Une

lettre

d’Israël

Tous les timbres sont reproduits avec l'autorisation du Service philatélique d'Israël

Carte� � � � � � � � � � � � � � � � � 4

Le pays � � � � � � � � � � � � � � � 5

Histoire � � � � � � � � � � � � � � � 9

L'Etat � � � � � � � � � � � � � � � � 17

Population � � � � � � � � � � � � � 23

La vie urbaine � � � � � � � � � � 25

La vie rurale � � � � � � � � � � � 29

La santé � � � � � � � � � � � � � � 31

Les services sociaux � � � � � � 34

L’éducation � � � � � � � � � � � � � 36

Science et technologie� � � � � � 38

L’économie � � � � � � � � � � � � � 43

Culture et loisirs � � � � � � � � � 49

Israël dans le monde � � � � � � 57

Faits et chiffres � � � � � � � � � 63

Les enfants d’Israël se fixeront chacun dans son camp et chacun sous sa bannière, selon

leurs légions (Nombres I, 52)

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Le paysIsraël, pays de la Bible et patrie historique du peuple juif, est situé au Moyen-Orient, sur la côte orientale de la Méditerranée, au carrefour de trois continents : l'Asie, l'Afrique et l'Europe. C’est sur cette terre qu’il y a près de 4000 mille ans, le peuple juif a commencé à épanouir sa religion et sa culture ; ici qu'il a maintenu pendant des siècles, en tant qu'Etat souverain puis sous domination étrangère, une présence physique ininterrompue.

L’Etat d’Israël occupe une superficie de 22 072 km2 dont 21 643 km2 de terres. De forme longue et étroite, le pays s’étend sur 470 kilomètres dans sa plus grande longueur, du nord au sud, et près de 135 kilomètres dans sa plus grande largeur, entre la Méditerranée et la mer Morte. Israël est bordé par le Liban au nord, la Syrie au nord-est, la Jordanie à l'est, l'Egypte au sud-ouest et la Méditerranée à l'ouest.

Malgré ses petites dimensions, Israël offre une grande variété de particularités géographiques et de climats. Au nord, les reliefs boisés de Galilée couverts de forêts et de vertes et fertiles vallées ; le littoral méditerranéen et la plaine côtière forment une région de dunes de sable et de cultures intenses; au centre, les sommets rocheux des monts de Judée et de Samarie descendent en pente abrupte vers la vallée semi-tropicale du Jourdain et de la mer Morte, le point le plus bas du globe terrestre. Des reliefs désertiques couvrant dans le sud les régions du Néguev et de la Arava débouchent sur le golfe d'Eilat, à l’extrémité nord de la mer Rouge.

CLIMAT. Le climat d'Israël est caractérisé par beaucoup d'ensoleillement et une saison de pluies de novembre à avril. La moyenne des précipitations varie entre 50 à 75 cm au nord du pays et 3 cm à peine dans l’extrême sud. Les conditions climatiques régionales varient considérablement : étés chauds

Carte de la Terre sainte par Gérard de Jode, 1578

Frontière internationale

Lignes d’armistice

de 1974

Conformément à l’accord intérimaire israélo-palestinien

Zone A – Responsabilité palestinienne en matière civile, de sécurité intérieure et d’ordre public

Zone B – Responsabilité palestinienne en matière d’affaires civiles et du maintien de l’ordre. Autorité israélienne en matière de sécurité

Espaces verts / Réserve naturelle

Après application du prochain accord de redéploiement entre les parties

Production et édition Carta, Jérusalem

© 2000 Carta, Jérusalem

Kiriat-Shmona

Lac de Tibériade

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KalkilyaNablusBnei-Brak

Tel-Aviv-Yaffo Petah-Tikva Ariel

Bat-Yam Ramat-GanHolon

Richon-Letsion RamallahJérichoRehovot Ramla

Ashdod Jérusalem

Ashkelon Beit Shemesh Bethléem

Gaza

Nétivot

Hébron

AradBeershéva

Dimona

Yerouham

Ara

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Eilat

Tous droits réservés, Carta, Jérusalem

Sinaï

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et humides, hivers tièdes et pluvieux dans la plaine côtière ; étés secs et chauds, hivers frais avec des pluies et parfois un peu de neige dans les zones montagneuses ; étés chauds et secs, hivers doux dans la vallée du Jourdain ; et dans le sud un climat semi-aride toute l'année avec des journées chaudes, parfois torrides, et des nuits fraîches.

Canards d’Israël, 1989

EAU. Les ressources annuelles renouvelables en eau s’élèvent à 1,7 milliard de m3, dont quelque 56 % sont destinées à l’irrigation et le reste à l’alimentation urbaine et industrielle. L’eau est fournie par le Jourdain, le lac de Tibériade, quelques petits cours d’eau, des sources naturelles et des nappes phréatiques qui sont exploitées de façon contrôlée pour en éviter la diminution et l’excès de salinité. L’eau étant rare dans cette région du monde, de grands efforts sont faits pour en tirer le profit maximal et surtout pour découvrir de nouvelles ressources. Dans les années 60, les sources d'eau douce ont été intégrées en un réseau national dont l'artère centrale, la Conduite nationale, transporte l'eau du nord et du centre du pays vers le sud aride à travers des stations de pompage, des réservoirs, des aqueducs, des canaux et des canalisations géantes. Les programmes d'exploitation de nouvelles ressources comprennent l'insémination de nuages, la récupération des eaux usées et le dessalement de l'eau de mer.

FLORE ET FAUNE. La grande diversité de la flore et de la faune d'Israël reflète sa situation géographique ainsi que la variété du climat et de la topographie. Plus de 500 espèces d'oiseaux, quelque 100 variétés de mammifères et 90 espèces de serpents et près de 3000 plantes, dont 150 ne poussent qu'en Israël, ont été dénombrées. Plus de 150 réserves naturelles et 65 parcs nationaux couvrant près de 1 000 km2 ont été créés et des centaines d'autres sites sont encore prévus.

LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT. La croissance rapide de la population et l’essor constant des secteurs industriel et agricole ont contribué à la dégradation écologique, notamment dans la région côtière qui abrite plus

Arbres de Terre sainte

de la moitié de la population d’Israël et la majeure partie de ses industries. Pour lutter contre la pollution des rivages de la Méditerranée et de la mer Rouge, Israël a adopté un programme multiforme comportant : inspection, législation, contrôle de l’application de la législation, qualité de l’air, traitement des déchets et des substances toxiques, nettoyage du littoral et coopération internationale, principalement dans le cadre du Plan d’action méditerranéen. L’application de la législation en la matière est une priorité. Des mesures d’ordre économique sont prises pour promouvoir l’amélioration de l’environnement sous forme de subventions aux industries “vertes” et de taxes aux pollueurs. Conformément aux principes du développement durable, des efforts sont engagés dans le sens de la préservation des ressources et de la prévention de la pollution dans tous les secteurs économiques du pays.

Une terre ruisselante de lait et de miel (Exode III, 8)

LES INFRASTRUCTURES. Relié aux principaux réseaux d’informations commerciales, financières et universitaires du monde, l’Etat d’Israël est parfaitement intégré aux systèmes de communications internationaux par des câbles sous-marins en fibres optiques et des liaisons par satellites. Par habitant, le pays figure parmi les premiers rangs

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Promenade Haas (Armon Hanatziv), Jérusalem

mondiaux pour les lignes de téléphone, les ordinateurs et le nombre d’internautes. Israël est l’un des rares pays au monde à avoir totalement achevé la numérisation de son réseau téléphonique, ce qui lui permet d’offrir à ses abonnés une gamme de services à la pointe du progrès. En outre, Israël possède l’un des taux de pénétration les plus élevés au monde

dans le domaine des téléphones portables. Les services postaux fonctionnent dans tout le pays et le relient à la plupart des pays du monde. En Israël où de courtes distances séparent les villes et villages, les cars, les autobus et les camions constituent les principaux moyens de transport. Ces dernières années, un réseau ferroviaire assure le transport des voyageurs et des marchandises. A Jérusalem, un tramway est en cours de construction. Les vieux ports de Yaffo (Jaffa), Césarée et Acco ont été remplacés par les trois ports en eau profonde de Haïfa, Ashdod et Eilat qui desservent le trafic maritime international. L’aéroport international Ben-Gurion est le plus grand terminal du pays.

Canards d’Israël, 1989

Histoire

Temple du roi Salomon

PERIODE BIBLIQUE (c.2000-538 av. J.-C.). L'histoire juive commence dans la première moitié du second millénaire avant l'ère chrétienne, avec le patriarche Abraham, son fils Isaac et son petit-fils Jacob. Le livre de la Genèse relate comment Abraham fut sommé de partir pour Canaan (qui deviendra la Terre d’Israël) afin de hâter la formation d’un peuple monothéiste. La famine qui sévit dans le pays contraignit Jacob et ses fils, les ancêtres des douze tribus d'Israël, à émigrer en Egypte où leurs descendants furent réduits à l’esclavage. Plusieurs siècles plus tard, Moïse conduisit son peuple hors d'Egypte et de la servitude vers la liberté et la terre d'Israël. Pendant 40 ans les enfants d'Israël errèrent dans le désert du Sinaï où se forgea la nation, et y reçurent la Torah et les dix commandements, mettant en forme précise la foi monothéiste de leurs ancêtres, les Patriarches.

Sous le commandement de Josué, les Tribus d'Israël conquirent le pays et se le partagèrent en s'unissant, en temps de danger, sous la direction de chefs appelés les Juges. Une monarchie fut établie et Saül devient roi (vers 1020 avant l'ère actuelle) ; son successeur, David, unifia les tribus et fit de Jérusalem la capitale du pays (vers l’an 1000 av. J.-C.). Son fils, Salomon, consolida le royaume et en fit une puissance commerciale ; il érigea à Jérusalem le Temple du Dieu unique d'Israël. Des vestiges archéologiques confirment l'existence, sous son règne, d'importants centres urbains et commerciaux tels que les cités fortifiées de Hatsor, Meggido et Guézer. A la mort de Salomon, un schisme provoqua la partition du royaume : d’un côté le royaume d'Israël (avec pour capitale Samarie),

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de l’autre le royaume de Juda (avec pour capitale Jérusalem) qui coexistèrent pendant les deux siècles suivants et furent gouvernés par des rois juifs sous l'autorité morale de prophètes qui les exhortaient à l'observance de la Torah et de la justice sociale.

Le royaume d'Israël fut conquis par les Assyriens (en 722 av.) et sa population dispersée (origine des dix tribus perdues). Le royaume de Juda fut conquis par les Babyloniens (en 586 av.) qui détruisirent le Temple de Jérusalem et déportèrent la majorité de la population juive en Babylonie.

PERIODES D'AUTONOMIE JUIVE (538-60 av.). Après la conquête du royaume de Babylone par les Perses (538 av.), de nombreux juifs retournèrent en Juda ; le Temple fut reconstruit à Jérusalem et la vie juive restaurée dans le pays. Durant les quatre siècles suivants les juifs jouirent d'une large autonomie sous les dominations perse et hellénistique. Des mesures ultérieures prises par les Syriens séleucides, visant à interdire la pratique religieuse juive, provoquèrent en 166 av. la révolte des Maccabées (Asmonéens). Il en résulta le rétablissement d'un royaume indépendant et le règne pendant près de 80 ans de la dynastie asmonéenne.

SOUS DOMINATION ETRANGERE (60 av.-1948). Dès l'an 60 av., le pays affaibli par la guerre civile tomba progressivement sous la coupe de Rome. Pour se libérer de ce joug, les juifs déclenchèrent une série de rébellions qui atteignirent leur point culminant en l’an 66 de l’ère chrétienne avec la Grande Révolte. Après quatre années de combats intermittents, Rome parvint à soumettre la Judée, détruisit Jérusalem et le Second Temple et déporta une grande partie de la population juive (en l’an 70). La dernière résistance juive contre la domination romaine, celle d'un millier de personnes refugiées dans la forteresse de Massada, s'acheva en l'année 73 par le suicide des défenseurs et Massada devint le symbole de l'aspiration du peuple juif à la liberté dans son pays.

Une autre tentative de restauration de la souveraineté nationale juive (la révolte de Bar Kokhba en 132) aboutit à la création d'une enclave indépendante en Judée avec Jérusalem pour capitale. Trois ans plus tard les Romains écrasèrent la révolte de Bar Kokhba et, dans leur volonté d'effacer à jamais les liens entre le pays d'Israël et le peuple juif, appellèrent Jérusalem Aelia Capitolina et le pays Palæstina.

Sous les hégémonies romaine (70-313) et byzantine (313-636), la communauté juive continua de se maintenir et de développer ses institutions législatives, éducatives et

culturelles. La législation juive, couvrant tous les aspects de la vie, fut codifiée dans la Mishna (IIe siècle) et développée dans le Talmud (du IIIe au Ve siècles). Cette législation, adaptée par la suite aux conditions nouvelles, est encore en vigueur de nos jours pour les juifs pratiquants.

A partir du VIIe siècle, le pays fut successivement dominé par les Arabes (636-1091), les Seldjoukides (1091-1099), les Croisés (1099-1291), les Mamelouks (1291-1516), les Turcs ottomans (1517-1917) et les Britanniques (1917-1948). Ses frontières furent modifiées et le nom du pays changea au gré des conquérants. De nombreux édifices érigés par les divers envahisseurs témoignent de leur présence.

Bien que le nombre d’habitants juifs diminua au cours des siècles de domination étrangère, la présence juive dans le pays se maintint, renforcée de temps à autre par l'arrivée de coreligionnaires originaires des pays de la diaspora ; ce mouvement prendra une plus grande ampleur au milieu du XIXe siècle.

Centenaire du Premier Congrès

sioniste

LE SIONISME. L'aspiration au retour à Sion, synonyme traditionnel de Jérusalem et de la terre d'Israël, a toujours été au cœur de la

vie juive en diaspora. Vers la fin du XIXe siècle, le sionisme, mouvement de libération nationale du peuple juif, constitua la réponse à l'oppression et à la persécution continues des juifs en Europe orientale et à la déception provoquée au sein des communautés juives d'Europe occidentale par une émancipation qui ne mettait pas fin à la discrimination et n'aboutissait pas à l'intégration des juifs dans les sociétés des pays dans lesquels ils vivaient. Au premier Congrès sioniste convoqué à Bâle (1897) par Théodore Herzl, le sionisme prit la forme d'un mouvement politique visant au retour du peuple

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juif en Terre d'Israël et au renouveau de sa vie nationale dans sa patrie ancestrale.

Animés par l'idéal sioniste, des milliers de juifs commencèrent à immigrer dans le pays, alors province négligée de l'Empire ottoman et fort peu peuplé. Ces pionniers asséchèrent les marécages, défrichèrent les terres abandonnées, reboisèrent les collines érodées, créèrent des industries et construisirent des villes et des villages. Des institutions et services communautaires furent établis ; l'hébreu, longtemps réservé aux prières et à la littérature, redevint une langue vivante et d'usage quotidien.

Reconnaissant "le lien historique du peuple juif avec la Palestine, Terre d'Israël" et "les raisons de la reconstitution de son foyer national dans ce pays", la Société des Nations accorde à la Grande-Bretagne, en 1922, un Mandat la chargeant, entre autres, de "placer le pays dans les conditions politiques, administratives et économiques permettant l'établissement d'un Foyer national juif".

La même année, la Grande-Bretagne créa l'Emirat arabe de Transjordanie (aujourd'hui Royaume Hachémite de Jordanie) sur les trois quarts du territoire du Mandat, ne laissant pour

le développement du Foyer national juif que la partie située à l'ouest du Jourdain. S'opposant à ce Foyer, même sur cette petite portion de territoire, des dirigeants arabes extrémistes fomentèrent des attaques contre la communauté juive, de même que contre des Arabes qui étaient partisans de la coexistence judéo-arabe.

Les restrictions imposées par les Anglais à l'immigration juive et à la création de nouveaux villages juifs n'apaisèrent pas les militants arabes et des manifestations de violence se poursuivirent jusqu'au début de la Deuxième Guerre mondiale.

La Déclaration d’Indépendance

A la fin de la guerre, les quotas d'immigration juive ne furent pas modifiés en dépit de l'urgence de trouver un refuge pour les rescapés de la Shoah, après l’extermination de six millions de juifs européens, dont 1,5 million d'enfants. Pour contourner la politique britannique d'immigration restrictive, la communauté juive d'Eretz Israël, en coopération avec le monde juif, mobilisa ses ressources et mit en place un réseau d'immigration "illégale" connu sous le nom d'Aliya Beth qui permit l'entrée de quelque 85 000 réfugiés d'Europe dans le pays.

Incapable de concilier l'opposition croissante des Arabes à

l'installation de juifs dans le pays et les appels pressants des juifs pour lever les restrictions sur l'immigration juive, la Grande-Bretagne transmit le dossier aux Nations unies. Le 29 novembre 1947, l'Assemblée générale des Nations unies vota la création de deux Etats dans la région située à l'ouest du Jourdain, l'un juif et l'autre arabe. Les juifs acceptèrent ce plan de partition ; les Arabes le rejettèrent.

L'INDEPENDANCE. Dès la fin du Mandat britannique (le 14 mai 1948), le peuple juif proclama l'établissement de l'Etat d'Israël. Moins de 24 heures plus tard, les armées de cinq pays arabes envahissaient le nouvel Etat, déclenchant ainsi la Guerre d'Indépendance dont les combats intermittents allaient durer plus d'un an. En juillet 1949, des accords

Anne Frank et la maison dans laquelle elle échappa deux ans aux rafles nazies

Journée internationale du Souvenir de la Shoah,

27 janvier 2008

La paix – “... le messager qui annonce

la paix,.. qui annonce la délivrance...”

(Isaïe LII, 7)

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séparés d'armistice, fondés sur les lignes du cessez-le-feu, furent signés avec tous les pays arabes voisins.

Dans la Déclaration d'Indépendance de l'Etat, Israël déclare tendre "la main à tous les Etats voisins et à leurs peuples dans une offre de paix et de bon voisinage". Cet appel, réitéré par tous les dirigeants israéliens, a constamment été ignoré, voire rejeté. Les attentats terroristes arabes contre la population israélienne se poursuivirent avec le soutien et l'encouragement des Etats arabes qui décrétèrent un boycottage diplomatique et économique, instaurèrent le blocus des voies d'eau internationales fermées à la navigation israélienne et provoquèrent de nouvelles guerres. En 1956 et 1967, Israël fut contraint de lancer des opérations préventives en réponse à des provocations délibérées ; en 1973 il dut repousser des agressions lancées simultanément sur trois fronts par les Etats arabes voisins et, en 1982, il dut combattre l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) en attaquant ses bases du Sud-Liban d'où étaient lancées des opérations terroristes contre la population de Haute-Galilée.

Le cycle de rejets des appels d'Israël à la paix fut enfin brisé par la visite en novembre 1977 à Jérusalem du président égyptien Anouar Sadate, sur l'invitation du Premier ministre Ménachem Begin. Cette visite déboucha sur des pourparlers qui aboutirent à la signature, le 26 mars 1979, d'un traité de paix entre Israël et l'Egypte et la formulation des Accords de Camp David incluant des dispositions en vue de l'établissement de la paix au Moyen-Orient et d’un plan d’autonomie palestinienne en Judée-Samarie et dans la bande de Gaza.

Journée du Souvenir des soldats tombés en défendant leur pays,

1999

Les violences ne cessèrent pas pour autant. En 1982, Israël fut contraint d’engager une opération contre les bases terroristes de l’OLP au Sud-Liban, point de départ d’attentats contre la population civile de Galilée septentrionale. Au terme de ce conflit, les infrastructures terroristes palestiniennes au Liban furent démantelées mais, faute d’accord de

paix avec le Liban, Israël dut maintenir une présence militaire limitée dans ce pays.

Les efforts investis par Israël pour parvenir à la paix se poursuivirent. Le 30 octobre 1991, une conférence de paix se tint à Madrid, avec la participation de représentants d'Israël, de la Syrie, du Liban, de la Jordanie et des Palestiniens. L'ouverture solennelle fut suivie de négociations bilatérales entre les parties et de pourparlers multilatéraux portant sur des registres régionaux.

La Déclaration de principes signée en septembre 1993 par Israël et l'OLP (en tant que représentant du peuple palestinien) constitua une percée significative et traça les grandes lignes des dispositions concernant les Palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Cette déclaration de principes déboucha sur l'autonomie de Gaza et de Jéricho (1994) puis, après la signature des Accords intérimaires de 1995, l’autonomie de ces zones fut étendue à d’autres territoires de Cisjordanie.

La région connut un nouvel apaisement lorsqu'Israël et la Jordanie mirent fin, en juillet 1994, à un état de belligérance qui durait depuis 46 ans, et signèrent un traité de paix (octobre 1994) établissant de pleines relations diplomatiques entre les deux pays. L'élan ainsi donné au processus de paix ouvrit la voie au développement de contacts et de relations avec d'autres pays arabes

En janvier 1997, Israël et l'Autorité palestinienne conclurent le Protocole de Hébron et Israël se redéploya dans cette région ; en octobre 1998, les parties signèrent le mémorandum de Wye River, et Israël procéda à la première étape de son redéploiement en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. En septembre 1999, Israël et l'OLP apposèrent leurs signatures sur le mémorandum de Sharm el-Sheikh qui déboucha sur le retrait des forces israéliennes de nombreux territoires, la libération de prisonniers, l’ouverture, au sud, d’un droit de passage et la reprise des négociations sur le statut définitif.

En juillet 2000, le sommet de Camp David, seconde étape du processus de paix avec les Palestiniens, a malheureusement échoué par suite du refus des Palestiniens d'accepter les solutions sans précédent et aux conséquences considérables qui leur étaient proposées par Israël et qui étaient confortées par les Etats-Unis. Les Palestiniens choisirent alors d’entreprendre une violente campagne d’attentats terroristes qui se solda par de lourdes pertes pour les parties

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au conflit. Des milliers d’Israéliens furent tués par des tirs et des attentats suicide. En réaction, Israël édifia une barrière anti-terroriste de sécurité et parvint à endiguer les activités terroristes dans la plus grande partie du pays.

Sur ses frontières nord, Israël maintint une présence limitée de ses forces au Liban jusqu'en mai 2000, moment où l’Onu confirma que les dernières forces israéliennes s’étaient retirées sur la frontière internationale. Toutefois, si le terrorisme palestinien était endigué au Liban, il fut remplacé par celui du Hezbollah soutenu par l’Iran. En juillet 2006, Israël répliqua aux attaques massives de missiles sur la Galilée lancées par le Hezbollah et à l’enlèvement de deux soldats de Tsahal en engageant une opération militaire destinée à contrecarrer les activités terroristes de cette organisation. Cette “Seconde Guerre du Liban” qui dura un mois environ, fut suivie par une période d’apaisement à la frontière libanaise.

Pendant toute cette période, Israël a poursuivi sa quête de paix avec ses voisins palestiniens. En 2003, Israël a approuvé la “Feuille de route” proposée par le Quartet (Etats-Unis, Union européenne, Russie et Onu) prévoyant la fin du terrorisme palestinien et qui devait se traduire par la résolution définitive de tous les différends et par la fin du conflit israélo-palestinien.

En août 2005, le Premier ministre Ariel Sharon mit en application une initiative censée promouvoir la paix, intitulée “Plan de désengagement” qui impliquait le retrait de toutes les forces israéliennes et des habitants des localités juives de la bande de Gaza, ainsi que de quatre localités juives de Samarie septentrionale. Toutefois, en dépit de ce geste de bonne volonté, le terrorisme palestinien mené à partir de la bande de Gaza se poursuivit et même s’accrût, surtout après la prise de pouvoir du Hamas en 2007. En décembre 2008, après avoir enduré les barrages de quelque 12 000 roquettes lancées contre des villes et des villages israéliens, et après avoir épuisé toutes les options conciliatrices, Israël lança une opération militaire contre le Hamas à Gaza dans le but de mettre un terme aux bombardements.

La paix demeure l’objectif essentiel d’Israël. Les espoirs d’une paix négociée peuvent être concrétisés par le biais de compromis historiques judicieux avec ses voisins qui garantiraient le droit d’Israël à l’existence et à la sécurité, en tant que patrie du peuple juif.

L'Etat

25ème anniversaire de l’Indépendance de l’Etat d’Israël

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La DÉCLARATION D’INDÉPENDANCE DE L’ETAT D’ISRAËL (14 mai 1948) constitue le credo de la nation et stipule que “L'Etat d'Israël... assurera à tous ses habitants l'égalité complète des droits sociaux et politiques, sans distinction de religion, de race ou de sexe ; il garantira la liberté de culte, de conscience, de langue, d'éducation et de culture. Il assurera la protection des Lieux saints de toutes les religions et sera fidèle aux principes de la Charte des Nations unies.”

Le drapeau israélien, inspiré du châle de prière juif (le tallit), comporte en son centre un bouclier de David (maguen David) de couleur bleue. L’emblème officiel de l’Etat d’Israël est le candélabre (menorah) dont la forme est empruntée à une plante à sept branches connue depuis l’Antiquité sous le nom de moriah. Les deux rameaux d’olivier qui entourent la menorah symbolisent l’aspiration du peuple juif à la paix. L’hymne national est la Hatikva (“espérance”).

La Menorah (1952) emblème de l’Etat

d’IsraëlLes enfants d’Israël se

fixeront chacun dans son camp et chacun sous

sa bannière, selon leurs légions (Nombres I, 52)

Israël est une démocratie parlementaire fondée sur le principe de la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, afin de mieux assurer le contrôle et l'équilibre du régime.

LE PRESIDENT, chef de l'Etat, est élu par la Knesset (le parlement israélien) pour un mandat de sept ans. La charge du président, dont les fonctions sont essentiellement représentatives, symbolise l'unité de la nation. Il signe les lois, dispose du droit de grâce et de commutation des peines sur recommandation du ministre de la Justice et reçoit les lettres de créance des ambassadeurs étrangers.

LA KNESSET, assemblée législative, est un parlement à chambre unique comptant 120 députés représentants de nombreux partis politiques et élus pour quatre ans par scrutin de liste, l’ensemble du territoire israélien constituant

une seule circonscription. Le nombre de sièges alloués à chaque parti est proportionnel au pourcentage des suffrages remportés par les partis au niveau national lors des élections législatives.

Les élections sont nationales, directes, secrètes et proportionnelles. Les citoyens israéliens sont tous égaux en droits, quel que soit leur sexe, leur religion et leur appartenance ethnique. Tous les citoyens israéliens jouissent du droit de vote à 18 ans et de l’éligibilité à 21 ans.

La Knesset siège en sessions plénières et en commissions (au nombre de 15). Les sessions plénières sont consacrées aux débats généraux et aux votes sur la politique et l'action du gouvernement, ainsi qu'à l'examen de projets de lois soumis par le gouvernement ou, à titre individuel, par les parlementaires. Avant leur promulgation, les lois passent trois lectures. Des amendements sont introduits en commission après la première lecture et approuvés en session plénière lors de la seconde ; un vote final a lieu en troisième lecture. Le président de la Knesset, le président de l’Etat, le premier ministre et le ministre compétent signent les lois. Les débats à la Knesset ont lieu en hébreu; les députés arabes et druzes peuvent s'exprimer en arabe (langue officielle en Israël), un système de traduction simultanée fonctionnant à cet effet.

LE GOUVERNEMENT (pouvoir exécutif) est responsable devant la Knesset dont il doit obtenir la confiance. Il dispose de vastes pouvoirs portant sur les aspects majeurs de la vie du pays. Après les élections législatives, le président de l’Etat charge un député de former le gouvernement et de présenter une liste de ministres à l'approbation de la Knesset dans les 28 jours ; la moitié des membres du gouvernement doivent être des députés. La plupart des ministres se voient attribuer un portefeuille et sont à la tête d'un ministère ; d'autres exercent la fonction de ministre sans portefeuille mais peuvent se voir confier des responsabilités spéciales. Le premier ministre peut également faire office de ministre chargé d'un portefeuille.

Depuis 1948, tous les gouvernements ont reposé sur des coalitions entre divers partis, aucun d'entre eux n'ayant jamais obtenu la majorité absolue. Le mandat du gouvernement est de quatre ans, mais il peut être raccourci par la démission, l’incapacité du premier ministre ou le vote d'une motion de censure par la Knesset.

L’ADMINISTRATION LOCALE est composée de 73 municipalités et de 124 conseils locaux. Les conseils

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municipaux et locaux sont élus à la représentation proportionnelle sur des listes de partis tandis que les maires et les présidents des conseils locaux sont élus à titre individuel. Les présidents des 54 conseils régionaux d’Israël sont choisis parmi les présidents des conseils des communautés de la région, ou par vote direct.

LE JUDICIAIRE est totalement indépendant des pouvoirs exécutif et législatif. Les juges sont nommés par le président de l'Etat sur recommandation d'une commission publique et restent en fonction jusqu'à leur retraite à l'âge de 70 ans. Le système judiciaire comprend trois niveaux : des tribunaux de première instance, compétents en matière civile et pour les délits mineurs ; des tribunaux de district, compétents pour toutes les affaires civiles et criminelles échappant à la compétence des tribunaux de première instance ; la Cour suprême, à compétence nationale, siégeant comme cour d'appel et comme Haute cour de justice pour les plaintes des particuliers contre l'administration. Des tribunaux spéciaux

jugent des infractions au code de la route, des infractions au droit du travail, de la délinquance juvénile et des délits mineurs.

La juridiction relative au statut personnel (mariages, divorces) est assurée par des tribunaux religieux (rabbiniques pour les juifs, Charia pour les musulmans et ecclésiastiques pour les chrétiens).

LES GARANTS DE LA DÉMOCRATIE. Lors de l'accession d'Israël à l'indépendance, le corpus des lois retenues incluait la réglementation en vigueur sous le Mandat britannique (1922-1948) dans la mesure où elle n'était pas en contradiction avec les dispositions de la Déclaration d'Indépendance de l'Etat. Depuis, de nouvelles lois ont été adoptées et les anciens textes amendés pour faire face aux nouvelles situations. Il s’ensuit que le caractère prédominant de la législation israélienne est un ensemble de lois statutaires et de précédents juridiques établis depuis 1948,

auxquelles se sont ajoutées des Lois fondamentales de l’Etat.

La loi garantit aux citoyens de toutes ethnies et de toutes religions leurs pleins droits démocratiques et individuels : liberté d'expression et de culte, suffrage universel et égalité devant la loi. La liberté de la presse, d'appartenance politique, d'emploi, le droit de grève et le droit de manifester sont également reconnus par la législation israélienne. Les lois fondamentales de l’Etat qui régissent tous les aspects de la vie et du fonctionnement des grandes institutions nationales sont appelées à former à l’avenir une constitution.

L’APPLICATION DES LOIS. Comme ailleurs dans le monde, la tâche de la police israélienne est de protéger la qualité de vie des citoyens en luttant contre la criminalité, en aidant les autorités à appliquer la loi, et en intervenant de façon préventive pour garantir la sûreté et la sécurité du public.

Les Forces de défense d’Israël “Sois

fort et vaillant !..” (Deutéronome XXXI, 7)

Le chef d’état-major de la police israélienne est nommé par le gouvernement sur recommandation du ministre de l’Intérieur. Les quartiers généraux de la police se trouvent à Jérusalem où des personnels spécialisés assistent les différentes unités de la police nationale. Sur l’ensemble du territoire israélien les services de police sont déployés dans six districts territoriaux. La police des frontières est une force polyvalente chargée des opérations de sécurité intérieure et de la lutte contre la criminalité. Cette formation dispose d’une unité anti-terroriste.

LES FORCES DE DEFENSE D'ISRAEL (Tsahal), établies en 1948, comptent au nombre des armées les mieux entraînées au monde, ayant dû défendre le pays au cours de six conflits majeurs. Leur objectif est de garantir

la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays, dissuader l’ennemi et limiter au maximum les attentats terroristes qui menacent la vie quotidienne des habitants. Du fait du manque

Journée du Souvenir, 1974

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de profondeur stratégique du territoire israélien, et du fait que les effectifs de Tsahal sont nettement inférieurs à ceux des pays ennemis, l’armée israélienne a adopté une doctrine défensive et une tactique offensive.

La qualité et la motivation de ses soldats est la principale ressource de Tsahal. Pour défendre le pays, Tsahal possède des dispositifs sophistiqués d’alerte précoce, d’une marine de guerre et de forces aériennes. Tous les appelés, garçons et filles de 18 ans, effectuent un service militaire obligatoire de 3 ans pour les hommes et de 21 mois pour les filles. Les hommes assurent des périodes de réserve jusqu'à 51 ans et les femmes jusqu'à 24 ans. Il s’ensuit que la majorité des forces combattantes de Tsahal sont des réservistes rapidement mobilisés en temps de conflit armé.

L'armée est également sensible aux autres demandes de la société et a, au fil des ans, assumé diverses missions de portée sociale et nationale répondant aux besoins ponctuels les plus urgents.

Journée du Souvenir, 2008

Population

L’intégration des immigrants

Fondée en tant qu'Etat juif, la société israélienne, qui compte 7 427 000 habitants en 2009, constitue une mosaïque de religions, de cultures et de traditions sociales. La citoyenneté y est déterminée par la naissance, la résidence ou la naturalisation ; ceux qui le souhaitent peuvent conserver une double nationalité.

L'affiliation et la pratique religieuses sont un choix personnel, et la liberté de culte est garantie par la Déclaration d'Indépendance de l'Etat.

A l'heure actuelle, la population du pays se compose pour 75,5% de Juifs, 20,2 % de non-juifs (en majorité musulmans), de 4,3 % de Druzes et d’autres groupements non identifiés par leur religion.

Dans ce cadre pluraliste, les diverses communautés maintiennent leurs propres institutions religieuses, éducatives, culturelles et caritatives. Les tribunaux de chaque communauté ont pleine juridiction pour tout ce qui concerne le statut personnel de leurs membres.

Les Lieux saints du pays sont administrés par les autorités religieuses de chaque communauté ; la loi assurant leur protection contre toute tentative de profanation, et garantissant leur libre accès.

Le jour de repos officiel est le samedi (Chabbat) pour les juifs ; le vendredi pour les musulmans et le dimanche pour les chrétiens.

Depuis l'établissement de l'Etat (1948), la population juive est passée de 650 000 âmes à plus de 5.6 millions d'habitants, doublant au cours des quatre premières années avec l'immigration de masse composée de rescapés de la Shoah et de réfugiés des pays arabes.

Les Juifs ont ensuite continué à immigrer en nombre plus ou moins important, en provenance tant de pays où ils étaient persécutés que du monde libre. Deux grandes opérations (1984 et 1991) ont transporté en Israël la quasi-totalité de la communauté juive d'Ethiopie considérée comme remontant à l'époque du roi Salomon. Une autre grande vague d'immigration, qui débuta en 1989, a conduit en Israël plus d'un million de juifs de l'ex-Union soviétique.

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Lors de ce “Rassemblement des exilés” les juifs ont véhiculé les traditions de leurs communautés respectives ainsi que certains aspects des cultures des pays au sein desquels ils avaient vécu pendant des siècles. C'est la raison pour laquelle la population juive d'Israël, bien qu'unie par une foi et une histoire communes, se caractérise par une grande diversité de points de vue et de modes de vie ; il en résulte une société de style en partie occidental, en partie d'Europe orientale, en partie moyen-oriental mais surtout spécifiquement israélienne.

Tombeau de Nabi Sabalan, Hurfeish

Les communautés non-juives d'Israël, arabes pour la plupart, représentent environ 24,5 % de la population ; elles sont passées de 156 000 âmes en 1949 à plus de 1,8 million aujourd'hui. Leur participation au processus démocratique du pays témoigne de leur civisme, bien que le développement des relations entre Arabes et juifs israéliens ait été freiné par les différences de langue, de religion et de mode de vie ainsi que par le conflit israélo-arabe qui perdure depuis de longues décennies.

Les deux populations vivent côte à côte et entretiennent des liens économiques, municipaux et politiques, mais leur interaction sociale reste réduite.

Mosquée Al-Jazzar, Acco, (fête du Sacrifice)

Basilique de l’Annonciation, Nazareth

Centenaire de la fondation de Tel-Aviv, 1909-2009 – Ahuzat Baït par Nahum Gutman

La vie urbaineEnviron 92 % de la population d'Israël est concentrée en zones urbaines. Certaines sont situées sur d'anciens sites connus depuis l’Antiquité et portent leur nom d'origine, comme c'est le cas de Jérusalem, Beershéva, Nazareth, Ashkelon, Acco, Safed et Tibériade, dont les quartiers anciens font partie intégrante de villes modernes en pleine expansion. D'autres, comme Hadera, Petah-Tikva, Natanya et Rehovot, se sont développées à partir de villages créés avant l'indépendance. De nouveaux centres urbains dits “de développement” tels que Carmiel et Kiriat-Gat se sont constitués durant les premières années de l'Etat, principalement dans des régions sous-peuplées, afin d’héberger les vagues d’immigration massive, répartir la population dans toutes les régions du pays, promouvoir des interactions économiques entre la ville et la campagne et assurer les services sanitaires et sociaux aux populations locales.

Les constructions urbaines, en pierre, béton et stuc sont de styles divers : vestiges restaurés des siècles passés ; immeubles et logements construits pour accueillir les vagues d'immigration durant la période qui précéda l'indépendance ; faubourgs bâtis à la hâte pour intégrer les immigrants arrivés après l'établissement de l'Etat et, ces dernières années, des quartiers résidentiels, des centres commerciaux et industriels reflétant une planification moderne. La plupart des quartiers résidentiels sont séparés des zones industrielles et commerciales par de grands parcs bien entretenus et des aires de jeu situées dans les limites de la cité.

Les quatre villes principales d'Israël sont Jérusalem, la capitale; Tel-Aviv, centre industriel, commercial, financier et culturel du pays, fondée en 1909 et première ville juive de l'époque moderne ; Haïfa, grand port méditerranéen et centre industriel du nord d'Israël ; Beershéva, principal centre urbain du sud.

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Haïfa 264,800

Hadera 78,200

Natanya 179,000

Herzliya 84,400

Raanana 73,200

Kfar-Saba 82,900

Bnei-Brak 153,300

Petah-Tikva 193,900

Ramat-Gan 134,300

Tel-Aviv-Yaffo 392,500

Bat-Yam 128,900

Richon-Letsion 226,100

Holon 170,600

Rehovot 108,300

Lod 67,500

Ashdod 209,200

Ashkelon 110,400

Metulla 1,500

Kiriat-Shmona 22,200

Safed 28,600

Tibériade 39,800

Carmiel 44,700

Nazareth 66,400

Jérusalem 763,600

Kiriat-Gat 47,900

Beershéva 187,200

Eilat 46,600

JERUSALEM est au cœur de la vie nationale et spirituelle du peuple juif depuis que le roi David en fit la capitale de son royaume il y a plus de 3 000 ans. Depuis sa destruction et celle du Temple, en l’an 70, et jusqu'au rétablissement de la souveraineté juive par la renaissance de l'Etat d'Israël en 1948, la ville s'est trouvée sous le joug de divers conquérants étrangers ; la plupart y ont laissé leur empreinte mais nul n'en a fait sa capitale nationale.

Jusqu'à la fin du XIXe siècle, Jérusalem était une cité entourée de murailles composée de quatre quartiers distincts : juif, musulman, chrétien et arménien. A compter de 1860, la population juive, qui avait maintenu à travers les âges une présence ininterrompue dans la ville, y devint majoritaire et commença à édifier de nouveaux quartiers hors de l'enceinte, jetant ainsi les bases de la Jérusalem moderne.

Sous le mandat britannique (1918-1948) Jérusalem connut un processus de transformation de petite bourgade provinciale, pauvre et négligée de l'Empire ottoman, en une cité moderne et florissante. De nouveaux quartiers furent érigés dans la ville et ses alentours, reflétant chacun le caractère des groupes ethniques qui s'y installaient.

Les lignes d'armistice, à la fin de la Guerre d'Indépendance de 1948-49, partagent la ville en deux : la partie orientale, y compris la Vieille Ville reste contrôlée par la Jordanie, et la partie occidentale qui devient la capitale d'Israël. Pendant 19 ans, des murs de béton et des barbelés séparent ces deux parties l'une de l'autre.

Jérusalem a été réunifiée en 1967 à la suite de combats au cours desquels la Jordanie a tenté de s'emparer de la partie

Jérusalem, foyer de trois religions

occidentale de la ville. C'est aujourd'hui la plus grande ville d'Israël avec quelque 730 000 habitants. C'est une cité où le passé et l'avenir se côtoient, dans la restauration des sites antiques et la planification de nouveaux quartiers, tandis que ses infrastructures sont adaptées à ses nouveaux besoins. C'est la capitale d'Israël où se trouvent la résidence du président, la Knesset (le parlement israélien), la Cour suprême, les ministères. Sa population est très diverse : Juifs et Arabes, orthodoxes et laïcs, orientaux et occidentaux ; la vie culturelle et artistique y est active, tout à la fois cosmopolite et typiquement israélienne.

On trouve à Jérusalem de nombreux lieux saints des trois grandes religions monothéistes, notamment : le Mur occidental, dernier vestige du Second Temple, lieu de prière et d'inspiration spirituelle pour les juifs d'Israël et du monde entier ; le Dôme du Rocher, mosquée construite sur l'esplanade du Temple et site traditionnel de l'ascension au paradis du prophète Mahomet ; la mosquée El Aqsa, troisième lieu saint de l'Islam après La Mecque et Médine ; le Jardin de Gethsémani, la basilique du Saint-Sépulcre, la Via Dolorosa et d'autres sites chrétiens liés à la vie et à la mort de Jésus de Nazareth. Près de deux millions de visiteurs affluent à Jérusalem chaque année ; ils viennent en explorer des sites historiques et des lieux saints bien entretenus, et apprécier le caractère pluri-ethnique et pluri-culturel de cette ville exceptionnelle.

TEL-AVIV-YAFFO, ville moderne sur la côte méditerranéenne, est le centre commercial et financier du pays ainsi que le foyer de ses activités culturelles. On y trouve les sièges des plus importantes entreprises industrielles, de la bourse, des principaux quotidiens, des journaux et des maisons d’édition.

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Centenaire de la fondation de Tel-Aviv

Tel-Aviv, première ville entièrement juive des temps modernes, a été fondée en 1909. Elle était alors un faubourg de Jaffa, l’un des plus anciens établissements humains au monde. En 1934, Tel-Aviv reçut son statut municipal et, en 1950, elle fut rebaptisée Tel-Aviv-Yaffo, la nouvelle municipalité absorbant le Vieux Jaffa. La zone de l’ancien port de Yaffo (Jaffa) est devenue une colonie d’artistes et un centre touristique avec ses galeries, ses restaurants et ses boîtes de nuit. Le quartier intitulé “la Ville blanche,” grand ensemble d’édifices de style Bauhaus datant des années 30 à 50 figure sur la liste du Patrimoine mondial de l’Humanité de l’Unesco.

HAÏFA, sur le littoral méditerranéen, s’étend jusqu’aux versants du mont Carmel. En raison de sa topographie, elle est érigée sur trois niveaux : la ville basse, qui recouvre en partie des terres conquises sur la mer, où se trouvent le centre commercial et les installations portuaires ; le niveau intermédiaire correspondant à l’ancienne zone résidentielle; et le niveau supérieur constitué de quartiers résidentiels modernes en rapide expansion qui, avec leurs rues bordées d’arbres, de parcs et de pinèdes, surplombent les zones industrielles et les plages de sable de la vaste baie. Principal port en eau profonde d’Israël, Haïfa est un centre de commerce international et le centre administratif de la région septentrionale d’Israël.

BEERSHÉVA, au nord du Néguev, est située au carrefour des routes menant vers la mer Morte et Eilat. C’est une ville nouvelle bâtie sur un site antique datant de l’époque des Patriarches, il y a 3 500 ans. "Qualifiée de capitale du Néguev", Beershéva est un centre administratif et économique qui abrite également le siège des bureaux régionaux du gouvernement et des instances sanitaires, éducatives et culturelles desservant toute la région méridionale d’Israël.

La vie ruraleEnviron 8% de la population d’Israël vit en zones rurales, dans des villages et dans deux structures coopératives originales, le kibbouts et le mochav, dont la création remonte au début du XXe siècle.

Kibboutz Degania

Le KIBBOUTZ a été établi en tant qu'unité socio-économique où la propriété et les moyens de production appartiennent à la communauté et où les décisions sont prises par l'assemblée générale des membres. Le kibboutz requiert de ses membres un comportement responsable et des engagements envers l’ensemble de la communauté et, en contrepartie, couvre tous leurs besoins de la naissance à la vieillesse.

Le kibboutz a fait bien du chemin depuis sa création à l'époque où il faisait œuvre pionnière et où l'agriculture constituait alors l'essentiel de ses ressources vitales. A l’heure actuelle, il a diversifié sa production et s’est orienté vers des industries et des services divers. Même s'il ne représente que 1,7 % de la population d'Israël (dans environ 267 kibboutzim), ce secteur continue d’assurer un pourcentage élevé de la production du pays : environ 16 % de la production fermière et 4 % de la production industrielle (diamants non compris). On note dernièrement le développement d’infrastructures touristiques offrant hébergement et couvert, ainsi que l'ouverture de points de vente commercialisant la production de telle ou telle usine ; ces activités prennent une importance de plus en plus grande dans l'économie du kibboutz. Bien que ces ajustements exigent des changements d'une grande portée, il est manifeste que la capacité d'adaptation des kibboutzim et les compromis qu’elle implique sont la clé de leur survie.

Le MOCHAV est un village agricole où chaque famille possède sa ferme et ses terres avec, à l'origine, des coopératives de vente, d'achat et de services pour l'ensemble des exploitations; à l’heure actuelle, les agriculteurs ont opté pour plus d'indépendance économique. Près de 441 mochavim, comptant en moyenne 60 familles chacun, représentent 3,5 pour 100 de la population et fournissent une part importante des produits agricoles du pays.

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Mochav Nahalal

Les VILLAGES DRUZES ET ARABES recensent 1,7 % de la population

israélienne. Les maisons et les terres y sont propriété privée et les agriculteurs les cultivent sur une base individuelle. Ces dernières années ont été témoins d’un processus accéléré de mécanisation de l'agriculture, tandis qu'un nombre de plus en plus important de leurs habitants se tournent vers les industries légères locales ou vont travailler dans les industries légères ou dans les centres urbains et ruraux voisins.

Environ la moitié des 170 000 Arabes bédouins du pays, autrefois nomades, sont sédentarisés. Les autres préservent leur mode de vie traditionnel bien que la plupart séjournent dans un même endroit.

Le YICHOUV KÉHILATI (localité communautaire) est une nouvelle forme d’établissement rural. Il en existe 107 qui recensent chacun entre plusieurs dizaines et plusieurs centaines de familles. Bien que chaque famille mène des activités économiques totalement indépendantes et que la plupart des membres travaillent à l’extérieur de la communauté, la contribution volontaire des membres à la vie communautaire est essentielle.

L’instance dirigeante est l’assemblée générale annuelle des habitants qui se prononcent sur les principes directeurs et sur les registres intéressant l’ensemble des habitants, et votent le budget de la communauté. Parallèlement aux comités de gestion et de contrôle, un certain nombre de groupes traitent de questions telles que l’éducation, la culture, les activités des jeunes, les finances, les activités religieuses et autres. Un secrétariat, bénévole ou appointé, gère les affaires courantes de la communauté. Les nouveaux membres ne sont acceptés qu’avec l’approbation de toute la communauté.

La santéLe réseau médical étendu d'Israël, la qualité des services médicaux et de la recherche, le nombre d’hôpitaux performants et le taux élevé de médecins par rapport à la population se traduisent par un faible taux de mortalité infantile (4,7 pour mille nouveaux-nés vivants) et une espérance de vie élevée (82,5 ans pour les femmes et 78,8 ans pour les hommes). Les services sanitaires fournis aux habitants de tout âge sont garantis par la loi, et les dépenses de santé du pays sont comparables à celles des pays les plus développés. Les facultés de médecine, de dentisterie, de pharmacologie, les écoles d'infirmières et de kinésithérapie assurent une formation de type occidental à toutes les professions médicales.

La loi sur l'assurance nationale de santé entrée en vigueur en janvier 1995 assure un ensemble de prestations, hospitalisation comprise, à tous les résidents d'Israël. L'Institut des assurances nationales est chargé du recouvrement des cotisations et du versement de fonds aux quatre caisses d'assurance-maladie qui dispensent les soins médicaux.

50ème anniversaire de la fondation du Maguen David Adom “Celui qui sauve une vie sauve tout un monde”

Le ministère de la Santé publique est chargé de l'organisation des services sanitaires ; il prépare la législation adéquate et veille à son application ; contrôle les normes médicales en vigueur dans tout le pays ; délivre les permis d'exercice de la profession et assure la planification et la supervision de la construction des hôpitaux. Il agit également en tant que service public sanitaire pour tout ce qui concerne la médecine environnementale et préventive.

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Il existe en Israël 373 hôpitaux généralistes et spécialisés recensant 42 676 lits, outre les dispensaires, les services de soins à la mère et à l’enfant, les maisons de repos, les centres de rééducation et les prestations de santé scolaire qui incluent les soins dentaires. Les soins et services médicaux sont fournis par le ministère de la Santé, les grandes municipalités, les institutions médicales publiques et privées à but non lucratif, et les caisses d'assurance-maladie.

L’énergie solaire, 2009

Les soins d'urgence et les premiers secours sont assurés par le Maguen David Adom (Bouclier rouge de David) équivalent de la Croix-Rouge et du Croissant rouge d’autres pays. Ce service pourvoit dans tout le pays au transport en ambulance, aux unités mobiles de soins intensifs, aux postes de premiers secours et aux banques du sang.

Des chercheurs israéliens ont apporté d'importantes contributions au progrès de la médecine dans les domaines du cancer et de l'immunologie, de

la cardiologie et de la chirurgie du cerveau, de l'orthopédie et de la chirurgie plastique ainsi que du traitement des brûlures. Israël joue également un rôle considérable dans le développement de la technologie médicale, des diagnostics par ordinateurs, des systèmes de surveillance et de régulation, des stimulateurs, lasers médicaux et autres équipements d'assistance médicale et de soins palliatifs.

L’énergie géothermique, 2009

LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT. La croissance rapide de la population et l’essor constant des secteurs industriel et agricole ont contribué à la dégradation écologique du pays. Plus de 70 % des industries israéliennes sont concentrées le long d’un étroit littoral côtier où les conditions météorologiques ne facilitent pas la dispersion des polluants. Pour lutter contre la pollution des rivages de la Méditerranée et de la mer Rouge, Israël a adopté un programme multiforme prévoyant inspection, législation, contrôle de l’application de la législation, nettoyage du littoral et

coopération internationale, principalement dans le cadre du Plan d’action méditerranéen.

Outre les règlements et les mesures visant à éduquer le public, qui sont des composants essentiels de sa politique de protection de l’environnement, Israël propose à l’heure actuelle des subventions aux sociétés disposées à investir dans des dispositifs de contrôle et de traitement des déchets et dans l’emploi de technologies et de matériaux non toxiques.

Le réchauffement de la planète 2009

ASSISTANCE AU-DELÀ DES FRONTIÈRES. Considérant que les soins médicaux sont un droit universel transcendant les frontières politiques et les barrières idéologiques, les hôpitaux israéliens sont ouverts à tous ceux qui en ont besoin. Des patients y viennent du monde entier, et même de pays avec lesquels Israël n’entretient pas de relations diplomatiques, pour des traitements spécialisés.

Dans bien des régions d’Afrique et d’Asie, des médecins et infirmières d’Israël apportent leur aide au traitement de maladies qui ont pratiquement disparu dans les pays développés, et transfèrent leurs connaissances au personnel médical local dans le cadre de programmes d’échanges dont certains sont placés sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé. Des équipes israéliennes participent aux opérations de sauvetage dans des régions dévastées par des catastrophes naturelles.

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Les services sociauxSoucieux du bien-être de la population, en particulier des éléments défavorisés de la société, Israël a adopté un grand nombre de lois sociales et mis sur pied des programmes d'assistance sociale et des services communautaires à travers tout le pays.

“Et chacun demeurera sous sa tente et sous son figuier, sans que

personne vienne l’inquiéter...”

(Michée IV, 4)

Les soins aux personnes âgées, aux familles monoparentales, aux jeunes et aux

enfants en bas âge, les services d’adoption, les services de traitement de l'alcoolisme et de la narcomanie, sont des exemples de l'assistance fournie à tous ceux qui en ont besoin, individus ou familles. Des services spécialisés de probation pourvoient à l’encadrement des délinquants adultes et juvéniles ; des programmes de rattrapage scolaire et des centres d'observation résidentiels sont destinés à des jeunes à risque. Des ateliers protégés et des centres d'orientation professionnelle s'occupent des handicapés physiques. Les handicapés mentaux sont soignés dans plusieurs centres résidentiels et communautaires.

Les aides pourvoyant à la santé et à l’insertion sociale des personnes âgées représentent une part essentielle des services sociaux israéliens. La population israélienne ayant quintuplé depuis l’établissement de l’Etat, le nombre de seniors âgés de plus de 65 ans s’est trouvé décuplé et constitue actuellement près de 9,8 % des quelque 7 millions d’habitants du pays. Sur les plus d’un million d’immigrants arrivés depuis 1989, plus de 12 % relèvent de cette catégorie.

Quelque 13 % des Israéliens sont des personnes âgées handicapées dépendantes de leur famille et des services communautaires qui assistent les familles, gèrent des clubs pour seniors, assurent la livraison de repas et proposent des logements protégés, des soins ambulatoires, des équipements médicaux et des services de transport.

Les écoles d'assistance sociale des universités assurent une formation universitaire combinant études théoriques et travail

pratique. Des cours spéciaux pour travailleurs sociaux et puéricultrices, ainsi que la formation de personnels chargés de l'aide sociale sont organisés dans tout le pays.

Le volontariat “Hommage aux volontaires de notre

pays”

L'INSTITUT DES ASSURANCES NATIONALES offre à tous les habitants du pays une grande variété de prestations sous forme d'allocations de complément de salaire aux individus et familles dont les revenus sont inférieurs à un minimum déterminé, d’allocations familiales, d’indemnités de chômage, d’indemnités d'invalidité, d’allocations de veuvage, d’allocations-vieillesse, d’indemnités de maternité (dont trois mois de congé payé) et des soins à long terme aux personnes âgées exigeant une assistance quotidienne.

LE PROGRAMME “RENOUVEAU” a été lancé à la fin des années 1970 afin de restaurer les quartiers les plus désavantagés. Sous la direction du gouvernement et des services municipaux, et avec la participation active de près de 100 communautés juives de l'étranger "jumelées" avec un quartier précis ou une localité, ce programme a réussi à développer et améliorer l'infrastructure éducative et sociale, et à inciter les habitants à assumer plus de responsabilités dans la gestion de leur quartier.

LES ORGANISATIONS BENEVOLES (au nombre de 278) auxquelles adhère près d'un tiers des citoyens d'Israël, adolescents et seniors, sont actives dans des domaines très divers : santé, éducation, intégration des immigrants, aide aux soldats, rééducation des handicapés, écologie, protection de la nature, qualité de la vie, arts, etc. Certaines d'entre elles assurent des services communautaires directs tels que crèches ou programmes pour le troisième âge, tandis que d'autres se spécialisent dans la solution de problèmes spécifiques de groupes d’âge déterminés ou d’une localité précise. Divers programmes proposent à des étrangers des séjours de volontariat en Israël, généralement de courte durée. Les volontaires actuels diffèrent de ceux des générations précédentes car, avec la prolongation de la durée de vie, de nombreux retraités, hommes et femmes, consacrent leur temps libre au bénévolat. Par ailleurs, de nombreux étudiants des universités se portent volontaires pour soutenir les enfants et adolescents en difficulté scolaire.

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L’éducationDe l’âge préscolaire au troisième âge, les Israéliens disposent d'une grande variété de programmes d'enseignement. La scolarité est obligatoire de 5 ans à 16 ans, et gratuite jusqu'à 18 ans. Presque tous les enfants de 3 et 4 ans fréquentent des établissements préscolaires, bien que ces derniers ne soient ni obligatoires ni gratuits.

Bienvenue au cours élémentaire

Le système scolaire est confronté à la nécessité constante d'intégrer les nouveaux immigrants et d'assurer l'éducation d'enfants originaires de milieux ethniques et culturels divers – juifs, arabes et druzes, pratiquants et laïcs. C'est la raison pour laquelle le système recense quatre catégories d'établissements : des écoles d'Etat, fréquentées par la majorité des élèves ; des établissements religieux d'Etat, où l'accent est mis sur les études, la tradition et la pratique juives ; des établissements arabes et druzes où l'enseignement se fait en arabe et où l'accent est mis sur l'histoire, la tradition et la culture arabes et druzes ; des établissements privés enfin, gérés par divers organismes religieux ou internationaux. Dans l’enseignement secondaire les élèves ont le choix entre plusieurs options, notamment littéraire, technique, agricole ou militaire. Les jeunes présentant des problèmes particuliers reçoivent une assistance adaptée à leurs capacités ou à leur handicap, que ce soit sous forme d'une aide dans le cadre du système scolaire général ou dans des établissements spéciaux.

Pour satisfaire les exigences des diverses catégories d'écoles, le ministère de l’Education a dû élaborer toutes sortes de programmes et de matériel didactique dans plusieurs matières. Chaque année, un sujet d'importance nationale est choisi pour faire l'objet d'activités pédagogiques approfondies, dans le but de développer auprès des élèves la compréhension et l'appréciation de valeurs telles que la démocratie, la protection de l'environnement, la langue hébraïque ou la paix.

Le ministère de l’Education est également impliqué dans un processus constant de mise à niveau des normes pédagogiques modernes en matière, entre autres, d’égalité entre les sexes, de revalorisation du statut des enseignants, de diversification des programmes de sciences humaines et de promotion des études scientifiques et technologiques. Le tout dans l’objectif

d’assurer l’égalité des chances à tous les enfants et d’accroître le nombre de lauréats au baccalauréat local.

L’éducation physique dans les écoles

L'administration et le financement du système scolaire sont répartis entre le ministère de l'Education, de la Culture et des Sports, le ministère des Sciences et des Technologies, et les municipalités. Les ministères sont responsables des programmes, des niveaux scolaires, de la formation des enseignants et de la supervision du personnel ainsi que de la construction

des écoles, tandis que les autorités municipales prennent en charge l'entretien des locaux scolaires et l'acquisition du matériel et des équipements.

Dessins d’enfants pour le 60ème anniversaire de

l’Etat d’Israël

L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR joue un rôle crucial dans le développement du pays. L’année scolaire 2009-2010 recense 280,000 étudiants inscrits dans les établissements d'enseignement supérieur d'Israël, dont environ 38 % dans les universités, quelque 41 % dans des instituts d’enseignement supérieur et 21 % suivent les cours de l'Université ouverte. Une gamme étendue de programmes – du cycle de licence au post-doctorat – est disponible dans les huit universités israéliennes, tandis que les instituts d’enseignement supérieur proposent des cours universitaires ainsi qu'une formation spécialisée dans des disciplines telles que l'enseignement à l'école primaire, la musique, l'art, la mode et l'éducation physique. D'autres filières sanctionnées par des diplômes de formation professionnelle sont disponibles dans plusieurs établissements.

L’ENSEIGNEMENT AUX ADULTES. Des dizaines de milliers d'adultes suivent des programmes destinés à étendre leurs connaissances générales, à améliorer leurs compétences professionnelles ou à satisfaire leur curiosité. Les nouveaux immigrants disposent de centres d'enseignement intensif de l'hébreu (oulpanim) où ils peuvent acquérir en cinq mois des connaissances suffisantes pour communiquer au quotidien.

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Science et technologie

Flash Drive USB

La volonté de transformer Ie pays, alors en grande partie désertique, en un Etat moderne a été I'un des facteurs essentieIs du développement de la recherche scientifique et de la technologie. Au début, la recherche portait principalement sur des projets d'importance nationale. A l’heure actuelle, Ie pourcentage d'Israéliens qui participent à la recherche scientifique et technologique, et les

sommes allouées à la recherche-développement (R&D) par rapport au PNB sont parmi les plus élevées au monde. Les fondations binationales de recherche jouent un rôle déterminant dans une gamme étendue d'activités, qu'il s'agisse de la recherche fondamentale, du développement industriel ou du marketing. Avec l’afflux sur le marché du travail de chercheurs, d’ingénieurs et de techniciens originaires de l’ex-Union soviétique, la proportion de personnel qualifié a considérablement augmenté, et leur influence restera positive dans les années à venir en matière de performances scientifiques et technologiques.

Voix sur réseau (VoIP)

LA R&D en Israël est essentiellement menée dans les sept universités, les dizaines d’instituts de recherche publics et les centaines d’entreprises civiles et militaires. D’importantes recherches sont engagées dans des centres médicaux et dans des sociétés publiques de télécommunication, de production d'énergie et de gestion des ressources hydrauliques.

La R&D DANS LES UNIVERSITÉS. L’exceptionnel réservoir de personnel qualifié du pays est à I' origine des percées

scientifiques et technologiques, et plus de 80 % des publications dans ces domaines portent sur des recherches effectuées dans les universités d'Israël. Le nombre de brevets déposés par les universités est I'un des indices de I'efficacite des relations qu'elles entretiennent avec I'industrie, et la création de parcs scientifiques et technologiques adjacents aux campus universitaires a généré de grands succès commerciaux. Des universités ont également créé des firmes industrielles pilotes de marketing des produits issus de leurs recherches, souvent en partenariat avec des entreprises locales et étrangères.

LA R&D EN MÉDECINE. Les recherches en biotechnologie, en biomédecine et médecine clinique constituent plus de la moitié des publications scientifiques. Les chercheurs israéliens ont notamment mis au point des méthodes de production d'hormones humaines de croissance et d'interféron (groupe de protéines luttant efficacement contre les infections virales), ainsi que Ie Copaxone, un médicament efficace contre la sclérose en plaques. Le génie génétique a permis la préparation de divers kits de diagnostic fondés sur des anticorps monocellulaires et autres produits microbiologiques.

Logiciel Instant Messaging

Des équipements médicaux perfectionnés de diagnostic et de traitement mis au point en Israël sont vendus dans le monde entier : entre autres des tomodensitomètres, des systèmes d’imagerie par résonance magnétique (IRM), des scanners à ultra-sons, des systèmes de caméras nucléaires, des lasers chirurgicaux et une caméra miniaturisée logée dans une capsule insérée par voie buccale, servant à diagnostiquer les pathologies gastro-intestinales.

R&D DANS L'lNDUSTRIE. La R&D industrielle d’Israël, caractérisée par une grande concentration dans l’électronique, est réalisée principalement par un petit nombre de grandes entreprises. Ces sociétés à haut niveau de R&D ont constitué au cours des années une importante source d’emploi et d’exportation.

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Parmi les applications des résultats de la recherche et du développement dans les communications : la numérisation, le traitement, la transmission et le perfectionnement des données, des sons et des images. Les produits vont des standards téléphoniques perfectionnés à des systèmes de messagerie vocale et au doublage des lignes téléphoniques, ainsi que de nombreuses applications sur l’Internet. Israël est également un leader mondial en fibres optiques, systèmes de surveillance électro-optique pour circuits imprimés et systèmes thermiques de vision nocturne.

Les équipements informatisés, surtout dans le logiciel et les domaines périphériques, ont été très largement développés. Les ordinateurs graphiques et les systèmes informatisés d’imagerie sont utilisés à grande échelle dans le pays et à l’étranger. Certains logiciels israéliens sont conçus pour être exploités sur de gros ordinateurs mais la plupart sont destinés à des systèmes de taille réduite ou moyenne tels les postes de travail informatisés. Une souris d’ordinateur à trois touches tactiles, permettant aux malvoyants de “lire” des textes et des graphiques à l’écran, a été conçue en Israël. En

robotique, Israël produit des robots pouvant effectuer une grande variété d’opérations, entre autres le polissage de diamants, les soudures, l’emballage ou la construction. Les recherches en cours portent sur l’application aux robots de l’intelligence artificielle.

En aéronautique Israël conçoit et fabrique des satellites lancés dans l’espace par les Industries aéronautiques israéliennes avec la coopération de l’Agence spatiale israélienne.

Israël développe, fabrique et exporte une grande variété de produits dans ce domaine dont : des systèmes d’affichage, des ordinateurs aéronautiques, des systèmes d’instrumentalisation et des simulateurs de vol ; il est au premier rang dans le monde en technologie et fabrication de drones.

Le colonel Ilan Ramon, premier astronaute d'Israël, a tragiquement trouvé la mort avec six de ses collègues de la NASA lorsque la navette Columbia s'est désintégrée à son retour dans I'atmosphère.

R&D EN AGRICULTURE. L’insuffisance des ressources en eau, l’aridité des terres arables et la main-d’œuvre limitée ont stimulé de véritables révolutions des méthodes d’exploitation agricole en Israël. La R&D est menée essentiellement par l’Organisation de recherche agricole du ministère de l’Agriculture dont les résultats de recherches sont rapidement transmis, vulgarisés et expérimentés dans les champs – les problèmes soulevés sur le terrain étant portés directement à la connaissance des chercheurs pour qu’ils leur trouvent des solutions. La recherche de techniques d’économie de l’eau a suscité le développement de systèmes d’irrigation informatisés, dont le goutte-à-goutte, portant directement l’eau aux racines des plantes et qui est actuellement répandu dans les exploitations agricoles d’innombrables pays au monde. Les travaux relatifs au traitement électro-magnétique de l’eau pour améliorer la qualité des récoltes et la santé du bétail ont également donné des résultats prometteurs.

Israël 2000

Les vaches laitières d’Israël détiennent des records mondiaux de productivité avec une moyenne de plus de 10,000 litres par tête de bétail à l’heure actuelle, grâce au système d’élevage scientifique et aux analyses génétiques. Les agronomes israéliens pratiquent des méthodes innovantes d’irrigation au goutte-à-goutte, sont à la pointe de la biotechnologie agricole et les percées dans ce domaine ont permis la commercialisation de produits allant de graines génétiquement sélectionnées à des biopesticides, à des

Le premier astronaute israélien, 2001

Les fertilisants chimiques - Percées

israéliennes - 1979

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plastiques photo-dégradables et des systèmes informatisés d’irrigation/fertilisation.

Autre résultat d’une recherche intensive : l’énorme réservoir d’eau saumâtre situé sous le désert du Neguev est désormais exploité pour la culture de tomates et de melons de qualité supérieure exportés en hiver à destination des marchés européen et américain. Des ordinateurs conçus et fabriqués en Israël sont d’un usage courant dans les activités agricoles quotidiennes, telles que le calcul des quantités d’engrais à répandre compte tenu des facteurs environnementaux ; la préparation de fourrage pour le bétail conformément aux formules de mélange les plus économiques ; le contrôle de l’humidité et de la température des poulaillers.

LA R&D EN ÉNERGIE. Le développement intensif de sources alternatives d’énergie solaire, thermale et éolienne est le résultat positif de la carence de sources conventionnelles d’énergie dans le pays. Il s’ensuit qu’Israël est à l’avant-garde de l’exploitation de l'énergie solaire à tous les niveaux, et compte le plus grand nombre d’appareils domestiques de captage de l’énergie solaire par habitant au monde. Un nouveau type de collecteur d’énergie solaire mis au point récemment va en permettre l’application industrielle. Dans le domaine de l’énergie éolienne des progrès substantiels ont été obtenus grâce à la mise au point d’une turbine à vent dotée d’un rotor flexible et gonflable. Un nouveau projet, développé par des chercheurs du Technion, utilise l’air chaud et l’eau (saumâtre et de mer) pour produire de l’énergie à travers des cheminées de mille mètres de hauteur.

Fleurs d’Israël Fruits d’Israël

L’économieAprès avoir bénéficié pendant de longues années de l’un des taux de croissance du PIB parmi les plus élevés au monde, Israël poursuit à l’heure actuelle le redressement entamé en 2003, après deux années marquées par un ralentissement dans quasiment tous les secteurs de son économie. En 2006, son PNB a augmenté de 5,1 % en dépit de la Seconde Guerre du Liban qui provoqua une décrue temporaire de 0,7 % du PNB. La relance rapide et la poursuite de la croissance ont été catalysées par le secteur commercial qui a bénéficié d’une hausse de 6,4 % et d’un score de quelque 20 000 dollars US du PNB par habitant.

La réalisation économique la plus remarquable du pays au cours de ses 61 années d’existence réside dans son taux de croissance malgré les quatre défis majeurs auxquels il reste confronté : le maintien de la sécurité nationale qui entre pour quelque 8 % de son PIB (contre plus de 25 % dans les années 70) ; l’intégration de vagues massives d’immigrants, raison d’être de l’Etat juif (plus de trois millions, soit la multiplication par cinq de sa population depuis 1948) ; la mise en place d’infrastructures modernes pour satisfaire les exigences de la croissance économique ; le niveau élevé des services au public.

Ce taux de croissance se solde en permanence par un déficit de la balance des paiements résultant de l'écart entre les importations et les exportations de biens et services. Pour la première fois, en 2006, les exportations ont dépassé les importations. La dette extérieure a été rayée et Israël est devenu créditeur au cours des récentes années. En 2006 également, Israël a poursuivi ses objectifs macroéconomiques: un taux très bas, voire négatif d’inflation (contre un chiffre record de 445 % en 1984) ; un déficit budgétaire très bas ; et une hausse contrôlée des dépenses publiques. En conséquence, Israël s’est avéré attrayant pour les investisseurs internationaux.

LA MONNAIE. Le shekel (100 agorot), “sicle” de la Bible, l’unité monétaire d'Israël (d'une valeur de 0,24 dollar en juillet 2007) était depuis le deuxième millénaire avant l'ère chrétienne une unité de poids pour les paiements en or et en argent. La Bible rapporte que le serviteur d'Abraham approcha Rebecca

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La mode en Israël Arts et artisanat

qui donna à boire à ses chameaux près de la fontaine, et lui offrit, pour ses bras deux bracelets du poids de dix sicles d’or (Genèse XXIV, 22). En août 2009, le shékel valait 0, 26 dollar.

LES GRANDES RÉFORMES. Le nouveau shékel est aujourd’hui une monnaie “forte”, s’échangeant librement sur tous les marchés monétaires internationaux. Il s’agit d’une évolution relativement récente après plusieurs décennies de contrôle des changes, mesure essentielle – comme dans la plupart des pays après la Seconde Guerre mondiale – pour la survie et la croissance de l’économie. Le taux de change du shekel est désormais fixé par le marché monétaire mondial, une fois levées les restrictions portant sur les devises étrangères.

Le plan de réforme économique initié par le gouvernement israélien en 2003 consiste à dégraisser davantage le budget (et les impôts). Si le gouvernement reste dans l’obligation d’encourager les initiatives économiques, les mesures prises depuis les années 90 sont parvenues à réduire les implications directes de l’Etat dans l’économie nationale. Ainsi, outre la suppression presque totale des subventions aux biens de consommation de base et les révisions à la baisse des primes aux investisseurs et aux exportateurs, le gouvernement s’est embarqué dans une grande campagne de privatisation de sociétés publiques.

L’ÉCONOMIE NATIONALE. Jusqu’à ces dernières années, le problème permanent du déficit de la balance commerciale constituait le prix à payer par Israël pour le “miracle” de sa croissance rapide, obtenue tout en relevant avec succès les quatre défis nationaux. L’écart annuel entre un niveau élevé d’importations et un volume nettement inférieur d’exportations souligne la dépendance économique vis-à-vis des ressources étrangères. Tous les gouvernements israéliens ont donc toujours eu parmi leurs objectifs premiers – atteints récemment – l’accession à “l’indépendance économique”, c’est-à-dire le financement des importations par les exportations et la disparition du déficit.

Du fait d’un secteur économique et d’un marché relativement limités, la croissance du pays dépend essentiellement de la promotion des exportations. Une grande partie de la créativité économique d’Israël a été consacrée à multiplier les chiffres de ses exportations. L’adhésion d’Israël à l’Accord sur les tarifs douaniers et le commerce (le GATT), doublé de la

décision d’instituer une zone de libre échange de produits industriels avec la Communauté européenne (1975), et de l’ensemble des produits avec les Etats-Unis (1985), ont accru la compétitivité des exportations israéliennes. De fait, les produits israéliens sont exemptés de taxes douanières à leur entrée dans l’Union européenne comme aux Etats-Unis. Ce qui permet aux producteurs israéliens de cibler un marché 110 fois supérieur au marché local, et d’attirer des investisseurs désireux d’exporter leur production en Europe sans frais de douane. Des investisseurs israéliens ont également conclu des joint-ventures avec des entreprises jordaniennes et égyptiennes dans des zones industrielles spéciales, facilitant l’exportation de produits hors-taxes vers les Etats-Unis et l’Union européenne.

Pour la protection de l’environnement, 1993

Pour maximiser leurs chances de succès, les entreprises israéliennes localement implantées recherchent constamment de nouveaux créneaux sur les marchés mondiaux. La création de joint-ventures avec des sociétés industrielles étrangères exploite à la fois les innovations locales et le potentiel de production étrangère et de pénétration des

marchés. Des projets conjoints ont été entrepris en électronique, logiciels, équipements médicaux, imprimerie et graphisme assistés par ordinateur. Nombre de ces projets conjoints sont financés par des fondations binationales de coopération en recherche et développement.

TABLEAU DE L’ÉCONOMIE ISRAÉLIENNE. Le niveau élevé de la consommation publique, ainsi que le déficit considérable du budget national ont toujours été les principales causes du taux d’inflation d’Israël. Le maintien de la viabilité économique exigeait le contrôle de l’inflation, la réduction du déficit de la balance des paiements assortis d’un taux rapide de croissance, le tout se soldant par des coupes claires dans les dépenses publiques des dernières années. Longtemps, le financement massif de grandes dépenses publiques supposait un taux d’imposition élevé, qui pesa lourdement sur les contribuables. Au cours des dernières années, des changements ont été apportés au système fiscal afin de l’adapter et de l’intégrer plus aisément aux normes économiques globales.

TRAVAIL ET EMPLOI. Une législation exhaustive stipule la protection et le bien-être des travailleurs. La loi prévoit un

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maximum de 47 heures de travail par semaine, la majoration des tarifs des heures supplémentaires et du travail les jours de fête, des congés payés et des congés-maladie, ainsi que des indemnités de licenciement et des pensions de retraite. Le montant des salaires et les conditions spécifiques de travail dans les différents secteurs économiques sont fixés par des conventions négociées entre le gouvernement (principal employeur du pays), les divers syndicats et les organisations d’employés de chaque secteur d’activité professionnelle.

LE SECTEUR INDUSTRIEL. Israël est de nos jours un pays industrialisé dont la majorité des activités de production est basée sur des technologies de pointe, sur une R&D intensive et sophistiquée, des équipements et des outils performants, le tout résultant d’une croissance particulièrement rapide.

Les grands investissements dans l’industrie militaire et aéronautique ont permis la mise au point de nouvelles technologies appelées à fournir la base des industries de pointe d’Israël, entre autres les équipements médicaux, l’électronique, les logiciels et matériels et les télécommunications. Dans les années 80, des Israéliens de retour de la Silicon Valley californienne ouvrirent des centres de développement de grandes multinationales, notamment Intel, Microsoft et IBM. Au cours des années 90, l’immigration massive en Israël de chercheurs, d’ingénieurs, de techniciens et de personnel médical en provenance de l’ex-Union soviétique apporta une contribution remarquable à la sophistication du secteur industriel local et boosta les exportations industrielles du pays.

Centenaire de l’industrie : le génie

génétique

En raison du manque de matières premières, le secteur industriel a dû se spécialiser dans des produits à haute valeur ajoutée, reposant sur la créativité, l’innovation et la qualification du personnel, qu’étayent la présence d’instituts scientifiques de renom et de centres de R&D.

LES INDUSTRIES DE POINTE. Les taux de croissance les plus élevés (en moyenne 8 % par an ces dernières années) ont été enregistrés dans les secteurs des hautes technologies requérant d’importants investissements de capitaux et de R&D (recherche-développement, secteur auquel Israël consacre 4,4% de son PIB, soit, de loin, le taux le plus élevé du monde). La qualité

de la R&D en Israël a été classée parmi les dix premières au monde par les experts de l’Onu. Les instituts universitaires de recherche fournissent une part importante des fonds de capital-risque et de la R&D fondamentale.

L’ère de la technologie de l’information (l’internet, le commerce électronique, etc.) a placé l’économie d’Israël, et notamment ses industries de pointe, à l’avant-garde dans le monde. Un certain nombre de compagnies israéliennes connues dans le monde entier ont été achetées par de grands conglomérats lors de transactions portant sur plusieurs milliards de dollars.

Le nombre de nouvelles entreprises est très élevé du fait des exceptionnelles capacités d’innovation du pays associées à la présence d’une main-d’œuvre hautement qualifiée. La présence de plus en plus soutenue d’entreprises israéliennes à Wall Street et dans les bourses européennes est une autre manifestation de l’intérêt suscité par le secteur israélien des technologies de pointe.

L’INDUSTRIE DU DIAMANT. Israël est un leader mondial de la taille et de la commercialisation des diamants. Ce secteur s’est acquis une réputation internationale de qualité et de fiabilité.

Centenaire de l’industrie :

l’ingénierie médicale

Il est également un leader mondial en matière de technologies de taille qui garantissent la meilleure exploitation des diamants bruts. La diversité et la qualité de la production locale et l’importation hors-taxes de diamants bruts garantissent la compétitivité des diamants israéliens sur les marchés internationaux. La Bourse israélienne du diamant est la plus grande au monde et fait un usage rationnel de ses équipements afin de satisfaire les besoins des acheteurs sous un même toit.

Israël produit la majeure partie des petites pierres polies, soit la plupart des pierres utilisées en joaillerie. Son industrie assure le polissage de 40 % des diamants de toutes

tailles et formes, faisant ainsi d'Israël le centre mondial du polissage de diamants, tant pour la production que pour la commercialisation.

L’AGRICULTURE. Avec ses agriculteurs et ses chercheurs qui coopèrent pour mettre au point et appliquer des méthodes scientifiques sophistiquées dans tous les secteurs de l'agriculture, Israël obtient une qualité et des rendements agricoles classés parmi les meilleurs du monde.

Des machines et des équipements électroniques conçus et fabriqués dans le pays sont communément utilisés dans les travaux agricoles, qu'il s'agisse de l'irrigation, des récoltes, de la traite des vaches ou du conditionnement.

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Utilisant au maximum des réserves en eau et en terres peu abondantes, Israël obtient plus de produits alimentaires qu'il n'en consomme. Les importations sont constituées principalement de céréales, viande, thé, café, riz et sucre alors que les exportations sont bien plus variées : roses à longue tige, œillets, melons, kiwis, fraises, tomates, concombres, poivrons et avocats sont particulièrement appréciés sur les marchés européens et américains durant les mois d'hiver.

Centenaire de l’industrie :

l’informatique

LE BÂTIMENT. Les sociétés israéliennes de construction comptent au nombre des leaders mondiaux en matière de design et de manufacture de structures métalliques, de préfabriqués et de composants – portes, fenêtres, équipements sanitaires et de plomberie, accessoires, etc. – qui sont abondamment commercialisés à l’étranger.

LES TRANSPORTS ET COMMUNICATIONS. En tant qu’industrie d’infrastructure au service de toutes les autres branches de l’économie et des ménages, le secteur des transports et des communications revêt une importance bien supérieure à la

place qu’il occupe dans les statistiques. Le rythme de ce secteur de production est – comme dans toutes les économies modernes – plus rapide que celui des industries proprement dites. Ces dernières années, la part de l’aviation a connu un essor remarquable grâce au développement concomitant du tourisme.

Depuis le début des années 1950, le tonnage brut total de la marine marchande a plus que décuplé, tandis que les compagnies aériennes transportent actuellement cent fois plus de passagers. Durant la même période, la longueur des routes a doublé, le nombre d’autobus a plus que triplé et celui des camions a décuplé.

LE TOURISME. La diversité géographique, le nombre exceptionnel de sites religieux et archéologiques, le climat ensoleillé quasiment toute l’année et les infrastructures hôtelières modernes du littoral méditerranéen, du lac de Tibériade, de la mer Rouge et de la mer Morte sont autant d’attraits pour les touristes. Bien que ce secteur qui emploie quelque 80 000 personnes n’entre que pour 3 % du PNB, sa valeur ajoutée en devises étrangères est de 85 % (soit la plus importante de toutes les exportations israéliennes). Avec un potentiel considérable encore loin d’être entièrement exploité, le tourisme est un élément essentiel des plans de croissance économique d’Israël.

Culture et loisirs

Festival de danse Zimriyia, festival de Carmiel international de chant choral

Quatre millénaires de patrimoine juif, un siècle de sionisme politique et six décennies d’Etat moderne ont contribué au développement d'une culture israélienne reflétant des éléments internationaux tout en aspirant à son authenticité propre. L'expression artistique est aussi variée que la population israélienne, les activités artistiques satisfont tous les goûts, et des créateurs et interprètes de niveau international y côtoient de futurs artistes et des amateurs.

THÉÂTRE. Le théâtre israélien est multiforme : contemporain ou classique, autochtone ou importé, expérimental ou traditionnel avec des répertoires, des acteurs, des metteurs en scène et producteurs d’origines diverses mêlant le local à l’étranger et créant ainsi, graduellement, un art dramatique véritablement israélien. La scène israélienne est très active : de nombreuses compagnies à répertoire, des théâtres de tout genre, ainsi que des dizaines de troupes d’amateurs et régionales parcourent le pays et donnent des représentations devant un public fidèle et nombreux. Ces dernières années, des troupes israéliennes ont effectué des tournées en Europe orientale et occidentale et aux Etats-Unis, participé à des festivals internationaux dont celui d’Edimbourg et de Berlin, et se sont produites dans de grands théâtres d’Europe et des Etats-Unis. Quelques troupes semi-professionnelles et d’amateurs donnent des représentations en anglais et en russe. Les principales troupes professionnelles sont localisées dans les quatre grandes villes d’Israël.

LES VARIÉTÉS. Les spectacles de variétés datent d’avant l’indépendance de l’Etat, mais c’est seulement dans les années 1960 que ce genre a pris son essor avec la formation de troupes dépendant des divers corps de l’armée israélienne. La télévision et la radio sont les principaux débouchés pour ces

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talents ; des représentations à succès sont données dans tout le pays par des chanteurs, comédiens, musiciens, orchestres et groupes musicaux. La scène musicale contemporaine d’Israël est extrêmement variée et audacieuse. Certains chanteurs sont depuis des années des vedettes à l’étranger, comme c’est le cas de la regrettée Ofra Haza, de Rami Kleinstein, Aviv Gefen et Noa (Ahinoam Nini). En 1998, la chanteuse transsexuelle Dana International a remporté le concours de l’Eurovision avec sa chanson “Diva” classée au 14ème rang des meilleures chansons de l’Eurovision. De nombreux nouveaux venus sur la scène pop israélienne ont été primés par l’émission de télévision Kokhav nolad (“Une étoile est née”). De grandes comédies musicales, comme Les Misérables ou The Sound of Music (“La mélodie du bonheur”) traduites en hébreu et très populaires dans les années 1970 ont été reprises dernièrement avec beaucoup de succès. Une nouvelle génération de chansonniers attire un public de plus en plus large.

Lettres anciennes – Journée du timbre

LE CINÉMA. La production cinématographique israélienne a été témoin de grands développements depuis ses débuts dans les années 50. Les premiers longs métrages produits et mis en scène par des réalisateurs israéliens étaient fortement imprégnés de la veine héroïque qui prédominait dans la littérature de l’époque. Actuellement, les films israéliens sont profondément ancrés dans les réalités du pays et traitent de rescapés de la Shoah et de leurs descendants, des vicissitudes des immigrants, comme de sujets d’actualité liés au conflit israélo-arabe, ou abordent des thèmes relevant d’une société actuelle quelque peu aliénée, hédoniste et universaliste.

Les films et les réalisateurs israéliens ont remporté de nombreux prix internationaux au cours des dernières années. En 2007 les productions israéliennes ont remporté plus de prix que jamais. Les exportations de films augmentent à mesure des succès remportés auprès du public étranger et de nombreuses co-productions sont tournées en Israël. Le Centre du film israélien, branche du ministère de l’Industrie, du Commerce et du Travail, œuvre à la promotion de réalisations locales et étrangères en Israël et prévoit, pour faciliter les contacts, des primes et des services de soutien technique. Le Festival du film organisé tous les ans par les cinémathèques de Jérusalem, Haïfa et Sderot, ainsi que des festivals du film israélien à l’étranger apportent une contribution

considérable à la promotion et à la diffusion de la production cinématographique locale.

Frontispice de la Bible Schocken

(1290), exposition

internationale de philatélie

de 1985

Récemment rénovée, la Cinémathèque de Jérusalem recense un fonds de plusieurs milliers de films, une bibliothèque, des salles de projection et un hall

d’exposition. Les Archives cinématographiques Spielberg situées à l’Université hébraïque de Jérusalem, abritent la plus grande collection au monde de documents et de films à thèmes juifs et israéliens. Gérées conjointement par l’université et les Archives sionistes, elles recueillent, conservent et classent les films juifs mis à la disposition de chercheurs, de scénaristes et de producteurs du monde entier.

50ème Concours international de harpe,

Israël 2009

LA MUSIQUE CLASSIQUE. La musique a commencé à occuper une place importante dans la vie culturelle de la communauté juive de Palestine (Terre d’Israël) dès après la Première Guerre mondiale, mais c’est seulement au cours des années 30, avec l’arrivée de centaines de musiciens, professeurs et instrumentistes, compositeurs et chanteurs, ainsi que de milliers de mélomanes fuyant la menace nazie en Europe qu’elle prit son essor. L'Orchestre philharmonique de Palestine (aujourd'hui Orchestre philharmonique d'Israël) donna son premier concert en 1936 à Tel-Aviv. Il devient immédiatement l’un des

pivots de la vie musicale du pays et atteint rapidement une renommée internationale. Peu après, fut créé l’orchestre de la radio (aujourd'hui Orchestre symphonique de Jérusalem) dont

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les concerts radiodiffusés rallient des dizaines de milliers d’auditeurs. D'autres ensembles musicaux virent ensuite le jour dont l'Orchestre de chambre d'Israël, le Sinfonietta de Beershéva, les orchestres de Haïfa, Natanya, Holon, Ramat Gan et Richon Letsion, ainsi que l'Orchestre du kibboutz d'Israël, dont les membres proviennent de divers kibboutzim. Vers la fin des années 1980, le Nouvel Opéra d’Israël commença à monter des spectacles d’un niveau professionnel très élevé et renouvela l’enthousiasme du public pour ce genre musical.

Dans les années 90, la vie musicale d’Israël subit une véritable transformation avec l’arrivée massive de plus d’un million d’immigrants originaires de l’ex-Union soviétique. Cette vague d’immigration a apporté au pays un grand nombre de musiciens professionnels, chanteurs et professeurs de musique dont l’impact se fit immédiatement sentir par la création de nouveaux orchestres symphoniques, de formations de musique de chambre et de petits ensembles musicaux, et d’une manière générale par l’injection de talents et de vitalité musicale dans les écoles, conservatoires et centres communautaires de tout le pays. L’engouement pour la musique de chambre qui débuta dans les années 30 est étayé à l’heure actuelle par des ensembles de renommée internationale et des chorales qui ont bénéficié des vagues d’immigration des années 90.

La musique israélienne

LA DANSE. Dans la vie sociale et religieuse du peuple juif la danse est, depuis les temps bibliques, tenue pour une expression de joie ou de tristesse et fait aujourd’hui

partie intégrante des célébrations religieuses, nationales, communautaires et familiales. La danse folklorique est un amalgame du folkore juif et non juif des pays d’origine des Israéliens. Si, à l’étranger, la danse folkorique se cantonne à la préservation d’anciennes traditions rurales, elle est en Israël un art en développement constant qui ne cesse d’évoluer depuis les années 40 à partir de sources anciennes et modernes, associées à des thèmes bibliques et à des styles contemporains. Les premiers pionniers véhiculèrent les danses traditionnelles de leurs pays d’origine qui furent adaptées au milieu local. Ce fut le cas d’une danse roumaine, la hora, qui caractérisa le nouveau mode de vie de ces pionniers en terre d’Israël. Dansée en cercle, la hora accorde la même place à tous les participants et ses mouvements simples encouragent tout un chacun à y prendre part, à donner la main à leur voisin pour mieux symboliser l’idéologie nouvelle. Depuis 1988, un Festival international de danse folkorique de trois jours se tient tous les ans à Carmiel, ville située au cœur de la Galilée, en présence de troupes israéliennes et étrangères.

La danse classique 2007

Sous sa forme artistique, la danse a été introduite dans le pays dans les années 20 par des professeurs récemment immigrés passionnés de danse et issus des centres culturels européens. Après l’indépendance de l’Etat, elle acquit un niveau professionnel grâce à des troupes d’orientation et de style différents. De nos jours il existe en Israël plus d’une douzaine de grandes compagnies dont la plupart sont basées à Tel-Aviv et qui présentent un répertoire varié en Israël et à l’étranger. Parmi les contributions israéliennes au mouvement corporel, citons les méthodes de Moshé

Feldenkrais qui sont enseignées partout dans le monde et le système de notation du mouvement Eshkol-Wachman, l’un des trois systèmes d’enregistrement écrit de la danse et du mouvement.

LE PEUPLE DU LIVRE. A la base du développement littéraire du pays se trouve la renaissance, depuis un siècle, de la langue hébraïque dans l’usage quotidien et en littérature. Les écrivains et poètes israéliens traitent aussi bien de sujets d'intérêt purement local que de grands thèmes universels, expriment les mutations de leur pays et le développement d’une société complexe et variée. Près de 2 500 titres nouveaux publiés annuellement, en plus des rééditions de classiques et des ouvrages importés, sont vendus dans les librairies de chaque ville et localité. Plus de 1000 bibliothèques de prêts, dont certaines ambulantes desservant les localités les plus isolées, complètent ce réseau de distribution. La Foire

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internationale du livre de Jérusalem attire, tous les deux ans, des milliers de visiteurs et, chaque printemps, la Semaine du livre hébraïque transforme les parcs et jardins en foires du livre où la foule se presse avec intérêt. Outre le nombre impressionnant d’ouvrages en hébreu publiés par an, une quantité remarquable de livres et de recueils de poésie est publiée dans d’autres langues, notamment en arabe, anglais et français. Depuis l’immigration de plus d’un million de juifs originaires de l’ex-Union soviétique, Israël a pris la deuxième place, après la Russie, de la créativité littéraire en langue russe.

LES ARTS VISUELS. La peinture, la sculpture, la photographie et toutes les autres formes d’art reflètent les courants internationaux modernes, et sont également influencées par les paysages et l’ambiance d’Israël. L'art, sous toutes ses formes, est largement exposé dans les musées et les nombreuses galeries du pays. De vieux quartiers de Jérusalem, Jaffa et Safed ont été transformés en colonies d'artistes et le village de Ein-Hod, sur les versants du Carmel, près de Haïfa, offre un merveilleux décor rustique aux artistes qui y vivent.

Massada La route de l’encens Les tertres bibliques

MUSEES. Quelque 200 musées, couvrant des sujets allant de l'archéologie à la zoologie, sont à la disposition des visiteurs dans les villes, les villages et les kibboutzim du pays et en accueillent des millions par an. Le Musée d’Israël, musée national, consacre des pavillons à l'archéologie, à l’art juif (Judaïca), aux Impressionnistes et aux peintres israéliens ; il abrite les Manuscrits de la mer Morte et des collections spéciales. Yad Vashem, le Mémorial national des héros et des martyrs de la Shoah, abrite un musée qui documente les événements de la période par le biais d’écrans vidéo, de documents et d’objets. D'autres, comme le musée Haaretz, présentent des expositions permanentes liées au développement du pays depuis les temps préhistoriques. D'une conception unique, le musée de la Diaspora (Beit Hatefoutsot) retrace, à l'aide de maquettes, dioramas, ordinateurs et d’équipements audio-visuels, l'histoire des communautés juives de diaspora.

L’ARCHEOLOGIE. Le lien entre le passé du pays et son présent est visible sous sa forme la plus matérielle dans plus

de 20 000 sites archéologiques officiellement enregistrés et représentant des millénaires d'histoire. Chaque année, des dizaines de sites datant de toutes les périodes et situés partout en Israël font l’objet de fouilles. Plusieurs découvertes confirment la continuité des liens entre le peuple juif et la terre d'Israël ; c'est le cas, entre autres, des écuries de Salomon à Meggido, des maisons de la période du Premier Temple dans la Cité de David à Jérusalem, des bains rituels à Massada, des nombreux vestiges de synagogues dans tout le pays et des Manuscrits de la mer Morte comprenant le plus ancien exemplaire du Livre d'Isaïe, encore facilement lisible. Des fouilles ont également mis au jour les vestiges d'autres civilisations qui ont laissé leur empreinte sur le pays au cours des siècles. Toutes les découvertes et tous les sites sont répertoriés et préservés pour le bénéfice des chercheurs et des visiteurs.

L'archéologie à Jérusalem : bas-reliefs des XIIe, XIIIe, XVIe et XVIIIe siècles

LES MEDIAS. La liberté de la presse fait partie intégrante de la démocratie israélienne. Il paraît en Israël 17 quotidiens en hébreu et 11 en d'autres langues dont l'arabe, outre un grand nombre de périodiques. Deux chaînes de télévision, la télévision câblée et par satellite (des chaînes locales ainsi que des dizaines de chaînes internationales) ainsi que plusieurs stations de radio présentent une grande variété d'émissions, notamment les actualités, des interviews, des débats, des jeux, des films et des variétés, en sus des programmes éducatifs et culturels. Des émissions en langue arabe sont conçues en fonction des intérêts de la population arabe tandis que des programmes dans d'autres langues viennent répondre aux besoins des nouveaux immigrants et des touristes. Des émissions sur ondes courtes sont diffusées régulièrement à l'intention des auditeurs de l'étranger.

LES SPORTS. Le football et le basket-ball sont les sports les plus populaires d'Israël, suivis par la natation, le tennis, le

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volley-ball, la gymnastique, l'athlétisme et d'autres spécialités qui, chaque année, rallient un public enthousiaste. Des équipes locales disputent régulièrement des championnats devant de grandes foules de supporters et les équipes nationales représentent Israël dans les compétitions internationales. Les principales fédérations sportives d'Israël (Maccabi, Bétar, Hapoel et Elitsur) parrainent des équipes locales dans divers sports, ainsi que des établissements dans lesquels s'entraînent les futurs champions du pays. Des athlètes juifs du monde entier participent tous les quatre ans aux Maccabiades et aux championnats du Hapoel.

La 18ème Maccabiade, 2009

Des compétitions spéciales, telles que le marathon annuel autour du lac de Tibériade, la traversée du lac à la nage, et la Marche de Jérusalem attirent chaque année des milliers de participants. Le camping et les excursions sont très populaires et près de 6, 5 millions d’entrées sont annuellement enregistrées dans les nombreux parcs nationaux et réserves naturelles. Pour ceux qui aiment l'aventure, des excursions sont organisées hors des sentiers battus dans quelques-uns des plus beaux sites du monde, et des plongées sous-marines leur offrent les spectaculaires paysages coralliens du golfe d'Eilat ; ils ont

également la possibilité de parcourir à cheval les collines de Galilée, les côtes de la Méditerranée et d'autres régions lors d’excursions allant d’une heure à plusieurs jours. Ces dernières années ont vu le développement des courses cyclistes et automobiles, des sports nautiques, du deltaplane, de la varappe et de la planche à voile.

L’institut Wingate Activités sportives pour tous

Israël dans le mondeCinquantenaire de la création

du Centre de coopération internationale - MASHAV,

2008

ISRAËL PARMI LES NATIONS. L'Etat d'Israël, membre des Nations unies depuis 1949, entretient des

relations avec la plupart des pays du monde. Gardant en mémoire des siècles de persécutions, l'expérience tragique de la Shoah et les décennies de conflit israélo-arabe, la politique étrangère d'Israël a pour orientation la progression sur la voie de la paix, tout en assurant la sécurité du pays et la promotion de la coopération avec toutes les nations. L'un des axes les plus importants de ses relations avec de nombreux pays en développement d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine est le partage de l'expérience et des technologies dans des domaines tels que l'agriculture, l'hydrologie, la planification régionale, la santé publique et le développement communautaire.

LA COOPÉRATION INTERNATIONALE. Depuis son indépendance (1948), Israël a souhaité partager avec de nombreux pays en développement d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine l’expérience et le savoir-faire acquis lors de son propre processus de développement dans les domaines de l’agriculture, de la planification régionale, de la santé publique et de l’essor communautaire. Cette volonté s’est manifestée par la création en 1958, au sein du ministère des Affaires étrangères, de MASHAV – Centre de coopération internationale – département responsable de la planification et de la mise en œuvre du programme de coopération internationale d’Israël. Les projets de MASHAV se fondent sur le transfert du savoir-faire technologique et la mise en valeur des ressources humaines. Ces programmes sont destinés à promouvoir le savoir-faire professionnel en combinant théorie et application pratique, intégrant la recherche à la mise en œuvre de projets sur le terrain et adaptant les nouvelles technologies aux priorités des divers pays. En coopération avec d’autres ministères, des institutions universitaires et professionnelles ainsi que des centres de recherche à travers Israël, MASHAV travaille en partenariat avec des pays en développement et ceux dont les économies sont en transition, afin de relever les défis auxquels ils sont confrontés, notamment la lutte contre la pauvreté, l’infrastructure sanitaire, la sécurité alimentaire, l’éducation des tout-petits, le

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combat contre la désertification, l’égalité des sexes, la création de petites et moyennes entreprises et le développement rural intégré. Dans le contexte du processus de paix au Proche-Orient, MASHAV tient pour prioritaire la mise en place de projets de développement avec ses voisins afin de promouvoir une coopération pacifique par le biais de la croissance économique et sociale.

Depuis son admission en tant que 59ème membre, de l’Etat d’Israël aux Nations unies le 11 mai 1949, le pays a pris part à de nombreuses campagnes de l’Onu et apporté son concours à des organisations internationales impliquées, sous les auspices de l’Onu, dans la promotion de la santé, du travail, de l’alimentation et de l’agriculture, de l’éducation et des sciences, de l’aviation, de la réglementation des flux migratoires, des communications, de la météorologie, du commerce international et du statut de la femme.

James Ensor 1860 – 1949 - Timbre émis conjointement avec

la Belgique

LES RELATIONS DIPLOMATIQUES. La reconnaissance immédiate du nouvel Etat d’Israël par les

Etats-Unis en 1948 marqua les débuts d’une relation basée sur des valeurs communes caractérisée par une profonde amitié et un respect mutuel. Les deux pays sont d’authentiques démocraties dont les systèmes politique et juridique puisent leur inspiration dans les traditions libérales ; tous deux sont des sociétés pionnières et continuent d’accueillir et intégrer des immigrants. Israël et les Etats-Unis partagent des objectifs communs, en matière notamment de résolution pacifique du conflit israélo-arabe. Il arrive, certes, que les deux pays soient en désaccord, mais ils s’efforcent de régler leurs différends en amis et alliés. Les liens noués avec les Etats-Unis s’expriment également dans les relations entre citoyens israéliens et américains, ainsi que dans des partenariats dans les domaines technologique, scientifique, économique, écologique, culturel et sécuritaire.

Le Canada a reconnu de jure l’Etat d’Israël en 1949. Depuis cette date les deux pays entretiennent des relations diplomatiques fondées sur des valeurs démocratiques communes et sur des échanges culturels et scientiques.

A l’heure actuelle, Israël entretient des relations diplomatiques avec presque tous les pays d’Amérique latine et des Caraïbes. Ces relations se concrétisent par des projets de coopération féconds dans les domaines politique, économique et culturel et par des accords bilatéraux dans de nombreux domaines.

Les pays d’Europe occidentale sont des partenaires naturels d’Israël, compte tenu de leur proximité géographique et de la similitude de leurs régimes politiques. L’accord signé en 1995 entre Israël et l’Union européenne a permis un dialogue politique plus intense et le resserrement des liens économiques. Dans les années 90, Israël s’est joint au Plan-cadre de développement de la recherche et des technologies de l’Union européenne. En décembre 2004 a été conclu un Plan d’action entre Israël et l’Union européenne. En novembre 2007 a été établie une structure de dialogue commercial dans le but de promouvoir la compréhension et la coopération entre les secteurs privés des partenaires.

Avec les Etats-Unis, la Russie et les Nations Unies, l’Union européenne est membre du « Quartet » dont les efforts sont orientés vers la résolution du conflit israélo-arabe dans le cadre du processus de paix.

Les relations d’Israël avec les pays d’Europe centrale et orientale, renouvelées depuis la restauration de la démocratie dans ces pays, sont de plus en plus étroites, en particulier en matière économique, culturelle, touristique et dans des activités mutuelles de coopération. Les accords économiques avec ces pays sont particulièrement importants pour Israël, du fait que bon nombre d’entre eux sont membres de l’Union européenne ou aspirent à s’y insérer.

Timbre émis conjointement avec les Etats-Unis pour

commémorer le miracle de Hanouccah

Les relations avec la Fédération de Russie sont d’une importance stratégique pour Israël compte tenu des implications

russes dans le processus diplomatique au Proche-Orient (comme membre du Quartet) et de ses pourparlers avec l’Iran concernant le programme nucléaire. Les relations d’Israël avec les pays qui furent des satellites de l’ex-URSS attestent un nouvel élan en matière politique, économique et culturelle.

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Des visites officielles et de nouveaux accords ont posé des fondations solides permettant de multiplier et de diversifier ces relations. Le commerce et les investissements israéliens dans ces pays témoignent d’une croissance impressionnante. Le fait que plus d’un million d’anciens citoyens soviétiques vivent actuellement en Israël ajoute une dimension spéciale aux relations bilatérales. Israël poursuit et développe ses liens avec les pays du Caucase qui sont particulièrement intéressés à bénéficier des aides de MASHAV dans les domaines de la santé publique, de l’agriculture moderne, de la gestion des ressources en eau et de la lutte contre la désertification.

Les liens entretenus par Israël avec les pays sub-sahariens du continent africain datent des années 50 et ont connu des fortunes diverses. Depuis les années 80, les relations diplomatiques avec ces pays ont été renouvelées à mesure de la progression des négociations avec les pays arabes voisins d’Israël. A la fin des années 90, des relations diplomatiques ont été instaurées avec 39 pays sub-sahariens. A l’heure actuelle, Israël et ces pays sont engagés dans un dialogue politique qui se concrétise par des visites réciproques de chefs d’Etat et de ministres. Les relations économiques et commerciales, culturelles et universitaires se multiplient, ainsi que les projets conjoints en agriculture, assistance médicale, programmes de formation professionnelle et aide humanitaire en cas de besoin.

Timbre émis à l’occasion du traité de paix israélo-jordanien

Israël entretient des relations diplomatiques avec la plupart des pays d’Asie. L’essor économique et l’influence politique exercée par ces pays ont contribué à intensifier les liens politiques, culturels et surtout économiques noués avec eux. La coopération technique avec Israël en matière de recherche et développement scientifique, d’essor des zones rurales, d’agriculture et d’éducation joue un rôle important dans le resserrement des relations avec les pays en développement du continent asiatique.

Israël et l’Egypte ont signé en 1979 un traité de paix mettant fin à 30 ans d’hostilités acharnées et à cinq guerres éprouvantes. Le président Sadate et le Premier ministre Begin ont été récompensés de leurs efforts par le prix Nobel de la paix. Si

l’Egypte a été dénoncée par la plupart des pays arabes après la signature de ce traité, tous ont cependant rétabli leurs relations diplomatiques et rouvert leurs ambassades au Caire. La normalisation des relations entre Israël et l’Egypte doit surmonter trois décennies de méfiance et d’hostilité, c’est pourquoi elle est longue et ardue. Cependant des ambassades et des consulats fonctionnent dans les deux pays et des consultations de haut rang sont organisées régulièrement.

Le traité de paix israélo-jordanien a été signé en 1994. Bien qu’étant de facto en état de guerre pendant 46 ans, Israël et la Jordanie entretenaient des contacts secrets et avaient conclu divers accords durant cette période. L’expression la plus éloquente des relations pacifiques entre Israël et la Jordanie est la création des Qualifying Industrial Zones (“Zones industrielles qualifiées”) qui permettent à la Jordanie, via sa coopération avec Israël, d’exporter pour plus d’un milliard de dollars ses produits en franchise de taxes et de contingents sur les marchés américains. Israël apporte en outre sa collaboration à des projets agricoles et de santé publique menés en Jordanie.

Israël, foyer de trois religions

Des liens se sont noués à plusieurs niveaux avec les pays du Golfe depuis le processus de paix d’Oslo. En 1994, trois pays arabes d’Afrique du Nord – le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie – ont rejoint

d’autres pays arabes sur le chemin de la paix et de la réconciliation et ont établi des relations diplomatiques avec Israël. Comme avec tous les pays arabes, même lorsque ces relations se trouvent officiellement rompues pour des raisons politiques, les liens commerciaux, touristiques et autres sont maintenus.

L’établissement de relations diplomatiques à part entière entre Israël et le Saint-Siège (aux termes de l’Accord fondamental signé à Jérusalem le 30 décembre 1993) peut être considéré comme une étape essentielle dans l’attitude de l’Eglise à l’endroit du judaïsme et du peuple juif. En mars 2000, le pape

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Jean-Paul II a effectué un pèlerinage aux Lieux saints d’Israël. En tant que chef d’Etat, il a rencontré le président Ezer Weizman et le premier ministre Ehud Barak. Au cours de sa visite, il s’est également entretenu avec les grands rabbins et s’est rendu à Yad Vashem et au Mur occidental. Cette visite a souligné la poursuite du processus de réconciliation entre le judaïsme et l’Eglise catholique. Son successeur Benoît XVI s’est rendu en Israël en mai 2009 et a été accueilli en ami de l’Etat d’Israël et du peuple juif. Sa visite a marqué une étape importante dans l’essor des relations entre le Vatican et Israël, et a renforcé le dialogue qui s’inscrit dans les efforts de paix investis dans la région entre le christianisme, le judaïsme et l’islam.

ISRAËL ET LE MONDE JUIF. Il y a, selon les dernières statistiques, plus de 13 millions de juifs dans le monde, dont 42 % vivent en Israël, et environ 40 % en Amérique du Nord. Les relations entre les communautés juives de diaspora et Israël s'établissent à divers niveaux, incluant notamment un dialogue constant sur des registres d'intérêt commun. Israël contribue au renforcement de ses liens avec la diaspora par la promotion de l'enseignement de l'hébreu, d'activités juives et sionistes, de missions d'étude et du tourisme, la recherche d'investissements financiers et d'entreprises économiques communes. Les juifs de diaspora participent à la construction du pays par des contributions financières, leur soutien social et politique et en venant vivre en Israël qu'ils font bénéficier de leurs formations professionnelles et de leurs apports culturels.

“Une terre ruisselante de lait et

de miel” (Exode III, 8)

Faits et chiffres

POPULATION : 7,427.000 habitants Juifs : 75.5%

Non juifs : 24.5%

RÉPARTION DE LA POPULATION

Villes et localités : 91.7%

Jérusalem : 10.4%

Tel-Aviv : 5.3%

Haïfa : 3.6%

Villages et localités communautaires : 3.1%

Mochavim : 3.3%

Kibboutzim : 1.7%

ESPÉRANCE DE VIE

Femmes : 82.5

Hommes : 78.8

RÉPARTITION DE LA MAIN-D’OEUVRE

Services publics, communautaires et privés : 40.1%

Secteur industriel : 13.3%

Tourisme, commerce et finances : 26%

Agriculture: 1.9%

Autres : 18.6%

ECONOMIE (en nouveaux shékels) (12/2008)

Produit national brut: 674 milliards

Produit intérieur brut par habitant: 93,808

Exportations de biens et services : 291 milliards

Importations de biens et services : 302 milliards

Source :

Bureau central des statistiques et Banque d’Israël

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