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Corseinfos À jours du Grand Départ du Tour de France dans l’île, le point d’étape sur l’organisation. Dans le peloton de tête, quatre villes - Porto-Vecchio, Bastia, Ajaccio et Calvi - et la collectivité territoriale qui, avec ASO et les services de l’Etat, œuvrent sans relâche pour que la fête soit belle La Corse mouille le maillot pour le Tour INTENDANCE ET TRAVAUX Un pont aérien et maritime entre Calvi et le Continent 2 Dernière ligne droite pour la collectivité et les quatre villes étapes 3 Photo Michel Luccioni

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Page 1: Un pont aérien et maritime Corse infosedito.nicematin.net/Corse/PDF/supplement_tour_de_france...centième édition du Tour de France cycliste, revue de dé-tails de la préparation

Corseinfos

À jours du Grand Départ du Tour de France dans l’île, le point d’étape sur l’organisation.Dans le peloton de tête, quatre villes - Porto-Vecchio, Bastia, Ajaccio et Calvi - et la collectivitéterritoriale qui, avec ASO et les services de l’Etat, œuvrent sans relâche pour que la fête soit belle

La Corsemouille

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le Tour

INTENDANCE ET TRAVAUX

● Un pont aérien et maritimeentre Calvi et le Continent

2

● Dernière ligne droitepour la collectivitéet les quatre villes étapes

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Corse infoscorse-matin

Jeudi 18 avril 2013

Qu’il est loin le temps oùles coureurs du Tour deFrance cycliste dor-

maient sur le site de l’arrivéed’une étape, pour y prendre ledépart le lendemain ! Certes,c’était l’idéal pour bien récupé-rer après des heures de courseen pleine chaleur, mais l’événe-ment a évolué. Soucieux d’unecohérence sportive et géogra-phique, d’une incontournabletraversée des Alpes et des Pyré-nées, du respect d’un cahier descharges qui inclut beaucoupd’éléments, l’organisateur sedoit en même temps de prendreen compte l’énorme demande.Celle des communes et autresterritoires qui, pour être un joursatisfaite, ne permet plus de tra-cer un parcours sur lequel uneville arrivée d’étape serait obli-gatoirement la ville départ dulendemain.D’où l’avènement des transferts,plus ou moins longs. En optantpour le pullman offrant tout leconfort dès la ligne d’arrivéefranchie, les équipes se sontadaptées. Comme la machineASO désormais soumise à defréquents grands écarts. Pourl’exemple, on peut retenir leTour 2009, l’arrivée d’une avant-dernière étape au Mont Ven-toux, pour un transfert le soirmême sur Paris. Mais cette

année, il s’agira de traverser lamer entre la troisième et la qua-trième étape. Ce qui n’était plusarrivé depuis le Grand Départde Dublin, en 1998. À la fin dumois de juin, si les étapes corsesdu 100e Tour ne posent aucunproblème à ce niveau, le retoursur le Continent va donner lieu,le 1er juillet à une soirée aussiépique que la nuit qui va sui-vre.

Le transfert expressdes coureurs en avion

Sur ce « pont » pas comme lesautres entre Calvi et Nice, lescoureurs du Tour sont forcé-ment prioritaires. Avec quel-ques membres de leurs staffsrespectifs (près de 350 person-nes au total), ils seront les seulsà prendre place, après la dou-che au complexe sportif deCalvi-Balagne, à bord de deuxavions spécialement affrétés àl’aéroport Sainte-Catherine. « Lepostulat de départ, c’est de leurfaire rejoindre leurs hôtels niçoisaux alentours de 20 heures,20 h 30 », explique Jean-LouisPagès, directeur des sites duTour pour Amaury Sport Orga-nisation. Ce dernier participait,d’ailleurs, la semaine dernière,dans les locaux de l’aéroportcalvais, à une réunion de tra-

vail spécialement consacrée àce transfert express des cou-reurs. La municipalité locale, lachambre de commerce et d’in-dustrie et les autorités préfecto-rales y étaient représentées,avec la gendarmerie, la policede l’air et des frontières et les au-torités aéroportuaires.À la fin de l’après-midi du1er juillet, suite à l’arrivée routede Calenzana aux alentours de16 h 30, celles-ci vont voir des-cendre de 8 bus spécialementréservés aussi, les principaux

acteurs de la course. Des passa-gers pas comme les autres. Desinstants plutôt inhabituels pourle petit aéroport, mais ASO con-sidère que tout est désormaiscalé. « Nous ferons la même ma-nœuvre par la suite, sur ce mêmeTour, entre Tarbes et Saint-Na-zaire, ajoute Jean-Louis Pagès.Pour nous autres organisateurs,c’est du traditionnel, mais il estvrai que pour ces aéroports, c’estexceptionnel d’accueillir autantde monde à embarquer sur desavions spéciaux. Nous avons eu

besoin d’expliquer les choses auxautorités locales, mais tout sepasse bien. De toute façon, de-puis que nous travaillons sur ceGrand Départ en Corse, j’ai tou-jours senti, sur place, une volontéde bien récupérer l’information etde bien faire les choses ». La ré-putation du Tour est sans doutepour beaucoup dans le fait quepartout, chacun met un pointd’honneur à se mettre au ni-veau de l’événement.C’est sans doute ce qui sera faitsur la voie maritime, bien plus

impressionnante. Avec des mil-liers de personnes et de véhicu-les transportant des tonnes dematériels à bord des navires dela Corsica Ferries. ASO a prisdes mesures pour que le port deNice, où aucun bateau n’entre ja-mais avant 7 heures du matin,puisse s’ouvrir dès 4 heures à ce« pont » historique, digne duTour. Un tour sur lequel la per-formance sportive ne constituedécidément pas l’unique exploit.

NOËL [email protected]

Le Grand Départ se prépare... jusqu’au retour de la caravane sur le Continent au soir du 1er juillet. De laBalagne, par la mer et par les airs, un gigantesque transfert auquel le Tour est rompu depuis longtemps

Pour préparer le transfert des coureurs sur Nice, au soir de l’arrivée à Calvi, une réunion a été spécialement organisée,sur place. Les représentants d’ASO y ont rencontré les autorités locales. (Photo Denis Derond)

L’exceptionnel pont Calvi-Nicepour que le Tour s'échappe

L’approche de la e édition duTour suscite l’enthousiasme partouten France, et même au-delà. Nom-breux sont ceux qui se manifestentpour se joindre à cet élan popu-laire, lequel va connaître son apo-gée en Corse, le juin prochain, àl’occasion du Grand Départ porto-vecchiais. Il y a quelques jours, leSénat a levé le voile sur une belleinitiative qui rend hommage àl’événement séculaire et planétaire. clichés sont désormais visibles àParis, sur les grilles des Jardins duLuxembourg. Ils offrent une exposi-

tion à ciel ouvert, qui plus est surun lieu particulièrement fréquentéde la capitale. Propriété du groupeL’Équipe qui a répondu à l’appel del’institution parlementaire, ce paneld’images n’a pas été préparé parhasard. Il illustre la légende duTour, à travers les temps forts spor-tifs, mais aussi les sites de Franceque la Grande Boucle a magnifiésen les traversant. Et la Corse danstout ça ? Elle est logiquement ab-sente dans la mesure où l’épreuvetouchera le sol insulaire pour lapremière fois en juin prochain. Le

Sénat a toutefois décidé de remé-dier à cette absence, dès leer juillet, au moment où la cara-vane quittera l’île pour poursuivreson périple à Nice. Entre-temps, etpendant trois étapes, les photogra-phes auront eu le temps de faire leplein de clichés pour permettre àl’exposition de s’enrichir d’unephoto. Celle qui illustrera la traver-sée de la Corse par les coureurs, etque le public parisien pourra dé-couvrir jusqu’à la fin du mois dejuillet.

N.K.

e Tour : expo à Paris sans la Corse mais...

Du beau monde, dont les plus prestigieux vainqueurs du Tour, lorsde l’inauguration de cette exposition exceptionnelle sur les grillesdes jardins du Luxembourg. (Photo DR)

Le peloton dans Saint-Cloud avant l’arrivée à Paris.

Le mont Saint-Michel. (Photos L’équipe)

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Corse infoscorse-matin

Jeudi 18 avril 2013

Soixante-douze jours,20 heures et 10 minutes...Marie-Hélène Djivas,

« Madame Tour » à la collecti-vité territoriale de Corse, n’arien de l’horloge parlante.Pourtant, toujours présent àl’esprit, le compte-à-reboursdu Grand Départ de l’épreuveen Corse s’égrène, y comprismême, quand pour une paren-thèse d’un petit quart d’heure,il s’agit de faire le point d’étapesur une organisation désor-mais bien avancée et huilée.À 72 jours et quelques heuresmaintenant du lancement de lacentième édition du Tour deFrance cycliste, revue de dé-tails de la préparation de l’évé-nement dans l’île.

Tapis rouge

Avant de dérouler le tapisrouge à l’épreuve, la Corse adû se préoccuper de l’état desroutes. Et sur le parcours destrois étapes, Porto-Vecchio-Bastia, Bastia-Ajaccio et Ajac-cio-Calvi, les retouches faitesau bitume ont finalement étéréduites. « Avant même décem-bre 2011, explique Marie-Hé-lène Djivas, ASO a effectué desrepérages. Et le résultat étaitconnu : pas de gros travaux im-posés aux collectivités pour lepassage du Tour ».Seulement quelques chantiersqui, dans le cadre du schémadirecteur des routes, ont étéouverts parfois avec anticipa-tion pour coller à l’événement.

Le ruban noir que l’on dérouledans la montée de Vizzavona,les aménagements dans la tra-versée de Saint-Pierre-de-Ve-naco vont certes être inaugu-rés par les coureurs du Tour,mais ils auraient été réaliséssans le passage de l’épreuve.

Lignes d’arrivée

De la même manière, auxabords et dans la traverséedes villes, il ne faut pas s’atten-dre à voir disparaître soudai-nement des ronds-points quisont un danger pour le pelo-ton. Seuls quelques giratoires

ou mini-trottoirs seront reti-rés provisoirement, notam-ment à l’approche des lignesd’arrivée.Du côté des villes étapes,même topo. Des travauxlourds et importants certescomme à l’Arinella à Bastia ouPlace Miot à Ajaccio, mais quiauraient pu être entrepris avecou sans le Tour. Celui-ci a jouéle rôle d’accélérateur et parfoisd’embellisseur. Tout comme àPorto-Vecchio, ville du GrandDépart où trois saisons de Cri-térium international, ont tracéla voie. Retouches minimes àCalvi, de l’ordre du nid-de-

poule à boucher pour fairedans la métaphore. Tous ceschantiers seront terminés lejour J et l’attention se portedésormais sur les lignes d’ar-rivées comme à l’Arinella,comme à la Parata où se mas-seront public, caravane, sui-veurs et où, surtout, le pelotonpourrait arriver groupé et àvive allure.

Chambres avec vue

Sprint final aussi pour les ré-servations dans les hôtels.Dans les quatre villes étapes, ildevient difficile de trouver une

chambre libre, 1 300 lits ayantété bloqués pour les coureurset pour le staff d’ASO, le restede la caravane, dont les journa-listes, étant logé sur le bateauhôtel de la Corsica Ferries quicabotera pour suivre la course.Mieux vaut chercher à s’hé-berger ailleurs sur le parcoursoù à l’approche des villes-éta-pes. Les offices de tourismesont la meilleure porte à la-quelle frapper pour connaîtreles disponibilités.Autre souci de l’organisation,la sécurité pour les coureurs etle public. Dans quelques joursparaîtra la brochure d’infor-

mation sur la fermeture desroutes à la circulation. Celle-ci s’effectue plusieurs heuresavant le passage de la cara-vane et de la course.Là encore, il a fallu parfoisjouer les équilibristes pour li-miter l’interdiction d’accès àcertains équipements publicscomme les aéroports, notam-ment Figari et Calvi, les compa-gnies aériennes dont Aircor-sica étant entrées dans ce bal-let pour ne laisser personnesur le tarmac.

Petit Touravant le Grand

Ces 72 jours qui nous sépa-rent du Grand Départ du Tourvont être enfin employés à par-tager l’événement avec les Cor-ses. Le camion podium de lacollectivité sillonne ainsi le ter-ritoire, accompagné en Haute-Corse par le médiabus de labibliothèque départementale.Au programme animationssportives, distribution d’ob-jets et informations sur le dé-roulement des étapes. Unavant-goût de caravane avecdéjà un point d’orgue à notersur toutes les tablettes : le 15juin, la fête du Tour dans lesquatre villes accueillant la« Centième ». Et à cette occa-sion, l’ouverture aux cyclistesinsulaires de portions d’éta-pes. Un petit tour avant leGrand.

R.A.Toutes les infos sur www.depart-tdf-corse2013.com

Etat des routes, effervescence dans les villes étapes, hébergement, circulation, participation des Corsesà l’événement... Point d’étape sur une organisation entrée dans la dernière ligne droite

Dans jours et sous le soleil, l’échappée du Tour de Porto-Vecchio vers les falaises de Bonifacio. (Photo Michel Luccioni)

jours, heures, minutesavant le Grand Départ de Corse

Ce gros chantierd’enrochement de laPlace Miot n’a à pre-mière vue pas grandchose à voir avec leTour. C’est pourtant surcette place du bord demer que s’installera levillage du Tour aumatin de la troisièmeétape. L’attraction dudépart après une arri-vée spectaculaire laveille sur le site de laParata. Final route desSanguinaires, emprun-tée après le toboggandu Salario. Pour lacarte postale !

(Photo Michel Luccioni)

Ce n’est rien d’autre quela dernière ligne droitepour un sprint monumen-tal, celui de l’arrivée de lapremière étape qui sedessine sur le site de l’Ari-nella à Bastia. mètres pour l’ultimecoup de rein, une chaus-sée large de mètres, spectateurs atten-dus et tout un pland’accès et de stationne-ment revu pour l’événe-ment. Et au final, l’Arinel-la embellie qui garderal’empreinte du passagede la centième édition duTour de France.

(Photo Gérard Baldocchi)

AJACCIO

Entre le cyclisme profes-sionnel et Porto-Vecchio,c’est déjà une longuehistoire écrite au... Crité-rium international. Laville accueille l’épreuveorganisée par ASOdepuis trois éditionsmaintenant. Et c’estpresque naturellementqu’elle a été choisie pourrecevoir le Grand Départde la « centième » duTour. La ville a aménagé,s’est préparée et va vivreavec l’arrivée des pre-mières équipes, leur pré-paration, une semainede petite reine jusqu’au juin.

(Photo Alain Pistoresi)

PORTO-VECCHIOPartout on coupe, on ratisse, on élague, on fleurit, pour que lespectacle soit sans fautes ! Le calendrier des festivités est établi.

Les et avril, le camion podium du Tour fera étape enville. À J- de l’événement, le

mai, un charaux cou-

leurs duTour défilera dans la

ville. Il sera accompa-gné par les élèves

du primaire vêtusdes maillots del’épreuve. Lescollégiens ter-minent l’œuvremonumentalecomposée de vélos. Elle serainstallée sur la

Tour de sel et serainaugurée ce mai.

BASTIA

CALVI

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