UNICEF - Action humanitaire pour les enfants 2013

7/29/2019 UNICEF - Action humanitaire pour les enfants 2013

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unissons-nouspour les enfants

2013Action humanitaire delUNICEF pour les enantsDocument gnral


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Fonds des Nations Unies pour lenance (UNICEF)

Janvier 2013

Cette publication ne peut tre reproduite en totalit ou en partiesans autorisation pralable. Lautorisation de reproduction sera ac-corde titre gracieux aux tablissements ducatis ou organisa-tions but non lucrati. Des droits de reproduction dun montantmodeste seront demands dans les autres cas. Veuillez vousadresser :

Division de la communication, UNICEF

3 United Nations Plaza

New York, NY 10017, tats-Unis

Tl. : +1 212 326 7434

Courriel :

Ce rapport et dautres inormations sont disponibles en ligne.Pour les consulter, rendez-vous sur .

ISBN: 978-92-806-4679-5

PHOTO DE COUVERTURE : JORDANIE, EN 2012Des enants lavent des vtements Zaatari, un campde rugis syriens, la priphrie de Maraq, la capitaledu gouvernorat du mme nom, au nord de la Jordanie.Laide de lUNICEF inclut la ourniture deau potable etlinstallation de latrines permanentes, dquipementssanitaires et de lavabos. Ce matriel est mis dispositionsous orme dunits mobiles.

Photo de couverture : UNICEF/NYHQ2012-0867/Kate Brooks


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unissons-nouspour les enfants

2013Action humanitaire delUNICEF pour les enantsDocument gnral


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Remerciements

Ce rapport naurait pu voir le jour sans la contribution de nombreuses personnes des bureaux de pays, des bureaux rgionaux et du sigede lUNICEF. Des inormations ont t reues des bureaux de lUNICEF des pays suivants : Aghanistan, Angola, Burkina Faso, Colombie,Cte dIvoire, Djibouti, gypte, rythre, tat de Palestine, thiopie, Gorgie, Hati, Irak, Jordanie, Kenya, Kirghizistan, Lesotho, Liban, Libria,Madagascar, Mali, Mauritanie, Myanmar, Niger, Pakistan, Philippines, Rpublique arabe de Syrie, Rpublique centraricaine, Rpubliquedmocratique du Congo, Rpublique populaire dmocratique de Core, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Tadjikistan, Tchad, Turquie, Ymenet Zimbabwe ainsi que les bureaux rgionaux pour lEurope centrale et orientale et la Communaut dtats indpendants, lAsie du Sud etle Pacique, lArique de lEst et australe, lAmrique latine et les Carabes, le Moyen-Orient et lArique du Nord, lAsie du Sud et lArique

de lOuest et centrale. Nous remercions galement lensemble des collaborateurs et bureaux de pays qui ont particip llaboration de cerapport, notamment sagissant des chapitres portant sur les rgions.

GESTION DE PROJET, RDACTION, RECHERCHES ET PHOTOGRAPHIESAkhil Iyer, Directeur adjoint, Bureau des programmes durgence, Raael Hermoso, Responsable de projet, Bureau des programmesdurgence, Naomi Ichikawa, Responsable, Bureau des programmes durgence, Zuhal Ayoub, Chercheur, Mari Denby, Charge des rapports,Catherine Langevin-Falcon, Che, Section des publications, Division de la communication, Samantha Mort, Conseillre principale encommunication, Bureau du Directeur gnral (avant-propos), Hirut Gebre-Egziabher, Spcialiste en communication, Yasmine Hage et LisaKenney, Vrifcatrices, Charlotte Maitre, Secrtaire de rdaction, Kristin Moehlmann, Anna Grojec, correctrices dpreuves, Ellen Tolmie,Rdactrice en che, Section Photo, Lucy Braun, Spcialiste en communication.

Nous remercions les divisions suivantes de lUNICEF : Bureau des programmes durgence, Division des programmes, Bureau des alliancesavec le secteur public et de la mobilisation des onds publics, Collecte prive et Partenariats. Merci galement en particulier Ted Chaiban,Directeur, Bureau des programmes durgence, Darla Silva, Responsable excuti, Bureau du Directeur gnral, Nicholas Alipui, Directeur,Division des programmes, June Kunugi, Directrice temporaire, Bureau des alliances avec le secteur public et de la mobilisation des ondspublics, Leila Pakkala, Directrice, Collecte prive et Partenariats, Khaled Mansour, Directeur, Division de la communication, Dermot Carty,Directeur adjoint, Bureau des programmes durgence, Christian Salazar, Directeur adjoint, Division des programmes, Anna Azaryeva,Genevieve Boutin, Babita Bisht, Erin Boyd, Andrew Colin Parker, Silvia Danailov, Terry Davis, Lisa Doughten, Brendan Doyle, Faika Farzana,Francois Ducharme, Tsedeye Girma, Brenda Haiplik, James Hedges, Pernille Ironside, Sarah Karmin, Christine Knudsen, Sandra Lattou,Gwyn Lewis, Michel Le Pechoux, Mendy Marsh, Reuben McCarthy, Nalinee Nippita, George Paltakis, Heather Papowitz, Stephane Pichette,Martin Porter, Jalpa Ratna, James Rogan, Guillaume Sauval, Oren Schlein, Saudamini Siegrist, Junko Toda, Jesus Trelles et Julie Verhaar.Merci galement aux bureaux rgionaux de lUNICEF : Shameza Abdulla, Selassie Atadika, Laura Bill, Gianluca Buono, Antonello Castaldi,Luc Chauvin, Mark Choonoo, Seydou Dia, Andrea James, Grant Leaity, Tania McBride, Robert McCarthy, Heidi Peugeot, Asim Rehman,Magalie Salazar, Carmen van Heese, Bastien Vigneau, Toby Wicks, Lana Wreikat et lensemble des conseillers techniques.

MISE EN PAGE ET PRODUCTION PR-PUBLICATIONJames Elrington, Charg de conception, Collecte prive et Partenariats

CARTESJihad Abdalla, Administrateur charg des situations durgence

PRODUCTION WEBKeith Musselmann, Responsable de projet senior, Dennis Yuen, Design et dveloppement web

DIFFUSIONPeter Smerdon, Che, Relations avec les Mdias, Kent Page, Spcialiste en communication, Patrick McCormick, Responsable de lacommunication, Christopher Tidey, Spcialiste en communication

IMPRESSIONBrian Myers, Division administrative et fnancire

TRADUCTIONVersion ranaise :Comit ranais pour lUNICEF. Version espagnole :Comit espagnol pour lUNICEF

Recettes et rsultats au 31 octobre 2012

Pour plus dinormations sur laction humanitaire de lUNICEF, veuillez vous adresser :

Ted Chaiban

DirecteurBureau des programmes durgence(EMOPS)Tl. : +1 212 326-7163Fax : +1 212 326-7037

Courriel : [email protected]

June Kunugi

Directrice temporaireBureau des alliances avec le secteur publicet de la mobilisation des onds publics(PARMO) UNICEF New YorkTl. : +1 212 326 7009Fax : +1 212 326 7165Courriel : [email protected]

Dermot Carty

Directeur adjointBureau des programmes durgence(EMOPS) UNICEF GenveTl. : +41 22 909 5601Fax : +41 22 909 5902Courriel : [email protected]


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Table des matires

5 Avant-propos

8 Besoins de nancement de lUNICEF en 2013

11 Rsum

12 Situation humanitaire

16 Intervention de lUNICEF

18 Tendances globales du nancement

24 Action prvue pour 2013

27 Appui global de lUNICEF

2013 Action humanitaire de lUNICEF pour les enants | 3


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Colombie

Hati

4 | 2013 Action humanitaire de lUNICEF pour les enants

Pays inclus dans 2013 Action humanitairede lUNICEF pour les enants

U

NICEF/NYHQ2012-1269/Saah

Makawi

JORDANIE, EN 2012Le Directeur gnral delUNICEF, Anthony Lake, regardeavec attention des enants dansleur nouvelle cole, Zaatari,

un camp de rugis syriens lapriphrie de Maraq, la capitaledu gouvernorat du mme nom,au nord de la Jordanie.

Les Nations Unies ne sauraient en aucun cas tre tenues responsables des

rontires, noms et indications fgurant sur cette carte.La rontire dfnitive entre la Rpublique du Soudan et la Rpublique duSoudan du Sud na pas encore t dtermine.

* La ligne en pointill reprsente approximativement la ligne dedmarcation du Jammu-et-Cachemire, convenue entre lInde et lePakistan. Le statut dfniti du Jammu-et-Cachemire na pas encore tdcid par les parties

** tat de Palestine est le nom utiliser dans tous les documentsofciels des Nations Unies depuis le 19 dcembre 2012, compte tenu dela rsolution 67/19 de lAssemble gnrale.


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Afghanistan

Burkina Faso

Rpubliquecentrafricaine

Rpubliquedmocratique

du Congo

TchadMali Niger

Mauritanie

Cted'IvoireLibria

GorgieKirghizistan

Angola

rythre YmenSoudan

Djibouti

tat de Palestine**

Rfugis syriens engypte, Irak, Jordanie,Liban, Turquie

Rpublique arabe de Syrie

thiopieSoudandu Sud

Somalie

Zimbabwe Madagascar

Kenya

Lesotho

Tadjikistan

Jammu andCachemire*

Rpublique populairedmocratique de Core

Myanmar

Philippines

Pakistan


Au premier abord, Fatima semblait avoir environ

4 ou 5 mois. En ralit, elle avait tout juste unan. Elle aisait partie des 126 000 enants

sourant de malnutrition aigu svre, soigns

dans lun des 425 centres de radaptation

nutritionnelle mis en place par le ministre de la

Sant du Tchad, en 2012, dans le cadre dune

intensication de laide humanitaire au Sahel.

Comme elle, des centaines de milliers denants

ont bnci dune aide vitale.

Malheureusement, nombreux sont ceux qui

sont passs travers les mailles du let.

14 mois, Rabab Mohammed Saleh a le

sourire plus grand chaque jour, car elle reprend

des orces. Elle a pass du temps au centre

dalimentation thrapeutique de lhpital

Al-Sabaeen, Sanaa, au Ymen. L, elle a reuun traitement contre la malnutrition. Rabab vit

avec sa mre qui llve seule, et ses dix rres

et surs survivants. Quatre autres sont morts.

Au Ymen, plus dun million denants sourent

de malnutrition aige, tandis que plus de

250 000 sourent de malnutrition aigu svre

et vivent chaque jour dans lombre de la mort.

Dans limmense camp de rugis de Zaatari,

prs de la rontire entre la Jordanie et la

Rpublique arabe de Syrie, Tabark, 12 ans, a

repris les cours dans la nouvelle cole

durgence. Elle rve de devenir proesseure

dArabe. Plus de 47 000 enants rugis dans

Avant-propos du Directeur gnral de lUNICEFAction humanitaire pour les enants en 2013


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les pays voisins et 23 000 sur le territoire syrien

ont bnci de programmes dducation

durgence. En outre, des initiatives mises en

place pour protger le bien-tre psychologique

des plus jeunes ont permis daider 32 000

garons et lles lintrieur des rontires

syriennes et 42 000 dans les pays limitrophes.

Pour autant, la situation de crise compromet

lducation et la protection de trop nombreux

enants.

Ces enants ne sont quun petit groupe parmi

les centaines de lles et de garons courageux

que jai rencontrs lors de visites sur le terrain,

au cours des 12 derniers mois.

Le rapport 2013 Action humanitaire de lUNICEF

pour les enantssouligne les dicults

rencontres par les enants comme Fatima,

Rabab et Tabark aire ace des situations de

crises dans le monde. Il identie lappuincessaire pour les aider survivre et spanouir.

Plus important, il prsente les rsultats que nous

avons obtenus avec nos partenaires et ceux que

nous devons nous eorcer datteindre pour le

bien des enants davoriss.

titre dexemple, en 2012, en partenariat

avec des gouvernements nationaux, des

organisations de la socit civile et dautres

agences des Nations Unies, lUNICEF devait,

selon les projections, soigner 850 000 garons

et lles sur une population estime 1,1 milliondenants de moins de 5 ans atteints de

malnutrition aige, dans la rgion du Sahel,

malgr laggravation du confit au Mali et

lapparition dune crise des rugis dans les

pays avoisinants. De plus en plus, nous

essayons dagir en dveloppant un rfexe de

rsilience de manire renorcer les capacits

des centres mdicaux et donner aux

communauts et aux amilles les cls dun

avenir plus ort. Pendant ce temps, au Pakistan,

109 000 emmes et enants victimes desinondations et de linscurit ont pu bncier

de dispositis de protection, de services

rcratis et de radaptation, ainsi que dune

initiation aux comptences lies la vie

quotidienne, dans des espaces dapprentissage

protgs et ddis aux services durgence

communautaires, appels PLaCES.

Lintervention humanitaire nest pas moins

importante dans les parties du monde qui

nattirent pas lattention mdiatique. Au Soudan,

dans les rgions du Nil Bleu et du Kordoanmridional, le confit a entrain la uite de plus

de 210 000 personnes, dont plus de la moiti

sont des enants, vers lthiopie et le Soudan du

Sud voisins. lintrieur du pays, environ

695 000 personnes ont t dplaces ou

svrement aectes. En Rpublique

dmocratique du Congo, o 2,4 millions de

personnes ont d uir leur rgion, le nombre

denants sourant de malnutrition aigu svre

dpasse le million.

lchelle mondiale, nous continuons

damliorer notre capacit intervenir dans lessituations durgences humanitaires. Nous avons

tabli de nouvelles procdures

oprationnelles standardises pour orienter

les eorts de lUNICEF dans les situations

durgence grande chelle. De mme, nous

avons mis en place des processus pour mieux

assumer notre rle de che de le des groupes

sectoriels au sein du systme humanitaire

global. Enn, nous avons appuy le

dveloppement du Programme de

transormation au sein du Comit permanent

inter-institutions.

Alors que nous nous eorons datteindre de

meilleurs rsultats pour les plus dmunis, nous

attachons une grande importance la mesure

de ces avances et lidentication des goulots

dtranglement qui nous empchent de

progresser encore plus rapidement.

Ces progrs sont le ruit des contributions

gnreuses de donateurs qui soutiennent sans

relche laction humanitaire de lUNICEF, ycompris dans ce contexte daustrit

budgtaire. Disposer de nancements

prvisibles et souples reprsente un atout

majeur pour le bon onctionnement de

programmes comme ceux prsents ci-dessus.

Ce type de ressources permet dagir rapidement

dans les situations de crise, en tout lieu et

tout moment.

Nous pouvons uvrer en aveur des enants qui

vivent dans des conditions diciles ou dans unclimat durgence complexe. Fatima peut gurir

de la malnutrition aigu svre, la sant de

Rabab peut samliorer et Tabark peut

poursuivre son apprentissage scolaire.

Ensemble, nous pouvons donner tous les

enants en situation de crises les outils pour

quils puissent sen remettre, raliser leur

potentiel, nourrir leurs talents et participer la

croissance de leurs nations.

Anthony Lake

Directeur gnral de lUNICEF


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U

NICEF/NYHQ2012-1318/AsadZaid

i

PAKISTAN, EN 2012Fahimada, 8 ans, porte un rcipient deau. Elle avance dans le fotdes crues en direction de sa tente provisoire, situe dans le village

de Ranjhapur, dans le district de Jacobabad, dans la province du Sind.Elle sest approvisionne une pompe installe proximit.



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PAR RGION, PAYS ET ZONE GOGRAPHIQUE BESOINS DE FINANCEMENT EN 2013 (Dollars .-U.)

EUROPE CENTRALE ET ORIENTALE ETCOMMUNAUTE DETATS INDEPENDANTS

Bureau rgional Europe centrale et orientale

et Communaut dtats indpendants 2 500 000

Gorgie 2 310 000

Kirghizistan 1 540 000

Tadjikistan 1 872 500

TOTAL 8 222 500

ASIE DE LEST ET PACIFIQUE

Bureau rgional Asie de lEst et Pacique 4 252 000

Rpublique populaire dmocratique de Core 22 790 000

Myanmar 6 158 000

Philippines 23 609 000

TOTAL 56 809 000

AFRIQUE DE LEST ET AUSTRALE

Bureau rgional Arique de lEst et australe 20 888 150

Angola 5 300 000

rythre 12 200 000

thiopie 49 487 000

Kenya 39 860 035

Lesotho 7 563 949

Madagascar 14 980 000

Somalie 140 961 023

Soudan du Sud 88 427 962

Zimbabwe 4 590 000

TOTAL 384 258 119

AMERIQUE LATINE ET CARABES

Bureau rgional Amrique latine et Carabes 1 600 000

Colombie 5 000 000

Hati 11 650 000

TOTAL 18 250 000

Besoins de fnancement de lactionhumanitaire de lUNICEF en 2013


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PAR RGION, PAYS ET ZONE GOGRAPHIQUE BESOINS DE FINANCEMENT EN 2013 (Dollars .-U.)

MOYEN-ORIENT ET AFRIQUE DU NORD

Bureau rgional Moyen-Orient et Arique du Nord 15 500 000

Djibouti 7 980 000

tat de Palestine 17 280 000

Soudan 71 335 681

Rpublique arabe de Syrie 61 400 000

Rugis syriens (gypte, Irak, Jordanie, Liban, Turquie) 140 700 000

Ymen 81 333 795

TOTAL 395 529 476

ASIE DU SUD

Bureau rgional Asie du Sud 4 910 000

Aghanistan 27 045 000

Pakistan 64 950 000

TOTAL 96 905 000

AFRIQUE DE LOUEST ET CENTRALE

Bureau rgional Arique de lOuest et centrale 30 250 000

Burkina Faso 22 226 485

Rpublique centraricaine 11 516 945

Tchad 60 895 591

Cte dIvoire 16 470 000

Rpublique dmocratique du Congo 134 560 000

Libria 16 016 500

Mali 81 999 263

Mauritanie 18 885 937

Niger 33 790 767

TOTAL 426 611 488

APPUI GLOBAL DE LUNICEF 7 501 019

TOTAL 1 394 086 602



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LUNICEF lance un appel de prs de 1,4

milliard de dollars .-U. pour aider des millions

denants, de emmes et dhommes en leur

apportant un soutien nutritionnel, des soins

mdicaux, de leau, des installations sanitaires,

du matriel et des espaces dapprentissage, des

services de protection, un toit et des

inormations. Cet appui na pas pour seul objecti

dapporter une aide durgence de subsistance. Il

vise renorcer les systmes de prparation des

pays aux situations durgence et renorcer larsilience des communauts, des sous-rgions

et des pays an dviter les dcs et les maladies

auxquels il est possible dchapper et de gurir

les personnes aectes. En partenariat avec les

gouvernements nationaux, des organisations de

la socit civile et dautres agences des Nations

Unies, lUNICEF est loeuvre dans des

environnements parmi les plus diciles au

monde pour changer la vie de millions denants

et de emmes dont les droits sont menacs par

des catastrophes naturelles ou des situationsdurgence complexes. Malgr les dicults et les

contraintes, la continuit des actions de plaidoyer

de lUNICEF en 2012, son engagement politique

et nancier et son travail collaborati ont

dbouch sur des avances signicatives. En

2013, il aut en tirer prot, tout en poursuivant les

eorts.

Au cours de lanne coule, les eets

cumulatis et combins des confits arms, des

troubles civils et politiques, des phnomnes

mtorologiques irrguliers et graves, des

activits sismiques, des pidmies et de la crise

conomique mondiale ont eu des consquences

graves pour un nombre considrable denants,

de emmes et dhommes dans le monde entier :

mort, maladie, privations, exodes et dtresse.

Les mmes acteurs ont entran la

destruction ou acclr la dgradation de

maisons, dhpitaux, dcoles, de routes ou

dautres inrastructures publiques et sociales, de

services et de rseaux. Des millions denantsont ainsi t privs daccs de leau potable

et des traitements lorsquils taient malades.

Ils nont pas pu prendre le chemin de lcole ou

jouer simplement. Certains garons et lles ont

t spars des personnes responsables de

veiller sur eux, tandis que dautres, non

accompagns, ont ui vers des lieux plus srs.

De nombreux autres enants ont t recruts par

des groupes arms, comme soldats ou

travailleurs. Aects par les catastrophes

naturelles ou les confits, ils sourent de

dtresse psychologique et sociale, en plus de

leurs blessures physiques. Trop souvent, cesnouveaux confits et catastrophes ont lieu dans

des rgions du monde dj sinistres par la

succession de crises conomiques, climatiques,

politiques ou autres. Ces situations

compromettent srieusement les capacits des

parents ou des aidants nourrir et protger

leurs enants, et subvenir leurs besoins

essentiels.

An de prvenir, daronter et de surmonter une

partie des consquences des catastrophesnaturelles et des confits en 2012, lUNICEF a

lanc un appel de onds initial de 1 284 358 000

dollars .-U.. Au cours de lanne, alors que de

nouvelles crises se sont dclenches et que les

situations durgence permanente ont volu, les

besoins globaux ont t rviss. n octobre, ils

achaient une hausse de 14 % pour

atteindre 1 472 172 823 dollars .-U.. la date

du 31 octobre, 664 475 807 dollars .-U., soit

45 % des onds requis, avaient t mobiliss.

De plus, lUNICEF a reu 19 573 247 dollars

.-U. du Fonds central dintervention pour les

urgences (CERF) et dautres sources de nance-

ment pour rpondre aux besoins imprvus des

pays qui ntaient pas comptabiliss dans lappel

du rapport 2012 Action humanitaire de lUNICEF

pour les enants , conduisant le total des onds

mobiliss 684 049 044 dollars .-U..

Rsum

Le rapport 2013 Action humanitaire de lUNICEF pour les enfantsmet laccent sur la

situation de crise humanitaire qui rappe des millions denants et de emmes. Il souligne

lappui ncessaire pour aider leurs amilles, leurs communauts et les institutions

nationales rpondre leurs besoins essentiels, promouvoir leur bien-tre et leur

apporter la protection dont ils ont besoin.

Pour de plus amples inormations surles appels par pays et par rgion, et des

renseignements sur leurs volutions,rendez-vous sur.



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Des temptes, des inondations et des

scheresses persistantes ont accentulinscurit alimentaire dans certaines rgions,

entranant la perte de vies humaines, de

moyens de subsistance et de biens matriels,

et menaant le droit des enants lducation

et la protection. La violence, quelle soit cible

ou alatoire y compris la violence sexuelle, la

maltraitance et lexploitation na pas

seulement intensi les fux migratoires de

population ou conduit de nouveaux

dplacements lintrieur des pays ou par-del

les rontires, elle a aussi laiss des millions

dautres personnes abandonnes dans des lieux

incertains et isols, avec peu ou pas daccs

de la nourriture, des services sociaux ou

une aide humanitaire. La fambe de maladies

inectieuses ou leur propagation continue a

touch tous les pays victimes de catastrophes

naturelles et de confits.

Le confit arm interne en Rpublique arabe de

Syrie entame sa deuxime anne. Deux millions

et demi de personnes ont t touchs,

1,2 million a t dplac lintrieur du pays etprs de 400 000 ont rejoint lIrak, la Jordanie, le

Liban, la Turquie ou lgypte. On ne compte plus

les maisons, les coles, les hpitaux et les

autres inrastructures essentielles,

comme les systmes dassainissement et

dapprovisionnement (WASH), dtruits ou

gravement endommags.

Au mme moment, des crises alimentaires

et nutritionnelles ont nouveau aect des

millions denants. Dans la Corne de lArique

et dans la ceinture sahlienne de lArique de

lOuest et centrale, on estime 1,1 million le

nombre denants de moins de cinq ans exposs

des risques de malnutrition aigu svre. En

Arique australe, plus de 6 millions de victimes

taient recenses en Angola, au Lesotho, au

Malawi et au Zimbabwe. Linscurit alimentaire

est chronique dans de nombreuses rgions

aricaines. Dans ce contexte, les chocs rappent

en premier les populations vulnrables, et ont

de la rsilience des communauts une

ncessit encore plus grande. Linterventionconcerte pour lutter contre linscurit

alimentaire dans la Corne de lArique a permis

de rduire le nombre de personnes ayant besoin

dune aide alimentaire de 3,75 millions 2,1millions au Kenya et de 50 % en Somalie. Pour

autant, en thiopie, les anomalies persistantes

des prcipitations se sont traduites par une

lgre progression du nombre de personnes

ncessitant une aide alimentaire. La

sous-nutrition a encore ait partie intgrante

du quotidien dans dautres rgions du monde,

notamment en Rpublique populaire

dmocratique de Core.

nouveau en 2012, les crises alimentaires

ont t exacerbes par les confits. Associs

linscurit alimentaire dans le nord du Mali,

ces combats ont rapp plus de 2,8 millions de

personnes, notamment des migrants et des

populations daccueil. Une crise des rugis

sest dclenche lchelle de la rgion, crant

une charge supplmentaire pour les

communauts vulnrables du Burkina Faso,

du Niger et de la Mauritanie dj accables par

une crise alimentaire et nutritionnelle la suite

de scheresses rcurrentes et par le contexte

dinscurit alimentaire dans la rgion du Sahel.

En Aghanistan, en Rpublique centraricaine,

en Colombie, en Rpublique dmocratique du

Congo, au Pakistan, en Somalie, dans ltat de

Palestine, au Soudan et au Ymen, les confits

se sont poursuivis et intensis, aectant des

millions de personnes contraintes lexode.

Les dplacements de populations ont eu lieu

lintrieur des rontires, tandis que le fux de

nouveaux rugis sest dirig vers les pays

voisins. Des violences intercommunales ont

clat au Myanmar et au Soudan du Sud,

entranant des mouvements de population

lintrieur des pays. Les ngociations et

nouveaux accords de paix ne se sont pas encore

traduits en vritables changements pour les

habitants de la Colombie, du Myanmar et des

Philippines.

Dans de nombreuses rgions, les communauts

ont d aire ace de multiples chocs rpts.

Au Pakistan, 2012 a marqu la troisime anne

conscutive de graves inondations. En CtedIvoire et au Libria, les dplacements de

populations se sont poursuivis

La situation humanitaire

En 2012, une srie de catastrophes naturelles et de conits crises nutritionnelles en

Arique, situation durgence complexe en Rpublique arabe de Syrie, crises humanitaires dans

le monde entier a continu daecter la vulnrabilit des enants dans de nombreux pays.


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SOUDAN DU SUD, EN 2012Deux garons ayant ui leur rgion en raison des violences interethniques jouent

au ootball, devant un espace ami des enants soutenu par lUNICEF. Abrit

sous une tente, Pibor, une ville du comt de Pibor, dans ltat de Jonglei, cet

espace est un lieu dactivits rcratives pour plus de 200 enants. Il sert de

centre dapprentissage temporaire, tandis quun soutien psychologique y

est propos.

U

NICEF/NYHQ2012-0148/BrianSoko


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PHILIPPINES, EN 2012Des personnes touches par le typhon Bopha reoivent des jerrycans et deskits dhygine pour la amille, dans un centre de distribution daide NewBataan. La ville, ravage par les eaux, se situe dans la province de la vallede Compostela, dans la rgion de Davao au sud-est de Mindanao. LUNICEF

et ses partenaires distribuent des kits dhygine pour la amille et dautresarticles de premire ncessit.

U

NICEF/NYHQ2012-1706/JoshEstey



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Rsultats pour les enants

En partenariat avec les gouvernements

nationaux, les organisations relevant de la

socit civile et dautres agences des Nations

Unies, lUNICEF a longtemps uvr pour

atteindre les rsultats escompts en aveur

des enants et des emmes dans les

situations de crise humanitaire. Chaque

anne, le document sur les besoins de

nancement intitul Action humanitaire de

lUNICEF pour les enantsexplique les ds

auxquels sont conronts les lles et lesgarons dans ces situations diciles et

prsente lappui ncessaire pour les aider

survivre et spanouir.

Le rapport 2013 Action humanitaire de

lUNICEF pour les enantsva plus loin. Il

traduit les eorts accrus dploys rcemment

pour aire de laction humanitaire de lUNICEF

une action plus stratgique et oriente vers

les rsultats. Les chapitres consacrs aux

pays prsentent les ralisations1 de

prcdentes contributions2 par rapport aux

objectis xs et, le cas chant, par

rapport aux rsultats dun groupe sectoriel.

Les besoins de nancement sont galement

prsents en onction dobjectis clairs dans la

mesure du possible, sur la base des standards

internationaux et des Principaux engagements

de lUNICEF pour les enants dans laction

humanitaire.

La dmarche de lUNIECF visant orienter

davantage les communications et les appels

de onds vers les rsultats sont en ligne avec

les eorts similaires destins renorcer le

suivi de lensemble du systme humanitaire

auquel lUNICEF participe. Lorganisation a

largement contribu dans ce domaine, par

le biais du Programme de transormation du

Comit permanent inter-institutions : leort

continu des partenaires humanitaires pour

aire progresser la rorme humanitaire.

Avec ses partenaires, lUNICEF continuera

de renorcer les systmes humanitaires an

dorienter davantage son approche vers les

rsultats, darticuler les appels humanitaires

en onction des besoins et de prsenter les

rsultats obtenus en aveur des enants et

des emmes.

inlassablement. Dans la rgion du Sahel, les

fambes de maladies se sont ajoutes aux

crises nutritionnelles et aux confits. Pendant ce

temps, de nombreuses catastrophes naturelles

comme des inondations, des glissements de

terrain et des tremblements de terre,

intensies par des tempratures roides

extrmes, ont gravement aect plusieurs

communauts du Kirghizistan, du Tadjikistan et

de la rgion dAbkhazie en Gorgie. Le nombrede oyers en situation dinscurit alimentaire

a augment dans ces rgions o le degr

de vulnrabilit tait dj lev en raison de

lisolement, du manque de capacits de

gouvernance et de la mdiocrit des dispositis

de services sociaux de base.

Alors que 2012 touche sa n, les situations de

crise humanitaire se sont intensies dans de

nombreuses rgions du monde. En Rpublique

dmocratique du Congo, le nombre de

personnes ayant ui lintrieur du pays en

raison des combats continue daugmenter. Les

communauts de ltat de Palestine se

redressaient nouveau la suite des violences

dans la bande de Gaza en novembre. Aux

Philippines, la rgion de Mindanao ragit auxbesoins supplmentaires des populations, aprs

le passage du typhon Bopha dbut dcembre.



18/36

Avec ses partenaires, lUNICEF paule les

pays daccueil et la socit civile obtenir des

rsultats en aveur des enants et des emmes.

Pour cela, des programmes sont mis en place

dans dirents secteurs : nutrition, sant, eau,

assainissement et hygine (WASH), protection de

lenance, ducation, VIH et sida. Dans denombreux pays, lUNICEF a galement t

charg de piloter, seul ou en partenariat, des

groupes sectoriels et des domaines spciques

dans les secteurs nutrition, WASH, ducation,

protection de lenance et violences

sexospciques.

Une action se dmarque parmi les rsultats

obtenus octobre 2012 : le traitement de la

malnutrition. Deux millions denants ont reu

des soins, dont plus de 700 000 enantssourant de malnutrition svre, dans le cadre

de lacclration de laide humanitaire au Sahel.

Dautres avances ont t ralises, notamment

la ourniture de vaccins (38,3 millions de

bnciaires), lapprovisionnement en

micronutriments et en eau potable (12,4 millions

de personnes concernes par laccs de leau

potable pour boire, aire la cuisine et se laver) et

la mise disposition de services de

protection inantile de base (2,4 millions denants

ont dispos de nombreux services). Environ 3

millions denants ont bnci dune ducationdurgence, notamment par le biais despaces

temporaires. Un million de personnes a eu accs

des services de dpistage du VIH, des conseils

et une orientation thrapeutique.

Les enants et les emmes ont reu une aide

par le biais dapproches innovantes, comme

llargissement continu des interventions de la

communaut, la collaboration et la coordination

renorce entre partenaires et groupes

sectoriels. Des eorts accrus pour mobiliser etormer les membres de la communaut, et

prendre en charge la malnutrition et les cas

relevant de la protection de lenance ont permis

un plus grand nombre denants dtre

soigns. De mme, davantage de cas relevant de

la protection de lenance ont pu tre traits.

Partout o les crises ont touch plusieurs pays

ou se sont tendues des tats voisins, des

stratgies transrontalires et des mcanismes

sous-rgionaux ont t dploys de manire

accrue. Ce ut le cas notamment de lapproche

privilgie pour traiter les trois principalesfambes de cholra transrontalires en Arique

de lOuest et centrale. Dautres rsultats ont t

rendus possible grce lutilisation de stocks

prpositionns qui ont permis certains

bureaux de pays dintervenir dans des

situations durgence en temps voulu, tandis que

dans dautres pays, comme en Colombie et

Madagascar, une partie des besoins durgence a

t couverte par la raectation de onds partirdes ressources des programmes

rguliers. Des partenariats rapprochs et une

cohsion renorce en matire de planication

des programmes, la mise en uvre et le suivi

entre secteurs, groupes de coordination et

organisations ont conduit une plus grande

ecacit et rapidit de distribution des services.

Cet aspect est apparu avec une plus grande

vidence entre les groupes sectoriels WASH

et nutrition au Sahel, WASH et sant dans

lintervention contre le cholra, notamment enHati, WASH et ducation dans linstallation de

toilettes dans les coles, et dans la ourniture de

services dans les domaines sant, WASH et

ducation, pour les centres de protection

inantile.

Pour autant, les interventions humanitaires ont d

aire ace des contraintes importantes. La raret

des ressources sest traduite par la

ncessit de donner la primaut certains

secteurs et services, compromettant ainsi la

capacit dendre, de manire complte,les droits de tous les enants. Les services

dassainissement, la promotion de lhygine,

lducation durgence, les services de sant et

le lancement de campagnes dinormation pour

prvenir le VIH et le sida ou les blessures dues

aux mines antipersonnel ont t srieusement

dsavantags principalement cause du manque

de onds, mais pas seulement. La capacit des

personnes accder laide humanitaire a aussi

t entrave, parois mme empche cause

de linscurit ou limite en raison de dicultsphysiques lies la mdiocrit des

inrastructures. Une partie de ces dicults a

galement t aggrave aute dengagement

au niveau national et international, et de volont

politique. Les partenaires locaux et

internationaux ont dispos de capacits de mise

en uvre limites et manqu de ressources,

compromettant, dans certains cas, la monte en

puissance ecace et adquate des actions.

Lintervention de lUNICEF

NUTRITION2 millions denants ont reuun traitement contre lamalnutrition svre etmodre.

Les rsultats de lUNICEFen 2012 sont les suivants:3

SANT38,3 millions denants ontt vaccins.

EAU, ASSAINISSEMENT

ET HYGINE (WASH)12,4 millions de person-nes ont eu accs de leaupotable, pour boire, aire lacuisine et se laver.

PROTECTION DELENFANCE2,4 millions denfants ontbnfci de services deprotection de lenance.

DUCATION3 millions denfants onteu accs une ducationamliore, notamment dansdes espaces temporaires.

VIH ET SIDA1 million de personnes ontbnfci de services dedpistage, de conseils etdune orientation

thrapeutique.



19/36

RPUBLIQUE ARABE DE SYRIE, EN 2012Une lle, portant des jerrycans deau, avance ct dun amas de dbris, dans

une rue dAlep, che-lieu du gouvernorat du mme nom, au nord-ouest de la

Syrie. Cible de combats prolongs, la ville subit des coupures deau rquentes.

U

NICEF/NYHQ2012-1293/AessioRomenz



20/36


En 2012, les besoins de nancement de laction

humanitaire de lUNICEF slevaient, au total, prs de 1,5 milliard de dollars .-U., un chire qui

englobait les besoins des 43 bureaux de pays,

bureaux rgionaux et du sige, mentionns dans

le rapport 2012 Action humanitaire de lUNICEF

pour les enants, auxquels sest ajout un appel

clair inter-institutions.

la date du 31 octobre, lUNICEF avait mobilis

664 millions de dollars .-U. sur la totalit des

appels lancs auprs de donateurs

gouvernementaux, dinstitutions prives et departiculiers. Dix-neu millions de dollars .-U.

supplmentaires outre les appels du CERF et

dautres sources de nancement4 ont port les

recettes prvisionnelles pour laction

humanitaire 684 millions de dollars .-U..

Mme si, dans lensemble, la proportion des

onds reus par rapport au montant requis tait,

45 %, relativement basse, la proportion a vari

de manire signicative dun pays lautre :

certains ont reu des montants suprieurs celui

requis, tandis que la moiti dentre eux sest vu

attribuer moins de 40 % des sommes requises etdautres encore moins de 10 %. On constate des

variations de nancement entre pays, mais aussi

entre secteurs. Dans ce contexte, de

nombreuses composantes pour uneintervention complte visant subvenir aux

besoins des enants et des emmes nont pu

tre nances.

nouveau, une grande partie des contributions

humanitaires a servi aronter les situations de

crises alimentaires et nutritionnelles en Arique.

Prs de 40 % du nancement de laction

humanitaire de 2012 ont t allous la crise

du Sahel (146 millions de dollars .-U. pour neu

pays et un bureau rgional) et linterventiondans la rgion de la Corne de lArique (125

millions de dollars .-U.). Quant aux 60 %

restants, ils ont t attribus dautres

oprations durgence de lUNICEF.

Le document initial sur les besoins de

nancement 2012 Action humanitaire pour les

enantsdisposait dun budget de prs de 1,3

milliard de dollars .-U., lequel a ensuite t

rvis pour atteindre prs de 1,5 milliard de

dollars .-U.. Comme indiqu dans la Figure 1.5,

seuls les besoins du Niger et de ltat dePalestine ont t entirement nancs en 2012.

Avec la moiti des bureaux ayant reu moins

Les tendances globales du fnancement

En 2012, le fnancement de laction humanitaire a suivi des schmas similaires ceux des

annes prcdentes, avec la majeure partie des recettes concentres sur quelques

situations durgence trs mdiatises, certaines englobant plusieurs pays.

Figure 1.1 : Tendance du fnancement des interventions durgence entre 1999 et 2012

197 199

235 240

443 391

1 129

601

529

735

663

1 023

963

684

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012*

* Donnes prvisionnelles au 31 octobre 2012. Les donnes de lanne prcdente traduisent laidefinancire pour lanne complte.

Tout financement durgence

Fonds thmatiques (non rservs)

Fonds non-thmatique (rservs)

millions dedollars .-U


21/36

de 40 % des besoins requis, la plupart des pays

ont connu des insusances de nancements.

Les bureaux de pays de lUNICEF Madagascar

et au Sri Lanka, ainsi que ses bureaux rgionaux

en Amrique latine et Carabes et en Asie de

lEst et Pacique ont reu chacun moins de 10 %

des besoins de nancement humanitaire. Dans

certains cas, alors que les nancements taient

disponibles, comme en Aghanistan, les retards

de rception des onds taient tels que les dlaisde mise en uvre des actions ont t svre-

ment raccourcis. Dans dautres cas, lorsque les

montants restreints des nancements destins

venir en aide aux enants et aux emmes taient

atteints, laction ne sest pas toujours inscrite

dans la dure. Ainsi, dans les secteurs ducation

et protection de lenance, la plupart des enants

concerns ont bien t accueillis dans des struc-

tures dapprentissage temporaires et des espaces

amis des enants, mais les eorts pour appuyer les

systmes et les structures dans le temps ont t

limits en raison du manque de ressources.

Lensemble de ces rsultats a t possible grce

lappui gnreux de donateurs des secteurs public

et priv. Leurs contributions ont permis lUNICEF

de rpondre aux besoins essentiels des enants et

des populations vulnrables touches par les

crises humanitaires dans le monde. Les plus

grands contributeurs au nancement de laction

humanitaire sont les donateurs gouvernementaux

(53 %), tandis que le nancement des

gouvernements via des mcanismes denancements mis en commun comme le Fonds

central dintervention pour les urgences (CERF), les

Fonds humanitaires communs (CHFs) et les Fonds

dintervention durgence (ERFs) reprsentent 23 %

de lensemble des contributions humanitaires. Les

Comits nationaux pour lUNICEF ont contribu

hauteur de 9 % des nancements. Leurs actions

communes sur les rseaux sociaux ont permis de

sensibiliser trs tt le public la crise imminente

du Sahel en dbut danne. Pour leur part, les

organisations intergouvernementales comme la

Commission europenne ont particip hauteurde 15 %. Au niveau local, la collecte de onds

organise par les bureaux de terrain de lUNICEF

reprsente le pourcentage restant (moins de 0,5 %

du nancement total reu).

n octobre 2012, le gouvernement du Japon

reprsentait la plus grande source de nancement

humanitaire de lUNICEF, avec une contribution

totale de 117,3 millions de dollars .-U.. Le CERF

est arriv en deuxime position, avec une

participation de 116,2 millions de dollars .-U., suivi

par la Commission europenne, en troisime

position, avec 104,4 millions de dollars .-U..

Comme indiqu dans le graphique ci-dessous,

n octobre, les 10 premiers donateurs du

nancement de laction humanitaire

reprsentaient environ 79 % des contributions

reues par lUNICEF au titre des oprations

durgence.

Figure 1.2 : Les 10 plus importantes sources de onds pour laide humanitaire en 2012

Gouvernementdu Japon

CERF - Fonds centrald'intervention d'urgence

Commission

europenneGouvernementdes tats-Unis

Gouvernementdu Canada

PNUD - Fonds daffectationspciale multi-donateurs

Gouvernementdu Royaume-Uni

Gouvernementde Sude

GouvernementdAustralie

Gouvernementdu Danemark

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110

millions de dollars .-U

130120

117.3

116.2

104.4

74.1

39.5

9.0

14.4

25.9

28.2

33.8

Recettes provisoires au 31 octobre2012.

Les montants de laide fnancirereprsentent le montant total descontributions, y compris les rais derecouvrement applicables, tel quilssont adresss aux bureaux de pays.Ils ne traduisent pas les ajustements

qui peuvent avoir eu lieu conorm-ment aux normes comptablesinternationalement admises pour lesecteur public (IPSAS).

Les aides fnancires reues autitre des interventions durgence endehors de lappel de 2012 Actionhumanitaire de lUNICEF pour lesenants (principalement par le biaisdu Fonds central dintervention pourles urgences) ont concern lAngola,le Burundi, les Comores, le Ghana,le Myanmar, le Npal, le Paraguay, leProu, la Sierra Leone et lOuganda.



22/36


Figure 1.3 : Les 10 premiers donateurs de onds humanitaires thmatiques en 2012

8 360 803dollars .-U.

1 534 457dollars .-U.

1 989 560dollars .-U.

2 801 000dollars .-U.

3 119 806dollars .-U.

4 597 040dollars .-U.

4 731 103dollars .-U.

5 314 820dollars .-U.

5 633 376dollars .-U.

6 328 552dollars .-U.

Comitallemand pourlUNICEF

Comitjaponais pourlUNICEF

Comitespagnol pourlUNICEF

Fonds destats-Unis pourlUNICEF

Gouvernementde Norvge

Comit ranaispour lUNICEF

Comit italienpour lUNICEF

UNICEF Irlande

Comitnerlandais pourlUNICEF

Comitbritanniquepour lUNICEF

la date du 31 octobre 2012


23/36

Les onds humanitaires thmatiques en 2012

An de rpondre rapidement et plus

ecacement aux situations de crise humanitaire,

lUNICEF recherche des ressources souples et

non rserves, an de les allouer aux domaines

prioritaires. Seules 9 % des contributions des

donateurs ddies laction humanitaire, soit 63

millions de dollars .-U. sur les 684 millions reus

n octobre 2012, ont t ournis dans le cadrede nancements thmatiques ou non rservs.

En permettant lUNICEF dagir l o les besoins

sont les plus importants, le nancement

humanitaire thmatique est essentiel pour les

interventions durgence grande chelle qui

ncessitent un nancement sur une longue

priode et/ou qui couvrent plusieurs pays. Les

interventions au Sahel et dans la Corne de

lArique en sont un exemple, linstar des

situations durgence silencieuses, constamment

sous-nances. En disposant de ressourcessouples, lUNICEF peut aussi mettre en uvre

des solutions innovantes pour rpondre aux

situations complexes et envisager un relvement

rapide. Les nancements thmatiques sont un

appui supplmentaire lUNICEF pour tenir ses

engagements en matire de rorme humanitaire

en sacquittant de ses responsabilits de che de

le selon le principe de lapproche sectorielle.

La proportion de nancement humanitaire

gnral pour 2012 reprsente par le

nancement humanitaire thmatique (9 % noctobre) tait largement inrieure 2011 o il

atteignait 19 %. Il convient de remarquer que les

deux tiers (soit 122 millions de dollars .-U.) des

onds humanitaires thmatiques reus en 2011

ont t allous lintervention dans la Corne de

lArique, tandis que les 65 millions de dollars

.-U. restants ont t attribus dautres

urgences. Le dclin du nancement

thmatique devient encore plus vident lorsque

lon observe les chires de 2010 : au cours de

cet exercice, 332 millions de dollars .-U. (soit 32% des recettes humanitaires) avaient t reus

en tant que onds humanitaires thmatiques. La

majeure partie des nancements thmatiques

avait t ournie en rponse aux crises

humanitaires qui rappaient Hati et le Pakistan,

illustrant linfuence considrable des mdias

lever des onds souples lors de situations

durgence grande chelle. Il en ressort que les

donateurs ont conscience des avantages lis

aux nancements souples dans les situations

durgence de grande envergure. La volont de

lUNICEF est de les encourager contribuer aux

actions ddies dautres urgences par le biais

de onds

humanitaires thmatiques, an dapporter plus

de souplesse, une caractristique essentielle

lecacit de laction humanitaire.

En 2012, le premier donateur thmatique a t

le Comit allemand pour lUNICEF, suivi par le

Comit japonais pour lUNICEF et le Comit

britannique pour lUNICEF. LUNICEF remercie

lensemble des donateurs qui ont contribu au

nancement thmatique, en particulier lescomits nationaux partenaires qui ont ourni

76 % des onds thmatiques reus au titre de

2012.

LUNICEF continue dencourager vivement ses

donateurs ournir des nancements souples

pour tous les pays et au niveau mondial. Aprs

les ressources ordinaires, les onds humanitaires

thmatiques mondiaux reprsentent le mode de

nancement privilgi de lUNICEF. Le montant

reu en tant que onds humanitaires thmatiques

mondiaux n octobre (1,5 million de dollars

.-U.) reprsente seulement 2 % du montant

total des onds humanitaires thmatiques reus

en 2012. Les onds humanitaires thmatiques

mondiaux permettent lUNICEF de dnir des

priorits et dagir de manire stratgique pour

rpondre aux besoins des enants dans le

monde. En utilisant ces onds, lUNICEF peut

investir ecacement dans de nouvelles

initiatives, tenir ses engagements en matire de

rorme humanitaire, en particulier sagissant

de ses responsabilits de che de le sectoriel,donner la primaut aux crises sous-nances et

renorcer ses capacits daction. Ces initiatives

sont entreprises avec une attention porte sur les

rsultats et des ralisations durables en aveur

des enants.



24/36


Figure 1.4 : Contributions reues en dollars .-U.

60,4 millions

59,1 millions

42,1 millions

41,3 millions

38,2 millions

36,1 millions

32,6 millions

32,0 millions

30,0 millions

28,2 millions

27,8 millions

26,4 millions

22,3 millions

18,6 millions

17,1 millions

15,2 millions

11,7 millions

10,7 millions

10,7 millions

10,5 millions

9,8 millions

9,7 millions

8,4 millions

8,3 millions

7,2 millions

6,7 millions

5,6 millions

5,6 millions

5,1 millions

4,3 millions

3,8 millions

3,6 millions

2,9 millions

2,8 millions

2,2 millions

1,6 million

0,9 million

0,7 million

0,6 million0,5 million

0,4 million

0,4 million

0,3 million

0,2 million

Somalie

Rpublique dmocratique du Congo

Niger

Ymen

Soudan du Sud

Soudan

Tchad

thiopie

Kenya

Afghanistan

Rfugis syriens

Pakistan

Mali

Cte dIvoire

tat de Palestine

Burkina Faso

Rpublique centrafricaine


Hati

Nigria

Rpublique dmocratique populaire de Core

Global / sige

Libria

Mauritanie

Bureau rgional Afrique de lEst et australe

Cameroun

Rfugis iraquiens

Bureau rgional Europe centrale et orientale et

Communaut dtats indpendantsZimbabwe

Bureau rgional Afrique de lOuest et centrale

rythre

Sngal

Djibouti

Philippines

Lesotho

Sri Lanka

Bureau rgional Moyen-Orient et Afrique du Nord

Rwanda

MadagascarColombie

Bureau rgional Asie du Sud

Bureau rgional Asie de lEst et Pacifique

Bureau rgional Amrique latine et Carabes

Gambie

millions de dollars .-U..

Recettes provisoires au 31 octobre 2012.

Les montants de laide fnancire reprsentent le montant total des contributions, y compris les rais de recouvrement applicables, tel quils sont adresss aux

bureaux de pays. Ils ne traduisent pas les ajustements qui peuvent avoir eu lieu conormment aux normes comptables internationalement admises pour lesecteur public (IPSAS).

Les aides fnancires reues au titre des interventions durgence en dehors de lappel de 2012 Action humanitaire de lUNICEF pour les enants(principalement par le biais du Fonds central dintervention pour les urgences) ont concern lAngola, le Burundi, les Comores, le Ghana, le Myanmar, le Npal,le Paraguay, le Prou, la Sierra Leone et lOuganda.


25/36

Figure 1.5 Insufsances de fnancements par rapport aux besoins exprims en pourcentage

97%

100%

94%

92%

91%

89%

83%

82%

77%

76%

74%

67%

65%

65%

64%

64%

64%

63%

63%

63%

63%

62%

62%

62%

59%

56%

53%

51%

50%

50%

49%

49%

46%

45%

40%

39%

37%

34%

32%

32%31%

29%

9%

0%

0%

Bureau rgional dAmrique latine et CarabesMadagascar

Sri Lanka

Bureau rgional Asie de lEst et Pacifique

Bureau rgional Asie du Sud

Colombie

Bureau rgional Afrique de lOuest et centrale

Gambie

Rpublique arable de Syrie

Rwanda

Libria

Bureau rgional Moyen-Orient et Afrique du Nord

Global / sige

Djibouti

Lesotho

Rpublique dmocratique du Congo

Somalie

Soudan

Rfugis syriens

Nigria

Pakistan

rythre

Mali

Soudan du Sud

Rpublique dmocratique populaire de Core

Philippines

Rfugis iraquiens

Tchad

Hati

Cameroun

Ymen

Sngal

thiopie

Zimbabwe

Bureau rgional Afrique de lEst et australe

Afghanistan

Mauritanie

Bureau rgional Europe centrale et orientale etCommunaut dtats indpendants

Burkina FasoCte dIvoire

Kenya

Rpublique centrafricaine

Niger

tat de Palestine

50%0%

Recettes provisoires au 31 octobre 2012.

Les montants de laide fnancire reprsentent le montant total des contributions, y compris les rais de recouvrement applicables, tel quils sont adresss aux

bureaux de pays. Ils ne traduisent pas les ajustements qui peuvent avoir eu lieu conormment aux normes comptables internationalement admises pour lesecteur public (IPSAS).

Les aides fnancires reues au titre des interventions durgence en dehors de lappel de 2012 Action humanitaire de lUNICEF pour les enants(principalement par le biais du Fonds central dintervention pour les urgences) ont concern lAngola, le Burundi, les Comores, le Ghana, le Myanmar, le Npal,le Paraguay, le Prou, la Sierra Leone et lOuganda.



26/36


Pour atteindre lensemble des rsultats cibls, il

audra compter sur des interventions

continues portant sur les crises majeures

prolonges, notamment en Rpublique arabe

de Syrie et dans les pays voisins, au Sahel avec

en particulier la situation durgence complexe

lintrieur du Mali et la crise des rugis

qui lentoure, en Somalie et dans la Corne de

lArique, au Ymen qui connat des combats

incessants et des crises nutritionnelles, en

Rpublique dmocratique du Congo o lespopulations doivent uir et aronter des crises

nutritionnelles, et o la vulnrabilit des enants

dscolariss et menacs dexploitation et de

mauvais traitements grandit, et au Soudan o

les besoins sont permanents en particulier dans

le secteur de lducation. Les rsultats viss

comprennent les interventions dans les crises qui

saggravent et qui ont merg la n de lanne

2012, comme le nombre croissant de personnes

dplaces lintrieur des rontires de la

Rpublique dmocratique du Congo lors descombats, la situation humanitaire dans ltat de

Palestine la suite des violences dans la bande

de Gaza en novembre et les besoins

supplmentaires aux Philippines aprs le

passage du typhon Bopha, au dbut du mois

de dcembre.

Lobjet de lintervention a volu. En 2013,

la proportion de nancement par secteur a

lgrement chang par rapport 2012 avec

des besoins en baisse de 11 % sagissant des

interventions dans le secteur de la nutrition, en

grande partie d lamlioration des conditions

de scurit alimentaire dans la Corne de lArique.

Cela reprsente aussi 40 % des rductions

mondiales des programmes de renorcement des

moyens dexistence et de transert en espces.

Paralllement, les besoins du secteur WASH ont

augment de 30 %, principalement cause de

la ncessit daugmenter le nombre et la qualit

des services dassainissement dans de

nombreux pays pour rduire la pratique de

la dcation lair libre et enrayer lapropagation des maladies. Les besoins du

secteur de la protection de lenance ont plus que

doubl, principalement cause de laugmentation

du nombre de programmes de soutien

psychosocial, mais aussi dactions visant

prvenir le recrutement denants par des

groupes arms et accompagner les enants

dmobiliss. En outre, tant donn le nombre

accru de confits arms, les programmes visant

rduire les risques de blessures par des mines

antipersonnel se sont accentus. Les besoins

pour les programmes du secteur VIH et sida

ont chut de 35 %. De nombreuses dpensesont maintenant t rationalises lensemble

des budgets des autres programmes ou traites

dans le cadre de dveloppements nationaux. La

plupart des programmes du secteur VIH et sida

mentionn dans 2013 Action humanitaire de

lUNICEF pour les enantsconcernent la

communication, la prvention, le dpistage et

lorientation des patients.

On constate aussi des changements au niveau

des rgions en matire de besoins. Prs duntiers des besoins gnraux ont port en

particulier sur lArique de lOuest et centrale en

raison des interventions rgionales pour aire ace

la crise au Mali et au contexte de crise

nutritionnelle au Sahel. Les besoins pour les pays

du Moyen-Orient et de lArique du Nord

comprennent maintenant plus dun quart de

besoins globaux du ait du renorcement des

interventions en Rpublique arabe de Syrie et

auprs des rugis syriens et les augmentations

considrables en matire de besoins pour le

Ymen. Paralllement, les besoins pour lArique

de lEst et australe ont chut considrablement

grce aux progrs en matire de scurit

alimentaire en Somalie et au Kenya. Touteois, en

raison dune orte augmentation des besoins pour

le Soudan du Sud lie lafux de rugis en

provenance du Soudan, la proportion des besoins

gnraux demeure importante. On observe aussi

un dclin important des besoins pour lAmrique

latine et Carabes (60 %) sous leet de la

rduction des besoins en Hati, lesquels sont

allous aux programmes de transition et dedveloppement, tout en maintenant la

capacit dintervention durgence. Les besoins

Action prvue pour 2013

Pour 2013, lUNICEF lance un appel de prs de 1,4 milliard de dollars .-U. pour couvrir les

besoins humanitaires dcrits dans UNICEF 2013 Action humanitaire pour les enfants. En

tenant compte des pays prsents dans les chapitres rgionaux, lUNICEF apportera son

aide des enants dans 45 pays.


27/36

Figure 1.6 : Rpartition par secteur des besoins humanitaires dont le total slve 1,4 milliard de dollars .-U.

25%

13%

23%

11%

14%

1%

2%3%

9%

RPARTITIONPAR SECTEURNutritionSant

WASH

Protection de lenfance

Education

VIH et sida

Coordination sectorielle

Articles non-alimentaires etmoyens de subsistances

Prparation aux situations durgence et

rduction des risques de catastrophes

En 2013, lUNICEF etses partenairespoursuivront lesobjectis suivants :5

NUTRITION1,9 million denfantsrecevront un traitementcontre la malnutritionaigu svre.

SANT39 millions denfantsseront vaccins contre larougeole, la pneumonie, lapoliomylite, la mningite,la rubole, les maladiesrespiratoires aigus et/ou le

ttanos.

EAU, ASSAINISSEMENTET HYGINE (WASH)12,3 millions de personnesauront accs de leaupotable, pour boire, aire lacuisine et se laver.

PROTECTION DELENFANCE3,5 millions denfants (etde femmes) auront accs des services de protection

de lenance (y compris desservices de recherche desamilles et le soutien desamilles daccueil pour lesenants spars des leurs,une aide aux enantsdmobiliss, des servicesddis aux victimes deviolences sexospcifques,un appui psychologique et unenseignement descomptences ncessaires

la vie courante).

DUCATION6 millions denfants aurontaccs une ducationamliore, y compris dansdes espaces temporaires.

VIH ET SIDA292 752 personnes

bnfcieront de servicesde dpistage, de conseilset dune orientation

thrapeutique.

La prparation aux situations durgence et la rduction des risques de catastrophes concernent les paysmentionns dans les chapitres portant sur les rgions ; mcanisme multisecteurs de Rponse Rapide auxMouvements de Population (RRMP) en Rpublique dmocratique du Congo ; intervention multisecteurs pourles rugis au Soudan du Sud et lappui global.

Les totaux sont suprieurs 100% car les chires ont t arrondis.


pour lEurope centrale et orientale et

Communaut dtats indpendants sont rests

constants. Au cours de lappel de onds de cette

anne, la Gorgie (la rgion d Abkhazie), le

Kirghizistan et le Tadjikistan sont prsents dans

des chapitres indpendants pour mettre en avant

leurs besoins propres. Les besoins pour lAsie du

Sud et de lAsie de lEst et Pacique ont

lgrement baiss et reprsentent

respectivement 7 et 4 % des besoins globaux.

Une priorit absolue est donne la planication

de la prparation, lintervention durgence et

la rduction des risques de catastrophes dans les

communauts.

Le contexte dans lequel lUNICEF et sespartenaires humanitaires voluent est

imprvisible. Ces besoins devront donc tre

ajusts, la hausse ou la baisse, en

onction des vnements, des valuations

supplmentaires et de lvolution des besoins.

Lengagement et la rception des onds en

temps voulu ont t essentiels par le pass. La

gnrosit continue des donateurs sera cruciale

pour assurer une intervention complte et

ecace en 2013.


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NIGER, EN 2012De jeunes enants viennent chercher de leau pour leursamilles, dans un camp de rugis maliens, au Niger.

U

NICEF/NIGER/2012/ChristopherTidey


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Les enants et les emmes sont les plus

aects par les crises humanitaires. Les

situations durgence complexes et les

catastrophes naturelles aggravent ltat

nutritionnel des plus jeunes. Elles augmentent

aussi le risque de maladies et de dcs dus des

causes de mortalit habituelles comme lapneumonie, la diarrhe et le paludisme.

Elles mettent rude preuve les systmes

dassainissement et dapprovisionnement deau,

dans un contexte dtrior par des conditions

dhygine mdiocres. Elles multiplient le risque

de fambe de maladies. Elles interrompent

lapprentissage et exposent les enants une

menace accrue de violence, de maltraitance et

dexploitation, y compris de violations graves de

leurs droits. Elles accentuent le risque de

transmission du VIH.

Au cours des six dernires annes, guid par

ses Principaux engagements pour les enants

dans laction humanitaire, lUNICEF est

intervenu en moyenne dans plus de 250

situations de crise humanitaire par an. En

partenariat avec les gouvernements

nationaux, des organisations de la socit

civile et dautres agences des Nations Unies,

lUNICEF agit dans des environnements parmi

les plus diciles au monde. Son objecti est

de changer la vie de millions denants et deemmes dont les droits sont menacs par

des catastrophes naturelles ou des situations

durgence complexes. LUNICEF concrtise son

action dans plus de 150 pays et territoires par le

biais de programmes en place avant,

pendant et aprs les situations de crise. En

outre, le Fonds des Nations Unies pour

lenance tire avantage de programmes et

partenariats existants pour mener bien son

action, assurer la prparation des oprations

et renorcer les capacits dadaptation. La plusgrande partie des dpenses humanitaires de

lUNICEF, soit un milliard de dollars .-U.,6 est

aecte aux missions de terrain, tandis que les

bureaux rgionaux et le sige de lagence

ournissent un appui considrable (voir

lillustration suivante). Ce systme permet

lUNICEF de mobiliser ses ressources lchelle

mondiale pour appuyer les interventions

menes par les bureaux de pays et obtenir des

rsultats concrets en aveur des enants et des

emmes dans toutes les situations durgence et

de prcarit.

Larchitecture globale de laction humanitaire

de lUNICEF reprsente la structure de base de

lintervention du Fonds des Nations Unies pour

lenance. Elle appuie son action sur le terrain,

le but tant de sauver et de protger des vies,

conormment aux Principaux engagements

pour les enants et aux principes humanitaires,de renorcer les systmes nationaux en matire

de capacits de rparation et de rsilience au

niveau des communauts, et de avoriser la

coordination des groupes sectoriels et les

bonnes initiatives en matire de partenariats

humanitaires. Les capacits du sige et les

systmes programmatique et oprationnel

tayent et compltent les mcanismes dappui

rgionaux de sorte que les bureaux de pays

puissent concrtiser les objectis en aveur des

enants et sadapter aux dicults mergentes.

Les principales onctions dcrites dans

larchitecture globale de laction humanitaire de

lUNICEF sont les suivantes :

Le sige : il dnit les directives et

lorientation stratgique gnrale de

lUNICEF en lien avec le systme des

Nations Unies et les directives politiques du

Conseil dadministration. Il est charg de

la planication stratgique, du plaidoyer et

de la supervision de lorganisation dans son

ensemble. Il oriente le dveloppement dela vision de lUNICEF lchelle mondiale.

Pour ce aire, il tient compte des

expriences et des contributions de chacun

dans lorganisation et veille ce que la

planication, llaboration des politiques

et les directives de gestion et dassurance

qualit sinscrivent dans cette vision

globale.

Les bureaux rgionaux : ils agissent en tant

que mcanismes dorientation, dappui, de

supervision et de coordination des bureauxde pays au sein des rgions. Cela comprend

un rle de direction et de reprsentation,

de planication stratgique et dlaboration

des politiques, dappui aux programmes des

pays, de suivi des perormances et de

gestion administrative.

Lappui global de lUNICEF est coordonn par

une quipe ddie, aisant partie du Bureau des

programmes durgence (EMOPS) de lUNICEF,

ainsi que des relais dinormations durgencedans les divisions du sige. LEMOPS a pour

objecti de renorcer les capacits de lUNICEF

en matire de dense des droits des enants

Appui global de lUNICEF



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Approvisionnement etlogistique Copenhague et les plates-

ormes rgionales

Approvisionnement

Entrepts

Appui logistique

Ressources humaines Centre des oprations

durgence du sige delUNICEF

Coordination de trois modesde dploiement (interne,externe, en attente)

Scurit/Centre desoprations (OPSCEN)

Communication

Mobilisation desressources

Finances etadministration

Technologie delinormation et de lacommunication

Appui rgional Appui technique (programmes

et oprations)

Prparation et interventions ensituation durgence

Supervision et assurancequalit

Rduction des risques decatastrophes

Arique de lEst et australe

Arique de lOuest etcentrale

Asie de lEst et PacifqueAmrique latine et Carabes

Asie du Sud

Europe centrale et orientaleet Communaut dtatsindpendants

Moyen-Orient et Arique duNord

APPUI AUX PROGRAMMESHUMANITAIRES

APPUIOPRATIONNEL

APPUI DES BUREAUXRGIONAUX

Financ par les res-sources principalesCot total : Financ par les autresressources : Manque denancement :

Architecture globale de laction humanitaire de lUNICEF

31,2 millions dedollars .-U.




Mobilisation de lappui global Systmes et procdures

Appui technique

Appui programmatique Nutrition, sant, eau, assainissement et

hygine (WASH), protection de lenance,ducation, VIH et sida

Communication pour ledveloppement, dveloppement dujeune enant, handicaps

Rsilience

Dveloppement des capacits nationales

RRC /prparation

Consolidation de la paix

Plaidoyer humanitaire

valuation et suivi des peror-mances axs sur les rsultats valuation des besoins

Suivi des perormances

Politiques et directives Principaux engagements pour les

enants, galit des sexes, les enantsdans les situations de confit arm

Gestion des connaissances

Innovations

Contextes dangereux

Partenariats Inter-institutions

Programme de transormation

ONG, socit civile et universits

Coordination des groupessectoriels lchelle mondiale Appui au terrain

Gestion de linormationU

NICEF/DRCA2011-00151/ASSElIN

Les totaux sont suprieurs 31,3 millions car les chires ont t arrondis

22,3 3,6 5,3millions dedollars .-U.

millions dedollars .-U.

millions dedollars .-U.


31/36

Aghanistan

Angola

Burkina Faso

Colombie

Cte dIvoire

Djibouti

rythre

tat de Palestinethiopie

Gorgie

Hati

Kenya

Kirghizistan

Lesotho

Libria

Madagascar

Mali

Mauritanie

MyanmarNiger

Pakistan

Philippines

Rugis syriens (gypte, Irak,Jordanie, Liban, Turquie)


Rpublique centraricaine

Rpublique dmocratique duCongo

Rpublique populairedmocratique de Core

Somalie

Soudan

Soudan du Sud

Tadjikistan

Tchad

Ymen

Zimbabwe

BUREAUXDE PAYS


1,4milliard de

dollars .-U.


32/36

U

NICEF/NYHQ2012-1166/BrianSoko

RPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, 2012Deux enants et un homme appuy sur sa bicyclette, aucrpuscule, dans la ville de Ndele, capitale de la precture

de Bamingui-Bangoran, o lUNICEF soutient un centre detransit pour les ex-enants soldats.


et dassistance ecace ces derniers dans

les situations durgence. LEMOPS sengage

ournir un appui stratgique, technique et

oprationnel aux bureaux de terrain qui grent

les situations durgence complexes. Cela

englobe la cration et la mise en uvre de

systmes et de procdures visant, par exemple,

au renorcement des capacits de lorganisation

suivre les perormances axes sur les

rsultats dans les situations de crisehumanitaire en association avec les bureaux

rgionaux. De mme, une quipe de scurit

mondiale et lOPSCEN, le Centre des oprations

de lUNICEF qui collecte et diuse des

inormations 24 heures/24, 7 jours/7, apportent

un soutien direct au terrain, laide de

mcanismes de dploiement. La capacit

stratgique globale renorce galement

laptitude de lUNICEF apporter une

assistance humanitaire cohrente avec les

principes humanitaires noncs dans la

rsolution 46/182 de lAssemble gnrale des

Nations Unies,7 y compris dans les

environnements touchs par les confits et les

contextes trs dangereux, et amliorer la

qualit des interventions grce la

gestion des connaissances et la mise en

pratique dinnovations. Cela inclut, entre

autres, la documentation et lapplication

denseignements tirs des principales situations

durgence comme en Hati et dans la Corne de

lArique, pour infuencer les changements

systmiques et les interventions utures. Lesige joue un rle essentiel en matire de

mobilisation des interventions de lUNICEF dans

le monde, sagissant des situations durgence

grande chelle, et de plaidoyer en aveur des

causes silencieuses. Il sattache renorcer la

programmation claire de lorganisation en

matire de risques durgence humanitaire, le but

tant daccrotre la rsilience des communauts.

Il coordonne les groupes sectoriels nutrition,

eau, assainissement et hygine (WASH),

ducation, protection de lenance et celui

ddi aux violences sexospciques au sein du

groupe protection de lenance.


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Lappui technique global repose sur des relais

dinormations durgence ddis chaque

domaine daction des programmes. Il consiste

en llaboration de politiques, la mise

disposition doutils et de directives, la dense

et la promotion des interventions sur le

terrain sur la base de preuves. Ce personnel

est en relation avec les quipes techniques au

niveau rgional et des pays. Leur objecti est de

renorcer les capacits de lUNICEF prendredes dcisions stratgiques appropries, tout en

ournissant un appui direct aux missions sur le

terrain par le biais du renorcement des

capacits, du suivi des perormances et dun

appui renorc lors des urgences.

La onction dapprovisionnement est centralise

Copenhague. En outre, des plateormes sont

implantes Duba, Panama et Shangha et sur

dautres sites rgionaux. Cette organisation vise

garantir une mobilisation rapide et lexpdition

des ournitures de premire ncessit au cours

des 24 72 premires heures dune crise. En

2011, cela sest traduit notamment par lune des

oprations dapprovisionnement les plus

importantes dans lhistoire de lUNICEF :

lintervention pour venir en aide aux populations

de la Corne de lArique. Une unit de

ressources humaines ddie aux situations

durgence coordonne le recrutement et le

dploiement massi des quipes dans les pays

sinistrs. Ainsi, lUNICEF peut compter sur les

bonnes personnes, au bon endroit et au bonmoment. Des partenariats mondiaux en attente

soutiennent galement les missions sur le

terrain en mettant disposition des ressources

humaines supplmentaires, une expertise

technique et des services directs. Le sige

ournit un appui supplmentaire par le biais

de relais dinormations ddis en matire

dvaluation, de communication, de mobilisation

des ressources, de gestion nancire et

administrative, et de technologie de

linormation et de la communication. Si lasituation ncessite une intervention trs

grande chelle, comme la crise de la Corne de

lArique, lUNICEF peut dclencher la

Procdure dactivation durgence an de

mobiliser largement et plus rapidement les

ressources ncessaires dans toute lorganisation

et dans le monde entier.

Les bureaux rgionaux ournissent un

soutien de premire ligne, des directives et des

conseils aux bureaux de pays de lUNICEF. Le

but est daider ses derniers se prparer et intervenir dans les situations durgence. Les

bureaux rgionaux ournissent un appui direct

aux programmes et aux oprations, par le biais

de conseillers techniques intersectoriels ddis.

Ils disposent de capacits daction accrues

dans les rgions sujettes aux situations de

crise. Celles du bureau rgional sont galement

essentielles dans les situations durgences

rgionales ou transrontalires ce ut le cas

rcemment dans la Corne de lArique et le

Sahel ainsi que dans la promotion en aveur de

ladoption, par les pays, de normes visant protger les enants dans les situations

durgence. Le niveau rgional renorce

galement les capacits du pays en

matire de prparation aux situations durgence,

dintervention et de rduction des risques de

catastrophes, tout en garantissant aux

programmes une bonne inormation au sujet

des risques. Par consquent, les spcialistes de

programmes rgionaux jouent un rle majeur

dans la promotion des interventions ondes sur

des donnes probantes, le renorcement des

capacits et lappui direct aux bureaux de pays

sagissant des questions programmatiques,

y compris la mise en uvre des Principaux

engagements pour les enants dans laction

humanitaireet la programmation humanitaire.

Les bureaux rgionaux appuient galement la

prparation inter-institutions et les initiatives de

planication durgence.

Dans le cadre de son approche pour une

meilleure responsabilisation au sein de

lorganisation, lUNICEF a consolid sesmcanismes dappui aux interventions

durgence grande chelle de niveau 3 qui

impliquent lorganisation dans son ensemble.

Lagence a galement renorc son rle de

supervision au niveau rgional et dappui dans

les interventions durgence de niveau 2. Pour

ce aire, des procdures oprationnelles

standardises ont d tre mises en place.

Larchitecture globale de laction humanitaire de

lUNICEF repose sur une collaboration avec lesautres agences des Nations Unies et des

organisations de la socit civile. Cette

approche est privilgie pour obtenir de

meilleurs rsultats en aveur des enants. Elle

comprend les contributions de lorganisation

en aveur du Programme de transormation du

Comit permanent inter-institutions, un

processus continu visant renorcer les

systmes humanitaires internationaux et

mettre prot les enseignements tirs des

interventions en Hati en 2010 et au Pakistan.

Jusqu prsent, laccent tait mis sur le rle deche de le, de coordination et de

responsabilit. La priorit de lUNICEF est


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1 les rsutats sarrtent au 31 octobre 2012.2 les rsutats prsents dans Action humanitaire pour es enants ont t obtenus partir des contributions en onction de ce

document, ainsi que des ressources des programmes rguiers de UNICEF, e cas chant.3

les rsutats de 2012 concernent uniquement es pays du rapport Action humanitaire de UNICEF pour es enants. les rsutats deaction humanitaire portant sur ensembe des interventions de UNICEF seront disponibes en 2013.4 les aides fnancires reues au titre des interventions durgence en dehors de appe de 2012 Action humanitaire de UNICEF pour es

enants (principaement par e biais du Fonds centra dintervention pour es urgences) ont concern Angoa, e Burundi, es Comores,e Ghana, e Myanmar, e Npa, e Paraguay, e Prou, a Sierra leone et Ouganda.

5 les objectis de 2013 engobent es pays mentionns dans e rapport Action humanitaire pour es enants. Dautres rsutats cibs parpays seront ajouts en onction des besoins.

6 En 2011, es dpenses durgence se sont eves 999 miions de doars .-U. fnancs par es Autres ressources.7 Rsoution 46/182 de Assembe gnrae des Nations Unies, intitue Renorcement de a coordination de aide humanitaire

durgence de Organisation des Nations Unies , 19 dcembre 1991.8 Sont excus es besoins suppmentaires exprims dans es chapitres sur es rgions du rapport Action humanitaire pour es enants.9 le Fonds pour es programmes durgence de UNICEF reprsente un autre exempe dintgration. I empoie 75 miions de doars .-U.

sur quivaent de deux annes de ressources principaes de UNICEF en tant que crdit renouveabe pour appuyer es pays quimettent en uvre des interventions ou qui agissent dans des situations de crises sous-fnances.

10 les totaux sont suprieurs 31,3 miions car es chires ont t arrondis.

dappuyer ce programme dans le monde et,

en mobilisant les ressources de lorganisation,

dobtenir des rsultats ecaces sur le terrain.

Pour y parvenir, il est ncessaire de mettre en

place des capacits ddies.

Larchitecture globale de laction humanitaire

de lUNICEF appuie les interventions rapides,

lexcellence technique, la prparation et la

responsabilit pour prs de 1,4 milliard dedollars .-U. en besoins humanitaires sur le

terrain, tel que dcrit dans le document sur les

besoins de nancement dAction humanitaire de

lUNICEF pour les enants. Le cot de cet appui

reprsente environ 2,2 % de laction

humanitaire gnrale de lUNICEF, soit 31,2

millions de dollars .-U. annuels.8 LUNICEF

poursuit lintgration de son action humanitaire

dans sa mission ondamentale et ses

ressources principales.9 Plus de la moiti des

cots indiqus ci-dessus (16,4 millions de dollars

.-U.) sont nancs par les ressources

ordinaires. 7,4 millions de dollars .-U.

supplmentaires ont t levs pour rpondre

aux besoins de capacits en 2013. Cela se

traduit par un manque de nancement de 7,5

millions de dollars .-U. aux niveaux mondial

et rgional pour appuyer lengagement de

lUNICEF dans son action humanitaire sur le

terrain et pour obtenir des rsultats en aveur

des enants.10 Apporter un soutien global

durable aux bureaux de pays ncessite un

nancement sr et prvisible.


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Fonds des Nations Unies pour lenance

Bureau des programmes durgence

3 United Nations PlazaNew York, NY 10017, tats-Unis

www.unice.org/appeals

ISBN: 978-92-806-4679-5

Fonds des Nations Unies pour lenance(UNICEF)

Janvier 2013

Documents

UNICEF - Action humanitaire pour les enfants 2013