1

Click here to load reader

Une analyse critique des facteurs d’exclusion de la prise en charge en chirurgie ambulatoire – The day after

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Une analyse critique des facteurs d’exclusion de la prise en charge en chirurgie ambulatoire – The day after

Communications orales / Journal de Chirurgie – Vol. 151 – Hors série 1 – Octobre 2014 – A5-A35A34

(n = 3). Une exérèse élargie emportant les organes macroscopique-

ment envahis a été réalisée pour les sarcomes. Quatorze patientsont eu 1 reconstruction, dont 10 lambeaux musculo/fasciocutanés.Treize patients ont eu un traitement néoadjuvant (radiothérapie

n = 3, chimiothérapie n = 10) et 21 un traitement adjuvant (radio-thérapie n = 16, chimiothérapie n = 5). La survie globale, sansmétastase et sans récidive locale à 5 ans était 86 % [72 ; 100], 68 %

[51 ; 92] et 85 % [67 ; 100] pour les sarcomes.

Conclusion. – Une IRM et une biopsie permettent d’adapter d’emblée la

prise en charge chirurgicale et/ou médicale des TMP.

Prophylaxie de la thromboembolie veineuse dans la chirurgie oncologique abdominale ou pelvienne : la conformité aux lignes directrices de l’ACCP 2008NEGIB GEAHCHAN (1), MELKART BASILE (2), MAROUN TOHME (2)

(1) Université Saint-Joseph, Chirurgie oncologique, Beirut, Liban ; (2) Université Libanaise, Chirurgie générale, Hadath-Beirut, Liban.

Contact : Université Saint-Joseph, Faculté de médecine/Hôpital Hôtel-Dieu de France, Chirurgie générale-Chirurgie oncologique, Rue Damas, 1160317 Beirut, Liban.

E-mail : [email protected]

Contexte. – La thromboembolie veineuse (TEV) est un problème desanté majeur. Les patients cancereux constituent une population àhaut risque pour la TEV. L’« American College of Chest Physicians »

(ACCP) a proposé des lignes directrices pour la prophylaxie de laTEV, lesquelles sont inégalement respectées dans la pratiquechirurgicale.

Méthodes. – DIONYS est un registre multinational, longitudinal etprospectif, incluant des patients ayant subi une chirurgie abdomi-

nale ou pelvienne pour cancer en Amérique latine, en Afrique et auMoyen-Orient. Ils ont été évalués pour leur adhésion thérapeutiqueaux lignes directrices de l’ACCP 2008.

Résultats. – Entre 2011 et 2012, 921 patients ont été inclus et

répartis en : chirurgie abdominale (435), pelvienne (390) et abdo-minale + pelvienne (96). Une thromboprophylaxie a été prescrite à90 % des patients pendant l’hospitalisation et à 28,3 % après sortie

de l’hôpital avec un respect des lignes directrices chez 73,9 % et18,9 % des patients respectivement. Le manque de conformité auxdirectives était principalement dû au médecin qui jugeait que le

patient n’avait pas besoin d’une thromboprophylaxie. Le type deprophylaxie le plus prescrit était pharmacologique (héparine de baspoids moléculaire).

Conclusion. – Un écart important existe dans la thromboprophylaxiede la TEV dans la chirurgie du cancer abdominal et pelvien entre la

pratique quotidienne et les lignes directrices de l’ACCP 2008. Uneformation continue des chirurgiens pourrait réduire cet écart.

Utilisation des cellules souches mésenchymateuses dans le traitement de l’éventration chez le ratALEXANDRE MALEK (1), CLAUDE TAYAR (1), CHADY SALLOUM (1),

PHILIPPE COMPAGNON (1), ALEXIS LAURENT (1), GERARD PASCAL (1), ÉRIC ALLAIRE (2), DANIEL AZOULAY (1)

(1) Hôpital Henri-Mondor, Chirurgie digestive, Hépato-biliaire, pancréatique et transplantation hépatique, Créteil, France ; (2) Hôpital Henri-Mondor, Chirurgie vasculaire, Créteil, France.

Contact : Hôpital Henri-Mondor, Chirurgie digestive, hépatobiliaire, pancréatique et transplantation hépatique, 51, avenue du Maréchal-

de-Lattre-de-Tassigny, 94010 Créteil cedex, France.

E-mail : [email protected]

Introduction. – L’éventration est une complication fréquente de lachirurgie abdominale. Le traitement de référence actuel repose sur

le renforcement de la paroi par des prothèses synthétiques. Il pré-

sente cependant un taux de récidive élevé, des complicationslocales fréquentes et une impossibilité d’application en milieucontaminé. De nouvelles méthodes thérapeutiques non méca-

niques sont à développer pour tenter de pallier les trois défautsdéjà évoqués.Matériel et méthodes. – Nous avons pu reproduire un modèle

d’éventration postopératoire chez le rat et nous avons pu tester unethérapie cellulaire par injection de cellules souches mésenchyma-teuses (CSM) dans les muscles de la paroi abdominale pour cibler la

myopathie associée à cette pathologie.Résultats. – Nos résultats ont montré une réduction de la surfaceherniaire après traitement qui était plus élevée dans le groupe

de thérapie cellulaire que chez les témoins avec 59,3 ± 3,1 %contre 39,2 ± 6,4 %, respectivement (P = 0,027). L’analyse méca-nique a mis en évidence une amélioration significative de l’élas-

ticité avec un module de Young de 1,8 ± 0,6 et 2,4 ± 0,4 MPa,dans les groupes témoins et thérapie cellulaire, respectivement(p = 0,016).

Conclusion. – Suite aux résultats satisfaisant de l’utilisation des CSMdans le traitement de l’éventration chez le rat, la perspective dupassage à l’étape « gros animal » pourrait être envisagée et permet-

trait de concevoir de nouvelles approches thérapeutiques.

Une analyse critique des facteurs d’exclusion de la prise en charge en chirurgie ambulatoire –The day afterADINA HANES (1), CHARLES SABBAGH (1), PIERRE GUINOT (2), RACHID BADAOUI (2), CYRIL COSSE (2), JEAN-MARC REGIMBEAU (1)

(1) CHU Amiens, Service de chirurgie digestive et oncologique, Amiens, France ; (2) CHU Amiens, Service d’anesthésie réanimation, Amiens, France.

Contact : CHU Amiens, Service de chirurgie digestive et oncologique,

Place Victor-Pauchet, 80054 Amiens, France.E-mail : [email protected]

Introduction. – Certaines contre-indications de la prise en charge enchirurgie ambulatoire sont discutables. L’objectif de cette étude

était de réévaluer les critères d’exclusion des patients ainsi queleurs suites opératoires immédiates afin d’élargir les indications del’ambulatoire.

Patients et méthodes. – Entre janvier et décembre 2013, tous lespatients non inclus en ambulatoire opérés d’une cholécystectomie,cure de hernie inguinale ou ombilicale ont été inclus. Les données

démographiques, chirurgicales, anesthésiques et post opératoiresétaient prospectivement recueillies.Résultats. – 158 patients ont été inclus (âge moyenne 60 ans, 69 %

d’hommes). La durée moyenne d’intervention était de 74 minutesLes raisons d’exclusion étaient : les antécédents médicaux (65 %),absence d’accompagnant (21 %), refus (4,3 %), troubles cognitifs

(5 %), autre (3,7 %). Parmi ces patients 72 % (113) était sortis à J1sans aucune complication dont 61 % (69) avaient été exclus à causede leurs antécédents (43 % de l’ensemble de la population).

Conclusion. – 43 % des patients auraient été potentiellementincluables en ambulatoire au prix d’une collaboration optimaleau sein de l’équipe médico-chirurgicale. Les antécédents ne sem-

blent pas constituer une contre-indication absolue à la chirurgieambulatoire