Upload
others
View
0
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Le 11/04//2012
Vincent HecquetInseeDirection des statistiques d’entreprises
Une vision nouvelle de l’industrie, en « entreprises » et non plus en unités légales14ème colloque de l’ACN
2
Une nouvelle vision de l’industrie, perçue en entreprises et non plus en unités légales
1. De quoi s'agit-il? Jusqu’à présent, l’entreprise est assimilée àl’unité légale (rappel)
2. Que faire? Le profilage (rappel)
3. Une première évaluation maximale de l’impact du pro filage
4. Le tissu industriel est bien plus concentré qu’il ne semblait
5. Un poids renforcé de l’industrie en intégrant les filiales tertiaires
6. Branche et secteur. Quel est le poids de l’industri e ?
7. Les nouvelles catégories se révèlent pertinentes
3
1. De quoi s’agit-il ? Jusqu’à présent, l’entrepris e était largement assimilée à l’unité légale (Rappel )
� Les statistiques économiques sont fondées en France sur les personnes au sens juridique qui forment les unités légales de Sirene
� Ces personnes au sens juridique sont des :- entreprises individuelles
ou- sociétés
� Toutes sont immatriculées dans Sirène
� Vrai des statistiques annuelles et infra annuelles� Vrai pour les résultats diffusés et pour la product ion
statistique (enquêtes, chaîne ESANE, contrôles…)
4
1. Associer « entreprise » à unité légale pose problèm e pour les filiales de groupes (Rappel)
� L’entreprise est une notion économique (autonomie d e décision). Elle correspond bien à l’unité légale ta nt qu’on est hors des groupes 94 % des unités légales sont hors des groupes, mais e lles ne pèsent que 36 % des salariés du privé, 30 % de la VA du privé
� Mais les filiales des groupes sont vues comme autan t d’acteurs isolés Les 50 premiers groupes ont en moyenne chacun 130 fili ales en France, plus de 600 pour Bouygues, plus de 1400 po ur Vinci…
� Ceci biaise les représentations du tissu productifDes représentations discutables de la concentration par unités, par taille, du poids des secteurs (voir plus loin)
� Les restructurations des groupes brouillent le mess age des statistiques(cas de PSA, Renault, SEB exposés à l’ACN en 2010)
5
2. Que faire ? Vers la nouvelle définition de l’entreprise (Rappel)
�En 1993, le règlement européen 696/93 définit les un ités statistiques : « L'entreprise correspond à la plus petit e combinaison d'unités légales qui constitue une unit éorganisationnelle de production de biens et de service s jouissant d'une certaine autonomie de décision, not amment pour l'affectation de ses ressources courantes ».
�En France, dans le cadre du CNIS, statisticiens et représentants des entreprises ont voulu mieux prendre e n compte les groupes d’entreprises et leurs sous-groupes (rapport n°107 du CNIS, janvier 2008)
� Le 20 décembre 2008, un décret d’application à la loi n°2008-776 de modernisation de l’économie (dite LME) du 4 a oût 2008 définit l’entreprise en reprenant la définition du rè glement européen.
6
– Profiler un groupe consiste à définir les entrepris es au sein du groupe, c’est-à-dire à en définir la structure statistique, par delà la structure juridique de son organisation en sociétés
– Le profilage d’un groupe complexe doit se faire en étroite coopération avec celui-ci car :
C’est lui qui connaît sa structure opérationnelleC’est lui qui connaît son système d’informationC’est lui qui devra répondre aux enquêtes pour la s tructure retenue !
– Les petits groupes très nombreux doivent être trait és automatiquement (étude en cours)
- 45 000 groupes en France, dont 41 500 de la taille d’une PME (y compris microentreprises) ;
- 22 100 de ces groupes de la taille d’une PME sont f ormés de 2 unités légales ;- 10 800 de ces groupes de la taille d’une PME sont f ormés d’une holding ou d’un siège
social + une UL productive.
2. Le profilage : définir les « bonnes » entreprises au sein des groupes (Rappel)
– L’unité d’observation/analyse/diffusion dépendra de la problématique
(recommandation 1 du rapport Salustro) : entreprise profilée, groupe dans son ensemble, unité légale
7
2. Le décret du 20/12/08 définit avec rigueur quatr e catégories de taille d’entreprise
- Les micro-entreprisesD’une part occupent moins de 10 personnesD’autre part ont un chiffre d’affaires annuel ou un total de bilan
n’excédant pas 2 millions d’euros- Les petites et moyennes entreprises non micro-entreprises (PME)D’une part occupent moins de 250 personnesD’autre part ont un chiffre d’affaires annuel n’exc édant pas 50 millions
d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 43 mill ions d’euros- Les entreprises de taille intermédiaire (ETI)D’une part occupent moins de 5000 personnesD’autre part ont un chiffre d’affaires annuel n’exc édant pas 1500
millions d’euros ou un total de bilan n’excédant pa s 2000 millions d’euros
- Les grandes entreprises (GE)Ne sont pas classées dans les catégories précédente s
⇒⇒⇒⇒ Trois critères pour refléter le poids réel de l’ent repriseSelon les préconisations du CNIS (rapport 113, janv ier 2009)
8
3. Une première évaluation maximale de l’impact du profilage
Avant l’achèvement complet du profilage, les études (résultats sur insee.fr ; Insee-première) reposent sur une double approx imation :
1) Chaque groupe est considéré comme une seule entrep rise. Les entreprises sont donc :– Une entreprise hors des groupes (EI ou société)– La partie française d’un groupe (français ou étrang er)
2) Les variables comptables sont simplement sommées , et non consolidées
3) Il s’agit donc d’une évaluation maximale de l’im pact du profilage
9
3. La prise en compte du concept d’entreprise accentue la concentration (1)
Tranches de taille d'unité légale / Catégories d'en treprise(secteurs marchands hors agriculture, finance, 2009)
94 95
21 2028 22
4029
5 5
4029
31
22
23
16
26
23
27
23
24
22
1428
14
33
13
32
0%
20%
40%
60%
80%
100%U
L
Ent
sala
riés
UL
sala
riés
ent
VA
UL
VA
ent
EB
E U
L
EB
E e
nt
UL de 5 000 salariés ouplus, ou GEUL de 250 à 4 999 salariésou ETIUL de 10 à 249 salariés ouPMEUL de moins de 10 salariésou microentreprises
Source : Insee, ESANE et LIFI, 2009
10
3. La prise en compte du concept d’entreprise accentue la concentration (2)
Tranches de taille d'unité légale / Catégories d'en treprise(secteurs marchands hors agriculture, f inance, 2009)
93 94
296 13 5 2 1
6 6
25
9
27
13 18 11
25
22
39
3443
26
21
62
21
4937
62
0%
20%
40%
60%
80%
100%U
L
ent
imm
ob
ilisa
tion
sU
L
imm
ob
ilisa
tion
sen
t gro
up
e
CA
exp
ort
é U
L
CA
exp
ort
é en
tg
rou
pe
Dép
ense
s d
eR
D U
L
Dép
ense
s d
eR
D e
nt
gro
up
e
UL de 5 000 salariés ouplus, ou GE
UL de 250 à 4 999 salariésou ETI
UL de 10 à 249 salariés ouPME
UL de moins de 10salariés oumicroentreprises
Source : Insee, ESANE et LIFI 2009Ministère de l’enseignement supérieur et de la rech erche pour l’enquête R-D, 2006
11
4. Dans l’industrie, 68 grandes entreprises et 1 60 0 ETI réalisent 76 % de la valeur ajoutée, 90 % des expor tations
Tranches de taille d'unités légales/catégories d'en treprise industrie (BE) 2009
84 86
10 8 9 612 7
121 5 1
15 13
40
2532
17
29
12
15
5
21
9
1 1
35
33
37
30
40
3426
20
44
34
0 0
14
3322
46
19
47 48
74
30
56
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Unitéslégales
Entreprises Unitéslégales
Entreprises Unitéslégales
Entreprises Unitéslégales
Entreprises Unitéslégales
Entreprises Unitéslégales
Entreprises
Nombre d'unités Nombre de salariés Valeur ajoutée Excé dent brut d'exploitation
Immobilisations Chiffre d'affaires à l'export
Unité légale de moins de 10 salariés ou microentreprise Unité légale de 10 à 249 salariés ou PME non microentreprise
Unité légale de 250 à 4 999 salariés ou entreprise de taille intermédiaire Unité légale de 5 000 salariés et plus ou grande entreprise
Source : Insee, ESANE et LIFI, 2009
12
4. Dans l’industrie, un poids plus élevé des grandes entreprises et surtout des ETI
Effectifs salariés par catégorie selon le secteur ( 2009)
8
35
21
83
3221 25
48
19
25
37
27
22
3
32
3439
25
28
33
8
19
28
10
32
24
2315
23
33
2032
41
84
3
2014 13
31
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Industrie Construction Commerce Informationcommunication
Finance etassurances
Immobilier Activitésspécialisées
scient. techn.service adm.
Enseignement,santé humaine,
social
Autresactivités de
services
Ensemble
grandes ent.
ETI
PME (hors micro)
micro-ent.
Source : Insee, ESANE et LIFI, 2009
13
4. Les ETI, bien plus industrielles que les autres catégories
12
24
39
27 26
20
14
4
7 11
4035 30
36 35
24 6 6 511
214
51315
13
8
12
128 7 2 7
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
Microentreprises Petites et moyennesentreprises
Entreprises de tailleintermédiaire
Grandes entreprises Ensemble
Activités immobilières ; administration publique, ensei gnement, santé humaine et action sociale
Activités spécialisées, scientifiques et techniques, serv ices administratifs et de soutien
Activités financières et d'assurance
Information et communication
Commerce, transports, hébergement et restauration
Construction
Industrie
Effectifs salariés par secteur des catégories d’ent reprises (2009)
Source : Insee, ESANE et LIFI, 2009
14
4. Selon les activités industrielle, différentes logiques productives et taille d’entrep rise
20
11
15
94 1
19
04
2550
12
29
45
24
6
43
1
15
34
39
42
50
33
50
18
34
4
15
21
0
45
15 1322
74
3
95
65
CA-IAA CB - fab. de textile,hab., cuir,
chaussures
CE CF - Ind.Chimique,
pharmaceutique
CG- Fab. decaoutchouc,
plastique, autresprod. minéraux non
métalliques
CH Métallurgie,produits métalliques
CI CJ CK -Fab. deprod.
informatiques,électroniques,
optiques, équip.électriques,
machines n.c.a.
CL-Fab. dematériels de
transport
CM- Autres ind.manuf. ; réparationet inst.de machines
DZ Prod. distrib.d'électricité, gaz,
vapeur airconditionné
DE Prod. Distrib.eau ;
assainissement,gestion des
déchets,dépollution
grandes ent.
ETI
PME hors micro
Micro-ent.
Effectifs salariés par catégorie selon le secteur i ndustriel en 2009
Source : Insee, ESANE et LIFI, 2009
15
4. Entre catégories d’entreprise, des activités industrielles différentes
1 1 14 2
38
15 16 10 16
4
7 4
0
3
10
11
6
0
6
1
4
11
12
9
5
10 13
4
9
12
2011
5
12
6 1320
9
14
1
3
7
29
13
1813
8
1
8
0 0 1
18
6
2 3 2
94
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Micro-ent. PME hors micro ETI grandes ent. ensemble
DE Prod. Distrib. eau ; assainissement, gestion desdéchets, dépollution
DZ Prod. distrib. d'électricité, gaz, vapeur airconditionné
CM- Autres ind. manuf. ; réparation et inst.de mach ines
CL-Fab. de matériels de transport
CI CJ CK -Fab. de prod. informatiques, électronique s,optiques, équip. électriques, machines n.c.a.
CH Métallurgie, produits métalliques
CG- Fab. de caoutchouc, plastique, autres prod.minéraux non métalliques
CE CF - Ind. Chimique, pharmaceutique
CC-Travail du bois, ind. du papier imprimerie
CB - fab. de textile, hab., cuir, chaussures
CA-IAA
BZ CZ - Ind. extractives, cockéfaction, raffinage
Emploi par secteur des catégories d’entreprises ind ustrielles en 2009
Source : Insee, ESANE et LIFI, 2009
16
4. L’orientation industrielle des ETI tient beaucou p aux implantations étrangères
Effectifs salariés par secteur des ETI et grandes e ntreprises (2009)
31
54
28 26
5
2
82
32
26
36
35
7
4
7
4
3
1 15
7
3
00
0
14
106
18
5 0 15
2 1 1 2
0%
20%
40%
60%
80%
100%
ETI à contrôlefrançais
ETI à contrôleétranger
GE à contrôlefrançais
GE à contrôleétranger
Autres activités de services
Administrations
Activités spécialisées scient. techn.service adm.Immobilier
Finance et assurances
Information communication
Commerce
Construction
Industrie
Plus de 600 des 1600 ETI industrielles dépendent de groupes étrangers
Les groupes étrangers contrôlent 46 % des salariés des ETI industrielles
Source : Insee, ESANE et LIFI, 2009
17
5. Des unités légales aux entreprises : un impact m inime sur la structure sectorielle des unités
2,76 millions d’unités légales ⇒⇒⇒⇒ 2,64 millions d’entreprises
78% d’unités tertiaires avec l’une ou l’autre défin ition
Unités légales et entreprises en 2009 (structure se ctorielle)
7,5
14,2
32,4
5,3
15,7
24,8
7,3
14,6
32,8
4,7
15,1
25,4
0,0
5,0
10,0
15,0
20,0
25,0
30,0
35,0
Industrie Construction Commerce,transports,
hébergementet restauration
Activitésimmobilières
Activitésspécialisées,scientifiques
et techniques,services
administratifset de soutien
Autresservices
unités légales
Entreprises
Source : Insee, ESANE et LIFI, 2009
18
5. Les effectifs de leurs filiales tertiaires sont réintégrés dans les entreprises / groupes de l’industrie
3,3 millions de salariés dans les entreprises indus trielles, contre 3,1 millions dans les unités légales du secteur (7,5 % d’écart)
Les 1500 plus grands groupes auraient 8 % de leurs effectifs hors du cœur de métier (Gonzales Picart, 2007)
0
500 000
1 000 000
1 500 000
2 000 000
2 500 000
3 000 000
3 500 000
4 000 000
4 500 000
5 000 000
Industrie Construction Commerce,transports,
hébergement etrestauration
Information etcommunication
Activitésimmobilières
Activitésspécialisées,
scientif iques ettechniques,
servicesadministratifs et de
soutien
Administrationpublique,
enseignement,santé humaine et
action sociale
Autres activités deservices
Unités légales Entreprises
Source : Insee, ESANE et LIFI, 2009
19
5. Un impact encore plus net pour la valeur ajoutée , l’EBE, l’actif net, le chiffre d’affaires exporté
Ces agrégats sont davantage concernés par la filial isation au sein des groupes
Part de l'industrie parmi les secteurs marchands en 2009(activités marchandes, hors agriculture, activités financières)
7,5 7,3
25,227,5
24,929,1
20,123,4 25,2
43,2
56,7
63,6
0,0
10,0
20,0
30,0
40,0
50,0
60,0
70,0
unité
slé
gale
s
Ent
repr
ises UL
Ent
repr
ises
unité
slé
gale
s
Ent
repr
ises UL
Ent
repr
ises
unité
slé
gale
s
Ent
repr
ises
unité
slé
gale
s
Ent
repr
ises
unités Effectifssalariés
Valeur ajoutée Excédent brutd'exploitation
Actif net Chiffred'affairesexporté
Source : Insee, ESANE et LIFI, 2009
20
6. Branche et secteur : quel est le poids de l’indu strie ?
Valeur ajoutée source milliards d'euros part du PIBen %
En brancheBranches industrielles Comptabilité nationale 217,8 11,5En secteurSecteur des unités légales d'APE industrielles ESANE 237,2 12,6Secteur des entreprises industrielles ESANE, LIFI 277,5 14,7
Poids de la valeur ajoutée industrielle en branche et en secteur (2009)
Dans le secteur des unité légales industrielles, les activités secondaires tertiaires sont intégrées à l’industrie
21
6. Comptes en branche ou en entreprise se rejoignent sur les grandes tendances
1) Le poids de l’industrie a reculé depuis 10 ans– En branche, l’industrie pesait 16,1 % du PIB en 1999, contre 11,5 %
en 2009 (comptes nationaux, Insee.fr)2) L’industrie manufacturière pèse moins que dans d’a utres pays de l’UE
Part de l’industrie manufacturière dans la VA march ande (% valeur)
Source : Eurostat, Comptes nationaux, Rapport des E tats généraux de l’Industrie, 2010
22
6. Les catégories d’entreprise se révèlent pertinen tes
Activité exercée, organisation en groupe, déploiement international, productivité… opposent nettement les catégories d’en treprise
Catégorie d'entreprise
Nombre d'entreprises
Chiffre d'affaires
par salarié
Valeur ajoutée par
salarié
Salaire brut annuel
Immobilisations corporelles /
salarié (*)
Total de bilan
/ salarié (*)
Part d'entreprises exportatrices
Taux d'exportation
des entreprises exportatrices
(en pourcentage)
Grandes entreprises (GE) 68 532,1 117,0 48 399 2 145 100,0 31,9Entreprises de taille intermédiaire (ETI) 1 597 321,3 75,5 37 149 608 93,5 32,4Petites et moyennes entreprises (PME) hors microentreprises 25 884 185,0 57,1 33 78 236 57,5 23,9Microentreprises (MIC) (1) 165 588 153,9 61,5 33 75 195 15,1 15,9Total général 193 137 341,5 83,2 39 207 984 21,5 31,0dont ensemble PME & MIC 191 472 177,4 58,2 33 77 226 20,9 23,2
BE - Industrie
(en milliers d'euros)
Sélection d’indicateurs selon la catégorie d’entrep rise de l’industrie (2009)
Grandes entreprises et ETI se distinguent par les m oyens engagés et les exportations
Source : Insee, ESANE et LIFI, 2009
23
Références bibliographiques
� Sont disponibles sur Insee.fr- « Diversification, recentrage et poids des activité s de support dans les groupes (1993-2000) », Economie et Statistique, n °405/406, Gonzales Picart2007
- « Esane, le dispositif rénové de production des sta tistiques structurelles d’entreprises », Courrier des Statistiques 130, mai 2011
- Le profilage et son impact sur la représentation d u tissu productif, Document relatif au 13e colloque de l’Association de comptab ilité nationale , juin 2010
- Insee Première 1321, « Quatre nouvelles catégories d’entreprises », novembre 2010
- Insee Première 1399, « Un tissu productif plus concentré qu’il ne s emblait », mars 2012
- Caractéristiques par catégorie et par secteur des entreprises au sens du décret 2008-1354 juin 2012
24
Annexe 1 : Quelles « entreprises » définir dans les activités financières ?
� Dans cette étude, un groupe financier = une entrepr iseLes activités financières sont intégrées aux analys es sur l’emploi (diapo 13); Les activités financières sont exclues des analyses sur les agrégats comptables, en raison de l’hétérogénéité des concep ts (diapos 10-11).
� Le profilage de l’Insee se concentre sur les activi tés non financières- Au sein des groupes non financiers, les entreprise s financières sont identifiées et leurs emplois dénombrés (ex : banque s des constructeurs automobiles);- Au sein des groupes financiers, les entreprises no n financières seront identifiées, leurs emplois dénombrés et leurs compt es traités (ex: sous-groupes de transport, ingénierie etc de l a CDC);
� L’Insee et la Banque de France développent l’inform ation sur les activités bancaires- étude des écarts entre produit net bancaire et val eur ajoutée
(rapport 119 du CNIS, février 2010);- information relative aux lignes de métiers (rappor t du CNIS en cours).
25
Annexe 2 : Quelles conséquences du profilage sur le secret statistique ?
� Les règles de confidentialité sont transposées des unités légales aux entreprises (Rapport 116 du CNIS, octobre 2009)- La règle des 3 unités, celle des 85 % s’appliquero nt aux entreprises profilées; - Ceci n’accroîtrait que faiblement le nombre de cas es rendues secrètes;L’Insee cherchera des accords avec les groupes conc ernés en matière de diffusion.
� Le rapport 116 du CNIS définit les informations à d iffuser- Diffusion de la liste des grandes entreprises et d es ETI par secteur;- Diffusion de la composition d’un groupe en entrepr ises profilées;- Diffusion de listes (et non de comptes ni d’autres variables); - Accord entre le groupe et l’Insee sur le nom des e ntreprises;- Tout groupe peut demander de faire l’objet d’un pr ofilage individualisé;- Pas de diffusion sur les unités légales d’un group e.