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L’ÉCONOMIE•LES ENTREPRISES•LE LOIR-ET-CHER www.epicentre-web.fr • Tél. 02 54 56 87 88 GRATUIT MENSUEL Vendôme BLOIS Romorantin Lanthenay 41 MAI 2014 • n°111 p.11 p.5 p.15 p.23 CGPME/EDF Réduire la facture énergétique des PME © Nicolas Derré Centrale de Saint-Laurent-des-Eaux Nucléaire et biodiversité La méthanisation au ZooParc de Beauval économie Quand la France s’éveillera... © Nicolas Derré Un nouvel avenir pour Chambord p.16-17 © Nicolas Derré Jean D’Haussonville, Directeur général du Domaine de Chambord et Gilles Lagarde, Préfet de Loir-et-Cher.

Un nouvel avenir pour Chambord - maison-emploi … · [email protected] • Impression Imprimerie Baugé, ... directeurs): 330 ; • aides-soignants (médico-psycho, ... des

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L’ÉCONOMIE•LES ENTREPRISES•LE LOIR-ET-CHERwww.epicentre-web.fr • Tél. 02 54 56 87 88

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RomorantinLanthenay41

MAI 2014 • n°111

p.11

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CGPME/EDFRéduire la facture énergétique des PME

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Centrale de Saint-Laurent-des-EauxNucléaire et biodiversité

La méthanisation au ZooParc de Beauval

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Un nouvel avenirpour Chambord

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Jean D’Haussonville, Directeur général du Domaine de Chambord et Gilles Lagarde, Préfet de Loir-et-Cher.

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MAI 2014 • n°111ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ

PÔLE EMPLOI

L’ÉCONOMIE•LES ENTREPRISES•LE LOIR-ET-CHERwww.epicentre-web.fr • Tél. 02 54 56 87 88

GRATUITMEN

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Vendôme

BLOIS

RomorantinLanthenay41

Mensuel gratuit n°111 mai 2014• Directeur de publication Jean-Pierre Terrien• Rédaction Sylviane Sworowski 06 86 70 03 85 [email protected]• Impression Imprimerie Baugé, Descartes

• Graphisme DCO’M - Sabine Virault 06 83 05 56 51• Photos Nicolas Derré 06 31 29 68 35

LES ÉDITIONS DE L’ÉPI - S.A.S. Au capital de 10 000 euros - Siret 53804876000010 - Dépôt légal à parution - ISSN 2110-7831 - Toute reproduction complète ou partielle du contenu de ce journal est interdite sauf accord préalable de la direction.

10-31-1080

www.epicentre-web.fr

16, rue de la Vallée Maillard 41000 Blois - 02 54 56 87 88

Le 10 avril, Hervé Jouanneau, direc-teur de Pôle emploi 41, et Frédéric Grosjean, directeur de Pôle emploi Centre, ont présenté le résultat d’une étude, dont les objectifs sont :• d’identifier les métiers en demande de postes à pourvoir ;• d’adapter les demandeurs d’em-plois aux offres ;• de situer le moral des entreprises.

Les projets de recrutement en Loir-et-Cher

• Population du Loir-et-Cher :

334 319 habitants au 1er janvier 2013.• Emplois salariés : 70 660 salariés au 3e trimestre 2013 dans le secteur marchand.

8 135 projets d’embauche ont été identifiés, dont 42,3 % de projets diffi-ciles et 48,1 % de projets saisonniers.Avec 20,4 % des établissements qui envisagent de recruter du personnel en 2014, le Loir-et-Cher se place à 2,8 points au-dessus de la moyenne régionale (17,6 %). La part des éta-blissements recruteurs dans les bas-sins d’emploi du département atteint

22,7 % à Blois, 18,1 % à Vendôme et 16,5 % à Romorantin.L’ambiance est un peu moins morose sur Romorantin grâce aux ouvertures de Netto, Courte-Paille, la galerie marchande du centre Leclerc et la cafétéria Crescendo. Les recrute-ments se sont faits par la méthode de simulation, qui consiste à juger sur l’aptitude et la motivation plus que par le CV.Le pôle touristique emploiera des saisonniers, notamment au Parc des Alicourts, à Center parc et au Parc équestre fédéral. Les entreprises du pôle aéronautique ont aussi besoin d’une main d’œuvre adaptée à leurs demandes spécifiques.

Parmi les 8 135 projets de recrute-ment déclarés dans le département, les services concentrent 59,8 % des projets représentant 4 868 inten-tions d’embauche. Viennent ensuite les industries agroalimentaires et l’agriculture, qui rassemblent 1 514 projets de recrutement (soit 16,8 % du total).Le secteur de la construction affiche la plus forte proportion de projets

Les besoins en main-d’œuvre sur le Loir-et-Cher en 2014

Hervé Jouanneau et Frédéric Grosjean.©

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Des événements près de chez vous, pour tous !

de recrutement assortis de difficultés, avec un taux de 59,3 %, tandis que le commerce présente le plus faible taux, soit 35 % de projets difficiles.

Les métiers les plus recherchés dans le département :

• agriculteurs salariés, ouvriers agri-coles : 828 ;• viticulteurs, arboriculteurs salariés, cueilleurs : 558 ;• serveurs de cafés et restaurants (y compris commis) : 405 ;• aides, apprentis, employés polyva-lents de cuisine : 332 ;• professionnels de l’animation socio-culturelle (animateurs, directeurs) : 330 ;• aides-soignants (médico-psycho, auxilliaires de puériculture, assistants médicaux...) : 302 ;• maraîchers, horticulteurs salariés : 274.

Tout au long de l’année, Pôle emploi Centre organise des événements pour trouver un emploi, pour recru-ter : forums de recrutement, job dating, carrefours métiers/formations, ateliers, petits-déjeuners entreprises, conférences, portes ouvertes entre-prises...

Vous recherchez un emploi ?

Ces événements sont de réelles op-portunités pour décrocher un em-

ploi, bâtir un projet de formation, ou développer votre réseau en vue d’un changement de poste…

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Nos événements sont des solutions efficaces pour vous faire connaître, identifier et rencontrer des candidats et gagner du temps.

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MAI 2014 • n°111ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ

« Comment ouvrir son capital sans perdre le contrôle de son entreprise ? »

« Technique et montage juridique/financier »

Lors de la création, la reprise ou le développement de son

entreprise, le dirigeant est amené à utiliser deux grandes

catégories de capitaux : ses fonds propres ou ceux de ses

associés et/ou des financements bancaires. La crise actuelle

du crédit incite le chef d’entreprise à s’interroger sur l’op-

portunité d’ouvrir son capital à un ou plusieurs investisseurs

(Fonds d’investissement, Business Angels …).

En outre, l’entrée au capital d’un investisseur peut présenter,

pour le dirigeant, d’autres intérêts comme par exemples :

le partage du risque et de la stratégie, un complément de

compétences, un élargissement du réseau, l’adossement

d’un partenaire dans la durée,….

Souvent, le dirigeant hésite à considérer cette option, de

crainte de diluer son capital et de perdre le contrôle de

son entreprise. Or, des techniques et montages juridiques/

financiers existent pour diminuer ce risque.

Contact : [email protected] • 02 54 58 54 41

Une réunion d’informations à destination des chefs

d’entreprise est organisée sur :

Qu’est-ce que la levée de fonds ? à quoi sert-elle et surtout

comment doit-on procéder pour faire une levée de fonds ?

Que recouvrent exactement les différentes étapes d’une le-

vée de fonds : business plan et executive summary, valorisa-

tion, due diligence, pacte d’actionnaire, lettre d’intention, …

Le vendredi 16 mai à 8 h 30 à l’Hôtel du Département à Blois

8 h 30 • Accueil

9 h 00 • Présentation des grandes techniques d’ouverture

du capital par Kevin Cottart, Avocat du Cabinet Duvivier et

Associés (Droit des Sociétés) ;

• Interventions de Jean-Louis Coudert, Conseil en entre-

prises et Jean-Yves Capo, Directeur d’investissement à Bpi-

france Investissement Régions ;

• Échanges avec l’assistance, témoignages.

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MAI 2014 • n°111ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ

ASSURANCESGroupama : le point sur 2013 et les grands axes à développer en 2014

La rencontre du 9 avril, organisée par les fédérations départemen-tales des caisses locales à Vineuil, a notamment été l’occasion de faire le point sur le positionnement de Groupama dans ses métiers, ainsi que de commenter les événements qui ont marqué la vie de Groupama Paris Val-de-Loire en 2013 :

• Événements climatiques

> Une sinistralité climatique parti-culièrement élevée de 70,8 millions d’euros ;> 50 millions d’euros versés à nos sociétaires au titre de l’assurance récoltes ;> 6 000 déclarations de sinistres ré-coltes enregistrées sur le périmètre de la Caisse régionale ;> Plus de 3 000 bâtiments et 1 500 voitures endommagés par les chutes de grêle pendant l’été.

• Événements réglementaires

> L’adoption au niveau européen de nouvelles normes prudentielles pour les compagnies d’assurances (Renforcement des fonds propres : Solvabilité 2) ;> La signature par les partenaires sociaux de l’Accord national inter-professionnel (ANI) qui généralise les complémentaires santé pour l’ensemble des salariés du secteur privé ;> La loi Hamon qui donne la possi-bilité aux assurés de rompre leurs contrats à tout moment en assu-rance auto et habitation.

• Événements économiques

> Un contexte économique difficile marqué par une faible croissance (+ 0,3 %) ;> Un secteur de l’assurance en France dont le chiffre d’affaires progresse de 4 % ;

> Le retour à une collecte nette positive pour l’assurance-vie.

Née au début du siècle dernier de l’initiative des agriculteurs, la mu-tuelle d’assurance est devenue un assureur généraliste, à l’expertise multimétier, et multicanal, ouvert à tous, particuliers, professionnels, entreprises et collectivités locales. Groupama conduit son développe-ment en s’appuyant sur des prin-cipes d’action partagés, issus du mutualisme, notamment agricole.Pour les élus, les sociétaires et les salariés, la proximité géographique, la responsabilité individuelle et collective et la solidarité financière et humaine sont les critères qui imprègnent l’esprit et l’organisation de l’entreprise.

Quelles orientations pour 2014 ?

• Première mutuelle d’assurance de

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France, premier assureur en agricul-ture et en santé individuelle, Grou-pama, en 2014, sera plus sélectif sur les contrats auto et habitation. • Les contrats d’assurances collecti-vités, TPE, commerçants et artisans seront renforcés.• Prévention des risques pour mieux les éviter : organisation de stages de prévention Centaure pour favo-riser les bons comportements des conducteurs.• Conseils aux sociétaires pour défi-nir la protection la plus adaptée : beaucoup de retraités en milieu rural ont amené Groupama à réflé-chir sur le moyen de leur proposer un accompagnement pour favori-ser leur autonomie et leur maintien à domicile le plus longtemps pos-sible.

Groupama Paris Val-de-Loire en chiffres*

Caisse régionale de la première mutuelle d’assurance• 7 établissements départementaux ;• 1 établissement régional entre-prises ;• 159 agences ;• 194 caisses locales ; • 300 483 sociétaires ;• 2 696 élus administrateurs ;• 1 604 salariés ;• 614,2 millions d’euros de chiffre d’affaires, répartis sur l’activité assu-rance dommages : 495,6 millions d’euros et l’activité vie-finance : 118,6 millions d’euros ;• 5,4 millions d’euros de résultat net social ; • 13,5 millions d’euros de contri-bution au résultat consolidé du groupe.* Chiffres au 31 déc. 2013

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MAI 2014 • n°111ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ

1, rue Paul-Renouard 41000 Blois Tél. 02 54 56 06 06http://www.cgpme-centre.fr

Réduire la facture énergétique des PME

Sur le terrain, les actions d’EDF sont de plusieurs natures et en direction de tous publics :• auprès des particuliers avec ses partenaires « Bleu ciel », un réseau d’artisans qui préconisent des travaux pour réaliser des économies d’éner-gie ;• auprès des entreprises, petites et grandes, avec un ensemble d’ex-perts qui les accompagnent dans le but d’optimiser leur consommation d’énergie ;• autour de la précarité énergétique. EDF est chargée de mettre en œuvre des tarifs sociaux, notamment en exa-minant, avec les collectivités locales, toutes les mesures d’accompagne-ment possibles. Dans chaque dépar-tement, des correspondants solidari-

té mènent un ensemble d’actions de prévention pour éviter de se retrou-ver face à des impayés.Les tarifsDes changements vont être appli-qués au niveau de la tarification de l’électricité. Les tarifs bleus, réservés aux particuliers et aux petits arti-sans, verts aux grandes entreprises et jaunes aux PME, sont à ce jour régle-mentés par le gouvernement. à partir du 1er janvier 2016, les tarifs verts et jaunes vont être supprimés et soumis au prix du marché avec des contrats « Nouvelle offre ».

La CGPME 41, dans le cadre de sa « plateforme d’aide aux entre-prises » momentanément en dif-ficulté, conduit, depuis quelques

La généralisation de la complémentaire santé

André Kiener, directeur EDF Commerce Grand Centre, et Patrice Duceau, président de la CGPME 41, ont signé, le 27 mars, une convention de partenariat qui vise à promouvoir les enjeux énergétiques auprès des TPE/PME locales et à les accompagner sur l’ensemble des sujets relatifs à l’énergie.

années, des négociations avec les organismes et institutions, créanciers de ces entreprises qui, en concerta-tion, organisent des étalements de charges. Pour une entreprise, le coût de l’énergie constitue une charge importante, qui motive la signature d’une convention entre la CGPME et EDF. EDF Commerce Grand Centre s’engage ainsi à analyser la situation d’une entreprise en difficulté et, sur la base de données fiables, à faciliter les règlements autant que possible. La démarche citoyenne est l’affaire de tous. L’autre dimension de cette collaboration, d’ordre plus général, concerne le développement éco-nomique du département sur les thématiques liées aux enjeux énergé-tiques, auxquels les entreprises sont confrontées.Patrice Duceau : « Nous cherchions un partenaire dans le domaine de l’énergie capable de renseigner et d’informer nos membres, mais égale-ment à même de leur apporter des solutions durables dans la gestion de l’énergie qu’ils consomment. EDF va leur offrir un accompagnement utile pour l’avenir. »André Kiener : « Les conventions de ce type nous permettent de resser-rer les liens qui nous unissent aux entreprises locales. Spécialistes de l’énergie, nous souhaitons contribuer à la réussite de ces entreprises en leur apportant notre expertise en la matière. Cela sera chose faite en Loir-et-Cher grâce à la CGPME. »

Patrice Duceau, président régional de la CGPME et André Kiener, directeur EDF Commerce Grand Centre.

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Comme un lapin dans les phares...Pas facile de faire confiance à des dirigeants qui font sans cesse tout et son contraire. • La confiance, c’est comme l’em-ploi, cela ne se décrète pas : c’est un état et pas une vue de l’esprit.• La confiance, c’est d’abord le lâcher prise des avantages acquis.• La confiance, c’est penser que l’intérêt général prime sur les intérêts particuliers et les cha-pelles. Qui aura le courage de dire « STOP » à la démagogie du politi-quement correct et à la désinfor-mation de la majeure partie des médias ?• Réponse : la société civile dans son ensemble : « Français, réveille-toi, ils sont devenus fous ! » • Les entreprises qui le peuvent expatrient leurs sièges sociaux où la fiscalité est plus favorable, c’est-à-dire presque partout ailleurs…• Les cadres, les ingénieurs, les jeunes diplômés en général, partent où ils ont l’espoir de ga-gner leur vie sans être montrés du doigt comme étant des « nantis ».• Quand va-t-on cesser d’opposer la France protégée à la France ex-posée ? La lutte des classes revient à pas de géant.• moi qui rêvait que l’entreprise puisse devenir une communauté humaine harmonieuse… Je me réveille avec la gueule de bois ! Patrice Duceau

• 1er juin 2013 : début des négocia-tions au niveau des branches ;• 1er janvier 2014 : fiscalisation des cotisations patronales de santé ;• 1er juin 2014 : nouvelle portabilité santé ;• 30 juin 2014 : fin de la période tran-sitoire ;• 1er juillet 2014 : en l’absence d’ac-cord de branche, ouverture de négo-ciations d’accord d’entreprise sur la généralisation de la complémentaire santé ;• 1er janvier 2015 : nouveau contrat responsable ;• 1er juin 2015 : nouvelle portabilité Prévoyance ;• 1er janvier 2016 : généralisation de la complémentaire santé. à défaut d’ac-

cord d’entreprise à cette date, mise en place d’un régime par décision uni-latérale de l’employeur.

La portabilité des droits de pré-voyance santé

Elle se définit par le maintien des garanties pour les anciens salariés demandeurs d’emploi, qui en béné-ficiaient en tant qu’actifs. à compter du 1er juin 2014 pour la santé et du 1er juin 2015 pour la prévoyance, la portabilité des droits (durant 12 mois maximum) devient une obligation lé-gale à laquelle sont soumises toutes les entreprises. La gestion des justi-ficatifs d’affiliation à Pôle emploi est transférée à l’organisme assureur.

Le financement mutualisé est obliga-toire et la portabilité s’impose au sala-rié. Le plafonnement des indemnités journalières est codifié. Les régimes mis en place devront prévoir un ni-veau minimal de garanties :>tout ou partie du ticket modérateur ;>tout ou partie du forfait journalier.La prise en charge de certains dépas-sements sera fixée par décret pour les soins dentaires prothétiques, d’ortho-pédie dentofaciale ou des dispositifs médicaux à usage individuel.Les régimes mis en place devront pré-voir une participation minimale de l’employeur de 50 %. Le décret pré-cisera les dispenses d’affiliation pos-sibles.

Jean-Louis Corbeau, Directeur de l’action so-ciale Retraite et Prévoyance Aprionis - groupe Humanis.

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MAI 2014 • n°111ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ

LE CONTRAT DE PROFESSIONNALISATION… ou comment recruter autrement ?Fondé sur le principe de l’alter-nance, le contrat de profession-nalisation permet à un jeune ou un adulte de devenir salarié d’une entreprise et d’acquérir une expé-rience professionnelle en lien avec une formation qualifiante.

Ce contrat peut être conclu sous la forme d’un CDI ou d’un CDD.Sa durée est comprise entre 6 mois et un an. Elle peut être portée jusqu’à 24 mois si un accord spéci-fique le prévoit.

L’intérêt de ce contrat pour les entreprises est qu’il permet de recruter du personnel formé aux spécificités des métiers et secteurs d’activité.

à la différence du contrat d’ap-prentissage, le contrat de profes-sionnalisation s’adresse aux jeunes âgés de 16 à 25 ans révolus et aux demandeurs d’emplois de plus de 26 ans, mais également aux béné-ficiaires de minima sociaux ou aux-personnes ayant bénéficié d’un Contrat unique d’insertion (CUI).

Il est important de souligner que le contrat de professionnalisation est fondé sur le principe de l’alter-nance, associant donc période en entreprise et formation.Cette dernière représente entre 15 et 25 % du temps de travail prévu par le contrat (au-delà si un accord le prévoit), et ne peut être infé-rieure à 150 heures.

à noter qu’un tuteur peut être dé-signé parmi les salariés de l’entre-prise pour accompagner le salarié recruté.Le comité d’entreprise — lorsqu’il existe — doit obligatoirement être consulté chaque année pour la mise en œuvre du contrat de pro-fessionnalisation.

Tout comme pour les employeurs, le contrat de professionnalisation présente divers intérêts pour ses bénéficiaires : l’acquisition d’une expérience professionnelle et une qualification reconnue, le béné-fice du statut de salarié, se tradui-sant donc par la perception d’une rémunération, calculée en fonction

de l’âge et du niveau de formation, une protection sociale, l’acquisi-tion de congés payés, etc. De plus, s’il a moins de 26 ans, le bénéfi-ciaire reçoit une carte « étudiants des métiers » et bénéficie des mêmes réductions tarifaires que les étudiants.

Les organismes paritaires collec-teurs agréés prennent en charge les dépenses liées à l’évaluation, à l’accompagnement et à la forma-tion du salarié, sur la base de for-faits horaires fixés par accord col-lectif de branche ou, à défaut, par accord interprofessionnel.

AGEFOS PME CENTRE accompagne les entreprises dans les démarches administratives, afin de faciliter la mise en place de ce dispositif et propose également une offre de service VISION PRO, un contrat de professionnalisation sur mesure, qui organise et sécurise le parcours de professionnalisation du salarié et pérennise les recrutements.

Les entreprises peuvent également,

sous certaines conditions, bénéfi-cier d’aides incitatives à l’embauche de l’état.

Si le contrat de professionnalisation est conclu en CDI avec un jeune de moins de 26 ans et qu’un senior de 57 ans et plus est maintenu dans l’emploi, une aide financière au titre du contrat de génération peut alors être mobilisable.

Les objectifs de ce dispositif sont de permettre l’intégration durable des jeunes en emploi, de favoriser le maintien et le retour en emploi des seniors et de faciliter la trans-mission des compétences.

La mise en œuvre de ce contrat de génération est différenciée selon la taille des entreprises.L’aide, quant à elle, est de 12 000 e

(4 000 e par an pendant 3 ans) et vise les structures de moins de 300 salariés.

Pour connaître les conditions d’ap-plication, rendez vous sur le site : www.contrat-generation.gouv.fr

La Maison de l’Emploi du Blaisois en période de mutationsDepuis la création des Maisons de l’Emploi, deux cahiers des charges d’une durée de quatre ans chacun ont été produits par la MdE du Blaisois :

• De 2007 à 2010, quatre axes ont été dégagés : > mise en place de la structure ;> trouver la place de la MdE parmi les acteurs économiques et sociaux ;> explorer plusieurs sujets pour dégager les plus pertinents ;> créer de nouvelles pratiques pour entraîner la dynamique locale.

• De 2011 à 2014 :> démonstration de la légitimité des actions ;> recentrage sur les actions les plus structurantes ;> affirmation des valeurs qui ani-ment la MdE ;> étude de l’avenant au cahier des charges, qui émane de l’état, et s’y conformer ;> construire le 3e cahier des charges pour les quatre années à venir, avec les nouveaux élus.

l’État redéfinit les missions des Maisons de l’Emploi

La MdE vit la dernière année de son 2e cahier des charges. L’ave-nant récent précise que les MdE doivent se rapprocher plus encore

du service public de l’emploi, tra-vailler au développement local et se concentrer sur l’accompagne-ment des mutations économiques. La MdE du Blaisois a déjà établi les bases de ses actions, depuis son origine, sur ces problématiques et sera de ce fait peu impactée par les nouvelles directives. L’état participe à environ 40 % du budget de la MdE, en diminution de 15 % cette année (comme l’année passée). Des actions complémentaires à l’avenant pourront continuer à être menées dans la mesure où elles ne seront pas financées par des fonds de l’état.

Rappel de quelques actions à l’actif la MdE du Blaisois

Travail sur la veille économique, la Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) cos-méto pharma,centre relation client et maintenant sur la plateforme de rénovation énergétique… Transva-loire (les métiers saisonniers), coo-pération avec la filière mécanique et aéronautique, participation à la filière Bois, travail sur la clause d’insertion, la diversité, l’accès à l’emploi pour les populations dis-criminées...Louis Buteau, président de la Mai-

son de l’Emploi du Blaisois :« Une des vertus premières du concept Maison de l’emploi - dont je n’hésite pas à rappeler qu’il a été installé en France par Jean-Louis Borloo (à l’époque Ministre du tra-vail) et qu’il se trouve aujourd’hui porté à travers tout le pays par des élus de toutes les sensibilités politiques - est de faire travailler ensemble, sur le même territoire, des acteurs qui pourraient le faire spontanément, mais dont l’expé-rience a prouvé que, ce n’était pas - ou pas suffisamment - le cas.En général, les parties prenantes concernées sont les services et agences de l’état (la Direccte, Pôle emploi), les collectivités territo-riales - au premier rang desquelles les intercommunalités -, les entre-prises, soit en direct, soit le plus souvent à travers les branches professionnelles actives sur le sec-teur. Ces acteurs, avant les MdE, se positionnaient plus souvent dans la cohabitation.Depuis six ans, des projets détermi-nants et spécifiques au bassin blai-sois, notamment dans les méthodes mises en œuvre, sont sortis de ces coopérations par l’entremise de la Maison de l’emploi.

Nous ne sommes pas interrogés aujourd’hui sur notre nature ou sur nos modes de travail. Bien au contraire, notre Maison de l’emploi pour la qualité et la pertinence de ses actions recueille une recon-naissance qui dépasse largement les frontières du blaisois. Trois exemples parmi de multiples cas, - sur le projet « TransValoire », qui vise à valoriser et sécuriser au bé-néfice des entreprises et salariés locaux les métiers saisonniers du tourisme-hôtellerie-restauration et de l’agriculture-agroalimentaire, nous avons été autorisés à mener nos actions sur l’ensemble du dé-partement et non seulement sur le Blaisois,- pour la « Clause d’insertion so-ciale dans les marchés publics », la Région et les services acheteurs de l’état nous sollicitent désormais pour bénéficier de notre méthodo-logie,- la « Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences » (la fameuse GPEC), certaines branches professionnelles extérieures au blaisois font appel au savoir-faire de notre équipe. »

CGPME

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MAI 2014 • n°111ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ

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URSSAFL’Urssaf de Loir-et-Cher : compréhension et pédagogie envers les entreprises

Patrice Duceau : « Depuis quelques temps, les contrôles de l’Urssaf, de l’Inspection du travail (Direccte) et de la DGFIP se multiplient dans les entreprises. Les chefs d’entre-prise, à qui on demande de plus en plus d’efforts pour être compé-titifs et préserver les emplois, sont inquiets de cette recrudescence qui s’ajoute à la gestion d’une com-plexité normative et administrative de plus en plus lourde. »

Luc Bonnet : « L’Urssaf, consciente des difficultés des entreprises, no-tamment depuis 2008, a beaucoup assoupli son écoute vis-à-vis des entrepreneurs de bonne foi. Par exemple, suite à un contrôle et face

à une infraction mineure, l’Urssaf peut se contenter d’émettre des recommandations. à charge pour l’entrepreneur de s’y conformer. Quant aux demandes de délais de paiement motivées, elles sont très souvent accordées. »

Henri Lasnier : « Le secteur du bâtiment souffre particulièrement actuellement. Dans le Loir-et-Cher, 94 entreprises du bâtiment ont déposé le bilan en 2013 et 1 200 emplois ont été perdus depuis cinq ans. Concernant les contrôles d’Urssaf, 1/3 des entreprises du bâ-timent sont redressées sur un point précis : le statut du temps de trajet qui diffère de celui du temps de travail. »

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Luc Bonnet, directeur de l’Urssaf de Loir-et-Cher recevait, le 22 avril, Henri Lasnier, président de la FFB 41 (Fédération française du bâtiment) et Patrice Duceau, président de la CGPME régionale.

En pratique, beaucoup d’entre-prises ont toujours pour habitude d’inclure le temps de trajet dans le temps de travail. Or, que pré-voient par principe les dispositions conventionnelles du bâtiment ? Le temps de trajet, des ouvriers non sédentaires du bâtiment, pour aller sur le chantier et en revenir, n’est pas compris dans la durée conven-tionnelle du travail effectif : c’est la raison pour laquelle, dès l’origine, a été instituée l’indemnité de tra-jet, qui indemnise précisément la sujétion que représente pour l’ou-vrier la nécessité quotidienne de se rendre sur le chantier, avant le début de la journée de travail, et pour en revenir, à la fin de celle-ci. Et, que dit la jurisprudence ? La Cour de cassation, qui ne se réfère que trop partiellement aux dispo-

sitions conventionnelles bâtiment, tendrait à systématiser le versement de l’indemnité de trajet. Cette analyse est vivement contes-tée par la FFB, dans la mesure où elle n’est pas conforme à l’intention des partenaires sociaux lors de la rédaction de la Convention collec-tive nationale (CCN) des ouvriers du bâtiment. Quoi qu’il en soit, un rappel des bonnes pratiques sera diffusé auprès des adhérents de la FFB, qui demande avec insistance et force à l’Urssaf, de laisser un peu de temps aux entreprises concer-nées pour modifier leurs usages et se mettre en conformité avec la CCN des ouvriers du bâtiment.

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Inspection du travail aujourd’hui, inquisition du travail demain ?L’Inspection du travail est néces-saire. S’assurer du respect de la loi est utile aux salariés mais éga-lement aux employeurs et, notam-ment, pour éviter les distorsions de concurrence.

Il n’en reste pas moins que la com-plexité grandissante du Code du travail et des règles applicables mettent bien souvent l’employeur de bonne foi en infraction. Qui peut raisonnablement prétendre connaître par cœur les 3 200 pages du Code du travail ?

Dès lors, on peut légitimement s’in-terroger sur l’utilité d’une proposi-tion de loi déposée par le groupe socialiste à l’Assemblée nationale, visant à renforcer les pouvoirs de l’Inspection du travail.

élargir lors des contrôles, à la de-mande de l’inspecteur du travail et aux frais de l’entreprise, « ses moyens d’expertise technique (analyse de substances, matériaux, équipement) », son « accès à tous documents nécessaires » (et pas seulement aux documents obliga-

toires prévus par le Code du travail) sont quelques-unes des mesures envisagées. Les contrôles dans de telles conditions risquent de s’avé-rer particulièrement lourds à gérer pour les petites entreprises.

Par ailleurs, la proposition de loi ouvre la possibilité à l’administra-tion, sur rapport motivé de l’ins-pecteur du travail, d’infliger elle-même aux entreprises des amendes pouvant aller jusqu’à 2 000 e par salarié concerné. De plus, pour évi-ter les classements sans suite, des

ordonnances pénales, c’est-à-dire des procédures de jugement sim-plifiées, pourraient désormais sanc-tionner toutes les contraventions prévues par le Code du travail.

Cette proposition de loi, si elle devait être adoptée, risquerait de transformer l’inspection du travail en véritable inquisition du travail. Cela serait vécu comme un nou-veau signe de défiance à l’égard des entreprises.

Luc Bonnet, Henri Lasnier et Patrice Duceau.

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MAI 2014 • n°111ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ

CCIPrintemps de la CCI : bien joué !

Jean-Marc Aufort, pilote du Prin-temps de la CCI, l’avait annoncé : « Depuis 4 ans, nous invitons les chefs d’entreprise à partager leur passion d’entreprendre au travers d’échanges sous forme de tables rondes. Il faut bien qu’en cette an-née dédiée, par les CCI, à l’innova-tion, nous expérimentions quelque chose de neuf ! » C’est donc dans un format franchement inattendu que s’est déroulé ce nouveau Prin-temps : un jeu des affaires avec dés, cartes et roulettes, animé par le cabinet ProPulse, spécialisé dans le coaching de dirigeants. La consigne pour gagner : mettre en place tous les leviers de développement pour atteindre un confortable bénéfice mensuel le plus vite. Sans endette-ment bien sûr. Investissements, em-

prunts, tableaux de bords, ventes, négociations avec le « banquier », avec les autres joueurs… Après deux bonnes heures de jeu, les ga-gnants (un par table, plus la table gagnante, et le finaliste au plus gros score) se sont vu remettre chacun un lot. L’ambiance était joyeuse, le « Printemps » à la fête, et la CCI ga-gnante pour ce 1er « serious game », puisque les participants comptent bien relancer la partie en 2015 !

« achat-loir-et-cher » sur mobile !Le portail Internet du commerce en Loir-et-Cher est désormais accessible sur tablettes et smartphone.

Avec 5 000 commerçants et pres-tataires de services géolocalisés, le site achat-loir-et-cher.com est une mine de ressources et d’idées pour les internautes en quête d’une adresse ou d’un bon plan. Vérifier les horaires d’ouverture d’un maga-sin, s’assurer de la disponibilité d’un produit, découvrir les nouveautés, repérer une idée cadeau, il y a toutes sortes de bonnes raisons de l’intégrer dans ses « favoris ». Lancé en 2010 par la CCI de Loir-et-Cher pour donner de la visibilité sur le Net aux commerçants du départe-ment, achat-loir-et-cher.com est, depuis cette année, accessible de-puis les tablettes et smartphones, une nouvelle fonctionnalité appré-ciée par les consommateurs « mo-biles ». Plus besoin de disposer d’un ordinateur, la grande galerie

marchande du Loir-et-Cher est au bout du doigt !

Plus proches de leurs clients grâce à l’accès « mobile »

Pour les commerçants, achat-loir-et-cher.com est un moyen de ren-forcer les liens avec une clientèle existante et de gagner de nouveaux clients qui, au fil des recherches sur Internet, entrent sur les bou-tiques virtuelles du Loir-et-Cher. « Les internautes arrivent sur mon site en cherchant les marques que je distribue », déclare Corinne Lop, boutique Balducci, rue Porte-Char-traine à Blois. Avec un site de vente en ligne, elle a élargi sa clientèle à toute la France, comme elle l’ex-plique dans le magazine de la CCI, CCI Économie. « Sans qu’on ait fait de publicité, les nouveaux accès au

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portail, par le biais d’iPhones ou de smartphones, ont représenté sur les trois premiers mois de l’année 15 % des visites », annonce Laurent Noisillat, chargé du développement Achatville à la CCI de Loir-et-Cher. Vous êtes commerçant ? Renseignez-vous ! Contact : Laurent Noisillat tél. 02 54 44 64 48

Ils aiment « achat-loir-et-cher » et le disent

Le magazine de la CCI, CCI Écono-mie, de mars-avril-mai est consacré

à « achat-loir-et-cher ». « Pour-quoi c’est bien », vu des commer-çants, voici l’angle retenu pour ce sujet avec des témoignages sur ce qu’ils aiment et ce qu’ils en font : développement de nouveaux ser-vices, développement du chiffre d’affaires, développement de la notoriété. achat-loir-et-cher.com est aussi une mine de ressources et d’idées pour les professionnels.CCI Économie n° 32 – mars-avril-mai 2014. à consulter ou à télécharger sur www.loir-et-cher.cci.fr.

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MAI 2014 • n°111 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉCIL VAL DE LOIRE

Bien gérer la mobilité géographique de ses collaborateurs pour se développer

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Le CIL Val de Loire, très connu pour ses prêts immobiliers, l’est moins pour ses prestations d’accompa-gnement de la mobilité des salariés. Pourtant, l’équipe blésoise a mis en place une véritable dynamique tournée vers le développement des entreprises, en sécurisant et en accompagnant le parcours résiden-tiel des salariés. Une valeur ajou-tée pour l’entreprise, d’autant que cette prestation, subventionnée en totalité dans la plupart des cas par le CIL, peut solutionner la problé-matique logement de ses collabo-rateurs et ainsi faciliter leur recrute-ment ou leur mutation.

La mobilité professionnelle pose de nombreux problèmes pratiques, qui peuvent perturber le (futur) collaborateur. Elle peut être mal vécue par le conjoint et les enfants.L’objectif est de rendre le sala-rié rapidement efficace dans ses nouvelles missions, en prenant en charge pour lui la gestion de son changement géographique (muta-tion ou recrutement à plus de 70 km). Le CIL lui trouve un nouveau logement qui corresponde précisé-ment à ses attentes et à son mode de vie (cadre de vie, proximité des infrastructures sportives ou cultu-relles, etc.) et l’aide à se sentir bien dans la ville.

Organisme paritaire (action loge-ment), le CIL Val de Loire, avec ses quatre sites (huit agences) et ses

dix filiales immobilières réparties sur six départements, a pour vocation d’accompagner et de sécuriser le parcours résidentiel des salariés.

Un vrai plus pour recruter et intégrer !

Pour cela, le CIL Val de Loire pro-pose le « CIL Pass-Mobilité »* dont le coût pour l’entreprise est cou-vert intégralement par la subven-tion « Mobili-Pass ». Cette presta-tion commence par un audit précis des besoins immobiliers locatifs du futur collaborateur et de sa famille. Le CIL Val de Loire effectue ensuite une recherche des biens souhai-tés, dans le secteur privé et dans le parc social. Après plusieurs visites, une présélection est proposée au collaborateur, qui ne se déplacera qu’une seule fois pour faire son choix. Ce sera aussi l’occasion de lui présenter, ainsi qu’à sa famille, leur nouveau cadre de vie.En plus du « CIL Pass-Mobilité »*, une partie des frais d’agence peut être financée via une subvention (200 e maximum) et l’avance du dépôt de garantie peut être prise en charge dans le cadre de la for-mule « Loca-Pass ».

La mobilité des jeunes

La mobilité concerne également les jeunes, en contrat d’alternance ou en contrat de professionnalisation (moins de 30 ans).

Dans ces cas, ils peuvent bénéficier d’une prise en charge d’une partie de leur loyer (jusqu’à 100 e après déduction des APL)*, quel que soit l’effectif de l’entreprise.

* voir conditions d’attribution

Toutes ces prestations sont cumu-lables ! Elles représentent une réelle valeur ajoutée pour l’entre-prise au moment du recrutement.

Stéphanie Fernandez et Véronique Moreau.

Pour 100 e investis au titre de la PEEC (Participation des entreprises à l’effort de construction), Le CIL Val de Loire reverse en moyenne 106 e aux salariés des entreprises, alors que la moyenne nationale est de 56 e.

Repères

Le site blésois :- 5 collaborateurs ;- 300 entreprises adhérentes ;- 17 produits et services.Activité :- Accompagnement de la mobilité professionnelle ;- Conseil en financement (acces-sion, investissement, travaux) ;- Assistance aux salariés en diffi-culté ;- Aides aux salariés accédants à la propriété.

Clientèle : Salariés des entreprises > 10 collaborateurs ;

Zone : Sarthe, Touraine, Loiret, Berry, mais aussi au national grâce aux partenariats entre CIL.

Contact

Responsable Mobilité :Véronique Moreau : 06 75 06 25 [email protected]

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MAI 2014 • n°111ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ

SEMAINE DE L’INDUSTRIE140 lycéens à la CCI

En avant-première de la Semaine de l’industrie, la CCI a organisé une rencontre entre des lycéens et des professionnels de l’industrie. Objectif : évoquer des questions essentielles de l’orientation profes-sionnelle (diversité des métiers, ni-veaux d’études, évolutions de car-rière) en présentant les ressources de l’industrie et ses filières d’avenir. à travers les échanges, il s’agissait

aussi d’aider les jeunes à repérer les idées reçues sur l’industrie et d’apporter des éclairages sur la vie d’une entreprise industrielle, les conditions de travail, les relations entre métiers manuels et tertiaires, l’importance de la motivation, de la curiosité... Avec l’appui de l’édu-cation nationale, trois lycées ont participé à l’opération (Augustin-Thierry à Blois, Claude-de-France

La CCI a accueilli des lycéens et des industriels pour évoquer « les idées reçues sur les jeunes et l’industrie ».à Romorantin et Ronsard à Ven-dôme), en permettant au total à 140 élèves en classe de seconde de poser leurs questions en direct aux invités : Jacques Neveu, président d’Axe Systems, Philippe de Saint Nicolas, directeur des opérations de Senior Flexonics, Patrice Millot, responsable de production Affi-nity, Patrice Veneault, président de Sidamo, représentant également

le Medef 41, Alain Renier, prési-dent UIMM 41, Thierry Bidet-Mayer, chargé d’études à La Fabrique de l’industrie et Agnès Magne, chef de travaux au lycée Augustin-Thierry.

En conclusion, les industriels ont invité les jeunes à visiter leur entre-prise et ont unanimement passé le message : « Ne sortez pas du cursus scolaire sans formation. »

Rencontres au collège de Contres avec les métiers de l’imprimerie et des industries graphiques

La Semaine de l’industrie s’est déroulée cette année du 7 au 11 avril. Cette opération nationale, dont c’était la 4e édition, permet au grand public et en particulier aux jeunes, de découvrir des fi-lières, des métiers de l’industrie et, pourquoi pas, de susciter des vo-cations. La CCI de Loir-et-Cher (en partenariat avec le Medef, l’éduca-

tion nationale et le Conseil géné-ral) a organisé, à cette occasion, des rencontres entre dirigeants et collégiens et/ou lycéens dans les établissements scolaires. Ces rencontres permettent aussi aux professionnels de faire connaître certains secteurs d’activités qui manquent de personnels qualifiés et sont pourvoyeurs d’emplois.

Brigitte Jolly et Sébastien Lemaire.

Des nouveaux métiers

Le 11 avril, ce sont les métiers de l’imprimerie et des industries gra-phiques qui ont été présentés à une trentaine d’élèves de 3e du col-lège Saint-Exupéry de Contres. Se-bastien Lemaire, président dépar-temental de l’Union nationale de l’imprimerie et de la communica-tion (Unic), membre élu du bureau de la CCI, dirigeant de Cogeprint, et Brigitte Jolly, coordinatrice péda-gogique (Lycée des métiers Albert-Bayet de Tours) ont présenté aux élèves un secteur professionnel de l’industrie relativement méconnu. Pour délivrer leur message, ils ont exposé et distribué aux élèves des affiches, emballages divers, livres, magazines, T-shirts... Démonstra-tion que les industries graphiques font plus que jamais partie de notre quotidien et qu’il s’agit d’un sec-teur doté d’une vraie valeur ajou-tée, qui vit avec son temps. La pré-sentation, très ludique, a été suivie d’une information complète sur la place de plus en plus importante donnée aux nouvelles technolo-gies, qui ont entraîné une mutation vers de nouveaux métiers : gestion des flux numériques, informatique ou web...

Du CAP à BAC + 5

Cette mutation se traduit par de nouvelles formations, telles que le Bac pro - niveau IV « Réalisation de produits imprimés et plurimédia », qui s’insère dans la panoplie des contrats d’apprentissage et des contrats de professionnalisation : CAP, Bac pro, BTS. Ces formations peuvent être poursuivies vers la li-cence professionnelle et le diplôme d’ingénieur à l’EFPG de Grenoble. Ce centre est unique en France et le plus grand d’Europe pour la for-mation d’ingénieurs destinés aux industries de la communication gra-phique. La promotion des métiers de l’industrie graphique répond à un réel besoin. Dans certains sec-teurs d’activités, la main d’œuvre qualifiée est difficile à trouver. On manque, par exemple, de conduc-teurs offset ou de presse numé-rique, ainsi que de façonniers. Glo-balement, les métiers de l’industrie graphique assurent un bon taux d’accès à l’emploi : 7 jeunes sur 10 formés en alternance sont recrutés (au lycée des métiers Albert-Bayet, le taux d’insertion dans un emploi est de 87 % en 2013). F.P.

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Visite de l’entreprise Testard à Villebarou par des lycéens.

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EDFCentrale nucléaire de Saint-Laurent : participez à la fête de la nature le samedi 24 maiLa centrale nucléaire de Saint-Lau-rent-des-Eaux vous invite à la Fête de la Nature pour des activités en plein air le samedi 24 mai. Des explications vous seront fournies sur la biodiversité dans l’environnement d’une centrale nucléaire. Une conférence sera donnée par la Maison de la Loire. L’occasion d’aborder des sujets tels que la passe à poisson ou encore l’ile du Cavereau. Enfin, une des-cente de la Loire en canoë-kayak

de 30 minutes sera proposée aux petits comme aux grands avec une des associations partenaires de la centrale : le Val des Châteaux ca-noë-kayak.

Rendez-vous au Centre d’informa-tion du public, à 9 h 30, 10 h 45, 14 h et 15 h 15. L’animation est gra-tuite et dure deux heures. Renseignements et inscriptions au 02 54 45 84 36.

Nucléaire et biodiversité

Les centrales nucléaires occupent une surface importante. Elles sont en interaction constante avec leur environnement : prélèvements de ressources naturelles, rejets effec-tués dans le milieu, bruit et activité humaine sur le site sont pris en compte quotidiennement.

Une surveillance continue des milieux

Des mesures physico-chimiques et radiologiques sont effectuées dans l’environnement en continu, ainsi que des campagnes annuelles de surveillance des milieux ter-restre (végétaux, sol…) et aqua-tique (poissons…). La quantité importante de données recueillies (pendant plus de 30 ans sur Saint-Laurent) permet de mettre en évi-dence l’évolution à long terme de la faune et de la flore sous et hors zone d’influence potentielle des rejets du site. Au-delà du cadre réglementaire, EDF s’investit dans une démarche permanente d’opti-

misation de ses rejets d’effluents chimiques et radioactifs pour ré-duire autant que possible ses rejets et ainsi leurs effets potentiels sur l’environnement.

Améliorer la connaissance des mi-lieux naturels pour mieux appré-hender les impacts

Pour améliorer sa connaissance de l’impact potentiel des activités sur la biodiversité, et renforcer la per-tinence de ses projets en faveur de la préservation de l’environnement, le site de production de Saint-Lau-rent-des-Eaux s’engage étroitement et depuis de nombreuses années aux côtés de partenaires comme la Maison de la Loire. Ainsi, l’évé-nement « Agissons pour une Loire propre », permet de contribuer chaque année au nettoyage des berges à la fin de l’hiver. La centrale aide également au balisage du par-cours patri-Loire pour des balades guidées au bord de la Loire.

Préserver la faune et la flore

Des habitats naturels et des es-pèces protégées présents sur le site font l’objet, en raison de leur caractère remarquable, d’une attention particulière. à Saint-Lau-rent, une passe à poisson assure la bonne migration de nombreuses espèces. Saumons, anguilles, aloses ou encore la lamproie empruntent ainsi ce passage lors de leur migra-tion. L’actuelle passe à poisson, refaite en 2000, en constitue la 3eme génération. Plus longue et plus naturelle, elle répond aux besoins des poissons et fonctionne pour une plage de débit de la Loire beaucoup plus grande (entre 100 et 400m3 /s). Depuis trois ans, le site de Saint-Laurent accueille éga-lement au Printemps un couple de faucons pèlerins venant nicher sur la centrale en déconstruction. Il s’agit du seul site d’accouplement reconnu de cette espèce protégée en Loir et Cher. Cette année, ce sont deux petits faucons qui sont nés le 17 avril dernier. Ils devraient effectuer leur premier envol fin mai.

Former les salariés et les riverains, dialoguer avec les experts

Pour mieux faire connaitre ses ac-tions en faveur de la biodiversité et afin de valoriser son engagement, EDF mène des actions de sensibili-sation, d’information et de commu-nication auprès de ses salariés et du public. Le but est d’intégrer l’environne-ment dans les gestes profession-nels de chacun mais aussi de sen-sibiliser, de former et de valoriser l’échange de connaissances et de bonnes pratiques au sein de la centrale. Pour ce faire, un Centre d’Information du Public accueille les visiteurs désireux d’en savoir da-vantage sur l’environnement ainsi que sur le processus de fabrication de l’énergie. Des visites sont orga-nisées tout au long de l’année ainsi que des événements particuliers, comme la Fête de la Nature (same-di 24 mai), les Journées de l’indus-trie électrique ou encore la Fête de la Science. Autant de rendez-vous pris avec le public pour découvrir la centrale de Saint-Laurent.

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MAI 2014 • n°111ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ

Recrutez et formez un apprenti en alternance

La formation par alternance permet de former des jeunes aux connais-sances techniques pour exercer un métier dans votre entreprise. Cette mise à l’étrier vous permet de trans-mettre votre savoir-faire, d’évaluer de futurs collaborateurs potentiels et, pourquoi pas à long terme, de préparer l’avenir en pensant à la reprise de votre entreprise… La présence d’un jeune apprenti peut également apporter un regard neuf et donner un nouveau souffle à votre structure.

Les avantages de l’apprentissage :

• Une connaissance approfondie de la technique du jeune ; • En cas d’embauche après l’alter-nance, le candidat est immédia-tement opérationnel et adapté à votre façon de travailler ; • Le nouvel embauché dispose d’emblée de la culture de votre entreprise ; • Vous pouvez bénéficier d’aides financières et fiscales.Comment recruter un apprenti ?

En contactant le Centre d’aide à la décision (CAD) de votre Chambre de métiers et de l’artisanat, vous trouverez des informations sur les filières liées à l’apprentissage, une aide à la définition de vos besoins, des candidatures de jeunes moti-vés et correspondant à vos critères,

des informations sur les aides aux-quelles vous pouvez prétendre.

Les conditions pour devenir maître d’apprentissage

• Justifier de 2 ans d’expérience professionnelle dans le domaine et d’un diplôme au moins équivalent à celui préparé, ou,• Justifier de 3 ans d’expérience professionnelle, toujours dans le domaine du diplôme préparé par l’apprenti, si vous n’avez pas de diplôme.

Attention, l’expérience profession-nelle ne prend pas en compte les années passées en apprentissage ou les stages de formation profes-sionnelle.

À quelle période recruter ?

Un contrat d’apprentissage peut se signer à partir du 1er juillet et jusqu’à 3 mois après le début des cours de la session concernée, soit générale-ment jusqu’au 15 décembre.Il vous est possible de déposer au CAD une annonce à tout moment de l’année, nous envisagerons en-semble les modalités de signature de contrat.N’attendez pas pour recruter et trouver un profil qui corresponde à vos attentes, nous recevons des candidatures depuis le mois de jan-vier.Les CMA vous aident dans vos dé-marches administratives(contrat…).

Vous avez trouvé le profil idéal, que faire ?

Prendre contact avec le service for-malités apprentissage de votre CMA et retirer le projet de contrat. Acte d’engagement entre vous et votre futur apprenti, il définira la date de début de contrat. Ce document est essentiel à toute embauche en ap-prentissage, il est la toute première démarche à effectuer par l’entre-prise et permettra l’établissement du contrat définitif.

La signature définitive du contrat

Le contrat d’apprentissage est signé entre l’entreprise, le CFA, et le jeune (et ses parents si celui-ci est mineur). Il valide l’inscription au CFA concerné, à quelques jours de la rentrée, le jeune recevra alors une convocation lui indiquant la date d’entrée en formation. Il donne au jeune le statut de sala-rié à part entière avec les droits et les devoirs qui s’y rapportent.L’apprenti bénéficie donc de la même protection sociale que les autres salariés de l’entreprise.La durée du contrat est variable et fonction du diplôme préparé (1 à 3 ans), l’apprenti effectuera 35 h par semaine, que ce soit au CFA ou en entreprise.

La résiliation

Comme tout contrat de travail, il y a une période d’essai équivalente aux 2 premiers mois. Durant cette

Artisans, assurez l’avenir de vos entreprises !CMA

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Marina Roziecki, créatrice de bijoux, atelier Mariroz à Lunay.

période, le contrat peut être rom-pu par l’une ou l’autre des parties, sans qu’il y ait préavis ni indem-nité. Au-delà, il peut être rompu en accord entre les deux parties et par une demande faite auprès des formalités apprentissage de la « constatation-notification de la rupture du contrat d’appren-tissage ». En cas de désaccord, il convient de faire appel au tribu-nal des prud’hommes. Avant d’en arriver à la résiliation, n’hésitez pas à vous rapprocher du médiateur, présent dans chaque CFA.

La rémunération

Celle-ci est un pourcentage du Smic, et varie selon l’âge du jeune. Attention, certaines branches pro-fessionnelles appliquent un ba-rème autre et supérieur à celui-ci.

Quels sont vos engagements ?

Apprendre votre métier à l’ap-prenti, transmettre votre savoir-faire en relation avec l’objectif du diplôme visé.> Vous êtes convaincu par ce dis-positif ? Rejoignez les entreprises qui nous font confiance et nous confient leurs offres chaque an-née. Contactez le Centre d’aide à la décision de votre CMA. Tél. 02 54 44 65 83 ou [email protected].

« Slow made » ou prendre le temps de fabriquerCe fut le thème des journées euro-péennes des métiers d’Art des 4, 5 et 6 avril.

Durant ces journées, les ateliers ouverts au public étaient en lien avec la Maison des artisans d’Art de Blois, initiée en 2012 par 7 fon-dateurs. En 2014, on compte 40 participants à la démarche, qui par-tagent et font partager au public, des valeurs communes. En particu-lier celle qui consiste à oublier le temps pour ne se consacrer qu’à la quête du résultat espéré. Une ini-tiative qui entraîne une émulation et, plus terre à terre, permet de mutualiser certains frais. Car tout de même, le temps a « une certaine valeur »...

Pendant ces 3 jours, des exposi-tions et des ateliers ont ouvert leurs

portes pour nous faire découvrir bon nombre de métiers d’art, très spécifiques, voire inattendus, qui flirtent entre l’art et la technique où le temps prend une tout autre dimension.

Gilles Lagarde, préfet de Loir-et-Cher : « Redonner la valeur au temps pour un travail de qualité ».Dans une autre version, qui rap-pelle l’antienne « Il faut donner du temps au temps » usitée en son temps, Pierre Maino, président de la Chambre de Métiers et de l’Arti-sanat ajoute : « Le temps n’est pas perdu, il pépare les choses. » On perdrait son temps à essayer de définir l’Art... JPT

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tion adapte les projets en fonction des besoins et du budget du client.

La prestation comprend :

• Les savoir-faire propres à ID Construction : étude, fabrication de l’ossature complète, montage, cou-verture, bardage, installation des fermetures ;• Les prestations de nos partenaires privilégiés : permis de construire, terrassement, maçonnerie, dallage.ID Construction peut proposer des projets « clés en main », terrain compris, sur les communes de Na-veil, épuisay et Montlouis.

ID CONSTRUCTION RECRUTE- Chargé (e) d’affaires - Conducteur de travaux

Monteurs structures métalliquesPoseurs - Assembleurs

- Opérateurs machines confirmésPersonnel d’atelier

(Tous ces postes nécessitent une expérience confirmée dans le secteur d’activité)

ID Construction50, avenue du Petit-Thouars • 41100 Villiers-sur-Loir

Tél. 02 54 72 76 02 • [email protected]

ID Construction : 20 ans de savoir-faire pour une nouvelle génération de bâtiments industrielsMéTALLURGIE

La compétence au service de la performance

Les métiers de la construction métallique et de la serrurerie ont beaucoup évolué ces dernières an-nées. L’entreprise ID Construction s’est repositionnée avec succès en se réorganisant pour assurer un développement axé sur la maîtrise et la mise en œuvre de nouveaux matériaux, de nouvelles tech-

niques et de nouvelles normes. Une mutation nécessaire qui passe obligatoirement par une montée en compétences des personnels de l’entreprise. Toutes choses qui aboutissent à créer des bâtiments industriels plus performants en terme de consommation d’énergie, plus durables et plus esthétiques.

Une offre diversifiée

L’offre de l’entreprise s’étend de la

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construction d’un bâtiment stan-dard, jusqu’à des ouvrages d’art ou qui demandent une technicité spécifique étudiée par le bureau d’études (par exemple, mise en place de ponts roulants, de quais niveleurs...). Quelques beaux chan-tiers en cours : la salle de sports de Chitenay, la salle de sports de Saint-Ouen, le restaurant Cimi à Blois...

Irfan Demirhan, créateur et diri-geant de ID Construction : « Lors de l’étude d’un projet, la première chose est de procéder par ordre : étudier la technicité avant de dé-poser le permis de construire. Il est logique de consulter le char-pentier avant le maçon. Ce sont les contraintes de charpente qui vont déterminer la maçonnerie qui la soutiendra et le terrassement adapté. Cette simple démarche peut éventuellement éviter des surcoûts entraînés par des adapta-tions ultérieures du maçon, si celui-ci n’a pas connaissance au départ des éléments du charpentier pour réaliser son étude. »

Le bâtiment « clos-couvert »

à partir de 300 modèles de base de surfaces variables, ID Construc- Garde-corps, création ID construction.

Salle de sports de Chitenay.

ID Construction, c’est :

+ de 2 200 tonnes d’acier annuelles assemblées et montées ;+ de 50 000 m2 de bardage posés ;+ de 45 000 m2 de surface cou-verte chaque année.

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MAI 2014 • n°111ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ

Baladodrive en Loir-et-Cher, une coproduction entre artisans et agriculteursCHAMBRE D’AGRICULTURE

Agriculteurs et artisans font face au même défi : répondre à la demande croissante de produits locaux de qualité en développant des dé-bouchés efficients et peu chrono-

phages. Les consommateurs ont également cette problématique : les courses sont vécues comme une contrainte et les modes de vie actuels compliquent fortement

l’accès aux produits fermiers et artisanaux (éloignement et diver-sité des points de vente, horaires d’ouverture et accessibilité).

Des lieux de distribution acces-sibles

Aujourd’hui, les auteurs du projet peaufinent leur copie. Dès le 12 mai prochain, les consommateurs pourront effectuer leur commande sur baladodrive.fr et la retirer le 16 mai au 13 de la rue Robert-Nau à Blois. Sous l’égide de la Chambre de métiers et de l’artisanat et de la Chambre d’agriculture, le pro-jet est né de l’idée de regrou-per les productions artisanales et agricoles et de créer des lieux de distribution rapides et facilement accessibles aux consommateurs. Ainsi, 10 artisans et 25 agriculteurs constitués en association Agri-Arti 41 ont adhéré à la « Charte de référencement des fournisseurs et produits » et proposeront bientôt des produits faits maison ou issus de la ferme.

Une gamme variée de produits du terroir

À partir du site Internet balado-drive.fr, le consommateur pourra composer son panier et payer

en ligne. Toute commande effec-tuée avant le mercredi soir sera disponible dès le vendredi entre 12 h et 20 h rue Robert-Nau. Trois autres sites de distribution sont à l’étude à Vendôme, Romorantin et Lamotte-Beuvron. Au total, ce sont près de 1 000 produits qui seront proposés aux adeptes de la démarche. L’achat en ligne ne supplantera pas le contact hu-main, puisque des producteurs et des artisans seront systématique-ment sur place pour accueillir les consommateurs, écouter leurs avis et parler de leurs produits. Pour ce point blésois, une quarantaine de fournisseurs offriront une gamme variée de produits du terroir : viandes et charcuteries, pains, viennoiseries, pâtisseries, fruits et légumes, fromages, produits lai-tiers, vins, confitures, miels... JCD

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Figurant parmi les plus importants parcs zoologiques de France, le ZooParc de Beauval, qui est au cœur des problématiques de dé-veloppement durable, s’est engagé activement dans une démarche éco-responsable (engrais orga-niques, panneaux solaires, tri des déchets, filières de compostage, objets biodégradables, consomma-tion de saison...). Dans la continui-té de cette action, il va s’équiper d’une unité de méthanisation qui permettra de produire de l’énergie à partir des résidus organiques du parc zoologique et de la produc-tion agricole des environs. Sur une base de 10 900 tonnes trai-

tées par an, l’unité produira de la chaleur pour les serres des animaux (1 852 000 Kwh/an) et de l’électri-cité revendue à EDF (1 038 000 Kwh/an). Le bilan environnemental du projet est positif, puisqu’il per-mettra d’économiser le rejet dans l’atmosphère de 763 tonnes équi-valent CO2/an, soit la consomma-tion annuelle d’une ville de 3 000 habitants.

L’investissement de 2,3 millions d’euros est financé pour 2 millions d’euros par la Caisse d’épargne Loire-Centre, sur les ressources de la Banque européenne d’investis-sement (BEI) ouvrant droit à des taux bonifiés.

Nicole Etchegoïnberry, Delphine Delord et François Bonneau.

La Caisse d’Épargne Loire-Centre finance l’unité de méthanisation du ZooParc de BeauvalBEAUVAL

Après le financement de la résidence de tourisme « les hameaux de Beauval » aménagée par le ZooParc de Beauval dans l ‘ancienne gendarmerie de Saint-Aignan (qui vient d’ouvrir ses portes), et en marge du financement des autres projets hôteliers du groupe en cours, la Caisse d’Épargne Loire-Centre finance l’unité de méthanisation du ZooParc de Beauval.

Il s’agit de la première réalisation du dispositif Prevéo lancé en juillet dernier par la Région Centre en par-tenariat avec la BEI, afin de déve-lopper l’économie verte en région Centre. Ce dispositif repose sur une ligne de crédit de 150 millions d’euros, mise en place par la BEI auprès de groupements bancaires partenaires. Les financements sont destinés à des investissements dans le secteur des énergies renouve-lables et de l’efficacité énergétique sur la période 2012-2015.

La Caisse d’épargne Loire-Centre est une banque coopérative de plein exercice dont le territoire recouvre exactement celui de la région Centre. Avec son réseau de 205 agences, ses cinq centres d’af-faires et ses 1 780 collaborateurs, elle accompagne toutes les clien-tèles : particuliers, professionnels,

entreprises, acteurs de l’économie sociale, institutions et collectivités locales. Pour satisfaire ses 1,23 mil-lion de clients, la Caisse d’épargne Loire-Centre privilégie le meilleur niveau de service dans tous les domaines : collecte et gestion de l’épargne, versement des crédits, équipements en moyens de paie-ment, gestion de patrimoine, pro-jets immobiliers, assurances...La Caisse d’épargne Loire-Centre fait partie du groupe BPCE, issu du rap-prochement des Caisses d’épargne et des Banques Populaires.

En finançant cette réalisation exem-plaire, la Caisse d’épargne Loire-Centre confirme son rôle de parte-naire bancaire des grands projets de développement en région Centre. F.P

Une démarche éco-responsableRodolphe Delord, directeur géné-ral du ZooParc de Beauval : « La Caisse d’épargne était déjà un de nos partenaires bancaires, princi-palement sur nos projets hôteliers. Aujourd’hui, nous venons d’ouvrir un deuxième hôtel et, d’ici six mois, un troisième sera opérationnel.La Caisse d’épargne nous a proposé de financer l’usine de méthanisa-tion en partenariat avec la BEI et le Conseil régional.

Ce projet d’usine de méthanisation nous tient particulièrement à cœur, nous avons de grandes quantités de fumier et de déchets verts qui vont être valorisés. Nous récupérerons du biogaz pour alimenter un brûleur et chauffer les serres tropicales du zoo. Nous limiterons ainsi notre em-

preinte sur l’environnement en évi-tant que le méthane, responsable de 5 % des gaz à effet de serre, ne s’échappe dans l’atmosphère.Parallèlement, nous revendrons de l’électricité à ERDF. Soit la possibilité d’alimenter 4 000 foyers en énergie sur Saint-Aignan et Seigy, en plus d’une partie du zoo.La méthanisation est encore peu utilisée en France où seulement une vingtaine d’usines fonctionnent (10 000 en Allemagne).

Ce projet s’intègre parfaitement dans notre démarche écologique. Il est totalement intégré à Beauval et financé avec le concours de nos partenaires bancaires. Le projet to-tal s’élève à 2,3 Me, dont 400 000 e de subventions. »Rodolphe Delord, directeur général du ZooParc de Beauval.

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Le Domaine de Chambord met en place une stratégie de développement et une vraie culture commerciale

Chambord est une image du pres-tige de la France. Il était nécessaire de réaffirmer sa vocation et d’adap-ter son offre aux attentes du public d’aujourd’hui. Les visiteurs sont de plus en plus exigeants quant aux conditions d’accueil et d’héberge-ment, ainsi ainsi que sur la qualité des diverses prestations. C’est tout le sens à donner au mouvement de rénovation actuel du site, qui vise à en augmenter la fréquentation. L’objectif, dans un premier temps, est de passer de 750 000 à un mil-lion de visiteurs. La promotion du lieu passe aussi par les événements qui l’animent : expositions, festivals, séminaires...

Développer les recettes

Les subventions de l’état baissent régulièrement. Sur le Domaine de Chambord, tout est classé : 40 bâ-timents, 32 km de murs, 7 ponts, plusieurs sites archéologiques... La subvention des Monuments histo-riques de 1,8 Me/an concerne le château seul. L’entretien des autres parties et bâtiments est à la charge directe du Domaine.

Pour opérer la mutation du site, il a été nécessaire de définir de nou-velles règles pour les commerces existants ou à créer.

Dans un premier temps, la négo-ciation entre Jean d’Haussonville, directeur général du Domaine de Chambord, représentant de l’état, et les douze commerçants présents sur le site s’est enlisée. Il était, de fait, difficile de revenir sur

des situations ancrées depuis très longtemps. S’en est suivi un conten-tieux sur la base du droit commer-cial. Puis le gouvernement a saisi le Conseil d’état qui a rendu un avis : « Chambord est sur le domaine pu-blic. » Cette nouvelle base juridique a rendu les baux commerciaux caduques. Comment alors trouver des solutions d’indemnisation ou de réaménagement des situations de chacun qui soient proportion-nées et justes dans cette configu-ration inédite ? Quatre-vingts ans d’occupation du Domaine régie par le droit commercial passant à une gestion de droit public, le résultat est une situation sans précédent. De plus, l’exploitation de l’hôtel Saint-Michel remonte avant même l’acquisition du Domaine par l’état, (il y avait déjà un hôtel à cet endroit sous le règne de Louis XIV). L’affaire était mal engagée, personne ne se comprenait.Gilles Lagarde, préfet de Loir-et-Cher, et Jean d’Haussonville ont sol-licité Patrice Duceau, président ré-gional de la CGPME (Confédération générale des petites et moyennes entreprises), proche des entre-prises et des commerçants, pour servir d’interface entre les deux parties.

Gilles Lagarde : « Nous avions deux objectifs principaux : - que les commerçants soient trai-tés avec équité face à une situation dont ils ne sont pas responsables ;- garantir que les salariés ne soient pas pénalisés par les transferts d’ex-ploitations. »

CHAMBORD

Chacun était dans son rôle : le pré-fet et le directeur général du Do-maine de Chambord, en lien avec les administrations centrales, et le président de la CGPME, ambassa-deur des commerçants.

Patrice Duceau : « Il a été néces-saire de changer l’approche, qui n’était pas seulement financière. Chaque commerçant avait son his-toire et bénéficiait d’un privilège fort, ancré dans sa vie de famille. Chambord faisait partie intégrante de leur vie. Il fallait les écouter, com-prendre et évaluer ce qu’ils étaient en mesure d’accepter lors d’une transaction pour obtenir ‘‘une fédé-ration du oui’’. Quelle indemnité attribuer à chacun et quelle fiscalité appliquer ? Comment prendre en

compte la situation des salariés ? Pour chacune de ces questions, nous avons été confrontés, au ni-veau de l’état, à des structures qui n’étaient pas préparées à ce type de situation face au cas unique de Chambord. »

Trouver un accord raisonnable entre Paris/Bercy et les commer-çants

Jean d’Haussonville : « Il fallait un déclic pour enclencher une négo-ciation qui puisse aboutir rapide-ment. Le droit ne prévoit pas d’in-demniser l’occupation irrégulière du domaine public. Pourtant, les com-merçants et la CGPME demandaient la contre-valeur de leur travail sur la base du droit commercial. »

La valeur du temps qui passe

Gilles Lagarde : « Nous avons dé-fendu l’idée qu’il est préférable de sortir de l’argent (avec l’accord des tutelles) pour éviter une longue procédure, afin de faire intervenir de nouveaux opérateurs sans plus attendre, développer la fréquen-tation et faire entrer de nouvelles recettes. »Gilles Lagarde, Jean d’Haussonville et Patrice Duceau ont bâti un argu-mentaire dans ce sens en direction des institutions. Celui-ci a été en-tendu et compris par les adminis-trations centrales. L’état a débloqué 4,86 Me pour indemniser les com-merçants de Chambord.

Les salariés

La Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et

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De g. à dr. Jean d’Haussonville, Gilles Lagarde, Patrice Duceau.

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de l’emploi) a été sollicitée sur ce dossier. Entre cédant et repreneur d’une affaire, le droit du travail fait obligation au futur commerçant de reprendre les contrats de travail des salariés, s’il n’y a pas d’interruption d’activité. Dans le cas présent, s’il y a interruption d’activité, chaque salarié bénéficiera d’un crédit for-mation jusqu’à 1 000 heures avant d’intégrer la nouvelle structure ex-ploitante.

Le bilan de ces restructurations

Douze exploitants étaient présents sur le Domaine au début de la ré-forme :• 3 étaient déjà en concession publique, en conformité avec les règles de gestion du Domaine pu-blic ;• 3 autres ont choisi de rester en passant aux nouvelles normes, avec une redevance qui évoluera des 3 % actuels, calculés sur le chiffre d’affaires annuel, à 12 % pour 10 ans de concession ;• 2 exploitants partent en retraite et verront leurs espaces réattribués ;• les 4 autres emplacements (les an-ciennes écuries de Louis XIV) seront réduits à 3 affectés.Seul le restaurant « Le Chambour-din » sera repris en gestion directe par le Domaine.

L’art de vivre « à la française », sur la place du village

L’idée est de rétablir le flux de circu-lation « restauration » pour attirer et retenir plus longtemps le public sur le site. L’offre de restauration (ainsi que la promotion des vins) sera développée, variée et de qualité. à l’exemple de « Monument Café », qui investit 500 000 e pour une concession d’exploitation de 10 ans. Son concept : verrines et buf-fet à volonté pour 10 à 15 euros. Et aussi un bar à vin « Les Caves du Roi », un salon de thé ou un restau-rant « Les Armes du Château »...Le chantier de la halle d’accueil est lancé (3 Me) avec la rénovation de la place du village (500 000 à 750 000 e), de la billetterie et de la passerelle sur le Cosson. Les travaux seront terminés en 2016.

L’hôtel Saint-Michel

Sur la base d’une concession de 45 ans, avec le versement de 7,5 % du chiffre d’affaires en redevance an-nuelle et un capital de 3 Me à ver-ser au départ, un appel à intérêt a été lancé le 28 mars pour la reprise

de l’exploitation de l’hôtel, avec un concept 3 étoiles. Les 3 Me com-penseront l’indemnité de départ versée au précédent exploitant. Ainsi, cette transition ne coûtera rien au contribuable.Quatre candidats ont manifesté leur intérêt et proposeront des projets. L’hôtel actuel compte 40 chambres. Tous prévoient d’en augmenter le nombre. Les projets, de périmètres et de nature différents, seront jugés selon leur qualité architecturale et paysagère (sous le contrôle de l’ar-chitecte des Bâtiments de France), leur capacité de développement, leur assise financière...

Les candidats :

1. Société Assas Asset Manage-ment (Groupe familial français qui gère 6 hôtels, dont 2 à Annecy).Investisseur et gestionnaire hôte-

lier représenté par Romain Trollet et Guillaume Jouvin. Architecte : Alexis Duquennoy ;

2. Buildinvest (Groupe français)Société déjà propriétaire de l’Hôtel « Les Portes de Sologne »**** (Golf and Spa à Orléans.) Architecte : Philippe Lemonnier ;

3. Frédéric Jousset, cofondateur du groupe Webhelp et président du conseil d’administration de l’école nationale supérieure des beaux-arts de Paris et Jean-Jérôme Degoursi, hôtelier et restaurateur, comme associé. Architecte : Jean-Michel Wilmotte ;

4. GL Events (Société lyonnaise)Président : Olivier Ginon. Architecte : Dominique Perrault. C’est le conseil d’administration du Domaine, composé de représen-

tants de l’état, de quatre collecti-vités territoriales, de la Région, du Département, d’Agglopolys, de la commune de Chambord et de trois personnalités qualifiées indépen-dantes, qui sélectionnera le projet à retenir. La décision sera prise le 11 juin, pour une remise des clés le 1er juillet 2014.

Au final, c’est l’ensemble du « fonc-tionnement » et de la vision esthé-tique du site qui vont être repen-sés et réaménagés. En arrivant sur Chambord, la première impression doit être le prélude à un séjour marqué par la qualité des aménage-ments et de toutes les prestations dans l’environnement du château, œuvre architecturale exception-nelle. JPT

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CJD1001 raisons d’entreprendre en Loir-et-Cher

Le Centre des jeunes dirigeants de Loir-et-Cher (CJD) avait invité le 17 avril à sa séance plénière « Pres-tige », cinq chefs d’entreprise qui ont témoigné de leur attachement à notre département. Plus de 220 acteurs économiques du territoire étaient présents à Vineuil lors de cette soirée à laquelle participait Gilles Lagarde, préfet de Loir-et-Cher.

Abdoulaye Shenghor, président du CJD 41 : « Si le cœur de la France existe, c’est certainement dans le Loir-et-Cher qu’il bat. Conti-nuons à en faire une terre d’entre-preneurs. » Chaque entreprise a son histoire et les itinéraires de chacune diffèrent au point de constituer un tissu éco-nomique riche et varié qui permet au département de s’adapter mieux que beaucoup d’autres à cette pé-riode de mutations économiques.

Anibal Da Silva, dirigeant de Artec, société de mécanique à Vineuil (23 salariés), créée en 1999 : « J’ai poursuivi mes études à Blois et j’ai appris mon métier dans le Loir-et-Cher. Il y a une histoire industrielle dans le département (22e départe-ment industriel de France) qui per-dure. Choisir de devenir chef d’en-treprise est forcément très difficile. La plus grande gratification vient de ce que l’on fédère des hommes et des femmes autour d’un projet. Mais il faut savoir compter et thésauriser pour amortir les moments difficiles. On est accablé de charges et on

donne beaucoup d’argent à la col-lectivité qui l’utilise tellement mal... »

Max Vaucher, chocolatier depuis 33 ans à Blois, Bracieux et Orléans : « Je suis originaire des Ardennes. J’ai été séduit par le Loir-et-Cher, son accueil et son environnement. Mon idée était de sortir de mon arrière-boutique et de mettre le métier de chocolatier en avant. J’ai ouvert la chocolaterie en y rece-vant du public, dont des touristes de passage. Améliorer le réseau routier permettrait d’accueillir en-core plus de touristes. »

Pierre Thiercelin, dirigeant de BSAI, installé à Blois depuis 1976 : « Mes parents étaient originaires du Loiret. Je me suis installé à Blois par

Abdoulaye Senghor, président du CJD 41.

De g. à dr. Florine Augustin, Anibal Da Silva, Max Vaucher, Pierre Thiercelin, Rodolphe Delord, Florence Princé.

hasard et je ne le regrette pas. J’y ai trouvé une grande qualité de vie. Je suis un ancien du CJD. Le CJD a été pour moi une école qui m’a permis d’orienter mon entreprise de façon industrielle. à un mo-ment, j’avais envisagé d’ouvrir l’en-treprise au marché des particuliers. On a organisé une réunion plénière avec le CJD. Les participants, unani-mement, m’ont conseillé d’en res-ter au ‘‘B to B’’. J’ai suivi cet avis et je m’en félicite. »

Florence Princé, dirigeante de B+Home à Neung-sur-Beuvron (45 salariés) : « J’ai découvert l’écoparc d’affaires en 2000. Mon entreprise n’avait pas besoin de vitrine et le cœur de la Sologne me convenait parfaitement. Nous travaillons sur 14 départements et le réseau rou-tier s’est amélioré dans le secteur avec l’ouverture de l’A85. »

Rodolphe Delord, directeur du ZooParc de Beauval à Saint-Aignan (180 salariés permanents, 350 en saison) : « L’entreprise familiale a été créée en 1980 par ma mère, Françoise Delord, qui vivait à Paris. Passionnée par les oiseaux, elle achète un terrain de 5 ha à Saint-Aignan. Il y a 20 ans, devant les difficultés rencontrées pour nous agrandir, nous avons hésité à res-ter en Loir-et-Cher. Ces problèmes ont été résolus. Nous sommes très bien situés, proches de Paris et bien desservis par le réseau rou-tier. Restent à améliorer les accès routiers proches du zoo pour une meilleure fluidité du trafic. Faire ve-nir un million de visiteurs dans une commune de 3 000 habitants n’était pas gagné. Internet aide beaucoup les visiteurs à situer Saint-Aignan. L’entreprise est en expansion et, d’ici 2015, nous recruterons 150 salariés supplémentaires. »

Florine Augustin, responsable de Avantage RH (recrutement, conseil RH et formation), et prochaine pré-sidente du CJD 41, ainsi que l’a an-noncé Abdoulaye Shengor, actuel président, indique, selon un son-dage auprès du public de la soirée, qu’il y a encore des marges pour valoriser l’image du Loir-et-Cher. Au-delà de sa position géogra-phique (le centre de la France), de sa qualité de vie et de la fréquen-tation touristique, les entreprises qui s’installent y reconnaissent des valeurs et une fiabilité de la part de ses habitants. Les réseaux pro-fessionnels de toute nature y sont bien développés. Fait important : le Loir-et-Cher a la réputation de soutenir ses entreprises en mobi-lisant ses acteurs économiques, publics et privés.

Patrice Duceau, président de la CGPME régionale : « Nous sommes les seuls, dans la région, à avoir mis en place la plateforme d’aide aux entreprises. Nous avons géré 930 dossiers depuis 4 ans. »

Patrice Duceau présente, pour sa part, la vision chiffrée du tissu d’en-treprises de notre département.10 300 entreprises en Loir-et-Cher, dont 9 200 de moins de 10 sala-riés ;900 entreprises de 11 à 50100 entreprises de 51 à 100100 entreprises de plus de 100Répartition des principaux secteurs d’activité :1 000 entreprises de l’industrie1 300 dans la construction3 000 dans le commerce1 000 dans la restauration580 établissements bancaires et assurances.

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L’épicentre a rencontré Franck Ba-taille, directeur général de Mac & Co, toujours à la recherche de nouvelles idées et de nouvelles conquêtes au service du développement du groupe MCHS. Un développement régulier depuis 20 ans, qui a été par-ticulièrement marqué en octobre 2013, par l’inauguration de son nou-veau siège social, boulevard de l’In-dustrie à Blois. Un lieu qui, outre des possibilités d’accueil et de démons-tration, rassemble des compétences qui permettent une organisation per-formante, sur laquelle s’appuie une stratégie de maillage du territoire.

Franck Bataille : « Jusqu’ici, Mac & Co ne s’aventurait guère au-delà de notre région. L’entreprise a été créée à Blois en 1993 et c’est en 2006 que le premier magasin secondaire ‘‘Apple’’ (enseigne Hype Store) a ou-vert ses portes à Orléans. Un autre a suivi en 2009 à Tours, puis au centre commercial de Vineuil en 2011. En 2012, nous avons eu l’opportunité de nous aventurer un peu plus loin avec l’ouverture d’un magasin au Mans. L’année 2014 sera marquée par d’autres acquisitions et ouver-tures d’unités Mac & Co/Hype Store, notamment pour exploiter de nou-veaux potentiels en Ile-de-France. »

La transmission à VersaillesF. B. : « Nous avions un contact avec une entreprise de Versailles dont le créateur/dirigeant, qui souhaitait faire valoir ses droits à la retraite, cherchait à vendre son affaire. Les pourparlers

MAC & CO 3, Bd de l’Industrie - 41000 BloisTél. 02 54 56 02 [email protected]

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Mac & Co poursuit son expansionont commencé au printemps 2013 et l’acquisition de l’entreprise (5 salariés) par le groupe MCHS s’est concrétisée en février 2014. Nous allons déménager l’unité pour l’inté-grer à un programme immobilier et commercial prestigieux, piloté par la mairie de Versailles : ‘‘Le Carré des siècles’’. Il s’agit de l’ancien hôpital royal militaire, édifice du XVIIIe siècle classé monument historique, entiè-rement réhabilité et transformé. Les espaces sont divisés et aménagés en appartements (300), une résidence étudiante, un espace culturel, un jardin de 10 000 m2 et... 2 200 m2 de commerces haut de gamme. Une opportunité pour notre groupe d’être présent dans le principal pôle d’attractivité de Versailles, à proxi-mité du château et de la gare RER. Le magasin, à l’enseigne Hype Store, ac-cueillera le grand public et les petites entreprises. Une partie bureaux et un atelier seront dédiés au ‘‘B to B’’ spé-cifique à Mac & Co. Les travaux seront terminés fin juillet 2014. »

Les reprises de Levallois-Perret et Thionville

F. B. : « Le potentiel de l’Ile-de-France nous a incités à garder l’esprit ouvert à d’autres opportunités autour de Paris. Nous entretenions des rela-tions avec une entreprise de l’est de la France, qui a développé plu-sieurs types d’activités autour des métiers liés à l’informatique : déve-loppement, hébergement, services et distribution de produits Apple. L’ensemble constituait un groupe de 200 salariés. Nous avons eu connais-sance du désir de son propriétaire

de se séparer de la partie négoce des produits Apple, distribués dans deux magasins : un à Levallois-Perret et un autre à Thionville (Moselle). Nous nous sommes rendus sur les deux sites afin de juger des poten-tiels. S’en est suivie une proposition de rachat amiable, fin 2013, qui n’a pas été retenue. Puis l’entreprise, en difficulté, a été placée sous ‘‘Plan de sauvegarde’’, jusqu’au redresse-ment judiciaire. Nous avons fait une proposition au mandataire judiciaire pour la reprise des établissements de Levallois-Perret et Thionville, avec leurs 13 salariés. Proposition accep-tée le 26 mars dernier. L’entreprise de Levallois-Perret permet à Mac & Co de renforcer son positionnement sur le marché professionnel parisien, suite à l’acquisition de l’unité de Ver-sailles. Thionville, par contre, n’était pas une ‘‘cible’’ spécialement envisa-gée au départ, mais le magasin, en activité depuis à peine un an et demi au cœur du centre commercial de la ville, comparable au Hype Store du centre commercial de Vineuil, ajou-tera son exploitation à notre réseau sous l’enseigne grand public. »

Une organisation qui se modifie avec les nouvelles acquisitions

F. B. : « Le siège social du groupe MCHS à Blois gère l’ensemble des établissements secondaires. La logis-tique est assurée grâce à des parte-nariats locaux avec des grossistes/fournisseurs, qui organisent le flux des stocks à partir de leurs plate-formes. Ceci pour éviter le passage des matériels par Blois, qui engen-drerait des frais. Nous devons cepen-

dant monter en charge à Blois avec une ingénierie commerciale, des processus fiables, une administration des ventes et des flux financiers pour centraliser les comptes, qui créent des fonctions qui étaient peu déve-loppées précédemment dans notre entreprise. »

On n’achète pas simplement une adresse

F. B. : « Je m’emploie particulièrement à prendre contact sur place avec les représentants des organismes, des collectivités et avec les acteurs éco-nomiques locaux. Mac & Co oriente principalement ses activités vers les milieux professionnels, publics et pri-vés, qui complètent l’offre des maga-sins Hype Store surtout destinée au grand public. »

La formation des personnels

F. B. : « Nos métiers baignent dans un environnement technologique qui nous permet de maîtriser beaucoup de choses à distance. Tous les colla-borateurs de toutes les entités liées à Mac & Co/Hype Store sont familiarisés par nature avec l’utilisation des nou-velles technologies. Ils ont davantage besoin d’informations que de forma-tions techniques ou commerciales. Ainsi, les salariés nouvellement ratta-chés, qui travaillaient précédemment avec des moyens limités par rapport aux capacités réelles de leur entre-prise, accèdent à des offres, qui leur ouvrent de nouveaux marchés, grâce aux informations que nous mettons à leur disposition. » JPT

« Le Carré des Siècles » à Versailles.

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EXPERTS-COMPTABLESLoi de finances 2014 : nouveautés et points de vigilance pour les particuliers

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Dans le cadre de la loi de finances pour 2014, le législateur a profon-dément modifié le régime d’impo-sition des plus-values sur titres et des plus-values immobilières réa-lisées en 2013. D’autres mesures, de moindre importance, viennent également impacter la fiscalité des particuliers.

Impôt sur le revenu

Pour l’imposition des revenus de 2013, un « dégel du barème » est mis en place : le barème de l’IR est revalorisé de 0,8 % pour tenir compte de l’inflation. Ainsi, le taux maximum du barème progressif est fixé à 45 % pour la fraction du re-venu excédant 151 200 e pour une part de quotient familial.

Pour l’imposition des revenus de 2013, le plafond général de l’avantage procuré par le quotient familial est abaissé à 1 500 e par demi-part supplémentaire. Pour les personnes vivant seules, le plafond de l’avantage fiscal est abaissé à 3 540 e pour le 1er enfant à charge.

Dans le cadre des régimes collec-tifs de prévoyance complémentaire et obligatoire, les cotisations ou primes correspondant à des frais de santé, à la charge de l’em-ployeur, ne sont plus déductibles du revenu imposable du salarié et constituent un supplément de rémunération imposable à comp-ter de l’imposition des revenus de 2013.

Le crédit d’impôt en faveur du développement durable (tra-vaux d’isolation, remplacement de chaudières, etc.) fait l’objet d’une profonde réforme. Notamment, se substituent aux 10 taux existants 2 taux selon que la dépense est réalisée en action seule (15 %)

ou dans le cadre d’un bouquet de travaux (25 %). Il convient de sou-ligner que les dépenses en action seule ne sont désormais prises en compte que pour les contribuables modestes. Ces mesures ont été mises en place pour les dépenses payées à compter du 1er janvier 2014.

Plus-values mobilières et immobi-lières

La loi de finances pour 2014 ap-porte des modifications au régime de taxation des plus-values sur va-leurs mobilières et droits sociaux. L’imposition au barème progres-sif de l’IR est maintenue et même étendue, puisque le taux forfaitaire de 19 % applicable aux entrepre-neurs sous certaines conditions est supprimé. Par contre, l’abattement pour durée de détention des titres est modifié. Deux abattements pour durée de détention, appli-cables uniquement au calcul de l’IR, sont instaurés :• un abattement de droit commun dont le taux est fixé à 50 % pour une durée de détention des titres de 2 ans à moins de 8 ans et de 65 % à partir de 8 ans. Cet abatte-ment est applicable à compter du 1er janvier 2013 ;• ou un abattement majoré : 50 % pour une durée de détention de 1 an à moins de 4 ans, 65 % pour une durée de détention de 4 ans à moins de 8 ans puis 85 % à partir de 8 ans. Ce régime s’applique :aux PME de moins de 10 ans (à compter du 1er janvier 2013) ;• aux cessions au sein du groupe familial (à compter du 1er janvier 2014) ;• aux dirigeants de PME partant à la retraite (à compter du 1er janvier 2014).En plus de ce régime incitatif, il est mis en place un abattement com-

www.epicentre-web.fr

plémentaire de 500 000 e pour le dirigeant de PME partant à la retraite.Certains régimes dérogatoires sont supprimés à compter du 1er janvier 2014.à compter du 1er septembre 2013, les règles de calcul de l’abatte-ment pour durée de détention sont modifiées pour les plus-values immobilières de biens autres que les terrains à bâtir. A présent, il faut détenir pendant 22 ans l’immeuble pour bénéficier de l’exonération d’impôt sur le revenu et 30 ans pour les prélèvements sociaux.

Les cessions de biens autres que les terrains à bâtir réalisées entre le 1er septembre 2013 et le 31 août 2014, peuvent bénéficier, dans certaines hypothèses, d’un abatte-ment complémentaire de 25 %.

Le service de déclaration en ligne a ouvert cette année le 16 avril. Les dates limites de dépôt sont fixées en fonction du numéro de dépar-tement :• 01 à 19 : 27 mai ;• 20 à 49 : 3 juin ;• 50 à 974/976 : 10 juin.Les déclarations papiers ont été adressées à partir du 9 avril, la date limite de dépôt est fixée au 20 mai.

DÉCLARATIONS DE REVENUS 2014 :

Vos impôts méritent un expert…Les experts-comptables sont au service des contribuables :

Le 16 mai 2014, bénéficiez gra-tuitement de l’aide des experts-comptables pour remplir vos dé-clarations d’impôts.

L’Ordre des experts-comptables de la région d’Orléans renouvelle pour la 4e année consécutive son action citoyenne de conseil et d’assis-tance aux particuliers.Pour accompagner les contri-buables dans leurs obligations fis-cales, les experts-comptables de la région accueilleront gratuitement, sans rendez-vous et en toute confidentialité, tous les particu-liers qui le souhaitent.

Rendez-vous le 16 mai 2014À Blois, à la mairie, salle des ma-riages, Place Saint-Louis, de 9 h à 19 h.

Toutes les informations sur www.experts-comptables-orleans.fr ou au secrétariat de l’Ordre des experts-comptables(Tél. 02 38 24 09 24) ou par mail [email protected]

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MAI 2014 • n°111 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉERDF

En région Centre, ERDF et « Les jeunes chercheurs » : C. Génial

Le 5 avril, dans les locaux de l’IUT de Blois, ce ne sont pas moins de 14 établissements de Loir-et-Cher et des centaines de jeunes « apprenants » qui ont présenté leurs travaux. Après une matinée consacrée à un exposé oral de leurs projets par des élèves volontaires, la manifestation s’est poursuivie par une conférence grand public donnée par le docteur Had-dad, généticien, sur le thème de la génétique prénatale. L’après-midi, les jeunes chercheurs ont présenté au public le fruit de leurs recherches de l’année, sous forme d’expériences, de maquettes, d’expositions ou de vidéos (la machine à vapeur à travers les âges, le trajet d’une goutte d’eau, la couleur des aliments, le sel dans l’eau de mer...). Ces travaux sont menés par une classe ou un groupe d’élèves dans le cadre de l’enseigne-ment obligatoire ou lors d’ateliers scientifiques ou technologiques, le plus souvent avec les conseils d’un chercheur « tuteur ». Les nombreux visiteurs ont attesté de la qualité de la manifestation et des travaux présentés.

ERDF soutient Les Rencontres jeunes chercheurs...

Pour Gilles Pucheral, directeur terri-torial d’ERDF, la présence de son en-treprise lors de ces journées est sim-plement naturelle : « En Loir-et-Cher, ERDF apporte son soutien à cet évé-nement et participe à sa promotion. ERDF est une entreprise dont toute l’histoire témoigne qu’elle est por-teuse des valeurs de la science, de l’industrie et du progrès technique et social. Ces valeurs seront également

celles de la révolution énergétique des années qui viennent. »

… et C. Génial

Le 9 avril, la finale académique du concours « C Génial-collège » a réuni une quarantaine d’élèves de la 6e à la 3e venant d’une dizaine d’établisse-ment de l’académie d’Orléans-Tours, et une rencontre « C. Génial-lycée » a rassemblé une vingtaine de lycéens sur le campus CNRS d’Orléans, pour présenter à un jury composé de scientifiques, d’enseignants et de personnalités d’ERDF et du Rotary, des projets scientifiques qu’ils ont construits pendant l’année scolaire.

à cette occasion, la Direction régio-nale Centre d’ERDF, l’académie d’Or-léans-Tours et l’association Catalyse, représentées respectivement par Gilles Pucheral, directeur territorial ERDF, Michel Khairallah, inspecteur académique et inspecteur péda-gogique régional, Jean-Marc Vallée, président de Catalyse, signaient une convention de soutien à la finale aca-démique.

« Créé et encadré par le dispositif de l’éducation nationale ‘‘Sciences à l’école’’, en partenariat avec la Fon-dation C. Génial, ce concours a pour objectif de promouvoir l’enseigne-ment des sciences et des techniques dans les collèges et les lycées, par la sélection de projets d’équipes réu-nissant les élèves et leurs enseignants. Ce concours vise à susciter des vo-cations scientifiques (chercheurs, ingénieurs et techniciens) chez les jeunes, en éveillant leur goût pour les défis technologiques, en leur appre-

nant le partage des connaissances et le travail en équipe », précise Michel Khairallah.

Pour Gilles Pucheral d’ERDF : « Toute la grande aventure industrielle de l’électricité n’a été possible que par les travaux de grands savants : Ampère, Volta, Maxwell, Faraday… Aujourd’hui comme hier, la connais-sance scientifique est le moteur essentiel du progrès et du bien-être matériel. Mais c’est tellement naturel dans nos sociétés que nous avons tendance à l’oublier. Il faut absolu-ment donner aux jeunes générations le goût du savoir et des sciences. »

Les 13 projets collégiens et les 6 pro-jets lycéens présentés couvraient des domaines scientifiques et techniques très divers : l’astronomie avec les planètes mineures, les exoplanètes, les constellations, les météorites,

l’approche de techniques d’investi-gation criminelle, la technologie avec un projet de robot labyrinthe, la bio-logie avec une étude de la biodiver-sité à travers l’analyse biométrique des feuilles du peuplier noir, un pro-jet sur la cataracte, la chimie avec un projet sur les sciences dans notre assiette, la physique avec la lumière bleue, le four solaire…

Sur les 19 équipes compétitrices, 4 venaient d’établissements de Loir-et-Cher : deux de Bracieux, un de Saint-Aignan, et un du collège Rabelais de Blois. C’est le collège Hubert-Fillay de Bracieux avec son étude des « Cra-tères dans le système solaire » qui fut le lauréat de cette belle journée et qui participera à la finale nationale du concours C. Génial, fin mai au Palais de la Découverte à Paris.

JCD

Depuis 2006, Les Rencontres jeunes chercheurs présentent et valorisent les travaux des collégiens ou lycéens de Loir-et-Cher dans le domaine de la recherche scientifique et de l’expérimentation.

22 du LOIR-ET-CHER

MAI 2014 • n°111ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ

BANQUESCrédit agricole : une économie nouvelle se met en place

José Santucci, directeur général, et Dominique Lefebvre, président de la Caisse régionale de Crédit agricole Val de France, ont tenu le 18 avril leur premier point presse de l’année. Pour l’exercice écoulé, ils constatent une certaine régularité par rapport à l’environnement et une activité bien répartie entre la collecte, les services bancaires et l’assurance qui s’équi-librent. La caisse connaît une légère progression de ses encours depuis

2011 : + 3,3 % pour la collecte (9,92 milliards d’euros) et + 3 % pour les crédits (5,96 milliards d’euros). La politique reste prudente en terme de provisions et il n’y a pas de pression à court terme. La caisse continue d’in-vestir : à Blois, après la mise en ser-vice du nouveau site, la déconstruc-tion de l’ancien bâtiment est toujours en cours (l’ouverture de la salle de conférence et du futur restaurant est prévue pour le printemps 2015) et

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les travaux de réhabilitation du site de Chartres ont débuté. L’investisse-ment pour les deux chantiers est de 75 millions d’euros.

Une nouvelle banque et un nouveau métier

La banque a changé de visage : elle s’est rajeunie (500 embauches dans les deux dernières années pour com-penser les départs en retraite et un effectif de 1 200 personnes pour les deux départements). Par ailleurs, les nouvelles technologies ont profon-dément modifié la façon d’exercer le métier et une économie inédite est en train de se mettre en place. Il est important d’intégrer ces don-nées dans le fonctionnement de la caisse. Le groupe mise sur l’innova-tion, qui est l’un des facteurs impor-tants de la compétitivité et du déve-loppement économique. Avec, par exemple, l’application mobile de gestion « Mon Budget » disponible sur iPhone, iPad et iPod Touch, le relevé bancaire électronique et la signature électronique (disponible dans 100 % des agences) et de nom-breux autres services mobiles. Le modèle de banque dématérialisée

n’a pas fait ses preuves. Il a une faible rentabilité et trouve ses limites dans l’absence de satisfaction du client à long terme. Tout en intégrant les nou-velles technologies, le Crédit agricole conservera sa relation de confiance avec le client, essentiellement basée sur la relation humaine. Le réseau est très dense et aucune fermeture d’agence n’est envisagée. La caisse gardera sa banque en ligne (le site du Crédit agricole se place au 26e rang de fréquentation avec 1 700 000 visi-teurs par mois !)

Les accords de Bâle III

La solvabilité des banques est en hausse. Les accords de Bâle III concer-nant leur solvabilité (renforcement des fonds propres et nouvelles règles concernant les liquidités – le ratio de liquidité est toujours en cours de dé-finition) risquent cependant d’affec-ter la capacité à prêter de certaines d’entre elles, si la demande redé-marre. En ce qui concerne le Crédit agricole, qui fonctionne localement et n’a pas besoin de faire appel aux marchés pour se financer, les fonds propres sont suffisants. F. P.

José Santucci et Dominique Lefebvre.

EMPLOI DES JEUNES« 100 chances 100 emplois » à Blois : une initiative innovante

Conçu par l’entreprise Schneider Electric en 2005 (initiative impulsée par Jean-Louis Borloo), et déployé avec succès sur différents territoires, le programme « 100 chances 100 em-plois » a été présenté à Blois le jeudi 10 avril, dans les salons de la préfec-ture, par le préfet Gilles Lagarde et Gilles Vermot-Desroches, président de l’association « 100 chances, 100 emplois ». Le Medef 41 et le groupe Acticall (représenté par Xavier Strick-ler) sont les deux structures pilotes * de l’opération. La mission locale du Blaisois (copilote emploi), une tren-taine d’entreprises du bassin, la Di-

reccte Centre, la ville de Blois, Agglo-polys et nombre d’acteurs sociaux, associatifs et de l’emploi se sont également associés à ce programme. La présentation a réuni près de 120 personnes.

Pour l’égalité des chances

L’objectif est de fédérer les énergies des parties prenantes locales pour répondre aux besoins économiques d’un territoire, tout en contribuant à rétablir l’égalité des chances pour les jeunes adultes (18 à 30 ans) issus des quartiers sensibles. Le programme propose des parcours individualisés

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à des jeunes peu qualifiés, ainsi qu’à des jeunes diplômés victimes de dis-crimination, pour leur faciliter l’accès à l’emploi.

Un processus en trois phases• Le repérage du public est assuré par les acteurs de l’emploi et les asso-ciations locales (50 % des jeunes ne sont pas connus des institutionnels).• La sélection est effectuée au tra-vers d’un SAS (ou atelier) de mobi-lisation de 4 jours durant lequel le jeune rencontre des chefs d’entre-prise, travaille son projet profes-sionnel et se met en dynamique. Les jeunes disposant de la motivation et des codes sociaux minima sont rete-nus pour intégrer le programme. Des solutions transitoires sont proposées aux autres (15 %).• Lors du parcours d’intégration professionnelle, les entreprises pro-posent une offre de terrains d’accueil très large : visites d’entreprise, mini stages, évaluation en milieu de tra-vail, parrainage, intérim, CDD, alter-nance, CDI. Les objectifs opérationnels pour BloisEn 2014, trois SAS sont prévus (le premier est en cours) et une tren-

taine de jeunes seront en principe sélectionnés. Le bilan qui sera effec-tué en fin d’année et le nombre de SAS pour 2015 sera déterminé en fonction des résultats (avec un mini-ma de trois nouveaux SAS).

Vous pouvez devenir parrain

Le parrain est un bénévole qui veut mettre son expérience au service des jeunes pour les accompagner vers l’emploi. Pour être parrain, il faut tra-vailler ou avoir travaillé dans une en-treprise privée (le parrain peut être un ou une jeune retraité(e)). Il suffit de se faire connaître auprès de l’une des deux entreprises pilotes pour le Loir-et-Cher.

Le bilan sur le plan national

Au 31 décembre 2013, 2 181 jeunes sont entrés sur le dispositif, 1 244 sont en sortie positive, soit en for-mation/alternance, soit en CDI ou en CDD/intérim longs.

Contacts*Medef : 02 54 52 41 40. Email : [email protected]*Acticall : 02 54 52 51 40. Email : [email protected]

Xavier Strickler et Gilles Vermot-Desroches.

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MAI 2014 • n°111ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ

Le 10 avril, à Cap’Ciné, s’est dérou-lée l’assemblée générale du Crédit agricole Val-de-France. La banque

coopérative a dépassé les 150 000 sociétaires, soit 50 000 de plus qu’il y a dix ans. Dominique Lefebvre en

BANQUESLe Crédit agricole Val-de-France renforce sa présence sur le territoire

évoque les principales raisons :• la proximité de terrain avec les so-ciétaires et les clients qui est aussi vecteur de qualité relationnelle ;• le soucis du long terme ;• la construction de projets avec des acteurs locaux.

José Santucci, directeur général de la Caisse régionale de Crédit agri-cole Val-de-France : « Diriger une banque coopérative a pour objectif le service aux sociétaires et clients, avec une efficacité économique et une capacité d’adaptation aux exi-gences, qu’entraîne cette période de mutations. En 2013, année de faible croissance, on constate qu’il existe des secteurs d’activité qui ont du développement et d’autres non. S’ensuivent des difficultés ou

des défaillances d’entreprises et du chômage. Cette morosité s’inscrit dans la durée et les taux d’intérêt restent bas. »

Dominique Lefèbvre, président de la Caisse régionale de Crédit Agri-cole Val-de-France : « Rappel d’une réalité : une banque transforme de l’épargne en crédit. Le crédit a un effet levier qui permet de réaliser des projets et aux entreprises de croître. Actuellement, la courbe de l’épargne fléchit à cause de l’impact de la conjoncture et de la hausse de la fiscalité. Nous sommes nous-mêmes une entreprise et insérés dans le tissus économique du Loir-et-Cher et de l’Indre-et Loire. »

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Philippe Dessertine, Dominique Lefebvre et José Santucci.

En deuxième partie de la soirée consacrée à l’assemblée générale du Crédit agricole Val-de-France, le 10 avril, Philippe Dessertine, écono-miste et spécialiste de la finance, a tenu une conférence pour le moins tonique. Son discours était rempli d’espoir sur la capacité de notre pays à s’adapter à son époque et à offrir une vision d’avenir positive aux générations suivantes.Si l’on doit avoir confiance en l’ave-nir, il faut cependant transmettre à nos enfants des outils qui soient en état de marche. Nous sommes dans une période de révolution écono-mique et non politique (contraire-ment à mai 68). On ne se rend pas compte à quel point nos enfants ne vivront pas comme nous et des bouleversements qui sont en train de se produire. Les cerveaux des jeunes qui apprennent à lire sur des tablettes n’évoluent pas tout

à fait de la même manière que par le passé. Ils ont à leur disposition, à leur domicile, des matériels aussi (sinon plus) performants que sur leurs lieux d’enseignement ou de travail.

Pas de salut économique sans prise de risque

La France est-elle « fossilisée » ? Les forces conservatrices se replient sur les « avantages acquis » et le « prin-cipe de précaution » qui protègent en fait de moins en moins. Nous avons maintenant en France plus d’exclus que d’inclus. Il faudrait muter « ultra vite » sur les points suivants :- s’attaquer sérieusement à la dé-pense publique ;- repenser le droit du travail et le modèle social ;- revoir une fiscalité qui s’avère ca-tastrophique ;

Quand la France s’éveillera...- financer beaucoup plus de pro-jets.Bien sûr, quand on attaque des changements profonds sur peu de temps, on se retrouve « en apnée » et il faut remonter rapidement à la surface. Pour le moment, on tombe au fond...

Libérer les énergies

Pourtant, nous avons de nombreux atouts et notre jeunesse n’est pas le moindre. La France a une capacité à rebondir quand le signal viendra, d’une manière ou d’une autre. On a tendance à sous-estimer notre capacité à évoluer et ce qui nous semble incontournable aujourd’hui ne l’est certainement pas. L’évolu-tion viendra du terrain, on ne doit pas s’attendre à ce que ce soit l’état qui montre le chemin. La France a

déjà raté la révolution technolo-gique numérique de ces dernières années. Aucun grand groupe jeune n’est même européen. Aujourd’hui, trop de jeunes talents français s’ex-patrient vers les pays, où leurs ini-tiatives sont encouragées.Nous avons la certitude que la mondialisation ne s’arrêtera pas et les pays émergeants ne vont pas pouvoir adopter les modèles de consommation actuels de l’Occi-dent, la planète n’y résisterait pas ! Notre modèle ne va donc pas évoluer à la marge, mais un autre s’imposera. Ce n’est pas nécessai-rement une mauvaise nouvelle et, quand la France s’éveillera, elle atti-rera à nouveau les talents du reste du monde.

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Philippe Dessertine, économiste et spécialiste de la finance.

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MAI 2014 • n°111ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ

OBSERVATOIRE 41Des perspectives incertaines et les hausses de charges fragilisent les entreprises artisanalesAnalyse des résultats de l’enquête rapide de conjoncture conduite entre le 10 et le 25 mars 2014 par les Chambres de métiers et de l’arti-sanat du Loir-et-Cher et du Loiret, avec l’appui technique de l’Obser-vatoire de l’économie et des terri-toires de Loir-et-Cher. 631 réponses ont été exploitées. Les entreprises correspondantes emploient envi-ron 1 700 salariés.

Les entreprises artisanales souffrent évidemment de la conjoncture mo-rose. 4 sur 10 ont vu baisser leur chiffre d’affaires au cours du 1er tri-mestre. La stabilité l’emporte ce-pendant pour une majorité d’entre elles. Dans quelques secteurs (ali-mentation du Loiret et services du Loir-et-Cher), on entrevoit même une petite amélioration. Mais le redressement (ou à tout le moins la stabilisation) des volumes de tra-vail ne garantit pas la rentabilité. Confrontés à la hausse (souvent importante) des prix des matières premières et à des augmentations de charges (sociales notamment),

les artisans voient leur trésorerie malmenée, de façon parfois alar-mante (secteur du bâtiment du Loi-ret notamment). Les perspectives sont pour l’heure trop floues et le pessimisme l’emporte.

Dans une très grande majorité des entreprises qui emploient des sala-riés (6 sur 10 pour l’échantillon re-cueilli), les effectifs ont été main-tenus depuis le début de l’année et devraient globalement ne pas évoluer dans les prochains mois. Toutefois l’alimentaire et le bâti-ment en Loir-et-Cher ainsi que les services dans le Loiret prévoient plus fréquemment de devoir sup-primer des postes. Le manque de travail pèse éga-lement sur l’apprentissage ; les artisans devraient être moins nom-breux à y avoir recours à la rentrée prochaine.Autre victime du manque de pers-pectives : l’investissement. Les entreprises sont plus nombreuses à en avoir repoussé la réalisation qu’à l’avoir concrétisée.

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En dépit de ce contexte très per-turbé, bon nombre d’artisans ne se résignent pourtant pas et ont des projets pour développer leur acti-vité. Pour y parvenir, ils comptent s’appuyer en particulier sur la re-cherche de nouveaux clients. C’est également l’une des deux princi-pales solutions privilégiées (avec une modification des achats) par

ceux qui doivent compenser une baisse du chiffre d’affaires.

Alain Quillout

Retrouvez l’analyse complète sur les sites des trois structures : www.cma-41.fr, www.cm-45.fr et www.pilote41.fr.

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MAI 2014 • n°111ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ

RESTAURATIONLes professionnels de l’hôtellerie-restauration : sacrifiés mais pas résignés !

L’assemblée générale de l’UMIH (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) a eu lieu le 31 mars à Blois. L’occasion pour son prési-dent départemental, Gilles Marti-net, en présence de Laurent Lutse, président national de la branche « cafés, brasseries et établissements de nuit », de rappeler les grands principes de la profession, ses contraintes, ses préoccupations, ses difficultés, mais aussi ses missions, son poids économique, sociétal et social... ainsi que son évolution dans cette période de mutations.

Atteindre l’excellence

Gilles Martinet : « Nous devons

être ‘‘bons’’ dans tous les domaines, sachant que le vrai patron, c’est le client : il attend un accueil (sou-riant), des produits et une cuisine de qualité, du confort et de la pro-preté pour un tarif adapté. Avec le personnel, en particulier les jeunes, nous devons être pédagogues, les motiver, les former et les accompa-gner. Certains seront les repreneurs de nos entreprises. Et naturelle-ment, nous devons être de bons gestionnaires. »

Indigestion de gestion

Il est fréquent que le cœur de mé-tier soit sacrifié aux contraintes de gestion face aux pressions adminis-

tratives, normatives, fiscales, actuel-lement délirantes. La masse salariale d’un restaurant représente 45 à 48 % des charges de fonctionne-ment. La hausse de 3 % de TVA et la diminution récente des aides à l’ap-prentissage fragilisent un peu plus le secteur de l’hôtellerie-restauration. Il n’est pas possible pour les établis-sements de répercuter les hausses de charges sur leurs tarifs : les prix pratiqués ne peuvent pas dépasser ce qui peut être payé par le client. Pour autant, ni la qualité de service ou des produits, ni le personnel ne doivent être pénalisés. Restent l’investissement qui sera différé ou une embauche qui ne se fera pas. Dans ce contexte, beaucoup d’éta-blissements sont en état de survie. Il est conseillé à leurs responsables de demander de l’aide sans attendre et de ne pas s’isoler. L’UMIH pourra les conseiller au cas par cas.

L’image de la profession

Les professionnels de l’hôtellerie-restauration comprennent mal pour-quoi les médias nationaux renvoient une image le plus souvent négative de leurs activités, sans en connaître les contraintes et les apports. Cette image est curieusement en décalage avec celle de l’opinion publique. La restauration française est reconnue dans le monde entier. Les innova-tions, les nouveaux services propo-sés et les capacités d’embauche et

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Gilles Martinet.

Laurent Lutse.

UMIH : quatre branches profes-sionnelles :- restauration,- cafés, brasseries et établissements de nuit,- hôtellerie,- saisonniers.UMIH Formation, - 180 formateurs depuis 2002.

« Lab Dating » au lycée agricole de Vendôme le mercredi 14 mai 2014…

« LAB DATING » à Vendôme (41)

Vous recherchez un emploi, une formation dans le secteur de l’analyse et du contrôle, de la recherche appliquée

et R&D en laboratoire…

Venez découvrir des métiers d’avenir… Rencontrer les professionnels et décrocher

un emploi, un contrat d’apprentissage, un stage

Le Mercredi 14 mai 2014 à partir de 13h

LES TEMPS FORTS :

Entretien avec les recruteurs Outils et conseils pour réussir son CV et

se préparer à l’entretien d’embauche Echanges avec les étudiants, apprentis

et enseignants Informations métiers / filières Visite des laboratoires

LES AVANTAGES D’INTEGRER NOTRE ETABLISSEMENT :

Un accompagnement dans la recherche d’entreprise (stage, apprentissage)

L’accès à un réseau d’entreprises partenaires Partenariat international (ERASMUS, SVE) Solutions d’hébergement

P R O G R A M M E

13h – Accueil du public

Différents pôles pour s’informer (en continu) Pôle « Formations / Métiers » Pôle « CV / Entretien d’embauche » Pôle « Réaliser son stage en Europe » Pôle « Vivre à Vendôme »

14h – JOB DATING Entretien avec les recruteurs 10 minutes pour convaincre !

Présence de conseillers de la MISSON LOCALE, du CIO, de POLE EMPLOI et de chargés de recrutement.

17h - Clôture du forum N’oubliez pas vos

CV

Inscription auprès de Katia DURAND 06 19 246 209 ou sur https://cfaad41.wix.com/labdating

Formations Bac & Bac+2

LYCEE AGRICOLE CFA

CFPPA

LYCEE AGRICOLE - CFA - CFPPA Rue de la Vallée du Loir BP 106 – Areines 41100 VENDOME Tél : 02 54 67 44 00

C’est une première !… Journée d’échanges entre professionnels et candidats en re-cherche d’emploi ou de formation à la fois Lycée, CFA (Centre de Formation d’Apprentis) et CFPPA (Centre de Formation Professionnelle Pour Adultes), nous formons les professionnels de demain vers des postes de techniciens de laboratoire sur des activi-tés de contrôle et d’analyse, de recherche appliquée et R&D en laboratoire… Le mercredi 14 mai 2014 les professionnels de l’Agroalimentaire, de la cosmétique, de l’industrie pharmaceutique, de l’environne-ment, les laboratoires prestataires de ser-vice... sont invités dans nos locaux pour re-cruter leurs futurs collaborateurs (apprentis, stagiaires, salariés), mais également assister à des conférences et découvrir nos équipe-ments pédagogiques de pointe.

à partir de 13 h, les candidats en recherche d’un emploi ou d’une formation (de niveau bac à bac+2) disposeront de différents pôles d’information et de conseillers pour se pré-

parer à un entretien avec les recruteurs pour un emploi, un contrat d’apprentissage ou un stage. Nos étudiants, apprentis ainsi que nos équipes enseignantes seront disponibles pour échanger sur les formations et vous faire découvrir nos laboratoires. INSCRIVEZ-VOUS ET PARTICIPEZ à notre « LAB DATING » le mercredi 14 mai 2014 de 9 h à 17 h https://cfaad41.wix.com/labdatingMme Durand : 06 19 246 209 Lycée Agricole - CFA - CFPPARue de la vallée du LoirAreines - BP 10641106 Vendôme CedexTél : 02 54 67 44 00

de formation sont rarement mis en avant par les médias : avec 14 % des intentions d’embauche de la part des établissements, le secteur constitue le premier pôle de recru-tement en France (source BMO Pôle emploi/Credoc).

Gilles Martinet : « Le syndicat doit encourager les jeunes, l’esprit d’en-treprise et, en particulier, protéger les petits établissements en zone rurale, qui sont aussi générateurs de lien social, comme tous les autres commerces, dans nos villages. » JPT

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MAI 2014 • n°111ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ

NOTAIRESRENDRE ses BIENS INSAISISSABLES : UNE PROTECTION encore MéCONNUE DES ENTREPRENEURS INDIVIDUELS

Chambre des notaires de Loir&Cher : 12, place Jean-Jaurès 41000 BLOIS Tél. 02 54 78 13 16 Fax : 02 54 78 96 02 Email : [email protected]

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En pratique, cette procédure d’insaisissabilité coûte environ 1 000 e, droits d’enregistrements et publicité dans les journaux d’annonces légales compris. Une somme modique si on la compare aux difficultés qu’elle permet d’évi-ter à l’entrepreneur familial et à sa famille La question de base posée est simple et fréquente : « Demain si mon commerce péri-clite, si un accident intervient dans mon entreprise personnelle, ma maison pourra-t-elle être saisie par mes créanciers ? »

La réponse réside dans la décla-ration d’insaisissabilité : par un acte officiel, rendu public, le chef d’entreprise décide : « Je déclare que tel ou tel de mes biens immo-biliers ne pourra être saisi. Il s’agira en pratique le plus souvent de sa maison, plus rarement, de sa rési-dence secondaire. »

S’agissant d’un dispositif aux conséquences importantes pour les créanciers, la loi l’a fortement encadré. Cette protection por-tant sur des immeubles, son offi-cialisation ne peut passer que par un acte notarié. Afin que les créanciers en soient informés, des mesures de publicité doivent être effectuées. Le dispositif ne pourra être utilisé que par des entrepre-neurs exerçant leur activité au sein d’une société.

La loi impose à deux personnes qui veulent exploiter un débit de tabac de créer une société en nom collectif. Dans ce cas, elles ne pourront pas protéger leur patri-moine par la déclaration d’insai-sissabilité. Idem, pour le profes-sionnel libéral : s’il exerce seul, de façon indépendante, il peut souscrire cette déclaration mais, s’il exerce, comme c’est de plus en plus souvent le cas, au travers

d‘une société civile, la voie de la déclaration d‘insaisissabilité lui sera fermée.

Dans la logique de protection des biens familiaux, seuls les biens non affectés à l’usage professionnel de l’entrepreneur peuvent bénéficier du dispositif. Les murs du garage ou l’entrepôt du commerçant ne pourront pas être inscrits dans la déclaration, puisqu’ils sont liés à l’activité.

De même, l’effet dans le temps ne jouera que pour protéger des créances nées après la déclaration.

D’où l’importance de souscrire très rapidement cette déclaration, dès la création de l’entreprise indivi-duelle. Certes, elle trouve dans la pratique sa limite dans la demande de sécurité et de gage que les établissements bancaires vont de-mander à l’entrepreneur lorsqu’il voudra emprunter. Bien utilisée, elle permet facilement de faire la distinction entre ce que l’entre-preneur veut risquer et ce qu’il veut protéger, dans l’intérêt de sa famille.

Comité de rédaction de la Chambre des notaires de Loir-et-Cher, sous la direction de Me Cédric Asselin.Juriste spécialiste du droit, votre notaire est à votre écoute pour vous renseigner et vous apporter des précisions sur ce sujet. Si vous n’avez pas de notaire, consultez www.conseilregional-orleans.notaires.fr pour trouver les coor-données de celui qui est le plus proche de chez vous.

La Chambre des notaires de Loir-et-Cher vous propose également de rencontrer un notaire lors des consultations juridiques gratuites assurées le jeudi après-midi sur rendez-vous : 02 54 78 13 16

AGGLOPOLYSConcours photo « Mon Agglo, ses paysages »Christophe Degruelle, président d’Agglopolys : « Le paysage est une perception du territoire par ses habitants. Nous avons la volonté de mettre le paysage au cœur de la politique d’Agglopolys. Le paysage est structurant et peut renvoyer à d’autres synergies. Nous sommes les premiers à faire du paysage un lien entre plusieurs actions du territoire qui se sont déjà concrétisées par ‘‘Fenêtre sur Loire’’ et la destruction d’une station service. » Dans le même esprit, cette année, deux axes principaux se dégagent avec les deux catégories du concours photo organisé du 1er avril au 31 mai :• « Le paysage qui compte pour moi » ; • le paysage qui doit changer.

ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ 27 du LOIR-ET-CHER

MAI 2014 • n°111CULTURE & LOISIRS

Nous suivons Marthe, de l’âge de douze à vingt ans. Elle évolue dans un monde domi-né par la violence sans mots de son père à l’égard de sa mère. Qui aboutira à un drame. Sa vie est éclairée par l’amour qu’elle porte à Léonce, son jeune frère, par l’amour que leur donne leur mère, par la découverte d’Eschyle. Avant qu’elle n’envisage la fuite éperdue…La première lecture aura souvent paru déroutante, voire déconcertante. La deu-xième met en évidence un style qualifié de « remuant et renversant », rendant cette

seconde lecture « bluffante », comme « un coup très fort ».Les mots sont simples, mais leur agencement aboutit à une langue très travaillée, voire poétique. Certains ne pensent pas qu’il faille tout comprendre, que la musique des mots emporte le lecteur dans ce « bijou parfaitement ciselé » de 75 pages. Qu’il faudrait juste se laisser aller à ressentir les choses…Voilà un roman dans lequel un sujet dramatique est traité avec infini-ment de douceur, mais sans légèreté aucune, gardant ainsi de bout en bout sa force et sa gravité… Car on aura pu tout détruire, tout écraser, tout, sauf les fleurs…

LIVRESTOUT PART D’UNE RENCONTRE AVEC… LE PRIX ROBLÈS 2014Par aNNIE hUET de l’Espace Culturel E.Leclerc>portecôté de BloisToute la ville de Blois bruit de ce prix litté-raire qui engage quelques centaines de lec-teurs enthousiastes et prêts à en découdre avec six premiers romans sortis depuis le mois de septembre. Pour les deux premiers,

les débats furent riches et animés et je vous livre quelques unes des réflexions enten-dues dans notre comité >portecôté où pas moins de 25 lecteurs débattent ! En contre-point, je vous livre, quant à moi, les livres

qui m’ont semblé compléter la réflexion suscitée par ces romans, situés tous deux autour de l’enfance et de la violence…

PRIX ROBLÈS Sauf les fleurs de Nicolas Clément (Buchet.Chastel)

à l’âge de dix ans, la narratrice quitte son Argentine natale pour retrouver sa mère. Elle raconte alors, dans une série de petits chapitres, son immersion dans la langue dont elle aime « les E muets » et les voyelles « sous le nez », son attente du moment où elle pensera enfin en français. Dans un texte souvent drôle, Laura Alcoba dit son amour de la langue et comment il vient à une petite fille qui lit en français les livres que son père emprisonné lit en espagnol et auquel elle écrit toutes les se-maines… L’enfance exilée peut aussi être heureuse…

Le bleu des abeilles de Laura Alcoba (Gallimard)

Un très jeune garçon raconte la violence qu’il subit au quotidien pour vivre ses différences, dont essentiellement son homosexualité. Il porte un regard aigu sur le milieu dans lequel il évolue, en région picarde. Il fait se croiser deux niveaux de langage : le sien, raffiné, et celui plus frustre de sa famille. Dans l’emballement médiatique qui accom-pagne la sortie de ce roman au titre percu-tant, nous regrettons majoritairement que les discussions et les polémiques portent plus sur le fond que sur la forme. Ce ro-man - avec toute la liberté que peut laisser

cette forme à l’auteur - est-il un bon roman ?L’histoire, qui peut confiner à une analyse sociologique, est révol-tante dans la description d’une réalité certaine de l’homophobie, du racisme. Nous tenons là un roman qui s’apparente à un vibrant témoignage sur le rejet, la honte, la fuite, l’incompréhension face à la différence. Le propos est sensible, même si l’auteur crée des scènes stupéfiantes de réalisme (le hangar, la fausse-couche dans les toilettes…), qui peuvent être jugées trop crues. Nous trouvons que la force de ce livre vient aussi du fait qu’Eddy ne juge jamais ses parents. Il est dans la relation factuelle de ce qui se passe autour de lui. L’amour d’ailleurs existe au sein de cette famille disposant de si peu de mots pour le dire…

PRIX ROBLÈS En finir avec Eddy Bellegueule de Édouard Louis (Seuil)

L’auteur écoute policiers, magistrats, ensei-gnants et en conclut que « de plus en plus de jeunes, sont, toujours plus tôt, empor-tés dans une dérive où la violence tient lieu de lien social, où la pornographie remplace la sexualité. à ces enfants perdus, rien ne semble plus permettre de se construire, de se projeter dans l’avenir ». On ne pourra plus dire après avoir lu ce livre choc, qu’on ne savait pas ce qui se joue pour nos enfants sur Internet et les réseaux sociaux. Ce documen-taire est essentiel et il est urgent, pour tous les parents, de le lire.

Enfants perdus : enquête à la brigade des mineurs de Claire Berest (Plein jour)

RENCONTRE/DÉBAT avec GUY ROUXIl n’y a pas que le foot dans la vie. Mémoires (L’Archipel) Samedi 10 mai de 16 h à 17 h. Dédicaces de 17 h à 18 h

Le football, Guy Roux lui a consacré sa vie. Autant dire que les souvenirs et les anecdotes sont légion ! Mais, comme il n’y a pas que le foot dans la vie, il a aussi voulu aborder dans ce livre de mémoires les sujets qui lui tiennent à cœur : la politique, la chanson française, la religion, l’argent, l’immigration, la santé, la communication…Que vous soyez fou de foot ou pas, vous serez forcément passionné

par cet homme passionnant, formidable conteur, homme d’expérience et de culture aux multiples facettes, culotté et rusé, maniant l’art de mettre en scène les hommes et les femmes qu’il a côtoyés.Ne manquez pas ce rendez-vous exceptionnel avec GUY ROUX, qui fut, pendant plus de quarante ans, l’entraîneur emblématique d’Auxerre, club de patronage qu’il hissa au sommet du football hexagonal et euro-péen. Aujourd’hui consultant, il reste le plus populaire des entraîneurs français.

AGGLOPOLYSConcours photo « Mon Agglo, ses paysages »

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MAI 2014 • n°111CULTURE & LOISIRS

ALL THAT JAZZAgathe Iracema & The Brazilian Music BandVendredi 23 mai à 21 h Les Lobis à BloisAgathe Iracema séduit et surprend. Prix du public au festival Jazz à Vian en 2009, lauréate des Trophées du Sunside 2010, elle est également remarquée par la prestigieuse revue jazz.

Jazz Hot la même année. Elle tire de sa double culture franco-brési-lienne une précieuse richesse musi-cale. Agathe Iracema, toute jeune chanteuse, est en train de foudroyer des musiciens de la génération pré-cédente grâce à son charme et à sa dévotion à la musique. Sa formation actuelle, est composée d’un quintet de musiciens confirmés. Ils la ber-cent, l’enveloppent, la propulsent au gré des rythmes bossa dans une com-plicité souriante. Talent et charme sont au rendez-vous !Agathe Iracema a eu, dans son en-fance, l’habitude de s’endormir avec la bossa-nova de Caetano Veloso et de se réveiller au son de la trompette légendaire de Miles Davis. La dua-lité de l’univers musical de son père, Rubens Santana, bassiste brésilien, l’a si bien bercée, qu’elle s’est invitée dans le sien, d’une maturité éton-nante pour ses 22 ans. Avec Sarah Vaughan, Ella Fitzgerald, Chet Baker comme références, sa voix délicate et souriante tisse avec grâce et origi-

nalité une interprétation contempo-raine de la musique brésilienne sous l’ influence du samba rock des 70’s.

Une soirée bossa, samba...Brazil !

Renseignements : 02 54 44 41 80

EXPOSITIONLe costume, identité culturelle des minorités chinoisesDu jeudi 8 au dimanche 25 mai à Vineuil, l’Atelier des greniersCostumes et bijoux traditionnels de la province du Guizhou. Collection de Lionel Henry, président de l’association « Aux marches de la Chine ». Tableaux d’Odile Jacenko, artiste-peintre.

Le Guizhou est une province située au sud-ouest de la Chine qui pré-sente une richesse anthropologique extraordinaire, car longtemps refer-mée sur elle-même, elle a préservé les coutumes et les langues des nombreux peuples qui y ont trouvé refuge. Dans cette province qui compte 35 millions d’habitants et 17 nationali-tés, chaque individu a marqué son appartenance à son clan et à sa culture par le port de son costume comme si celui-ci jouait le rôle d’une carte d’identité que tous les autres savaient interpréter.L’association blésoise « Aux marches

de la Chine » s’emploie depuis 1999 à promouvoir les traditions textiles et costumières les plus spécifiques de cette province. Elle a réuni à ce jour plus de 2 000 pièces : costumes, bi-joux, accessoires, outils traditionnels, pièces d’orfèvrerie, etc. qui sont à la base de recherches d’anthropolo-gues et de spécialistes du textile.Cette exposition montre à travers de nombreux costumes, parures, brode-ries, objets usuels, etc. des photogra-phies, panneaux informatifs, l’extra-ordinaire richesse de ce patrimoine aujourd’hui menacé de disparition. Elle dévoile les secrets des jupes aux mille plis, des costumes aux cent oiseaux, des parures d’argent fine-ment ciselées, des coiffures à longues cornes des Miao des ravines, des ba-tiks, grande spécialité du Guizhou.

Odile Jacenko est peintre en décors. Elle réalise surtout des trompe-l’œil

et des panoramiques (grands for-mats). Elle a aussi un travail plus per-sonnel ; la découverte des costumes et des objets du Guizhou a été pour elle un émerveillement et une source d’inspiration. Selon les sujets, elle a utilisé plusieurs techniques : pein-ture à l’huile, pastel, aquarelle, etc.

Costumes et tableaux sont exposés pour la première fois ensemble. Un patrimoine magnifique à venir admi-rer à l’Atelier des greniers de Vineuil.

Informations pratiquesL’Atelier des greniers de Vineuil, 118, route de Chambord41350 Vineuil

Entrée libre du mercredi au dimanche de 15 h à 19 h.Visites commentées les samedis et dimanches 17,18, 24 et 25 mai

à 15 h et à 17 h.

CULTURE & LOISIRS 29 du LOIR-ET-CHER

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RêVES URBAINS

DATE MANIFESTATION LIEU / VILLE HORAIRE TARIF

SAM. 3 MAI APRÈS-MIDI FESTIF CENTRE CULTUREL. VENDÔME 14 h >18 h • GRATUITSAM. 3 MAI CRéA. CHORé. AMATEUR CENTRE CULTUREL. VENDÔME 17 h • GRATUITSAM. 3 MAI CONCERTS FIGURES LIBRES CHAPELLE SAINT-JACQUES. VENDÔME 20 h • 8 e

MAR. 6 MAI CRéA. CHORé. AMATEUR LE MINOTAURE. VENDÔME 20 h GRATUITMAR. 6 MAI PROMENADE OBLIGATOIRE LE MINOTAURE. VENDÔME 21 h 30 • 20 eMAR. 6 MAI STAGE DE LIGHT PAINTING (1/2) LA FABRIQUE. BLOIS 18 h > 21 h • 5 e

MER. 7 MAI STAGE DE LIGHT PAINTING (2/2) LA FABRIQUE. BLOIS 14 h > 17 hMER. 7 MAI WITH ASTONISHMENT... HALLE AUX GRAINS. BLOIS 20 h 30 • 6 e

JEU. 8 MAI JAM GRAFFITI FRICHE DE L’ANCIEN BOWLING. BLOIS 14 h > 20 h • GRATUITJEU. 8 MAI TURN OFF THE LIGHT THéâTRE NICOLAS PESKINE. BLOIS 17 h • 6 eJEU. 8 MAI WITH ASTONISHMENT... HALLE AUX GRAINS. BLOIS 18 h 30 • 6 eJEU. 8 MAI SCÈNE SLAM HALLE AUX GRAINS. BLOIS 20 h • GRATUIT

VEN. 9 MAI JAM GRAFFITI FRICHE DE L’ANCIEN BOWLING. BLOIS 9 h > 16 h • GRATUITVEN. 9 MAI APRÈS-MIDI FESTIF RUE DU CHANT DES OISEAUX. BLOIS 14 h > 21 h • GRATUITVEN. 9 MAI HIP-HOP PARTY AU BUREAU. BLOIS 21 h • GRATUIT

SAM. 10 MAI CONF. MUSICALE M. BELKACEM MéDIATHÈQUE M. GENEVOIX. BLOIS 14 h • GRATUITSAM. 10 MAI CRéA. CHORé. AMATEUR ESPACE JORGE SEMPRUN 15 h 45 • GRATUITSAM. 10 MAI LES FRÈRES CASQUETTE CHATO’DO. BLOIS 16 h 30 • 8 eSAM. 10 MAI WILD STYLE ESPACE JORGE SEMPRUN. BLOIS 14 h > 2 h • GRATUIT

SAM. 17 MAI APRÈS-MIDI ARTS URBAINS MéDIATHÈQUE. MONTOIRE 14 h > 19 h • GRATUITSAM. 17 MAI CRéA. CHORé. AMATEUR SALLE DES FêTES. MONTOIRE 17 h • GRATUITSAM. 17 MAI LE PHRAZé MéDIATHÈQUE. MONTOIRE 18 h • GRATUIT

INFOS : WWW.REVESURBAINS.COM

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« E. Leclerc Blois, les prix et la qualité »

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Si l’enseigne demeure plus que ja-mais attachée à pratiquer les meil-leurs prix, elle est simultanément engagée dans une démarche qua-lité exigeante et actualisée.

Dans le cadre d’une politique nationale de la marque, la grande

surface blésoise a mis en œuvre une série d’audits et de consul-tations visant à renforcer cette qualité. Coordonné par Delphine Lebacle, responsable « qualité », l’ensemble des actions a permis au magasin d’obtenir la certification Afnor « Distribution des produits

et de services » le 28 mars dernier. L’enjeu était pour elle de mobiliser l’ensemble du personnel afin de contribuer à un objectif partagé : servir mieux. « Si les meilleurs prix restent notre combat permanent, nous avons voulu renforcer une démarche qualité volontaire, qui couvre l’ensemble de nos activités depuis l’accueil jusqu’au passage en caisse et le suivi des demandes clients. Cette reconnaissance ac-quise jusqu’en mars 2017 fera l’ob-jet chaque année d’une révision par les organismes certificateurs. »

Cette transparence interne et vis à vis de la clientèle constitue pour les responsables un outil de progrès, de sécurisation et de management. La certification s’appuie sur des do-maines majeurs, parmi lesquels on trouve l’accueil et la satisfaction du client, l’hygiène, le suivi quotidien des produits. Chaque domaine doit répondre aux dix engagements du référentiel Afnor : accès et repé-rage, disponibilité du personnel,

conseils, facilitation du passage en caisse, accompagnement du client, services, disponibilité des produits et étiquetage, échanges et rem-boursements, suivi des demandes.

Très attachée à la relation humaine et à l’écoute, l’équipe du centre E. Leclerc La Salamandre organise annuellement une table ronde avec ses clients pour disposer de témoignages et d’avis, portant l’en-semble des objectifs de l’enseigne. Pour Marc Doron, directeur : « Il s’agit d’un moment important pour adapter notre offre et améliorer constamment nos prestations. »

JCD

E. LECLERCCentre commercial La Salamandre15, rue du Bout-des-Hayes41000 Blois

Ouvert de 9 h à 20 hTous les jours sauf le dimanche.

CULTURE & LOISIRS 31 du LOIR-ET-CHER

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CHAMBORDDes rendez-vous nature en famille à ChambordLe Domaine national de Chambord propose pour la saison 2014 de nou-velles animations nature. Mises en place au cœur de la forêt de Cham-bord, elles permettent de découvrir en famille les richesses naturelles d’un site exceptionnel. Une activité intitulée « Autour de l’arbre » aura lieu le lundi 27 octobre. Au cours de cette animation, les par-ticipants se familiarisent avec les dif-férentes espèces d’arbres communs, souvent méconnus. Une immersion sensorielle en famille au cœur de la forêt, à l’époque où les sous-bois arborent les couleurs chatoyantes de l’automne.Ces animations, adaptées aux enfants et à leurs parents, permettent de pas-ser un moment agréable et ludique en famille au cœur de la plus grande réserve close de mur d’Europe. Des animations sont également pro-grammées lors de rendez-vous ex-ceptionnels :

• les Journées nationales de l’archéo-logie. Les 6, 7 et 8 juin 2014 où le public est amené à découvrir par l’observation des paysages les lieux et mode de vie de nos ancêtres.

• Les Journées européennes du patrimoine. Les 20 et 21 septembre 2014 pour faire découvrir au public le nouveau parcours d’interprétation autour du canal du Cosson, comme un trait d’union entre patrimoine culturel et patrimoine naturel.Toutes les propositions à venir seront publiées sur le site web de Cham-bord : www.chambord.org Informations pratiques : Durée : 2 h 30.Rendez-vous : Ferme de la Gabillière à 10 h.Renseignements et réservations : 02 54 50 50 40/41 [email protected] : 6 e par adulte 4 e par enfant Tenue : prévoir vêtements d’extérieur et paire de bottes

La location de barques, bateaux, vélos, rosalies a ouvert le 1er avril 2014 et le balisage des circuits forestiers a été renouvelé

Après l’ouverture de la promenade du plan d’eau pour le premier jour du printemps, depuis le 1er avril, le Domaine national de Chambord pro-pose au public de venir découvrir ou redécouvrir autrement les abords du monument.En barque ou en bateau électrique, en vélo ou en rosalie, les visiteurs peuvent d’ores et déjà bénéficier des nouveaux aménagements mis en place pour la saison 2014.

Les circuits forestiers de Chambord

Le parc de Chambord, d’une superfi-cie de 5 440 hectares, clos d’un mur de 32 kilomètres de long, est le plus grand parc clos d’Europe. Au sein de cette surface, 650 hectares sont ouverts au public.

La nouvelle banalisation des sentiers comprend 3 circuits pédestres, de 2,3 km à 8,4 km. En groupe, en fa-mille, en couple, à pied ou à vélo, les promeneurs partent à la rencontre des trésors de la forêt. Les animaux

n’étant pas loin, il faut toutefois veil-ler à la quiétude de la faune sauvage, à plus forte raison en période de naissance. Les plus sportifs pourront rallier les sites et châteaux environ-nants et profiter de la douceur de la Loire.

Ainsi, d’un sentier pédestre dans la forêt à une balade en vélo autour du plan d’eau restauré, en passant par le nouveau jardin anglais, en cours d’achèvement, plusieurs cir-cuits et formules s’offrent à ceux qui souhaitent profiter des alentours de Chambord.

Informations et réservation (non obli-gatoire) : +33 (0)2 54 50 50 40 [email protected] billetterie des activités de loisirs, située à l’embarcadère, est ouverte du 1er avril au 30 septembre de 10 h à 19 h. Un plan des promenades est distribué aux différents accueils du château.

CARTE PRIVILÈGE CHAMBORD

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www.epicentre-web.fr

Saga Mini : la famille s’agrandit

Une journée de vrai bonheur pour les passionnés de Mini !

Lancement de la nouvelle Mini 3e gé-nération pour la 4e édition du MINI RallyeLe 17 mars, les Mini store de Tours et de Blois ont réuni 170 équipages en Mini et 400 invités.Départ de Tours à l’Espace Malraux et départ de Contres à partir de l’Ate-lier Saint-Michel. De belles étapes ont marqué les parcours : à l’atelier de restauration de véhicules anciens an-glais à Parçay Meslan, à la Tour Beau-

voir (Blois) avec une étape photo sur le parvis du château. Six ateliers étaient animés autour de thèmes aussi divers que « La conduite à l’aveugle » (atelier habileté) ; le baptême 4 x 4 sur piste en terre ; le pilotage de drones ; l’atelier « Hobby Car » ; l’atelier artistique (Pimp my Mini)… et la découverte de la nou-velle Mini.Les trois concours portaient sur la dé-coration (spectaculaire) des Mini sur

le thème de « La Belle ou la Bête » ; le meilleurs temps au concours « Habi-leté » et le quiz de tous les ateliers.L’expo de Mini anciennes en pré-sence de Pierre Roché avec sa Mini WRC.

Mini store Blois113, rue Nationale41350 Saint-Gervais-La-Forêt02 54 50 51 10www.amplitude-blois.mini.fr