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Un arbre pour chaque enfant La nouvelle police municipale de proximité.

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Un arbrepour chaqueenfant

La nouvellepolice municipalede proximité.

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EBTPBP 58 - Z.I. rue du Manoir76340 Blangy-sur-Bresle02 32 97 53 30

Te r r a s s e m e n t

T r a i t e m e n t d e S o l s

S t r u c t u r e s d e C h a u s s é e s

M i s e e n Œ u v r e d ’ E n r o b é s

A m é n a g e m e n t s U r b a i n s

A d d u c t i o n d ’ E a u

R é s e a u d ’ A s s a i n i s s e m e n t

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FLEURS DU MESNIL

Page 3: Un arbre pour chaque - ville-le-treport.fr

Editorial

3 Editorialpar Alain Longuent,

Maire du Tréport

4 RepèresPermanence des Elus

5 RegardsZoom citoyen

6 Dans la villeLa nouvelle policemunicipale de proximité

7 Dans la villeLoisirs et revendicationsau menu de l’UNRPA

8 & 9 DossierUn arbre pour chaque enfant

10 Dans la villeLes éclaireurs des fêtes récompensés

11 Dans la villeLa lutte continuecontre les déjections canines

12 EducationCap sur la transat avec les enfants

13 Les gens d’iciAlain Delépine, le nouvel entraîneur de football

14 Dans la villeLa fête de la merreprend des couleurs

15 HistoireLe jour où les foursse sont éteints

Madame, Monsieur,

La cession de l’unité de flaconnage du groupe Saint Gobain, à laquelle appartient l’usine du Tréport est devenue une réalité. Cette vente a été faite à deux fonds d’investissement, Sagard et Cognetas. De SGD (Saint Gobain Desjonquères) l’usine devient ainsi SGD (Spécialities Glass Desjonquères). J’ai déjà évoqué mon inquiétude pour l’emploi et l’économie régionale de cette cession qui s’apparente à une partie de monopoly à l’échelle mondiale. A l’initiative du comité pour le maintien et le développement de la vallée de la Bresle une charte opposable à la logique des fonds d’investissement exigeant la garantie de l’emploi et des salaires a été publiée. Je vous invite à la soutenir. D’autant que celle-ci précise : « Nous demandons la réalisation du plan stratégique d’investissement que l’employeur Saint Gobain a présenté au personnel en septembre 2005 et complété en février 2006. Certes, le chantier du nouveau four 6, les nouvelles machines annoncées sont des signes forts de cet engagement qui doit aller, à présent, jusqu’à son terme ». Le comité ajoute : « Ces exigences de production, pour être réalisées, impliquent le rétablissement des plates-formes de re-triage de qualité et la préservation au Tréport du pôle Création, Innovation, Recherche ». Je partage l’opinion des syndicats de l’entreprise qui considèrent que la performance du projet industriel doit passer avant la performance financière surtout lorsque celle-ci se fait au détriment de l’emploi et des conditions de travail.

Le début de l’année est consacré, pour ce qui concerne la vie municipale, au débat budgétaire. Malgré les lourds investissements engagés pour le funiculaire et l’aménagement du carrefour Debeaurain avec la création d’un canal de retenue d’eau pour lutter contre les inondations, la pression fiscale n’augmentera pas. Nous abordons donc les prochains mois avec sérénité, d’autant que d’autres réalisations dans des domaines aussi différents que le logement, la voirie, les équipements sportifs sont en voie de concrétisation.

A quelques semaines d’échéances électorales majeures pour l’avenir de notre pays, je souhaite qu’une nouvelle majorité à gauche se dessine, une gauche du courage, une gauche populaire et antilibérale.

Votre maire Alain Longuent

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RepèresLES SERVICES DE LA MAIRIE

Etat civil : 02 35 50 55 21Naissance, mariage, décès, extrait d’actes, concessions funéraires…

Aide sociale : 02 35 50 55 22C.C.A.S, aides ménagères, demande de RMI…

Urbanisme : 02 35 50 55 23Si vous envisagez des travaux dans votre propriété (réaliser une construction, rénover une façade, démolir un mur, poser une enseigne, etc…) n’oubliez pas qu’il vous faut une autorisation. Contactez le service Urbanisme de la mairie. Le Tréport a un périmètre « Monument Historique » important soumis à l’architecte des bâtiments de France.

Service ElectionsListes électorales : 02 35 50 59 42

Services techniques : 02 35 50 55 25

Services des Régies : 02 35 50 55 35(cantine, salles, marché)

Centre de loisirs : 02 35 86 45 24

Halte garderie : 02 35 86 55 93D’autres services sont à votre disposition : cartes d’identité, passeport, recensement militaire, affaires agricoles, service animation, communication, internet.

Adresses et N° de téléphones utilesLa poste : rue de la Commune de Paris 02 35 50 53 90

Gendarmerie : rue François Miterrand 02 35 86 14 66

Sapeurs-pompiers :quai de la Retenue 18

Trésor Public : avenue des Canadiens 02 35 86 05 80

Office du tourisme : quai Sadi Carnot02 35 86 05 69

Caisse primaire d’assurance maladie : rue Paul Bignon 76260 Eu02 35 50 40 60

Caisse d’allocations familiales :25 avenue des Canadiens 0 820 257 610

Sous-préfecture : 02 35 06 30 00rue du 8 mai 1945 76200 Dieppe

Les établissements scolaires :Ecole maternelle Nestor Bréart : 02 35 86 11 43Ecole maternelle Pierre Brossolette : 02 35 86 19 46Ecole élémentaire Ledré Delmet Moreau : 02 35 86 27 66Collège Rachel Salmona : 02 35 50 56 10Lycée professionnel « Le Hurle Vent » : 02 35 86 80 77

Permanencedes ElusAlain LONGUENT, Maire : un samedi sur deux de 9h à 11h

Yves BOULLY, (voirie, éclairage public, ordures ménagères, assai-nissement, circulation) : sur rendez-vous

Jean-Jacques LOUVEL, (éducation, temps libre, jeunes et familles)le mercredi de 15h à 17h

Michel BILON, (environnement, marché, commerce, cadre de vie)sur rendez-vous

Régis BOULENGER, (sports, infrastructures sportives)tous les jours de 11h30 à 12h

Philippe VERMEERSCH,(urbanisme, bâtiments communaux, travaux) sur rendez-vous

Marguerite PASIN, (culture, bibliothèque, fêtes et cérémonies)le mercredi matin sur rendez-vous

Claude HUC, (développement touristique, sécurité et secours, camping, plage, piscine) : sur rendez-vous

Arlette EL-AMRI, (affaires sociales, personnes âgées, maison de retraite, logement) : le jeudi de 9h30 à 12h

Jean GARRAUD, Conseiller Général : le jeudi de 9 h à 11 h

DÉCHETTERIE DU TRÉPORT02 35 50 88 63La déchetterie permet le dépôt dans des containers spécialisés des déchets suivants :

• Papiers et cartons• Verre• Déchets verts• Ferrailles• Gravats• Huiles moteurs usagées• Batteries et piles• Pneus de voitures

Ce service est gratuit pour les habitants du Tréport, sur présentation d’un justificatif de domicile.

HORAIRES D’ÉTÉ(du 1er Avril au 31 Octobre)Lundi 9 h 00 – 12 h 00 13 h 30 – 18 h 00Mardi9 h 00 - 12 h 00Mercredi9 h 00 - 12 h 00 13 h 30 - 18 h 00Jeudi9 h 00 - 12 h 00Vendredi9 h 00 - 12 h 0013 h 30 - 18 h 00Samedi9 h 00 – 12 h 00 13 h 30 – 18 h 00

Adresse de la Mairie : B.P. n°1

Rue F. Mitterrand76470 LE TRÉPORT

Tél. (standard) :

02 35 50 55 20Fax mairie :

02 35 50 55 38

E-mail de la mairie : [email protected]

Site internet de la commune :

http://www.ville-le-treport.fr

LE TRÉPORTMAGAZINE

Rédaction / Photos :Service Communication

Jacky MaussionHôtel de Ville

BP 176470 LE TRÉPORT

Composition / ImpressionImprimerie ICH

Régie Publicitaireexclusive

Prest’action02 35 66 03 10

NaissancesLana LerouxEnzo BailleulBrooklyn MargolleNine BracqueMatéo RoixThéo BerardAnna Geraldo Da SilvaRomain Cholet

MariagesStéphanie Dumont et Julien Ouqorram le 27 janvier

DécèsRoger FermentLucienne Martin née ThomasJeannine Barraux née DescampsJacques MarquettyMadeleine LeconteJules ChainardBruno BordierYvonne Testelin née HouardGaston DanneelNelly Fournier née PlouardJacques ClatotClaudette Ferreira née BlanckemaneMichel Kara

Etat civildu 8 décembre au 13 février

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Regards

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ZOOM CITOYEN

André Nourytrésorier office du tourisme

Marie-José Béedirectrice Ancrage

Benoît Delepineconseil muncipal des jeunes

Dany Schneidersecrétaire accueil Ancrage

Xavier Lerouxprésident de l’AST football

Claude Hucadjoint au Maire

Marcel LanglaisYacht Club

Elodie Molléanimatrice centre maternel

Marie BrietAST judo

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Dans la ville

La nouvelle police municipale de proximité

L’une des modifications intervenues dans la vie de la cité avec la mise en place du stationnement payant concerne l’installation d’une police municipale digne de ce nom. Ils sont quatre, venus d’horizons différents, qui ont en commun la passion de leur métier. Rien ne les apparente vraiment à des forces de l’ordre, tous insistent sur leur mission pour l’essentiel basée sur la prévention. Droit dans ses rangers, Sébastien Foloppe dirige sa petite brigade depuis quelques mois. Service militaire dans la gendarmerie, policier municipal durant treize ans à Dieppe, le brigadier chef garde un œil acéré sur le règlement : « Pour l’essentiel notre travail consiste à assurer la tranquillité, la salubrité et la sécurité publique ». Les missions sont diverses, elles vont de la surveillance à la sortie des écoles à la police de la route en passant par les exhumations. Le plus souvent les policiers municipaux se contentent d’un rappel à la loi. Mais les PV peuvent pleuvoir et inonder le centre ville comme ce fut le cas lors de la mise en place du stationnement payant. « Avec l’expérience, il faudra dorénavant procéder à une campagne d’information ». Sébastien Foloppe a conscience qu’il convient d’apprécier la situation avant de glisser le papier qui fâche entre l’essuie glace et le pare brise.La brigade est jeune. Tous bordent les trente ans. Mickaël Varin, boulanger a été contraint d’abandonner son métier. Agent de sécurité dans une grande surface, il passe et réussit le concours d’entrée dans la gendarmerie mais il est recalé à la visite médicale. Laurent Clément est en place depuis sept ans. Le plus ancien policier municipal de la cité est connu pour ses exploits réalisés sur les tatamis. Il est l’un des meilleurs mondiaux de sa génération de karaté wado ryu. Gauthier Evrard vient de Darnétal. Ancien de l’ONF, il a une formation de garde forestier. Il faut ajouter à cet effectif les agents de surveillance de la voie publique : Gilbert Joly, ancien marin pêcheur et Laurent Dolique ancien agent de sécurité dans des grandes entreprises et à la centrale nucléaire de Penly. Un effectif qui se renforce lors de la saison estivale

La police municipale s’est étoffée depuis quelques mois de nouveaux agents. Pour l’essentiel elle joue un rôle de prévention. Mais ses missions vont parfois bien au-delà. Elle se doit de rassurer et de nouer des contacts humains avec la population.

De gauche à droite, Sébastien Foloppe, Gilbert Joly, Laurent Dolique, Gauthier Evrard,Mickaël Varin, Laurent Clément

de deux ou trois éléments. Des différences notables existent, par exemple, entre le rôle des gendarmes et de la police nationale et celui de la police municipale. « Nous n’avons pas le droit de contrôler un automobiliste qui n’est pas en infraction sauf si nous sommes réquisitionnés par un officier de la police judiciaire. Nous pouvons procéder à un contrôle d’alcoolémie, mais si celui-ci s’avère positif nous devons appeler la gendarmerie. Notre rôle consiste donc à assurer la prévention dans tous les domaines ». Sébastien Foloppe, comme ses collègues a une préférence. Ce qu’ils apprécient le plus c’est l’îlotage : « Les rondes pédestres dans les rues de la ville nous permettent de discuter avec les gens, avec les commerçants ». Et puis l’été, il est vrai que flâner sur l’esplanade et le long des quais n’est pas franchement désagréable.

Grades et concoursLa loi du 17 novembre 2006 a fixé à trois grades, contre six précédemment, la hiérarchie des fonctionnaires territoriaux de la police municipale : gardien, brigadier, brigadier chef principal. Comme tous les employés municipaux ils sont placés sous l’autorité du maire. Pour devenir policier municipal il est indispensable de réussir le concours organisé par le centre de gestion de la fonction publique. Celui-ci se déroule en trois parties. Il est nécessaire au préalable de réussir l’épreuve de Français qui consiste à rédiger un rapport et à procéder à une explication de texte. Ensuite, l’oral est basé sur des questions qui portent sur le droit civil, le droit pénal, le code des collectivités territoriales, le rôle du maire.

Pour terminer il convient de passer avec succès les épreuves sportives. Outre la course de 100 mètres imposée, les candidats doivent ensuite choisir entre le lancer du poids, le saut en hauteur, le saut en longueur ou la natation. Il faut avoir un minimum de quatre ans d’ancienneté dans le poste avant de pouvoir prétendre à un grade supérieur.

L’une des missions de la police municipale consiste à assurer la sécuritéà l’entrée et à la sortie des écoles

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Dans la ville

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Loisirs et revendications au menu de l’UNRPA

Sans faire de bruit les pensions de retraite ont augmenté pour ce qui concerne la part de la sécurité sociale, de 1,8 % le 1er janvier. Ce chiffre qui correspond à la prévision de l’inflation en 2007 a fait réagir quelques participants à l’assemblée de l’ Union Nationale des Personnes Agées et Retraités dans la salle polyvalente archi comble : « Cela se voit qu’ils ne font pas les courses ! ». Une ambiance dans tous les cas qui donnait du grain à moudre à Francisco Garcia, le président fédéral de la Seine-Maritime : « J’entends les commentaires sur le déficit des caisses de retraite. Bientôt on va nous reprocher de vivre trop vieux. On dit souvent, vous les vieux, vous vivez bien, vous voyagez. C’est vrai nous avons une retraite, mais nous ne l’avons pas volée. Encore qu’il faudrait regarder de plus près le niveau des pensions. Etre retraité, il ne faut pas que cela devienne synonyme de pauvreté ». Le débat lancé, l’assemblée ressemblait à s’y méprendre à la veille d’un jour préparant le grand soir. « L’argent existe, il suffit d’aller le chercher là où il est. Il faut s’attendre à une nouvelle phase d’augmentation de la durée des cotisations. Pensons à nos enfants et à nos petits-enfants » renchérissait le président fédéral.

Très vite la fièvre retombait à l’annonce de la lecture des différents rapports d’activité. Une lecture qui ne se fit pas sans difficulté, d’autant que le commissaire aux comptes, sans lunettes, fut contraint d’emprunter celle du trésorier. D’où une remarque inévitable venue de l’assistance : « Ils ont forcément la même lecture ! ». La section de l’UNRPA des trois villes sœurs, forte de ses 180 adhérents, pour l’essentiel des Tréportais, organise tous les mercredis des après-midi « jeux et goûters » dans la salle polyvalente. Elle organise également une activité très prisée qui consiste à réunir de temps à autre des volontaires autour d’un repas publicitaire.

Très revendicative, l’Union Nationale des Personnes Agées et Retraités a tenu son assemblée générale dans la salle polyvalente. Voyage au Tyrol et manifestation étaient au programme.

Une nombreuse assemblée dans la salle polyvalente pour préparer les loisirs et organiser les prochaines manifestations pour la défense des retraites

Le train du progrès le 9 JuinFort du succès de son initiative qui avait permis d’emmener 1339 personnes en direction de la mer les 23 et 24 septembre au Tréport à l’occasion de l’anniversaire des 70 ans des congés payés, la fédération Léo Lagrange Picardie a décidé de « remettre le train du progrès sur les rails » le 9 juin prochain.Le 9 juin, les trains du progrès social vont donc sillonner une nouvelle fois la Picardie. D’ores et déjà, le maire du Tréport a donné son accord et mis à disposition toutes les structures nécessaires à disposition des organisateurs. Le programme prend corps : la guinguette sera renouvelée et un festival de la chanson Française aura lieu de 14 heures jusqu’à minuit sur la scène du forum. La troupe du Carcahoux sera omniprésente et animera les rues notamment avec son spectacle « échasses ». Frédéric Fauvet, le président Léo Lagrange Picardie, tient à continuer à faire circuler le train du progrès : « En Picardie, l’anniversaire des 70 ans du Front Populaire n’a pas été qu’une simple commémoration. Cela s’est traduit par des manifestations et débats pour apporter une réflexion sur ce que représente actuellement le progrès social dans notre pays ».

L’arrivée du train du progrès au Tréportà l’occasion de l’anniversaire des 70 ans des congés payés

C’est gratuit et cela rapporte même un peu d’argent à l’association. Comme le dit Francisco Garcia, il faut prendre l’argent où il est. Dans tous les cas, ce genre d’initiative permet de contribuer au financement annuel d’un grand voyage. Cette année, du 28 septembre au 5 octobre, ce sera le Tyrol. Une certitude cependant, celles et ceux qui seront au Tyrol ne pourront participer à la manifestation prévue le 9 octobre à Rouen pour la défense des retraites. Comme quoi, il n’est pas toujours aisé de concilier les loisirs avec la lutte pour ses revendications. Mais ni les uns, ni les autres, ne regretteront leur choix a promis Francisco Garcia, d’autant que la manif sera suivi d’un banquet et d’un bal.Renseignements :Bernadette Dolle, présidente, 02 35 06 20 03

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Dossier

Un arbre pour chaque enfant

La commune du Tréport a décidé de pérenniser une initiative du conseil général de Seine-Maritime qui consistait à planter un arbre correspondant à la naissance d’un enfant né en 2000. La plantation de 69 nouveaux arbres symbolisant la naissance des 69 enfants nés en 2005 a été réalisée en présence des enfants accompagnés de leurs parents et souvent de leurs grands-parents. Après avoir pris place autour des stades de football et de rugby, puis autour du bâtiment qui abrite les courts de tennis et le boulodrome, les arbres ont élu domicile cette fois-ci autour de l’hôtel d’entreprises et du local des Eclaireurs de France. Au total 388 arbres ont été plantés depuis cinq ans. A l’exception d’un creux inexplicable en 2002 (48 naissances seulement), le nombre de naissances au Tréport reste stable : 65 en 2000 ; 70 en 2001 ; 68 en 2003 ; 68 en 2004 ; 69 en 2005.Le choix des essences est confié à François Boinet, le responsable des « espaces verts ». Selon la nature du sol les espèces changent. Après les tilleuls à grandes feuilles, les aunes glutineux, ce sont des mûriers platanes qui ont été plantés. Ces derniers peuvent atteindre cinq mètres, au printemps ils produisent des abondantes petites fleurs blanches, portées sur des chatons pleureurs et ils donnent des fruits juteux, sucrés, mais très salissants.Chaque arbre est personnalisé au nom de l’enfant. Un plan est distribué à chaque famille afin de repérer son emplacement.

Depuis cinq ans 388 arbres correspondant à la naissance d’un enfant ont été plantés sur le territoire de la commune. L’opération « un enfant un arbre » se poursuit avec la plantation de 69 nouveaux arbres.

L’un des 69 enfants nés en 2005 fait connaissance avec son arbre.Il s’agit d’un mûrier platane qui donne des fruits juteux

Au fil du temps certains oublient leur arbre, d’autres y sont très attachés à l’exemple de cette petite fille de six ans qui pratique le bi cross sur la piste du stade Sainte Croix et qui profite de l’occasion pour arroser son tilleul toutes les semaines.La poignée de terreau fertile jetée par les enfants au pied des arbres concluait d’une bien belle manière cette initiative pleine de vie dédiée aux jeunes pousses.

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Dossier

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Dans la ville

Les éclaireurs des fêtes récompensés

De nouveaux terrains à bâtir sur les TerrassesLes 22 parcelles de terrains viabilisés, situés sur la route d’Etalondes, doivent être livrés dans quelques jours. « Elles ont été vendues rapidement. 70 personnes sont actuellement sur une liste d’attente » nous a confié le maire, Alain Longuent. L’intérêt pour Le Tréport, si en juge par les nombreuses demandes de logement, en locatif ou en accession à la propriété, ne se dément pas. Les raisons sont multiples. Il y a l’environnement, la proximité de la mer, les services à proximité, mais il y aussi et surtout la pression fiscale qui y est moindre qu’ailleurs.

Dans le même temps un autre projet d’aménagement d’un terrain d’1,7 hectare, divisé en 27 parcelles de 500 à 900 mètres, est en cours route de Dieppe sur le domaine de la ferme des granges. Ce projet piloté par le groupe van gogh, société d’aménageurs fonciers en Normandie dirigés par Erick Blandin et Eric Debray, a été présenté au Tréport lors du lancement de l’opération. Ces terrains vendus autour de 100 euros le mètre sont viabilisés. La société réalise, avant de proposer ces parcelles aux éventuels acquéreurs, la mise en place des réseaux, de la voirie, de l’eau, de l’électricité, du tout à l’égout et des espaces verts. Ces terrains sont ensuite proposés à la vente par l’intermédiaire d’une étude notariale et d’une agence immobilière. A charge pour l’acheteur lorsque le terrain est acquis de faire appel au constructeur de son choix.

Les 27 parcelles de terrain, actuellement en cours d’aménagementse situent Route de Dieppe en direction de Flocques

Toujours avec un peu de retard, sans doute une tradition, l’office du tourisme a procédé à la remise des récompenses aux participants du concours « féeries de Noël ». En l’absence d’Alain Savelon, le président du conseil d’administration, c’est la vice présidente Francine Rodier qui a tiré les enseignements de l’édition 2006 des illuminations. A l’image du concours « fleurir la ville », le classement est déterminé par un jury composé de bénévoles de l’office du tourisme à partir de trois catégories : appartement, maison sans jardin, maison avec jardin. Avec 46 inscrits le nombre de participants en 2006 est identique à celui de 2005. On ne relève donc pas une évolution quantitative significative. Il faudra attendre un peu pour vérifier si la sauce prend vraiment ou si au fil des années l’engouement s’éteint progressivement à l’exemple du sort subi par halloween.

Francine Rodier qui est membre du jury relève cependant deux tendances : « Les nouveaux adeptes se situent dans les nouvelles zones pavillonnaires. Là le phénomène continue de croître. Sur l’aspect qualitatif, il y a plus de recherche, d’ingéniosité dans la présentation. On commence à voir autre chose qu’une répétition de décors en provenance directe des supermarchés locaux ». La municipalité, quant à elle a souligné l’adjoint au maire Michel Bilon « a planté une centaine de sapins et les jardiniers ont créé des compositions ».La remise des récompenses dans la salle des mariages a réuni toutes les familles participantes. Toutes, où presque, sont reparties avec un modeste cadeau.

Rassemblés dans la salle des mariages, les participants au concours des illuminations lors des fêtes ont été récompensés

Le classement.Appartement :1er Christian Descamps ; 2ème Sandra Thomas ; 3ème Mercedes Harlez.Maison sans jardin :1er Didier Branlant ; 2ème Gérard Degouve ; 3ème Pascal Datour.Maison avec jardin :1er Tiphanie Gourdain ; 2ème Philippe Legrand ; 3ème Jacky Lefebvre.

Il est probable que d’autres opérations immobilières vont voir le jour. Il existe une forte demande et il reste dans le secteur concerné 1,3 hectare de terrain que l’on peut qualifier de zone d’urbanisation.

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Dans la villeLa lutte continue contre les déjections canines

Dans plusieurs villes, marcher sur un trottoir revient souvent à slalomer entre les crottes de chien pour éviter de mettre un pied dedans. Le Tréport ne fait pas toujours exception à la règle surtout après les week-ends où lors de la saison estivale. Il y a quatre ans une première campagne d’information initiée par Michel Bilon, l’adjoint à l’environnement, avait donné lieu à l’installation d’une dizaine de canisites, (aires sablées et aires gazonnées), des panneaux invitant les chiens à bien vouloir procéder à leurs besoins naturels au sein de cet espace et pas ailleurs et à la mise en place de distributeurs de sacs plastique.

A l’approche du printemps Michel Bilon juge nécessaire de relancer une campagne d’information. La police municipale, par exemple, distribue des sacs plastiques aux gens qui promènent leur chien sur la plage. L’adjoint au maire rappelle à cette occasion que la zone centrale de la plage est interdite aux chiens, de l’entrée de la piscine aux dernières cabines côté ouest. Deux zones restent accessibles aux chiens tenus en laisse, côté phare et côté rochers. Afin de poursuivre la lutte contre les déjections canines qui empoisonnent la vie et les promenades, deux autres aires sablées vont être mises en place à proximité du casino et à l’entrée de la rue Amiral Courbet près de la gare basse du funiculaire. Marcher dans la crotte, même si cela est sensé porter chance, provoque toujours de la colère. « Il suffit qu’il y en deux ou trois pour donner une impression de saleté. Fort heureusement beaucoup de gens ramassent les crottes de leur chien » relativise Michel Bilon.

Les déjections canines constituent un problème difficile à résoudre pour les collectivités. Une nouvelle campagne de sensibilisation est en cours et de nouveaux aménagements se mettent en place.

Michel Bilon, adjoint à l’environnement, a fait procéder à l’installation de deux nouvelles canisettesà l’approche des week-ends printaniers et de la saison estivale.

Les portes sont ouvertes à «l’Ancrage»

Tout cela a un coût pour la collectivité. Les deux nouvelles aires reviennent à 4600 euros et à titre d’exemple les 17 000 sacs plastiques pour la seule année 2005 représentent une dépense de 10 200 euros. La compagnie d’un animal permet souvent un lien affectif et social indispensable. Le revers de la médaille ce sont les crottes déposées dans les rues de la ville. L’insertion harmonieuse des animaux de compagnie dans l’espace urbain est une réalité à laquelle on ne peut échapper.

L’espace social et culturel « l’Ancrage », installé dans le quartier des Terrasses, provoque de temps à autre une coupure dans ses activités pour passer une page de pub. D’où l’idée d’organiser une journée « portes ouvertes » un dimanche après-midi afin de faire mieux connaître ses services et ses activités. Depuis quelques mois le centre social et culturel connaît un regain d’intérêt. La structure, sous l’égide de Jean Venel, le président du conseil d’administration, tente de répondre aux besoins exprimés par la population dans toute sa diversité. Ainsi un bénévole se met à disposition pour conduire les personnes âgées au supermarché et un film est en préparation sur la mémoire Tréportaise entre les deux guerres. Cette manière de conjuguer le social et la culture devient le label de qualité de « l’Ancrage ».

Rien n’est acquis pour autant. Marie-josé Bée, la directrice, en est consciente : « Nous comptons 292 adhérents et 600 personnes dans l’année sont concernées par l’un de nos services ou l’une de nos activités ». Ces chiffres peuvent paraître bien modestes mais la raison d’être de l’espace social et culturel consiste justement à tisser des liens sociaux. La difficulté est de taille, le métier est bien en place mais les fils cassent souvent et il convient en permanence de remettre l’ouvrage sur l’établi. Le séjour en semi autonomie à Morzine du 3 au 10 mars réservé aux jeunes entre 15 et 17 ans, par exemple, a bien des difficultés à faire le plein.

De nombreuses familles du Quartier des «Terrasses» se sont rendues dans les locauxde l’espace social et culturel «L’Ancrage» lors de la journée «portes ouvertes»

Outre Marie-José Bée, quatre animateurs se partagent les secteurs « Famille » et « jeunesse ». Son fonctionnement dépend pour l’essentiel de la municipalité qui subventionne les 400 000 euros de budget annuel (salaires compris) à hauteur de 70 %. La caisse des allocations familiales, le département, la région et la jeunesse et les sports se partagent le reste.

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Education

Cap sur la transat avec les enfants

A l’abri, sous un hangar de l’hôtel d’entreprise installé sur le parc Sainte Croix, le bateau de David Le Carrou se refait une beauté. Ce 6,50, conçu pour la course, devrait si tout se passe bien prendre le départ le 16 septembre prochain de la mythique mini transat entre La Rochelle et Salvador de Bahia au Brésil. Parrainé par la ville du Tréport le bateau baptisé « Rackham le rouge » a déjà participé en 2005 à la fameuse course, mais avec le mât cassé David Le Carrou avait été contraint d’abandonner au large des côtes espagnoles. « L’objectif à l’époque était de prendre le départ, en 2007 je vise la performance » commente avec le sourire le skipper soutenu depuis le début de l’aventure par « 6,50 sensation », une association qui a pris, avec l’expérience, toute la mesure du défi. La préparation de la course s’accompagne d’une action pédagogique en direction des élèves de l’école élémentaire. Les enfants d’une classe de CE2 et d’une classe de CM1/CM2 se sont rendus sur place, sous le hangar qui abrite le bateau, afin de poser à David Le Carrou des questions sur les conditions de la course. La vie à bord les préoccupe : « Comment fait-on pour dormir ? », « Comment fait-on sa toilette ? ». Les réponses du skipper sont toujours limpides : « Je dors par tranche de 20 minutes, et j’ai deux seaux, l’un me sert pour aller aux toilettes et l’autre pour faire ma toilette ». Une visite, dans tous les cas, pleine de promesses : « Je vais emmener une caméra et toutes les images tournées lors des entraînements et pendant la course seront projetées à l’école ». Un concours est même prévu, et une surprise de taille attend les élèves. Sans dévoiler le secret on peut d’ores et déjà affirmer qu’il s’agira d’un voyage lié au départ de la mini transat. Toujours accompagné de son chien Haddock, ce qui n’est pas pour déplaire aux enfants, David Le Carrou a remis à tout ce petit monde de supporters un tee-shirt à l’effigie de son bateau.

La préparation du skipper David Le Carrou à la mythique course de la mini transat s’accompagne d’un projet pédagogique avec les élèves de l’école élémentaire.

Le skipper David Le Carrou s’est prêté au jeu des questions réponsesavec les enfants de l’école élémentaire

Sur le thème, « Quel développement pour demain ? », une exposition à la bibliothèque est actuellement présentée au public et aux classes élémentaires CM1 et CM2. Accueillis par Danièle Venel, la bibliothécaire, les élèves sont invités à répondre sur un questionnaire édité par le conseil général de Seine-Maritime. Les réponses aux questions posées figurent clairement sur les quatorze tableaux disposés entre les rangées de livres. « Vous entendez à la radio, à la télévision que le climat change. C’est vrai ! Nous vivons en vase clos sur une petite planète avec des espèces vivantes. A notre niveau que pouvons-nous faire pour empêcher notre planète de mourir ? ». Danièle Venel, très écoutée, invite les élèves à bien réfléchir avant de répondre aux questions posées. L’effet de serre, par exemple, ne provient pas de la culture des plants de tomates et le commerce équitable ne consiste pas à vendre des chevaux pour l’équitation. Les débats dans les classes promettent d’être particulièrement animés. La bibliothèque a présenté une exposition sur le thème «Quel développement pour demain ?»

Le public et les élèves de l’école élémentaire étaient invités à répondre à un questionnaire.

Un questionnaire écolo pour les enfants à la bibliothèque

Avant de prendre le départ de la mini transat David Le Carrou va participer à plusieurs courses :

Du 25 au 29 avril : Mini Pavois (500 milles) La Rochelle-Gijon (Espagne)- Pornichet

Du 6 au 8 mai : Sélect 6.50 (300 milles) Pornichet-Yeu-Port Bourgenay-Groix-Pornichet

Du 7 au 10 juin : Trophée M-Agnès Péron (200 milles) Douarnenez-Douarnenez

Du 22 juillet au 1er août : Transgascogne (550 milles) Port Bourgenay-Santander (Espagne)- Port Bourgenay

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Les gens d’ici

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Alain Delépine, le nouvel entraîneur de l’équipe de footballLe club de football s’est doté d’un nouvel entraîneur. Alain Delépine avait auparavant en charge les jeunes de l’Eu Football Club

Alain Delépine s’est fixé comme objectif de faire remonter l’équipe sénior de Football en deuxième division

Les jeunes stagiaires du club de football

Avec les benjamins

Confronté au problème de la majorité des clubs de football qui forment des jeunes sans bénéficier de cet acquis pour leur équipe fanion, le club Tréportais qui évolue en troisième division a négocié avec le conseil général la possibilité d’un emploi tremplin. Le principe est simple, le club recrute pour une durée de trois ans un éducateur entraîneur et le conseil général finance l’opération à 80 %. Xavier Leroux, le président de l’AST football, tenait à cette solution, bien adaptée à la réalité du club qui comprend 127 licenciés, la plupart très jeunes, avec une équipe phare qui a besoin de repartir d’un bon pied sous la houlette d’un entraîneur. Le choix des dirigeants du club s’est porté sur Alain Delépine qui avait en charge les jeunes de l’EU FC. Agé de 38 ans, pas mécontent de vivre sa passion à plein temps, l’ex chef de rayon d’une grande surface des trois villes sœurs a obtenu la garantie que son contrat soit pérennisé par la ville. Régis Boulenger, l’adjoint aux sports, est formel : « Alain Delépine sera engagé par la ville lors d’un départ à la retraite ».

L’objectif de la remontéeest clairement définiD’ores et déjà la venue d’Alain Delépine au Tréport s’est traduite par un renforcement de l’équipe première avec l’arrivée de sept nouveaux joueurs. Quatre d’entre eux viennent d’Eu et d’Incheville, les autres sont des non mutés (joueurs non affectés à un club durant une saison). Les résultats obtenus par cette nouvelle équipe lors des premiers matchs de la saison vont donc être examinés à la loupe dans le petit monde des « footeux » de la région. « Il nous faut une saison pour bien mettre les choses en place. Il manque encore quelques joueurs, mais l’objectif de la remontée est clairement défini » précise le nouvel entraîneur qui ajoute : « Nous avons une bonne équipe chez les benjamins et les poussins obtiennent de bons résultats. Les 15 ans jouent la première place, mais c’est un peu difficile avec l’équipe des 13 ans ».

Animateur pendantles vacances scolairesEn attendant de prendre en main l’entraînement des seniors et des nombreuses équipes de jeunes, Alain Delépine a organisé lors de la dernière semaine du mois d’août un stage à l’attention d’une trentaine de poussins et de benjamins : « A partir de jeux nous avons revu les règles et nous avons travaillé la technique ». Toutes et tous, car il avait quelques filles qui ont participé, ont reçu à l’issue de ce stage un ballon offert par une entreprise locale.

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Dans la ville

La fête de la mer reprend des couleurs

La restructuration de l’école élémentaire est terminéeLa vie scolaire à l’école élémentaire, perturbée depuis la rentrée par l’activité des maçons, des peintres, des plombiers, des électriciens, a retrouvé son cours normal dans des locaux plus fonctionnels. Tous les bâtiments qui donnent sur la rue Suzanne ont en été refaits afin de tenir compte de l’accueil des handicapés. La bibliothèque, la salle de réunion des enseignants et celle réservée à l’informatique, sont devenues plus lumineuses. De son bureau, avec la suppression des différents niveaux qui existaient dans la cour de récréation, le directeur Roger Machu peut même avoir un œil sur les élèves. L’école construite au début du vingtième siècle est la conséquence directe de la loi votée en 1881 portant obligation de construire des écoles publiques et républicaines. L’architecture est typique de cette époque où l’on ne lésinait pas sur les symboles républicains. L’élève en pénétrant dans le temple de l’instruction publique devait être impressionné. Les plafonds étaient hauts, les salles de classe conçues pour accueillir un grand nombre d’enfants ont une histoire qui se confond avec celle de la ville. Les plafonds ont donc été mis à un niveau plus conforme aux économies d’énergies.

Six mois de travaux ont été nécessaires mais la gêne occasionnée durant cette période selon Roger Machu n’est

Les élèves de l’école élémentaire découvrent leurs nouveaux locaux

Bénédicte Margollé la présidente de l’association « Bénédiction de la Mer » dont l’activité la plus visible consiste à organiser tous les deux ans la fête de la mer affichait lors de l’assemblée générale au forum le sentiment du travail bien accompli. D’autant qu’il n’était pas facile de prendre la succession de Bernard Laurent qui lui avait passé le relais il y a un peu plus d’un an. L’édition 2006, en effet, s’est avérée être un succès non négligeable, notamment avec une participation plus large des marins pêcheurs. En présence des associations liées aux activités maritimes, Bénédicte Margollé a donc procédé, au cours de cette assemblée générale de transition suivie surtout par les femmes de marins pêcheurs, les hommes étant sur leur bateau, à un bilan de la fête de la mer de 2006. Elle a confirmé que son association participerait à la manifestation de la bénédiction de la mer qui aura lieu le 8 juillet en hommage aux disparus. Il faudra attendre 2008 pour la prochaine fête de la mer au Tréport. Le public toujours friand de ce type de manifestation pourra par contre assister à celle de Saint Valéry sur Somme qui aura lieu le 12 août. Le Tréport y sera d’ailleurs bien représenté avec le bateau de la SNSM. Les fêtes de la mer, de plus en plus rares à l’exemple de Dieppe où n’existe plus d’association en mesure de les organiser reprennent une certaine vigueur sur le littoral Picard.Le départ de la trésorière Hélène Maillard vers un autre littoral a permis l’élection au bureau de l’association de Kévin Margollé, 25 ans, ouvrier à la verrerie de Saint Gobain Desjonquères.

Bénédicte Margollé, la présidente de l’association «Bénédiction de la Mer» lors de la fête de la mer en 2006.Femme de marin pêcheur, elle prépare la prochaine édition qui aura lieu en 2008

Fils de marin pêcheur, Kévin Margollé est aussi le petit fils de Louis Godefroy disparu en mer lors du naufrage du « Si Dieu le veut » le 21 novembre 1969. Avec Louis Godefroy, deux autres marins, Reynald Godefroy et Gustave Moisant, avaient péri. Au Tréport le dernier drame de la mer a eu lieu le 12 juin 2006 avec la mort de Patrick Harlez. La fête de la mer, au-delà de son côté festif revêt toujours une dimension émouvante et d’hommage aux marins disparus.

rien au regard des résultats. Les livres ont repris leur place dans la bibliothèque et les ordinateurs sont à nouveau connectés. La voie est ainsi dégagée pour accéder à la cour de récréation. D’ici le printemps des parterres de fleurs viendront égayer l’ensemble.

La manifestation de la bénédiction de la mer aura lieu le 8 juillet. Il faudra attendre 2008 pour la fête de la mer au Tréport.

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Histoire

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Le jour où les fours se sont éteintsIl y a un siècle, Desjonquères éteignait ses fours en raison d’une grève appelée à soutenir trois ouvriers congédiés. A l’issue du conflit, les salaires seront augmentés.

Le syndicat de verrerie vieille au Tréport avec les enfants

Le 5 janvier 1907, Chalmandrier, Clément et Roumégoux, trois ouvriers de la verrerie Desjonquères du Tréport, sont congédiés pour avoir refusé de travailler à deux souffleurs autour d’un four au lieu de trois normalement. Le profil de ces hommes n’est peut-être pas étranger à leur renvoi.Chalmandrier et Roumégoux sont administrateurs de la coopérative ouvrière de consommation « Le Progrès Tréportais » dont le siège social est situé au domicile de Roumégoux, 98 route de Dieppe. Cette coopérative a été créée par la fraction la plus militante des ouvriers début 1905, pour remplacer les économats de fabrique dont la suppression a été obtenue après la grève des verriers en 1904.

Le Travail reprend le 15 maiEn soutien à leurs trois camarades, les verriers de l’usine se mettent en grève. M. Henri Desjonquères ferme alors son usine et fait éteindre les fours le 21 janvier. Dès lors, assurés du soutien financier des autres syndicats verriers de la vallée de la Bresle, les grévistes s’engagent dans un long conflit. M. Pamiseux, maire du Tréport et ancien maître de verrerie (louant sa verrerie à M. Desjonquères) déclare : « Les verriers tuent Tréport-plage avec leurs manifestations révolutionnaires » et estime « faux tout ce qui a été dit sur le travail des enfants à la verrerie Desjonquères par les journaux socialistes ». Le 1er février se tient au Tréport une réunion en présence de Louis Monnier, verrier d’Incheville devenu président de la fédération des verriers de Normandie. Au sortir de la réunion, des heurts se produisent avec les forces de l’ordre. Un gendarme reçoit un coup de poing. Charles Villeroy, l’auteur de cet acte, écope de 4 mois de prison. Des brigades de gendarmes à cheval et à pied ainsi qu’un piquet de 60 soldats du 39° RI contrôlent la ville.Le 10 mars se déroule à Blangy une réunion de soutien aux grévistes, pour « faire face aux patrons coalisés avec l’affameur du Tréport ». L’ensemble des syndicats verriers de la région est là, ainsi que Charles Delzant, président de la fédération nationale des verriers. Delzant va servir de médiateur dans le conflit ainsi que M Gérin, maître de verrerie à Vieux Rouen sur Bresle et associé d’Amédée Scobart, président du syndicat patronal des verreries de la vallée.Le 17 mars, après acceptation des conditions par l’union syndicale patronale qui se réunit à Paris, un accord est signé. Les salaires sont revus à la hausse, la paie se fait à date fixe tous les 15 jours et M Desjonquères prend l’engagement de discuter avec le syndicat. Deux des trois congédiés sont réintégrés. Seul Roumégoux est renvoyé. Les ouvriers décident de lui verser 200 francs en attendant qu’il retrouve un emploi mais il est aussitôt embauché chez Gresset, l’autre verrerie Tréportaise. Les fours sont rallumés et le travail reprendra le 15 mai 1907.

Bruno Garraud

Les revendications s’élargissent Les syndicats verriers de la vallée de la Bresle soutiennent financièrement les grévistes, désormais engagés dans un conflit long.Ceux-ci élargissent alors leurs revendications : Augmentation des salaires, plus bas que ceux des autres verreries de la Vallée, paie à date fixe, meilleur traitement des orphelins employés à l’usine.Au Tréport, leur nourriture est si chiche que certains prennent à crédits un supplément de nourriture moyennant 5 francs par mois qu’ils rembourseront à leur majorité !Fin janvier, la presse rouennaise publie des articles sur la condition des enfants employés à la verrerie. M Desjonquères répond : « Un

enfant assisté de dextérité moyenne sort de nos usines à 21 ans avec une vêture complète, un capital minimum de 1500 francs dont il est le maître absolu et un bon métier en main ». Remarquons qu’un souffleur gagne 6 francs par jour soit plus de 1500 francs en une année alors que l’enfant assisté, qui reste attaché à l’usine (par obligation et non par choix) entre 13 et 21 ans, met 8 ans pour gagner cette même somme. Certains enfants sont restés cantonnés dans les tâches subalternes et n’ont aucun bagage technique à 21 ans. Les verriers rechignent à leur apprendre le métier car cette main d’œuvre, taillable et corvéable à merci, est utilisée par les patrons pour briser les grèves.

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CALENDRIER DES ANIMATIONS 200731 Mars

7 et 8 Avril

10 Avril

05 Mai

13 Mai

26 Mai

03 juin

Week-end de Pentecôte(à confirmer)

16 Juin

16 Juin

23 Juin

07 Juillet

9 Juillet

09 au 16 Juillet

13 Juillet

13 Juillet

13 Juillet

14 Juillet

14 Juillet

14 Juillet

16 juillet

21 Juillet

28 Juillet

04 Août

14 Août

14 Août

14 Août

15 Août

18 Août

25 Août

22 Septembre

20 Octobre

24 Novembre

15h00

La journée

14h30

21h00

La journée

21h00

17h00

La journée

22h00

23h00

21h00

21h00

21h00

N.C.

21h30

22h00

23h00

9h30

15h30

21h00

21h00

21h00

21h00

21h00

21h30

21h45

22h45

15h30

21h00

21h00

21h00

21h00

21h00

CARNAVAL

FESTIVAL IRLANDAIS « LE TARTAN DAY »

SPECTACLE DESTINE AUX PERSONNES AGEES « TALON AIGUILLE »

THEATRE : MONSIEUR AMEDEEAVEC MICHEL GALABRU

LA JOURNEE DES ARTISTES AMATEURS

THEATRE AMATEUR

MUSIQUE COUNTRY AVEC « JUST’IN »

FOIRE AUX MOULES

DEPART RETRAITE AUX FLAMBEAUX

FEU DE LA SAINT JEAN

SPECTACLE « ANNE A 20 ANS » AVEC ANNE ROUMANOFF

KARAOKÉ

CONCERT DE MUSIQUE ANGLAISE (HÄNDEL, PURCELL…)

ATELIER DE MUSIQUE ANCIENNE

BAL «100% FLUO»AVEC CHRIS’MUSIC ANIMATION

RETRAITE AUX FLAMBEAUX AVEC UNE TROUPE FESTIVE

FEU D’ARTIFICE

DEFILE AVEC LES AUTORITES

CONCERT AVEC LA TROUPE DU DEFILE DE LA MATINEE

CONCERT DE JAZZ AVEC LE GROUPE « MILLERY’S JAZZ BAND »

CONCERT DE MUSIQUE ALLEMANDE (BACH, TELEMANN, QUANTZ…)

SALSA AVEC LE GROUPE “TUMBAO CUBANO »

CONCERT DES DOLLY FRENCIES

ORCHESTRE COUNTRY

BAL «SWEET NIGHT” AVEC CHRIS’MUSIC ANIMATION

RETRAITE AUX FLAMBEAUX

FEU D’ARTIFICE

BAGAD MEN GLAZ

BALLET BULGARE

KARAOKE SPECIAL ANNEES 60-70

CONCERT DE JAZZ DE LA MUSIQUE DE LA GENDARMERIE MOBILE (SOUS RESERVE)

THEATRE – « TOUT BASCULE » AVEC MARTHE MERCADIER

CONCERT : LES PLUS BELLES

CHANSONS FRANÇAISES

Gratuit

Gratuit

Gratuit

15€ adulte7,50€ enfant

Gratuit

Gratuit

N.C.

Gratuit

Gratuit

Gratuit

15€ adulte7,50€ enfant

Gratuit

N.C.

N.C.

Gratuit

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N.C.

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Gratuit

Gratuit

15€ adulte7,50€ enfant

15€ adulte7,50€ enfant15€ adulte

7,50€ enfant.

C. CulturelleAssociations Tréportaises

Villes du Tréport, Mers Les Bains, Eu et Criel sur Mer

C. Culturelle

C. Culturelle

C. Culturelle et Association Interaction

C. Culturelle

C. Culturelle / Heures Musica-les de la Vallée de la Bresle

C. CulturelleAssociations Tréportaises

C. Culturelle

C. Culturelle / Amicale des Sapeurs Pompiers

C. Culturelle

C. Culturelle

C. Culturelle / Les Heures Musicales de la Vallée

de la Bresle

C. Culturelle / Heures Musica-les de la Vallée de la Bresle

C. Culturelle

C. Culturelle

C. Culturelle et Ville de Mers les Bains

C.Culturelle

C. Culturelle

C. Culturelle

C. Culturelle / Heures Musica-les de la Vallée de la Bresle

C. Culturelle

C. Culturelle

C. Culturelle

C. Culturelle

C. Culturelle

C. Culturelle

C. Culturelle

C. Culturelle

C. Culturelle

C. Culturelle

C. Culturelle

C. Culturelle

Départ : Salle Serge ReggianiAvenue des Canadiens

Animations en ville

Salle Serge ReggianiAvenue des Canadiens

Salle Serge ReggianiAvenue des Canadiens

Salle Serge ReggianiAvenue des Canadiens

Salle Serge ReggianiAvenue des Canadiens

Forum de la Plage

Place de la Poissonnerie

Départ des Services Techniques

Place de la Batterie

Salle Serge ReggianiAvenue des Canadiens

Forum de la Plage

Eglise du Tréport

Ecole de Musique

Forum de la Plage

Départ Centre Technique

Avant-Port

Départ Caserne Pompiers

Forum de la Plage

Forum de la Plage

Eglise du Tréport

Forum de la Plage

Forum de la Plage

Forum de la Plage

Forum de la Plage

Départ Services Techniques

Au pied des falaises

Forum de la Plage

Forum de la Plage

Forum de la Plage

Salle Serge ReggianiAvenue des Canadiens

Salle Serge ReggianiAvenue des Canadiens

Salle Serge ReggianiAvenue des Canadiens

Mar

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