UNECONNECTIVITÉENRICHIERAPPORT ANNUEL 2014-2015

TABLE DES MATIÈRES

SOMMAIRE

LE RISQ EN UN COUP D’ŒIL

REVUE DE L’ANNÉE

REVUE FINANCIÈRE

LE RÉSEAU DU RISQ

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08

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Définition du Petit Larousse

Définition du RISQ

« Conférer à quelque chose plus de valeur, de variété. »

« Assurer une expérience numérique optimale à l’ensemble de la communauté de l’éducation

et de la recherche. »

enrichir

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NOS ENJEUX 2014-2015EN

PLUS QU’UN OPÉRATEUR DE RÉSEAU, LE RISQ EST DÉSORMAISUN FOURNISSEUR DE SERVICES

Atteindre nos objectifs d’affaires en élargissant notre éventail de servicesà valeur ajoutée

Offrir des services adaptésau contexte de l’éducation

UNE STRUCTUREDE COÛTS AVANTAGEUSE

Partager des ressources pourfavoriser les économies d’échelle

Conclure des ententesles plus avantageuses possiblesavec les fournisseurs

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NOS ENJEUX 2014-2015

• Une relation exceptionnelle• Une participation à nos instances• Écoute et souplesse dans la mise en opération de nos services

NOS MEMBRES SONT AU CŒURDE NOS PRÉOCCUPATIONS

PERFORMANCE

PROXIMITÉ

FIABILITÉ

PARTENAIRE

SÉCURITÉ

FLEXIBILITÉ

INCONTOURNABLE

ACCESSIBILITÉ

ROBUSTESSE

REDONDANCE

EXPERTISE

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Le RISQ s’est donné cette année un nouveau plan d’affaires pour l’horizon 2015-2018 qui marquera plus que jamais notre engagement envers nos membres. Le RISQ s’est bâti grâce à un effort collectif et à une étroite collaboration avec le milieu de l’éducation et de la recherche. Dans les prochaines années, nous entendons demeurer l’incontournable fournisseur de services de connectivité numérique des établissements d’éducation et de recherche au Québec.

Pour y arriver, nous devrons nous assurer que nos services répondent aux besoins de plus en plus diversifiés de nos membres, tout en maintenant un niveau de satisfaction élevée. Nous devrons continuer de favoriser la plus grande utilisation de nos services, en assurer la croissance et rejoindre les établissements d’éducation qui n’utilisent pas encore nos services.

Un sondage KPMG-Secor portant sur le degré de satisfaction des membres du RISQ et sur leurs

UNE CONNECTIVITÉ PLUS ESSENTIELLE QUE JAMAIS

besoins pour les prochaines années a révélé un taux de satisfaction de 94 %, avec un taux de réponse de 63 %. Ces résultats confirment l’esprit de collaboration entre le RISQ et ses membres. Nous sommes particulièrement fiers de voir leur satisfaction à l’égard des services du RISQ se maintenir depuis plusieurs années à un niveau aussi élevé. Le sondage a fait ressortir l’importance de maintenir la haute fiabilité des services du RISQ (établie à 99,99 %), considérant la place de plus en plus grande qu’ils occupent dans le fonctionnement de nos établissements. La performance du réseau, que nous tenons pour acquise, doit être maintenue; c’est la seconde priorité qui ressort du sondage, un autre constat important.

La relation de partenariat avec le RISQ est vue comme une composante majeure sur laquelle repose l’évolution de nos services. Pour exprimer l’importance que nous accordons à cet esprit de partenariat, nous avons mis sur pied un comité de stratégie. Le comité est composé

MARC DENONCOURTPrésident du conseil d’administration

MICHEL VANIERDirecteur général

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à parts égales de deux représentants de chacun des trois réseaux d’enseignement (commissions scolaires, collégial et universitaire) ainsi que de la direction du RISQ. Ce comité suit de près les travaux du RISQ et en fait rapport régulièrement au conseil d’administration.

Pour terminer, revenons sur l’année qui vient de s’écouler. L’exercice 2014-2015 a été marqué par plusieurs réalisations qui nous ont permis d’atteindre les objectifs du plan d’affaires 2012-2015 et dont vous trouverez des exemples concrets dans les pages de ce rapport.

Nous avons introduit le service RISQ-Cloud. Ce service offre la connectivité à haut débit nécessaire pour rejoindre les fournisseurs d’informatique en nuage, en utilisant le réseau privé du RISQ. Nous tenons à souligner qu’il a été développé dans le cadre d’un projet pilote avec l’un de nos membres : la Grics. Enfin, le protocole assurant l’interopérabilité de la qualité de service (QdS) a été validé, de son côté, à l’occasion d’un projet pilote avec l’Université du Québec. La relation privilégiée que nous entretenons avec nos membres nous a permis de bien cerner les besoins et de respecter leurs budgets.

Sur le plan des infrastructures nous avons mis en service les premiers circuits à 100 Gb/s dans la région de Montréal, grâce à une subvention de l’organisme CANARIE. Soulignons également la conclusion d’une entente de partage de notre réseau avec ce dernier afin de leur permettre de mieux desservir les provinces atlantiques.

La refonte de notre image de marque et de notre site web sont également des réalisations importantes de la dernière année. Cela témoigne d’une volonté constante de renouveler et d’améliorer nos façons de faire.

Les résultats du plan 2012-2015 sont assez éloquents. Le nombre de commissions scolaires qui utilisent nos services est passé de 33 à 46 en trois ans, soit une augmentation de 39 %. Le trafic des commissions scolaires a augmenté de plus de 400 %. La disponibilité

du réseau a atteint 99,99 %, excédant notre objectif de service. Les services RISQ+ sont maintenant une réalité bien établie. Sur le plan financier, soulignons que la cotisation annuelle des membres a continué à diminuer ces trois dernières années, en parallèle avec l’amélioration constante de notre bilan. Ceci dit, l’indicateur le plus important, qui intègre les autres, est le maintien de la satisfaction au niveau de 94 %.

Ces réalisations, incluant notre nouveau plan d’affaires, nous placent en bonne position pour aborder les trois prochaines années et demeurer le partenaire de choix en connectivité numérique pour le secteur de l’éducation et de la recherche au Québec.

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Notre organisationOrganisme sans but lucratif, le RISQ est un réseau privé de télécommunication desservant le secteur de l’éducation et de la recherche au Québec depuis 1989.

Doté d’une infrastructure de très grande capacité à l’avant-garde d’Internet, son réseau à large bande s’étend sur environ 6000 kilomètres à travers le Québec. Créé pour offrir des solutions innovatrices et adaptées aux besoins de ses membres, le RISQ fait bénéficier ses membres des meilleurs tarifs que procure le partage de ressources et de services, conformément à son statut d’OBNL.

Le RISQ agit également en tant que lieu d’information, de coordination et d’expertise. En favorisant les échanges et la collaboration entre établissements d’éducation et de recherche, tant du point de vue régional, national, qu’international, le RISQ est une ressource précieuse pour le Québec.

Notre missionDévelopper, opérer et entretenir un réseau de télécommunication lui permettant de fournir l’Internet à large bande passante principalement dédiée en matière de recherche, d’enseignement et de formation ;

Répondre aux besoins des utilisateurs de son réseau de télécommunication en matière d’accès et de service de télécommunication incluant l’Internet;

Faciliter et encourager la concertation et la collaboration en matière de développement d’infrastructures et d’application de son réseau de télécommunication, principalement pour les activités de recherche, d’enseignement et de formation.

LE RISQ UN COUP D’ŒILEN

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LA GOUVERNANCE

Première rangée : François Paradis, Collège Dawson | René Lacroix, Université Laval | Marc Denoncourt, Université Concordia| Michel Vanier, RISQ | Ghilaine Roquet, Université McGill | Lorraine Mayer, Grics.

Deuxième rangée : Daniel Raymond, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) | François Coallier, École de technologie supérieure (ÉTS) | Serge Fortier, Université de Sherbrooke (UdeS) | Richard Labrie, Polytechnique Montréal | Louis Martin, Université du Québec à Montréal (UQAM) | Yves Bouchard, Université de Montréal (UdeM).

Absents sur la photo : Marc Cardinal, Collège régional de Lanaudière | Gérard Turcotte, Université du Québec - siège social (UQSS) | Sylvain Lambert, Collège Édouard-Montpetit | Frédéric Potok, ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MEESR).

Le conseil a pour mandat d’administrer la corporation. Il a pour principales responsabilités la nomination des dirigeants, des membres des comités, l’établissement des politiques, l’approbation du budget annuel et du plan d’affaires stratégique. Le conseil est composé de dix administrateurs provenant des universités, trois des cégeps, un des commissions scolaires, du directeur général du RISQ (membre d’office) et d’un observateur du ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MEESR).

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LE CONSEIL D’ADMINISTRATIONYVES BOUCHARD

Directeur général - Direction générale des technologies de l’informationww et de la communication (DGTIC) à l’Université de Montréal (UdeM)

Administrateur

MARC DENONCOURT

Vice-recteur associé, Systèmes d’Information & DPI (Dirigeant principal de l’Information) à l’Université Concordia

Président

RENÉ LACROIX

Vice-recteur adjoint aux systèmes d’information à l’Université Laval

Vice-président

LORRAINE MAYER

Présidente-directrice généralede la GRICS

Administrateur

DANIEL RAYMOND

Directeur du service des technologiesde l’information à l’Université du Québecà Trois-Rivières (UQTR)

Administrateur

MARC CARDINAL

Directeur, Service des ressources matérielles et des technologies de l’information au Cégep régional de Lanaudière

Administrateur

SERGE FORTIER

Directeur général du Service des technologies de l’information à l’Université de Sherbrooke (UdeS)

Administrateur

SYLVAIN LAMBERT

Directeur général au Collège Édouard-Montpetit

Trésorier

FRANÇOIS PARADIS

Directeur - Systèmes d’Informationet Technologie au Collège Dawson

Administrateur

GHILAINE ROQUET

Dirigeante principale de l’informationà l’Université McGill

Secrétaire

GÉRARD TURCOTTE

Directeur, Centre des services communs à l’Université du Québec

Administrateur

MICHEL VANIER

Directeur général du RISQ

Membre d’office

FRANÇOIS COALLIER

Directeur du développement technologiqueet des services académiques à l’Écolede technologie supérieure (ÉTS)

Administrateur

RICHARD LABRIE

Directeur du Service informatiquede l’École Polytechnique de Montréal

Administrateur

LOUIS MARTIN

Vice-recteur aux systèmesd’information à l’Université du Québecà Montréal (UQAM)

Administrateur

FRÉDÉRIC POTOK

Directeur de la gouvernance et de la gestion des ressources informationnelles dans les réseaux au ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

Observateur

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LA DIRECTION

MICHEL VANIERDirecteur général

ÉLYSE LEMIEUXDirectrice, Finances et Administration

RICHARD CORBEILDirecteur technique

LÉHA THAIContrôleur

NANCY RANCOURTDirectrice, Service aux membres et Exploitation

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CloudRISQ-

FACILITER LE PASSAGE À L’INFONUAGIQUE

Le service RISQ-CLOUD s’adresse aux membres qui désirent externaliser des services ou des infrastructures à des fournisseurs infonuagiques.

OBJECTIF

L’objectif est d’offrir une connectivité entre le réseau du RISQ et le réseau du fournisseur qui permet l’utilisation des services externalisés par le biais de transferts de données dans des conditions qui sont de nature à améliorer la performance, la sécurité, la fiabilité et la confidentialité de ces transferts.

COLLABORER

FIABILITÉ

ÉCOUTER

COMPRENDRE

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Cloud

« La GRICS utilise le service RISQ-Cloud, depuis plus d’un an afin d’optimiser le réseau de communication entre nos applications hébergées chez notre fournisseur infonuagique OVH, notre centrede données et nos clients.

Cette façon de faire nous a notamment permis d’améliorer l’efficacité des échanges réseau et d’assurer la souplesse souhaitée pour accéder aux services. »

LORRAINE MAYERPrésidente-directrice généraleGRICS

PERFORMANCE

FIABILITÉ

SÉCURITÉ

ÉCONOMIE

DÉVELOPPEMENT

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SERVICES DU RISQ

Service IntraRISQService principal du RISQ, l’IntraRISQ est un véritable centre nerveux. Il offre toute la sécurité et la robustesse nécessaires pour satisfaire les besoins les plus exigeants de nos membres et partenaires afin de faciliter le transfert des données et offrir une infrastructure fiable qui supporte aisément les applications en temps réel comme la vidéoconférence, la téléprésence, la voix sur IP, etc.

L’IntraRISQ permet l’échange de trafic IP à des niveaux de performance hors normes sur l’ensemble du réseau, et ce, grâce à des liens de très grande capacité et des délais de transmission excessivement courts. Seule la capacité de l’équipement d’accès est généralement le facteur limitatif.

LanX (Local Area Network Extension)Ce service offre à l’établissement un réseau privé qui relie entre eux plusieurs emplacements (campus). La direction des technologies de l’information peut appliquer ses propres politiques de sécurité sur l’ensemble de ses emplacements comme s’il s’agissait d’un seul. Il permet également l’utilisation de plusieurs réseaux virtuels (Vlan); il peut donc segmenter ses services intercampus selon ses besoins.

CANARIELe service CANARIE donne un accès au réseau évolué de la recherche et de l’innovation du Canada. Il s’agit d’un réseau de fibres optiques à très haute vitesse qui relie entre eux les réseaux de recherche provinciaux, nationaux et internationaux. Le RISQ est la seule porte d’entrée au réseau CANARIE pour le Québec.

Circuits optiques dédiés (COD) Certains projets de recherche, culturels ou d’autres natures, nécessitent une bande passante dédiée et sécuritaire. Le service de circuits optiques dédiés du RISQ permet de créer un ou des réseaux privés à des fins de collaboration régionale ou internationale. Grâce aux ententes entre le RISQ et CANARIE, ce service est sans frais pour l’utilisation des circuits hors Québec.

Internet commercialPour répondre aux besoins de ses membres et partenaires, le RISQ offre un accès Internet à débit symétrique sans politique d’étranglement différenciée selon le type de trafic ni limitation quant au volume mensuel transmis, et ce, même en période de pointe. Cette offre de service est grandement rehaussée grâce aux multiples branchements redondants et robustes du réseau du RISQ. Elle est uniquement constituée des grands fournisseurs internationaux (TIER I) afin de garantir une performance maximale pour les communications hors RISQ. En agissant comme coopérative d’achats regroupés, le RISQ est en mesure d’offrir des tarifs avantageux à ses utilisateurs.

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Le Service ContenuComplémentaire au service Internet commercial, le Service Contenu procure une plus grande flexibilité et permet d’alléger l’utilisation de la bande passante du service Internet commercial. Il offre un accès privilégié à plusieurs fournisseurs de contenu d’intérêt pour la formation et la recherche présents au Québec. Par ailleurs, le RISQ est le seul réseau de télécommunication au Québec qui distingue l’accès à des fournisseurs de contenu de l’accès à Internet commercial.

Service R-Sécurité En matière de sécurité, aucun service ne peut garantir une protection complète, mais il est possible d’adapter des solutions novatrices afin d’être le mieux protégé possible. C’est exactement ce que le RISQ vous propose avec le Service R-Sécurité.

Ce service s’adresse aux utilisateurs qui désirent se prévaloir d’un service de protection contre les attaques par déni de service. De telles attaques peuvent rendre un service ou même une infrastructure indisponible en surchargeant les liens du réseau ou en saturant ses ressources.

Service de Redondance Ce service répond parfaitement aux besoins de membres dont la connexion campus nécessite une disponibilité élevée. Le RISQ offre un service de redondance du lien physique de boucle locale associé à un deuxième routeur d’accès branché à un point de distribution distinct.

Le service de Redondance permet d’assurer une connexion fiable et robuste aux services du RISQ ainsi que la disponibilité maximale des services.

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En 2014-2015,les activitésde nos membresont généré plus de traficque l’année précédente.

ENRICHIR DIVERSIFIERET

LE NUMÉRIQUE D’ABORD :

L’EXPÉRIENCE DE NOS UTILISATEURS

33 %trafic

+

16

171717

RISQ-CLOUD – Une connectivité directe entre le réseau du RISQet le fournisseur infonuagique

Après avoir réalisé un projet-pilote, en collaboration avec la Grics, le RISQ était très heureux de mettre à la disposition de l’ensemble de ses membres un service dont l’avenir offre de multiples avenues.

L’allègement des coûts d’exploitation, les applications en temps réel et le partage des ressources sont incontestablement les grands avantages de ce service.

La technologie 100G au RISQ

En février 2015, le RISQ a rendu accessible la technologie 100Gb/s sur ses segments les plus utilisés afin de conserver le maximum de latitude pour mieux anticiper et répondre aux besoins éventuels de ses membres.

Grâce au 100G, le RISQ pourra mieux répondre à la demande des utilisateurs qui ont recours à des applications de plus en plus gourmandes en bande passante et à des services plus évolués.

2014-2015UNE ANNÉE DE CONSOLIDATION DE NOS ACTIVITÉS SUR LE RÉSEAU

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5 NOUVELLESCOMMISSIONSSCOLAIRESEN 2014-2015

Coeur-des-Vallées

Rivière-du-Nord

Premières-Seigneuries

RiversideDes Laurentides

LES COMMISSIONS SCOLAIRESUNE PLUS GRANDE UTILISATIONDE NOS SERVICES

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LE RISQ EST PLUS QU’UN RÉSEAU

C’est une grande famille à l’intérieur de laquelle chaque membre a un rôle important à jouer. Le sentiment d’appartenance manifesté par nos membres et la relation étroite que le RISQ entretient avec ces derniers sont essentiels.

TRAFIC DE 2012 À 2015

TRAFIC DE 2014 À 2015

« À la suite d’une attaque d’importance par déni de service (DDOS), la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys a perdu pendant plusieurs heures son lien Internet principal. Le RISQ a su, la journée même, récupérer notre lien principal et redonner le service Internet à nos50 000 élèves rapidement et efficacement. »

RÉMI ASSELIN, M.Sc.Directeur du service des ressources informatiquesCommission scolaire Marguerite-Bourgeoys

400 %

97 %

++

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Premières-Seigneuries

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Comment contribuer au bonheur des étudiants en résidence ?C’est bien simple, les relier à la planète !

En effet, c’est ce que nous avons réalisé dernièrement au collège Lionel-Groulx. Tout naturellement, nous nous sommes tournés vers l’expertise du RISQ.

Ce projet n’aurait pu être concrétisé sans le soutien indéfectible de cette équipe compétente, professionnelle, constamment à l’écoute de nos besoins. Tous, sans exception, nous ont accompagnés dans nos démarches, tout au long du projet. Tel un phare, le RISQ nousa guidés dans cette belle aventure.

Ceci est un bien mince fait d’armes, ce que le RISQ a réalisé pour nous. Maintenant que les technologies font partie de notre quotidien, nous, au collège Lionel-Groulx, estimons que le RISQ est un rouage essentiel à la réussite de nos élèves.

Longue vie au RISQ !

Daniel Vigeant et l’équipe TI du collège Lionel-Groulx

40 %+ Augmentation du trafic

L’utilisation du réseau en augmentation constante depuis 2012.

FLEXIBILITÉ ET ADAPTABILITÉ48 CÉGEPS ET COLLÈGES À TRAVERS LE QUÉBEC

UN RÉSEAU ESSENTIEL À LA FORMATIONET AU TRANSFERT TECHNOLOGIQUE

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UN RÉSEAU ESSENTIELÀ LA FORMATION

ET À LA RECHERCHE 19 ÉTABLISSEMENTS UNIVERSITAIRES

À TRAVERS LE QUÉBEC.

MOODLEMOOC Enseignement

à distanceContenusen ligne

Intelligencenumérique

Accèsà la

recherche

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ÉDUCATION ET NUMÉRIQUE :ÉMERGENCE DE NOUVEAUX PARADIGMES

Afin de réussir l’implantation du numérique en milieu scolaire, il est important de trouver l’équilibre entre la multitude d’outils disponibles et désirés par les utilisateurs et la normalisation et le contrôle souhaité par les directions TI.

Il faut savoir que toute nouvelle technologie implantée amène son lot de problèmes techniques et donc de besoins en support. D’où l’importance d’une belle collaboration entre direction TI et utilisateurs.

Les directions TI sont souvent étiquetées comme étant des empêcheurs ou des imposeurs de restrictions; bref, ceux qui mettent des freins aux projets novateurs proposés par les enseignants et les technopédagogues. Il est primordial de comprendre qu’il existe des considérations souvent mal comprises ou méconnues des utilisateurs, mais qui incombent aux responsables des technologies de l’information, notamment :

• La gestion des licences de logiciels;• Les différentes règlementations et politiques (Politique d’utilisation des TI Loi

d’accès à l’information, LGGRI, LCOP, etc.) ;• Le maintien et l’entretien du parc informatique et de l’infrastructure qui ne peuvent

se comparer à un simple poste à domicile, souvent utilisé comme élément de comparaison par les utilisateurs;

• La sécurité (Accès, vulnérabilités, intrusions, virus, vols et bris, etc.) ;• La gestion du budget

Ceci étant, il faut maintenir un esprit ouvert, accueillant et intégrateur afin de permettre la pénétration des nouvelles technologies (NTIC) au sein des établissements d’enseignement tout en respectant les normes et règlements qui nous sont imposés.

ALEXANDRE LUPIENDirecteur des Technologiesde l’informationCollège Ahuntsic

« Il faut maintenir un esprit ouvert, accueillant et intégrateurafin de permettre la pénétration des nouvelles technologies (NTIC)

au sein des établissements d’enseignement tout en respectantles normes et règlements qui nous sont imposés. »

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Chacune des sphères de la société est en mutation et l’école occidentale n’y échappe pas. Au 21e siècle, il y a deux manifestations incontournables qui démontrent que le paradigme scolaire ne colle plus à la réalité sociale dans laquelle il “évolue” : d’une part, les milieux scolaires tardent à implanter les technologies et d’autre part, les enseignants peinent à renouveler leurs pratiques professionnelles. Cela crée malheureusement une importante brèche entre les attentes et les besoins des élèves (ou étudiants) et ce qui est offert par le cadre organisationnel rigide de l’école.

De plus, ce décalage de l’école québécoise met en relief sa propre incapacité à permettre aux élèves bien ancrés dans la contemporanéité, de relever les défis de demain. Il appert important de rappeler que tous les élèves fréquentant le primaire et le secondaire sont nés au 21e siècle alors que leurs enseignants, eux, sont tous nés le siècle passé. Également, il est important de souligner que les élèves qui entameront leur parcours secondaire en septembre prochain rejoindront le marché du travail vers 2026 pour prendre leur retraite passé 2060. Cela amène le questionnement suivant : est-ce que nos écoles préparent adéquatement leurs élèves à vivre dans un monde en perpétuel changement ?

En terminant, comment devons-nous préparer nos jeunes pour leur vie professionnelle et personnelle ? C’est là que les compétences du 21e siècle doivent être développées à l’école : la collaboration, la communication, l’adaptation et la flexibilité, l’ouverture, la curiosité et la créativité, sans oublier l’acquisition de compétences et d’une éthique numérique.

L’école n’est pas un havre à l’abri du changement. Bien au contraire, elle doit en être l’incubateur !

MARC-ANDRÉ GIRARDDirecteur au secondaire

Collège Beaubois

« L’école n’est pas un havre à l’abri du changement. Bien au contraire,elle doit en être l’incubateur ! »

« Il n’y a pas si longtemps, on disait que la télévision était devenue un phénomène quasi naturel pour les élèves qui ont grandi avec. De nos jours, il en est de même avec les technologies de l’information et de la communication (TIC), le Web 2.0 et les médias sociaux, qui sont omniprésents dans la vie de tous les jours des jeunes et dans de plus en plus de salles de classe.

THIERRY KARSENTI. Ph. D.Chaire de recherche du Canadasur les technologies en éducation

Université de Montréal

« Les technologies transforment les façons d’apprendre et d’enseigner. »

Difficile de le croire? En quelques années à peine, les salles de classe de partout au Québec se sont métamorphosées. Il y a plus de 20 ans, Google n’existait pas, ce sont aujourd’hui plus de 6 milliards de questions qui lui sont posées quotidiennement. Thomas Edison, enivré d’optimisme, avait vu juste quand il a affirmé en 1911 que « Notre système scolaire sera complètement transformé d’ici dix ans ». Et que penser de Wikipédia, qui vient de fêter ses 15 ans en janvier dernier? Cette encyclopédie virtuelle, 6e site le plus visité au monde, est aussi devenue l’un des outils pédagogiques les plus utilisés dans les institutions scolaires de tous les pays.

Pour l’OCDE, les technologies représenteraient « l’avenir même » de l’éducation dans nos sociétés. Oui, réellement, avec le numérique éducatif, tout change : notre façon de vivre, de travailler, de socialiser, mais aussi d’apprendre et surtout d’apprendre et d’enseigner. »

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La pédagogie ouverte et les ressources éducatives libres constituent un mouvement international de fond propulsé par l’évolution technologique des technologies numériques sur l’Internet. Une décade de développement, du MIT “Open Consortium” et du Consortium GLOBE, jusqu’au phénomène récent des MOOC (Massive Online Open Course ou CLOM - Cours en ligne ouvert et massif), révèle un potentiel important pour l’amélioration de la qualité des apprentissages et pour la démocratisation de l’éducation.

Le principal enjeu dans ce mouvement, outre la réutilisation des ressources de qualité visibles et accessibles sur les réseaux, est la mobilisation d’interactions nouvelles favorisées par le Web social et sémantique. Quant aux ressources, leur réutilisation demande, non seulement de les choisir avec soin, mais surtout de les adapter et de les recontextualiser en tenant compte des publics cibles, de l’écart de connaissances et de compétences à combler, et du contexte socioculturel de leur utilisation. Cette étape cruciale mobilise un processus central : l’ingénierie des connaissances et des scénarios pédagogiques, nécessaire à l’intégration de toutes ces dimensions et d’autres. Des possibilités nouvelles de personnalisation des apprentissages, quant à l’adaptation du rythme, des objectifs et des méthodes, en fonction des connaissances et des objectifs des apprenants, doivent être au service d’une véritable société du savoir dans laquelle l’apprentissage devient un processus continu tout au long de la vie.

GILBERT PAQUETTEDirecteur, Laboratoire LICÉ, Centre LICEFProfesseur titulaire, Département Science et Technologie, Télé-université

« Le principal enjeu dans ce mouvement, outre la réutilisation des ressources de qualité visibles et accessibles sur les réseaux, est la mobilisation

d’interactions nouvelles favorisées par le Web social et sémantique. »

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THÉRÈSE LAFERRIÈREProfesseure titulaire à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval Directrice du Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire (CRIRES),

CODE et CoPeR : la solution de demain?

Les passeurs du savoir accumulé, ces diplômés d’un système d’éducation qui leur a permis d’accéder à un poste en enseignement, interprètent le programme scolaire et l’enseignent. Le numérique vient appuyer leur propre activité en salle de classe.

Le temps manque pour laisser les élèves/étudiants se pencher sur un problème, négocier entre eux la compréhension qu’ils en ont, appuyer toute bonne réponse ou développer des pistes de solution. Pourtant, ce n’est plus vraiment l’équipement qui manque, mais la pédagogie pour ce faire.

Qu’il s’agisse de comprendre la marge de manœuvre que laisse le Programme de formation de l’école québécoise (PFÉQ), d’organiser et de gérer une classe pour que différentes activités s’y déroulent en même temps, de planifier des activités d’apprentissage qui tirent profit des technologies et des ressources numériques, de les piloter ou de les évaluer, l’enseignant a tout intérêt à passer en mode « codesign » (CODE) avec d’autres de son école ou d’ailleurs. Cette voie de développement professionnel se prolonge à souhait dans des communautés de pratique en réseau (CoPeR).

CODE est l’acronyme du concept Codesign qui réfère à un mode de développement professionnel dans le secteur de l’éducation. Être en mode codesign, c’est travailler en collaboration avec d’autres professionnels afin de concevoir et mettre au point des activités, des pratiques ou du matériel pédagogique ainsi que des environnements d’apprentissage avec le souci de leur adéquation et de leur utilité.

CoPeR est un acronyme qui désigne toute communauté de pratique en réseau. L’expression provient d’une recherche sur les modes de travail (et d’apprentissage) à l’ère d’Internet dont faisait partie Thérèse Laferrière.

Responsable du réseauPÉRISCOPE (Plateforme Échange, Recherche et Intervention sur la SCOlarité: PErsévérance et réussite)

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UN RÉSEAUAU SERVICE

DE LARECHERCHE

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UNE SONDE RÉVOLUTIONNAIRE FACILITE L’ABLATIONDES CELLULES CANCÉREUSESPlusieurs térabits de données transigent sur le réseau du RISQ

« Plusieurs térabits de données associées à plus de 80 patients ont dû être échangés entre le Dr Petrecca et moi-même dans le cadre de notre collaboration. Nous avons la chance de compter sur un réseau performant, ce qui est essentiel à nos activités de recherche, que ce soit au niveau de la sécurité des données ou encore de la rapidité de leur transport. »

FRÉDÉRIC LEBLONDProfesseur en génie physique

à Polytechnique Montréal

Nommés personnalités Sciences 2015 de La Presse, Frédéric Leblond, professeur en génie physique à Polytechnique Montréal, et le Dr Kevin Petrecca, chef du service de neurochirurgie à l’Institut et Hôpital neurologique de Montréal, ont mis au point une sonde révolutionnaire qui facilite l’ablation des cellules cancéreuses associées à des tumeurs au cerveau.

La chirurgie à crâne ouvert afin de réaliser l’exérèse d’une tumeur au cerveau aussi complète que possible est la norme. Toutefois, comme il est pratiquement impossible de réaliser une ablation complète associée aux tissus cancéreux à l’aide des technologies actuelles, le taux de récidive demeure très élevé.

Pour un type de cancer appelé gliome (80 % de toutes les tumeurs du cerveau malignes), ces limites technologiques affectent dramatiquement la survie des patients en raison des limites de techniques telles que l’imagerie par résonance magnétique (IRM) qui est incapable de détecter les régions du cerveau envahies par les cellules cancéreuses, ce que la sonde permettra d’accomplir. Les patients atteints du cancer du cerveau pourraient donc vivre plus longtemps grâce à la nouvelle méthode de détection du cancer mise au point par les deux chercheurs.

Comme l’indique le Dr Kevin Petrecca, « la précision de la sonde de spectroscopie Raman pour la détection de cellules cancéreuses est supérieure à 92 % et elle peut détecter des cellules cancéreuses invasives de tous les grades de gliomes invasifs en une fraction de seconde plutôt que de devoir patienter plusieurs jours comme c’était le cas avec les analyses pathologiques traditionnellement utilisées ».

Polytechnique MontréalFrédéric Leblond, professeur en génie physique à Polytechnique Montréal

Sources :

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L’OBSERVATIONDES GALAXIES

SPIRALES BARRÉES

Des simulations numériquesde haute performancesur le réseau du RISQ

HUGO MARTELProfesseur

Département de physique, de génie physique et d’optique

à l’Université Laval

Nous avons établi à l’Université Laval un programme de recherche sur l’évolution des galaxies spirales barrées. La présence d’une barre dans une galaxie spirale produit un écoulement de gaz vers le centre de la galaxie. Il en résulte un sursaut de formation stellaire et lorsque les étoiles nouvellement formées explosent en supernovæ, elles enrichissent le centre de la galaxie en éléments lourds. De plus, si le centre de la galaxie contient un noyau actif, l’écoulement de gaz peut augmenter de manière importante la production d’énergie du noyau. Cette énergie pourra alors influencer l’évolution subséquente de la galaxie.

Des observations récentes démontrent que ces galaxies sont encore mal comprises et que plusieurs propriétés ne peuvent être expliquées par les modèles actuels. Pour percer le mystère de l’évolution de ces galaxies, il est essentiel de comprendre le rôle joué par la dynamique gravitationnelle, la formation stellaire, l’enrichissement chimique et l’activité du noyau actif, ainsi que la façon dont ces différents processus interagissent entre eux. Cela ne peut se faire qu’à l’aide de simulations numériques de haute performance. Nous utilisons pour ce faire les ressources informatiques fournies par Calcul Québec et le réseau du RISQ.

« Pour percer le mystère de l’évolution de ces galaxies, les chercheurs doivent réaliser des simulations numériques de haute performance à l’aide de ressources informatiques fournies par Calcul Québec et le réseau du RISQ. »

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L’UNIVERSITÉ MCGILL,UN INCUBATEURDE RECHERCHES

INNOVANTESTRIUMF LAB2 - photo par Andrew FergusonA particle physics theorist’s notes on oneof TRIUMF’s chalkboards.

GHILAINE ROQUETDirigeante principale

de l’informationUniversité McGill

HUGO DOMINGUEZDirecteur des infrastuctures TI

Université McGill

L’Université McGill a été le premier centre d’opération du réseau (NOC) du RISQ. Vingt-six ans plus tard, avec près de 6000 To de données enregistrées sur le réseau du RISQ en 2014-2015, l’Université McGill demeure de loin l’institution avec le plus grand volume annuel de données provenant de projets de recherche. Avec l’adoption de solutions infonuagiques pour le stockage des données, ce volume devrait continuer de croître.

« Le RISQ était déjà un partenaire critique dans la livraison de la connectivité aux réseaux de recherches (qui constituaient la principale partie de notre trafic), mais avec la croissance phénoménale de l’utilisation de l’infonuagique autant pour supporter des services à la recherche que comme nouvelles plates-formes de solutions administratives, la pression deviendra encore plus grande de pouvoir compter sur un partenaire en mesure de livrer des services de connectivité sécuritaires, disponibles et performants à un coût cohérent avec la réalité du monde de l’éducation au Québec », rapporte Hugo Dominguez, directeur des infrastructures TI à l’Université McGill.

Associée à plusieurs laboratoires et projets de recherche, l’Université McGill est l’un des 17 membres du consortium qui gère le laboratoire canadien TRIUMF – un laboratoire pour la physique des particules et la physique nucléaire qui a notamment contribué à la construction du Grand collisionneur de particules du célèbre projet Atlas du CERN.

Grâce à cette collaboration et à l’existence de son centre de données de recherche et de calcul de haute performance, l’Université McGill reçoit des données du CERN par le biais de l’un des centres de données principaux (Tier-1), le Triumf Canada’s National Laboratory for Particle and Nuclear Physics, situé en Colombie-Britannique. Les données destinées à différents traitements sont par la suite mises à la disposition d’une communauté de chercheurs canadiens extrêmement active. Les données de recherche en provenance du laboratoire TRIUMF représentent à elles seules 37 % du trafic canadien qui circule sur le réseau CANARIE1 , un partenaire du RISQ qui « conçoit et déploie l’infrastructure numérique des milieux canadiens de la recherche, de l’éducation et de l’innovation ».

Souces : 1 http://www.canarie.ca2 https://www.flickr.com/photos/triumflab/23904170050/3 https://www.flickr.com/photos/triumflab/24173648436/

TRIUMF LAB3 - photo par Randall PetermanIn the Meson Hall, a bird’s eye view of cable trays used to transfer data from experiments to both operators and researchers in the control room.

« Le réseau RISQ, et à travers lui le réseau Canarie, est vital pour soutenir les activités de recherche de l’université McGill qui génère le plus important trafic de données liées à la recherche au Canada. Plus de 90 % de nos données transitant par le RISQ sont des données de recherche. Les particularités du service offert par le RISQ pourraient difficilement être reproduites par les fournisseurs commerciaux. »

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colloque.risq.quebec

L’ÉDUCATION À L’ÂGE NUMÉRIQUE :émergence de nouveaux paradigmes

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COLLOQUE DU RISQ 2015

L’éducation à l’âge numérique : émergence de nouveaux paradigmes

Le 1er décembre dernier, le RISQ a tenu la 25e édition de son colloque annuel à l’hôtel Hyatt Regency à Montréal devant 134 personnes, avec un taux de participation dépassant les 93 %.

Le colloque 2015 a permis de réunir spécialistes en TI et spécialistes en éducation dans un dialogue entourant le changement de paradigmes introduit par une utilisation grandissante d’outils numériques pour les besoins de formation et de recherche.

D’un côté, on retrouvait les spécialistes en éducation qui réfléchissent aux besoins exprimés par les utilisateurs et sur la pertinence pour l’éducation d’une multitude d’outils plus intéressants les uns que les autres. De l’autre côté, nous retrouvions les directions TI, responsables de l’application des lois et des politiques sur la gestion des TI. Malgré l’ouverture et la compréhension des besoins de chacun, ces derniers doivent prendre en compte des impératifs incontournables, même si elles sont souvent impopulaires auprès des utilisateurs, et gérer l’impact de ces changements sur l’infrastructure TI et les services de soutien à l’utilisation.

Les questions étaient donc nombreuses. Comment maintenir le numérique à la place qu’il doit occuper pour éviter l’inversion des rôles qu’on a parfois tendance à observer et demeurer un outil au service de l’éducation et de la recherche. Comment permettre à deux mondes dont le but est commun, mais dont les obligations diffèrent, de se rencontrer harmonieusement. Cette synergie entre spécialistes en éducation et spécialistes en TI est appelée à devenir de plus en plus étroite dans le futur afin de créer un mouvement de coopération créatif.

On regarde déjà en avant et on peut affirmer que l’année 2016 sera l’occasion idéale, encore une fois, pour discuter de sujets qui vous préoccupent ou qui occupent l’avant-scène des TI. Nous espérons que vous serez nombreux à assister à la prochaine édition.

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« Le RISQ maintient une bonne situation financière grâce à l’expertise et à la rigueur de son équipe de direction. Les informations fiables et complètes permettent aux administrateurs de prendre de bonnes décisions dans le meilleur intérêt des membres et des partenaires du RISQ. »

RENÉ LACROIXPrésident du comité de vérification

OPTIMISER

NO

S RESSOURCESFINANCIÈRES

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1,597,896 $

2,326,026 $

1,442,475 $

2,393,648 $

1,236,967 $

INVESTISSEMENTS RÉELS DANS LES IMMOBILISATIONS

2012 2014 20152011 2013

Le RISQ accomplit de grandes choses et voit loin malgré la taille de son équipe; l’organisation opère avec l’agilité des petites entreprises et fait preuve d’une grande souplesse à plusieurs niveaux.

L’année financière 2015 s’est soldée par plusieurs bons coups qui ont permis aux membres d’obtenir un allégement de leur cotisation de l’ordre de 300 000 $; ce qui représente dans les faits une diminution de la cotisation de 7,5 % par rapport au montant de la cotisation prévue.

Parmi les réalisations de la dernière année, nous sommes heureux de mentionner la négociation d’ententes avantageuses et la création d’une structure simplifiée et efficace de ses services administratifs. Sa saine gestion a aussi eu pour effet de permettre au RISQ de fournir des services de qualité tout en diminuant les frais d’opération et de gestion. Les employés éprouvent de la fierté à servir la communauté de l’éducation et la recherche et ils tiennent à ce que chaque dollar investi soit utilisé de la meilleure façon qui soit.

Le graphique qui suit fait état des investissements faits dans les immobilisations au cours des cinq dernières années. Pour l’année 2015, plus de $ 1,2 million a été investi dans des projets de remplacement d’équipements et de croissance de réseau, notamment.

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LE RÉSEAUD’EST OUESTEN

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Cégep André-Laurendeau Cégep Beauce-AppalachesCégep de Baie-ComeauCégep de ChicoutimiCégep de DrummondvilleCégep de Granby Haute-YamaskaCégep de JonquièreCégep de La PocatièreCégep de Lévis-LauzonCégep de MataneCégep de RimouskiCégep de Rivière-du-LoupCégep de Saint-FélicienCégep de Sainte-FoyCégep de Saint-HyacintheCégep de Saint-JérômeCégep de Saint-LaurentCégep de Sept-ÎlesCégep de SherbrookeCégep de Sorel-TracyCégep de ThetfordCégep de Trois-RivièresCégep de Victoriaville Cégep de l’Abitibi-TémiscamingueCégep de l’Outaouais (campus Gabrielle-Roy)Cégep de la Gaspésie et des Îles Cégep du Vieux MontréalCégep LimoilouCégep Marie-VictorinCégep Régional de LanaudièreCégep Saint-Jean-sur-RichelieuChamplain Regional CollegeCollège AhuntsicCollège d’AlmaCollège de Bois-de-BoulogneCollège de MaisonneuveCollège de RosemontCollège de ValleyfieldCollège Édouard-MontpetitCollège François-Xavier-GarneauCollège Gérald-GodinCollège Lionel-GroulxCollège MontmorencyCollège ShawiniganDawson CollegeHeritage CollegeJohn Abbott CollegeVanier College

École de technologies supérieures (ÉTS)École nationale d’administration publique (ENAP)HEC MontréalInstitut national de la recherche scientifique (INRS)Polytechnique MontréalTÉLUQUniversité Bishop’sUniversité ConcordiaUniversité LavalUniversité McGillUniversité de Montréal (UdeM)Université de Sherbrooke (UdeS)Université du Québec (siège social) (UQSS)Université du Québec à Rimouski (UQAR)Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)Université du Québec à Montréal (UQAM)Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)Université du Québec en Outaouais (UQO)

Cégeps Universités

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Commission scolaire au Cœur-des-ValléesCommission scolaire Central QuebecCommission scolaire de CharlevoixCommission scolaire de LavalCommission scolaire de Porneuf Commission scolaire de Rouyn-Noranda (GIRAT)Commission scolaire de Sorel-TracyCommission scolaire des AffluentsCommission scolaire des Bois-FrancsCommission scolaire des ChênesCommission scolaire des Chics-ChocsCommission scolaire des Hauts-Bois-de-l’OutaouaisCommission scolaire des Hauts-CantonsCommission scolaire des Hautes-RivièresCommission scolaire des Îles (CSÎ)Commission scolaire des Laurentides Commission scolaire des NavigateursCommission scolaire des PatriotesCommission scolaire des Portages-de-l’OutaouaisCommission scolaire des Premières-SeigneuriesCommission scolaire des Rives-du-SaguenayCommission scolaire des SommetsCommission scolaire des Trois-LacsCommission scolaire du Chemin-du-RoyCommission scolaire du Lac-AbitibiCommission scolaire du Lac-TémiscamingueCommission scolaire du Pays-des-BleuetsCommission scolaire de l’ÉnergieCommission scolaire de l’EstuaireCommission scolaire de l’Or-et-des-BoisCommission scolaire de la Baie-JamesCommission scolaire de la Beauce-EtcheminCommission scolaire de la Côte-du-SudCommission scolaire De La JonquièreCommission scolaire de la Région-de-SherbrookeCommission scolaire de la Rivière-du-Nord Commission scolaire de la Seigneurie-des-Milles-ÎlesCommission scolaire de la Vallée-des-TisserandsCommission scolaire English-MontrealCommission scolaire Eastern TownshipsCommission scolaire HarricanaCommission scolaire Lester B. PearsonCommission scolaire Marguerite-BourgeoysCommission scolaire Marie-VictorinCommission scolaire René-LévesqueCommission scolaire Riverside Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier

Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries, et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ)• Institut de technologie agroalimentaire (ITA)

Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAFC) • Centre de recherche et de développement

sur les sols et les grandes cultures (Québec)• Centre de recherche et de développement

sur le bovin laitier et le porc (Lennoxville) Agence spatiale canadienne (ASC)• Centre Spatial John H. Chapman

Centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations (CEFRIO)Centre de recherche en informatique de Montréal (CRIM)Conseil national de recherches du Canada (CNRC)• Centre des technologies de l’aluminium• Usine pilote pour cellules animales• Technologie de fabrication en aérospatiale• Installations de dispositifs médicaux

Hydro-Québec • Institut de recherche d’Hydro-Québec (IREQ)• Laboratoire des technologies de l’énergie (LTE)

Institut de la statistique du Québec (ISQ)Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM)OuranosMinistère du Développement durable, Environnement et Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC)Ministère de l’Environnement Service météorologique du Canada• Centre de prévision des intempéries du Québec –

Donnacona et Montmagny• Météo Canada

Ministère des Ressources naturelles (MRN)• Centre d’information topographique (MRNCIT)

Société des arts technologiques (SAT) FPInnovations

Commissions scolaires Autres établissementsde formation

Centres de recherche

Centre de santé et de services sociaux de Trois-Rivières (CSSSTR)Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM)Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine (CHUSJ)Institut de Cardiologie de Montréal (ICM)Institut universitaire de gériatrie de Montréal (IUGM)

Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ)Office nationale du film du Canada (ONF)Orchestre symphonique de Montréal (OSM)Place des ArtsSociété Radio-Canada (SRC)Télé-Québec

Agence universitaire de la Francophonie (AUF)Assemblée nationale du Québec (ASSNAT)Bureau de Coopération Interuniversitaire (BCI) Centre collégial de développement de matériel didactique (CCDMD)Comité de gestion de la taxe scolaire de l’île de Montréal (CGTSIM)Fédération des cégepsGRICS – Gestion du réseau informatique des commissions scolairesMinistère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieurs et de la Recherche (MEESR)Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS)Service régional d’admission du Montréal métropolitain (SRAM)Société d’habitation du Québec (SHQ)

Centres hospitaliersUniversitaires (CHU)

Organismes culturels

Organismes de service

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Ce rapport d’activités a été conçu par l’équipe du RISQ.

Conception : RISQRédaction : RISQ

Image de marque : RISQDesign graphique : Denault Communications S.E.N.C.

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