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MERCREDI 30 JANVIER 2019 www.journaladsum.com facebook.com/journaladsum Le journal de la communauté militaire − Base Valcartier et région de Québec Adsum, Base Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. N o convention : 40012192 418 337-2234 Sans frais : 1 877 337-2234 484, Côte Joyeuse, Saint-Raymond www.hyundaistraymond.com Rabais militaire jusqu’à 1500$ additionnel OUVERT LE SAMEDI Centre CANEX 418.844.2056 www.laserdentaire.ca RÉVÉLEZ VOTRE SOURIRE! Agence immobilière Pour vendre ou acheter en toute confiance JEAN-PIERRE GAMACHE 418 843-1151 [email protected] Contactez-moi! 2 PAGES DE BRAVO ZULU! P. 12-13 NOS ADORABLES BÉBÉS 2018! P. 10-11 C’était l’opération FAMILLE le samedi 26 janvier au Centre Castor et ce n’est pas le froid intense qui a empêché petits et grands de profiter des belles activités qui y étaient offertes. – Photo : Édouard Dufour, Adsum UNE FROIDE ET AMUSANTE JOURNÉE D’HIVER À L’OP FAMILLE! P. 5 La santé mentale au sein de la 2 e Division UN TEXTE DU BGÉN CARIGNAN P. 4 Un meilleur accès aux soins de santé pour les familles militaires – Photo : capture d’écran www.sante247.ca P. 6 Transition vers la vie civile : du nouveau – Photo : Édouard Dufour, Adsum P. 3

UNE FROIDE ET AMUSANTE JOURNÉE D ... - UFDC Image Array 2 · Contactez-moi! 2 PAGES DE BRAVO ZULU! P. 12-13 NOS ADORABLES BÉBÉS 2018! P. 10-11 C’était l’opération FAMILLE

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  • MERCREDI 30 JANVIER 2019

    www.journaladsum.com • facebook.com/journaladsum

    Le journal de la communauté militaire − Base Valcartier et région de QuébecAdsum, Base Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. No convention : 40012192

    418 337-2234 Sans frais : 1 877 337-2234

    484, Côte Joyeuse, Saint-Raymond

    www.hyundaistraymond.com

    Rabais militaire jusqu’à 1500$ additionnel

    OUVERT LE SAMEDI

    Centre CANEX

    418.844.2056www.laserdentaire.ca

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    JEAN-PIERRE GAMACHE

    418 843-1151 [email protected]

    Contactez-moi!

    2 PAGES DE BRAVO ZULU!

    P. 12-13

    NOS ADORABLES BÉBÉS 2018!

    P. 10-11

    C’était l’opération FAMILLE le samedi 26 janvier au Centre Castor et ce n’est pas le froid intense qui a empêché petits et grands de profiter des belles activités qui y étaient offertes. – Photo : Édouard Dufour, Adsum

    UNE FROIDE ET AMUSANTE

    JOURNÉE D’HIVER À L’OP FAMILLE!

    P. 5

    La santé mentale au sein de la 2e Division

    UN TEXTE DU BGÉN CARIGNAN

    P. 4

    Un meilleur accès aux soins de santé pour les familles militaires

    – Photo : capture d’écran www.sante247.ca

    P. 6

    Transition vers la vie civile : du nouveau

    – Photo : Édouard Dufour, Adsum

    P. 3

  • ADSUM − 30 janvier 20192

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  • L’objectif final est d’informer, de pré parer et d’habiliter nos membres

    pour la vie après le service

    30 janvier 2019 − ADSUM 3

    GRANDE CONFÉRENCE CONCERNANT LE GROUPE DE TRANSITION DES FAC

    C’est devant plusieurs centaines de militaires, le 16 janvier, au bâtiment CSEM-3 de la Base Valcartier, que le brigadier-général Mark Misener a présenté le nouveau Groupe de transition des Forces armées canadiennes (GT FAC), l’entité dont il a maintenant les commandes. Le GT FAC remplace et étend la mission de l’Unité interarmées de soutien du personnel (UISP).

    PAR ÉDOUARD DUFOUR

    [email protected]

    «En coordonnant ses efforts avec ses parte-naires, le GT FAC offrira des services de soutien aux blessés et de transition personna -lisés, professionnels et normalisés aux mem-bres des FAC et à leurs familles (…) tout en accordant une attention particulière aux mili taires malades et blessés et à leur famille, ainsi qu’à celle des militaires décédés», a d’abord affirmé le Bgén Misener.

    Les nouveautés sont nombreuses. Près de 150 nouveaux membres du personnel ont été ajoutés à l’échelle nationale afin d’améliorer la prestation des services de transition prodi -gués par les 32 centres de transition au pays.

    Partout au Canada, la directive intitulée «Opération TRANSITION» vient également de voir le jour grâce à l’orientation signifiée par le chef d’état-major de la Défense, géné ral Jona than Vance.

    L’op TRANSITION permet-tra au GT FAC de renforcer ses capacités et ses processus de transition au cours des pro -chains mois. Le fait qu’il s’agisse d’une opération nom-mée témoi gne de l’importance de la mission et garantit qu’il s’agira d’un effort soutenu à l’échelle des Forces.

    Transition repensée Un processus de transition

    initial comportant plu sieurs éléments sera mis en place dès le 1er avril. Ce pro tocole de transition pré voit la distribu-tion d’un aide-mémoire au sujet de la transition au com-

    pour des tâches ou d’autres emplois pour leur unité d’appartenance

    De plus, un nouveau site web sur la transi-tion de carrière militaire sur Canada.ca a été créé. Il regroupe les informations en ligne pro -venant de sources clés, dont Anciens Com -battants Canada, les FAC et leurs partenai -res. Ces informations sont ainsi à la por tée des membres en transition, des vétérans et de leur famille.

    Une nouvelle application mobile intitulée «Mes services de transition», véritable «cou -teau suisse du processus de la transition» est aussi désormais téléchargeable gratuitement. Cette appli cation contient une mine d’infor-mations pour les militaires soucieux de pré-

    Au terme de son exposé, le brigadier-général Mark Misener a invité les membres de l’assistance à indiquer leur appréciation concernant la rencontre d’information grâce

    à la nouvelle application mobile du GT FAC intitulée «Ma transition».

    mandant de chaque unité, ainsi que le nou-veau guide de transition retraçant les étapes à suivre pour un départ réussi des FAC.

    Une formation en ligne améliorée concernant la tran-sition sera également donnée à tous les membres en transi-tion par le biais du Réseau d’apprentissage de la Défense.

    Par ailleurs, une période obligatoire de 30 jours civils au cours de laquelle les mem-bres pourront se concentrer uniquement sur leur transi-tion devra aussi être attribuée par les diffé rentes chaînes de commandement. Pen dant ces 30 jours, les membres en tran -sition ne seront pas dis poni bles

    Une aide aux études La récente conférence à la Base Valcartier a permis de promouvoir la nouvelle allocation pour étude et formation. Celle-ci est disponi ble depuis le mois d’avril 2018.

    Les membres des FAC libérés avec mention honorable et ayant accumulé un minimum de six années de service (en jours rémunérés seulement) sont éligibles à une aide financière aux études pouvant attein-dre 40 000 $. Les militaires libérés des FAC après 12 ans et plus de service peuvent pour leur part obtenir une aide maximale de 80 000 $.

    Les sommes versées pourront couvrir les frais de scolarité, l’achat de maté riel et certains frais acces soi res et de subsistance pour la plupart des types de programmes d’études prodi gués par les éta blissements d’ensei gne ment aux militaires libérés.

    Tous les vétérans libérés honora ble -ment auront jusqu’à 10 ans après la date de leur libération pour se prévaloir de cette allocation destinée aux formations de courte ou de longue durée. Les vétérans admissi-bles qui ont été libérés entre le 1er avril 2006 et le 31 mars 2018 auront jusqu’au 31 mars 2028 pour obtenir un finan cement. Les vétérans admis-sibles qui ont été libérés après le 1er avril 2018 auront 10 ans après la date de leur libération pour obtenir un financement. Les sommes dispo -ni bles ne peuvent cependant pas défrayer rétroactivement le coût de formations antérieures.

    Nouvelles prestations de la pension à vie en vigueur le 1er avrilAnnoncé depuis décembre 2017, le nouveau programme de pension à vie (PV) d’Anciens Combattants Canada entrera en vigueur le 1er avril 2019. Le programme assure une reconnaissance, un soutien du revenu et une stabilité aux militaires et aux vétérans aux prises avec une blessure ou une maladie liée au service.

    Effectuer la transition entre les Forces armées canadiennes (FAC) et l’étape suivante de sa vie ne devrait pas s’accompagner de pré -occupations d’ordre financier, surtout lors -qu’on est malade ou blessé.

    Le nouveau programme de prestation per-met aux militaires et vétérans des FAC qui doivent composer avec une maladie ou une blessure liée au service de choisir le type d’indemnisation qui convient le mieux à leur situation personnelle et familiale. La pension à vie a été conçue pour aider les vétérans à atteindre leurs objectifs de vie après leur ser -vice militaire, qu’il s’agisse d’un retour aux études ou sur le marché du travail, ou encore d’un départ à la retraite.

    Voici quelques détails sur les nouvelles pres -tations qui entreront en vigueur le 1er avril 2019 :

    Indemnité pour souffrance et douleur

    Cette indemnité mensuelle à vie vise à reconnaître la souffrance et la douleur que subit un militaire ou un vétéran en raison d’une invalidité liée au service. Les vétérans peuvent choisir de recevoir un versement mensuel ou de convertir leur indemnité en espèces à tout moment et recevoir le solde dû en montant forfaitaire. Les versements men suels procurent aux militaires et vétérans des FAC assez de flexibilité pour choisir la meil leure option pour eux-mêmes et pour les mem bres de leur famille.

    Prestation de remplacement du revenu

    Cette prestation mensuelle est conçue de manière à soutenir financièrement ceux qui ont besoin de soutien financier pendant leur transition vers la vie civile et à reconnaître la perte d’une possibilité d’avancement profes-

    sionnel. Le remplacement de revenu est équi -valant à 90 % de la solde avant la libération pour les vétérans aux prises avec des obsta-cles qui entravent leur retour au travail après le service militaire. Dans certaines circon-stances, les vétérans pourraient avoir droit chaque année à un montant supplémentaire 1 % au titre du facteur d’avancement profes-sionnel. La prestation est offerte à vie aux vétérans et à leur famille, s’ils en ont besoin.

    Indemnité supplémentaire pour souffrance et douleur

    Il s’agit d’un soutien supplémentaire à ceux qui sont éprouvés par une incapacité permanente exceptionnelle. Cette prestation mensuelle à vie est destinée aux vétérans qui doivent surmonter des obstacles pour réinté-grer la vie civile en raison des répercussions exceptionnellement graves de leur maladie ou blessure sur leur qualité de vie.

    Accès aux services de réadaptation

    Pour les membres des FAC en voie d’être libérés, les changements qui entreront en

    vigueur le 1er avril pourraient également tou -cher la façon dont ils reçoivent leurs services de réadaptation médicale, psychosociale et professionnelle. Ceux qui sont libérés pour raisons médicales liées à leur service conti -nueront d’avoir accès à ces services fournis par Ancien combattants Canada (ACC). Les militaires libérés pour des raisons médicales ne découlant pas principalement de leur ser -vice continueront d’avoir accès à des services de réadaptation professionnelle, à de l’assis-tance professionnelle et à des prestations de soutien du revenu dans le cadre du régime d’assurance invalidité prolongée (AIP) des FAC. De plus, ils auront temporairement accès aux services de réadaptation médicale et psychosociale offerts par ACC, jusqu’à ce que ces services soient offerts par le régime AIP, au plus tard à compter du 1er avril 2024.

    N.D.L.R. : les prestations de soutien du revenu aux vétérans constituent un sujet complexe et cet article qui vous informe sur les changements à venir ne prétend pas faire un tour com -plet du sujet. Pour des informations plus précises, veuillez communiquer avec l’Unité interarmées de soutien du person-nel (UISP) au 418 844-5000, poste 6646 ou 2885 ou à con-sulter le site www.veterans.gc.ca/fra/services/pension-a-vie .

    Une application intitulée «Mes services de transition» peut mainte nant être téléchargée sur les téléphones mobiles.

    parer leur ave nir après leur service au sein des FAC.

    Parallèlement à cette nouvelle gamme d’ou - tils, un projet pilote concernant le processus de transition est actuellement en cours à Bor -den. Il devrait en résulter un nouveau modèle de transition qui, une fois testé et validé, sera mis en œuvre dans l’ensemble des Forces. «L’objectif final est d’informer, de pré parer et d’habiliter nos membres pour la vie après le service», a conclu le Bgén Misener.

  • ADSUM − 30 janvier 20194

    La santé mentale au sein de la 2e Division du CanadaLa journée «Bell Cause pour la cause» du 30 janvier nous donne l’occasion de faire le point au sujet de la santé mentale au sein de la 2e Division du Canada. La santé – physique et mentale – est un socle essentiel sur lequel repose notre essor personnel et professionnel.

    PAR LE BRIGADIER-GÉNÉRAL JENNIE CARIGNAN

    Commandant de la 2e Division du Canada et de la Force opérationnelle interarmées (Est)

    Au Canada, une personne sur cinq souffre d’un problème de santé mentale1 et 49 % des Canadiens ont déjà eu des problèmes liés à la santé mentale2. Chaque semaine, plus d’un demi-million de Canadiens sont absents du travail en raison de problèmes liés à la santé mentale3. Pourtant, selon la Commission de la santé mentale du Canada, plus de six Cana -diens sur 10 qui vivent avec un problème de santé mentale ne demandent pas d’aide par crainte de stigmatisation4. Considérant la prévalence des problèmes de santé mentale, pourquoi y a-t-il autant de résistance à con-sulter quand ça ne va pas?

    Dans notre culture militaire où il est important de projeter une image de force, il nous faut convenir qu’il existe certains pré -jugés à l’égard des problèmes mentaux. Qui plus est, la stigmatisation s’intériorise lors -qu’une personne atteinte s’impose ces préju -gés. Ainsi, les préjugés causent souvent plus de souffrance que le problème de santé men-tale même et demeurent une entrave – voire une barrière – au rétablissement. Ils exacer-bent le sentiment de honte, de culpabilité, d’isolement et de baisse d’estime de soi.

    Il est également permis de se demander ce qui fait en sorte qu’il y ait moins de préjugés concernant une blessure physique apparente, par exemple une lésion, une fracture ou une entorse? Est-ce le fait qu’on puisse constater la «blessure»? Pourtant, il semble y avoir peu de jugements négatifs associés à des condi-tions physiques invisibles, par exemple un ulcère ou le diabète. Alors comment expli-quer le regard négatif que nous posons à l’endroit des personnes atteintes de problè -mes de santé mentale? À mon avis, deux rai -sons expliquent ces préjugés. La première est l’incompréhension liée aux problèmes de santé mentale, qui est sans doute attribuable aux tabous qui ont trop longtemps relégué ces enjeux à l’ombre. De plus, nous avons tendance à être inconfortable avec ce que

    nous ne connaissons pas et les préjugés per-mettent de compartimenter ce qui est incon-nu. La deuxième raison – également liée à l’incompréhension – est la prémisse erronée que les personnes touchées par des enjeux de santé mentale sont faibles et manquent de fibre morale.

    Pourtant, il n’y a pas de corrélation entre la force ni l’intellect d’une personne et ses problèmes de santé mentale. À preuve, voici autant de personnes connues qui ont vécu avec la dépression : Abraham Lincoln, Wins -ton Churchill, Isaac Newton, Oprah Win frey, Charles Darwin, Boris Yeltsin, lieutenant-général (à la retraite) Roméo Dallaire. Tous des leaders forts qui ont grandement contri -

    bué à la société; bref, qui ont changé le monde. Il est donc essentiel d’aller chercher de l’aide quand le besoin se fait sentir. Nous avons d’excellents services à notre disposition qui sont confidentiels.

    Heureusement, la société évolue et quel -ques signes sont encourageants. En effet, 87 % des Canadiens ont une meilleure connais-sance des enjeux de santé mentale qu’il y a cinq ans et 85 % d’entre eux considèrent que les attitudes concernant les enjeux de santé mentale se sont améliorées.5 Néanmoins, à mes yeux, il faut continuer de lutter contre la stigmatisation des problèmes liés à la santé mentale qui s’accroche à notre culture et qui nuit à notre résilience.

    Et comment on fait ça? Il n’y a pas de recettes magiques, cependant la recherche a démontré qu’un des moyens les plus effica -ces pour contrer la stigmatisation est l’appro -che personnelle, c’est-à-dire d’encourager les personnes touchées à en parler ouverte ment.6 C’est dans cette optique que la journée «Bell Cause pour la cause» prend tout son sens. En parlant de notre vécu, ceux d’entre nous qui ont été touchés par des défis de santé men-tale se rendront rapidement compte qu’ils ne sont pas seuls. Dans cet esprit, je vous encou -rage à vous exprimer, à vous ouvrir et à par -tager votre expérience afin de favoriser un cli -mat d’acceptation et d’entraide.

    Cependant, à mon avis, c’est la façon dont on se traite les uns les autres à travers nos activités et interactions au quotidien qui a le plus d’impact sur notre santé mentale. Tra -vailler dans un environnement où on se sent en sécurité, où on sent qu’on contribue à l’orga nisation et où on sent que notre apport est apprécié est salutaire pour l’âme. En somme, le style de leadership adopté a un immense impact sur la santé mentale de l’équipe. C’est pourquoi je préconise un lea -dership de proximité axé sur la confiance, le respect, la communication et la valorisation. En vertu de l’exemple qu’ils donnent, les leaders peuvent contribuer à créer des envi-ronnements propices à la création de solides relations de travail caractérisées par l’entraide et le soutien entre collègues et camarades.

    La lutte aux préjugés et à la stigmatisation nous permet d’établir un climat de travail au sein duquel les membres de l’équipe de la 2e Division du Canada se sentent en sécurité et sont plus susceptibles de solliciter le sou-tien dont ils ont besoin afin de se rétablir rapi -dement. Nous partageons tous une responsa -bilité de lutter contre les stigmatisations reliées à la santé mentale et j’estime que les leaders – à tous les niveaux – ont un devoir à cet égard.

    Travailler dans un environnement où on se sent en sécurité,

    où on sent qu’on contribue à l’organisation et où on sent que

    notre apport est apprécié est salutaire pour l’âme.

    Les problèmes de santé mentale sont invisibles, tout comme un ulcère ou le diabète. Pourquoi alors des jugements

    négatifs y sont-ils associés ?

    «Dans notre culture militaire où il est important de projeter une image de force, il nous faut convenir qu’il existe certains préjugés à l’égard des problèmes mentaux.»

    À tous nos lecteurs et lectrices : veuillez noter que le journal Adsum sera désormais disponible en ligne sur le site www.connexionfac.ca/ valcartier. Pour cette raison, les contenus de notre ancien site ne sont plus mis à jour depuis le 1er janvier 2019. Vous pouvez tout de même conserver dans vos favoris Internet l’adresse www.journaladsum.com puisque celle-ci vous redirigera sous peu vers les pages Web attribuées au journal dans ConnexionFAC. Vous pourrez y retrouver des articles, des vidéos, des albums photos, ainsi que la version PDF à jour du journal. Vous y trouverez

    également les formulaires à remplir pour recevoir le journal par la poste ou placer une petite annonce. Ce changement ne concerne que la version numérique de votre Adsum qui est toujours disponible en version papier. Nous vous invitons donc à consulter dès maintenant nos dernières actua -lités sur https://www.connexionfac. ca/Valcartier-fr/Ma-Communaute/ Journal-Adsum/Votre-actualite- militaire.aspx . N’hésitez pas à nous faire part de toute question ou commentaire en composant le 418 844-5000, poste 5672, ou par courriel à [email protected].

    Votre journal Adsum dorénavant sur ConnexionFAC Valcartier

    AILLEURS DANS LE MONDE MILITAIRE

    Une meilleure santé mentale après une intervention thérapeutique d’équitation

    Selon une étude menée par la Baylor University dont les résultats ont été publiés à l’automne 2018, les anciens combattants américains souffrant de stress post-trauma-tique lié au combat étaient moins anxieux et déprimés, et avaient une meilleure qualité de vie après un programme d’équitation thérapeutique de huit semaines. La Baylor University est une université privée située au Texas qui accueille 17 000 étudiants. «Les anciens combattants se sentaient moins anxieux, moins déprimés, moins en colère et moins isolés qu’avant l’intervention», a déclaré l’auteure principale de l’étude, Beth A. Lanning, Ph.D. «Ils ont indiqué des sentiments d’acceptation de soi, une confiance accrue, de la gratitude et de l’espoir, ainsi qu’une patience accrue.» Bien que les thérapies assistées par des animaux soient de plus en plus considérées comme des interventions effi-caces pour lutter contre les problèmes de santé physique et mentale parmi divers groupes de personnes, peu d’études

    ont porté sur les militaires. Les participants devaient avoir servi dans l’une des trois missions de combat en Iraq et en Afgha nistan; ne pas avoir participé à des thérapies ou acti-vités assistées par des chevaux au cours des six derniers mois; et ayant reçu un diagnostic de SSPT. Les données ont révélé des améliorations cliniquement signi ficatives de la dépression et des symptômes de stress post-traumatique chez les anciens combattants ayant participé au pro -gramme d’équitation thérapeutique par rapport à ceux n’y ayant pas participé. Selon le Centre de surveillance de la santé de l’armée américaine, le nombre de diagnostics de santé men tale parmi le personnel militaire en activité a augmenté de 65 % au cours de la dernière décennie, notam ment des troubles de l’adap tation, de la dépression, de la toxicomanie, de l’anxiété et du SSPT. (Source : www. baylor.edu/news)

    Il est clair dans mon esprit qu’on peut avoir une carrière enrichissante au sein des Forces armées canadiennes tout en ayant des défis de santé mentale. C’est humain, tout simplement.

    Références : 1 https://mentalhealthweek.ca/fr/fiche-de-renseignements-

    pour-la-semaine-de-la-sante-mentale-parlerhautetfort-pour-demystifier-la-sante-mentale/

    2 https://www.journaldemontreal.com/2018/05/16/ 49—des-canadiens-ont-deja-connu-des-problemes- de-sante-mentale

    3 https://www.mentalhealthcommission.ca/Francais/ focus-areas/la-sante-mentale-compte

    4 https://www.mentalhealthcommission.ca/Francais/ what-we-do/stigmatisation-et-discrimination

    5 Resource Journée Belle Cause pour la cause 2019 6 http://troubleshumeur.ca/documents/Home%20Page/

    Stigma_ElephantCampaign_FR.pdf

  • Les employés et les bénévoles du Centre de la famille Valcartier ont distribué gratuitement de délicieuses queues de castor.

    30 janvier 2019 − ADSUM 5

    Les poneys ont fait le bonheur des plus petits! L’entraide était de mise pour venir à bout des coriaces billots! – Photos : Édouard Dufour, Adsum

    La communauté militaire de Valcar tier a profité des joies de l’hiver grâce à l’op FAMILLE organisée le 26 janvier. Cette activité a attiré plus de 500 personnes, selon les organisateurs.

    PAR ÉDOUARD DUFOUR

    [email protected]

    Jeux gonflables, glissades sur chambre à air, go-kart et carrousel de poneys, le choix des activités à faire en famille sur les terrains du Centre Castor était grand. Un invité de marque surprise, Bonhomme Carnaval, est éga lement venu serrer la pince des petits et des grands, tout en gratifiant l’assistance de ses traditionnels mouvements de jambes

    «C’est une belle réussite! L’endroit est idéal et les gens se réjouissent des activités. (…) On sentait que les familles en avaient besoin. Beaucoup de militaires sont partis et c’était important de créer des occasions de rassemble-ment comme celle-ci», affirme Olivier Gron -din, du Service des loisirs communautaires.

    Succès annuel Chaque année, l’op FAMILLE s’avère un

    événement de grande envergure pour la com-munauté de Valcartier. Plus de quatre mois ont été nécessaires à la planification de la nou velle mouture de cette activité hivernale. Quarante-cinq personnes étaient aussi pré -

    sen tes pour animer les différents kiosques sur le site.

    Plus d’une douzaine d’étudiants du Pro -gramme d’éducation internationale (PEI) sont venus grossir les rangs des bénévoles, permet - tant à l’activité de voir le jour.

    L’événement a été organisé par le Service des loisirs communautaires, le Centre de la famille Valcartier (CFV) et le Centre Castor. «Nous invitons les gens à rejoindre la page Facebook du Service des loisirs communau-taires, afin de prendre connaissance des nom -breuses activités gratuites qui se dérouleront au cours des prochaines semaines!», lance Olivier Grondin.

    Op FAMILLE : succès renouvelé

    Les partenaires de l’événement ont su insuffler une dose de chaleur à cette journée

    froide grâce à leur énergie contagieuse.

    L’Op FAMILLE a généré plusieurs sourires.

    aériens. Un atelier animé mettant au défi les jeunes de sectionner en équipe des billots de bois à l’aide d’une sciotte a aussi dynamisé la journée. Pour cette même occasion, le Cen tre Castor a offert aux participants un accès gra-tuit à ses pistes de fatbike, de raquette et de ski de fond, en plus de fournir les équipements.

    Les amateurs de collations sucrées ont aussi pu déguster gratuitement de la tire d’érable sur neige, ainsi que 500 queues de castor ser -vies par les bénévoles du Centre de la famille Valcartier (CFV). Un igloo gonflable à l’in-térieur duquel des boissons chaudes gratuites étaient offertes était un passage obligé pour ceux qui cherchaient une source de chaleur en cette froide journée d’hiver. Six puissants haut-parleurs assuraient l’ambiance musicale sur l’ensemble du site.

  • ADSUM − 30 janvier 20196

    Cathy-Ann Landry, intervenante du CFV, mentionne que la consultation médicale en ligne permettra aux familles de militaires d’épar gner «du temps, de l’argent», ainsi que la

    «lourdeur administrative» reliée au fait de consulter un médecin. – Photo : Édouard Dufour, Adsum

    Les familles de la communauté militaire de la Base Valcartier peuvent maintenant bénéficier d’un meilleur accès aux soins de santé, grâce à un nouveau programme de télémédecine disponible depuis décembre 2018.

    PAR ÉDOUARD DUFOUR

    [email protected]

    La télémédecine utilise les technologies de télécommunication, telles que les tablettes et les téléphones intelligents, afin d’offrir des soins de santé à distance. Cette approche prévoit des consultations par texto ou vidéo avec des infirmières praticiennes et des médecins.

    «La télémédecine est généralement offerte par les grandes entreprises à leurs employés. Nous avons cependant réussi à obtenir l’accès à ce service pour la communauté militaire de Valcartier», souligne Cathy-Ann Landry, intervenante du CFV. «Beaucoup de familles viennent d’être libérées des Forces armées canadiennes (FAC) et d’autres arrivent dans la région suite à une mutation. La télémé de -

    cine répond à leur besoin criant de pouvoir avoir rapidement accès à un médecin», ajoute Mme Landry.

    Les services de télémédecine proposés à la communauté militaire fonctionnent 24 heu res par jour, sept jours par semaine. Les récen tes statistiques concernant l’efficience de cette plateforme permettant de consulter en temps réel un professionnel de la santé sont encou -rageantes. Depuis décembre, le temps d’at-tente en ligne pour la prise en charge des familles de militaires, et ce, dans 77,8 % des cas, est de moins d’une minute.

    Les services de télémédecine prodigués par les médecins bilingues de l’entreprise Médisys couvrent plusieurs types de besoins de nature épisodique, tels que le renouvèlement d’or-donnances, le diagnostic de certaines infec-tions virales et diverses recommandations médicales.

    Les médecins clavardent initialement avec les patients. Ils peuvent ensuite demander à ces derniers d’activer la caméra de leur appa -reil électronique afin d’avoir un aperçu visuel de leurs problèmes de santé.

    Le profil de chaque professionnel est fourni avant le début des consultations et celles-ci

    Télémédecine Un nouveau service implanté par le Centre de la famille Valcartier

    peuvent être enregistrées dans le dossier en ligne de l’utilisateur.

    Processus simple L’accès privilégié du CFV permet aux famil -

    les de militaires de bénéficier d’un abonne -ment de 12 mois au service de télé médecine au tarif de 14,99 $ par mois, taxes en sus. Il est également possible, pour un tarif mensuel plus élevé, d’obtenir deux consultations annuelles dans une clinique de Québec. Les

    personnes intéressées peuvent obtenir la docu-mentation et compléter directement leur ins -cription en ligne via l’adresse sante247.ca.

    Le CFV dispose de quelques accès gratuits d’un an au service de télémédecine. Puisque le nombre de familles ciblées excède le nom-bre d’accès gratuits, le CFV a pris la décision de les accorder en priorité aux militaires nou -vellement mutés à la Base Valcartier ou récem-ment libérés des FAC pour raison médicale (juin 2018 et après).

    Le major Samantha Laplante est à la tête d’une équipe déployée en Ukraine et composée d’une vingtaine de membres du génie, provenant

    principalement du 5 RGC, ainsi que de membres de quelques autres métiers des FAC et d’ailleurs. – Photo : Cpl Richard Lessard, FOI-U

    OP UNIFIER

    INGÉNIEURS DU 5 RGC DÉPLOYÉS EN UKRAINE

    Le major Samantha Laplante, membre du 5e Régiment de génie de combat (5 RGC) de la Base Valcartier, est aux commandes du groupe d’entraînement du génie en Ukraine. Son équipe et elle établissent les assises d’une formation critique de neutralisation d’engins explosifs à l’usage des militaires ukrainiens.

    PAR ÉDOUARD DUFOUR

    [email protected]

    «Les mines, ordonnances et engins explosifs improvi -sés représentent une mena ce permanente en Ukraine pour tous les mili taires évoluant sur le terrain», affirme le Maj Laplante.

    Le développement de la formation sur l’élimination des dispositifs explosifs de circonstance (IEDD) était l’effort principal des rotations précédentes, en plus de la création d’un cours d’opérateur IEDD. Au printemps 2018, le cours qui auparavant était donné ou supervisé par les Canadiens est devenu l’entière responsabilité des forces armées ukrainiens – un accomplissement très important de la mis sion.

    Bien que le cours d’opérateur IEDD représente le plus haut niveau d’entraînement, les Canadiens ont constaté des lacunes dans les habiletés et connaissances de base des soldats ukrainiens dans le domaine de le neutralisa -tion des explosifs et munitions. C’est pour cette raison que le Maj Laplante et ses collè gues travaillent depuis plu -sieurs mois à l’ébauche d’un programme de formation de sapeur constitué de cinq niveaux d’en traî nement. «Chaque niveau suit une progression bien définie en ter-mes de complexification des apprentissages et des res -ponsabilités», sti pule le Maj Laplante. Celle-ci ajoute que c’est en mai prochain que les premières cohor tes de mili-taires ukrainiens commenceront à bénéficier du cours sur

    lequel travaillent actuellement les Cana diens avec la col-laboration des ingénieurs ukrainiens.

    Au quotidien, les ingénieurs de combat cana diens colla borent étroitement avec les forces ukrainiennes. Ils passent la plupart de leur temps à deux endroits princi-paux, soit le 201e centre d’entraînement et le centre de déminage.

    Le Maj Laplante estime que la communication est un des défis principaux de cette mission, non seulement en ce qui concerne la compréhension de la langue utilisée par chaque allié, mais aussi en ce qui a trait au décryptage du patois militaire et du génie propre à chaque armée. Dans certains cas, le jargon n’existe pas et c’est la com -pré hension commune des termes qui s’avère un défi. Plu -sieurs ressources humaines et logistiques sont donc déplo -yées sur le terrain pour faci li ter la communication entre les différents acteurs prenant part à l’op UNIFIER.

    Travail d’importance «La doctrine du Canada est grandement inspirée de

    l’OTAN et vice versa. La formation que nous aidons à créer permettra de combler les possibles écarts entre la doctrine ukrainienne et celle de l’OTAN», souligne le Maj Laplante. Elle explique que les membres de son équipe ressentent un grand sentiment d’accomplissement et de fierté de pouvoir ainsi venir en aide aux alliés ukrainiens et de permettre à ceux-ci de prendre en main la sécurité future de leur pays. «Le moral des troupes ne pourrait pas être meilleur qu’actuellement. Les liens entre les membres de nos équipes canadiennes et ukrainiennes sont très forts», précise le Maj Laplante.

    Ayant été déployée en Afghanistan en 2012 dans le cadre d’un rôle similaire, le Maj Laplante mentionne que le travail d’éla boration des cours qu’elle effectue portera ses fruits à plus long terme, particulièrement en ce qui concerne le perfectionnement durable de l’enseignement militaire aux forces ukrainiennes.

  • 30 janvier 2019 − ADSUM 7

    Inauguration des festivités du 150e anniversaire

    du Régiment de la ChaudièreLe 15 décembre 2018, le Régiment de la Chaudière (R de Chaud) paradait au Manège militaire de Beauceville pour souligner l’ouverture officielle des festivités du 150e anni -versaire de sa fondation. Plusieurs invités de marque participaient à l’événement, dont le président d’honneur, le lieutenant-gouverneur du Québec, J. Michel Doyon.

    PAR LE LIEUTENANT ELAINE JEAN

    Régiment de la Chaudière

    Le R de Chaud célèbre son 150e anniver-saire en 2019. La date officielle de formation du Régiment est le 9 avril 1869, même si on peut relier ses origines aux milices établies dans chaque paroisse sous le Régime français.

    C’est en 1869 que des compagnies exis-tantes sont réunies en bataillons et forment le Provisional Battalion of Dorchester et le Pro -visional Battalion of Beauce. Ces unités devien-nent le 92nd Dorchester Regiment et le 23rd Beauce Battalion of Infantry pour ensuite voir leurs noms francisés. Elles fusionnent pour former le Régiment de Dorchester et Beauce.

    En 1936, ce régiment fusionne avec le 5th Machine Gun Battalion pour devenir le R de Chaud (mitrailleuses). L’unité est mobi lisée le 1er septembre 1939. Au début du conflit, le Régiment est destiné à être le bataillon de mitrailleuses de la 2e Division. Mais le 24 mai 1940, il change de mis-sion pour devenir un batail-lon d’infanterie au sein de la 8e Brigade de la 3e Division.

    C’est comme partie de ces formations qu’il se rend en Angleterre le 21 juillet 1941. Le R de Chaud débarque en Normandie le 6 juin 1944, seule unité francophone à y participer avec le commando Keiffer. Par la suite, le

    Le lieutenant-gouverneur du Québec, J. Michel Doyon, coupe le ruban aux couleurs

    régimentaires pour lancer les activités commémoratives entourant le 150e

    anniversaire du Régiment de la Chaudière en 2019. Il est accompagné par le colonel honoraire, brigadier-général à la retraite

    Denis Belleau, le commandant, lieutenant-colonel François Provost et le sergent-major,

    adjudant-chef Éric Lapalme. – Photo : Cplc Patrick Allaire, photographe officiel 35 GBC

    Une parade a souligné l’ouverture officielle des festivités du 150e anniversaire au Manège militaire de Beauceville. – Photo : Cplc Patrick Allaire, photographe officiel 35 GBC

    Des membres du Régiment de la Chaudière en direction des plages de Normandie

    le 6 juin 1944. – Photo : Rég de Chaud

    Régiment poursuit le combat en France, en Bel gi que, aux Pays-Bas et en Allema gne jusqu’à la reddition des troupes nazies.

    En 1954, le Régiment de Lévis se greffe au R de

    Chaud. Enfin, l’Armée cana -dienne confie au Régiment la

    tâche de mortier en 2018. Établi sur le grand territoire de

    Lévis-Lac-Etchemin-Beauce-Appalaches-Thetford Mines-Lac Mégan tic, le R de Chaud est fier de ses raci nes ainsi que de la contri-bution de ses membres provenant de tous les horizons au Qué bec depuis un siècle et demi.

    Par les festivités du 150e anniversaire, le R de Chaud vise à rehausser l’apport histori que de ses membres, actifs et anciens. Le thème du «citoyen-soldat» étant le fondement de cette unité de la Réserve, les rassemblements publics de la troupe sont pour chacun des membres l’occasion de démontrer devant famille et amis leur engagement à servir la patrie, que ce soit au pays ou outre-mer, con-formément à sa devise AERE PERENNIUS («Plus durable que l’airain»).

    Le Régiment de la Chaudière débarque en

    Normandie le 6 juin 1944, seule unité francophone

    à y participer avec le commando Keiffer

    Un soldat du Régiment de la Chaudière surveille des prisonniers allemands sur la

    plage de Juno. – Photo : Rég de Chaud

    du complexe Amoureux et résidents actifs- Lise et Réjean Bouchard

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    ADSUM − 30 janvier 20198

    Service des Champs de tir et secteurs d’entraînement

    UN TRAVAIL OBSCUR ET MÉCONNUPAR L’ADJUDANT-MAÎTRE MICHEL PAQUET

    Champs de tir et secteurs d’entraînement

    Les Champs de tir et secteurs d’entraînement (CTSE) ont pour mandat de fournir, en tout temps, des champs de tir et des secteurs d’en-traînement modernes et sécuritaires, afin de permettre l’entraînement réaliste des unités intégrées et hébergées de la 2e Division du Canada (2 Div CA) dans le but d’appuyer leurs missions.

    L’équipe des CTSE se divise en trois : l’état-major, l’officier contrôleur (OC) et l’adjudant des opérations. L’état-major se com pose d’un major, de deux capitaines, d’un adjudant-maître et de trois employés civils qui s’occu-pent principalement de la gestion du person-nel et des projets de modernisation des CTSE de Valcartier et de Farnham.

    Afin d’accorder aux unités de la Force régu -lière et de la Force de réserve le maximum de temps alloué à l’entraînement, les CTSE ne ferment que 16 jours par année. L’équipe fait tout en son pouvoir pour satisfaire les besoins des utilisateurs, tant civils que militai -res, allant même jusqu’à offrir occasionnelle-ment des options clés en main, afin d’assurer la sécurité de tous.

    Les CTSE doivent assurer une saine ges-tion des champs de tir et secteurs d’entraîne-ment. Tout commence par la réception d’une demande de secteur ou de champ de tir, pro venant d’un utilisateur militaire ou d’un par tenaire civil (police, gardien de prison, etc.), dans le Système d’information et sécu-rité à l’entraînement des Forces canadiennes

    (CFRIS). La demande est reçue par le sergent D’Anjou, adjoint de l’OC et coordonnateur des CTSE. Il vérifie les demandes et s’assure qu’il n’y ait pas de conflits entre les utilisa-teurs. Le cas échéant, il essaie de le régler au plus bas niveau possible. S’il ne trouve au cun compromis, il se tourne vers le G3 entraîne-ment de la brigade qui tranchera selon la priorité d’entraînement. Par la suite, le Sgt D’Anjou transmet les demandes de cibles électroni ques à Lockheed Martin et d’opéra-teurs pour les champs de tir électroniques Fama gusta et Nicosie auprès de Calian.

    Le premier contact des utilisateurs aux CTSE se fait avec le caporal-chef Tremblay, adjoint coordonnateur, au moment de signer les secteurs ou champs de tir. Le Cplc Trem -blay est également responsable des signatu -res de clés, de radios et des laissez-passer, tels ceux qui sont accordés aux entrepreneurs et aux bûche rons. Toute entrée et sortie dans les CTSE doit être contrôlée, il va sans dire.

    C’est le même homme qui veille à ce que les sites d’entraînement soient accessibles et fonctionnels. Pour ce faire, le Cplc Tremblay dresse une liste des routes et sites d’entraîne-ment à déneiger en priorité, et la remet à la section route et terrain. Une seconde liste est donnée aux sergents de quart qui, par le biais des patrouilleurs, s’occuperont de déneiger les champs de tir.

    L’OC, adjudant-maître Lévesque, est res -ponsable avec son équipe de faire respecter les règlements de sécurité à l’entraînement. Il supervise les quatre quarts de patrouil leurs, le coordonnateur des CTSE et son adjoint.

    Les caporaux Pilon et Daigle de la section 6 mettent la touche finale à une barrière. – Photos : CTSE

    L’OC est l’autorité en ce qui concerne l’ap-probation des gabarits de tir et le respect des ordres permanents des CTSE.

    L’OC doit être au fait de tout ce qui se passe dans les secteurs d’entraînement et la troisième dimension, soit les 17 000 premiers pieds de l’espace aérien se trouvant au-dessus du niveau de la mer («Above Sea Level» ou ASL). Il arrive que NAV CANADA demande une réduction du plafond de vol en raison d’un orage ou lorsqu’un avion en difficulté a besoin d’une approche sous les 17 000 pieds. En résumé, tout ce qui marche, roule, se tire ou vole dans l’espace aérien et dans les secteurs d’entraînement passe par l’Adjum Lévesque.

    Sur le terrain, quatre sections, toutes sous la responsabilité de l’OC, sont composées uniquement de corps de métiers de combat tels que l’artillerie, le blindé et l’infanterie. Elles comptent dans leurs rangs un sergent, un caporal-chef et deux caporaux.

    Depuis le poste de contrôle, les sections gèrent deux réseaux de communications : un réseau administratif et un autre réservé aux demandes de début et de fin de tir des utili -sateurs. Les membres de ces sections doivent vérifier auprès du 430e Escadron tacti que d’hé licoptères si l’espace aérien est libre de tout aéronef. Ils répondent également aux contrôles radio à heure fixe toutes les heures.

    Lorsqu’un accident se produit dans les CTSE, c’est également ces quatre sections qui facilitent les évacuations médicales. Ils escor -tent les véhicules d’urgence et les premiers répondants, comme les pompiers et les ambu -lances, qui ne sont pas familiers avec les 400 kilomètres de routes et sentiers sillonnant les secteurs.

    Les patrouilleurs sont ceux que voient le plus souvent les utilisateurs. En effet, ce sont les patrouilleurs qui effectuent les quittances des secteurs et des champs de tir utilisés par les unités, après s’être assurés que les lieux soient propres et fonctionnels pour les pro -chains utilisateurs.

    Pour terminer, l’adjudant des opérations, en plus de faire des inspections biannuelles des CTSE, supervise les sections 5 et 6 ainsi

    que la section du transport. La section 5 est composée d’un sergent, d’un caporal-chef et de cinq caporaux qui s’occupent de l’entre-tien des secteurs : brûlages préventifs au prin -temps, opération MAISON NETTE, préda-tion, balisage des sentiers de motoneige et VTT, entretien du périmètre et patrouilles de sécurité. Cette section est toujours prête à se déployer avec des remorques équipées pour les interventions en cas de déversement dans l’environnement ou de feux de forêt.

    Pour sa part, la section 6 est composée d’un sergent, d’un caporal-chef, de trois caporaux et d’un technicien civil en entretien général et ciblerie. Leur mandat est de fabriquer des cibles et des barrières. La section se charge également du déneigement des cibles mobi les et des entretiens de toutes sortes à la gran -deur des CTSE.

    Les six sections des CTSE peuvent comp -ter sur une section de géomatique et un maga -sinier, en plus d’héberger l’inspecteur division-naire de la 2 Div CA dont la zone de respon-sabilité s’étend de Rouyn-Noranda jusqu’à Sept-Îles. Cet inspecteur doit produire 230 rap ports d’inspection pour le commandant de la division.

    Les déplacements, tous véhicules confon-dus des CTSE, totalisent près de 150 000 km annuellement sur des routes et sentiers de toutes sortes.

    Ce survol des CTSE vous a fait découvrir l’étendue des responsabilités de son person-nel dont le principal souci est de rendre vos entraînements non seulement le plus réaliste possible mais aussi le plus sécuritaire possi-ble dans le but d’être «Forts, Fiers et Prêts».

    C’est le sergent D’Anjou, coordonnateur des CTSE, qui traite les demandes de secteurs et de champs de tir.

    Afin d’accorder aux unités de la Force régu lière et de la Force de réserve le maximum de temps

    alloué à l’entraînement, les CTSE ne ferment que 16 jours par année.

  • 30 janvier 2019 − ADSUM 9

    Au début des années 1970, le journa -liste canadien Barry Broadfoot part à la rencontre de «gens ordinaires» qui ont vécu la Deuxième Guerre mondiale. Il enregistre les conversa-tions qu’il tient avec eux. De ces récits émouvants – racontés par des soldats, des prisonniers de guerre, des familles restées au pays – il publie un livre intitulé Six War Years 1939-1945: Memories of Canadians at Home and Abroad. L’Adsum vous présente une adaptation libre de quelques-unes de ces histoires anonymes. Celle qui suit s’intitule «Un bon ami».

    «Je ne suis pas certain si le gouvernement va nier ça, mais plusieurs portes de cellules se sont ouvertes pour laisser des prisonniers joindre le service pendant la guerre. Ils n’intégraient jamais la marine ou l’aviation, mais bien toujours l’armée. J’imagine que chaque compagnie devait avoir trois ou quatre anciens détenus dans

    UN BON AMIses rangs et je crois que personne ne s’en formalisait vraiment. Seule la chaîne de commandement devait le savoir. Je ne connais qu’un seul gars qui avait été libéré de la prison de Dorchester. J’avais laissé un crayon sur mon lit. C’était un cadeau que j’avais reçu lors de mon enrôlement. J’ai vu ce gars le prendre et le glisser dans sa poche. J’ai attendu une trentaine de minutes qu’il le rapporte. Je l’ai ensuite suivi jusqu’aux toilettes où je l’ai battu sévèrement. Je dois vous dire que nous sommes devenus de bons amis après cet incident. Il m’a confié qu’il avait été emprisonné il y a quelques années pour un cambriolage violent. C’était la première fois qu’il avait détraqué, mais le magistrat de Moncton lui a donné une sentence de plusieurs années pour ça. Quand l’opportunité de joindre l’armée s’est présentée, il a sauté sur cette occasion. C’était un bon gars. Il n’était pas très futé, mais il était mon ami.»

    Les règles qui régissent le port d’insignes sur les uniformes opérationnels du personnel de l’Aviation royale canadienne (ARC) changeront bientôt.

    Les Ordonnances de la Division aérienne du Canada (ODAC) touchant la tenue opéra-tionnelle feront bientôt l’objet de modifica-tions de manière à permettre aux aviateurs qui portent une combinaison de vol, un uni-forme de combat amélioré ou un uniforme à camouflage canadien d’y ajouter des insi gnes fixés à l’aide de bandes adhésives de type Velcro.

    Ce changement vise à rehaus ser le moral et l’esprit de corps dans les escadrons et les unités tacti -ques. L’esprit des unités de l’ARC repose sur les mem-bres de leur personnel et sur la capacité de ces derniers à travailler en équipe. Cet esprit tire en partie ses origi -nes des symbo les que portent les mili taires, à savoir les insi -gnes et les drapeaux de leur unité.

    La modification des ODAC permettra de faire bro der des insignes, particu lièrement l’insigne héraldique de l’unité, en pleine cou -leur ou en vert à «faible visibilité».

    Tous les autres insignes pourront être bro -dés en pleine couleur, ce qui sera laissé à la discrétion des différentes unités dans le cadre

    du processus de conception. Vous avez bien lu : les unités pourront

    concevoir leur propre insigne!

    Quels autres types d’insi -gnes pourra-t-on utiliser?

    Les unités peuvent désor-mais créer et porter des insi -gnes afin de souligner un anni ver saire important ou la

    participation à un exercice ou à une opération. Même les cours

    pourront faire l’objet d’un insigne. De plus, les membres du personnel des

    esca dres, des escadrons et des unités tacti -ques pourront bientôt porter un t-shirt bleu pré sen tant un logo brodé sur l’encolure ou, les vendredis, un t-shirt aux couleurs de leur escadron.

    Du nouveau sur le port d’insignes pour le personnel de l’ARC

    Exemples d’insignes indicateurs d’aéronefs ou de groupes professionnels verts à «faible visibilité». – Images : ARC

    Exemples d’insignes indicateurs d’aéronefs ou de groupes professionnels pleine couleur.

    les membres du personnel des escadres,

    des escadrons et des unités tactiques pourront bientôt porter un t-shirt bleu présentant un logo

    brodé sur l’encolure

    Le lieutenant-général Al Meinzinger, com-mandant de l’ARC, et l’adjudant-chef Denis Gaudreault, adjudant-chef du commande-ment de l’ARC, «sont conscients de l’impor-tance fondamentale que revêtent les esca -drons et les unités tactiques de l’ARC. C’est pourquoi ils estiment que cette directive per-mettra de rehausser l’esprit de corps et le sen-timent d’appartenance». Les aviateurs sont invités à «profiter de l’occasion d’adopter cette nouvelle tradition et à y contribuer».

    La conception d’un nouvel insigne devra toutefois recevoir l’approbation de la chaîne de commandement et de la 1re ou 2e Division aérienne du Canada ou du Centre de guerre

    aérospatiale des Forces canadiennes de l’ARC, le cas échéant. Certains objets seront offerts par l’intermédiaire du Système d’ap-provisionnement des Forces canadiennes, alors que d’autres seront distribués par les magasins de fourniment des unités et le CANEX.

    Ce changement pourrait entraîner l’aban-don de certains insignes actuellement en usage. À titre d’exemple, l’insigne héraldique multicolore (vert à «faible visibilité» et mélange de couleurs) sera progressivement retiré au cours de la prochaine année pour faire place à l’insigne héraldique pleine cou -leur et vert à «faible visibilité».

    Exemples d’insignes héraldiques d’une unité : l’un brodé en vert à «faible visibilité»

    et l’autre en pleine couleur.

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    Grand potentiel touristique à North Bay Trevor Schindeler, un citoyen de North Bay, s’adresse au grand public afin que le gouvernement fédéral considère l’idée de déve lopper l’ancien complexe militaire souter-rain de NORAD en destination touristique. M. Schindeler estime que le bâtiment souterrain communément nommé «le trou» pourrait devenir un musée fédéral ou un lieu historique à visiter. Il souhaite qu’Ottawa commande une étude de faisabilité concernant ce projet. M. Schinde -ler croit que cette initiative pourrait avoir le même poten-tiel que le musée de la science de Sudbury. Ce dernier, fort d’un achalandage annuel s’élevant à 300 000 visites, avait nécessité une étude de faisabilité préalable de 150 000$. Le complexe souterrain North Bay est l’équivalent moderne du Fort William à Thunder Bay ou du Fort Henry à Kingston selon le citoyen de North Bay. «Il pourrait devenir une attraction touristique de classe mondiale!», conclut-il. (É.D.)

  • ADSUM − 30 janvier 201910

    Jacob Né le 23 juillet 2018 Fils de Vanessa St-Georges

    et de Dominique Thibaudeau

    Jade Née le 17 mars 2018

    Fille de Vanessa Vermette-Fiset et de Dany Lacerte

    Jaxon Né le 7 août 2018 Fils de Kim Morrissette et de Tommy Lee Jutras

    Julia Née le 27 novembre 2018

    Fille de Kristina Lauer-Meffe et de Éric Thibeault

    Liam Né le 15 juin 2018

    Fils de Anne-Marie Cadieux et de Yannick Séguin

    Anaïs Née le 15 octobre 2018

    Fille de Audrey Cloutier et de Jonathan Savard

    Béatrice Née le 13 décembre 2018

    Fille de Valérie Girard et de Jean-Sébastien Normand

    Benjamin Né le 22 novembre 2018

    Fils de Rachel Godin et de Martin Labelle

    Hubert Né le 14 septembre 2018

    Fils de Roxanne Lafrance et de Gabriel Michaud-Lagacé

    Isaak Né le 9 septembre 2018

    Fils de Elysabeth Lachance-Vézina et de Frédéric Bluteau

    LES BÉBÉS 2018!LE JOURNAL ADSUM VOUS PRÉSENTE…

    Elliot Né le 21 juillet 2018

    Fils de Marie-Mai Auger et de Jean-Philippe Dufour

    Romy Née le 17 juin 2018 Fille de Andréa Turbide

    et de Alexandre Blais-Lapointe

    Ariane Née le 14 avril 2018

    Fille de Myrianne Bouchard et de Frédérick Denis

    Cassie Née le 22 octobre 2018 Fille de Sheila Hinse-Gaudy et

    de Marc-Antoine Dupuis-Lavoie

  • 30 janvier 2019 − ADSUM 11

    Félicitations aux gagnants! Voici le résultat du tirage au sort parmi tous les parents participants :

    Loudvik Né le 16 février 2018

    Fils de Joanye Girard et de Simon Robitaille

    Ludovic Né le 11 juillet 2018

    Fils de Véronique St-Germain et de Audrey Richard-Dussault

    Marjorie Née le 19 juillet 2018

    Fille de Mélanie Lessard et de Francis Lambert

    Maveryk Né le 20 septembre 2018

    Fils de Anouk Seguin et Sylva David

    Noah Né le 2 février 2018 Fils de Ann-Valérie Giroux

    et de Wayne Heafey

    Philip Né le 13 mars 2018 Fils de Patricia Chevrette

    et de Daniel Brideau

    Romy Née le 10 octobre 2018

    Fille de Annie Richard et de Jonathan Turcotte

    Théo Né le 29 avril 2018

    Fils de Chloé Goulet et de Samuel Cordeau

    William Né le 3 mars 2018

    Fils de Isabelle Plamondon et de Steve Gamache

    Mélanie Lessard et Francis Lambert Carte cadeau de 300$ d’un grand centre commercial de Québec

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    A division of CFMWSUne division des SBMFC

    Merci à notre partenaire

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    B A

    I

    N

    S

    M I

    LS A

    V O

    L

    Reportez dans la grille de droite des prénoms formés à partir des anagrammes de la grille de gauche, et parvenez à former le nom d’un neuvième prénom dans la colonne indiquée.

    ANAGRAMMES

    R

    ATR

    RO

    T

    RE

    A

    RO

    L

    URE

    SA

    N

    IVIE

    I

    L

    S

    N

    ICE

    E

    LAS

    R

    T

    E C

    IE

    L

    A M

    BE

    NI

    A

    VI L E

    OL

    TA S

    SOLU

    TION

    ANA

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    MESL’éducation

    est l’arme la plus puissante qu’on

    puisse utiliser pour changer le monde

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    ADJUDANT JONATHAN NOLIN

    Promotion Groupe Transition FAC

    ADJUDANT PIERRE-YVES POTVIN

    Promotion 12 RBC

    SERGENT CLAUDE BENJAMIN Mention élogieuse du

    Commandant (op IMPACT Irak) 430 ETAH

    SERGENT JONATHAN CAYER

    Promotion 12 RBC

    SERGENT JEAN-MICHEL DUCHESNE

    Décoration des FAC 12 RBC

    SERGENT JEAN-GUY GOSSELIN

    Promotion 12 RBC

    SERGENT PATRICK LANDRY

    Promotion 430 ETAH

    SERGENT MICHAEL LAPRADE

    Promotion 12 RBC

    SERGENT MICHEL MAILLET

    MSS OTAN 5 RGC

    CAPORAL-CHEF DAVID PLOURDE

    Décoration des FAC QGET

    CAPORAL-CHEF ÉTIENNE PROULX

    Décoration des FAC QGET

    CAPORAL-CHEF JULIE ROY Première agrafe à

    la décoration des FAC 430 ETAH

    CAPORAL-CHEF JOCELYN THIBAULT Deuxième agrafe à

    la décoration des FAC 12 RBC

    MATELOT-CHEF JEAN-FRANÇOIS TOPPING

    MSASO QGET

    CAPORAL-CHEF PAUL-DAVID VERREAULT

    Promotion 5 Bon Svc

    CAPORAL-CHEF THÉODORE VLAD

    Promotion R de Chaud

    CAPORAL-CHEF GENEVIÈVE GOBEIL

    Promotion Groupe Transition FAC

    CAPORAL-CHEF AUDREY HARVEY

    Promotion 430 ETAH

    CAPORAL-CHEF MATHIEU LACASSE

    Promotion R de Chaud

    CAPORAL-CHEF OLIVIER LAROUCHE

    Promotion 5 Amb C

    CAPORAL-CHEF DEAN MADORE

    Promotion 5 PPM

    CAPORAL-CHEF DANY MARTIN

    Décoration des FAC QGET

    CAPORAL-CHEF JEAN-PHILIPPE MÉNARD

    Promotion 12 RBC

    SERGENT KAVEN ROBERGE

    Décoration des FAC 430 ETAH

    SERGENT DANY VILLENEUVE

    Décoration des FAC et MSO-EXP 12 RBC

    CAPORAL-CHEF SÉBASTIEN CHAMBERLAND

    Promotion 12 RBC

    CAPORAL-CHEF JEAN-SÉBASTIEN CHARRON

    Promotion 12 RBC

    CAPORAL-CHEF MICHAEL COLLIN

    Décoration des FAC 430 ETAH

    CAPORAL-CHEF JOËL DEMERS

    Promotion QGET

    CAPORAL-CHEF JULIAN FOZEN

    Promotion R de Chaud

    MAJOR FRANCE HARDY

    Promotion 430 ETAH

    CAPITAINE JEAN-FRANÇOIS CAMPEAU

    Promotion 12 RBC

    CAPITAINE ISABELLE LABONTÉ Décoration des FAC

    430 ETAH

    CAPITAINE CAROLINE ROY

    Promotion R de Chaud

    CAPITAINE SAMUEL TROTTIER Mention élogieuse du

    Commandant (op IMPACT Irak) 430 ETAH

    CAPITAINE MICHEL TRUDEL

    Promotion 430 ETAH

    LIEUTENANT CATHERINE VÉZINA

    Promotion Svc Pers RH mil

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    BRAVO ZULU

    CAPORAL FLORIAN DIETRICH

    NTM-IRAQ 12 RBC

    CAPORAL MAXIME DION

    Promotion 12 RBC

    CAPORAL DAVID FLORANT

    Promotion 5 Bon Svc

    CAPORAL MARC-ÉDOUARD GAGNON

    Promotion R de Chaud

    CAPORAL CLIFFORD GAILLOUX Première agrafe à

    la décoration des FAC 12 RBC

    MATELOT DE 1RE CLASSE ÉLAINE GUAY

    MSASO et OTAN – SEA GUARDIAN QGET

    CAPORAL MAXIME JEAN-BOUFFARD

    Décoration des FAC 12 RBC

    CAPORAL CHRISTINE KICINKO

    Promotion 430 ETAH

    CAPORAL PATRICK LACELLE

    Promotion 5 Bon Svc

    CAPORAL MARC-ANDRÉ LAVOIE

    Promotion R de Chaud

    CAPORAL JEAN-PHILIPPE MASSE

    Décoration des FAC 12 RBC

    CAPORAL CHRISTOPHER MINVILLE

    Promotion 5 Bon Svc

    CAPORAL ALEXANDRA MOREIRA-ZAPATA

    Promotion 5 Amb C

    CAPORAL TANIA NADEAU

    Promotion 5 Bon Svc

    SOLDAT NICOLAS GUÉRIN

    Promotion 12 RBC

    SOLDAT ALEXANDER KING

    Promotion 5 Bon SVC

    SOLDAT SAMANTHA SAMPLE

    Promotion 12 RBC

    SOLDAT FÉLIX TREMBLAY

    Promotion 5 Bon SVC

    SOLDAT NICOLA BOLDUC

    Promotion 12 RBC

    SOLDAT VINCENT COTÉ

    Promotion 5 Bon SVC

    SOLDAT NICKOLAS DESJARDINS-MAHEUX

    Promotion 12 RBC

    SOLDAT BENJAMIN DIONNE-HOULE

    Promotion 12 RBC

    SOLDAT SÉBASTIEN DOLCE

    Promotion 12 RBC

    SOLDAT MICHAEL GIRARD

    Promotion 5 Bon SVC

    SOLDAT DAVID GRAVEL

    Promotion 12 RBC

    CAPORAL MYLÈNE PHILLIPS

    Promotion 5 Bon SVC

    CAPORAL ALEX PROULX

    Promotion 12 RBC

    CAPORAL JEAN-FRANÇOIS PROULX

    Promotion 12 RBC

    CAPORAL SAMUEL ROSS-BOURDEAU

    Promotion 5 Bon SVC

    CAPORAL ALEXIS ROY Promotion 5 Bon Svc

    CAPORAL ÉRIC ROY

    Promotion 430 ETAH

    CAPORAL DIANE SERVANT

    Décoration des FAC 12 RBC

    CAPORAL ANNIE-PIER BERGERON

    Promotion 5 Bon Svc

    CAPORAL JUDY BERGERON

    Promotion 5 Amb C

    CAPORAL PASCAL BIGRAS

    Décoration des FAC QGET

    CAPORAL GUILLAUME BOILY

    Promotion 5 Bon Svc

    CAPORAL SHAWN BOXILL

    Promotion R de Chaud

    CAPORAL SIMON CABANA

    Promotion Groupe Transition FAC

    CAPORAL MAXIME CLOUTIER Décoration des FAC

    430 ETAH

    Vous avez fait parvenir au journal Adsum des photos pour annoncer des promotions, décorations, mentions ou départs à la retraite? Celles-ci n’ont toujours pas été publiées? C’est peut-être parce que nous avons manqué d’espace ou alors que nous n’avons pas assez de remises pour occuper l’espace d’une demi-page ou d’une page. Leur parution sera alors remise à une édition ultérieure.

    Continuez de nous en transmettre par courriel à [email protected]

    VOS REMISES N’ONT PAS ÉTÉ PUBLIÉES ?

  • ADSUM − 30 janvier 201914

    Du 3 au 9 février se tiendra la Semaine nationale de prévention du suicide, partout à travers le Québec. Chaque jour au Québec, trois person-nes s’enlèvent la vie, croyant que le suicide est la seule issue pour sortir d’une détresse insupportable. Un fait demeure : le suicide est une geste irréversible face à une souffrance qui, elle, est réversible. Avec de l’aide professionnelle, des soins, du temps et un travail sur soi, il est certainement possible de sortir de cette immense souffrance et ainsi, retrouver cet équilibre perdu.

    Pourquoi tant de gens souffrent-ils en silence? Comment se fait-il que malgré tous les services d’aide existants, certaines person-nes choisissent de ne pas tendre la main, de ne pas demander d’aide? Comment peut-on être si bien entouré de proches tout en refusant de se confier sur la détresse qui nous afflige?

    «Qu’est-ce que les autres vont penser de moi…»

    Notre société valorise beaucoup l’image et la performance dans tous les aspects de notre vie. On doit bien paraître : être beau, possé der un bon revenu, une belle maison et une belle voiture, avoir l’air heureux et épanoui, voya -ger... On oublie cependant que la vie est faite de hauts et de bas, de moments heureux et tristes, de périodes difficiles entraînant une souffrance avec laquelle on doit composer, mais qui souvent nous rend plus fort et rési -

    lient. Tout le monde sera un jour confronté à des moments difficiles. Environ une personne sur six souffrira d’un trouble de santé men-tale au cours de sa vie.

    Accepter de demander de l’aide, c’est avant tout s’accepter comme un être humain impar -fait et vulnérable, ce qui ne correspond pas au modèle de perfectionnisme valorisé par la so -ciété actuelle. Accepter de demander de l’aide, c’est faire fi de ce que les autres peuvent bien penser pour se donner une véritable chance de se relever. Demander de l’aide, c’est s’ai -mer suffisamment et garder espoir au-delà de la souffrance.

    «Je suis capable de régler mes problèmes seul!»

    On vit dans un monde individualiste, qui valorise énormément l’autonomie. Être capa -ble de régler ses problèmes seul est perçu par plusieurs comme un signe de force, d’indé pen -dance et de courage. À l’inverse, la demande d’aide peut être perçue comme un signe de faiblesse et un déshonneur. Comme si avoir besoin d’autrui était synonyme de médio crité, alors que nous sommes avant tout des êtres de relation.

    Le réseau social est un facteur déterminant d’une bonne santé mentale : parler est libéra-teur et fait baisser l’anxiété. Se sentir soutenu et compris augmente le sentiment de sécurité et brise l’isolement. Pourtant, on craint de con fier notre souffrance à autrui par crainte de déranger. Quelqu’un qui s’isole et se referme sur soi aggrave sa détresse, et se met à risque de développer des idées suicidaires.

    Une personne qui s’enlève la vie rend son entourage plus vulnérable face au suicide, en raison de l’impuissance, la colère, la tristesse et la culpabilité que ressentent ses proches envers son geste. C’est un peu comme si ce geste lançait aux proches le message qu’en situation de détresse, le suicide peut devenir

    une option, alors que dans les faits, le suicide n’est jamais une option.

    Parler, s’ouvrir à l’au tre, lui donner la chance de nous aider, de nous appuyer, comme on souhaiterait pouvoir le faire avec l’un des nôtres plongé dans une épreuve, là est la véri-table option.

    La prévention du suicide, c’est l’affaire de tous. Il faut se montrer disponible pour autrui, savoir écouter, aborder clairement la ques-tion du suicide et référer aux bonnes ressour -ces. De même, il faut accepter de s’ouvrir, de s’aider et se laisser guider afin de retrouver un sens à sa vie.

    «Confier mes problèmes à un étranger, jamais de la vie!»

    Plusieurs se sentent mal à l’aise face à l’idée de se confier à un pur étranger; ils ont de la difficulté à faire confiance, à exprimer leurs sentiments ou à croire que l’autre peut les comprendre. Pourtant, il peut être plus facile de se livrer sans retenue à une personne avec qui nous n’entretenons pas de lien affec-tif significatif : évacuée la peur de décevoir, de déplaire ou d’inquiéter, on se montre tel qu’on est et on révèle plus aisément nos pen-sées et émotions intimes.

    De plus, les intervenants en santé mentale possèdent le savoir-faire pour mettre les gens en confiance, encourager l’ouverture et la com -munication et les guider vers la recherche de solutions adaptées à leur situation.

    «Avec le temps, tout finit par s’arranger!»

    Les blessures psychologiques, tout comme les blessures physiques, ne se résorbent rare -ment d’elles-mêmes. Lorsqu’on souffre physi -quement, on consulte un professionnel de la santé. Qu’en est-il de la douleur morale? Pour -quoi penser que tout va rentrer dans l’ordre, comme par magie, avec le temps? Plus on tarde à consulter et à demander de l’aide, plus les symptômes se cristallisent et s’inten-sifient, retardant la guérison.

    Chacun possède ses propres outils pour traverser une période difficile : voir des amis, se changer les idées, faire du sport, se cou -cher plus tôt, prendre des vacances et autres. Mais quand ces outils ne suffisent plus, il est temps de passer en deuxième vitesse et de demander une aide professionnelle.

    Pour obtenir des renseignements supplémentaires ou pour vous inscrire à nos ateliers, communiquez avec la Promotion de la santé. Téléphone : 418 844-5000, poste 4677. Cour riel : [email protected] .

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    Services disponibles 24 h / 7 jr Programme d’aide aux membres (PAM) : 1800-268-7708 Ligne d’écoute téléphonique : 1-866-APPELLE (1-866-3553) Centre de prévention du suicide de Québec : 418 683-4588 Centre de crise de Québec : 418 688-4240 CLSC, médecins, urgence et hôpital

    Ressource spécialisée pour hommes Autonhommie : 418 648-6480

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    • Avoir un sens de l’organisation.

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    • Capable de travaillé en équipe.

    Le gouvernement termine la construction du nouveau manège militaire à la garnison de Saint-Hubert

    Le ministre de la Défense Harjit S. Sajjan a participé à la cérémonie d’inauguration du nouveau manège militaire à la garnison de Saint-Hubert le 16 janvier. Ce projet, qui représente un investissement de 50 millions de dollars dans les infrastructures de la Force de réserve, a permis la création de 230 emplois pen-dant la phase des travaux. L’installation centralisée d’une superficie de 8824 m2 hébergera de multiples unités de la Réserve et sera aménagée de façon à fournir au personnel des locaux administratifs modernes, des salles de formation, un simulateur de tir, des aires d’entreposage pour les véhicules et l’équipement, des installations de mess communes et un gymnase. La rénovation d’un bâtiment existant ainsi que la démo-lition d’un hangar désuet et vieillissant sont toujours en cours. (É.D.)

  • le plus difficile pour elle dans ce pays a été le sentiment d’impuissance

    qu’elle a ressenti au contact de la population en détresse

    30 janvier 2019 − ADSUM 15

    Invitée à prendre la parole au Cégep Limoilou Le major Jacques témoigne de son parcours

    Voici le Maj Véronique Jacques (au centre) photographiée en compagnie de la conférencière Sylvie Laroche (à sa gauche) et de la directrice de la Fondation du

    Cégep Limoilou, Guylaine Martin. – Photo : Édouard Dufour, Adsum

    Le major Véronique Jacques était l’invitée-conférencière d’honneur lors d’une soirée orchestrée par la Fondation du Cégep Limoilou, le 23 janvier. Elle a livré un discours inspirant concernant son chemine-ment personnel et professionnel, afin d’encourager les philanthropes présents à donner pour la cause des étudiants dans le besoin du Cégep Limoilou.

    PAR ÉDOUARD DUFOUR

    [email protected]

    On ne compte que 2,7 % de femmes au sein des métiers de combat des Forces armées cana diennes (FAC). Cette statistique n’a cepen dant pas freiné l’ambition du Maj Jacques «d’aider les autres» et de se joindre à «l’équipe cohésive et dynamique des FAC».

    Une douzaine de femmes étaient présentes au Cégep Limoi lou pour écouter le Maj Jac -ques. Celle-ci a raconté qu’elle avait d’abord songé à deve nir ensei gnante ou avocate avant de se tourner vers l’armée. C’est une vidéo promotionnelle des FAC qui l’en a convain-cue en 2005. La perspective de prendre part à des missions de paix à l’étranger, et d’aider notamment à construire des éco les, était une grande source de motivation pour la jeune femme alors âgée de 17 ans. «À ce moment-là, une flamme a grandi en moi. Peu impor-taient les défis, je me voyais dans les FAC et j’ai foncé!», a affirmé celle qui est actuellement chargée de projets confidentiels à Recherche et développement pour la Défense Canada (RDDC) Valcartier.

    été un défi d’envergure pour la jeune femme originaire de Beloeil. Cepen dant, elle a pro -fité de cette période pour développer sa maîtrise de l’anglais, tout en réussissant les volets acadé miques, sportifs et de leadership du Collège.

    Ingénieure en génie de combat Son diplôme d’ingénieure en poche, le Maj

    Jacques a ensuite entamé la phase d’appren-tissage requise pour devenir officier de génie de combat, un parcours exigeant mentalement et physiquement. «Il y a une grosse charge de travail. Les décisions prises ont un impact direct sur le bien-être des gens mobilisés puisqu’on assure la protection des troupes», a expliqué Véronique Jacques pour décrire le métier aux femmes dans la salle. «On cons -truit des ponts au combat et des camps outre-mer. Nous installons aussi des obstacles pour défendre notre personnel et procédons au déminage et au désamor çage d’explosifs.» De la cinquantaine de candidats en liste pour la phase finale du cours d’officier en génie de combat au Nouveau-Brunswick, seules deux femmes, dont elle-même, ont réussi la forma-tion, a-t-elle indiqué.

    Au Soudan Le Maj Jacques est aussi revenue sur son

    déploiement au Soudan du Sud, en 2015 et 2016, à titre d’officier des opérations du con-tingent canadien, dans le cadre de l’opéra-tion SOPRANO. «Il s’agit du plus jeune pays du monde. La famine et les guerres ethni ques ont ravagé le pays. Les garçons sont vendus pour devenir des enfants soldats et la valeur d’un homme est calculée au nom bre de fem -mes qu’il possède», a signalé la mili taire pour illustrer ce qui atten dait son équipe dans ce pays africain.

    Les principales responsabilités du Maj Jacques étaient d’informer la chaîne de com-mandement de la situation sur le terrain con-cernant la population civile, de collaborer à assurer la sécurité d’un campement accueil-lant 200 000 réfugiés et d’établir des collabo-rations avec les représentants des autres for -ces alliées de l’ONU. Sa maîtrise du français lui a permis de communiquer facilement avec les communautés locales, un atout qui a mené à une meilleure compréhension pour les autorités canadiennes des mécaniques en action et des enjeux prioritaires sur le terrain.

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    femme militaire n’est pas quelque chose qui est entièrement accepté dans toutes les cul-tures militaires des autres pays membres de l’ONU», a souligné Véronique Jacques, en ce qui a trait aux stéréotypes. Même si elle a dû tenir tête à des groupes d’hommes armés ou dormir pendant que des tirs reten-tissaient près d’elle, le Maj Jacques confie que le plus difficile pour elle dans ce pays a été le sentiment d’impuissance qu’elle a ressenti au contact de la population en détresse. «J’ai vu des enfants jouer pieds nus dans un dépo-toir, une petite fille s’accroupir près d’une fla que d’eau stagnante pour s’y abreuver et des aînés souffrants délaissés dans la rue», se rappelle la militaire. Cette expérience a changé sa perception de la vie, a-t-elle indi -qué, en lui faisant apprécier davantage les peti tes choses de la vie, ainsi que sa chance d’être québécoise et canadienne.

    Leadership Le Maj Jacques a développé des liens

    durables avec les membres de son équipe au Soudan. L’important, ce n’est pas les recon-naissances personnelles, mais plutôt de transmettre notre passion et de gagner le cœur de notre équipe. Il n’y a aucune recette pour ça et on ne peut pas l’apprendre dans les livres», soutient le Maj Jacques. «Il faut être à l’écoute de ses gens, comprendre leurs besoins et proposer des solutions qui s’adap -tent bien à cha que situation pour qu’en fin de compte, malgré la tâche dangereuse, ton groupe de combat veuille te suivre jusqu’à la fin», a-t-elle ajouté. «Que l’on soit un homme ou une femme, il faut prendre sa place, men-talement et physiquement. L’important est l’attitude que l’on démontre face aux obsta-cles», a con clu le Maj Véronique Jacques.

    Véronique Jacques est diplômée du Col -lège militaire royal du Canada et membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec. En 2016, elle a figuré dans la liste des 100 femmes les plus influentes au pays.

    Issue d’un milieu modeste, le Maj Jacques a progressivement tracé son chemin jus -qu’aux positions de commandement les plus prisées des FAC, devenant d’ailleurs com-mandant adjoint de l’Unité des opérations immobilières (UOI) de la Garnison Saint-Jean par le passé. «Il ne faut jamais se laisser abattre quand on croit à ce que l’on fait. On peut réaliser ses rêves, et ce, peu importe d’où l’on vient», a-t-elle déclaré à son assistance.

    C’est après un an d’études à St-Jean et qua -tre à Kingston, que le Maj Jacques s’est vue décerner un bacca lauréat en génie civil. Les années loin de sa famille, pas sées auprès de jeunes prove nant de par tout au Canada, ont

  • Une semaine réservée

    aux doux câlinsLa semaine des câlins s’est déroulée du 15 au 21 janvier. Pour cette occasion, le Centre de la famille Valcartier (CFV) et le Service des loisirs de la Base Valcartier ont orchestré une série d’activités ludiques pour les jeunes de la communauté militaire et leurs parents.

    PAR ÉDOUARD DUFOUR

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    Lecture publique de contes, ateliers de bri -colage et concours de coloriage ont dyna -misé cette semaine spéciale visant à rappro -cher les petits et les grands. Un énorme cœur a été fixé au sol de la salle commune du cen-tre communautaire en guise de «zone de câlins». Des prix ont aussi été attribués par tirage parmi ceux et celles qui ont participé à une séance de photo sur la pastille en forme de cœur.

    L’activité phare de cette semaine théma-tique a certainement été l’atelier offert par Animazoo le 21 janvier. Les familles étaient

    invitées au centre communautaire pour échanger un peu de tendresse avec de petites bêtes fort sympathiques tels un chien, un lapin, un lézard et un cochon dinde.

    Selon les organisateurs, cette activité est arrivée à point nommé dans un contexte où plusieurs familles doivent composer avec l’absence d’un proche en raison des déploie -ments à l’étranger mobilisant des militaires de la Base Valcartier. «Profiter d’un moment en famille quand on s’ennuie de quelqu’un per met aux gens de se détendre», souligne Chantal Thompson, coordonnatrice de l’ac-tivité pour le CFV.

    «Le but était de faire découvrir le CFV, le centre communautaire et le Service des loi -sirs. Nous voulions aussi rappeler à la com-munauté militaire que nous sommes là pour la soutenir en créant des occasions chaleu reu - ses de rassemblement, particulièrement lors des périodes de déploiement comme celle-ci», explique pour sa part Olivier Grondin, coordonnateur de la semaine des câlins pour le Service des loisirs.

    Simon, Emma et Geneviève Lavoie sont venus en famille découvrir les animaux présents au centre communautaire de Valcartier. – Photos : Édouard Dufour, Adsum

    La pastille rouge identifiant la «zone de câlins» a gagné en popularité grâce à la présence des animaux d’Animazoo.

    ADSUM − 30 janvier 201916

    La Semaine de la sensibilisation à la sécurité au sein du ministère de la Défense aura lieu du 4 au 8 février 2019 sous le thème «La sécurité est un travail d’équipe, faites votre part!».

    Bien que cet événement ne dure que sept jours, nous devons tous nous préoc-cuper quotidiennement de la sécurité. Au travail ou à la maison, chacun d’entre nous doit adopter et respecter de bonnes pratiques de sécurité. Elles doivent d’ail -leurs faire partie intégrante de notre tra-vail tant individuellement que collective-

    ment, afin de protéger nos membres qui participent à des opérations au pays ainsi qu’à l’étranger.

    Le 5e Régiment de police militaire, en par tenariat avec le service des Technolo -gies de l’information, sensibilisera les usa -gers de la 2e Division du Canada en allant à leur rencontre dans quelques établisse-ments de la Base Valcartier ainsi que des Garnisons Saint-Jean et Montréal. Des conseillers effectueront quelques inspec-tions sporadiques au sein des unités. De plus, il y aura des kiosques d’information sur les différents sites.

    C’est bientôt la semaine de la sensibilisation à la sécurité

    2 FÉVRIER

    Winterfest à Shannon La Ville de Shannon