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LE MAGAZINE DES ENTREPRISES DE MOSELLE EDITION COMMERCE Formation des salariés Un capital à valoriser Achat-moselle.com Les boutiques en un clic Taxe d’apprentissage L’entreprise a le choix Le mot de la fin Rencontre avec Agnès Salmon N° 1 janvier 2007 Panorama : Club des Présidents

Un capital à valoriser - CCI de la Moselle · Les premiers résultats de l’enquête de satisfaction sont très positifs. DÉCOUVERTE DES ENTREPRISES JNPO : 3 500 visiteurs ! UN

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Page 1: Un capital à valoriser - CCI de la Moselle · Les premiers résultats de l’enquête de satisfaction sont très positifs. DÉCOUVERTE DES ENTREPRISES JNPO : 3 500 visiteurs ! UN

LE MAGAZINE DES ENTREPRISES DE MOSELLE

EDITIONCOMMERCE

Formation des salariés Un capital à valoriserAchat-moselle.com Les boutiques en un clicTaxe d’apprentissage L’entreprise a le choixLe mot de la fin Rencontre avec Agnès Salmon

N° 1 janvier 2007

Panorama : Club des Présidents

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E D I TO S O M M A I R EL’

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IEL �� AÉROPORT

L’annonce de l’arrivée de la compagnie italienne Low Cost Myair est de bon augure pour l’avenir de Metz-Nancy-Lorraine. « La compagnie a commandé dix-neuf appareils et elle est résolue a être le tremplin entre la France et l’Italie. Myair s’est installée à Lille, Bordeaux, Marseille et Metz-Nancy », souligne Philippe Guillaume, le président du Gigal(Groupement interconsulaire de gestion de l’aéroport). À partir du 15 février 2007, trois vols hebdomadaires relieront la Lorraine à Bergameet dès le 1er mars, Venise ne sera plus qu’à 1 h 20 minutes de Louvigny ! La Dolce Vita en somme…

2 ■ D6D

La Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de la Moselle est la vôtre. Elle est au service des entreprises mosellanesde toutes tailles, de tous secteurs d’activité,de tous les secteurs géographiques. Le magazine que vous tenez entre vos mainset que vous recevrez régulièrement en est une bonne matérialisation, tant dans le traitement réaliste des sujets, que dans l’organisation des rubriques et sa proximité avec les chefs d‘entreprises.La PROXIMITÉ car notre magazinepossède la particularité d’avoir des pagespersonnalisables par secteur d’activités. En d’autres termes, chacun disposera de sa propre édition. Nous avons égalementsouhaité que la DÉNOMINATION du magazine soit identifiable au premiercoup d’œil, identifiable d’un point de vuegraphique, sonore mais aussi sémantique.D6D, c’est surtout le verbe « décider »,fondement même de l’esprit d’entreprendre,qui vous anime au quotidien.

Je vous en souhaite à tous et à toutes, une bonne lecture.

PHILIPPE GUILLAUMEPrésident

4 - 5 Retrouvez toute l’actualité des secteurs d’activité de la Chambrede Commerce, d’Industrie et de Services de la Moselle. Une doublepage consacrée aux informations pratiques de votre activité.

PA N O R A M A M O S E L L E6 - 7 CCI Formation innove en 2006 en proposantun diplôme dermo-cosmétique en Moselle.

8 Comment relancer l’économie mosellane ? La CCI insiste sur l’urgence de créer des contextesfavorables pour les entreprises du département.

9 - 1 0 - 1 1 - 1 2 La formation est l’une des pièces maîtresses de la stratégie d’une entreprise. État des lieux.

1 3 Toute la pertinence des solutions proposées par la CCI de la Moselle au travers de la présentation d’une entreprise gagnante du département.

1 4 Deux questions qui appellent deux réponsesconcrètes de la Chambre. Le point sur l’exportet le DIF (Droit individuel à la formation).

1 5 Rencontre avec Agnès Salmon, présidente de la Fédération du Bâtiment et des Travaux Publicsde Moselle.

N°1 - Janvier 2007. D6D, le journal des entreprises de Moselle. Directeur de la publication : PhilippeGuillaume. Rédacteur en chef : Fabrice Genter. Ont collaboré à ce numéro : Mireille Wagner, Bruno Fresne,Ronald Heim, Hervé Holz. Conception éditoriale et graphique : TEMA|presse (03 87 69 18 01).Rédaction graphique : PIXEL Images. Impression : Socos’print. Photographies : Philippe Gisselbrecht, service communication de la CCI de la Moselle. ISSN : en cours. Dépôt légal : janvier 2007.

PANORAMA

SANS DÉTOURS

ENJEUX

CAS D’ÉCOLE

LE MOT DE LA FIN

SOLUTIONS CCI

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Les premiers résultats del’enquête de satisfaction

sont très positifs.

DÉCOUVERTE DES ENTREPRISES

JNPO : 3 500 visiteurs !UN SUCCÈS. C’EST BIEN LE MOT QUI RÉSUME LE BILAN DE LA PREMIÈRE JOURNÉE NATIONALE PORTES OUVERTES DES ENTREPRISES (JNPO) ORGANISÉE EN MOSELLE PAR LA CCI, DU 9 AU 16 OCTOBRE DERNIER.

Plus de 3 500 visiteurs ont été enre-gistrés, ce qui prouve l’intérêt dupublic pour le tourisme de découverte

économique », souligne Alfred Colson, res-ponsable du service tourisme. « Et les pre-miers résultats de l’enquête de satisfac-tion menée auprès des visiteurs et desentreprises sont très positifs. » Pour cettepremière édition, 44 entreprises (sur 47 sites)issues du commerce, de l’industrie et desservices avaient accepté le principe d’ouvrirleurs portes au public pendant une semaine,sur inscriptions préalables. Les plus cou-

rues ont été EDF CNPE à Cattenom (358 visi-teurs), Somergie (200 visiteurs) et LeRépublicain Lorrain à Woippy (192 visiteurs).Parmi les autres, on comptait les sites PSAPeugeot Citroën, la Faïencerie de Niderviller,Cora, les Scieries d’Abreschviller, mais aussiLe Fournil de la Vallée de l’Orne, des auberges,hôtels, fermes… Des domaines assez variéspour susciter l’intérêt de tous.

60 ENTREPRISES EN 2007. Les familles dessalariés ont su saisir l’opportunité de ces portesouvertes. Par ailleurs, les entreprises ont reçu

la visite de nombreux scolaires, en particu-lier des classes de 3e option « découverte pro-fessionnelle », ainsi que des groupes prove-nant d’instituts médicaux professionnels,de l’Institut des jeunes sourds, des centresd’aide par le travail (CAT) et de l’Afpa.Très satisfaite de la popularité de cette pre-mière édition, la CCI compte reconduireles JNPO en 2007. « L’objectif, expliqueThierry Schidler, élu consulaire, sera laparticipation d’une soixantaine d’entreprisesmosellanes et un élargissement du public auxlycéens, étudiants et demandeurs d’emploi ».

F O C U S

�� BUDGET 2007« Nous mobilisons de l’argent pour avancer au profit directdes entreprises mosellanes. » Tel est le credo de Christian Bartholus,Trésorier de la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services dela Moselle Afin d’être en mesure de remplir sa mission au servicedes entreprises, la CCI-57 a présenté un projet de budget qui doitgénérer un peu plus de 11,72 millions d’euros de fiscalité.« 6e chambre de France par ses ressortissants, notre CCI se dote ainsides moyens nécessaires à des actions efficaces », souligne FabriceGenter. En clair, le prix à payer pour rester dans la course.

D6D ■ 3

«

Visite du RépublicainLorrain à Woippy.

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Désireuse d’accompagner les commer-ces et services de proximité à faireleurs premiers pas sur le Web, la CCI

a lancé en septembre dernier, l’opérationachat-moselle.com. Rattaché au réseau natio-nal achat-ville.com, ce portail se déclinera lui-même au fur et à mesure en sites locaux. C’estdéjà le cas pour le Pays de Sarreguemines(www.achat-sarreguemines.com) et bientôtcelui de Sarrebourg. « À terme, le dispositif s’é-

tendra à toute la Moselle », précise NicoleMuller, Secrétaire Générale de la Chambre.Dans son fonctionnement, les commerçantsont le choix entre quatre formules. Premierniveau : l’enregistrement gratuit et automa-tique dans l’annuaire, où plus de 13 500 adres-ses et plans d’accès sont répertoriés. Deuxièmeniveau : une vitrine virtuelle (à partir de15 € HT/mois) présentant 10 produits en ligne.Troisième niveau : une vitrine avec 35 produits,

complétée par un « pack autonomie » permet-tant au commerçant de réaliser lui-même sesmises à jour (formation comprise). Enfin, qua-trième niveau : accès au site marchand pour lavente en ligne, avec transactions sécurisées. Endeux mois, 8 500 visites ont été enregistrées. Lapromesse d’un bel avenir.

CO N TAC TSandrine Dehlinger. Tél. : 03 87 52 31 83.

Depuis le mois de mars, une char-te Accueil/Qualité/Commerce/Services a été mise en place en Moselle à

destination des commerces et services de pro-ximité (hors hôtellerie et restauration), dont lasurface de vente ouverte au public est infé-rieure à 300 m2. Le but : aider les commer-çants à répondre aux exigences des clients, ens’engageant dans une démarche qualité visantà créer une cohérence entre produits, services,lieux de vente, accueil et service après-vente.Initiée et pilotée par la CCI, cette charte repo-se sur quinze engagements : dix communs etcinq propres à chaque commerçant. Valablepour deux ans, elle est délivrée par un comitéd’accréditation composé d’élus de la CCI et dereprésentants des consommateurs, après des

tests d’évaluation (2 visites de type « clientmystère », suivies d’une restitution individua-lisée auprès de chaque commerçant, effectuéepar des conseillers de la CCI). Depuis cinqans, cette opération connaît un véritable suc-cès dans les Vosges (près de 220 adhérents).Aujourd’hui, plus de 60 commerçants mosel-lans sont déjà engagés dans la démarche enMoselle-Nord et à Metz. Le 20 novembredernier, les 15 premiers lauréats ont reçu laCharte. D’ici à fin 2007, elle sera étendue àl’ensemble du département.

CO N TAC TCéline Lustic (antenne Moselle-Nord) au 03 82 82 06 95 et Delphine Beslin(antenne Metz) au 03 87 52 94 38.

ACHAT-MOSELLE.COM

LES BOUTIQUES EN UN CLICL’AVENIR DES BOUTIQUES EST-IL SUR INTERNET ? EN TOUT CAS, AVOIRUNE VITRINE EN LIGNE EST UN PLUS INDÉNIABLE. MAIS COMMENT FAIRE ?

60 commerçants mosellans sont déjà engagés.

PA N O R A M A CO M M E R C E

CHARTE ACCUEIL/QUALITÉ/COMMERCE/SERVICES

S’engager auprès des clients

4 ■ D6D

55,4 % Micro-ordinateur

3,6 % Machinesinformatisées

10,1 % Téléphonie sur IP

21,6 % Site Web 27,3 %Intranet/

Extranet38,1 %Réseau

45,3 %Échanges de mails ou de fichiers

1,4 % Visio-conférence3,6 %EDI

7,9 % Paiements électroniques

10,1 % Achats en ligne 14,4 % Formulaires

administratifs 47,5 % Recherche d’information

LES ENTREPRISES ET LES TIC

RE

RE

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L’ÉQUIPEMENTINFORMATIQUE

LES USAGES D’INTERNET L’IMPACT D’INTERNET31,7 % Réalisation plus rapide de tâches

7,2 % Orientation nouveaux produits et services

5,8 % Augmentation des parts de marché8,6 % Découverte nouveaux partenaires

8,6 % Découverte nouveaux fournisseurs6,6 % Conquête nouveaux clients

15,8 % Amélioration qualité22,3 % Amélioration de relation clients

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Le 20 novembre dernier, le Club desprésidents s’est réuni pour la quatriè-me fois au siège de la CCI, fêtant par

la même occasion sa première année d’exis-tence. Ini t ié et animé par DidierBaumgarten, Vice-Président Commerce dela Chambre, ce club a pour objectif d’êtreun lieu convivial de rencontres, d’échangeset d’informations ouvert à tous les prési-dents d’associations commerçantes dudépartement. À chaque réunion, un thèmeest abordé de manière approfondie, por-tant sur des questions aussi bien juridiques,fiscales que commerciales (réglementationdes soldes, journée de solidarité, ouverturedominicale des commerces, vente au débal-lage…). C’est donc l’occasion pour tous derecueillir de précieux renseignements surdes sujets qui sont souvent matière à pro-blème ou à interrogations. Plus globale-

ment, chacun peut profiter de ces rencon-tres pour obtenir des informations ou dessolutions. C’est aussi un lieu de débat et deprise de décisions (date des soldes, démar-ches engagées concernant la journée desolidarité par exemple). Une trentaine deprésidents ont d’ores et déjà répondu pré-sent aux premiers rendez-vous, mais lesautres sont les bienvenus.

En décembre dernier, l’Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie (ACFCI) a attribué les Pannonceaux d’Or 2006. Ce prixhonorifique récompense chaque année le dynamisme des associationscommerçantes en lice. Pour ce faire,elles doivent déposer auprès de leur CCI un dossier décrivant les actions menées sur plusieurs années. D’abord examinéespar un jury local, les candidatures sont ensuite envoyées au jury national,qui attribue les prix sans limitation de nombre : il peut y avoir plusieurslauréats par département, comme il peutn’y en avoir aucun. Cette année,sept dossiers ont été déposés à la CCI de la Moselle et trois associations de commerçants ont été primées :Metz-Cathédrale, Morhange et Saint-Avold.La remise des prix aura lieu le lundi22 janvier dans les salons de la CCI de Paris.

3 ASSOCIATIONSPRIMÉES

PA N N O N C E AU D ’O R

D6D ■ 5

Château-Salins 90

Thionville-Est 446

Forbach 601

Boulay 217

Thionville - Ouest 352

Metz-Campagne 794

Metz-Ville 631

R E P R I S E - T R A N S M I S S I O NLa reprise-transmission d’entreprises est l’une des priorités de la Chambre

de Commerce d’Industrie et de Services de la Moselle

qui se mobilise afin de maintenir l’activité économique

locale et préserver les entreprises.

En Moselle, le secteur du commerce représente 43,7 %

des entreprises qui seront à vendredans les dix prochaines années.

Nombre d’entreprises cessibles dans les 10 années à venir.

Sarreguemines 462

CLUB DES PRÉSIDENTS

ÉCHANGES D’INFOS

Une trentaine de présidents ont d’ores et déjà répondu présent aux premiers rendez-vous.

■ Expert-comptable

■ CCI

■ CMA

■ Cabinet spécialisé

■ Notaire

■ Banquier

■ Agence immobilière

■ Avocat

■ Syndicat professionnel

■ Autre

MOTIVATION DU PROJET DE REPRISE

14,3 %Volontéd’investir

25,7 % Retrouver une activité

professionnelle

60 % Goûtd’entreprendre

TYPE DE CONSEIL PRIVILÉGIÉ POUR LA TRANSMISSION

27,8

17,8

12,610 9

6 4,6 4,6 4,4 3,2

en %

Sarrebourg 231

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Établissement d’enseignement supé-rieur de la Chambre de Commerce,d’Industrie et de Services de la

Moselle, l’Esidec s’affirme comme l’école deréférence dans ses domaines de compéten-ces : le management de la supply chain(option logistique/achats) et l’ingénierie d’af-faires. L’école forme de jeunes managers spé-cialisés, rapidement opérationnels. L’utilisa-tion de méthodes pédagogiques actives, letutorat individualisé et l’échange permanentavec les entreprises soutiennent et renforcentla professionnalisation des étudiants. « En2005, le rapprochement avec l’ICN a encorepermis de repositionner le diplôme de l’Esi-dec dans le cadre d’une grande Business

School Lorraine à Metz », précise Jean-PaulJung, Vice-Président Services à la Chambre.Après avoir doublé ses effectifs (67 élèves en1re année) en 2005, l’Esidec a innové à larentrée en proposant deux nouvelles filières :la filière « Formacadre », formation conti-nue en gestion et l’institut Automotive appe-lée à former les futurs managers du secteur

automobile (lire notre rubrique « Enjeux »).Aujourd’hui, 80 % des diplômés trouvent unemploi dans les trois mois suivant leur sortiede l’école.

CO N TAC TEsidecTél. : 03 87 56 37 37.

Voici pourquoi CCI Formation vientde mettre en place un contrat de pro-fessionnalisation de conseiller en

dermo-cosmétique. Les stagiaires recevrontune formation de 739 heures, réparties sur18 mois, essentiellement axée sur la vente.Véritables spécialistes des produits debeauté, ils apporteront des conseils person-nalisés aux clients et contribueront à déve-lopper le chiffre d’affaires des pharmaciessur ce marché en pleine croissance. Cette for-

mation est complémentaire au brevet depréparateur en pharmacie, déjà proposéepar la Chambre de Commerce, d’Industrieet de Services de la Moselle. Une premièresession a démarré en novembre avec ungroupe de 10 stagiaires. L’année prochaine,la formation débutera le 24 septembre. Lesentreprises, qui souhaitent y inscrire l’un deleurs salariés ou recruter un jeune en alter-nance, sont invitées à contacter la CCI aumois d’avril.

CO N TAC TCCI Formation, Muriel Morandini Tél. : 03 87 39 46 00.

PANORAMA MOSELLEA

GEN

DA

ÉCO

LES ÉCHÉANCES FISCALES�� DÉCLARATION

D’ÉCHANGE DE BIENS AUPRÈSDU SERVICE DES DOUANES�Dépôt avant le 11 février pour

les opérations intracommunautairesréalisées en janvier.�Dépôt avant le 11 mars pour

les opérations intracommunautairesréalisées en février.

CONTRAT DE PROFESSIONNALISATION

Évoluer en beautéLES CLIENTS QUI ACHÈTENT DES PRODUITS DE BEAUTÉ EN PHARMACIE ET EN PARAPHARMACIE, SOUHAITENT ÊTRE CONSEILLÉS PAR DES PERSONNESQUI CONNAISSENT BIEN LA COMPOSITION ET LES PROPRIÉTÉS DES PRODUITS.

6 ■ D6D

ESIDEC

STRATÉGIE GAGNANTE

Les stagiaires reçoiventune formation de 739 heures

�� L'IMPOSITION FORFAITAIRECette imposition est due par toutes les personnes morales passibles de l'impôtsur les sociétés (IS) :� dont le chiffre d’affaires HT, majoré des produits financiers, est égal ou supérieur

à 300 000 euros, et existantes au 1er janvier de l'année d'exigibilité de l'imposition.L'impôt forfaitaire doit être payé spontanément au trésor public avant le 15 mars.

��PAIEMENT DE L'IS� Le paiement de l'IS s'effectue habituellement en quatre acomptes versés à date fixe

(15 mars, 15 juin, 15 septembre et 15 décembre).

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�� NOS SAVEURS FONT VOTRE PATRIMOINE !La Chambre de Commerce, d’Industrie et deServices de la Moselle croit en l’avenir desmarchés non sédentaires. Pour preuve, elle aédité, en partenariat avec le Syndicat desCommerçants des Marchés de France de laMoselle, un guide des marchés dudépartement. « Aujourd’hui, cette

dynamique des marchés apporte del’animation dans nos villes », souligne AnneBastien, élue à la CCI de la Moselle etPrésidente des commerçants des marchésnon sédentaires. Les marchés, c’est aussi unebelle occasion de (re)découvrir le patrimoinemosellan dans les différents bassins de vie(Pays des trois Frontières, Bassin Houiller,Pays de Bitche, etc.).

Pour en savoir plus, rendez-vous surwww.commercantsdesmarchesdemoselle.frou contacter la Chambre de Commerce,d’Industrie et de Services de la Moselle au 03 87 52 31 82.

Organisée par la Chambre de Com-merce, d’Industrie et de Servicesde la Moselle, sa filiale Synergie

et en partenariat avec la Chambre deMétiers et de l’Artisanat de la Moselle, la 3e édition a réuni pas moins de quatre-vingt-trois exposants répartis en neufpôles thématiques : partenaires publics,assurances prévoyance, enseignementsupérieur, experts, conseils, financement,franchises, réseaux d’accompagnements,collectivités territoriales, services, repri-ses-transmission. Une belle entrée enmatière pour les futurs créateurs ou repre-neurs d’entreprise qui ont également puassister à de nombreuses animations avecentre autres, une bourse d’affaires (miseen relation des cédants et repreneurs d’en-treprise) et un accueil personnalisé et gra-tuit pour tous les créateurs et repreneurs.Le forum est le concentré de la politiquestratégique menée par la CCI-57 en lamatière : fédérer les acteurs de la créationet de la reprise autour d’un événementmajeur, permettant de drainer un fluxconsidérable de porteurs de projets etpromouvoir les acteurs du développementéconomique auprès de ces nouvelles géné-rations d’entrepreneurs.

FORUM ENTREPRENDRE

FÉDÉRER LES ACTEURS DE L’ÉCONOMIE MOSELLANE

Toutes les entreprises ayant au moins unsalarié sont assujetties à la taxe d’appren-tissage. Cet impôt finance aussi d’autresformations initiales préparées dans deslycées professionnels ou des établissementsd’enseignement supérieur. Il représente0,50 % de la masse salariale. En Moselle, enraison du droit local, il ne représente que0,26 % de la masse salariale et sert unique-ment à financer l’apprentissage.

CHOIX DU COLLECTEUR ET LIBERTÉ D’AF-FECTATION. Les entreprises ont un doublechoix à effectuer. D’abord, celui de l’orga-nisme collecteur, car elles ne peuvent ver-ser leur taxe directement aux CFA. Plu-sieurs organismes sont agréés par l’État,les principaux étant les chambres consu-laires, qui collectent la taxe depuis la créa-tion de l’impôt, il y a une trentaine d’an-

nées, le Medef, la CGPME et des structuresreprésentant certaines professions. En Lor-raine, la Chambre régionale de Commerceet d’Industrie (CRCI) a délégué son agré-ment aux chambres consulaires départe-mentales. Ainsi, la CCI-57 collecte la taxeauprès de cinq mille entreprises, qui béné-ficient d’une véritable expertise acquiseavec l’expérience et d’une continuité duservice tout au long de l’année. Ensuite,les entreprises désignent le CFA qui rece-vra la taxe. Celles qui ont un apprenti sontobligées d’effectuer une partie de leurversement au profit du CFA qui le formedans la limite de 1 500 €. Les autres (ou lesolde au-delà du concours financier) peu-vent l’affecter à l’établissement de leurchoix. Si elles ne le font pas, c’est les CCIqui, après consultation de leurs partenai-res, décideront de la répartition des fonds.

L’ENTREPRISE A LE CHOIXTA X E D ’A P P R E N T I S S AG E

LES MARCHÉS DE MOSELLE

PROMOUVOIR ET DYNAMISER LA CRÉATION ET LA REPRISED’ENTREPRISES DANS LE GRAND EST : TEL EST L’OBJECTIFPRINCIPAL ASSIGNÉ AU FORUM ENTREPRENDRE ORGANISÉLES 23 ET 24 NOVEMBRE DERNIER.

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La notion de travail est totalement dévalorisée. Plusieurs raisons à ce triste constat.La première est sans conteste l’attitude de nos gouvernements qui se sont succédédepuis une trentaine d’années. Chacun d’eux a mis au point des mesures miraclespour créer des emplois et publie tous les mois les chiffres de l’emploi. Au fil desannées, l’emploi est devenu une notion complètement déshumanisée

pour n’être aujourd’hui qu’une statistique. C’est bien dommage dans la mesure où lavie professionnelle fait partie intégrante de l’épanouissement de chacun : avoir unmétier contribue à l’enrichissement personnel. Il faut donc rendre à l’emploi seslettres de noblesse et revenir aux basiques. Par exemple, pour qu’une économiefonctionne, elle doit créer de la richesse. Et qui crée cette richesse sinon lesentreprises ?Il s’agit notamment de les encourager à embaucher. L’état actuel des choses ne lepermet pas, loin de là. Celui qui travaille au Smic touche quasiment la même choseque celui qui reste chez lui au chômage. Le salaire net est dérisoire : il représenteseulement la moitié du salaire total, l’autre moitié est confisquée au salarié pouralimenter les régimes sociaux. Par aillleurs, le droit du travail n’a pas évolué alorsque les métiers et les pratiques ont changé. Cela freine les embauches au sein desentreprises : en effet, avant de recruter, un entrepreneur doit bien réfléchir et peutparfois hésiter à prendre le risque de l’embauche.DÉFINIR LES RÔLES. L’État ou les collectivités ne créent pas les emplois des entre-prises privées mais ils ont les cartes en mains pour créer un contexte favorable.Ce sont les entreprises quiembauchent des collabora-teurs à différents niveauxen fonction de leurs activi-tés et de leurs besoins.Pour cela, el les doiventavoir confiance en l’avenir.Aujourd’hui, il s’agit de redéfinir les rôles de chacun : aux collectivités et à l’État de créer lesinfrastructures nécessaires, à adapter en concertation le droit, à protéger les régimessociaux, tout en assurant leur financement, à tenir des caps politiques et conserver une sta-bilité fiscale ; aux entreprises, de créer la richesse.Malgré tous ces handicaps, il reste en France des milliers d’entrepreneurs qui gardent cetteenvie d’entreprendre, de porter des projets. Aujourd’hui, il n’est pas trop tard pour créer descontextes favorables : il faut redonner à l’entreprise toute sa place et aux entrepreneurs,une reconnaissance réelle.

NOS GOUVERNEMENTSSUCCESSIFS, QUI AFFICHENTDE GRANDS OBJECTIFS EN TERMES D’EMPLOI,ONT COMPLÈTEMENTDÉSHUMANISÉ LA NOTION DE TRAVAIL. ILS ONT OUBLIÉL’ESSENTIEL : CE SONT LES ENTREPRISES QUI CRÉENT LA RICHESSE,PAS LES ADMINISTRATIONS OU LES COLLECTIVITÉS QUI VIVENT DES IMPÔTSPRÉLEVÉS SUR LES PARTICULIERS ET LES ENTREPRISES.DÉMONSTRATION.

CE SONT LES ENTREPRISES QUI CRÉENT LES EMPLOIS

S A N S D É TO U R S

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E N J E U X

Formation :l’âme de l’entrepriseLa formation se présente comme la pièce maîtresse de la politique stratégique d’une entreprise. Aujourd’hui,performances et niveaux de compétences vont de pair.

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E N J E U X

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Le premier capital de l’entreprise, c’est l’humain », annonced’emblée Fabrice Genter, 1er vice-président de la Chambrede Commerce, d’Industrie et de Services de la Moselle.Aujourd’hui, les entreprises sont confrontées à des envi-ronnements mouvants et changeants et doivent s’adapter

à n’importe quelle situation. L’ouverture des marchés, la mondialisa-tion grandissante ou encore la croissance exponentielle de l’outilInternet ont considérablement changé la donne. Pour exister dans untel contexte concurrentiel, une entreprise doit avoir toutes les cartesen mains. À ce jeu, celle qui fera montre d’une souplesse permanenteet d’une aisance dans l’adaptabilité aux situations posées par le mar-

ché, aura déjà parcouru la moitié du chemin. « Pour réussir, il fautque l’entreprise soit compétente dans son secteur. Autrement dit, ilfaut que les salariés qui la composent, soient capables d’évoluer etd’enrichir leurs compétences », souligne Bruno Fresne.

UN RÔLE PROACTIF. Matière première de l’entreprise, le capitalhumain a besoin d’être valorisé et formé pour accroître la compéti-tivité. « Aujourd’hui, la formation est aussi importante que la par-tie commerciale. » Un constat qui s’applique aussi bien à l’industriequ’à la grande distribution. Par exemple, si un produit est proposéà la vente à prix égal dans deux enseignes différentes, le client privi-

FORMATION

Un capital à valoriserCOMMENT CONSERVER UN TISSU ÉCONOMIQUE FORT EN MOSELLE ? COMMENT FAIRE EN SORTE QUE DEMAIN L’ENTREPRISE SOIT TOUJOURS AUSSI PERFORMANTE ? DEUX QUESTIONS FONDAMENTALES AUXQUELLES LA CCI APPORTE UNE RÉPONSE PERTINENTE. ÉTAT DES LIEUX EN MOSELLE.

Matière première de l’entreprise, le capital humain a besoin d’être valorisé et formé pour accroître la compétitivité. CCI Formation mise notammentsur deux filières : la pharmacie et l’immobilier.

«

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Pouvez-vous nous décrire enquelques mots l’activité deBosch Centre de services ?Implanté depuis août 2000 à For-bach, le groupe Bosch a installéson centre d’appels « outsourcer »(centre d’appel externalisé). Nousnous occupons à la fois de ges-tion d’appels entrants (hotline,SAV) et sortants (sondages,enquêtes de satisfaction, téléven-te) pour le compte de nombreu-ses sociétés qui jouent un rôlemajeur sur le marché national etinternational.En 2000, Bosch Centre de servicesne comptait que quelques person-nes. Aujourd’hui, 150 salariés y tra-vaillent quotidiennement. Face àl’essor des recrutements, unimportant plan de formation aété mis en place. Pouvez-vousnous en dire un peu plus ?Depuis le départ, nous collaboronsavec CCI Formation. Pour chaqueposte (téléconseiller, coordinateuret superviseur), nous avons établi

un certain nombre de besoinsauxquels nous avons réponduavec la CCI, par un panel de for-mations. C’est ce qui nous anotamment permis d’établir unréférentiel de compétences adaptéà chaque métier. Ainsi, grâce à cetoutil, les missions du téléconseillersont en adéquation constanteavec les besoins de nos clients. Ensomme, cela confirme le rôle pro-actif de Bosch qui applique lesprincipes de la GPEC au marché.

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B O S C H C E N T R E D E S E RV I C E S

Un rôle proactif

légiera davantage l’entreprise dans laquelle il trouvera lemeilleur conseil. Dans cette optique, à la demande de DartyAlsace-Lorraine, CCI Formation a engagé un partenariatavec le CFA Ducretet de Clichy afin de former les jeunesconseillers de vente Darty. Objectif : être capable de rensei-gner le client sur tous les types de produits vendus dans lesenseignes Darty, aussi bien dans l’audio, la vidéo (produitsbruns) et l’électroménager (produits bruns) que dans labureautique ou la téléphonie (produits gris).Un personnel formé en fonction des besoins du marché, c’estbien. Mais comment peut-on les prévoir ? Quelle est l’attitu-de à adopter pour s’adapter à la situation économique enperpétuelle évolution ? « Chaque entreprise doit jouer unrôle proactif. En d’autres termes, pratiquer une gestion pré-visionnelle de ses compétences (GPEC) pour y adapter sesressources en termes d’emploi », ajoute Bruno Fresne. Sur leterritoire lorrain, les expériences vécues par les secteurs tex-tile et métallurgique sont malheureusement là pour rappelerl’erreur manifeste de n’avoir pas su évoluer au bon moment.

RENTABILITÉ. L’adéquation avec les besoins exprimés parle marché est une condition sine qua non de la réussite.

B AT I G È R EUN DIPLÔME UNIQUE EN FRANCE

Batigère participe au comité depilotage de l’antenne de l’ESI(École supérieure de l’immobi-lier) à Metz, mis sur pied par laCCI. En quoi consiste votre rôle ?Le comité de pilotage, qui n’en estqu’à ses balbutiements, est fonciè-rement une bonne idée. En effet,cette instance dont l’objectif est detravailler au développement desformations dans l’immobilier enMoselle, va permettre au groupeBatigère d’élargir considérablementson offre. En effet, nous consacrons

une part importante (6 %) de la masse salariale à la formation et dispo-sons depuis plus de quinze ans, d’un Centre de Formation intégré. Les for-mations dispensées par CCI Formation, dont l’offre s’est élargie grâce à laconvention CCI-57-ESI, s’adresseront plus spécifiquement à nos collabora-teurs ayant un niveau Bac + 2 avec pour objectif d’obtenir une licence pro-fessionnelle. Un diplôme unique en France, complémentaire à celui délivrépar l’ICH (CNAM Lorraine) également partenaire de Batigère.Le développement des formations immobilières est-il un atout pourla Moselle ?En signant une convention partenariale avec l’ESI, la CCI-57 fait preuved’anticipation. En effet, avec l’arrivée du TGV Est, mieux vaut disposerd’une offre et de formations adaptées dans le domaine de l’immobi-lier. Ce TGV, qui réduit les distances, permettra de capter des compéten-ces extérieures. Notre groupe en profitera également pour faire venirplus rapidement des collaborateurs de toutes les régions où nous som-mes implantés. C’est un véritable ATOUT.

Richard Deval.

Jean-Michel Juton.

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E N J E U X

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La formation est-elle un facteur déter-minant pour l’avenir de Darty ?Évidemment car le triptyque du contratde service Darty (prix – choix – services)repose sur la compétence des salariés.Face à une clientèle de plus en plusexperte et des produits de plus en plustechniques, le conseil est primordial.Quelles sont les grandes lignes de votrecollaboration avec la CCI-57 ?Suite à notre demande, CCI Formation a

engagé un partenariat avec le CFA Ducretet de Cli-chy (lire notre article principal). La Chambre a doncprocédé à l’aménagement d’une salle entièrementdédiée aux produits électrodomestiques et multimé-dias afin que les futurs jeunes collaborateurs puis-sent s’entraîner comme s’ils étaient sur le terrain. Àla clé pour ces jeunes en contrat de professionnalisa-tion : un titre homologué de vendeur de l’électrodo-mestique et multimédia de niveau IV, reconnu parl’ensemble de la profession.Justement, si ce diplôme est homologué par l’ensemble de la profession, n’y a-t-il pas unrisque à ce que les jeunes partent sous d’autrescieux ? Comment allez-vous pérenniser le vivier dejeunes collaborateurs au sein de Darty ?Darty a un vrai projet d’entreprise. Notre premierobjectif est de satisfaire les clients. Le fondementde notre politique stratégique est basé sur l’humain.Pour cela, il faut que l’on ait des collaborateurs moti-vés et impliqués d’où l’intérêt de la formation debase complétée – rappelons-le – par des techniquesde vente spécifiques à Darty. Le projet d’entreprisedoit aussi démontrer sa capacité à faire fonctionnerl’ascenseur social en accompagnant tous les collabo-rateurs impliqués vers des perspectives de carrièreintéressantes chez Darty. C’est aussi ça le contratde confiance.

Notreobjectif ?Satisfaireles clients

Pouvez-vous me présenter, en quelques mots,l’activité de TBLorraine ?TBLorraine (Tailored Blank Lorraine) est une filialedu groupe Arcelor Auto. Forte de 160 salariés, elles’occupe plus spécifiquement de la fabrication depièces de sécurité automobile (flans soudés) pourle compte de nombreux constructeurs : PSA,Renault, Ford mais aussi Porsche et Mercedes.TBLorraine a entrepris, en partenariat avec laCCI-57, plusieurs sessions de formation. À quoiont-elles servi ? Représentent-elles un enjeuparticulier pour votre secteur ?TBLorraine est composée, pour l’essentiel, d’unchef d’atelier, de chefs de poste et de leaders d’é-quipe (assistants aux chefs de postes). La premiè-re formation consacrée au management a débu-té en 2004. Outre sa fonction initiale (bilan descompétences de chacun), elle a surtout permis

de dresser un état des lieux du mode de fonc-tionnement entre collaborateurs. En clair, elle apermis de clarifier les rôles de chacun, amélioréles relations entre salariés et du coup, contribué

à optimiser le rendement de l’entreprise. Cetteformation a débouché très rapidement sur unedeuxième au niveau du management intermé-diaire : quatre leaders d’équipe et un leaderSMED* ont suivi la session.Envisagez-vous de poursuivre la collaborationavec la CCI-57 ?Cette année, une formation communication,destinée aux cadres de l’entreprise, a déjà étédispensée cette année par un intervenant de laCCI-57. En 2006, la formation représente 4, 22 %de notre masse salariale : un chiffre témoin denotre implication dans le dossier. Faire évoluerles compétences des salariés est capital pour l’a-venir de l’entreprise.*SMED : single minute exchanged of die. Améliorationdu rendement des lignes par la réduction du temps dechangement de gamme de production.

TB LO R R A I N E

« Optimiser notre rendement »

Ainsi, à l’échelle régionale, l’attractivité de la position transfron-talière de notre territoire et l’arrivée prochaine du TGV Est sontdeux indicateurs forts des futurs besoins qui ne manqueront pasde s’exprimer en matière immobilière. La CCI 57 l’a bien compriset a mis en place, en partenariat avec l’ESI (École Supérieure del’Immobilier), un pôle de formations entièrement dédié auxmétiers de l’immobilier. Objectif : proposer pour le Grand Est, leLuxembourg et la Belgique, une offre de formations étendue dansle domaine de l’immobilier. En plus des formations diplômantes etqualifiantes, le partenariat avec l’ESI permet d’offrir des sessionscourtes de formation comme les stages d’intégration. « Ces stagescorrespondent à un besoin identifié des agences immobilières :gérants d’immeubles, syndic de copropriété, agents immobiliers,promoteurs, experts… », précise Bruno Fresne.

LE CHOIX DE LA MOSELLE. De la même façon, l’atout géostraté-gique du territoire mosellan n’est plus à démontrer. Nombre d’en-treprises incontournables de la chaîne logistique automobile ontfait le choix de la Moselle. Pour conforter et renforcer le potentielexistant, la CCI-57, via l’Esidec, prépare de jeunes diplômés àl’exercice de postes de managers de dimension internationale dansdes grandes entreprises actives dans le secteur : constructeurs,équipementiers, grands fournisseurs, prestataires de service(conseil, solutions informatiques, logistique). Un programmeconçu pour apporter un enseignement au management internatio-nal adapté aux enjeux industriels dusecteur automobile. L’objectif reste lemême : développer des formationsrentables, adaptées aux attentes desentreprises locales et porteuses d’em-ploi pour le territoire.

CO N TAC TCCI FormationTél. : 03 87 39 46 00.

Olivier Menut,directeur des ressourceshumaines.

Sylvie Mistretta.

DA RT Y

Le contrat de confiance

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Le Fisac est financé par unetaxe perçue par l’Étatauprès des commerces de

plus de 300 m2. Toute commune,groupement de communes ouassociation de commerçants peutle solliciter. « Ce fond finance lestravaux de rénovation des vitrinesdes commerçants, ainsi que lesactions collectives d’animationcommerciale. La collectivité peutréaliser certains aménagements,comme des parkings ou le fléchagedes commerces », expliqueFrançois Siatte, responsable del’antenne Moselle-Est de la CCI.L’opération, qui dure générale-ment trois ans, permet aussi d’em-baucher un permanent, qui seral’interlocuteur des commerçantssur le terrain. « Le rôle de la CCIest d’aider l’association à monterle projet, puis de l’accompagnertout au long de l’opération », pré-cise François Siatte. « L’une desclés de réussite est la mise en placed’une réelle collaboration entrel’association et la collectivité »,poursuit-il. « C’est ce qui s’estpassé à Saint-Avold, où chaquepartenaire a joué son rôle à fond. »

UNE DYNAMIQUE DURABLE. « Lepartenariat entre l’Association descommerçants et artisans de Saint-

Avold, la CCI et la ville a été trèsfort », confirme Danielle Bertaux,présidente de l’association depuisdouze ans. Les résultats sont là : autotal, environ cinquante commer-çants, soit près d’un adhérent surtrois, ont bénéficié de subventionspour rénover leurs vitrines. Deplus, l’association a donné un nou-vel essor à son programme d’ani-mations commerciales. « En 1998,nous avons fait venir Disneylandpour Noël : pendant dix jours, levillage de Mickey s’est installé àSaint-Avold, avec des parades, desanimations. Le public a adoré »,relate Danielle Bertaux. « Nousavons également renforcé la com-munication, en éditant un guidepratique des commerces », com-plète-t-elle. De son côté, la munici-palité a conçu un nouveau plan decirculation et réalisé divers aména-gements urbains, comme lesabords de la salle Agora, où l’asso-ciation organise plusieurs Salons.

LA DEVISE DU « SVD ». Grâce auxactions menées avec l’aide duFisac, l’association s’est fait

connaître et a trouvé de nouveauxpartenaires. Ce qui lui permetaujourd’hui de poursuivre sur salancée, en continuant à organiserdes actions d’envergure. « Cetteannée, pour Noël, nous mettronsdes automates dans les vitrines de117 commerçants. Il y aura un jeuavec 300 gagnants, avec à la clédes lots de taille comme des week-ends, du champagne, etc. De tellesanimations rendent le centre-villeattractif, les gens y circulent, yfont leurs courses », expliqueDanielle Bertaux. L’organisation de manifestationsde cette importance est possiblegrâce à la présence d’un perma-nent embauché par l’associationgrâce au Fisac. À présent, leposte est financé à 100 % parl’association. « Notre devise lorsdu lancement du projet était :Séduire, Vendre et Durer », seremémore la présidente. « Paritenu », poursuit-elle, en précisantqu’elle attend avec impatienceque le délai de carence de 5 anssoit écoulé pour monter un nou-veau dossier Fisac.

C A S D ’ É CO L E CO M M E R C E

FISAC

Pari tenuDE 1998 À 2001, L’ASSOCIATION DES COMMERÇANTS ET ARTISANS DE SAINT-AVOLD A BÉNÉFICIÉ DU FISAC (FONDSD’INTERVENTION POUR LES SERVICES, L’ARTISANAT ET LE COMMERCE). RETOUR SUR CETTE OPÉRATION QUI A PERMISD’ENGAGER DURABLEMENT UNE DYNAMIQUE D’ANIMATION DANS LE CENTRE-VILLE.

● ObjectifRelancer le commerce dansun centre-ville

● MoyensLe plan Fisac.Le rôle de la CCI estd’aider l’associationde commerçants àmonter et accompa-gner le projet.

● RésultatPrésence d’un permanent embau-ché par l’associationpour organiser des manifestationssur place

« L’une des clés de la réussite ? La mise en place d’une réelle collaboration entre l’association et la collectivité. »

Ce Noël, l’association a mis des automates dans les vitrines de 117 commerçants de Saint-Avold.

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Mesure emblématique de la loi du 4 mai2004 sur la formation professionnelle,

le droit individuel à la formation (DIF)devient peu à peu une réalité pour lesentreprises et les salariés. Le dispositifpermet aux salariés en CDD ou CDI de bénéficier à leur initiative de 20 heures de formation par an. Ces heures sontcumulables pour six ans, plafonnées à120 heures et recapitalisables. « D’un point de vue social, la réforme est un grand pas en avant. Avant, la formation ne s’adressait majoritairement qu’aux cadres et au-delà.Aujourd’hui, tous les salariés sont concernés », précise Bruno Fresne, directeur de CCIFormation. Concrètement, comment le DIF est financé ? Les entreprises sont tenues de verser une allocation au titre des heures de formation réalisées en dehors du temps de travail. Cette allocation, égale à 50 % de la rémunération nette de référence du salarié,constitue une dépense nouvelle pour l’entreprise. Cependant, l’organisme paritairecollecteur agréé (OPCA) auquel l’entreprise verse ses contributions « formation » peutrembourser une partie de la dépense. « Attention : le DIF n’est pas lié à la ressource financièred’un OPCA. » La solution réside alors dans l’optimisation du volume de crédits d’heures DIF.« D’où l’intérêt d’un véritable dialogue social entre l’entreprise et le salarié. Le volumed’heures DIF a une valeur indicative : on raisonne dans une logique partenariale : unpartenariat gagnant-gagnant où tout le monde y trouve son compte », conclut Bruno Fresne.

L’économie algérienne est en pleinetransformation et offre aux entre-prises lorraines de réelles opportu-

nités d’exportation. Celles qui veulent ten-ter l’aventure ont tout intérêt à contacter leSICE (Service Interdépartemental duCommerce Extérieur) créé par les CCI deMoselle et de Meurthe-et-Moselle. Unmaximum d’informations sur les marchésalgériens et les formalités techniques pourexporter y sont répertoriées. Un expertpeut également réaliser un diagnostic deleurs capacités d’exportation puis une

étude de marché sur mesure. Ensuite, ilconseille chaque entreprise sur l’opportuni-té ou non d’exporter, puis sur le meilleur« angle d’approche » du marché algérien.À ce stade, l’entreprise peut intégrer notreBase légère, un véritable incubateur à l’ex-portation mis en place à Alger par le SICE.Quinze établissements y sont représentés en

permanence par deux com-merciaux et un directeur, quimultiplient les contacts avecdes sociétés et des organis-mes locaux. Chaque entre-prise peut être membre de la

Base pendant deux ans, le temps de prendrepied sur ce marché et d’y développer sonchiffre d’affaires. En cinq ans, toutes lesentreprises qui ont bénéficié des services dela base ont connu un véritable décollagecommercial.Celles qui n’intègrent pas la Base sontaccompagnées par le SICE pour trouver despartenaires commerciaux. « Cette opérationest une vraie réussite », constate RaymondNeiter, Vice-Président Industrie à laChambre de Commerce, d’Industrie et deServices de la Moselle.

COMMENT OPTIMISER LE DIFDANS LES ENTREPRISES ?

S O L U T I O N S CC I

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COMMENT FAIRE DE L’EXPORT EN ALGÉRIE ?

L E D I FDestiné

aux salariés en CDD ou CDI,le droit individuelà la formation comprend 20 heures de formation par an

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L’ E X P O RTLa CCI,

via le SICE,accompagne les entreprises sur le terrain pendant deuxans, pour prendrepied sur le marché.

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Vous êtes P-DG depuis dix ans du groupeSalmon, qui compte trois sociétés et 200 sala-riés, et venez d’être élue présidente de laFédération du BTP de Moselle, qui représente1 450 entreprises,avec un poids de 17 000 sala-riés. Quel sentiment cela vous procure-t-il ?En tant que femme ? Aucun. Je crois queles femmes comme les hommes font leurmétier. Je fais le mien avec conviction et enme donnant au maximum. Et je n’ai jamaisrencontré de difficultés particulières du faitd’être une femme. D’ailleurs, pour moi, laquestion ne se pose pas en ces termes : onfait ce que l’on a à faire et c’est tout. J’aimême été élue à l’unanimité, comme quoile monde du BTP n’a pas spécialement deméfiance envers les femmes.

Au départ pourtant, vous n’imaginiez pastravailler dans le BTP, encore moins devenirchef d’entreprise. Comment cela s’est-il fait ?Avant mon mariage, en 1972, je travaillaisdans une banque et j’envisageais vraimentd’y faire carrière. Mais dès que j’ai été

mariée, mon beau-père, Jean Salmon, m’aproposé d’intégrer son entreprise de pein-ture, où travaillait déjà mon mari, Patrick,comme conducteur de travaux. J’avaisbeaucoup d’admiration pour mon beau-père et pour sa manière de diriger sa socié-té, dans un esprit de fidélité et de respectmutuel. C’est ce qui m’a attiré. J’ai doncintégré l’entreprise en 1972, comme secré-taire comptable. Six ans après, Jean estmort et mon mari lui a succédé. Petit àpetit, j’ai pris un poste de gestion, où je mesuis attachée à développer la gestion analy-tique. Puis au décès de Patrick, en 1996,c’est moi cette fois qui ai pris la suite.

Quels sont vos objectifs pour ses troisannées de mandat à la tête de la FBTP 57 ?Préserver les intérêts des entreprises, en lesinformant et en les soutenant. Ou en créant,comme on vient de le faire avec la CCI, unlabel « développement durable ». Favoriserla formation, mais je suis très optimiste surce plan-là : le CFA compte 1 600 jeunespour cette rentrée, c’est 1 000 de plus qu’àsa création en 1976 ! Et enfin, défendre nosmétiers, que je trouve si riches et qui méri-tent d’être plus à l’honneur.

Comment voyez-vous l’avenir du BTP ?J’y crois. Le contexte général est morose etavec la mondialisation, la concurrence estdevenue très rude dans certaines branches.Mais l’activité du BTP reste assez préservée,notamment du fait que l’on peut difficile-ment délocaliser dans nos métiers. Et le tra-vail est là. Alors à nous de bien gérer, d’al-ler de l’avant et de savoir rester créatifs.

Et le dynamisme économique de la Moselle,où en est-il selon vous ?Je suis partagée, mais je reste confiante enl’avenir. Beaucoup de gens se mobilisentpour faire avancer les choses. À Metz, parexemple, on bouillonne de projets. C’estpositif.

Et vous ? Comment vous voyez-vous dansles années à venir ?Vous savez, je n’aime pas trop faire de pro-jets à long terme. J’ai évidemment une idéede là où je souhaite emmener mon entre-prise : en faire un superbe outil de travail.Mais il faut faire les choses au fur et àmesure, avec détermination et garder saligne de conduite. C’est ma résolution.

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À Metz, on bouillonne de projets. “

L E M OT D E L A F I N

AGNÈS SALMON,PRÉSIDENTE

DE LA FBTP 57

Le travailest là,

à nousde bien

gérer

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« Toujours plus proche de vous, la CCI est présente sur tout le territoire de la Moselle »

Une question, un renseignement ?Contactez-nous par téléphone au 03 87 52 31 00Ou par mail : [email protected]

www.moselle.cci.fr

M O S E L L E N O R D Espace Cormontaigne57 970 YutzTél. : 03 82 82 06 92

CEEI SynergieZI Sainte-Agathe57 192 FlorangeTél. : 03 82 59 32 23

M O S E L L E E ST 9, avenue Saint-Rémy57 604 ForbachTél. : 03 87 88 69 00

D I E U Z E CEEI Synergie4, rue des créateurs57 260 DieuzeTél. : 03 87 05 95 40

M O S E L L E S U D ZA Les Terrasses de la Sarre57 400 SarrebourgTél. : 03 87 03 10 22

27, rue du Champ-de-Mars57 200 SarregueminesTél. : 03 87 98 75 71

M E T Z 10/12 Avenue Foch57 016 MetzTél. : 03 87 52 31 00

Services Export - WTC Tél. : 03 87 75 85 10

CEEI Synergie 13, rue Claude Chappe 57 070 Metz Technopôle Tél. : 03 87 76 36 36

CCI Formation 5, rue Jean-Antoine Chaptal 57 072 Metz Cedex 3 Tél. : 03 87 39 46 00

ESIDECTél. : 03 87 56 37 37

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