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Une Expo universelle L’Expo 58 en bref La vie dans les années 50 Bruxelles et l’Expo L’Atomium Les hôtesses de l’Expo Humanité Architecture et design Technique et progrès La Belgique invite à l’Expo 58 tous les pays avec lesquels elle a des relations diplomatiques. Ainsi, 43 pays acceptent l’invitation. Différentes organisations internationales et européennes et de nombreuses entreprises se joignent à eux. Pendant les 6 mois de l’Expo, 42 millions de visiteurs se rendent sur les lieux de l’événement. La Belgique est alors le centre du monde. Dans les années 1950, les gens voient leur salaire et leur niveau de vie augmenter. Ils peuvent donc dépenser plus. C’est pourquoi des produits nouveaux pour l’époque, comme les frigos et les machines à laver attirent les consommateurs. Les courses se font pour la première fois dans des supermarchés et chacun rêve d’avoir sa propre télévision et sa voiture. Toutes ces nouveautés sont bien sûr présentées à l’Expo. Dans les années 1950 apparaît l’envie de faire de Bruxelles la capitale de l’Europe. Ce souhait, combiné aux préparatifs de l’Expo 58, transforme Bruxelles en un immense chantier. Pour que les voitures, de plus en plus nombreuses, puissent circuler en sécurité, on construit un pont, des tunnels, un ring, c’est-à- dire un échangeur autoroutier. Les premiers buildings de Belgique sont construits à cette époque. L’Expo 58 est souvent synonyme d’optimisme et de croyance dans le progrès. En 1958, les gens ont une confiance naïve dans la science, la technique et l’industrie. On ne se préoccupe pas encore du respect de l’environnement. Cela ne semble gêner personne. Pourtant, la Seconde Guerre mondiale a montré que le développement technique peut aussi avoir des conséquences inhumaines. La devise de l’Expo 58 est « Le bilan du monde pour un monde plus humain ». Les organisateurs souhaitent faire un état des lieux, qui comprend bien entendu la science et la technique. Le plus important est d’examiner les avantages de ces nouvelles techniques pour l’homme. Peuvent-elles rendre les hommes plus heureux ? L’Expo permet aussi de découvrir d’autres pays, d’autres cultures et de mieux les comprendre. A l’époque, les hôtesses de l’air existent déjà, mais c’est la première fois qu’on voit des « hôtesses de terre ». On doit ce nouveau métier aux organisateurs de l’Expo. Quelques 280 jeunes femmes belges, parlant plusieurs langues, vont faire la publicité pour l’exposition et attirer le plus grand nombre de visiteurs possible à Bruxelles. Sur le site de l’Expo, les hôtesses guident les touristes et répondent à leurs questions. En 1958, la Belgique organise à Bruxelles une exposition universelle, appelée « Expo 58 ». Lorsqu’un pays organise une telle exposition, les autres pays du monde et les entreprises importantes sont invités à construire un bâtiment d’exposition, leur pavillon. Dans ces pavillons installés sur un grand terrain, chacun montre au reste du monde à quel point il est doué sur le plan technique et industriel. Le « style expo » ou le « style atome », avec ses couleurs bonbons, ses motifs, ses éléments suspendus et ses formes technologiques n’est pas né à l’exposition universelle et encore moins en Belgique. Mais une chose est sûre, l’Expo 58 a contribué à le répandre. Ce style frivole se retrouve partout ; aussi bien dans les publicités pour l’Expo qu’en rue. Il popularisera l’architecture moderne et le design en Belgique. L’Atomium est à la fois le symbole et le centre d’attraction de l’exposition de 1958. Il a été réalisé par l’ingénieur André Waterkeyn. Il représente un énorme cristal de fer agrandi 165 milliards de fois. La construction de 102 mètres de haut est composée de plaques d’aluminium. Normalement, l’Atomium devait être démonté après l’Expo. Mais en raison de son succès, on a vite décidé de ne pas y toucher. En avril 1958 s’ouvre à Bruxelles une nouvelle exposition universelle organisée par la Belgique : l’Expo 58. Malgré des idées et des intérêts parfois contradictoires, plus de 43 pays viennent y montrer ensemble leurs mérites et leurs ambitions. L’Expo 58 allie passé, présent et futur. En effet, l’événement a pour but de dresser un bilan global tout en annonçant des changements et des développements assez novateurs. Sur le site de l’Expo, les visiteurs rêvent à un futur idéal dans lequel la vie serait meilleure grâce aux sciences et aux techniques. 50 ans plus tard, vous pouvez revivre cette période joyeuse à travers l’exposition Expo 58. Entre utopie et réalité. Expo 58. Entre utopie et réalité est une réalisation des Archives de l’État et des Archives de la Ville de Bruxelles, en partenariat avec l’Atomium. Cette exposition est placée sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Albert II de Belgique Document réalisé par la section Communication des Archives de l’État Les Archives de l’État. Notre mémoire à tous ! Nous conservons pour vous les documents d’archives du patrimoine belge. Nos dépôts vous accueillent dans toutes les provinces. Rijksarchief Archives de l’État Toutes les photographies utilisées dans ce document proviennent des Archives générales du Royaume. La photo n°9 est extraite de la collection A. Stevelinck. Toute reproduction de ces images doit faire l’objet d’une demande écrite auprès des AGR. 7 8 9 4 5 6 1 2 3

Une Expo L’Expo 58 La vie dans - WordPress.com · 2014. 3. 6. · cristal de fer agrandi 165 milliards de fois. La construction de 102 mètres de haut est composée de plaques d’aluminium

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Page 1: Une Expo L’Expo 58 La vie dans - WordPress.com · 2014. 3. 6. · cristal de fer agrandi 165 milliards de fois. La construction de 102 mètres de haut est composée de plaques d’aluminium

Une Expo universelle

L’Expo 58 en bref

La vie dans les années 50

Bruxelles et l’Expo

L’Atomium Les hôtesses de l’Expo

HumanitéArchitecture et design

Technique et progrès

La Belgique invite à l’Expo 58 tous les pays avec lesquels elle a des relations

diplomatiques. Ainsi, 43 pays acceptent l’invitation. Différentes organisations internationales et européennes et de nombreuses entreprises se joignent à eux. Pendant les 6 mois de l’Expo, 42 millions

de visiteurs se rendent sur les lieux de l’événement. La Belgique est alors le

centre du monde.

Dans les années 1950, les gens voient leur salaire et leur niveau de vie

augmenter. Ils peuvent donc dépenser plus. C’est pourquoi des produits nouveaux pour l’époque, comme les frigos et les machines à laver attirent les consommateurs. Les courses se font pour la première fois

dans des supermarchés et chacun rêve d’avoir sa propre télévision et sa

voiture. Toutes ces nouveautés sont bien sûr présentées

à l’Expo.

Dans les années 1950 apparaît l’envie de faire de Bruxelles la capitale

de l’Europe. Ce souhait, combiné aux préparatifs de l’Expo 58, transforme Bruxelles en un immense chantier. Pour que les voitures, de plus en plus nombreuses, puissent circuler en sécurité, on construit

un pont, des tunnels, un ring, c’est-à-dire un échangeur autoroutier. Les

premiers buildings de Belgique sont construits à cette

époque.

L’Expo 58 est souvent synonyme d’optimisme et de croyance dans

le progrès. En 1958, les gens ont une confiance naïve dans la science, la technique et l’industrie. On ne se préoccupe pas encore du respect de l’environnement. Cela ne semble gêner personne. Pourtant, la

Seconde Guerre mondiale a montré que le développement technique peut

aussi avoir des conséquences inhumaines.

La devise de l’Expo 58 est « Le bilan du monde pour un monde plus

humain ». Les organisateurs souhaitent faire un état des lieux, qui comprend bien

entendu la science et la technique. Le plus important est d’examiner les avantages de ces nouvelles techniques pour l’homme. Peuvent-elles rendre les hommes plus

heureux ? L’Expo permet aussi de découvrir d’autres pays, d’autres

cultures et de mieux les comprendre.

A l’époque, les hôtesses de l’air existent déjà, mais c’est la première

fois qu’on voit des « hôtesses de terre ». On doit ce nouveau métier aux organisateurs de l’Expo. Quelques 280 jeunes femmes belges, parlant plusieurs langues, vont faire la publicité pour l’exposition et attirer le

plus grand nombre de visiteurs possible à Bruxelles. Sur le site de l’Expo, les

hôtesses guident les touristes et répondent à leurs

questions.

En 1958, la Belgique organise à Bruxelles une exposition universelle,

appelée « Expo 58 ». Lorsqu’un pays organise une telle exposition, les autres pays du monde et les entreprises importantes sont invités à construire un bâtiment d’exposition, leur pavillon. Dans ces pavillons installés

sur un grand terrain, chacun montre au reste du monde à quel point il est

doué sur le plan technique et industriel.

Le « style expo » ou le « style atome », avec ses couleurs bonbons, ses motifs,

ses éléments suspendus et ses formes technologiques n’est pas né à l’exposition universelle et encore moins en Belgique. Mais une chose est sûre, l’Expo 58 a contribué à le répandre. Ce style frivole se retrouve

partout ; aussi bien dans les publicités pour l’Expo qu’en rue. Il popularisera

l’architecture moderne et le design en Belgique.

L’Atomium est à la fois le symbole et le centre d’attraction de l’exposition

de 1958. Il a été réalisé par l’ingénieur André Waterkeyn. Il représente un énorme

cristal de fer agrandi 165 milliards de fois. La construction de 102 mètres de haut est composée de plaques d’aluminium. Normalement, l’Atomium devait être

démonté après l’Expo. Mais en raison de son succès, on a vite décidé de

ne pas y toucher.

En avril 1958 s’ouvre à Bruxelles une nouvelle exposition universelle organisée par la Belgique : l’Expo 58. Malgré des idées et des intérêts parfois contradictoires, plus de 43 pays viennent y montrer ensemble leurs mérites et leurs ambitions. L’Expo 58 allie passé, présent et futur. En effet, l’événement a pour but de dresser un bilan global tout en annonçant des changements et des développements assez novateurs. Sur le site de l’Expo, les visiteurs rêvent à un futur idéal dans lequel la vie serait meilleure grâce aux sciences et aux techniques. 50 ans plus tard, vous pouvez revivre cette période joyeuse à travers l’exposition Expo 58. Entre utopie et réalité.

Expo 58. Entre utopie et réalité est une réalisation des Archives de l’État et des Archives de la Ville de Bruxelles, en partenariat avec l’Atomium.Cette exposition est placée sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Albert II de Belgique

Document réalisé par la section Communication des Archives de l’État

Les Archives de l’État. Notre mémoire à tous !Nous conservons pour vous les documents d’archives du patrimoine belge.

Nos dépôts vous accueillent dans toutes les provinces. RijksarchiefArchives de l’État

Toutes les photographies utilisées dans ce document proviennent des Archives générales du Royaume. La photo n°9 est extraite de la collection A. Stevelinck.Toute reproduction de ces images doit faire l’objet d’une demande écrite auprès des AGR.

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Page 2: Une Expo L’Expo 58 La vie dans - WordPress.com · 2014. 3. 6. · cristal de fer agrandi 165 milliards de fois. La construction de 102 mètres de haut est composée de plaques d’aluminium

Munis-toi d’une bonne paire de ciseaux.1. Découpe les 9 cartes en suivant les traits. 2.

Attention, ne coupe pas dans le bandeau du bas !

Rabats le bord inférieur (partie bleu) du bandeau en suivant les flèches. 3. Puis plie le bandeau au milieu. Tu obtiens ainsi ton album.

Classe tes photos en suivant les numéros indiqués (du côté des boules de couleur).4. Range ta collection de photos dans ton album. Le tour est joué !5.

Plan général du site de l’exposition avec les différentes sections.

En haut: pavillons de la Thaïlande et de la France; en bas: pavillon des États-Unis.

Publicité pour un frigo présenté dans le catalogue officiel de l’Expo 58.

Affiche représentant l’Atomium, publicité pour la Sabena.

Prospectus illustré avec une hôtesse de l’Expo.

Publicité vantant Bruxelles comme carrefour de l’Europe.

Le pavillon futuriste de la firme Philips.

De nouvelles techniques sont présentées par des scientifiques.

Une des affiches officielles de l’Expo 58.