Un héron à la mairie

Philippe BARATIER

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Site Internet : https://philippebaratier.webself.net

A ceux qui rêvent d’un monde meilleur…

Patience et longueur de temps Font plus que force ni que rage…

Le Lion et le Rat La Fontaine

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Présentation

Ce petit fascicule retrace ma campagne électorale pour les élections municipales de 2020 à Aubagne (13).

Je n’étais pas candidat, mais j’étais très

motivé et actif dans cette campagne car j’avais à cœur un réel changement. La municipalité en place me jouait depuis des années la politique de la chaise vide, de l’indifférence, et je commençais à en avoir raz la casquette de voir mes projets enlisés dans cette inertie, pour ne pas dire paralysie.

Dans cette campagne, sans en avoir la

formation, j’ai joué un rôle de journaliste politique. Avec mon appareil photo et mon carnet de notes, je suis allé à tous les meetings politiques et j’en ai fait des comptes-rendus sur Facebook. Ils sont regroupés dans ce livre. J’ai interviewé la plupart des candidats, puis exposé et critiqué leur approche sur Facebook. Vous en trouverez également des résumés ici.

Bonne lecture !

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Top départ !

Mercredi 9 octobre 2019. J’envoie un

courrier électronique à tous les candidats : - Joëlle MELIN (RN) - Gérard GAZAY (LR) - Sylvia BARTHELEMY (UDI) - Jean-Marie ORIHUEL (SE) - Denis GRANDJEAN (EELV) - Magali GIOVANNANGELI (FI) - Raymond LLORET (SE) Cher tous, Les élections municipales de 2020

approchent et il est temps pour chacun de réfléchir à l’avenir de sa ville. Je suis pour ma part persuadé que la qualité du choix de l’équipe municipale est un facteur déterminant sur la réussite des projets.

Je m’interroge donc sur mon

positionnement et sur la façon dont je vais interagir avec mon réseau de relations pour ce rendez-vous important.

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Dans ma vie quotidienne, je travaille sur différents projets et trois d’entre eux me tiennent particulièrement à cœur :

- Le projet de sentier dit des philosophes, qui

partira (peut-être un jour) du centre-ville

d’Aubagne pour rejoindre la zone des Paluds

en longeant l’Huveaune,

- L’extension de la gratuité des transports en

commun,

- Le centre d’hébergement d’urgence.

Entre 2014 et 2019, mandature Gérard Gazay, j’ai tenté à de nombreuses reprises de collaborer avec la municipalité pour faire avancer ces dossiers et je me suis heurté à une politique de la chaise vide. On ne répond pas aux courriers. On n’investit pas le moindre centime pour faire avancer les choses. De fait, ces trois dossiers, malgré un énorme investissement de ma part et de tous ceux qui y ont participé avec moi, sont au point mort.

J’ai appelé à voter Gazay au deuxième tour

de l’élection municipale de 2014. Il est clair que, vu le contexte, mes orientations politiques seront très différentes en 2020.

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Aussi, pour m’aider à me situer pour les prochaines élections, je demande à chacun des candidats de se positionner d’une façon claire sur ces trois sujets, sur lesquels ma vision est la suivante.

1) Sentier des philosophes. Etes-vous prêts à vous

engager dans le projet ? Je veux dire investir pour

les études, obtenir les autorisations auprès de la

SNCF et de la préfecture, faire les travaux

nécessaires, documenter et informer le public.

2) Gratuité des transports en commun. La gratuité

des transports est une fierté du pays aubagnais.

Son extension au département se heurte à un

problème culturel. Ne serait-il pas cependant

possible de défendre un projet ou la gratuité

serait étendue à toutes les lignes entrantes et

sortantes dans le pays d’Aubagne et de l’Etoile

(Marseille, Cassis, La Ciotat, Aix…) ? Etes-vous

prêt à vous investir pour défendre cette idée et

convaincre les partenaires ?

3) Centre d’hébergement d’Urgence. A Aubagne, il y

a une quarantaine de personnes qui vivent dans

des cages d’escalier, des squats, des abris

précaires, ou tout simplement dehors.

Qu’envisagez-vous pour ces malheureux ? Seriez-

vous prêts à la création d’un centre

d’hébergement d’urgence (CHU) à Aubagne ?

Quels moyens seriez-vous prêts à investir ?

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J’attends vos réponses. En fonction de celles-ci et d’autres points que vous jugerez importants pour mon choix, je me positionnerai et ferai de mon mieux pour que le candidat que j’aurai choisi soit le (la) future maire d’Aubagne.

A vous de jouer maintenant… A bientôt ! Philippe

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Entretien avec Denis

Le 31 décembre 2019, Denis m’accorde un entretien, puis nous allons faire un tour sur le sentier des philosophes. En voici le compte-rendu…

Ce matin, Denis Grandjean, candidat de la liste écologiste aux élections municipales à Aubagne, m'a fait l'honneur de partager avec moi son projet pour Aubagne.

Je retiens que pour la gratuité des transports en commun, il ne souhaite pas adopter une attitude défensive, mais plutôt offensive en proposant l'extension de cette gratuité à d'autres lignes, comme la L100 entre Aubagne et Marseille, entre autres.

Il est très partant pour la finalisation du sentier des philosophes et de la fête qui donnera aux aubagnais l'occasion de s'approprier ce sentier. Il s'agira de le décorer en honorant chaque année un philosophe et un sculpteur choisis par la population.

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Il est pleinement convaincu du bienfondé du projet de centre d'hébergement d'urgence et enthousiaste à l'idée de l'implanter à La Morochita sous la forme d'un centre universel d'accueil de nuit gratuit ou à faible coût, ouvert à d'autres catégories de population (travailleurs précaires, étudiants...). Il propose d'y ajouter une fonctionnalité de parc de loisir afin de mixer les populations et les énergies.

Enfin, et c'est peut-être le plus important, il m'a parlé de son projet de Minimum Social Garanti (MSG). Il s'agira de compléter les revenus des foyers modestes pour les amener au seuil de pauvreté. Il n'y aurait plus ainsi aucune personne en dessous du seuil de pauvreté à Aubagne (855€ pour une personne seule). La ville de Grande Synthe a déjà mis en place ce système avec succès.

Je considère Denis comme un candidat extrêmement sérieux avec un projet très intéressant. Je lui souhaite bonne chance pour le mois de mars et j'invite tous les candidats à s'exprimer sur ses propositions, en particulier le MSG. Tout le monde est aussi invité à s'exprimer et à débattre...

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Le héron se demande…

13 janvier 2020, questionnement d’un héron sur Facebook…

Pour les élections municipales prochaines, le héron se demande : "Pour qui vais-je voter ?". Cette proposition de Minimum Social Garanti du candidat écologiste Denis Grandjean a l'air bien intéressante. Elle assurerait à tout aubagnais de vivre au-dessus du seuil de pauvreté, c'est à dire environ 850€ par mois. Ça ne réglerait pas complètement le problème des SDF, mais ça le réduirait sans doute.

Alors cher Denis, dis-nous combien cela

coûterait et où tu prendrais l'argent ? Et vous, les autres candidats, Sylvia, Magali,

Raymond, Jean-Marie et Gérard, n'hésitez pas à dire ce que vous pensez de cette proposition...

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Pour le financement, voici la réponse de Denis Grandjean...

Denis Grandjean Il faut d'abord dire que le héron cendré

ne sera pas éligible 😀. Il faut, plus sérieusement

comprendre que la ville intervient d'abord pour permettre aux foyers qui la sollicitent de percevoir l'intégralité des aides auxquelles il a droit. Le minimum social garanti vient alors compléter les revenus du foyer jusqu'au seuil de pauvreté. En s'appuyant sur le chiffrage prévisionnel de Grand-Synthe (2 fois moins d'habitants et 2 fois plus de pauvreté), on peut imaginer financer la mesure par des économies d'énergie (A Aubagne, le budget 2020 prévoit une augmentation de 250 000 €...), la diminution de quelques éléments de la police municipale (une telle mesure baissera l'insécurité dont les sociologues mesurent qu'elle est corrélée avec la pauvreté), l'augmentation de recettes telles que la publicité dans l'espace public pourrait compléter l'équilibre financier de la mesure. En tout état de cause il faudra qu'elle entre en vigueur par étape (tranches d'âge prioritaires, paliers progressifs jusqu'au seuil de pauvreté...). Merci de ton intérêt.

A ce stade, les autres candidats n’ont pas manifesté leur position sur le MSG. Mais, attendons…

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L’exploit

Le 30 janvier 2020, lassé d’entendre nos SDF se plaindre de la froideur des nuits, je poste un message à l’attention de Laurent Demola, mon ami et fidèle du maire en place dans l’attente d’une réaction. Voici ce message…

Cher Laurent, Tu es mon ami et tu es un homme

d’exploit. C’est précisément ce que j’ai à te demander aujourd’hui. Tu sais comme moi qu’à Aubagne, il y a une quarantaine de personnes qui dorment dans des conditions précaires, voire carrément dehors.

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Nous, certains habitants d’Aubagne, essayons de leur porter secours en les invitant à boire une boisson chaude dans un café, voire chez nous pour passer la nuit. Mais ces actions ne sont qu’une goutte d’eau par rapport au besoin. Le froid est là, mais tant que le plan grand froid n’est pas imposé par le préfet, la municipalité ne bouge pas. Les vestiaires sont là, chauffés, et les miséreux se les gèlent dehors.

Laurent, tu es un homme de cœur et tu as

une grande influence sur le maire de notre ville. L’exploit que je te demande, c’est d’ouvrir les yeux et le cœur de notre maire, de réveiller sa fibre chrétienne, de retrouver derrière le candidat l’être humain. A vous deux, ouvrez les portes des vestiaires, n’attendez pas le signal toujours très tardif du préfet, n’attendez pas le drame.

De tout cœur avec toi, Philippe Après un échange assez vif sur le site, la

réponse est que finalement, le protocole serait de commencer par adresser une lettre au maire…

OK mon Lolo…

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Lettre à Gérard

30 janvier 2020. Lettre à Gérard Gazay.

Monsieur le Maire, Cher Gérard, Habitant du centre-ville d'Aubagne et

habitué des promenades nocturnes, je rencontre souvent des miséreux dormant dans des conditions indignes, livrés aux intempéries. En tant que bénévole chez Urgences et Solidarités, j'ai appris à les connaître et je me sens solidaire de leur condition. Je trouve insoutenable l'idée que des hommes et surtout des femmes dorment dehors dans le froid tandis que notre civilisation les ignore, bercée par le confort moderne. Cette situation me scandalise.

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Je sais que le Plan Grand Froid n'a pas été

déclenché, mais on se les gèle la nuit Gérard, et ils sont tous à la recherche d'un coin chaud où se mettre. Et les places sont chères aux bouches d'aération. Doit-on attendre que le préfet se réveille pour s'occuper de nos SDF ? Ne pouvons-nous pas prendre les choses en main dès aujourd'hui, sans attendre ? Doit-on attendre qu'ils tombent malades, ou pire ?

Je me bats sur ce thème sur Facebook

depuis des mois. Cet après-midi, j'ai demandé à Laurent Demola d'intervenir auprès de toi pour obtenir l'ouverture des vestiaires.

Sur ses conseils, je t'écris ce mail pour te

demander officiellement l'ouverture des vestiaires pour les SDF. J'espère de tout cœur que tu seras sensible à mon appel et que tu y donneras une suite favorable.

A bientôt ! Amitiés Philippe

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Une semaine plus tard, la réponse de Gérard…

L’ouverture des vestiaires représente une solution peu conforme en termes d’obligations d’hygiène et de sécurité pour un accueil dans la dignité de ces populations. De ce fait elle n’est autorisée qu’en période de « grand froid » déclenchée par le Préfet et propose 10 places sur une très courte durée. C’est faute d’autres solutions ou lorsqu’ il y a saturation de l’hébergement existant que la Ville peut la mettre en œuvre en période de plan hivernal.

Donc, si je comprends bien notre maire sortant, comme l’ouverture des vestiaires aux SDF constitue une solution d’accueil indigne, on préfère les laisser dehors aux intempéries, c’est plus digne !

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Entretien avec Sylvia

Le 31 janvier 2020, Sylvia Barthélémy m’accorde un entretien. En voici la teneur…

Sylvia Barthélémy, présidente du Conseil de Territoire et candidate aux prochaines élections municipales m’a fait l’honneur de m’accorder un interview. Elle m’a donné sa position par rapport aux projets que je lui avais soumis. Notamment,

1) Concernant le projet de sentier des

philosophes, elle a un déclaré sur un ton sans appel : « Tout à fait d’accord ! C’est vendu ! ».

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2) Concernant l’extension de la gratuité des transports à toutes les lignes entrantes et sortantes du Pays d’Aubagne et de l’Etoile, elle dit que 2021 sera une année difficile pour la gratuité et que sa ligne sera de défendre bec et ongles la gratuité sur le Pays. L’extension de cette gratuité lui parait totalement illusoire, étant donné les positions de nos partenaires. Elle ne prendra donc pas la position de proposer une extension.

3) Concernant le Centre d’Hébergement

d’Urgence, elle est sensible au sort des gens qui dorment dehors et demande à Yacine Menzer, responsable de la Maison du Partage, de construire un projet détaillé qu’elle intégrera dans son programme.

4) Concernant la proposition de Denis

Grandjean, candidat écologiste, d’un minimum social garanti qui assurerait à tout aubagnais un revenu minimal de 855€/mois, elle est sceptique sur son financement évalué à 2.000.000€ / an.

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Denis parlait de 200.000€ d’économie d’énergie, Sylvia est sceptique. Denis parlait de réduire les effectifs de la police municipale, Sylvia l’exclut totalement. Denis parlait de développer l’affichage publicitaire public. Sylvia indique que la loi est précisément en train d’imposer l’inverse. Enfin, Sylvia dit que ce type de proposition relève de la politique nationale et pas de la politique municipale.

Merci à toi Sylvia pour ces explications et

pour la gentillesse avec laquelle tu m’as reçu. Je pense que maintenant la parole est à Denis Grandjean pour répondre aux critiques, à tous les autres candidats s’ils souhaitent s’exprimer et à tous ceux et celles qui veulent prendre part au débat…

Denis n’a pas répondu aux critiques ce

jour-là. En fait il préparait the big démonstration pour tous les aubagnais…

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Le héron et le MSG

Le 1er février, questionnement d’un héron…

Le héron s’interroge. Les élections municipales approchent et il va falloir choisir. Un seul bulletin dans l’urne.

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Il y a un débat au sujet du Minimum Social Garanti. Denis voudrait que la ville complète les revenus des pauvres de façon à ce que plus personne à Aubagne n’ait de revenu inférieur à 865€/mois. Sylvia dit que ceci relève de la politique nationale et non pas locale.

Le héron s’est informé. Personne n’a prévu

au niveau national de créer un Minimum Social Garanti. Donc, si ce point doit être traité au niveau national, il ne sera pas traité.

La question est donc : « Les finances de la

ville d’Aubagne permettent-elles d’assumer une telle opération ? »

Le héron a sorti sa calculette. L’opération

coûterait environ 2 millions d’euros par an. Nous sommes 46.000 aubagnais plus un héron. Pour financer l’opération, il faudrait que chaque aubagnais contribue en moyenne à hauteur de 44€/an.

Le héron dit : « 44€/an, ce n’est pas

l’Huveaune à boire… Je paierai ma part en bonnes truites pêchées dans les rivières du coin.»

Et vous, seriez-vous prêts à mettre 44€/an

pour cette juste et noble cause ?

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Voici quelques extraits des échanges qui ont suivi sur Facebook…

Denis Grandjean Le héron est invité, le 26 février, à 18h30, à l'Espace des Libertés, où le sujet sera traité en présence de Damien Carême qui a mis en place le Minimum Social Garanti, à Grande-Synthe, ville de 23000 habitants (en

comptant les sans-abris et les hérons 😉). Une ville 2 fois

plus pauvre qu'Aubagne...

Philippe Baratier Je serai présent, Denis. Ce sujet m'intéresse beaucoup...

Philippe Sumeire Denis Grandjean 44€/an me sidère car cela est effectivement très bas mais comme 50% de la population au moins sera exonérée ou ne paiera car pas fiscalisée, le vieux réflexe jacobin de taxer les soit disant plus riches va s’appliquer… Donc, pas d’accord, sauf si déduit des impôts locaux massifs d’Aubagne…

Denis Grandjean Philippe Sumeire 44€ / an c'est le calcul de Philippe. Nous on présente la mesure en la finançant par des économies et des recettes supplémentaires sur la publicité dans l'espace public.

Philippe Sumeire Denis Grandjean Ah d’accord, c’est astucieux.

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Laurent Demola Denis Grandjean En France, les écrans publicitaires numériques se répandent dans l’espace public au gré des stations et des couloirs du métro, dans les gares et les centres-ville, sur les murs des buildings et les arrêts de bus. Les rectangles de pixels remplacent peu à peu les réclames en papier, offrant une visibilité accrue à leurs promoteurs. Mais à quel prix ? Ces panneaux sont énergivores et consomment, annuellement, trois fois plus d’énergie qu’une famille, hors chauffage et eau chaude électriques. Pas très écolo tout ça !!! La propagande n’est pas seulement politique elle est aussi économique : On veut nous faire acheter, acheter et encore acheteter. Vivre = Acheter? La publicité dans les rues, dans le métro, le long des routes est un bombardement qui nous stresse et qui abime le paysage, le détruit, le pollu. La publicité est aussi une forme de pollution. Avons-nous vraiment besoin de ces images partout dans notre paysage notre quotidien ?! Denis Grandjean Laurent Demola on entend augmenter les taxes sur la publicité et non augmenter le nombre des espaces d'affichage

Laurent Demola Denis Grandjean là où la logique demande de diminuer la surface publicitaire ?! Pas très logique, par contre en diminuant d'au moins 25 % les indemnités des élus on ferait des économies budgétaires, la logique budgétaire serait pertinente êtes-vous prêt à le faire ?!

Denis Grandjean Laurent Demola je suis probablement le seul élu de la mandataire sortante à avoir reversé l'intégralité de mon indemnité de conseiller de territoire (200€/mois) et rempli mon mandat de conseiller municipal bénévolement avec une assiduité record aux commissions comme aux CM. Pendant ce temps-là, les élus majoritaires (que vous semblez soutenir) se voter des augmentations indemnitaires.

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Philippe Baratier Denis Grandjean Ce geste force mon

admiration. Sincèrement bravo. 👏👍

Martine De l'Orme Denis Grandjean bravo 👏

Philippe Baratier Denis, une question me turlupine. Stéphane, allemand et Richard, polonais sont nos deux SDF emblématiques. Ils vivent à Aubagne depuis longtemps. Auront-ils droit au MSG ?

Denis Grandjean Les limites du dispositif et la progressivité de sa mise en œuvre sont à construire en tenant compte des contraintes budgétaires. Les citoyens, élus ou non, qui s'engageront dans son suivi et son évaluation seront force de proposition. A titre personnel, je pense qu'un humain quelle que soit sa nationalité a le droit à la solidarité et à la dignité. En revanche, il me semble logique de justifier d'au moins un an sur le territoire de la commune pour en bénéficier...

Guillaume Bouvene Depuis que j'ai 15ans je vois Stephane l'allemand sur Aubagne j'en ai bientôt 39 est ce que cela suffit où il faut encore attendre 24ans pour qu'il ait droit à la dignité ?!

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Prière à Sainte Madeleine

7 février 2020 Aujourd'hui, je suis monté à la grotte de la

Sainte Baume. J'ai demandé à Marie Madeleine la protection de nos malades et de nos pauvres. Je lui ai demandé aussi de nous aider à élire au mois de mars prochain un très bon maire, un excellent maire même. Un maire qui pense avant tout à nos déshérités, à nos souffrants, un maire généreux, imaginatif, créatif et sincère. Un maire qui aime la nature et qui mette vraiment le potentiel d'Aubagne en valeur. Un homme de cœur avant tout...

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Bye bye Gégé

Post du 8 février 2020 sur Facebook.

Cher Gérard, J’ai appelé à voter pour toi en 2014.

Pourquoi ? Parce que les communistes avaient laissé Aubagne s’enfoncer dans la dette et que je pensais qu’il était temps d’envoyer un signal fort.

Qu’en est-il aujourd’hui, après 6 ans de ta mandature ? La situation s’est-elle améliorée ? Il semble que non.

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Pendant ce mandat, j’ai essayé de travailler avec toi sur plusieurs sujets.

D’abord sur la gratuité des transports. Je

suis un convaincu. C’est un excellent concept, écologique, social et même économique. En effet, le coût global du transport gratuit est moindre que celui du transport payant car on ne paie plus la billetterie, le contrôle des billets et la répression des fraudes. Aussi, je t’ai proposé à deux reprises de défendre auprès de la métropole une extension de la gratuité à toutes les lignes entrantes et sortantes du Pays d’Aubagne et de l’Etoile. Je t’ai même joint un argumentaire détaillé pour te faciliter la tâche. Aucune réponse. Peut-être le sujet ne t’intéresse-t-il pas…

Autre sujet. A Aubagne, il y a une

quarantaine de personnes qui dorment dans la rue ou dans des conditions très précaires. Il y a trois ans, je t’ai écrit une lettre à ce sujet te demandant ta position sur la création d’un Centre d’Hébergement d’Urgence. Aucune réponse.

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J’ai demandé au conseiller Giovanni Schipani ce qu’il en pensait. Il m’a renvoyé vers la conseillère Valérie Morinière. Je lui ai écrit deux courriers. Sans réponse. J’ai fini par la coincer aux vœux du maire et là elle a accepté de me donner un rendez-vous. Entretien épique au cours duquel elle a fini par déclarer : « Je suis incompétente sur la question. Il faut écrire au maire… ». Je t’ai donc écrit une nouvelle lettre, Gérard, en mettant Valérie en copie. Sans réponse non plus. Peut-être le sujet ne t’intéresse-t-il pas…

En juillet 2016, je t’ai présenté un projet de

sentier dit des philosophes pour relier le centre-ville à la zone des Paluds. Un magnifique sentier. Tu m’as répondu aussitôt que le projet « retenait toute ton attention » et que tu « transmettais aux services compétents ». Un an après, lors d’une opération de nettoyage de l’Huveaune, je me rendis compte que lesdits services n’avaient aucune connaissance de mon projet.

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Je décide alors de reprendre le projet en main. Je fais l’étude cadastrale, et fais visiter le site aux principaux partenaires. En octobre 2018, lors d’une nouvelle opération de nettoyage de l’Huveaune, je te rencontre sur le site. Tu sembles alors découvrir le projet et tu parais vivement intéressé, nous prenons rendez-vous. Janvier 2019, nous visitons le site avec Laurent Demola et un membre des services techniques. Tu es emballé. Je te demande :

- Quelle suite penses-tu donner au projet ? - Je vais te mettre un ingénieur pour monter les dossiers et demander les autorisations, me réponds-tu. D’ici 15 jours, je t’invite à déjeuner et on lance le projet… 15 jours passent, puis un mois, puis deux

mois. Je t’appelle, je t’écris, je passe voir ton secrétariat. On me dit qu’on me rappelle et personne ne me rappelle. Ton attitude commence à m’exaspérer…

En mai 2019, sur Facebook, je fais savoir

que pour les prochaines élections municipales, je m’intéresse à d’autres candidatures. Aussitôt, ton premier adjoint réagit. Il m’invite à une réunion de lancement du projet de sentier.

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Entretemps, les élections européennes arrivent et ton parti, Les Républicains, publie ce tract odieux et discriminatoire contre lequel je m’offusque sur Facebook. Le premier adjoint n’apprécie pas et sa secrétaire m’appelle pour me dire que la réunion de lancement du sentier est annulée. Je demande à Alain Rousset pourquoi. Il m’explique que mon action politique est incompatible avec une collaboration avec la municipalité. Et que mon projet de sentier est gelé jusqu’aux prochaines élections. Tu te rends compte jusqu’où ça va, Gérard ?

Finalement, cet hiver, j’attire ton attention

sur tous ces malheureux qui dorment dehors aux intempéries et je te demande gentiment de bien vouloir leur ouvrir la porte des vestiaires. Refus sans appel. Tu trouves que c’est une attitude chrétienne, ça, Gérard ?

Bon, tu l’auras compris, Gérard. Je ne

voterai pas pour toi cette année. La coupe est pleine. Pour moi, tu n’as fait que la preuve de ton incompétence. Sincèrement, en 2014, j’avais d’autres espoirs. Tu les as déçus.

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Je ne t’en veux pas pour autant. Tu n’as pas les qualités requises pour être maire, mais tu trouveras sans aucun doute ta place ailleurs. Aussi, je te souhaite de faire une belle reconversion et j’invite tous les aubagnais à faire le meilleur des choix cette fois-ci…

Sincèrement, Philippe.

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Jean-Marie…

Cher Jean Marie, J’ai envoyé un questionnaire portant sur

trois projets à tous les candidats aux élections municipales. Tu m’as fait la gentillesse d’y répondre et je t’en remercie. Je retrace ici tes réponses et mes commentaires.

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1) Le sentier des philosophes. Tu ne connais pas bien ce projet de sentier, mais tu ne demandes qu’à y participer. Alors, prenons rendez-vous sur le site dès que tu pourras.

2) Je t’ai demandé ce que tu pensais de

l’extension de la gratuité des transports à toutes les lignes entrantes et sortantes du Pays d’Aubagne et de l’Etoile. Tu m’as répondu que c’était de la compétence de la métropole. C’est vrai, mais je pense qu’il incombe au maire d’Aubagne de défendre le point de vue des aubagnais. Tu ajoutes que les finances de la commune sont au plus bas. Je te réponds que ce n’est pas un argument contre la gratuité des transports, mais pour. En effet, avec la gratuité, on fait l’économie de la billettique, du contrôle et de la répression des fraudes. Le coût global du service est moindre. En plus, il n’est plus nécessaire de beaucoup de publicité pour attirer les gens dans les bus.

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3) Je t’ai demandé ce que tu pensais de la création d’un Centre d’Hébergement d’Urgence à Aubagne pour les SDF. Tu réponds : « Comment pourrions-nous le financer ? ». Décidément, je crois que tu as un problème avec les finances. Un tel projet, s’il avait lieu, serait massivement financé par l’Etat et non la ville. La grande pauvreté est en effet une compétence de l’Etat. Pour la ville, il s’agit seulement de monter un projet attractif qui incite l’Etat à investir à Aubagne. Autrement dit, ce projet, c’est de l’argent qui rentre dans Aubagne et non le contraire. Et puis, je considère, au-dessus de toute question financière, que la mise à l’abri des SDF devrait être considérée comme priorité numéro un, avant toute autre chose.

Merci Jean-Marie, d’avoir pris le temps de

me répondre. N’hésite pas à critiquer mes commentaires si tu les trouves inexacts.

A bientôt ! Bonne campagne ! Philippe

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Ludivine

Lundi 10 février 2020 Hier soir, Ludivine Delgado m’appelle, très

angoissée :

- Accorde-moi un interview, me demande-t-elle. C’est important…

Nous nous sommes rencontrés ce matin, au

Café des Arts…

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Ludivine est une jeune aubagnaise. Elle souffre d’une fibromyalgie invalidante. Je lui demande :

- Comment tu la vis, cette fibromyalgie ? - J’ai l’impression qu’on m’écartèle toute la journée et qu’on me tape sur la tête et les yeux. J’ai aussi des décharges électriques omniprésentes…

Ludivine vit dans un logement social, au

5ème étage, sans ascenseur. Ses douleurs lui rendent extrêmement pénibles la montée des étages. Le logement est insalubre. Presque chaque nuit, on entend des coups de feu à l’extérieur. Il y a du tapage dans le bâtiment, et certains matins, elle trouve des œufs jetés sur sa porte.

Elle a expliqué sa pénible situation à la

mairie et a demandé un changement de logement. La mairie a refusé. Pas de solution pour Ludi…

Donc Gérard, pas de solution pour nos

SDF, pas de solution pour Ludivine… C’est pour qui que tu as des solutions ?

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J’en appelle aux aubagnais. La mairie n’a pas de solution, peut-être en avez-vous une ? Si tel est le cas, n’hésitez pas à contacter Ludivine…

L’espoir de Ludivine, c’est Raymond.

Raymond Lloret. « Il est très humain, dit-elle. Un homme simple et courageux qui fera d’Aubagne une ville vivante… » Elle se bat pour lui, c’est ce qui lui donne espoir.

Courage Ludi, tu verras, la lumière vient

toujours à un moment ou à un autre…

________________ Suite à ce message, il y a eu un échange

assez vif sur Facebook. A mon grand désespoir, malgré la large audience touchée, personne n’a pu apporter de solution à Ludivine.

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Magali superstar

Lundi 10 février, meeting de Magali… Ce soir, au Bras d’Or, Magali Giovannangeli présentait son équipe et son programme. Une salle archicomble. Un public gonflé à bloc. Au passage, j’ai retenu du programme quelques points : - La gratuité des cantines - La prolongation du tram jusqu’à La Penne - Un tram/train sur la voie de Valdonne - Extension de la gratuité des transports à la Métropole - Doublement des effectifs du service de propreté - Mise en place de frigos solidaires…

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La gratuité des cantines, moi, ça me plait bien. On ferait des économies sur le coût global puisqu’il n’y aurait plus à faire la collecte de l’argent. On paierait toujours, par l’impôt, mais moins. Et, avec l’impôt, on peut faire payer les riches plus que les pauvres et ça, ça a un côté Robin des Bois que j’apprécie.

Pour le Centre d’Hébergement d’Urgence

pour les SDF, Magali m’a assuré d’un ton sans appel que, bien qu’il n’ait pas été cité lors de la présentation, il faisait bel et bien partie du programme.

Moi je dis : « Ça n’a pas l’air mal, ce

programme… »

Il y a un seul point qui me chiffonne. Denis Grandjean, le candidat écologiste propose un Minimum Social Garanti (MSG). Plus aucun aubagnais n’aurait de revenus inférieurs à 855€/mois. Autrement dit, plus de pauvres à Aubagne.

Samedi, sur le marché, j’ai croisé Magali et

je lui ai demandé ce qu’elle en pensait…

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Elle m’a fait exactement la même réponse que Sylvia Barthélémy : « La grande pauvreté, c’est une compétence de l’Etat et non de la commune. » Bon, les filles, vous avez raison, j’en conviens. Mais, vous savez bien que si on attend les parisiens, il ne se passera rien. On ne les a pas attendu pour la gratuité des transports, pourquoi les attendrait-on pour nous occuper de nos pauvres ?

Alors, je vais te donner mon point de vue,

Magali. Ton programme, il est pas mal, mais si tu y rajoutais le MSG, il deviendrait pour moi vraiment très attractif.

A méditer… Bonne chance à toi et à ton équipe !

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Sylvia sous les feux

Jeudi 13 février 2020 – Meeting de Sylvia

Ce soir, Sylvia faisait son grand show. Comme pour Magali, la salle était archicomble. Le public très attentif.

Elle nous a rappelé d’entrée qu’Aubagne

était la 5ème ville la plus endettée en 2014 et qu’elle est maintenant la 2ème en 2020. Joli palmarès, Monsieur Gazay !

Le programme qu’elle nous a présenté était

vaste. Quelques points...

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Sylvia défend son projet de Valtram. Elle avoue ne pas avoir été convaincue des bienfaits de la gratuité des transports au départ, mais elle défend et défendra maintenant mordicus cette particularité du Pays d’Aubagne et de l’Etoile qui a permis de multiplier par trois le trafic des passagers depuis 2009.

Elle nous a présenté un beau projet pour le

Bras d’Or avec la réhabilitation de la piscine et la création d’un beau jardin en cœur de ville. J’approuve à 200%.

Elle nous annonce la création d’un refuge

pour les animaux, et celle d’un centre patrimonial et artistique aux Terres Rouges.

Elle propose le retour de la cantine dans le

service public. Elle n’a pas parlé de gratuité, comme Magali, je le regrette un peu. Mais, elle parle de 100% bio.

Elle présente la gestion actuelle du

domaine des Gargues comme un vaste foutoir, voire une bombe à retardement qui pourrait coûter très cher aux aubagnais. Elle propose un plan de sortie de crise comprenant la création d’un cinéma multiplex et d’un ensemble de logements, entre autres.

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Il y a bien d’autres points, voyez le programme…

Ce qui transparaît, c’est que les projets sont

intéressants et qu’ils sont construits. Pour chacun d’entre eux, le financement a été soigneusement étudié. Dans de nombreux cas, les sources de ce financement sont extérieures à la ville.

L’équipe est compétente, sympathique et

motivée. Bref, quand on voit un projet et une équipe

comme ça, on se dit : « Pourquoi ne pas voter pour Sylvia ? »

Oui, mais moi, ce qui me ferait réagir, ce

n’est pas tout ça. Car le clou du spectacle, je ne vous l’ai pas encore dit…

Alors quoi ? Alors voilà, le clou du spectacle, pour moi,

c’est qu’elle a annoncé la création d’un Centre d’Hébergement d’Urgence pour les SDF. Pour elle, il est intolérable aujourd’hui que des gens dorment dehors aux intempéries. Elle s’engage à prendre ce problème à bras le corps et à lui trouver des solutions.

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A Aubagne, nous serons nombreux à être touchés par cet engagement.

Je note pour ma part que Sylvia est la

première personnalité politique aubagnaise à s’engager publiquement devant une salle comble pour l’accueil de nuit des miséreux. Une femme. Je lui tire ma révérence.

Sylvia, chapeau bas ! Et bonne chance à toi !

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A un mois du 1er tour…

14 février 2020. A un mois du premier tour des élections

municipales, il est temps de prendre un peu de hauteur et de faire un point.

Pour moi, le projet phare de cette élection,

c’est le Minimum Social Garanti (MSG), proposé par le candidat écologiste, Denis Grandjean. Plus personne à Aubagne n’aurait de revenu inférieur à 855€. Plus de pauvres.

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Je suis d’autant plus convaincu du bien-fondé de ce projet que, de mon point de vue, le droit de vivre n’est pas discutable. Un toit, de quoi se nourrir et se soigner, c’est le minimum. Je suis convaincu que nous pouvons offrir ça à chacun. Je souhaite un vrai débat sur cette proposition.

Peut-être aura-t-il lieu lors de la venue de

Damien Carême, maire de Grand Synthe, à Aubagne le mercredi 26 février à 18h30 à l’Espace des Libertés. Grand Synthe a déjà mis en place le MSG.

Ce projet de MSG ne solutionnerait pas à

100% le problème des SDF, mais le réduirait grandement.

Pour les SDF, Sylvia Barthélémy, Denis

Grandjean et Magali Giovannangeli sont d’accord pour créer un centre d’hébergement d’urgence. C’est une grande joie pour tous nos amis qui dorment dehors et pour tous les gens qui prennent soin d’eux.

Concernant les transports, Magali propose

de poursuivre le projet tram jusqu’à La Penne. Ça me parait une excellente idée.

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Concernant le Valtram, il semble qu’entre la gauche et la droite, deux visions radicalement différentes s’affrontent. Je ne connais pas tous les tenants et aboutissants, mais quoi qu’il en soit, je préférerais qu’on se mette d’accord sur la meilleure solution avant d’engager des investissements colossaux.

Pour la cantine, tout le monde semble

d’accord sur le 100% bio. Magali, Sylvia, et Denis voudraient revenir à un service public. Magali y rajoute la gratuité. Je trouve que c’est à nouveau une excellente idée. Décidément, cette Magali… En fait, on ne fait que payer d’une façon plus intelligente, plus conviviale et plus juste en faisant au passage quelques économies.

Sylvia a un beau projet pour le Bras d’Or.

Qu’en pensent les autres candidats ? Je n’ai pas parlé de Raymond Lloret, Jean-

Marie Orihuel et Joëlle Melin. Tout simplement parce que je n’ai pas eu l’occasion de discuter vraiment avec eux jusqu’à présent. Ont-ils organisé des meetings ? Je serais heureux de les rencontrer dans les semaines qui viennent.

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Quant au maire sortant, Gérard Gazay, il nous invite à son meeting jeudi prochain 20 février à l’EDL à 18h30. J’y serai avec mon appareil photo et mon carnet de notes, comme d’habitude.

Quoi qu’il en soit, je trouve que cette

campagne est vraiment très intéressante et je souhaite de tout mon cœur que la participation soit maximale…

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Sacré Lolo

15 février 2020, sur le marché d’Aubagne

Ce matin, j'ai croisé mon Lolo sur le marché. Il était beau comme un astre. Aurait-il un rendez-vous galant ? Une mission diplomatique secrète ? Mystère. Peut-être en saurons-nous plus aujourd'hui...

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Dans la journée, nous avons appris que Laurent s’engageait sur la liste de Gérard Gazay.

Bonne chance, Lolo !

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Gégé et les SDF

18 février 2020

Cher Gérard, Tu nous postes de beaux documents sur

papier glacé pour nous parler de ton bilan. Ton bilan, j’en parlais avec Stéphane, un de

nos emblématiques SDF.

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On parlait du centre d’hébergement que je te proposais de bâtir à Aubagne. Nous étions nombreux à penser que c’était une bonne idée. Stéphane, il s’y verrait bien lui, bien au chaud quand il fait froid dehors, quand la pluie vous glace les os. Mais bon, toi, je t’ai envoyé plusieurs courriers à ce sujet, te demandant simplement ton avis, ce que tu en pensais, gentiment. Tu n’as jamais répondu. Ton équipe, quant à elle, s’est déclarée incompétente sur le sujet.

Faute de centre d’hébergement, Stéphane, il

se serait contenté de dormir dans les vestiaires du stade, à même le sol. A nouveau, je t’ai fait un courrier. Cette fois, il y a eu une réponse. Non.

Alors, Stéphane, il dort dehors et moi, ça

m’empêche de dormir… Pendant ton mandat, tu nous as quand

même pondu un arrêt anti-mendicité portant sur tout le centre-ville d’Aubagne. Tu cherches quoi au juste, Gérard ? A les affamer ? Tu les assièges ?

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Tu as peut-être envie que lassés, ils partent. Ton rêve, c’est sans doute de débarrasser Aubagne de cette population qui ne correspond pas à ta vision de l’aubagnais. J’espère de tout cœur que tu ne réussiras pas dans cette entreprise abjecte.

Tu vois, Stéphane, Richard, Alain, Denise

et bien d’autres SDF, ils sont comme mes frères. Tous les jours, quand je passe sur la place, je prends un temps pour eux. Ce n’est pas une corvée, c’est un plaisir. Leur compagnie m’est très agréable. Et si tu veux les chasser, tu me trouveras toujours sur ta route.

Sur la place du marché, Stéphane allait

souvent se rafraîchir à une fontaine près du grand hôtel. L’eau a été coupée. Un forain m’a dit que ce serait à cause du projet Valtram. Etonnant. Sur le projet Valtram, on en est à peine à la phase papier, et il faut déjà couper l’eau. Pourquoi a-t-on coupé l’eau à cette fontaine ? Pourquoi cet arrêt anti-mendicité ? Y a-t-il une stratégie là derrière ?

Je déteste cette politique.

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Quelqu’un m’a dit qu’il t’avait vu à la messe. J’y vais parfois moi aussi. J’aime l’Evangile, c’est un très beau message d’amour, de fraternité, de partage. Et je me suis demandé ce que tu faisais quand tu allais à la messe. Est-ce que tu écoutes le curé ou bien penses-tu à autre chose ? La prochaine fois, concentre-toi mieux. Essaie de comprendre ce qu’il te dit. Imprègne-toi de ce merveilleux élan d’amour et vis-le…

Voilà. Un petit point sur ton bilan. Par

Stéphane et moi. Maintenant, j’invite tous les autres candidats à l’élection municipale à être brillants. A donner le meilleur d’eux-mêmes. Comme vous l’aurez compris, je souhaite à Aubagne un réel changement et porté par le cœur...

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Une caméra sur le Garlaban

18 février 2020 Cher Gérard, Dans ton bilan sur papier glacé, tu nous

parles de tes caméras. La vidéosurveillance, c’est ton dada. Tu es

très fier des 113 caméras que tu nous as installées un peu partout dans Aubagne.

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Combien ça nous a coûté tout ça ? A peu près 2 millions d’euros en investissement. Et chaque année, ça nous coûte environ 500.000 euros en fonctionnement.

Ça sert à quoi, ces caméras ? A trouver des

coupables ? Peut-être. Bon, moi, on a dégradé mon

véhicule par deux fois ces dernières années. Par deux fois, les caméras n’ont rien vu. Quand j’interroge mes amis, c’est le même constat. Pas un seul d’entre eux n’a vu son affaire résolue par les caméras. Les caméras ne voient rien. Et toi, tu te gardes bien dans ton bilan d’indiquer combien de délits ont pu être résolus grâce à ta vidéosurveillance. Muet comme la carpe sur ce sujet.

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En 2013, l'Observatoire Régional de la Délinquance et des Contextes Sociaux (ORDCS) a fait une étude sur l’opportunité d’implanter la vidéosurveillance à Aubagne. Un rapport te fut remis en juillet 2014. En voici un extrait « ...nous ne conseillons pas à la ville d’investir massivement dans la constitution d’un centre de supervision urbaine employant une équipe d’opérateurs assurant le visionnage en continu 7 jours sur 7. Si la ville souhaite augmenter le poids de ses dépenses en matière de sécurité et de prévention, alors nous lui recommandons plutôt de renforcer le maillage humain sur le terrain... »

Voilà. Les scientifiques t’ont dit que ça ne

sert à rien, les caméras. Mais toi, tu n’écoutes pas. Tu dépenses, tu installes. Gégé, quel film tu nous tournes avec toutes tes caméras ? Tu te prends pour Pagnol ? Tu sais « Contravention, mon amour… », ce ne sera jamais un grand succès.

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Et puis, moi, cet œil de Gégé qui m’observe toute la journée, ça me fout les jetons. Et ton agent de vidéosurveillance, es-tu sûr de sa loyauté ? Si en observant toutes ces images indiscrètes, il apprenait par inadvertance une chose de moi qu’il n’aurait pas à savoir, une chose qui si elle se savait, me porterait beaucoup de tort, à moi et à ma famille, es-tu sûr qu’il saurait tenir sa langue ?

Non Gégé, crois-moi, ta vidéosurveillance,

elle nous coûte très cher, elle nous met mal à l’aise, elle nous fait prendre des risques et elle ne résout pas grand-chose. Aussi, je ne saurais trop demander à ton successeur de nous démonter tout ça et de le mettre en vente sur le bon coin.

Oui, ton successeur… Je ne sais pas qui il

sera, mais j’espère qu’il aura une politique de sécurité plus ouverte. Plus basée sur l’éducation et sur l’exemple.

Et pourquoi ne pas prendre le sujet sous

l’angle social ? S’attaquer à la pauvreté n’est-il pas aussi un moyen de renforcer la sécurité ? Certaines personnes ne sombrent-elles pas dans la délinquance par nécessité ?

A méditer…

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Commentaire de Sandrine…

Sandrine Mouren PhilippeBaratier selon une étude du CNRS les caméras aident à résoudre 1 pour cent des délits. Ce qui est peu au regard du coût très élevé qui a induit moins de présence sur le terrain, moins de prévention, et moins de crédit aux maisons de quartier.

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La bande à Raymond

19 février 2020

Hier soir, je me baladais dans Aubagne

quand je suis tombé sur une bande de joyeux fêtards.

Que fêtaient-ils donc ?

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C’était la bande à Raymond. Ils inauguraient joyeusement leur nouveau local de campagne. On m’a gentiment invité à prendre un verre et Raymond m’a parlé de sa vision d’Aubagne.

Raymond est un homme jeune,

sympathique et pragmatique. Il a beaucoup d’idées, et de bonnes idées. Il se met à la place de l’aubagnais et cherche des solutions concrètes aux problèmes posés. Avec lui, pas de grands discours. Du concret, c’est tout.

Il m’a dit beaucoup de choses. Je

retiendrais seulement trois points. Bientôt, l’intégralité des démarches

administratives seront informatisées. Certaines personnes sont en grande difficulté par rapport à ce progrès technique. Raymond propose de monter une équipe pour venir en aide à ces personnes. Bien, Raymond, bien.

Il propose de créer une structure

d’assurance santé communale, qui mettrait en concurrence les mutuelles existantes pour offrir à l’aubagnais un service optimisé et négocié pour un grand nombre d’habitants. Donc des prix bas. Encore une idée à creuser.

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Enfin, il propose de faire un référendum pour la gratuité des transports. Celui-ci donnerait davantage de poids à nos élus lorsqu’ils vont négocier avec la métropole ou avec l’Etat.

Voilà. Raymond est pour moi un candidat

jeune et audacieux, intelligent. Je l’écoute avec attention. Et je vous invite aussi à aller l’écouter à son meeting de campagne mardi 3 mars à 18h30 à l’Espace des Libertés…

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Varennes

20 février 2020 Vous aurez sans doute remarqué que

depuis quelques semaines j’exprime sur Facebook mon opinion sur la politique de Gérard Gazay, maire d’Aubagne en invitant les aubagnais au changement.

Mettant en cause Gérard dans mes écrits, je

trouvais naturel de l’identifier au sens Facebook dans mes posts, l’invitant par là même à répondre à mes accusations.

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Je n’ai jamais eu aucune réponse. Continuation de la politique de la chaise vide qu’il me sert depuis des années. Fuite devant ses responsabilités.

En fait, pour toute réponse, Gérard vient de

configurer son compte Facebook de telle sorte que je ne puisse plus l’identifier. Astucieux, non?

Fuite et fuite encore… Ah ! Gérard, la fuite est-elle la bonne

stratégie ? Rappelle-toi… 1791… Louis XVI… Varennes…

Enfin, bon. Ce soir, j’irai quand même faire

un tour à ton meeting, voir un peu quel est le moral de tes troupes…

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Bravo Dany

20 février 2020. Meeting de Gérard…

C’était le grand show de Gérard Gazay ce soir. Salle comble.

Dany Menet, adjointe aux finances, nous a

parlé de la dette.

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Pour la dette, il y a la présentation de Sylvia et Magali, à savoir que la ville est passée pendant le mandat de la 5ème ville la plus endettée à la 2ème. Dany nous a dit ce soir qu’en fait la dette aura baissé de 30 millions d’euros d’ici fin 2020. Est-ce contradictoire ?

Ce que déclarent Sylvia et Magali, ça veut

dire que certains maires ont mieux géré que Gérard. Bon, personne n’est parfait. Moi, je retiens son chiffre. Moins 30 millions d’euros.

Gérard, tu as réussi à inverser la tendance

catastrophique dans laquelle la ville était partie. Tu as droit à mes félicitations. Bravo à Dany aussi, qui est visiblement un bon élément. Et j’adresserai aussi des félicitations encore plus chaleureuses aux personnels de la mairie qui ont réussi à faire tourner leurs services avec les drastiques coupes budgétaires que tu leur as imposées.

Pour le nouveau mandat, s’il est élu,

Gérard s’engage à ne pas augmenter les taxes locales.

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Pour le centre-ville, Gérard veut implanter des bureaux et des commerces de taille moyenne. Il dit que ça ne portera pas préjudice aux petits commerces. Je suis sceptique. Moi, je préfère de loin le projet de Sylvia de réhabilitation de la piscine du Bras d’Or avec son petit jardin. Nettement plus sympa.

La ville a racheté l’ex McDo et l’ex pole

emploi. Pourquoi, en attendant les transformations, ne pas ouvrir au public les places de parking de ces structures ? Il y a certaines heures où il est impossible de se garer en centre-ville.

Gérard veut créer un Musée Marcel Pagnol,

un Centre des Congrès, une salle de spectacle de 1000 places. Est-ce bien nécessaire ?

Comme Magali, il veut doubler la force de

propreté. Il veut aussi mettre un cantonnier par quartier.

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Il veut faire des voies cyclables en bord de l’Huveaune. En ce qui concerne le sentier des philosophes, je suis farouchement contre. Ce sentier est calme et tranquille, sauvage, propice à la méditation. L’implantation de voies cyclables va d’une part être complexe car la zone est inondable. Il y a aussi un dénivelé d’au moins 5 mètres quasiment infranchissable en vélo au pont de Lamagnon. Par ailleurs, les vélos perturberaient la sérénité du site.

Il veut faire rouler le tram le dimanche

matin, c’est une bonne idée. Construire une piscine à l’Est d’Aubagne.

Gérard annonce une baisse de la

délinquance de 35%. Il a augmenté l’effectif de la police municipale de 32 à 75 entre 2014 et 2020. Il propose d’augmenter encore à 100 d’ici 2026. Et puis des caméras, toujours des caméras et encore des caméras. Ce qu’il ne dit pas, c’est que dans le même temps, il a baissé le nombre d’éducateurs de rue de façon drastique et que le commerce du trafic de drogue dans la zone du Charrel est toujours aussi florissant. C’est quelle délinquance qui a baissé ? Comment compte-t-on ?

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Quant aux caméras, toutes les études montrent que c’est un investissement complètement inutile. Nous avons jeté à la poubelle 2M€ pour l’achat et l’installation de ces équipements. Nous gaspillons 500.000€ de plus chaque année pour le fonctionnement du système.

Pas un mot pour nos SDF. Bon, Gérard, conclusion. Ta gestion, pas si mal. Une bise à Dany. Mais ton projet, pas terrible. Peut mieux

faire. Tu sais que je ne voterai pas pour toi. Ce

n’est pas parce que ton projet est mauvais. Ce n’est pas parce que tu es un mauvais homme. Non, c’est parce que tu n’es pas l’animateur dont Aubagne a besoin. Celui qui saurait mobiliser les énergies disponibles et gratuites, mettre en valeur les idées des uns et des autres. Faire rayonner Aubagne.

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Durant ton mandat, je t’ai proposé plusieurs projets. Les as-tu jugés débiles ? Toujours est-il, aujourd’hui tes concurrents les reprennent à leur compte. Toi, tu m’as systématiquement joué la politique de la chaise vide. J’étais prêt à t’offrir la moitié de mon temps gratuitement. Tu m’as fait perdre beaucoup de ce temps justement et combien de fois m’as-tu mis en colère ? Tu démotives les gens qui veulent servir Aubagne. Combien d’autres bonnes volontés comme moi as-tu découragées ?

Tu ignores les déshérités. Pour moi, ce n’est

pas acceptable. Maintenant, je n’ai qu’une voix, je ne fais

pas l’élection. Les électeurs choisiront…

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Où est passée Joëlle ?

21 février 2020 A trois semaines du scrutin des

municipales, une question se pose : « Où est passée Joëlle ? »

Le RN semble totalement absent de cette

campagne. Pas de tract, pas de présence sur le marché, pas de meeting.

Pourtant, début janvier, Joëlle Melin a bel

et bien déclaré sa candidature dans une petite salle du Linko hôtel. « C’est moi qui m’y colle, avait-elle affirmé. Pas de candidat mystère… »

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Je lui ai envoyé un mail en début de campagne pour lui demander son avis sur un certain nombre de projets. Pas de réponse. Je lui ai demandé de participer aux débats que j’organise sur Facebook. Pas de réponse.

Il y a un an, elle m’a fait l’honneur d’une

conversation téléphonique au sujet du sentier des philosophes. « Très cher, avait-elle déclaré. Les aubagnais n’ont pas d’argent, vous savez… »

Pourtant, paradoxalement, le RN n’a jamais

eu autant de chances de remporter la victoire. En effet, cette année, l’union sacrée de la

droite sacrée risque de voler en éclats. Au deuxième tour, il est peu probable que Sylvia s’allie avec Gérard. Le torchon brûle entre ces deux-là. En fonction des résultats du premier tour, Sylvia envisagera sans doute un tandem avec Denis Grandjean. Mais quelle sera alors la position de Magali et Raymond ? Se rallieront-ils à ce groupe centro-écologiste ou feront-ils bande à part ?

Dans ce dernier cas, nous aurons une

quadrangulaire et une quadrangulaire, dans une ville qui n’est pas complètement passionnée de civilisation arabo musulmane, ça laisse toutes ses chances à Joëlle…

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Une fine équipe

22 février 2020

J’écoute et j’observe le débat politique aubagnais depuis plusieurs semaines. Entre certains candidats, il y a des convergences, des complémentarités. Entre d’autres, il y a des haines affirmées.

A trois semaines du scrutin, mon vote n’est

pas encore décidé de manière définitive pour le premier tour. Par contre, je sais aujourd’hui quelle équipe j’attends pour le deuxième tour. Une équipe cohérente et forte de ses diversités.

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Dans cette équipe, je verrais bien : - Denis Grandjean, car l’écologie doit avoir

une place primordiale dans nos choix. Aussi, parce que son projet de Minimum Social garanti est un vrai challenge. Plus de pauvres à Aubagne…

- Sylvia Barthélémy, parce que c’est une femme d’expérience avec qui il est agréable de travailler et qui a un beau projet pour le Bras d’or, au pied de mon appartement.

- Magali Giovannangeli, aussi pour son expérience et pour ses beaux projets sur la gratuité et sur les transports.

- Raymond Lloret qui fourmille d’idées bien pensées, très proche des besoins des aubagnais.

Je suis sûr qu’une telle équipe ferait du bon boulot.

Denis, Sylvia et Magali m’ont d’ores et déjà répondu « Présent ! » pour l’accueil de nuit des SDF et le sentier des philosophes. J’attends la réponse de Raymond.

Et vous, où en êtes-vous de vos choix ?

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Surprenant Jean-Marie

22 février 2020

J’ai rencontré Jean-Marie Orihuel et sa fidèle Josyane ce matin au marché. Je les connais bien. Jean-Marie a été mon médecin pendant des années. Josyane Royère était conseillère municipale dans la majorité Fontaine et m’a donné de sérieux coups de main entre 2011 et 2014 quand je dirigeais la Montgolfière, une association qui avait pour but de créer du lien social entre malades mentaux.

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Josyane est une femme dynamique et

efficace qui n’a pas peur de s’investir. Jean-Marie conduit avec Josyane une liste

pour les prochaines élections municipales à Aubagne. C’est une candidature libre de tout parti politique.

Jean-Marie est un candidat déconcertant. Je

lui demandais ce matin…

- Et alors, ton projet pour Aubagne, c’est quoi ?

- Oh ! Tu sais, me répond-il. Moi, je ne fais pas de promesses. Après, si on ne peut pas les tenir, on va être embêtés.

- D’accord, lui répondis-je. Mais alors, comment tu procèdes ?

- C’est très simple, me dit-il. Il va y avoir une première phase de six mois pendant laquelle on ne va rien faire d’autre que gérer les affaires courantes. On profitera de cette période pour consulter la population en vue de préparer quelques projets. Et puis après, seulement si on a les finances on étudiera la réalisation de ces projets…

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Etonnant ! Moi, je croyais que la campagne, c’était précisément le moment de rencontrer la population et de bâtir avec elle un projet de ville. Jean-Marie, il voit ça plutôt après. Prudent, Jean-Marie. Très prudent…

Bon, moi, je préfère l’exaltation des

campagnes électorales, ce brainstorming où chaque candidat donne le meilleur de lui-même, ces confrontations d’idées, ces échanges. Et puis, pourquoi attendre ? Le soir de l’élection, on fait la fête et le lendemain, on se met au boulot... non?

C’est mon avis. Mais, je serais curieux de

savoir si parmi mes amis Facebook, il y en a qui se retrouvent dans cette politique tranquille et bienveillante que nous propose Jean-Marie…

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Gratuité de la cantine

25 février 2020 – Marché d’Aubagne Ce matin, au marché, j’ai rencontré Sandrine. Sandrine Mouren est la compagne de Denis Grandjean, candidat écologiste aux municipales. Elle est aussi sa plus fidèle militante et conseillère. Je lui ai demandé ce qu’elle pensait d’une proposition d’une autre candidate, Magali Giovannangeli, la gratuité des cantines.

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Elle m’a dit qu’elle n’était pas sûre que ce soit une bonne chose d’inciter les familles à mettre leurs enfants à la cantine. « Même avec tous les efforts du monde, la cantine reste un endroit agité et bruyant. Rien ne vaut un repas tranquille en famille… déclare-t-elle. » « Et puis, il y a l’aspect coût, poursuit-elle… » Je lui réponds que de mon point de vue, avec la gratuité, on paie plus ou moins par l’impôt, qui est un procédé plus simple et plus économique que de payer avec un caissier. On fait donc des économies. « Ce n’est qu’un aspect de la question, répond-elle. Il faut imaginer que la gratuité va attirer du monde. Il va falloir agrandir les structures voire en créer de nouvelles pour accueillir ce flot de nouveaux convives. Ça va coûter cher… » Donc, pas favorable à la gratuité des cantines comme principe, notre Sandrine, mais elle propose que cette gratuité soit assurée pour les plus démunis. Qu’en pense Magali, et qu’en pensent les autres candidats ?

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Minimum Social Garanti

26 février 2020 – Espace des libertés

Ce soir à l’Espace des libertés, meeting de Denis Grandjean, candidat écologiste aux prochaines municipales à Aubagne. Beaucoup d’émotion… Denis avait choisi d’inviter Damien Carême, député écologiste européen et ex-maire de Grande Synthe, près de Dunkerque. L’exemple de cette ville est étonnant…

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Nous à Aubagne, nous avons une quarantaine de sans-abris et nous n’avons pas de solutions pour eux. Ils dorment dehors. Là-bas, à Grande Synthe, ils en avaient 2500 et ils ont trouvé à les loger tous. Il n’y a plus un seul sans-abri à Grande Synthe. Il a fallu réunir 4 millions d’euros. Ils l’ont fait !

Mais ce n’est pas tout. Ils ont expérimenté le Minimum Social Garanti (MSG).

Le MSG, qu’est-ce que c’est ? Damien nous dit qu’il n’en pouvait plus de voir cette pauvreté autour de lui, ces gens qui n’arrivaient pas à joindre les deux bouts, à nourrir leurs enfants. Il a décidé de prendre les choses en main. Qu’a-t-il fait ?

Il a commencé par muscler le service social de façon à pouvoir étudier les situations de toutes les personnes en difficulté et les aider à bénéficier de toutes les aides auxquelles ils avaient droit. Il faut savoir qu’en France, 30% des ayant-droit au RSA ne le demandent pas. Puis, il a trouvé le financement pour compléter ces aides de façon qu’à Grande Synthe, personne n’ait un revenu inférieur à 850€/mois. Comment a-t-il trouvé le financement ?

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Principalement par un vaste programme d’énergies. Refonte de l’éclairage public et mise en place d’une très astucieuse solution pour le chauffage des bâtiments publics.

Et de fait, il n’a pas augmenté les impôts. Une ville sans pauvre, c’est une autre atmosphère… Denis propose de transformer l’essai à Aubagne. Il envisage une méthode prudente où l’on commencerait par les plus jeunes et les plus anciens, avec une vigilance extrême sur les comptes. L’objectif est d’arriver à un MSG intégral en 2026. Denis s’engage à ne pas augmenter les impôts, et à n’emprunter que pour des investissements durables. Autres points… Denis s’engage à une grande transparence sur l’attribution des logements sociaux et des places en crèche. Il veut monter une ferme municipale, réhabiliter les bâtiments scolaires. Il veut faire aussi deux belles pistes cyclables qui traverseront Aubagne. Défendre bec et ongles notre gratuité des transports en faisant des propositions d’extension à la métropole : aux heures de pointe et sur les axes saturés. Une très belle soirée avec un Damien charismatique, rayonnant de son expérience à Grande Synthe, et notre Denis, calme et pédagogue, exposant son projet de ville dans la sérénité…

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Elkabash

26 février 2020 – Espace des libertés.

Le meeting de Denis, c'était ça aussi... Philippe jouant les Elkabach... Et merci à Thierry Klar pour la photo.

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Affichage indélicat

27 février 2020 – Ecole Antide Boyer

Bon, qu’est-ce qui se passe encore ? Ça ne va pas recommencer ?

On dirait que les candidats ne connaissent

pas les règles du jeu… Alors, je réexplique… Magali et Gérard,

concentrez-vous !

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Chaque candidat a un panneau d’affichage. La préfecture vous a donné un numéro lors de votre inscription. Vous n’avez pas le droit d’afficher sur les panneaux électoraux des voisins. Voyez l’article L51 du code électoral…

Ça m’étonne que toi, Gérard, représentant

de l’ordre, tu ignores cet aspect important du droit français. Et la lutte contre l’incivilité, ça commence par l’exemple…

C’est important de respecter cette règle.

Parce que tout le monde fait des économies et il n’y a plus de tension entre les colleurs d’affiches. J’ai été candidat aux élections législatives en 2002, sans parti politique et très isolé. J’ai été confronté à cette lutte acharnée que se livrent les colleurs d’affiches. A ce jeu stérile, je n’avais pas les moyens de me battre et mes affiches, que j’avais conçues amoureusement et qui m’avaient coûté fort cher, personne ne les a vues. Par pitié, ayons du respect pour les « petits » candidats. Ce n’est pas parce qu’ils sont petits qu’ils n’ont rien à dire.

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Bon, Magali encore, je peux comprendre, tu es une jolie fille, tu as envie que ça se sache, c’est humain… Mais toi, Gégé, qu’as-tu de si important à nous montrer ? Ta tête, ça fait six ans que je cherche à la voir pour toutes sortes de projets qui auraient fait rayonner Aubagne. Pas moyen de te voir. Et là, à une poignée de jours des élections, tu sors de ton trou et tu voudrais que j’applaudisse en voyant ta bouille…

Tu rêves, mon gars…

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Monsieur le Préfet

28 février 2020 Monsieur le préfet, Je suis un citoyen engagé dans la campagne

électorale pour les élections municipales de 2020. A Aubagne, une question se pose au sujet

de l’affichage. L’article L51 du code électoral stipule :

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« Pendant les six mois précédant le premier jour du mois d'une élection et jusqu'à la date du tour de scrutin où celle-ci est acquise, tout affichage relatif à l'élection, même par affiches timbrées, est interdit en dehors de cet emplacement ou sur l'emplacement réservé aux autres candidats, ainsi qu'en dehors des panneaux d'affichage d'expression libre lorsqu'il en existe. »

Je comprends que pendant les 6 mois

précédant l’élection, il est interdit à tout candidat d’afficher sur des panneaux électoraux qui ne leur seraient pas attribués. Certains candidats prétendent qu’avant l’ouverture de la campagne officielle, les candidats auraient tous les droits, donc par exemple d’afficher sur 4 panneaux dont 3 appartenant à d’autres candidats à qui on n’aurait pas demandé leur avis.

Ce point étant source de tensions à chaque

élection, pouvez-vous nous indiquer quelle est la règle officielle ?

Merci par avance. Cordialement, Philippe BARATIER

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Joëlle

27/02/2020 – Napollon

Hier matin, Joëlle Melin, députée européenne et candidate RN aux élections municipales de mars prochain, m’a fait l’honneur de me recevoir pour parler de différents sujets.

Nous avons évoqué d’abord les trois points

que j’avais soumis à la réflexion de tous les candidats. Suite à notre entretien, elle a formulé sa position par écrit. La voici :

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« Le sentier des philosophes : Je note le principe même et la philosophie de votre projet : je les partage entièrement et suis même prête, comme dit avec certains exemples, à soutenir tous les aspects actuels et à venir que vous souhaiteriez lui apporter.

Que pour lui donner un parcours complet

entre la porte des millénaires et la zone des paluds, il conviendrait de construire un petit ouvrage au niveau du pont de Lamagnon (env. 20k€) : cette somme pourrait être trouvée en mettant en place un dispositif de mécénat populaire appuyé par la Mairie.

J'ajoute qu'en tant que Maire d'Aubagne,

j'aurai la pleine conscience de la politique de l'eau et de l'entretien des berges qui incombera à la ville.

Cela permettrait aussi d'y associer des

entreprises, par exemple d'Alta Rocca.

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La gratuité des transports : Comme déjà dit, je ne remets pas en cause le principe de la gratuité. Elle me semble plus difficile à appliquer en dehors de notre réseau urbain, ce d'autant plus que les entreprises contribuables de la taxe font remarquer qu'elle a été multipliée par trois, pesant ainsi sur leurs finances sans pour autant que les transports soient adaptés aux horaires de leurs employés. Il y a une vraie réflexion commune à mener.

Le centre d'hébergement :

Pour être en contact avec de nombreux SDF d'Aubagne, je note comme vous que les motivations de leurs vies, sommes toutes, assez chaotiques, sont multiples.

Aborder leur hébergement est aussi une

démarche compliquée. C'est pourquoi je vous ai proposé un plan : un lieu d'accueil qui contiendrait une dizaine de chambres fermées à clés comme dans un hôtel avec des sanitaires adossées à un pré haut couvert et chauffé. Chacun des SDF pourrait trouver la solution qui correspond à ce qui allégera au mieux sa vie. Ce centre devrait bien évidemment être doté d'un bureau pour que le Service social de la vie puisse être au plus près de leurs problèmes. »

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Je lui ai également demandé ce qu’elle pensait du Minimum Social Garanti proposé par Denis Grandjean, le candidat écologiste. En préambule, elle m’a rappelé que c’est une compétence de l’Etat. Cependant, il lui parait naturel que si l’Etat est défaillant sur ce sujet, la ville soit solidaire de ceux qui sont en difficulté. Pour autant, elle n’est pas d’accord pour instaurer le MSG car elle pense que c’est hors de portée des finances de la ville. Elle est bien consciente que bon nombre de foyers aubagnais sont en grand désarroi, mais plutôt que de régler les situations par une approche globale, elle préfère traiter au cas par cas. Pour cela, elle envisage de muscler d’une façon conséquente le CCAS, embaucher des assistantes sociales pour venir en aide aux cas les plus critiques, tout en tenant compte des possibilités financières de la ville.

J’aurais aimé échanger avec elle sur le

thème de la cohésion sociale, cette fameuse « explosion des signes vestimentaires ostensiblement religieux » qu’elle dénonce dans son tract, mais faute de temps, nous avons dû remettre ce débat à plus tard.

Un grand merci à vous, Joëlle, pour cet

entretien chaleureux et ouvert. Aux autres candidats et aux internautes de réagir maintenant…

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2002

29 février 2020 – Souvenir…

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2002. Mes débuts en politique…

J’ai 42 ans et je me présente aux élections législatives à Aubagne. Sans parti. Je n’y connais rien à la politique, mais je crois dur comme fer à mes chances. J’ai un bon CV, de bonnes idées. Pourquoi pas moi ?

Je veux apporter une vision nouvelle, hors des guerres de clan. Seulement mettre à la disposition des français toute mon intelligence, toutes mes aptitudes à trouver des solutions aux problèmes. Sans préjugé. Sans parti pris.

En devenant député, l’enjeu pour ma vie personnelle, c’est de devenir mon propre patron, selon mes propres rythmes. Sortir du statut sclérosant de salarié de l’industrie qui devient de plus en plus incompatible avec la maladie qui me ronge, la bipolarité. C’est aussi de rentrer sur Aubagne, car, rejeté des industriels provençaux toujours à cause de ma bipolarité, j’ai dû m’exiler à Paris. Me rapprocher ainsi de mes enfants, restés en Provence avec leur mère.

Sur le terrain, la bataille est rude. Je n’ai pour me faire connaître que mes affiches et mes tracts. Mon équipe sur Aubagne, c’est en tout et pour tout une amie africaine et une autre amie parisienne qui me donnent un coup de main pendant quelques jours. Personne ne respecte les règles d’affichage. Mes affiches sont systématiquement recouvertes par les autres. Je fais constater les infractions. Je menace mes rivaux de faire appliquer la loi, qui prévoit une amende de 9000€ en cas d’infraction.

Tous les partis s’excusent et promettent d’arrêter la guerre des affiches. Tous, sauf l’UMP, parti de Bernard Deflesselles qui me joue, comme d’habitude, la politique de la chaise vide. Le parti communiste va même plus loin en acceptant d’aller recoller mes affiches dans tous les endroits où il y a eu de l’affichage indélicat sur mon panneau. Sympas, les cocos.

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Je discute avec le directeur de campagne des communistes. Comment faire cesser les agressions du candidat de l’UMP ? On imagine un plan : taguer massivement les affiches de Bernard Deflesselles. Il prend son marqueur et part faire ses œuvres d’art sur la tête à Nanard un peu partout.

Manque de chance. La maréchaussée le coince lors d’une ronde. Garde à vue pendant 48 heures, en pleine campagne électorale. Il est dégoûté.

De mon côté, je passe ma campagne à essayer de faire respecter mes droits et il ne me reste que peu de temps pour faire passer mon message auprès des électeurs. Le bilan est peu glorieux : 0,41% des voix. Personne à Aubagne n’a vu mes affiches, personne ne sait qui je suis. L’indélicat député sortant est, quant à lui, brillamment réélu au deuxième tour contre le Front National.

Je ne prétends pas que j’aurais été élu si les candidats avaient respecté les règles. Je dis seulement que ces pratiques sont moyenâgeuses, coûteuses, énergivores, potentiellement sources de conflit et foncièrement irrespectueuses de l’environnement. Il est plus que temps d’en sortir.

Au cours des années qui ont suivi, j’ai essayé à plusieurs reprises d’entreprendre des actions pour faire sanctionner les candidats indélicats. Aux dernières élections cantonales, j’ai surpris à Cassis une affiche de Roland Giberti sur le panneau de Jean-Yves Petit. J’ai fait un constat à la gendarmerie demandant à ce que le fautif verse un euro de dédommagement symbolique à tous les électeurs de la circonscription. La justice a seulement retenu un rappel à la loi de l’indélicat. Ça a dû lui faire une belle jambe.

Alors que faire ?

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Je ne lâche pas le morceau. Pour les présentes élections municipales, je ferai moi-même des contrôles et ferai constater les infractions par la police. Puis, je demanderai au préfet des sanctions exemplaires, comme par exemple une garde à vue de 24 heures, en pleine campagne électorale, pour chaque infraction constatée.

Voilà. Je vous ai tout dit. Vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas prévenus. Je commence les contrôles lundi matin. Si des affiches à vous traînent dans des endroits où elles ne devraient pas être, je vous conseille gentiment de faire le ménage d’ici là.

Bon weekend à vous…

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Mon ami Yacine

29 février 2020

Chers amis de chez Mèfi, Il m’est arrivé par le passé de bien

apprécier la qualité de vos publications. Jean Luc Dimitri a fait par exemple une très belle critique de mon livre « Bipolarité, Mon Amie… » et je l’en remercie de tout cœur. Vous aviez aussi évoqué cette affaire, les poules du maire, au quartier Palissy, que j’avais trouvée particulièrement savoureuse.

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Il semble cependant que toutes vos publications n’aient pas ce niveau-là.

J’en prends pour exemple cet article

insipide que vous venez de publier au sujet de Yacine Menzer. Sachez en préambule que Yacine est mon ami, un ami très cher que je considère comme mon frère de cœur. Depuis plusieurs années, lui et moi travaillons ensemble pour créer à Aubagne un accueil de nuit pour les SDF. Cette année, ayant choisi de se rallier à Sylvia Barthélémy, c’est lui qui l’a convaincue de mettre cet accueil de nuit à son programme. Vous auriez pu saluer l’exploit.

Au lieu de cela, vous lui reprochez de

travailler aussi avec Martine Vassal à Marseille. Où est la contradiction ? N’a-t-on pas le droit de travailler où on veut avec qui on veut ? J’aimerais que cesse cette vision étriquée de la politique où il faudrait à tout prix se coller une étiquette et s’y accrocher avec frénésie. S’il vous plait, prenons de la hauteur, parlons hommes, femmes, projets. Les partis ne sont que des outils, pas des prisons.

Mais peut-être manquez-vous de sujets à

traiter… Je vous en propose un.

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Denis Grandjean propose d’instaurer à Aubagne le Minimum Social Garanti. Plus personne en dessous de 850€ de revenus par an. Plus de pauvres. C’est intéressant, non ? Magali, votre candidate chérie, et Sylvia évacuent le débat d’une phrase en disant « Le traitement de la grande pauvreté incombe à l’Etat, pas à la commune. » La candidate du Rassemblement National, Joëlle Melin est consciente comme Denis que si l’on attend après l’Etat, il ne se passera rien. Par contre au lieu d’appliquer une règle générale comme le MSG, elle pense qu’il est préférable de traiter au cas par cas.

En tant que journalistes politiques, vous

avez le droit de vous positionner par rapport à cette question. Et sur ce point, pensez-vous sincèrement que Magali et Sylvia aient la meilleure approche ? Et qui incarne la gauche sur le MSG ? Magali ? Sylvia ? Joëlle ? ou Denis ?

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Mise en garde

Ecole Antide Boyer – 1er mars 2020

Petit passage devant l'école Antide Boyer ce matin. Que constate-t-on ?

Que Magali a retiré ses affiches indélicates.

Bravo Magali. Que Gérard quant à lui, trouve le panneau

de Raymond Lloret (4) très confortable et bien exposé. Pas de raison de bouger. Deux panneaux pour Gégé, il faut au moins ça.

Que les autres candidats sont très

respectueux des règles.

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Bon moi Gégé, je t'ai prévenu une fois hier. Je vais te prévenir une deuxième fois aujourd'hui. Si demain, tu n'as pas déguerpi de chez Raymond, je déclenche les hostilités. Je veux dire : je demande au préfet ta mise en garde à vue.

A toi de voir. Et comme tu as choisi de

refuser la communication avec moi sur Facebook, je demande à Dany Menet, Pascal Agostini et Giovanni Schipani de bien vouloir relayer ce message...

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Gégé en garde à vue ?

Lundi 2 mars 2020 – Lettre au préfet des BdR Objet : En finir avec l’affichage indélicat

Monsieur le Préfet,

Je m’appelle Philippe BARATIER et j’anime sur Facebook un débat dans le cadre des élections municipales du mois de mars à Aubagne. Certains candidats et beaucoup de militants participent. Certains de mes posts touchent, par l’effet du partage, entre 10 et 15.000 personnes.

Je vais à tous les meetings politiques. J’interviewe les candidats et je fais des comptes-rendus sur Facebook. J’essaie d’être le plus neutre et le plus factuel possible. Les débats sont animés, mais respectueux.

La campagne officielle commence et nous constatons sur le terrain un grand nombre d’infractions à l’affichage. Certains candidats affichent sans vergogne

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sur les emplacements réservés à leurs concurrents. Ces incivilités sont très nuisibles à la sérénité du débat.

Les « petits » candidats ne peuvent rivaliser face à la puissance d’affichage des grands partis politiques. L’élection n’est donc pas juste et équitable. Ces comportements indélicats obligent les candidats à passer et repasser sans cesse devant leurs panneaux et à recoller indéfiniment leurs affiches. Débauche d’énergie inutile. Insulte à l’environnement. Induction de coûts supplémentaires qui seront répercutés sur le contribuable.

J’ai été candidat aux élections législatives à Aubagne en 2002, sans parti politique et avec une équipe très réduite. Ce type de comportements a réellement plombé ma campagne. J’ai dépensé plus de 3000€ dans de belles affiches que personne n’a jamais vues.

Aussi, je pense qu’il est temps d’en finir avec ces incivilités en frappant un grand coup.

Je vous propose de faire dès que possible un relevé complet des panneaux d’affichage de la circonscription d’Aubagne. Puis de constater les infractions.

Je demande des sanctions lourdes. Le code électoral prévoit une amende de 9000€, mais les tribunaux rechignent à l’appliquer. De toutes façons, une telle amende ne serait pas supportée par le candidat, mais par son parti, ce qui en limite l’impact.

J’ai pensé à une sanction mieux adaptée : la garde à vue. Ça, c’est un réel handicap pour le candidat indélicat, surtout en pleine campagne électorale. 24 heures de garde à vue, ça nuit à son expression, comme il nuit à celle des autres. Ça lui fait perdre un temps précieux. Ça nuit à son image aussi, mais c’est parfaitement mérité.

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Il y a une jurisprudence. En 2002, à La Ciotat, le directeur de campagne de la candidate communiste avait fait 48 heures de garde à vue pour avoir osé taguer les affiches du candidat de l’UMP.

Voilà. Monsieur le Préfet, je vous le demande avec les milliers d’internautes qui me suivent sur Facebook, et qui, eux aussi, sont exaspérés par ces comportements indélicats, frappez un grand coup et faites respecter les lois de la République.

Respectueusement,

Philippe BARATIER

Pièces jointes : 4 constats d’infractions relevés ce matin. Comme vous le voyez, le délinquant est toujours le même, Gérard Gazay, maire d’Aubagne, censé être le représentant de l’Ordre Public.

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Enquête vidéo

2 mars 2020 – Commissariat de police 17h47. Denis Grandjean m’appelle… Ses affiches ont été arrachées devant les

écoles Palissy et Chaulan. A Chaulan, il y a une de ces fameuses

caméras de surveillance. Elle est placée juste au-dessus des panneaux électoraux. Denis a fait appel au concours de la police municipale.

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Le suspense est à son comble. Va-t-on réussir à coincer le coupable grâce aux caméras ?

C’est un cas d’école. Le délit a eu lieu sous

la caméra. Il a été signalé très rapidement. Mesdames et messieurs les policiers,

montrez-nous ce que vous savez faire. Tout Aubagne est suspendu à votre exploit…

Et toi, Denis, n’hésite pas à nous tenir

informés.

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Raymond superstar

Mardi 3 mars 2020 – Espace des Libertés Meeting de Raymond Lloret ce soir à

l’Espace des Libertés. Salle comble, le coronavirus n’a pas découragé les sympathisants du candidat.

Raymond, excellent orateur, a su faire

vibrer un public exalté qui l’a chaleureusement applaudi. Il a commencé par déclarer : « Je suis prêt à m’investir pour Aubagne. » en dénonçant une politique du clientélisme et des passe-droits dont le seul bilan est un 50% d’absentéisme aux élections.

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Raymond entend rassembler les esprits libres. Le RN est son principal adversaire. Et de dénoncer les prises de position de Joëlle Melin au Parlement Européen. Sur les violences faites aux femmes. Sur les énergies renouvelables.

Pour la dette, il dit que la question n’est pas

de savoir à cause de qui, mais que faisons-nous ? S’il est élu, il entend investir de façon

durable dans des projets d’avenir. Il ne comprend pas qu’Aubagne ne sollicite pas de subventions à l’Europe.

Pour désengorger les urgences de l’hôpital,

il envisage de créer une permanence médicale municipale.

Il prévoit de rembourser les frais de

transports de tous les étudiants aubagnais qui étudient dans la métropole.

Il propose des missions

intergénérationnelles où des jeunes iraient rendre visite aux personnes âgées en échange d’un financement de leur permis de conduire.

Il veut créer une commission emploi

jeunes.

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Une proposition dont il n’a pas parlé, mais qui plait bien à ma mère… Créer une unité volante pour venir en aide aux personnes en difficulté devant l’informatique administrative.

Hors micro, je lui ai demandé sa position

sur « mes » projets. Sur le sentier des philosophes, il déclare ne pas être suffisamment imprégné du dossier pour donner une position définitive, mais dit que l’aménagement des berges de l’Huveaune est pour lui une priorité forte. Sur l’accueil de nuit des SDF, il est pour, mais il aimerait que l’on aille d’abord voir du côté de ces 1808 logements vacants à Aubagne, que l’on fasse un diagnostic, puis que l’on mette la pression sur les propriétaires et les bailleurs sociaux pour qu’ils les mettent sur le marché.

Enfin, tout en dégustant une délicieuse

anchoïade, j’ai demandé à Virginie Mahut, sa colistière, ce qu’elle pensait du Minimum Social Garanti, proposition de Denis Grandjean (Plus personne à Aubagne ayant un revenu inférieur à 850€/mois).

Virginie m’a répondu qu’il existait déjà un

certain nombre d’aides pour les personnes en difficulté et que, de son point de vue, les efforts devraient se concentrer d’abord sur l’accompagnement du retour à l’emploi.

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Beau débat en perspective… Une très belle soirée en tous cas… Merci

Raymond. J’ai bien aimé la prestation. Bonne chance à toi !

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Le héron est embêté…

4 mars 2020 – Bord de l’Huveaune Le héron est bien embêté. Il a assisté aux

meetings de tous les candidats qui en ont faits. Il en a rencontré beaucoup. Il a lu les programmes. Il a vu les affiches. Il en a beaucoup parlé avec les autres hérons et héronnes le long du fleuve. Et le voilà revenu à son point de départ. Pour qui voter ?

Il trouve qu’à Aubagne nous avons

vraiment un grand choix, des gens de qualité de tous bords, des propositions originales, parfois généreuses. Il trouve que le débat est de grande qualité, que les internautes prennent le temps de réfléchir et d’argumenter.

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Seulement voilà. Le 15 mars, il va falloir prendre un bulletin et le mettre dans l’urne. Un, pas six. Comment se décider ?

Il ne reste plus que 11 jours… Mazette ! Alors, le héron a eu une idée. Prendre de la

hauteur et faire appel à vous. Il vous demande de bien vouloir guider son choix. Voilà ce qu’il vous propose…

Pourriez-vous commenter ce post en lui

indiquant la ville où vous résidez, votre choix si vous votiez aujourd’hui, et éventuellement, les raisons de votre choix ? Si vous n’êtes pas décidé, dites-le-lui aussi, et expliquer lui où se situe votre dilemme. Bref, le héron voudrait partager votre réflexion…

Alors, y’en a qui diront : « Mais il est en

train faire un sondage, notre héron ! ». Qu’allez-vous imaginer là ? Quel intérêt ? Vous savez bien que les sondages n’influencent pas le cours des votes… Enfin bon, à votre place, j’irais quand même chercher les copains…

A tout de suite…

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Craint et respecté

Jeudi 5 mars 2020 – Préfecture des BdR

Monsieur le Préfet, Lundi dernier, je vous ai fait parvenir une

lettre pour vous faire part des incivilités à l’affichage dans notre belle commune d’Aubagne. Au moment où je vous postais ce message, j’en mettais également une copie sur mon mur Facebook.

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Cette copie a été partagée 19 fois, ce qui permet d’évaluer à environ 10.000 le nombre de personnes ayant été informées du problème, c’est-à-dire ayant pu constater que le maire sortant, Gérard Gazay était en infraction sur 4 panneaux et que je demandais sa mise en garde à vue.

Dans les trois heures qui ont suivi, comme

par enchantement, toutes les incivilités avaient disparu. Tous les candidats étaient en règle, bien tranquillement à leur place sur leur panneau. Etonnant ! non ?

Comme quoi, Monsieur le Préfet, vous êtes

un homme craint et respecté. Il suffit de chuchoter votre nom sur un réseau social et soudain tout revient dans l’ordre. Les plus récalcitrants cèdent et rentrent dans le rang. Belle autorité, Monsieur le Préfet !

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Je vous écris pour vous dire que, vu l’évolution de la situation, il n’est peut-être pas nécessaire de mettre de gros moyens sur notre affaire. La paix et la tranquillité semblent revenues sur Aubagne. Plus personne ne me fait remonter de signaux alarmants des panneaux d’affichage. Et puis, les candidats vont goûter à un nouveau plaisir, celui de n’avoir à afficher qu’une fois, en début de campagne, minimisant l’énergie dépensée et respectant la nature. Ils ne pourront plus se passer de ce nouveau confort…

Pour Gérard Gazay, nul n’est besoin de

s’acharner. Il s’est remis dans le rang, soyons cléments pour les erreurs passées. Nul n’est parfait…

En tout état de cause, je ne manquerai pas

de vous prévenir si de nouvelles incivilités venaient à être constatées.

Merci, Monsieur, pour l’intérêt que vous

portez à notre commune, Respectueusement, Philippe BARATIER

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Accueil de nuit

Jeudi 5 mars 2020 – Aubagne A dix jours du scrutin, un petit point sur

l’accueil de nuit pour les SDF… Sur les 7 candidats en lice, 5 sont prêts à

s’investir pour créer un accueil de nuit à Aubagne. Ces candidat(e)s sont :

- Sylvia Barthélémy (UDI) - Joëlle Melin (RN) - Magali Giovannangeli (FI) - Denis Grandjean (EELV) - Raymond Lloret (-)

Merci à eux.

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Jean-Marie Orihuel, quant à lui, affirme qu’il ne faut surtout pas faire de promesses pendant les électorales parce que si on ne sait pas les tenir, on serait embêté. Et puis, il pose la question : « Avec quel argent ? Aubagne n’a pas d’argent… »

Cet ancien élu semble ignorer que le

traitement de la grande pauvreté est du ressort de l’Etat et non de la commune. Et que donc la question n’est pas de ruiner Aubagne, mais de faire un joli dossier à destination du représentant de l’Etat pour récupérer l’argent que nous avons déjà versé dans nos impôts à cette intention.

Donc, non seulement ça ne coûte rien, mais

l’argent collecté à Paris sera dépensé dans Aubagne. C’est bon pour l’économie locale.

Jean Marie, tu n’as pas mes félicitations… Quant à Gérard Gazay, c’est le premier à

qui je me suis adressé sur ce dossier il y a maintenant plus de trois ans. J’ai pensé qu’en tant que maire d’Aubagne, il avait son mot à dire. Je lui ai fait part de mon intention de m’investir franchement sur ce dossier. Je lui ai donc adressé plusieurs courriers et mails. Aucune réponse. Qu’en conclure ?

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Sincèrement, je ne sais pas. Gégé, je ne comprends rien à sa logique. Maintenant, il me fuit comme si j’avais la peste. Il me fatigue. Je ne comprends pas comment il peut montrer tant d’indifférence pour une si noble cause.

Pour moi, si les aubagnais choisissaient de

donner suite à son premier mandat, ça mettrait en péril tous mes projets, tous mes espoirs, j’espère de tout cœur qu’ils ne feront pas cette sottise.

Maintenant, chacun est libre…

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Sentier des philosophes

Vendredi 6 mars 2020 – Bord de l’Huveaune

A dix jours du scrutin, un petit point sur le sentier des philosophes…

Ce sentier partira de la porte du Millénaire,

au centre de ville d’Aubagne et rejoindra la zone industrielle des Paluds en longeant l’Huveaune par un site magnifique. Le sentier existe en l’état. Il y a juste à améliorer un peu la viabilité par endroits et à construire un petit ouvrage pour permettre au chemin de déboucher sur la zone au pont de Lamagnon.

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Sur les 7 candidats en lice, 4 sont prêts à s’investir pour la création du sentier. Ces candidat(e)s sont :

- Sylvia Barthélémy (UDI) - Joëlle Melin (RN) - Magali Giovannangeli (FI) - Denis Grandjean (EELV) Merci à elles et à lui. Raymond Lloret et Jean-Marie Orihuel sont

intéressés, mais ne s’estiment pas assez compétents sur le dossier pour se prononcer définitivement.

Joëlle Melin, tenant compte du triste état

des comptes de la ville, verrait bien un financement par le mécénat populaire. Pourquoi pas ?

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Quant à Gérard Gazay, maire en place, sa position est difficile à percevoir. Il a été le premier à qui le projet a été présenté il y a plus de trois ans. Les deux premières années, il s’en est totalement désintéressé. Le 15 janvier 2019, je l’ai invité à une visite sur le site. Découvrant le potentiel de ce magnifique sentier au cœur de la cité, il devient soudain enthousiaste et me déclare que le projet est au cœur des préoccupations de la ville. Il souhaite que la mairie le reprenne à son compte. Bien entendu, j’accepte.

Il me dit que sous quinze jours, on se fait

une bouffe et on lance le projet. Il m’assure qu’il va mettre un ingénieur sur le sujet pour monter tous les dossiers, demander les autorisations à la préfecture et à la SNCF. Depuis, rien. Silence radio. Un an a passé. Malgré mes nombreuses relances de toutes les manières possibles, l’oiseau se tait, se cache. Craindrait-il un coup de fusil ?

Bon, si quelqu’un arrive à comprendre

pourquoi l’animal est si lunatique, je suis preneur de ses explications. Mais, en tout état de cause, je ne serai pas fâché si les aubagnaises et les aubagnais se découvraient une envie de tourner la page.

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Pourquoi ne pas mettre à la mairie un homme ou une femme intellectuellement agile, dynamique, aimant la nature et qui réponde à son courrier ?

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Du côté des Gargues

Samedi 7 mars 2020 – Les gargues

Gérard Gazay, maire sortant d’Aubagne, est-il un bon gestionnaire ?

Certes, il a baissé la dette d’Aubagne de 30

M€. Ça, c’est pas mal. Mais, du côté des Gargues, qu’est-ce qui se

passe ? Une société d’aménagement réclame en

justice 289 M€ parce que Gérard refuse de tenir les engagements de Daniel Fontaine, son prédécesseur.

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La société est effectivement lésée. Elle n’aura peut-être pas gain de cause à 100%, mais il est bien possible qu’elle en obtienne la moitié, disons 140 M€.

« Bah ! dira Gérard. Ce n’est pas Aubagne

qui paie, c’est la métropole… » Peut-être, mais la métropole, ce n’est pas

un puits sans fond. Le Pays d’Aubagne et de l’Etoile lui demande déjà 140 M€ pour son Val’tram. Elle ne paiera pas 140 M€ de plus parce que le maire d’Aubagne n’assume pas les décisions de son prédécesseur.

Autrement dit, le manque de cohérence de

notre gestion des Gargues pourrait bien nous coûter le Val’tram…

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Et à Gémenos ?

Dimanche 8 mars 2020 – Café Le Régence

Ce matin, j’ai eu l’honneur de rencontrer François PLESNAR.

François est candidat aux élections

municipales à Gémenos. Il se présente sans étiquette avec une liste d’hommes et de femmes de tous horizons. C’est la seule liste qui, à Gémenos, ose défier le maire sortant, Roland Giberti, qui a pris pour habitude de se faire élire dès le premier tour avec des scores mirobolants.

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François dénonce le caractère très centré sur lui-même de son adversaire. « Il se mêle de tout, décide tout tout seul. Tout le monde a peur de prendre des initiatives dans cette gouvernance centralisée. »

Diplômé Bac+5 en psychologie cognitive, il

complète sa formation par une spécialisation en gestion des systèmes d’information à l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE). Il travaille dans l’agriculture bio, l’aide aux personnes et les milieux associatifs. Il est actuellement président de l’association Jardilien, qui permet à ses adhérents de participer aux travaux des champs en échange de paniers de légumes bio. Cette association est surtout créatrice de lien social. Actuellement, il est conseiller en insertion professionnelle.

Il dit que Gémenos est une commune riche

et que le maire actuel consacre l’essentiel des efforts à l’embellissement, ce qui se voit. François pense que l’accent devrait plutôt être mis sur l’isolation des bâtiments publics. Notamment les écoles. Il dénonce le manque de concertation « Les parents du conseil d’école ne sont jamais entendus, dit-il. »

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Pour la cantine, François veut mettre en place une régie agricole, qui produise des fruits et légumes bio, suivant l’exemple de Mouans-Sartoux.

Il aime la démarche du Minimum Social

Garanti. « Il faut aider les gens à demander les aides auxquelles ils ont droit. Et compléter si nécessaire. » Mais, François n’a pas encore fixé le seuil de cette aide.

Il veut profiter du centre d’accueil des

migrants pour sensibiliser les jeunes aux étonnants et parfois tragiques parcours de ces hommes et de ces femmes.

Il veut exploiter la biomasse, les déchets

pour faire tourner des chaudières pour le chauffage des bâtiments publics. Et en été, produire de l’électricité.

Il souhaite que la ligne de bus n°100 parte

de la zone d’activités pour éviter de perdre du temps dans les correspondances.

Pas forcément convaincu des bienfaits de la

gratuité des transports, il pense surtout que les gens iront vers les transports en commun si le service devient plus performant.

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Un candidat extrêmement dynamique et sympathique, qui croit complètement en ses chances…

Merci François pour cet excellent moment

passé avec toi. Et bonne chance !

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La victoire à portée de mains…

Lundi 9 mars 2020 - Espace des Libertés Grand show de Magali, ce soir à l’Espace

des libertés. Ça a commencé par quelques salves

d’artillerie aux autres candidats par Jean Pierre Squillari, ex-capitaine des pompiers de la ville. Il a ouvert le feu sur les écolos, les républicains en marche et les républicains statiques, ceux qui ne marchent pas.

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Puis, une charmante dame des syndicats est venue nous expliquer ce que Gérard Gazay, le républicain statique, comptait faire de notre Point d’Information Jeunesse (PIJ). Le déménager à la rue Jean Jaurès, c’est à dire bien éloigné des lieux de passages des jeunes, et par contre juste à côté d’un débit de boisson licence III. Diminuer par la même la surface globale du lieu de 155 à 80 m2 et la surface d’accueil des jeunes de 115 à 17 m2. Mettre à la place un pôle seniors.

Une autre dame non moins charmante

nous a parlé de Fralib et du soutien indéfectible de Magali pour cette noble cause. Cette dame a dénoncé par contre les bâtons qu’ont mis dans les roues le Rassemblement National et le maire en place, Gérard Gazay.

Puis, nous avons eu l’honneur d’une

intervention de notre ancien maire, Daniel Fontaine. Il a présenté Gérard Gazay comme un liquidateur… De la piscine municipale, du PIJ, de la bourse du travail, réduisant les budgets des maisons de quartier. « Il détruit tout ce qui nous rassemble… a-t-il déclaré. Il nous empêche de faire notre fête de la paix. Il vend le patrimoine de notre ville, morceau par morceau… » La jeunesse de la liste de Magali lui plait. Et puis, une femme, maire d’Aubagne, ça fait rêver, non ?

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Puis, ce fut la longue liste des soutiens à Magali…

Enfin, Magali en personne monte sur

l’estrade. Elle commence par déclarer « La victoire est à portée de mains… »

Sur la cantine, elle assure un retour à la

gestion publique et évalue le coup de sa gratuité à 800.000€ par an. « 1% du budget de fonctionnement de la ville… dit-elle. Qu’est-ce que c’est ? » Elle annonce qu’il y a 500 hectares en friche agricole à Aubagne et y voit une opportunité pour y développer des circuits courts et un moyen d’approvisionner la cantine.

Elle veut élargir le champ des gratuités.

« Cette société marchande, on n’en veut plus… dit-elle. » Combien je la comprends.

Elle entend s’attaquer aux problèmes du

mal logement et de la propreté, dit que nos écoles sont à l’abandon. Elle veut créer la Maison Violette, un lieu pour permettre aux femmes de s’émanciper.

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Et puis, voilà qu’elle reprend à son compte les canons du capitaine Squillari. Et de tirer à boulets rouges sur Sylvia et sa République en Marche, pourfendeuses de nos retraites et maniaques du 49.3. Puis, c’est à Gérard de s’en prendre quelques-unes. Elle lui reproche de casser la culture avec sa destruction de la MJC et l’accuse de vouloir nous resservir à son programme tout ce qu’il n’a pas fait dans son mandat actuel.

Magali, c’est une vraie pro de la scène, elle

sait faire vibrer son public. Parfois, en voyant devant ce public enflammé ce petit bout de femme pleine d’une énergie sincère et charismatique, j’avais l’impression d’assister à un concert d’Edith Piaf… « Mais voulez-vous Milord… voter pour Magali… »

Merci Magali. Tout était parfait ce soir. Je ne sais pas encore pour qui je vais voter

dimanche. Mais quoi qu’il en soit, je te souhaite bonne chance…

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Gaston

Chez ma coiffeuse, mercredi 11 mars 2020

Grande discussion chez ma coiffeuse hier matin. Elections à Aubagne…

- Et le Minimum Social Garanti, Brigitte,

vous en pensez quoi ? - Le quoi ? - Le Minimum Social Garanti, vous savez, plus personne n’aura un niveau de revenu inférieur à 850€ à Aubagne. Plus de pauvres.

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- Sans condition ? - Sans condition. - Alors, ils peuvent rester à rien foutre toute la journée et ils gagneront 850€ par mois alors que moi, je bosse comme une nègre et je gagne à peine plus ? - Vous, le jour où vous voudrez vous arrêter de travailler pour une raison quelconque, vous avez l’assurance de ne pas toucher moins de 850€. - Oui, mais si tout le monde s’arrête de travailler, comment elle va tourner la société ? - L’expérience montre que ce n’est pas parce qu’on met en place ce genre de filet social que les gens s’arrêtent de travailler. - Ah oui ? Et où ils ont fait cette expérience ? - Au Canada.

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- Au Canada ? Ah bien sûr, ce sont des bosseurs là-bas. Mais vous vous rendez compte ici, dans le sud, il n’y a que des glandeurs, des profiteurs… - Vous savez, Brigitte. Moi, je trouve, des glandeurs y’en a pas assez… - Comment ça pas assez ? - Ben oui, voyez donc, j’ai lu une étude sur la productivité il y a de ça quelques années. Cette étude disait qu’au XXème siècle, la productivité avait augmenté d’un facteur 30. - Ça veut dire quoi, ça ? - Ça veut que ce que l’on produisait en trente heures au début du siècle, il ne fallait plus qu’une heure à la fin du siècle pour le faire. - Et alors ?

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- Ben, ça veut dire que si on prenait un peu de recul, si on définissait bien nos objectifs et si on était bien organisé, on aurait presque plus besoin de travailler. Et alors, avec l’arrivée des robots, je ne vous en parle pas. - Ah ! Les robots, ça me fait peur… - Actuellement, nous sommes dans une société où il faut travailler, justifier un salaire, obliger les autres à acheter des produits qui ne servent à rien, consommer, consommer à outrance, ce qui nous force à produire sans fin, donc travailler sans fin. - Alors quoi ? - Alors prenons du recul. Concentrons-nous sur l’essentiel. Cultivons l’art de la paresse, de la simplicité, de la sobriété, du partage. Essayons de nous limiter au strict minimum. Et la planète nous remerciera… - Vous rêvez, Philippe !

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Elle avait raison. Tandis que, touffe après touffe, mes cheveux blancs tombaient sur le sol comme des flocons de neige, Brigitte voyait les robots envahir son salon de coiffure et moi, j’étais parti dans un monde merveilleux où la paresse serait reconnue comme une qualité…

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Démocratisons Aubagne

Mercredi 11 mars 2020 – Aubagne Dimanche prochain, nous allons voter,

c’est-à-dire choisir une liste parmi sept, ou pas du tout. La liste sortante correspondra-t-elle au projet favori des aubagnais ?

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Pas si sûr. Par exemple, si plusieurs listes présentent des programmes semblables sans avoir réussi à s’accorder pour ne montrer qu’une tête, les voix vont se diviser. Le score ne sera pas terrible, mais ça ne voudra pas dire que le projet est mauvais, seulement qu’il est présenté par trop de monde, ce qui devrait être, au contraire, un gage d’excellence.

Des chercheurs se sont penchés sur ce

problème et ont inventé… le vote à jugement majoritaire. Pour ce mode de scrutin, on ne choisit plus une liste, mais chacun évalue toutes les listes. Puis, un petit algorithme évalue en fonction de toutes ces notations quelle est la note médiane des électeurs pour chaque liste. Ainsi se fait le classement des candidats.

Un jeune et brillant informaticien

aubagnais, à partir d’un noyau logiciel existant, a développé pour les électeurs aubagnais un logiciel permettant de voter selon le principe du jugement majoritaire. Il vous invite à tester avec lui son outil démocratique pour le scrutin de dimanche prochain 15 mars 2020.

Pour cela, rendez-vous sur son site… http://democratisons-aubagne.fr/

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Sous l’onglet « Municipales 2020 », vous retrouverez toutes les listes en présence, leur site Internet et les moyens de les contacter.

Sous l’onglet « Consultations », vous

pourrez participer au vote à jugement majoritaire. Pour voter, il suffit de donner à chaque liste un qualificatif parmi les suivants : Très Bien, Bien, Assez Bien, Passable, Insuffisant, A rejeter. Le scrutin est d’ores et déjà ouvert. Il sera clos dimanche soir.

Après le scrutin des 15 et 22 mars

prochains, notre jeune informaticien envisage de mettre à disposition de la mairie cet outil qui pourrait être utile pour la consultation des aubagnais sur toutes sortes de sujets.

Je trouve qu’on a bien de la chance d’avoir

de tels talents à Aubagne. Alors, si l’expérience vous tente, rendez-vous sur http://democratisons-aubagne.fr/

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Denis, c’est mon choix

Jeudi 12 mars 2020 – Aubagne Le temps passe…

Dans trois jours les élections. Il est temps de se décider.

Pas facile, car l’offre est riche. Beaucoup de

belles personnalités, d’idées intéressantes. J’ai eu du mal à faire mon choix. Et évidemment, tout le monde n’en sera pas heureux.

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J’aime bien Sylvia, femme d’expérience, qui a été la première à se positionner publiquement en faveur de l’accueil de nuit des SDF, et dont j’aime bien le projet de piscine et jardin au Bras d’Or.

J’aime beaucoup Magali, femme de cœur,

d’enthousiasme et d’énergie. J’aime beaucoup son projet de gratuité de la cantine et sa volonté de défendre nos agriculteurs.

J’aime bien Raymond, homme jeune,

ambitieux et talentueux. J’aime bien ses mesures ciblées qui toucheront sans doute les aubagnais. Notamment cette proposition de monter une unité volante pour venir en aide aux personnes en difficulté devant l’incontournable informatique administrative.

Mais, après une longue méditation, mon

choix s’est porté sur… Denis. Avant cette campagne, je ne le connaissais

que peu. Je savais qu’il était écologiste et qu’il avait été candidat aux élections législatives en 2012.

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Nous nous sommes rencontrés en début d’année et j’ai senti chez lui une pleine adhésion sur les projets de centre d’hébergement pour les SDF, de sentier des philosophes et d’extension de la gratuité des transports. Il m’a parlé de sa proposition de Minimum Social Garanti et j’ai été immédiatement convaincu de cette idée. Pour moi, le droit au minimum vital ne se discute pas.

Avec Denis, nous avons beaucoup échangé

pendant cette campagne. Une qualité que j’apprécie chez lui est la réactivité. Une autre est la qualité de sa documentation et la profondeur de sa réflexion.

Denis appartient à la famille des

écologistes. Je me suis toujours senti très proche de ce courant. Nous devons soigner notre planète. Je lui fais confiance pour l’aménagement des berges de l’Huveaune, la création de belles pistes cyclables au cœur de ville.

Je pense qu’il a toutes les qualités pour

devenir le maire d’Aubagne. Je suis sûr que je pourrai bien m’entendre avec lui et qu’il saura tirer de moi le meilleur pour le bien de tous.

Voilà. Denis, c’est mon choix. Quel est le

vôtre ?

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And the winner is…

15 Mars 2020 – Aubagne Résultat des courses à Aubagne… Votants 37,39% parmi lesquels, dans l’ordre

d’arrivée… Gérard Gazay 35,25 % Magali Giovannangeli 24,11% Sylvia Barthélémy 11,76% Joelle Melin 10,45% Denis Grandjean 8,74% Raymond Lloret 8,02% Jean Marie Orihuel 1,65%

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Excellents scores de Gérard et Magali. A noter la remarquable performance de

Raymond sans le soutien d’aucun parti politique.

Joëlle et Jean Marie ne sont pas en grande forme.

Le Minimum Social Garanti ne passionne pas les aubagnais.

Et Sylvia ? Quoi Sylvia ? Sylvia, elle a le destin des aubagnais entre

les mains. Soit elle fait comme d’habitude, c’est-à-dire

qu’elle se rallie à Gérard, auquel cas c’est plié et il ne me reste plus qu’à faire mon baluchon.

Soit elle se lance dans une aventure originale avec Magali, Denis et Raymond. Magali devient maire d’Aubagne. Elle nous fait la gratuité de la cantine, l’accueil de nuit pour les SDF et le sentier des philosophes.

Sylvia, je pense très fort à toi, tu sais…

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L’avenir de l’homme

2020-05-25 Lancement deuxième tour

Municipales 2020 à Aubagne : La femme est-elle l'avenir de l'homme ?

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Sylvia se retire

Déclaration de Sylvia Barthélémy : « Je me retire des Municipales, je n’ai pas à servir de variable d’ajustement »

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Une femme?

15/06/2020 – Aubagne

Le 28 juin prochain, les aubagnais auront l’opportunité d’élire une femme maire d’Aubagne. Quelles seraient les qualités des femmes que n'auraient pas les hommes ? Voici ce qu'en pense Maria Teresa Fernandez de La Vega, présidente du Conseil d'Etat espagnol : "Nous, les femmes, apportons une vision distincte. Nous sommes mieux préparées à partager, à vivre ensemble, à résoudre les conflits. C'est une culture qui nous vient de la sphère privée, écouter, inclure et non pas exclure. Nous avons un sens pratique des choses qui fait que nous nous concentrons sur la solution d'un problème, sur la recherche de ce qui nous unit plutôt que ce qui nous sépare."

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Voie de Valdonne

17/06/2020 Vallée de l’Huveaune

Le 28 juin prochain, nous élirons notre future équipe municipale.

Quel est le projet présenté par Magali

Giovannangeli à propos des transports ? Sur la voie de Valdonne, Magali considère

que, vu les montants à engager, soit près de 150 millions d’euros, il est important de se poser plusieurs questions : l’adéquation aux besoins, l’impact environnemental et l’évolutivité.

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La prise en compte de ces trois éléments l’amène à proposer une solution à dimension métropolitaine, voire régionale. Celle-ci met en œuvre un porteur capable d’évoluer aussi bien dans un environnement de lignes de tram que de lignes SNCF. Au lieu de traverser le cœur de ville comme le proposait le projet ValTram, ce dispositif se connectera directement à la gare SNCF d’Aubagne et donc permettra aux usagers de rayonner à partir de la gare routière. Il sera plus rapide sur les tronçons externes. Pour les voyageurs venant des villages de Roquevaire, La Destrousse et La Bouilladisse à destination de Marseille, il ne sera donc plus nécessaire de changer de rame lors du passage à Aubagne. Important gain de temps encore.

Contrairement au projet Valtram, cette

solution aura un impact environnemental quasiment nul sur le cœur de ville. En termes d’évolutivité, elle permettra de futures connexions vers Aix en Provence et une interconnexion avec la ligne Gardanne-Carnoules, ouverture vers le Var.

Concernant le tram, l’équipe de Magali

propose l’extension du tronçon actuel (Gare d’Aubagne – Le Charrel) vers La Penne sur Huveaune pour permettre à terme une interconnexion avec le réseau de tram marseillais.

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Concernant la gratuité des transports en commun, l’équipe engagera une réflexion avec la métropole pour propager cette idée qui est bien dans l’air du temps, afin d’étendre son champ d’application.

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Alex et Denis

17/06/2020 – Café Le Régence à Aubagne

Le deuxième tour des élections municipales approche.

Denis Grandjean et Alexandre Latz m’ont

fait l’honneur de me présenter le volet environnement du programme de Magali Giovannangeli et de la liste « Rassemblé(e)s pour Aubagne ».

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Celui-ci prévoit une réduction de 20% de la facture énergétique de la ville. Cette économie sensible sera mise en œuvre via un travail d’isolation des bâtiments publics et via la mise en place progressive d’un éclairage municipal à base de technologie LED. Des unités de production d’énergie solaire seront installées sur les édifices municipaux.

Le projet de Magali et de la liste «

Rassemblé(e)s pour Aubagne » fait une belle part aux modes doux (bus, tram, vélo, piéton…). Elle prévoit notamment la mise en place de plusieurs pistes cyclables traversant Aubagne. Le tracé définitif de ces pistes se fait en concertation avec les usagers et les associations.

Un autre volet important de ce projet

environnemental est la ferme municipale. Favorisant l’installation de jeunes agriculteurs, cette ferme alimentera au moins partiellement la cantine municipale en produits locaux et bio. Elle alliera maraîchage et élevage (poules, chèvres…). Cette unité aura une vocation pédagogique de façon à sensibiliser la jeunesse à la nature et à l’environnement.

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D’une façon générale, Magali et son équipe projettent de verdir la ville. De la bleuir aussi en remettant en service les fontaines oubliées. Un beau projet est à l’étude au site du Bras d’Or, prévoyant la réhabilitation de l’ancienne piscine municipale, la végétalisation du lieu, la mise en place de loisirs doux…

Merci à vous, Alexandre et Denis, pour ce

beau projet. Et rendez-vous jeudi prochain 25 juin à

18h30 sur le cours Foch pour une découverte du sentier des philosophes.

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Magali au marché

24/6/2020 Marché d’Aubagne

Magali Giovannangeli deviendra-t-elle dimanche prochain la première femme maire d’Aubagne ?

C’est tout le bien que je nous souhaite…

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Magali est une femme d’expérience. Professeur d’espagnol, elle a été présidente du Pays d’Aubagne et de l’Etoile. Elle a aussi derrière elle une longue carrière d’élue municipale tant dans la majorité que dans l’opposition. Elle a toujours été une femme très engagée dans les grands projets de la ville : l’instauration de la gratuité des transports en commun sur l’agglomération, la création des dispositifs d’urgence pour les femmes victimes de violence conjugales, le social, la culture, le sport … Elle a été aussi très impliquée dans la création de l’« Eau des Collines », la société de gestion publique de l’eau.

Son nouveau défi est de redonner vie à la

ville d’Aubagne endormie, asphyxiée par six années de gestion d’un homme en solitaire. Elle s’appuiera pour cela sur la vitalité du monde associatif. Son projet de gratuité de la cantine est une réelle avancée sociale, qui sera particulièrement la bienvenue dans les familles où les enfants ne font qu’un repas par jour, celui de la cantine. Elle mettra à cœur de faciliter l’installation de jeunes agriculteurs sur les terres en friche de la ville.

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Une chose est sûre, c’est que dimanche prochain, la partie sera serrée. Aussi, vous qui lisez ce message, soyez conscient que vous tenez le sort d’Aubagne entre vos mains. Ça se jouera à quelques voix près. Alors, si comme moi le profil de Magali vous séduit, n’hésitez pas à voter pour elle et à lui faire un maximum de publicité…

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Electeurs de Sylvia…

25/06/2020 Aubagne

Chères électrices et chers électeurs qui au premier tour des élections municipales avez voté pour Sylvia Barthélémy, peut-être hésitez-vous encore pour le second, qui aura lieu dimanche prochain 28 juin…

Quelques éléments pour vous aider à faire

votre choix…

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Vous avez voté pour une femme. Moi aussi, je crois qu’une femme maire d’Aubagne, c’est l’espoir d’un réel changement, d’un souffle nouveau sur notre ville.

Vous avez voté pour une femme

d’expérience. Sylvia et Magali ont toutes deux été présidentes du Pays d’Aubagne et de l’Etoile. Elles ont vécu chacune une longue histoire au sein du conseil municipal d’Aubagne.

Vous êtes peut-être sensibles au sort de nos

sans abris qui sont nombreux à Aubagne à dormir dans les rues, dans des squats, des cages d’escalier, des voitures… Sylvia a été la première femme politique à s’engager publiquement pendant la campagne électorale pour la création dans notre ville d’un accueil de nuit pour les sans-abris. Magali s’est aussi engagée sur ce thème de façon à mettre fin à ce scandale inadmissible au 21ème siècle. Pour mémoire, on retiendra que Gérard Gazay, maire sortant, n’a répondu à aucun des courriers qui lui ont adressés sur ce sujet. Toujours fidèle à sa politique de la chaise vide. Indifférent à la misère.

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Vous avez peut-être entendu parler du sentier des philosophes, un projet de voie piétonne entre le cœur de ville et la zone des Paluds. Ce sentier longera l’Huveaune dans un cadre magnifique jusqu’à l’Alta Rocca. Sylvia et Magali sont toutes deux favorables à 100% à la création de ce sentier pour lequel la mairie, propriétaire de la grande majorité des terrains traversés, a un rôle crucial à jouer. Gérard Gazay est assez difficile à cerner sur le sujet. En janvier 2019, je l’invite à une visite du site. Hyper enthousiaste, il me dit qu’il met aussitôt un ingénieur sur le projet pour monter les dossiers. Depuis, rien. Notre maire est injoignable. Il ne répond ni au téléphone, ni aux mails. On ne sait pas où il en est sur le sujet. Avons-nous réellement besoin d’une girouette à la tête de la mairie d’Aubagne ?

J’ai voté pour Gérard Gazay en 2014.

L’expérience m’a montré que ce fut une belle bêtise de ma part. Pendant six ans, je n’ai pas pu avancer d’un pouce sur aucun des projets que je lui ai soumis. C’est un homme qui gouverne seul, enfermé dans sa tour d’ivoire, il est incapable de mettre à profit toutes les énergies gratuites qui s’offrent à lui.

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Aussi, je connais bien Magali Giovannangeli et c’est sans aucune hésitation que je voterai pour elle dimanche prochain. Je suis sûr que sa victoire sera pour Aubagne le signe d’une renaissance…

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Sentier des philosophes

26/6/2020 Berges de l’Huveaune

Ce soir, la liste Rassemblé(e)s pour Aubagne invitait les aubagnais à découvrir le projet de sentier dit des philosophes. Une trentaine d'aubagnais de tous âges ont répondu présents et ont découvert le fabuleux potentiel de ce site. Le moins que l'on puisse dire est que ce public est enthousiaste...

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Résultats du 2ème tour

28/06/2020 Aubagne

Gérard Gazay : 48,03 %

Magali Giovannageli : 43,21 %

Joëlle Mélin : 8,74 %

Gérard Gazay est réélu maire d’Aubagne…

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Table des matières

Présentation 1

Top départ ! 2

Entretien avec Denis 6

Le héron se demande… 8

L’exploit 10

Lettre à Gérard 12

Entretien avec Sylvia 15

Le héron et le MSG 18

Prière à Sainte Madeleine 23

Bye bye Gégé 25

Jean-Marie… 31

Ludivine 35

Magali superstar 39

Sylvia sous les feux 43

A un mois du 1er tour… 47

Sacré Lolo 51

Gégé et les SDF 53

Une caméra sur le Garlaban 57

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La bande à Raymond 63

Varennes 67

Bravo Dany 69

Où est passée Joëlle ? 75

Une fine équipe 77

Surprenant Jean-Marie 79

Gratuité de la cantine 83

Minimum Social Garanti 85

Elkabash 89

Affichage indélicat 91

Monsieur le Préfet 95

Joëlle 97

2002 101

Mon ami Yacine 105

Mise en garde 109

Gégé en garde à vue ? 111

Enquête vidéo 115

Raymond superstar 117

Le héron est embêté… 121

Craint et respecté 123

Accueil de nuit 127

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Sentier des philosophes 131

Du côté des Gargues 135

Et à Gémenos ? 137

La victoire à portée de mains… 141

Gaston 145

Démocratisons Aubagne 151

Denis, c’est mon choix 155

And the winner is… 159

L’avenir de l’homme 161

Sylvia se retire 163

Une femme? 165

Voie de Valdonne 167

Alex et Denis 171

Magali au marché 175

Electeurs de Sylvia… 179

Sentier des philosophes 183

Résultats du 2ème tour 185

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