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Un (tout) nouveau musée In Flanders Fields à Ypres
Contenu du dossier de presse
Introduction générale – Pourquoi un musée sur la Première
Guerre mondiale ? 2
Musée In Flanders Fields, version 2 : IFFM 2012 2
IFFM 2012 : expositions, Centre de connaissances, action éducative,
programme culturel et artistique 4
IFFM 2012 : la NOUVELLE SCÉNOGRAPHIE 5
IFFM 2012 : le « PARCOURS PERSONNEL » 9
IFFM 2012 : le PAYSAGE SONORE de Tindersticks 14
IFFM 2012 : le CENTRE DE CONNAISSANCES 16
Contacts presse :
Piet Chielens, coordinateur
[email protected] – T. 057 239 450
Petra Delvaux, marketing & promotie
[email protected] – T. 057 239 220
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Introduction générale
Pourquoi un musée sur la Première Guerre mondiale ?
Dans un pays où la guerre a fait rage, ces souvenirs ne s’effacent pas facilement, même si cette guerre est désormais terminée depuis près d’un siècle. Pour chacun des plus de 600 000 hommes ayant perdu la vie dans notre pays, pour chacune et chacun des plus de 425 000 tombes et noms gravés sur des monuments, pour les centaines d’autres traces et vestiges qui parsèment la région du front, pour chacune des millions de personnes touchées par la guerre (blessés physiques ou psychiques, réfugiés et déportés), il existe une histoire de tristesse, de douleur et de confrontation au destin, quelque part dans le monde.
Ypres, Ville de Paix, et le musée In Flanders Fields préservent le lien avec ce passé, car il est important pour quiconque souhaite parler aujourd’hui de la guerre et de la paix dans le monde. En tant que ville et en tant que région, nous savons depuis longtemps ce qu’est la guerre. « Savoir » n’est pas le mot juste. Percevoir ? Ressentir, être entouré d’une présence. D’une absence ? La guerre est devenue partie intégrante de quiconque vit ici, de quiconque est ici. Toutefois, afin qu’une telle spécificité ne se perde pas, notamment auprès des personnes qui viennent nous rendre visite et surtout, des personnes qui vivent ici et qui sont à sa recherche, nous devons savoir la raconter sans cesse aux nouvelles générations, l’alimenter sans cesse par des images et du contenu.
C’est pour cette raison qu’il existe, depuis quatorze ans, un musée In Flanders Fields.
Musée In Flanders Fields, version 2 : IFFM 2012
Le musée est installé dans la Halle aux draps reconstruite d’Ypres, un symbole majeur de la souffrance engendrée par la guerre et de la résurrection qui a suivi celle-ci. Dans l’apparence que lui ont donnée noA-architecten, le bâtiment présente pour la première fois à l’intérieur aussi son histoire, sa grandeur, sa destruction et sa renaissance. Le bâtiment est notre premier témoin. La première exposition permanente était depuis très longtemps trop petite. En outre, durant les années de commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale, de 2014 à 2018, nous nous attendons à accueillir beaucoup plus de visiteurs encore. Après quatorze années, une génération entièrement nouvelle de visiteurs se présente. Pratiquement aucun d’entre eux n’a encore de lien direct avec la génération qui a connu cette guerre. Ce nouveau public est le premier à annoncer l’histoire de la Première Guerre mondiale. L’exposition permanente entièrement renouvelée se doit également de raconter cette histoire. Elle présente donc l’histoire de la Première Guerre mondiale dans la région du front en Flandre Occidentale. Elle raconte l’invasion de la Belgique, les premiers mois de la guerre de mouvement et les quatre années de guerre des tranchées dans le Westhoek (de la plage de Nieuport jusqu’à la Lys, à Armentières) qui ont suivi. Le musée
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aborde ensuite la fin de la guerre et la commémoration permanente d’une guerre qui n’en finit pas, depuis près d’un siècle.
Il y a quatorze ans, la scénographie était déjà centrée sur l’expérience humaine durant la guerre, sur le témoignage personnel des événements vécus à cette période de l’histoire, afin qu’un public aussi vaste que possible puisse faire connaissance avec ce sujet. La guerre exige un tel public, tant dans les faits que dans la réflexion et le souvenir. À présent que les témoins en chair et en os ont disparu, le musée présente le paysage comme le dernier grand témoin de la guerre. Le paysage contemporain est incontestablement un des derniers témoins tangibles de l’histoire de la guerre. La tangibilité permet la rencontre. Par conséquent, durant la visite du musée, il est aussi possible de monter jusqu’au sommet du beffroi. Depuis le haut de la tour, le visiteur peut observer la ville et les champs de bataille environnants. En bas, dans le musée, le paysage d’aujourd’hui aura au préalable été augmenté du contenu dramatique d’autrefois, dans des palimpsestes intrigants d’images contemporaines et historiques (vues du ciel, verticales, en oblique, depuis le sol, panoramiques ou en gros plan). Vu sous cet angle, le musée n’est rien de moins qu’une introduction à la confrontation avec l’histoire hors de ses murs. Toutefois, cette introduction est bien étudiée, selon nous. En effet, le paysage stratifié n’est pas le seul témoin, loin de là. Des centaines d’objets authentiques évoquent le monde de la guerre. Objets meurtriers ou protecteurs, simples ou astucieux, de propagande et de survie, d’apparence relativement neuve ou tels qu’ils sont retrouvés dans le sol encore aujourd’hui, après avoir échappé à l’oubli éternel. Mais surtout, il y a les mots, les histoires, les visages des personnes qui ont vécu la guerre. Elles sont omniprésentes - plus encore que dans la première version – et guident le visiteur dans son voyage à travers la guerre et la région de la guerre. Elles sont présentées d’une manière innovante, axée sur le vécu. Des personnages ayant réellement existé côtoient des présentations interactives qui confrontent le visiteur contemporain à ses semblables qui ont connu la guerre, il y a un siècle.
Multimédia
L’élaboration d’une exposition historique moderne n’est pas l’œuvre d’un seul musée, d’un seul créateur ou d’une seul constructeur. Le terme « multimédia » n’a pas été inventé sans raison. Tijdsbeeld & PieceMontée sont les auteurs du projet général, Bruns a construit l’exposition, Klaus Verscheure (Danse-la-Pluie) et Filip Martin (Fijne Beeldwaren) ont réalisé les films, Stuart Staples et Tindersticks ont composé la bande son, les recherches pionnières de Birger Stichelbaut sur la photographie aérienne de la Première Guerre mondiale ont débouché sur l’application In Flanders Earth, les assistants informatiques de Kiss the Frog ont donné un sens au concept d’interactivité…
Le musée adopte de nombreux points de vue possibles. L’aspect général et historico-militaire est important, mais la relation avec le présent et notre manière d’appréhender le passé, en tant qu’être humain et société, dans tous les pays concernés, le sont tout autant. Des personnes venues de cinq continents et appartenant à plus de cinquante pays et cultures ont participé à la guerre en Flandre. Notre public est donc diversifié et particulièrement international. À la fin de la visite, l’histoire de cette guerre, dans cette région, renvoie à toutes les guerres qui ont fait rage depuis aux quatre coins de la planète.
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Ypres, Ville de Paix, n’est qu’une des plus de 5 000 villes au monde qui s’unissent contre la guerre, maintenant et pour toujours.
IFFM 2012 : expositions, Centre de connaissances, action éducative, programme culturel et artistique
Le musée In Flanders Fields ne se limite pas à une exposition permanente et diverses expositions temporaires. Il entretient une collaboration éducative avec des écoliers de Belgique et de l’étranger, parallèlement à un programme culturel et artistique. Des artistes contemporains, des artistes plasticiens, mais aussi des musiciens et des écrivains y bénéficient d’une plate-forme permanente. Dans le cadre de la commémoration du centenaire, l’IFFM sera le partenaire de nombreuses autres initiatives culturelles. L’initiative culturelle Gone West de la province de Flandre Occidentale est un partenaire naturel et privilégié de l’IFFM. Des collaborations nationales et internationales ont également vu le jour.
Le Centre de connaissances, accessible directement à la fin du parcours du visiteur dans le musée, permet à chaque visiteur de se plonger davantage dans cette période dramatique de l’histoire mondiale. Il est possible d’y effectuer des recherches individuelles sur la grande histoire mondiale, mais aussi sur des histoires très personnelles ou locales. Quel est notre lien avec l’histoire ?
Comme l’essence de la guerre ne change pas au fil du temps, le musée considère la présentation de cette histoire de la guerre comme un message de paix universel et contemporain et donc, comme une mission sociale importante. Le musée travaille en étroite collaboration avec des partenaires qui poursuivent la même mission et est actif dans le cadre d’Ypres, Ville de Paix.
1914-1918 : une guerre -----------------------------------------------------------------------
- au moins 600 000 victimes de la Première Guerre mondiale ont perdu la vie en Belgique. - au moins 550 000 d’entre elles ont péri dans le Westhoek. - au moins 300 000 hommes y sont encore enterrés. - au moins 200 000 hommes ont été portés disparus. - plus d’un million et demi d’autres victimes ont été blessées. - au moins un million et demi de personnes ont fui la Belgique devant la guerre. - des millions de personnes de plus de 50 nationalités et cultures ont été présentes sur le front dans le
Westhoek. - depuis la fin de la guerre qui devait mettre fin à toutes les guerres, plus de 130 grands conflits ont façonné
notre histoire.
----------------------------------------- De quel droit pourrions-nous passer cette guerre sous silence ?
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IFFM 2012 : LA NOUVELLE SCÉNOGRAPHIE
Le musée a été agrandi afin que le contenu de l’exposition permanente puisse être
renouvelé dans son intégralité. Le musée In Flanders Fields a toujours tenté de raconter la
grande histoire de la Grande Guerre à l’aide des nombreuses petites histoires des personnes
qui ont vécu ces événements. Toutefois, maintenant que les derniers survivants de la
génération de la Première Guerre mondiale nous ont quittés (même les enfants de réfugiés
belges nés à l’étranger et encore en vie sont presque centenaires), le musée déploie encore
davantage d’efforts pour créer un lien entre cette génération du passé et le visiteur
contemporain.
Le parcours personnel que le visiteur peut suivre à travers le musée est encore plus riche
que dans la première version de l’IFFM. Les personnages historiques sont explicitement
présents dans l’exposition. En outre, les rencontres individuelles entre les visiteurs et les
témoins de la guerre ne sont plus laissées entièrement au hasard. Un visiteur originaire d’un
pays ayant participé au conflit pourra découvrir la guerre telle qu’elle a été vécue par un de
ses compatriotes, voire par une personne qui vivait dans la même région qu’elle. Ces
« rencontres » sont ensuite utilisées afin d’encourager les visiteurs à découvrir, une fois
sortis du musée, les sites, cimetières et monuments de la Première Guerre mondiale
disséminés à travers le paysage contemporain.
Ce paysage contemporain de la région du front est l’autre pilier important de la nouvelle
scénographie. Grâce à la technologie moderne et à une alternance de comparaisons entre le
présent et la période de la guerre, le paysage contemporain se mêle à son histoire. Une
vaste étude de plus de 21 000 photos aériennes prises pendant la guerre montre comment
les traces de la guerre sont encore latentes ou visibles dans le paysage aujourd’hui. Des
panoramas et des centaines de photos prises au sol, localisées avec précision, aident à
établir le lien entre le présent et les événements survenus voici plus d’un siècle. Le paysage
est ainsi présenté comme le dernier témoin vivant du conflit.
Les objets sont aussi des témoins majeurs. À mesure que nous avançons dans le temps, les
témoins matériels se font plus importants. Ils sont les vecteurs de tout un univers, que nous
connaissons et comprenons parfois mais qui doit de plus en plus souvent nous être expliqué
afin que nous puissions nous approprier son ampleur, son impact et son contexte. Des objets
possédant une « valeur muséale » sont certes exposés, mais des objets retrouvés dans le sol,
patinés par le drame et le lieu de leur découverte, revendiquent aussi leur place de témoin
matériel. À l’instar des histoires personnelles, les objets sont liés au paysage. Les uniformes
appartiennent à des unités qui ont été actives dans la région, les objets proviennent de
collections qui ont été rassemblées ici. Ainsi, la collection de l’ancien café-musée Hill 60 est
présentée aux côtés de la collection privée d’une valeur inestimable de notre « maître du
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matériel », Philippe Oosterlinck. Le visiteur peut aussi admirer la collection de l’IFFM,
composée à la fois d’acquisitions et de dons, et donc d’intentions de perpétuation du
souvenir : après près d’un siècle d’une utilisation extrêmement privée, ces objets portent
l’espoir d’une nouvelle vie auprès du public. Le choc du passage de l’intimité au public
suscite avant tout une profonde émotion. Même la ferraille de guerre se voit attribuer un
nom, un lieu, des coordonnées. Les douilles d’obus ne sont plus de simples douilles d’obus
(ou le sont au contraire), elles proviennent d’endroits localisés avec une grande précision –
la guerre est encore présente partout (60 cm sous la surface du sol), mais parfois, il est
intéressant de connaître les coordonnées précises de ce « partout ».
Il est également question de milliers de coordonnées lorsque le visiteur cherche, dans
l’application In Flanders’ Earth, des lieux (tristement) célèbres ou simplement (s’il s’agit d’un
habitant de la région du front) sa rue ou sa maison. Une sélection de 3 500 photos aériennes
verticales est disposée telle une mosaïque sur l’orthophotographie contemporaine. Un
simple « toucher » de l’écran éclaire la photo. Vous pouvez zoomer ou faire glisser une barre
transparente entre la guerre et aujourd’hui afin de déchiffrer les traces ou étudier la
situation à l’époque de la guerre. L’application montre également l’itinéraire vers 350 sites
encore visibles aujourd’hui dans la région du front (350 parmi plus de 1 500) ; (pour
l’instant,) 150 photos au sol localisées montrent la vie pendant la guerre. Elles évoquent la
vie quotidienne, mais que signifie encore « quotidien » en temps de guerre ? 170 « hot
spots » s’attardent sur des traces frappantes que la photo aérienne ou une petite série de
photos aériennes permet de découvrir. Les séries montrent l’évolution durant la guerre,
depuis un paysage pratiquement intact en 1915 jusqu’à la destruction parfois totale en 1917
ou 1918. Dans d’autres cas, une seule photo permet d’observer des traces surprenantes : un
terrain d’exercice, un champ de tir, un aérodrome, des dizaines de camps, un cimetière de
chars, un cimetière disparu, de nouvelles routes, des voies ferrées, des quais de chargement,
de petites et grandes infrastructures de la logistique de la guerre qui ont occupé le paysage
parfois jusqu’à plusieurs dizaines de kilomètres à l’arrière du front ou (à titre exceptionnel)
l’attaque d’une position ennemie par un groupe de soldats. Les recherches de Birger
Stichelbaut (UGent), en collaboration avec l’IFFM et la province de Flandre Occidentale,
permettront de répertorier toutes les traces (plusieurs milliers de kilomètres !) afin qu’elles
deviennent des instruments de la politique d’aménagement du territoire. En effet, si le
paysage est le dernier témoin vivant, nous devons faire en sorte qu’il survive, en symbiose
acceptable avec le monde dans lequel nous vivons tous.
D’autres collaborations. Si la Halle aux draps, détruite et reconstruite, est le premier témoin
de notre histoire, nous devons la replacer dans son contexte historique, pour autant que le
lifting imaginé par noA-architecten ne l’ait déjà fait. Des étudiants et professeurs du
département DAE de Howest, sur le campus de Courtrai, ont réalisé six « clay models » en
3D de la Halle. Les modèles réduits réalisés avec soin (avant-guerre, quatre stades de la
destruction et après la reconstruction) se sont révélés particulièrement utiles lors du
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classement des nombreuses photos de la destruction et de la mise en évidence de l’ampleur
de cette dernière. Elles sont présentées aux côtés d’un autre survivant : la statue
endommagée du mendiant provenant du groupe sculptural du maître-autel de la cathédrale
Saint-Martin.
Un musée doté d’une bande son
Afin de créer une cohésion entre toutes ces expériences et impressions, le nouveau musée a
commandé une bande son destinée à plonger le visiteur dans une ambiance particulière. Le
groupe rock britannique Tinderstick, emmené par le chanteur Stuart Staples et connu dans
le monde entier, a répondu à notre invitation et a composé un morceau qui accompagne le
visiteur dans son parcours émotionnel à travers le musée.
Les sons sont une des sources que le curateur d’une exposition peut utiliser afin d’installer une ambiance donnée. Ils sont une des nombreuses pièces du puzzle qu’est la création d’une expérience muséale moderne. La musique, en particulier, est un moyen puissant de faire naître des émotions non cognitives chez les visiteurs. C’est pour cette raison que le premier IFFM n’était pas « silencieux » non plus : des effets sonores se combinaient à la musique. Le panorama musical se composait alors d’éléments très divers, travaillés afin de former un tout, qui étaient en interaction et créaient une ambiance aux airs intentionnellement chaotiques. Pour le nouvel IFFM, une autre approche a été choisie. La bande son accompagnera désormais le visiteur tout au long d’un parcours émotionnel et lui fera ressentir la guerre comme une présence permanente et menaçante, ponctuée d’accents à certains moments cruciaux, mais se terminant sur un message d’espoir. Et aussi… Le beffroi Moyennant le paiement d’un supplément de 2 €, le visiteur peut grimper jusqu’au sommet du beffroi. 231 marches et un passage de 55 cm de large à l’endroit le plus étroit… l’ascension ne sera pas au programme de tous. Mais ce n’est pas le but. En effet, pour des raisons de sécurité, seules 60 personnes peuvent se trouver simultanément dans la tour. Par conséquent, environ 650 personnes au maximum pourront chaque jour profiter de la vue d’en haut. Au cours de l’ascension, une pause est possible à deux étages. Le troisième étage s’intéresse, brièvement, au beffroi en tant que symbole, au Moyen Âge, pendant la guerre et lors de la reconstruction. Étant donné que tous les trois ans, une plate-forme est construite au niveau d’une des ouvertures de cet étage pour qu’à l’issue du Cortège des chats, le bouffon de la ville puisse lancer des chats en peluche à la foule, cet événement est également abordé ici. Le quatrième étage abrite le carillon entièrement restauré. Après la Première Guerre mondiale, les Anglo-saxons ont commencé à construire des carillons en souvenir des hommes morts durant la Première Guerre mondiale. Nous en présentons sept au visiteur.
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Le cinquième étage est le but de l’ascension. Sur le pourtour de la tour, 28 personnes à la fois peuvent admirer la vue sur la ville et le Saillant d’Ypres environnant. Des photos et deux paires de jumelles permettent de découvrir ce tristement célèbre champ de bataille. Le Centre de connaissances
Le Centre de connaissances est la mémoire du musée. Il existe depuis 1989. Jusqu’en 1992, il
portait le nom du Dr A. Caenepeel. En 1998, il a été rebaptisé Centre de documentation du
musée In Flanders Fields. Depuis 2010, nous parlons du Centre de connaissances du musée
In Flanders Fields. Le Centre de connaissances est désormais hébergé dans la Halle aux draps
et est accessible à la fin de la visite du musée. Au cours des 14 dernières années, il est
apparu que de plus en plus de visiteurs éprouvaient le besoin de faire des recherches
personnelles au sujet de leur lien avec la Grande Guerre, par l’intermédiaire d’un membre
de leur famille, d’un habitant de leur ville ou de leur région, du régiment local, etc. À
l’inverse, les visiteurs peuvent venir y raconter leur histoire d’un des innombrables morts de
la guerre dans le Westhoek. Le Centre de connaissances est ouvert du lundi au vendredi,
durant les heures d’ouverture du musée, et peut répondre à chacun de ces souhaits.
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IFFM 2012 : le « PARCOURS PERSONNEL »
PERSONNAGES ICONIQUES – KIOSQUES DE RENCONTRE – VITRINES PERSONNELLES (VP)
TÉMOINS LITTÉRAIRES – la LISTE DES NOMS
Dans la nouvelle exposition permanente, le parcours personnel, une scénographie où la
grande histoire est racontée à l’aide de nombreuses « petites » histoires personnelles, est
beaucoup plus forte que dans la première version de l’IFFM. Des personnes et personnages
historiques constituent une partie importante de la présentation muséale, de quatre
manières différentes.
Personnages iconiques : des acteurs et actrices interprètent des personnages ayant
réellement existé, que chacun aurait pu rencontrer. Ils utilisent les mots précis employés par
leur personnage et regardent le visiteur droit dans les yeux. Ils ne portent pas de costume et
n’utilisent pas d’accessoires, leurs uniformes sont réels, aussi réels que l’objet ayant
appartenu au personnage et qui se trouve devant l’écran : une photo, un dessin, une lettre,
un journal intime, un livre ou un objet sont des témoins au même titre que l’enregistrement
soigné du témoignage.
Kiosques de rencontre : quatre points de rencontre individuelle. L’ordinateur calcule une
matrice sur la base des informations que le visiteur a fournies lors de sa connexion. Dans la
mesure du possible, le visiteur rencontre quelqu’un de sa propre région, son opposé et des
personnes de sexe et d’âge différents. Les quatre rencontres se font dans l’ordre
chronologique. Trois histoires de la guerre (1914, 1915-1916 et 1917-1918) et une de
l’après-guerre.
Lorsque le visiteur se déconnecte, à la fin de la visite du musée, les quatre rencontres sont
rassemblées ET quelques références au paysage du Westhoek et/ou à des publications sont
ajoutées, en vue d’un usage immédiat ou ultérieur. Les textes peuvent être imprimés dans la
boutique du musée ou envoyés par courrier électronique ou au moyen d’un smartphone.
Vitrines personnelles : onze personnages sont présentés à l’aide d’objets personnels.
L’officier allemand Rudolf Lange apparaît à deux reprises, en 1914 et 1918. Le soldat belge et
artiste Karel Lauwers est à la fois un personnage iconique et un personnage présenté dans
une vitrine personnelle. Les objets évoquant le soldat néo-zélandais Victor Spencer sont très
particuliers, tout comme la première croix en bois des tombes de Louis de Mahieu (tombe
de campagne) et de Peter Kollwitz (croix en bois au cimetière d’Esen).
Témoins littéraires : quiconque offre un bon témoignage à propos de sa propre expérience
de la guerre peut encore être compris plusieurs générations plus tard. C’est le cas par
excellence des artistes. De tous, les écrivains étaient les mieux placés pour témoigner au
cours de cette guerre très littéraire. Outre John McCrae, dont le poème In Flanders Fields a
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donné son nom au musée, et Ivor Gurney, qui a été la première source d’inspiration
permettant de donner corps à la Troisième Bataille d’Ypres, nous avons chaque fois opté
pour un texte allemand, belge, français, britannique et américain, respectivement de Stefan
Zweig, Cyriel Buysse, Jean Giono, Siegfried Sassoon et Mary Borden.
La Liste des noms : en août 2014, la recherche de toutes les personnes ayant perdu la vie sur
le sol belge ou à la suite d’événements liés à la guerre en Belgique sera terminée. La Liste
des noms les rassemblera pour la première fois en une liste intégrée unique. Les noms
seront répertoriés individuellement, jour après jour, cent ans plus tard. Les visiteurs qui se
connectent pourront également consulter le nombre de personnes de leur région
apparaissant sur la liste ainsi que leur nom. La Liste des noms figure déjà dans le parcours du
musée, sous une forme non finalisée. Pour l’instant, elle est encore un instrument
incomplet, mais à partir d’août 2014, elle sera une déclaration puissante.
10 + 3 personnages iconiques
Richard Wybouw (°1864 + 1942)
B, Middelkerke, réfugié
Texte basé sur un entretien avec la famille, film de l’entretien conservé au Centre de
connaissances de l’IFFM.
Quatre personnages de la trêve de Noël de 1914
Greg Nottle (°1891 + 1915)
UK, Rifleman 1/5, London Regiment, Rifle Brigade
Texte basé sur la correspondance avec la petite-nièce, conservée au Centre de
connaissances de l’IFFM
Karel Lauwers (°1892 +1918)
B, Anvers, soldat au 12e Régiment de ligne
Texte d’une lettre adressée à ses parents, conservée au Centre de connaissances de
l’IFFM.
Maurice Laurentin (°1885 +1959)
F, Cholet, Lieutenant au 77e RI
Texte du journal intime publié
Kurt Zemisch (°1890 +1946)
D, Leutnant 134. IR
Texte du journal intime non publié, conservé au Centre de connaissances de l’IFFM.
Deux personnages de la première attaque au gaz
Fritz Haber (°1868 +1934)
D, professeur de chimie, plus tard Hauptman Pionier Rgt 35 & 36
Texte cité dans Der Chemische Krieg, par Rudolf Hanslian (1927)
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Willy Siebert (°1893 +1972)
D, Gefreiter Pionier Rgt 36
Texte du témoignage non publié, en anglais, adressé à son fils, conservé au Centre de
connaissances de l’IFFM
Un personnage de la vie à l’arrière du front
Achiel Van Walleghem (°1879 +1955)
B, Pittem, 35 ans en 1914, vicaire à Dikkebus, réfugié à Reningelst en juin 1916
Texte du journal intime publié, manuscrit conservé au Centre de connaissances de
l’IFFM.
Trois personnages du film « La Troisième Bataille d’Ypres »
« Ellen » d’après Ellen Newbold La Motte (°1873 + 1961)
USA, infirmière à l’Hôpital Chirurgical Mobile N° 1 de Mary Borden, dans les environs
de Roesbrugge, 1915-16
Texte extrait de The Backwash of War, par Ellen Newbold la Motte (1916)
« Enid » d’après Enid Bagnold (°1889 + 1981)
UK, infirmière et chauffeur d’ambulance en Angleterre et sur le front ouest.
Texte quasi intégral de A Diary without dates, par Enid Bagnold (1918)
Harvey Cushing (°1869 +1939)
USA, neurochirurgien, volontaire à partir de 1915, MC 5th Army, adjoint à l’équipe
médicale de l’armée britannique à la CCS No. 46 à « Mendinghem », Proven, 1917
Texte extrait de From a Surgeon’s Journal: 1915-1918, par Harvey Cushing (1936)
Deux personnages des offensives de 1918
Jerôme Verdonck (°1894 +1974)
F, Boeschepe, sous-lieutenant du 156e RI, 39e DI
Texte de deux témoignages non publiés, le premier en français écrit en juillet 1919, le
deuxième en néerlandais écrit en 1972, des copies sont conservées au Centre de
connaissances de l’IFFM
Eric Hiscock (°1901 + ?)
UK, Pte. 26/Royal Fusiliers, auteur du
Texte extrait de The Bells of Hell go Ting-a-Ling-a-Ling: an autobiographical fragment,
par Eric Hiscock (1976)
Dans les « vitrines personnelles », nous présentons des effets personnels de divers militaires.
Le soldat belge Jules Liétar, du 2e Régiment des Chasseurs à Pied (1/3) perdit la vie à
Eppegem, le 26 août 1914.
L’officier britannique Riversdale « Rivvie » Grenfell était lieutenant au 9/Lancers. Il fut le
premier des deux paires de frères Grenfell à perdre la vie. Rivvie périt au Chemin des Dames,
le 14 septembre 1914 ; les trois autres à Ypres, en 1915.
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Le soldat allemand Max Höfer participa à l’intégralité de la campagne de 1914 et 1915 en
Belgique et survécut.
L’officier allemand Rudolf Lange était un observateur particulièrement attentif et a traduit
ses impressions de la guerre à l’aide de notes personnelles, de croquis et d’aquarelles. Il fut
blessé une première fois le 24 octobre 1918 à Langemark. Il passa près de quatre années au
front et fut mortellement blessé en Champagne, en 1918. Sur son lit de mort, il reçut l’Ordre
Pour le Mérite prussien.
Le Britannique Jeremiah Daly, soldat au 2e bataillon du Leinster Regiment, perdit la vie le 20
octobre 1914. Les Leinsters avaient été envoyés dans la région de Prémesque (France) et, ce
jour-là, avaient été la cible de tirs d’artillerie ennemis violents et incessants. La 6e division
paya un tribut humain particulièrement lourd : 2 000 pertes en une seule journée. Jeremiah
Daly ne possède pas de tombe connue et est cité sur le Ploegsteert Memorial.
Le grenadier Odon Van Pevenaege commença à écrire son journal le premier jour de la
guerre. Il perdit la vie le 15 juillet 1917 à Sint-Jacobskapelle, sur les rives de l’Yser, et fut
enterré au cimetière de Hoogstade-Linde. Sa famille n’apprit son décès qu’en 1918 et décida
de ramener son corps « à la maison », à Anseroeul. D’après ce que nous savons, cette tombe
est la seule de Wallonie à être couverte de la pierre tombale en hommage aux héros.
Le 1er février 1917, la balle qui tua Charles Snelling, du Leinster Regiment irlandais, à
Heuvelland, perfora tous les documents qu’il conservait dans son portefeuille en cuir. Elle
déchira ainsi un coin d’une field service postcard que Charles n’avait pas encore envoyée et
sur laquelle il avait écrit qu’il se portait relativement bien. Le soldat Charles Snelling est
enterré au Pond Farm Cemetery à Wulvergem.
Otto Wetzel, étudiant allemand en droit et fils d’un riche médecin de Nürnberg, partit au
front le 14 novembre 1914, avec son régiment (11.Bayr. FeldArtReg). Durant toute la guerre,
il écrivit des centaines de lettres à sa famille et photographia les faits et gestes de son unité.
An unknown Belgian officer - died of wounds, tels sont les mots gravés sur une croix en bois
d’une tombe de campagne. La croix, fabriquée à partir d’une chaise, marquait
l’emplacement de la sépulture provisoire de Louis de Mahieu. Le 31 août 1918, ce volontaire
de guerre anversois reçut une balle dans la tête, lors d’une mission de reconnaissance de la
puissante ligne de défense allemande à Warwick Farm (Wieltje, région d’Ypres).
Karel Lauwers, né à Anvers et milicien de la classe 1912, fut mobilisé le 29 juillet 1914. Il fut
incorporé dans le 12e Régiment de ligne. De 1915 à 1918, Karel fut un chroniqueur réaliste
de la vie quotidienne au front. Après la Bataille de l’Yser, il saisit crayon, pinceau et carnet de
croquis pour représenter des scènes, généralement de petites dimensions, par la force des
choses, de la vie des soldats. Durant toute la guerre, il entretint une correspondance
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abondante avec sa famille et ses amis. Il perdit la vie le 15 octobre 1918, à Lendelede, lors
d’une des dernières actions de son régiment.
Nous présentons quelques objets datant d’après-guerre du soldat Victor Spencer. Chez les
Maoris, la wakahuia est une boîte en bois sculpté, dans laquelle sont conservés les biens les
plus précieux d’une personne. Le jeune Victor Spencer était moitié maori, moitié pakeha
(blanc). Il fut exécuté le 24 février 1918 près de Dikkebus. En 2000, le gouvernement néo-
zélandais lui accorda une grâce posthume. Quelques années plus tard, ses proches
amenèrent cette wakahuia sur sa tombe. Elle renferme une biographie, le décret de grâce
promulgué par le gouvernement néo-zélandais et un hei-tiki, un pendentif personnel en
néphrite.
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Tindersticks et le musée In Flanders Fields
Au début de l’année 2011, nous avons été contactés afin de participer à la rénovation et à la
création de la nouvelle image du musée In Flanders Fields à Ypres, en Belgique, dans le cadre
de la commémoration du centenaire de la Grande Guerre et de la destruction de la ville
durant cette période de l’histoire.
Nous connaissions un peu Ypres pour y avoir donné un concert à la cathédrale, en 1995. Ce
lieu nous avait laissé une impression particulière (même si alors, je n’avais pas imaginé un
instant que j’y passerais tant de temps plus tard).
Une visite a été organisée. Pendant deux jours, j’ai ainsi arpenté les champs de bataille et les
cimetières en compagnie de Piet Chielens (conservateur du musée) qui m’a fait part de son
expertise et son expérience. La Première Guerre mondiale est un tel gâchis et est tellement
incompréhensible qu’il est impossible de ne pas être fasciné.
Je pense que la création musicale (ou toute autre forme de création) doit être une réaction
émotionnelle. Bien que j’aie donné ma parole, je me demandais ce que nous pourrions
apporter à ce projet.
J’ai demandé à Piet où reposaient les victimes allemandes et il m’a proposé de m’y conduire.
En chemin, Piet m’a appris que les Allemands avaient d’abord été enterrés sur des terres
données à bail. Une fois le bail expiré, les corps ont dû être déplacés. C’est à cette époque,
dans les années 1950, que le cimetière de Vladslo a été construit.
Nous sommes arrivés au cimetière. L’endroit était éloigné et caché. Une pluie fine tombait.
Je ne m’attendais pas à être aussi ému. Ce lieu était poignant dans son humble dignité (celle
que seuls les vaincus connaissent), baignant dans une beauté délicate et une tristesse
profonde, très profonde. J’étais bouleversé. La sculpture de Kathe Kollwitz, « Le couple de
parents en pleurs » est presque insupportable dans ce décor.
C’est là que j’ai trouvé ce qui me touchait, quelque chose que je souhaitais approfondir.
L’impression que m’a laissée Vladslo, dans le crachin de cette fin d’après-midi de mai, ne m’a
jamais quitté lors de l’écriture et de l’enregistrement de la musique. C’est à Vladslo que j’ai
oublié les clichés de la Première Guerre mondiale. C’est là que j’ai pu établir un lien avec la
conception personnelle de la perte et du gâchis, que bien des personnes éprouvent, et le
témoignage à la fois calme et assourdissant légué à l’humanité.
De retour au musée, l’idée d’un morceau musical soumis à une évolution a commencé à
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germer en moi. Il créerait « l’air » dans les salles et accompagnerait de manière subtile la
progression du visiteur dans le musée. Les seules références vers lesquelles je souhaitais me
tourner étaient le War Requiem de Britten (via Arvo Pärt) et la manière dont les Seagram
Murals exposées dans la salle Rothko de la Tate Britain imposent une ambiance.
J’ai emporté ces idées et j’ai commencé à travailler avec Dan McKinna. Ensemble, au fil de
nombreux mois, nous avons composé la musique : des cordes, des cuivres, des percussions,
un cristal Baschet, un piano et une guitare électrique.
Des boucles s’entremêlent en créant des relations qui définissent chacun des espaces. La
pièce maîtresse et apogée est la bande sonore du film de Klaus Verscheure « La Troisième
Bataille ».
Les paysages sonores ont été enregistrés à Londres et à La Souterraine, en avril 2012.
Stuart A. Staples.
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IFFM 2012 : le CENTRE DE CONNAISSANCES
Le Centre de connaissances est la mémoire du musée. Il existe depuis 1989. Jusqu’en 1992, il
portait le nom du Dr A. Caenepeel. En 1998, il a été rebaptisé Centre de documentation du
musée In Flanders Fields. Depuis 2010, nous parlons du Centre de connaissances du musée
In Flanders Fields.
Les collections
La collection du musée In Flanders Fields est riche, unique en son genre et variée : livres,
photos, cartes du front, journaux, magazines, dossiers de documentation, souvenirs de
guerre, documents personnels, affiches, matériel audiovisuel et archives conservées sur
d’autres supports que du papier, datant ou parlant de la Première Guerre mondiale ou de
sujets associés.
En 1988, la ville d’Ypres a acquis l’impressionnante bibliothèque du Dr Caenepeel. Cette
collection se compose d’environ 1 500 ouvrages, essentiellement des histoires des
régiments.
Rose Coombs a légué par testament une partie considérable de ses livres à la ville d’Ypres. La
« collection Coombs » compte environ 1 500 ouvrages, notamment des histoires générales,
des études scientifiques sur un aspect précis de la guerre, des ouvrages de référence, des
guides de voyage et des recueils de poèmes. La « collection Iserbyt », quant à elle, rassemble
140 ouvrages, généralement plus anciens (datant de l’entre-deux-guerres). Quelques
publications allemandes rares traitant de stratégie ou de technique sont particulièrement
intéressantes.
En plus de ces trois collections de livres majeures, le musée achète des livres, brochures et
magazines tant neufs que d’occasion. Lorsque des recherches menées au Centre de
connaissances sont publiées, nous demandons à l’auteur de nous offrir un exemplaire de son
livre ou de son article. La bibliothèque continue ainsi de s’enrichir, semaine après semaine.
Actuellement, notre fonds d’ouvrages se compose de quelque 11 000 volumes au total.
Ces livres peuvent être consultés en ligne grâce au logiciel de gestion de bibliothèque VUBIS.
Notre très vaste collection de journaux et magazines, soit environ 16 000 numéros, date de
l’époque 1914-1918 ainsi que de l’entre-deux-guerres et possède un caractère
particulièrement international.
Les cartes des tranchées constituent une vaste collection importante et unique en son genre.
Il s’agit de cartes topographiques datées (cartes d’état-major) indiquant l’emplacement des
tranchées ainsi que d’autres points stratégiques. Elles étaient notamment utilisées sur le
terrain et sont parfois abîmées ou annotées. Cette riche collection a été entièrement
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numérisée et toutes les cartes ont été reproduites et sont disponibles dans la salle de lecture
sous la forme de fac-similés.
Notre abondante photothèque renferme des collections conservées sur d’autres supports
que du papier (de l’Imperial War Museum, photos aériennes allemandes, britanniques et
australiennes, etc.), des albums privés de militaires belges, allemands et britanniques, des
collections de photos et des clichés isolés.
La collection audiovisuelle gagne en importance et en ampleur : vidéos, cassettes, CD et CD-
Rom. Elle contient notamment des entretiens avec d’anciens combattants, des
enregistrements de musique de la Première Guerre mondiale, des documentaires, des
reportages et une collection de prises de vue originales de l’Imperial War Museum.
Les informations relatives à certaines personnes et certains sujets sont conservées dans des
dossiers séparés.
Notre collection de souvenirs de guerre et de documents personnels s’enrichit chaque jour.
Dons et acquisitions nous permettent de mettre à la disposition des chercheurs intéressés
une grande quantité de journaux intimes, lettres, décorations, œuvres d’art des tranchées,
etc.
Catalogues en ligne
Vubis http://winob.cevi.be/webopac/vubis.csp?Profile=Iepermusea
livres, journaux, magazines, dossiers personnels et thématiques, collection audiovisuelle
Adlib http://collectie.ieper.be (= page Web ; pas encore en ligne) : objets, photos, cartes
des tranchées
Filemaker – ArcViewer : applications muséales (en construction)
Infos pratiques
Centre de connaissances du musée In Flanders Fields
Sint-Maartensplein 3
B- 8900 Ieper
Téléphone : ++32 (0) 57 239 450
Fax : ++32 (0) 57 239 459
E-mail : [email protected]
Tous les jours de la semaine de 10h00 à 12h30 et de 13h30 à 17h00
Du 15/11 au 01/04 : fermé le lundi