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LE CABARET «J’AI DÉBUTÉ SUR UNE SCÈNE D’UN MÈTRE CARRÉ» «La scène centrale, ça a toujours été un fantasme pour moi. Le côté cirque. En fait, j’ai débuté au cabaret du P’tit Music’Hohl à Genève. J’ai beaucoup souffert de la fumée à cette époque! Je me suis aussi produit chez Bouillon, sur une scène d’un mètre carré. Ces spectacles à la pa- risienne, c’est de là que je viens, en fait. Dans mon spectacle, ce volet cabaret est un peu pa- radoxal: ce côté sobre, sans artifice, seul sur scène, dans ce grand chapiteau. Comme spectateur, je me suis souvent rendu à Paris. J’ai vu des spectacles de cabaret au Théâtre des 2 Anes ou au Caveau de la République. Ça m’a influencé en tant qu’ar- tiste.» LE THÉÂTRE «UNE PIÈCE COMIQUE AVEC LES ANCIENS CONSEILLERS FÉDÉRAUX» «Dans cette partie théâtrale, je présente une pièce co- mique avec les anciens conseillers fédéraux, avec notamment Pascal Couchepin. Un boulevard mis en scène par Claude Frey. C’est marrant de voir que ce délire que tu as écrit seul dans ton bureau prend vie sur scène ensuite. Je vais jouer seul cette pièce alors que je n’ai jamais fait de théâtre de ma vie! Comme spectateur, la première pièce de boulevard qui m’a mar- qué, c’est «Le tombeur», avec Michel Leeb. Je l’avais enregis- trée à la télé et je l’ai regardée souvent. J’ai aussi bien sûr vu des grands classiques du genre comme «La bonne planque» et «La cage aux folles.» LE SPECTACLE INTERACTIF «JE SUIS ACCRO À MON SMARTPHONE» «Je me suis rendu compte que j’étais accro à mon smartphone. Et je voulais parler de ça dans le spectacle. Dès que la pile est sur rouge, je suis complètement paniqué! Au resto, avec des amis, je pose mon téléphone sur la table. Cela devient débile, ce n’est plus rationnel. Notre génération est enfermée dans ce phéno- mène et nous ne savons plus comment nous en sortir. On a l’impression que la vie va s’arrêter en même temps que notre smartphone. Je pense que dans l’humour inter- net, «120 secondes» a changé la donne: on ne peut plus faire une petite capsule sans se comparer à eux. Et je trouve que l’internet, c’est bien pour parler du monde actuel. Et attention, tout le monde ne peut pas tweeter: Marc Bonnant ne peut pas le faire, car ce qu’il dit est beaucoup trop riche. Mais Wawrinka peut le faire: «J’ai perduLE SPECTACLE INTERACTIF «JE SUIS ACCRO À MON SMARTPHONE» «Je me suis rendu compte que j’étais accro à mon smartphone. Et je voulais parler de ça dans le spectacle. Dès que la pi le est sur rouge, je suis complètement paniqué! Au resto, avec des amis , je pose mon téléphone sur la table. Cela devient débile, ce n’est pl us rationnel. Notre génération est enfermée dans ce phéno- mène et nous ne savons plus comment nous en sortir. On a l’impression que la vie va s’arrêter en même temps que notre smartphone. Je pense que dans l’humour inter- net, «120 secondes» a changé la donne: on ne peut plus faire une petite capsule sans se comparer à eux. Et je trouve que l’internet, c’est bien pour parler du monde actuel. Et attention, tout le monde ne peut pas tweeter: Marc Bonnant ne peut pas le faire, car ce qu’il dit est beaucoup trop riche. Mais Wawrinka peut l e fair e: «J’ai perdu . » LES ANCIENS CONSEILLERS FÉDÉRAUX» «Dans cette partie théâtrale, je présente une pièce co- mique avec les anciens conseillers fédéraux, avec notamment Pascal Couchepin. Un boulevard mis en scène par Claude Frey. C’est marrant de voir que ce délire que tu as écrit seul dans ton bureau prend vie sur scène ensuite. Je vais jouer seul cette pièce alors que je n’ai jamais fait de théâtre de ma vie! Comme spectateur, la première pièce de boulevard qui m’a mar- qué, c’est «Le tombeur», avec Michel Leeb. Je l’avais enregis- trée à la télé et je l’ai regardée souvent. J’ai aussi bien sûr vu des grands classiques du genre comme «La bonne planque» et «La cage aux folles.» LE THÉÂTRE «UNE PIÈCE COMIQUE AVEC LES ANCIENS CONSEILLERS moi. Le côté cirque. En fait, j ai débuté au cabaret du P tit Music’Hohl à Genève. J’ai beaucoup souffert de la fumée à cette époque! Je me suis aussi produit chez Bouillon, sur une scène d’un mètre carré. Ces spectacles à la pa- risienne, c’est de là que je viens, en fait. Dans mon spectacle, ce volet cabaret est un peu pa- radoxal: ce côté sobre, sans artifice, seul sur scène, dans ce grand chapiteau. Comme spectateur, je me suis souvent rendu à Paris. J’ai vu des spectacles de cabar et au Théâtr e des 2 Anes ou au Caveau de la République. Ç a m’a influencé en tant qu’ar- tiste.» CULTURE MUSIQUE Alejandro Reyes: un jeune talent prend son essor Le chanteur romand, qui ouvrait pour Johnny mardi soir à l’Arena de Genève, publie son premier album. PAGE 19 JEUDI 5 NOVEMBRE 2015 LE NOUVELLISTE FLORIAN KALOTAY 18 YANN LAMBIEL «Get up!», le nouveau spectacle de l’humoriste, débute ce soir à Sion sous le chapiteau Das Zelt. Un show divisé en quatre scènes pour quatre thèmes. Un artiste puissance quatre LA MUSIQUE «J’AI COMMENCÉ PAR LA FANFARE» «Mon premier concert, ça a été Johnny Hallyday. Non, en fait, c’est Patricia Kaas au CERM, mais mon vrai premier concert, c’était Johnny à la pati- noire de Malley. La musique d’ambiance était très forte, et tout à coup, il y a eu comme une explosion: c’était le premier coup de grosse caisse. Ensuite, j’ai vu d’autres artistes en concert: Phil Collins, etc. Le côté rock’n’roll m’a inspiré. Je me suis dit: «C’est ça que je veux faire!» Bon, j’ai commencé par la fanfare. J’ai aussi fait de la batterie, j’ai suivi des cours avec Christophe Fellay, mais on a surtout fait de la psychothérapie! Dans mon groupe, chaque fois qu’il y avait un copain qui savait jouer de la bat- terie, je la lui refilais, parce que je préférais aller chanter devant. Je me suis cherché beaucoup. C’est quand j’ai vu Patrick Sébas- tien en spectacle à Conthey que j’ai compris que je voulais faire comme lui.» 1 «Get up!», sous chapiteau à la place des Potences à Sion, du 5 au 21 novembre. Mercredi, jeudi et vendredi à 20 h, samedi à 17 h et 20 h, dimanche à 17 h. Réservations: 0900 800 800, www.ticketcorner.ch et www.yannlambiel.com Des billets sont en vente sur place à chaque représentation. SPECTACLE GET UP!+ GALERIE PHOTOS+ Retrouvez notre galerie sur sur notre app journal. VIDÉO+ JOËL JENZER (TEXTES) CHRISTIAN HOFMANN (PHOTOS) Sion est à l’honneur pour le lancement de «Get up!», le nouveau spectacle de Yann Lambiel. La grande tournée romande, qui emmènera l’artiste dans sept villes, sous le chapi- teau Das Zelt, débute ce soir en Valais. «C’est fou, je me sens très serein à quelques heures de monter sur scène», lance l’imitateur devant le chapiteau, entre deux séances de répétition. A Sion, des représentations sont prévues jusqu’au 21 novembre, avant que le chapiteau ne se déplace à Fribourg, Morges, Vevey, Genève, Neuchâtel et Delémont. Une tournée qui durera jusqu’à la fin février 2016. Spectateurs debout «Get up!», c’est un spectacle à la configuration spéciale: les spectateurs sont debout, et ils se déplacent au fil des tableaux. Sous la tente, quatre scènes sont dressées. Elles permettront à l’humoriste de présenter quatre spectacles en un, d’une durée d’une vingtaine de minutes chacun, dans quatre registres différents: le théâtre, le caba- ret, la musique et le monde interactif de l’internet. Avec un public qui se déplace d’une scène à l’autre, et qui prend une part active au grand show. «Ce spectacle me permet de pratiquer tous les genres que j’aime. Je ne me voyais pas faire un concert comme chanteur ou un spectacle de ventrilo- quie uniquement, ou raconter des gags et rien d’autre.» Yann Lambiel, dans ses costumes de scène, s’est prêté au jeu des quatre univers artistiques qui composent «Get up!». Il évoque ce qui l’a influencé dans chacune des quatre disciplines présentes dans son show. LE C ABARET LE CABARET «J’AI DÉBUTÉ SUR UNE SCÈNE D’UN MÈTRE CARRÉ» «La scène centrale, ça a toujours été un fantasme pour moi Le côté cirque En fait j’ai débuté au cabaret du P’tit SIQUE LA MUS COMMENCÉ PAR LA FANFARE» «J’AI C mier concert, ça a été Johnny Hallyday. Non, en fait, c’est Patricia «Mon prem ERM, mais mon vrai premier concert, c’était Johnny à la pati - Kaas au CE Malley. La musique d’ambiance était très forte, et tout à coup, noire de M comme une explosion: c’était le premier coup de il y a eu c sse. Ensuite, j’ai vu d’autres artistes en concert: gr osse cais ns, etc. Phil Collin ck’n’roll m’a inspiré. Je me suis dit: Le côté roc «C’est eux faire!» ça que je ve Bon, j’ai commencé par la i aussi fait de la batterie, j ’ai suivi fanfare. J’ai avec Christophe Fellay, mais on a des cours a it de la psychothérapie! Dans surtout fai pe, chaque fois qu’il y avait mon group qui savait jouer de la bat- un copain lui refilais, parce que je terie, j e la aller chanter devant. pr éférais a cherché beaucoup. Je me suis c d j’ai vu Patrick Sébas- C’est quand ectacle à Conthey que tien en spe is que je voulais faire j’ai compri i. » comme lui JOËL JENZER (TEXTES) ISTIAN HOFMANN (PHOTOS) eur pour le lancement de «Get up!», e de Yann Lambiel. La grande tournée a l’artiste dans sept villes, sous le chapi- soir en Valais. «C’est fou, je me sens très e monter sur scène» , lance l’imitateur entre deux séances de répétition. ont prévues jusqu’au 21 novembre, avant que Fribourg, Morges, Vevey, Genève, Neuchâtel née qui durera jusqu’à la fin février 2016. pectateurs debout configuration spéciale: les spectateurs sont debout, aux. Sous la tente, quatre scènes sont dressées. Elles ésenter quatre spectacles en un, d’une durée d’une ans quatre registres différents: le théâtre, le caba- eractif de l’internet. Avec un public qui se déplace qui prend une part active au grand show. e pratiquer tous les genres que j’aime. Je ne me comme chanteur ou un spectacle de ventrilo- raconter des gags et rien d’autre.» Yann stumes de scène, s’est prêté au jeu des 2 4 jj - pc - bm 3

Un artiste puissance 4

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LE CABARET «J’AI DÉBUTÉ SUR UNE SCÈNE D’UN MÈTRE CARRÉ» «La scène centrale, ça a toujours été un fantasme pour moi. Le côté cirque. En fait, j’ai débuté au cabaret du P’tit Music’Hohl à Genève. J’ai beaucoup souffert de la fumée

à cette époque! Je me suis aussi produit chez Bouillon, sur une scène d’un mètre carré. Ces spectacles à la pa-

risienne, c’est de là que je viens, en fait. Dans mon spectacle, ce volet cabaret est un peu pa-

radoxal: ce côté sobre, sans artifice, seul sur scène, dans ce grand chapiteau.

Comme spectateur, je me suis souvent rendu à Paris. J’ai vu des spectacles

de cabaret au Théâtre des 2 Anes ou au Caveau de la République.

Ça m’a influencé en tant qu’ar-tiste.»

LE THÉÂTRE «UNE PIÈCE COMIQUE AVEC LES ANCIENS CONSEILLERS FÉDÉRAUX» «Dans cette partie théâtrale, je présente une pièce co-mique avec les anciens conseillers fédéraux, avec notamment Pascal Couchepin. Un boulevard mis en scène par Claude Frey. C’est marrant de voir que ce délire que tu as écrit seul dans ton bureau prend vie sur scène ensuite. Je vais jouer seul cette pièce alors que je n’ai jamais fait de théâtre de ma vie! Comme spectateur, la première pièce de boulevard qui m’a mar-qué, c’est «Le tombeur», avec Michel Leeb. Je l’avais enregis-trée à la télé et je l’ai regardée souvent. J’ai aussi bien sûr vu des grands classiques du genre comme «La bonne planque» et «La cage aux folles.»

LE SPECTACLE INTERACTIF «JE SUIS ACCRO À MON SMARTPHONE»

«Je me suis rendu compte que j’étais accro à mon smartphone. Et je voulais parler de ça dans le spectacle. Dès que la pile est sur

rouge, je suis complètement paniqué! Au resto, avec des amis, je pose mon téléphone sur la table. Cela devient débile, ce n’est

plus rationnel. Notre génération est enfermée dans ce phéno-mène et nous ne savons plus comment nous en sortir.

On a l’impression que la vie va s’arrêter en même temps que notre smartphone.

Je pense que dans l’humour inter-net, «120 secondes» a changé la donne: on ne peut plus faire une

petite capsule sans se comparer à eux. Et je trouve que l’internet, c’est

bien pour parler du monde actuel. Et attention, tout le monde ne peut

pas tweeter: Marc Bonnant ne peut pas le faire, car ce qu’il dit

est beaucoup trop riche. Mais Wawrinka peut le

faire: «J’ai perdu.»

LE SPECTACLE INTERACTIF F«JE SUIS ACCRO À MON SMARTPHONE»

«Je me suis rendu compte que j’étais accro à mon smartphone. Et je voulais parler de ça dans le spectacle. Dès que la pile est sur

rouge, je suis complètement paniqué! Au resto, avec des amis, je pose mon téléphone sur la table. Cela devient débile, ce n’est

plus rationnel. Notre génération est enfermée dans ce phéno-mène et nous ne savons plus comment nous en sortir.

On a l’impression que la vie va s’arrêter en même temps que notre smartphone.

Je pense que dans l’humour inter-net, «120 secondes» a changé la donne: on ne peut plus faire une

petite capsule sans se comparer à eux. Et je trouve que l’internet, c’est

bien pour parler du monde actuel. Et attention, tout le monde ne peut

pas tweeter: Marc Bonnant ne peut pas le faire, car ce qu’il dit

est beaucoup trop riche. Mais Wawrinka peut le

faire: «J’ai perdu.»

LES ANCIENS CONSEILLERS FÉDÉRAUX» «Dans cette partie théâtrale, je présente une pièce co-mique avec les anciens conseillers fédéraux, avec notamment Pascal Couchepin. Un boulevard mis en scène par Claude Frey. C’est marrant de voir que ce délire que tu as écrit seul dans ton bureau prend vie sur scène ensuite. Je vais jouer seul cette pièce alors que je n’ai jamais fait de théâtre de ma vie! Comme spectateur, la première pièce de boulevard qui m’a mar-qué, c’est «Le tombeur», avec Michel Leeb. Je l’avais enregis-trée à la télé et je l’ai regardée souvent. J’ai aussi bien sûr vu des grands classiques du genre comme «La bonne planque» et «La cage aux folles.»

LE THÉÂTRE «UNE PIÈCE COMIQUE AVEC LES ANCIENS CONSEILLERS

moi. Le côté cirque. En fait, j ai débuté au cabaret du P tit Music’Hohl à Genève. J’ai beaucoup souffert de la fumée

à cette époque! Je me suis aussi produit chez Bouillon, sur une scène d’un mètre carré. Ces spectacles à la pa-

risienne, c’est de là que je viens, en fait. Dans mon spectacle, ce volet cabaret est un peu pa-

radoxal: ce côté sobre, sans artifice, seul sur scène, dans ce grand chapiteau.

Comme spectateur, je me suis souvent rendu à Paris. J’ai vu des spectacles

de cabaret au Théâtre des 2 Anes ou au Caveau de la République.

Ça m’a influencé en tant qu’ar-tiste.»

CULTUREMUSIQUE Alejandro Reyes: un jeune talent prend son essor Le chanteur romand, qui ouvrait pour Johnny mardi soir à l’Arena de Genève, publie son premier album. PAGE 19

JEUDI 5 NOVEMBRE 2015 LE NOUVELLISTE

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YANN LAMBIEL «Get up!», le nouveau spectacle de l’humoriste, débute ce soir à Sion sous le chapiteau Das Zelt. Un show divisé en quatre scènes pour quatre thèmes.

Un artiste puissance quatreLA MUSIQUE «J’AI COMMENCÉ PAR LA FANFARE» «Mon premier concert, ça a été Johnny Hallyday. Non, en fait, c’est Patricia Kaas au CERM, mais mon vrai premier concert, c’était Johnny à la pati-noire de Malley. La musique d’ambiance était très forte, et tout à coup, il y a eu comme une explosion: c’était le premier coup de grosse caisse. Ensuite, j’ai vu d’autres artistes en concert: Phil Collins, etc. Le côté rock’n’roll m’a inspiré. Je me suis dit: «C’est ça que je veux faire!» Bon, j’ai commencé par la fanfare. J’ai aussi fait de la batterie, j’ai suivi des cours avec Christophe Fellay, mais on a surtout fait de la psychothérapie! Dans mon groupe, chaque fois qu’il y avait un copain qui savait jouer de la bat-terie, je la lui refilais, parce que je préférais aller chanter devant. Je me suis cherché beaucoup. C’est quand j’ai vu Patrick Sébas -tien en spectacle à Con they que j’ai compris que je voulais faire comme lui.»

1

«Get up!», sous chapiteau à la place des Potences à Sion, du 5 au 21 novembre. Mercredi, jeudi et vendredi à 20 h, samedi à 17 h et 20 h, dimanche à 17 h. Réservations: 0900 800 800, www.ticketcorner.ch et www.yannlambiel.com Des billets sont en vente sur place à chaque représentation.

SPECTACLE GET UP!+

GALERIE PHOTOS+Retrouvez notre galerie sur sur notre app journal.

VIDÉO+

JOËL JENZER (TEXTES)

CHRISTIAN HOFMANN (PHOTOS)

Sion est à l’honneur pour le lancement de «Get up!», le nouveau spectacle de Yann Lambiel. La grande tournée

romande, qui emmènera l’artiste dans sept villes, sous le chapi-teau Das Zelt, débute ce soir en Valais. «C’est fou, je me sens très serein à quelques heures de monter sur scène», lance l’imitateur

devant le chapiteau, entre deux séances de répétition. A Sion, des représentations sont prévues jusqu’au 21 novembre, avant que

le chapiteau ne se déplace à Fribourg, Morges, Vevey, Genève, Neuchâtel et Delémont. Une tournée qui durera jusqu’à la fin février 2016.

Spectateurs debout

«Get up!», c’est un spectacle à la configuration spéciale: les spectateurs sont debout, et ils se déplacent au fil des tableaux. Sous la tente, quatre scènes sont dressées. Elles permettront à l’humoriste de présenter quatre spectacles en un, d’une durée d’une vingtaine de minutes chacun, dans quatre registres différents: le théâtre, le caba-ret, la musique et le monde interactif de l’internet. Avec un public qui se déplace

d’une scène à l’autre, et qui prend une part active au grand show. «Ce spectacle me permet de pratiquer tous les genres que j’aime. Je ne me voyais pas faire un concert comme chanteur ou un spectacle de ventrilo-

quie uniquement, ou raconter des gags et rien d’autre.» Yann Lambiel, dans ses costumes de scène, s’est prêté au jeu des

quatre univers artistiques qui composent «Get up!». Il évoque ce qui l’a influencé dans chacune

des quatre disciplines présentes dans son show. �

LE CABARETLE CABARET T«J’AI DÉBUTÉ SUR UNE SCÈNE D’UN MÈTRE CARRÉ»«La scène centrale, ça a toujours été un fantasme pour moi Le côté cirque En fait j’ai débuté au cabaret du P’tit

SIQUELA MUS COMMENCÉ PAR LA FANFARE»«J’AI C

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mier concert, ça a été Johnny Hallyday. Non, en fait, c’est Patricia «Mon premERM, mais mon vrai premier concert, c’était Johnny à la pati-Kaas au CE

Malley. La musique d’ambiance était très forte, et tout à coup, noire de Mcomme une explosion: c’était le premier coup de il y a eu csse. Ensuite, j’ai vu d’autres artistes en concert: grosse caisns, etc. Phil Collinck’n’roll m’a inspiré. Je me suis dit: Le côté roc «C’est eux faire!» ça que je ve Bon, j’ai commencé par la i aussi fait de la batterie, j’ai suivi fanfare. J’aiavec Christophe Fellay, mais on a des cours ait de la psychothérapie! Dans surtout faipe, chaque fois qu’il y avait mon groupqui savait jouer de la bat-un copain lui refilais, parce que je terie, je laaller chanter devant. préférais acherché beaucoup. Je me suis cd j’ai vu Patrick Sébas -C’est quandectacle à Con they que tien en speis que je voulais faire j’ai comprii.»comme lui

JOËL JENZER (TEXTES)ISTIAN HOFMANN (PHOTOS)

eur pour le lancement de «Get up!», e de Yann Lambiel. La grande tournée a l’artiste dans sept villes, sous le chapi-soir en Valais. «C’est fou, je me sens très e monter sur scène», lance l’imitateur entre deux séances de répétition. ont prévues jusqu’au 21 novembre, avant que Fribourg, Morges, Vevey, Genève, Neuchâtel

née qui durera jusqu’à la fin février 2016.

pectateurs debout configuration spéciale: les spectateurs sont debout,

aux. Sous la tente, quatre scènes sont dressées. Elles ésenter quatre spectacles en un, d’une durée d’une ans quatre registres différents: le théâtre, le caba-

eractif de l’internet. Avec un public qui se déplace qui prend une part active au grand show.e pratiquer tous les genres que j’aime. Je ne me comme chanteur ou un spectacle de ventrilo-raconter des gags et rien d’autre.» Yann stumes de scène, s’est prêté au jeu des

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