplômé de l’École supérieure de journalisme de Lille, devient rédacteur en chef de l’Écho des savanes entre 2007 et 2008, avant de partir en Équateur puis à Madagascar jusqu'en 2012.

Avec son héros, Raymond Calbuth, créé pour le petit magazine lillois Métropoche dont il fut le rédacteur en chef de 1983 à 1986, il détourne la vie d'un couple de Français moyens en mini épopées déli-rantes. Jean-Claude Tergal, dessiné de 1990 à 2011, complète la panoplie des pauvres types décalés, attachants. Dès 1987 il collabore régulièrement à Fluide Glacial.La plupart de ses bandes dessinées constituent des séries de plusieurs albums où l'humour noir et le cynisme évoquent, entre dérision et nostalgie, toute la misère humaine. Ainsi : Les damnés de la terre associés de 1987 à 2000, Raoul Fulgurex de 1989 à 1995. Certains de ses albums, sous forme de science-fiction, créent des mondes entiers reconstruits sur le thème de l'absurde et du totalitarisme : Bienvenue à Houppeland, Bienvenue à Welcome Land (1998-2002). En 1994 il publie Le quartier évanoui chez Glénat avec un scénario de sa compagne Anne Sibran.

En 2004 Deux cons est publié dans Fluide Glacial.Son œuvre abondante, variée, éclectique compte aujourd'hui une trentaine d'albums publiés par cinq éditeurs différents ; trois prix d'humour et un prix d'humour noir le ré-compensent à Angoulême. Et, en 2004, il reçoit le prix Albert-Uderzo.Tronchet est tout à la fois dessinateur, écrivain, scénariste, acteur de théâtre et de cinéma.

Pour cette 11e édition, tout a été repensé, lieu, départ mais aussi parcours.Au programme 5 boucles ont été ouvertes :

15 km (ludique) ; 18 km et 22 km (sportive) ; 34 km (technique) et 20 km (familiale). Parallèlement, un circuit pédestre de 11 km était aussi proposé.Le départ fut donné au stade, proche de la nou-velle école maternelle, et c’est par une journée un peu capricieuse que les 800 participants (dont une centaine de marcheurs) se sont lancés à la découverte d’une nouvelle « carte ». Avec un prix toujours aussi attractif, les vététistes pouvaient composer leur « menu » dans le merveilleux Bois des Lens selon leurs attentes et leur niveau d’aptitude. Ouvert à tout public, les amateurs

et les mordus de la pédale ont pu sillonner les nouveaux singles avec des portions ludiques mais aussi techniques, rassasiant les plus exigeants et mettant en appétit les plus réticents. Dans les yeux des organisateurs, une chose est sûre, on pouvait entrevoir leurs exaltations et la satisfaction du succès de leur travail. A l’arrivée, les participants ont pu apprécier le copieux buffet préparé soigneusement par les bénévoles, les plus affamés y retrouvaient des grillades et bien d’autres collations. C’est avec toutes ces nouveautés que l’évènement a suscité des commentaires élogieux et redonné l'envie de continuer... Devant un tel engouement, ce nouveau départ est un pari réussi et ne peut que se démocratiser au vu de l’enthou-siasme général…Vivement l’année prochaine !

Rando VTT des Leins, un nouveau départ…

Le dimanche 20 mars, au départ de la commune de Fons, s’est déroulée la « Rando VTT des Leins » organisée parla Communauté de communes Leins Gardonnenque et l’association « Temps Libre ».

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Il est prévu trois catégories : moins de 12 ans, 12-18 ans et plus de 18 ans.Il s’agira d’imaginer une brève histoire qui peut être il-

lustrée en 4 à 8 vignettes de bande dessinée. Le texte remis comportera : un titre, un pitch, c’est-à-dire un résumé de l’histoire en trois lignes maximum, et un storyboard, c’est-à-dire une description de chaque vignette susceptible de guider le dessinateur, et enfin un développement de l’histoire donnant le maximum de détails (évènements, décors, description et caractère des personnages, dialogues éventuellement…). Pour les deux premières catégories, le thème est libre. Pour la troisième (plus de 18 ans), le récit sera une fiction relatant la résistance d’un village face à un projet mettant en cause son unité, sa tranquillité ou sa cohésion. Les valeurs du lien social et de la solidarité seront mises en évidence. Ainsi que, bien sûr, l’humour et l’esprit « BD ».Un bel exercice, difficile certes, mais bien propre à montrer que, précisé-ment, la BD n’est pas un art mineur et simple, un sous-art ! Un bel exercice, et une belle récompense : outre les prix habituels (livres et bons d’achat), les textes primés seront illustrés par des dessinateurs présents. Pour les amateurs, c’est un cadeau inestimable.Ça vous tente ? Rendez-vous sur le site de la communauté de communes (www.leinsgardonnenque.fr/) pour le règlement complet et détaillé. Mais faites vite : le concours sera clos le 29 juillet !

Le concours d’écritureTrouver un thème de concours « d’écriture » pour la BD, pas facile ! Qu’est-ce qui s’écrit, dans la BD ? Les dia-logues ? On peut s’en passer. Les descriptions ? Inutiles, il y a les dessins. Reste ce qui se fait « avant » le dessin, c’est à dire le scénario. C’est donc cela que nous pro-posons aux « écriveurs » de tous âges : écrire un scé-nario de bande dessinée. Vous trouverez le règlement complet du concours sur le site de la communauté de communes, mais voici d’ores et déjà quelques détails.

Rendez^- vOus^ Annuels^

Comme chacune des manifestations organisées par la CCLG, la soirée circule sur l'ensemble des villages, et c'est Domes-sargues qui fut à l'honneur pour cette fois.

Pour l'occasion, l'ensemble des vignerons du territoire se mutua-lisent avec ténacité et convivialité pour offrir aux participants

une soirée autour de la dégustation du cru local dans un esprit guinguette où parents, amis et enfants se retrouvent.Cette année encore, la mission fut accomplie avec succès, malgré un public un peu moins nombreux qu'à l'habitude, et quelques vignerons malheureusement absents.Malgré tout, l'esprit intimiste recherché était bien présent; les tonneaux en office de mange-debout, les nappes à carreaux sur les tables, l'exposition murale sur le thème de la vigne, l'initiation à la dégustation, le traiteur « bienvenue à la ferme » avec sa carte de produits ex-clusivement locaux, et une ambiance musicale alternée entre live et bande son où les amateurs de chansons étaient ravis de pouvoir accompagner Marine et son orgue de Barbarie.

On évite les boum boum et on retrouve les rythmes d'autrefois pour le plaisir de tous.

Malgré la dissolution de la communauté de communes, nous espérons que cette manifestation, ainsi que toutes les

suivantes qui se succèdent tout au long de l'année, vont résister aux divers déboires politiques et aux caprices des maîtres de lois.

En effet, la Saint Vincent des Leins rassemble les publics, et elle té-moigne d'un résultat général fort positif sur l'ensemble des actions réalisées autour des animations festives et de la programmation culturelle.Oui, les salles se remplissent de plus en plus, et le public devient de plus en plus fidèle à découvrir les diverses propositions artistiques présentées tout au long de la saison.Petits et grands découvrent un univers éclectique autour du spectacle vivant où les artistes professionnels sélectionnés offrent des propositions de qualité, dans un but bien précis : permettre un accès au spectacle pour tous et surtout, ouvrir et élargir la curiosité des spectateurs.Le pari est gagné, et c'est pourquoi la communauté de communes défunte laissera la place à un SIVOM (voir dossier central) qui pourra maintenir un

volet culturel sur le territoire en complément de ce qui sera déjà organisé par les intercommunalités nouvelles.

A priori donc, fin janvier annoncera, cette fois sur la commune de Saint-Geniès-de-Malgoirès, la 7e édition de la Saint Vincent des Leins.

Une fois encore, nous espérons vous y retrouver nombreux.Une fois encore, nous valoriserons la richesse locale que nous ne voulons pas voir dissoute malgré la conjoncture actuelle de notre rattachement avec l'agglomération de Nîmes.Nous allons continuer à nous battre pour préserver nos valeurs et nos principes, à soutenir les asso-ciations locales et la qualité de vie de notre territoire en milieu rural, et nous organiser pour que les années à venir restent toujours aussi riches en animations et en découvertes culturelles.

Cette année encore, la communauté de communes a commencé ses

activités festives et culturelles 2016 par la Saint Vincent des

Leins. Cette traditionnelle Fête des vignerons a

su résister au temps sur notre territoire et

nous en sommes très heureux.

La Saint Vincent des Leins

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C’est donc toujours avec plaisir que la commission enfance jeunesse retrouve Sophie, la ludothécaire, pour préparer cette fête et proposer un choix étendu

de jeux et d’animations pour tous.Avec les années, nous avons tous acquis en organisation. Pour que tout soit parfait, les équipes et les bénévoles se sont retrouvés le mercredi précédant la fête pour tout installer dans le foyer. En deux heures, tout était déchargé, préparé et positionné, les barnums étaient montés.Le dimanche, les premiers animateurs et bénévoles se sont retrouvés à 8h. Les voilà prêts pour 5 heures de préparatifs (café et repas compris… tout de même !). Un immense merci à chacun d’entre eux pour leur motivation et leur mobilisation.Mais quel dommage de voir autant de préparation, autant de jeux exceptionnels, autant d’énergie tomber « à l’eau » avec un temps plus que maussade à partir de midi (alors que le soleil accompagnait l’installation le matin !) et la pluie dès 15h… dissuadant les participants… de parti-ciper !Alors que cette journée est chaque année un véritable succès, en 2016 nous avons été les victimes d’une météo chagrine qui a plus que trop duré !

La Fête du jeuFestivité initiée par le conseil municipal des jeunes de Gajan, c’est en 2009, que la communauté de communes, sur la demande des jeunes de ce village dépassés par leur succès, a repris cette fête pour la porter communautairement.La première Fête du jeu s’est tenue à Parignargues et tout le village était mobilisé pour l’évènement autour de l’association des Francas du Gard et de la communauté de communes. Ce n’est qu’avec l’arrivée de la ludothèque en 2010 qu’on appelait à l’époque « la ludomobile » que la Fête du jeu s’est structurée pour prendre une vraie place en tant qu’évènement communautaire, reconnue par les habitants du territoire, tous les deuxièmes dimanches de mai.

parce que jouer c’est apprendre à vivre ensemble, maintenir cette

fête du jeu est une évidence

Rendez^- vOus^ Annuels^

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La commission avait pourtant réservé quelques jolies surprises et notamment le Gaine Park, de la compagnie du Montreur (que nous avions déjà vu à Gajan avec les petites chenilles jaunes en mousse pour ceux qui s’en souviennent, le Manipuloparc).Ils sont venus cette année avec un parc préhistorique, et tels que les Sims que nombreux connaissent, des petites marionnettes à faire vivre dans le parc : dormir, manger, chasser… Autant d’activités qui ont séduit petits et grands (oui il y avait quand même quelques courageux avec nous, qui ont bravé les gouttes et se sont ensuite réfugiés dans le foyer autour des tables de jeux de société et l’odeur de la barbe à papa !).C’est donc un vrai succès pour le Gaine Park, unique en son genre. Nous remercions au passage la compagnie du Montreur qui venait de Brindas, dans le Rhône, et qui a joué le jeu et proposé un maximum de passages profi-tant de chaque accalmie pour proposer au public de les rejoindre ! Un grand merci de la part de tous ceux qui ont pu découvrir ce paléo-parc !Un immense merci également à Monique et Marcel Piazza, bénévoles et créateurs de jeux, qui nous avaient apporté un jeu de tir avec des cibles et des arcs de leur fabrica-tion… qui a pu être testé par quelques uns avant la pluie (c’est bien pour ça qu’il faut toujours arriver tôt !) et que nous espérons retrouver l’année prochaine !

Oui parce qu’il y aura une Fête du jeu en 2017, pilotée par Leins Gardonnenque SIVOM et plus communauté de communes (cf. dossier central), mais qu’importe !A l’heure où nous allons rejoindre Nîmes métropole malgré nous, et parce que jouer c’est apprendre à vivre ensemble, il semblait évident aux élus de maintenir cette fête du jeu, entre autres, dans un nouveau syndicat ! Nous conserve-rons donc en complémentarité avec les propositions cultu-relles de Nîmes métropole, nos 6 rendez-vous annuels, dont la Fête du jeu, toujours le deuxième dimanche de mai et toujours avec les mêmes équipes !Au plaisir de vous retrouver très vite.

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vers PLusde reCyCLaGe

Jusqu’à présent, seuls les bouteilles et flacons en

plastique + films pouvaient être déposés dans le conteneur de tri aux côtés des emballages en métal, en papier et en carton. Les autres emballages en plastique devaient être jetés avec les ordures ménagères car on ne savait pas les recycler. Ces emballages étant de plus en plus nombreux, tous les acteurs du tri, de la collecte et du recyclage ont travaillé ensemble afin de tester des méthodes pour les recycler. Adapter les centres de tri, trouver des débouchés pour le plastique recyclé... Des solutions ont été trouvées et aujourd’hui, pour recycler plus, il suffit de trier plus d’emballages ! Et avec le nouveau centre de tri du SITOM Sud Gard, Valréna, c’est d’autant plus facile !

qui est ConCernéPrès d’un habitant sur deux dans le Gard. Le SITOM Sud Gard et ses communes adhérentes font partie d’un projet pilote national proposé par Eco-emballages.

et en Pratique ?Les nouvelles consignes de tri prennent place dans vos communes. Pour vous aider : 1/ C’est un emballage ? Déposez-le dans le bac de tri !

Environnement^Tri des emballages : on vous simplifie la vie !

Depuis le 1er mars 2016 dans chaque commune de la Commu-nauté de communes Leins Gardonnenque, vous pouvez dépo-ser tous vos emballages dans le bac de tri. La nouveauté : tous les emballages plastiques sont maintenant recyclés et valorisés.

2/ Inutile de le laver, il suffit de bien le vider.3/ Déposez de préférence vos embal-lages en vrac dans le bac.

a reCyCLerdans Le baC de tri :

Emballages en métal, en papier, en carton, briques alimentaires et tous les emballages en plas-tique, sans exception ! Quelques exemples : bouteilles, flacons de salle de bain, bidons de lessive, pots de yaourts, barquettes de beurre, de viande, films, blisters et sacs plastiques, pots de crème cos-métique ou encore boîtes de poudre chocolatée...Et n’oubliez pas : les emballages en verre sont toujours à déposer dans la colonne prévue à cet effet !

Désormais, plus de doute à la Com-munauté de communes Leins Gardon-nenque, tous les emballages se trient !

Le saGe des Gardons approuvé, un second contrat de rivière des Gardons en préparation, la DiG renouveléeLe SAGE (Schéma d’aménagement et de gestion de l’eau) des Gardons a été approuvé par arrêté inter-préfectoral le 18 décembre 2015. Il ponctue 6 années de travail en pleine concertation pour définir la politique locale de l’eau. Le contrat de rivière 2010-2015 étant achevé, un nou-veau contrat est en cours d’élaboration pour la période 2016-2022. Il permettra de mobiliser à nouveau un volume important de financement pour la ressource en eau et les cours d’eau.Enfin, la déclaration d’intérêt général des travaux d’entretien des cours d’eau, qui permet l’intervention du SMAGE sur des parcelles privées est en cours de renouvellement.

Lancement d’un plan de gestion de la ressourceen eau et d’une étude sur les karsts

Depuis 2007 le SMAGE des Gardons travaille avec les acteurs de l’eau sur la gestion de la ressource en eau et notamment les périodes de sécheresses. Les différentes études conduites mettent en évidence un déséquilibre quantitatif, c’est-à-dire que nous prélevons plus que ce que nos ressources en eau ne nous le permettent. Ainsi, pour rééquilibrer la situation, la Commission locale de l’eau a lancé l’élaboration d’un Plan de gestion de la ressource en eau ou PGRE. Il permettra de définir en toute concertation les actions à réaliser pour revenir à l’équilibre et de préciser les modalités du partage de notre ressource.

En parallèle à ce grand plan de gestion, le SMAGE a engagé une étude approfondie sur les karsts Hettangien et Urgonien. Les karsts sont des grands ensembles calcaires qui renferment généralement de grandes quantités d’eau car parcourus de véritables galeries et cavités. Le territoire de Leins Gardon-nenque est concerné par le karst Urgonien.

La compétence Gemapi,une réorganisation de la gouvernance de l’eau

La loi de Modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (MAPTAM) du 27 janvier 2014 a créé une compétence « Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations » (GEMAPI) et l’a affecté aux Éta-blissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI à FP) avec possibilité de transfert ou de délégation à un EPTB (Établissement public territorial de bassin), tel que le SMAGE, un EPAGE (Établissement public d’aménagement et de gestion des eaux) ou un syndicat mixte.La loi NOTRe portant nouvelle organisation territoriale de la République, promulguée le 7 août 2015 a également participé fait évoluer des règles de gouvernance avec des mesures telles que la perte de compétence générale des départements et régions ou encore le transfert obligatoire de compétence eau et assainissement aux EPCI à FP. Ces différents textes bouleversent l’organisation de la gestion de l’eau à l’échelle des territoires. Un travail spécifique va être conduit à l’échelle du bassin versant des Gardons pour définir un schéma d’or-ganisation des compétences de l’eau (gestion des milieux aquatiques, inondation…) et ainsi dessiner les contours de la nouvelle organisation. Les acteurs de l’eau auront à cœur de défendre le principe de gestion par bassin versant qui est fondamental pour bien gérer l’eau mais également la vision globale, c’est-à-dire le fait d’intervenir sur l’ensemble des composantes de gestion : inondation, ressource en eau, mi-lieux aquatiques et gouvernance. Un grand chantier s’ouvre ainsi et devra être achevé en milieu d’année 2017 pour être effectif au 1er janvier 2018.

L’année 2015 a été fortement marquée par les travaux, que ce soit l’aboutissement de projets de travaux portés depuis plusieurs années comme les travaux très consé-quents suite aux crues de fin 2014. Si les tra-vaux, surtout d’entretien, restent importants en 2016, le SMAGE est également engagé dans de nombreux dossiers visant à prépa-rer l’avenir.

Résurgence karst Urgonien

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Pendant 4 ans, la communauté de communes a limité son intervention au financement d’une peña par commune, que celle-ci laissait au bénéfice de son comité des fêtes et donc de la fête votive, ou programmait à une autre occasion (14 juillet, fête du pain, gaze…).

Cela offrait peu de lisibilité à l’action communautaire et surtout cela amputait grandement le budget de l’action culturelle, ne permettant plus de programmer des spectacles de cirque ou d’autres spectacles « de rue ».La commission culture a alors proposé aux communes et comités d’offrir un

véritable spectacle de rue à la place des peñas, ce qui aurait permis d’enrichir les programmes des fêtes votives et des animations mu-nicipales. Sans doute trop attachés aux peñas, les acteurs en tour

de table, n’ont pas adhéré à la nouvelle proposition et n’ont pas

souhaité accueillir les nouveaux spectacles proposés.

La commission a alors planché sur une nouvelle

idée, au lieu d’éparpiller des propositions artistiques de qua-

lité, en dehors d’une animation déjà établie, la communauté de communes va créer son

premier festival, un festival des Arts de la rue.En concentrant une dizaine de propositions artis-tiques sur deux jours, la communauté de communes

s’offre la possibilité de créer un évènement de qualité, qui peut recevoir un public nombreux et de tous les âges.

Il s’agissait ensuite d’imaginer une journée originale, de garder le maillage du territoire

en ligne de conduite et de proposer une formule animée.Il suffisait de lier ce projet à un autre sujet qui tient à cœur du

territoire : la balade, la découverte du territoire à pied, l’utili-sation de modes doux de déplacements.

Le PrinCiPeLe public répond au rendez-vous et se rassemble sur

la commune de Montignargues le samedi 20 août en fin d’après-midi, en chaussures confortables pour

la marche ou en vélo.Pour patienter, la compagnie Scène de vie vous proposera du théâtre d’intervention avec les Doryphores - dans le jargon des grands pa-

laces, ils désignent les sous-fifres des grooms, aux costumes rayés de jaune et noir. S'appuyant sur des techniques de clown, leur fonction est de veiller au bien-être du public, parfois même malgré lui...Ils semblent tout droit sortis d'un film de Fellini ou de Tati : leur dévouement excessif provoque des situations burlesques et leur inefficacité déconcertante les rend encore plus touchants...A l’heure du départ, la fanfare Les Transfor-mateurs acoustiques vous accompagnera en balade et en musique, jusqu’à La Rou-vière. C’est un groupe de 5 musiciens qui interprète une musique chaloupée abordant de multiples styles musicaux (Reggae, Ca-lypso, New Orleans, Salsa, etc...), reprises

et compositions confondues, sous une forme

premier festival des arts de la rue

en Leins Gardonnenque !

déambulatoire. La particularité de cette mini fanfare est que ses musiciens jouent sur des instruments élaborés à partir de matériaux de récup’ à l’esthétique étonnante conçus par Bruno Blandy. Ils produisent des sons d’une qualité surpre-nante tel le « Tubatong » : espèce de Tu-bophone joué avec des tongs qui distille un son de basse très particulier qui peut se rapprocher de celui d’un tuba. Mais aussi les « Piti plats » qui produisent des mélodies à partir de petits plats en inox accordés au marteau. Cet instrument

se rapproche de la sonorité d'un steel drum. L’effet de surprise est garanti et le plai-sir partagé par ces musiciens d’expérience. A la Rouvière, il sera l’heure de se rafraîchir et de faire une pause. Vous trouverez donc des stands buvette et food-truck.Mais aussi un To-photruk, et c’est quoi ce « truk » ?

Le public rentre, seul ou à plusieurs, tire le rideau… Et c’est parti !En peu de temps, il hurle, rigole, sursaute de peur, gémit, rugit, s’embrasse, se fâche, mord, crie et s’enlace. Certains se déshabillent, d’autres se camou-flent et se cachent, mais surtout…Beaucoup deviennent accro ! Ils ressortent calmés, ou excités, souvent un peu sourds, parfois abasourdis et fréquemment les yeux piqués d’audace coquine.Ils n’ont plus qu’à attendre leur bande de photos, ultime souvenir de ce court, mais intense moment !En clair, ça n’a rien de pompeux, c’est juste une petite boite révélatrice d’instants de vie qui fixe pour toujours les émotions simples, et ne sert strictement qu’à… se lâcher en toute intimité ! La compagnie des TruKeTTes est heureuse de vous accueillir pour vous présenter sa mini roulotte d’instantanées photos ludico-burlesque…Il y aura aussi la Caraverne de Rosa Bonheur, une divi-nation manipulée et dansée de 15 minutes en caravane pour un curieux et deux témoins et une installation de curiosités et de jeux étranges aux abords de la caravane, pour flâneurs.A la suite de l’exposition, Rosa Bonheur accueille les spectateurs dans sa caraverne, un cabinet de curiosités qui semble lui avoir tissé sa robe de dentelles. Imbriquée dans ses breloques, elle prédit l’avenir aux visiteurs qui deviennent ses nouvelles étrangetés.Ses bras hypnotiques et monstres corporels, les ecto-plasmes et voix de l’au-delà ballottent le consultant dans sa propre histoire. Entre tours de passe-passe absurdes et

La politique culturelle de la communauté de communes est de toucher tous les publics et tous les arts vivants : la danse,la musique, le théâtre, les propositions jeune public et les arts de rue. Les disciplines des arts de la rue sont variées,

et les propositions sont riches.

Pour la 1re fois, la communauté

de communes propose un

festival sur deux jours, dédié aux Arts de la rue et à la randonnée.

Evenement^' '

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phénomènes fantastiques, la caraverne de Rosa Bonheur questionne les doutes et croyances du spectateur consen-tant qui voyage entre passé, présent, avenir et devenir du monde, car il en est la pièce maîtresse!Et toute une équipe de circassiens vous raccompagnera après la pause vers Montignargues. Cette balade accom-pagnée vous permettra de découvrir tout le talent de ces clowns, acrobates, prestidigitateurs, jongleurs, musiciens, charmeurs de serpent… Ils sont « tout-terrain » et sauront ravir petits et grands !Enfin, car tout a une fin… à Montignargues, le Cirque Pouce vous accueillera avec son spectacle Rivage pour clôturer cette belle journée. Les légendes marines disaient vrai... Les Naïades sont des enfants de l'eau, créatures qui inspirent fascination, crainte et respect. Leur monde est celui du silence, de l'altitude, du mouvement et de l'apesanteur. Tantôt volent tantôt rampent, elles attirent les yeux des Hommes pour exercer sur eux un mystérieux envoûtement, un étrange rituel. De leur naissance à leur symbiose avec le monde, venez les découvrir, pour le plaisir des yeux, du cœur et de l'esprit.

Et si vous avez aimé cette journée, le lendemain, le di-manche 21 août, on se refait la même (ou presque) entre Parignargues et Gajan.Accueil à Parignargues par la Compagnie des Automates Violonistes qui présente une animation déambulatoire musicale poétique et spectaculaire. La plus Grande au-tomate violoniste du monde. Elle grandit dès qu’elle joue du violon jusqu'à 5m de haut ! Boite à musique géante qui se déplace en tournant et virevoltant au milieu de la foule créant l’événement. L'automate Adelaïde dans le style de la Belle époque et l'automate Crinolina dans le style vénitien.Ce sera ensuite, cette fois, la Complet’mandingue qui vous conduira jusqu’à Gajan. Ces musiciens se sont constitués en orchestre de balafons portables pour être vraiment tous-terrains ! Ils ont l’énergie et l’humour communicatifs, aiment interpeller, faire voyager, danser et sourire le public. Leur répertoire s’appuie sur des compositions originales et festives dans lesquelles ils utilisent leurs résonateurs pour créer des sonorités qu’on croirait, à tort, électro et amplifiées. Jouant sur les interactions, la Complet’Man-

rendez-vous

les 20 et 21

aout 2016 !

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Evenement^' '

dingue fait chanter petits et grands sur des airs enivrants, autant inspirés par des icônes pop que par des musiques traditionnelles d’Afrique de l’ouest ou des refrains groovy et funky. Tout le monde est invité à se joindre à la fête pour chorégraphier des morceaux populaires revisités à la sauce « balafons ».A Gajan vous retrouverez de la même façon Tophotruk, la Caraverne de Rosa Bonheur, une équipe de circassiens prêts pour le retour à Parignargues.Pour le final, ce sera de nouveau le Cirque Pouce qui vous accueillera avec un spectacle en deux parties, une partie au sol et en feu (Or Flamme) suivi d’une partie beaucoup plus aérienne (Fée et Tendre), 5 artistes pour vous em-porter dans un monde magique !Chaque soir nous vous inviterons à prévoir un repas tiré du sac et à pique-niquer avec nous…ou vous retrouver dans une buvette et au Food-truck pour compléter vos paniers !

Ah oui, au fait…toutes les animations sont GRATUITES !Rendez-vous le 20 et 21 août 2016 !

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des Missions d’aniMation du territoire■ Animation des chartes paysagères et environnementalesCette mission permet :➞ d’informer et de sensibiliser les acteurs locaux à l’identité et à la particularité des paysages,➞ de lutter contre la fermeture des milieux, la banalisation et l’uniformisation des paysages,➞ de proposer des outils de gestion des paysages et des milieux.En 2016, les principales actions visent ainsi :➞ un travail technique sur le respect des règles de publicité,➞ la construction collaborative d’une carte interactive du patrimoine,➞ la réédition et la diffusion du guide pratique « La Garrigue : respect et partage » pour sen-sibiliser à la problématique des conflits d’usage.■ Animation et développement touristique du territoireDans le cadre d’un partenariat avec Gard Tourisme, le Pays est engagé en faveur d’un déve-loppement touristique axé sur les spécificités du territoire mettant en lien les acteurs locaux.En 2016 les principales actions portent sur :➞ le développement de l’agritourisme à travers les démarches Site remarquable du goût et Vignobles et découvertes,➞ la valorisation de l’Abbatiale de Saint-Gilles inscrite à l’UNESCO,➞ l’appui à l’animation de l’Opération Grand Site des Gorges du Gardon.

une Mission d’aCCoMPaGneMent des Porteurs de ProjetsAfin de soutenir les initiatives locales, le Pays accompagne les porteurs de projets publics et privés (communes, EPCI, associations, entreprises,…) dans le montage et la réalisation de ce projet. L’accompagnement porte ainsi sur :➞ l’appui technique à la réflexion pour la construction du projet,➞ l’orientation vers les partenaires techniques et financiers potentiels.Cet accompagnement se réalise, depuis cette année, également via le programme européen LEADER qui permet de cofinancer les projets publics et privés qui s’inscrivent dans la stratégie du territoire, à savoir « structurer les conditions d’un équilibre urbain-rural » à travers 3 axes :➞ asseoir une gouvernance alimentaire qui s’appuie sur les complémentarités du territoire,➞ s’approprier et transmettre les richesses patrimoniales, environnementales et culturelles du territoire comme facteur de cohésion et d’attractivité,➞ soutenir les usages et pratiques de proximité.

A travers ces actions, le Pays tend à soutenir et mettre en valeur les initiatives, mettre en réseau les acteurs et développer les partenariats et coopérations. Pensez à nous solliciter :

Tél. 04 66 02 54 12 - Courriel : pays.garrigues.costieres.nimes@gmail.comwww.pays-garriguescostieres.org

L’agence a notamment encadré des groupes d’étudiants de l’École nationale supérieure d’architecture de Montpellier dans le cadre de la démarche « Nouvelle formes urbaines

en Cévennes ». Sur la commune de Saint-Jean-du-Gard, les étudiants ont été invités à réfléchir à plusieurs projets d’amé-nagement de quartiers existants ou nouveaux, intégrant des façons de construire et d’habiter innovantes. Ces travaux ont ensuite été partagés avec les acteurs de l’aménagement.L’A’U a également organisé avec le Syndicat mixte du SCoT de l’Uzège Pont-du-Gard, un atelier-débat le 15 avril sur le thème « Formes urbaines et ruissel-lement ». Différents témoins ont pu présenter des tra-vaux ou des démarches puis échanger avec l’assistance sur cette thématique intéres-sant les élus et techniciens du SCoT mais aussi de plus en plus de monde. Le constat que les inondations ne sont pas le fait des seuls phéno-mènes de débordement de cours d’eau, en particulier en région méditerranéenne,

Le SCOT Sud Gard a étémis en révision en mai 2013 af in de répondre au cadre

législatif actuel

Structure de développement local et espace de coopération entre les 3 intercommunalités de Beaucaire Terre d’Argence, Leins Gardonnenque et Nîmes métropole, le Pays Garrigues

et Costières de Nîmes poursuit et renforce ses actions. Ce diagnostic a permis de faire apparaître que le sud Gard comptait en 2013, 388 053 hab. Ce territoire est attractif pour les jeunes couples du fait de son accessibilité, d’un prix du foncier abordable et d’un cadre de vie préservé. La croissance attendue était

de +1,4% par an. Elle n’a été finalement que de 1%. Il faut noter que le desserrement des ménages s’accentue. Aujourd’hui dans le sud Gard un ménage est composé de 2,1 personnes en moyenne contre 2,4 en 2007.Les habitants de ce territoire de 81 communes travaillent et vivent à 80% dans ce périmètre. Seulement 20% des habitants vont travailler soit sur Montpellier, Alès, Avignon ou Uzès.De même 80% de la consommation des ménages est réalisée sur ce même territoire. L’évasion commerciale est relativement faible.

En ce qui concerne les logements, le territoire a connu une forte périurbanisation, composée à 60% de logements individuels.Le territoire compte 132 500 emplois soit 55% des emplois du département. 5 000 emplois ont été créés entre 2007 et 2012. Seulement 25% des emplois sont productifs, le reste rele-vant en grande partie du secteur des services et notamment le tourisme qui est le 1er secteur pourvoyeurs d’emplois. Le tourisme dans le sud Gard c’est 40 000 lits marchands dont 57% sur la commune du Grau-du-Roi et le 1er port de plaisance d’Europe. Le taux de chômage s’établit à 14,2%.

Quant à l’état initial de l’environnement, il fait apparaître que le cadre de vie est préservé, com-posé à 50% d’espaces agricoles, à 25% d’espaces naturels et à 14% d’espaces artificialisés.Le sud Gard bénéficie d’espaces d’inventaires comme les ZNIEFF ou de zones de protection comme Natura 2000. C’est un territoire soumis au risque puisque 43% du territoire est soumis au risque inondation par débordement et 23% du territoire est soumis au risque incendie et feux de forêts.

Concernant la consommation d’énergie, c’est le secteur routier le plus consommateur (38%) devant le bâtiment (33%), parce que ce sont les déplacements qui génèrent 42% des émis-sions de gaz à effet de serre.C’est un territoire accessible par les autoroutes, routes, voies ferrées et voies aériennes. Cependant 79% des déplacements sont des déplacements domicile-travail en voiture.

De ce constat divers enjeux ont été posés comme :● Faire évoluer l’armature urbaine du territoire en cohérence avec la desserte du territoire.● Faciliter la mobilité.● Produire du logement lié au développement de transports en communs.● Préserver le cadre de vie tout en conciliant production de logements, mixité sociale et densité.● Définir une stratégie touristique globale.● Préserver les espaces agricoles.

'Liens^ Exterieurs^

Pour accompagner cette révision l’agence d’urbanisme a réalisé en 2015 un diagnostic territorial et un état initial de l’environnement.

Formes urbaines : un enjeu important pour les territoiresLes formes urbaines (implantation, orientation et forme des bâtiments) et leurs conséquences sur la vie et l’environnement urbains constituent, pour l’agence d’urbanisme (A’U), l’une de ses grandes thématiques de travail. Celle-ci a été abordée au cours du premier semestre 2016 sous deux approches différentes.

est effectivement partagé. L’importance de revoir les façons de construire pour limiter les risques du ruissellement devient alors une évidence.Une représentante du Centre européen de prévention du risque d’inondation a apporté des éléments de cadrage et d’analyse à l’échelle nationale. Un technicien des services de l’État a éga-lement donné des pistes sur l’intégration de la problématique dans les documents d’urbanisme. Plusieurs élus et techniciens ont par ailleurs présenté des cas de figure de la région : réalisa-tions, projets ou exercices de réflexion sur sites. Les importants

travaux réalisés à Nîmes suite aux inondations de 1988 liées en grande partie à des phénomènes de ruissellement, ont ainsi été présentés par la Ville. De tels travaux ne sont évidemment pas reproductibles dans des villages de l’Uzège, de Gardonnenque ou d’ailleurs, mais divers enseignements peuvent être tirés des réalisations urbaines nîmoises qui font référence à l’échelle eu-ropéenne. De leur côté, les élus de Saint-Geniès-de-Malgoirès ont présenté comment la réalisation du barrage de l’Esquielle avait permis de diminuer la vulnérabilité de la commune. Ils ont aussi partagé leurs réflexions sur la réduction des risques

liés plus spécifiquement au ruissellement, présents sur leur commune comme sur les autres communes de Gar-donnenque implantées au pied des pentes du bois des Lens ou des collines et mas-sifs de garrigues. La volonté d’urbaniser différemment, aussi bien dans l’implanta-tion des nouveaux quartiers que dans le mode de bâtir, a été affirmée par les élus de Saint-Geniès-de-Malgoirès.