UNIVERSITÉ PARIS 1 PANTHÉON-SORBONNE...urbaine, en géo-marketing, en gestion des risques, chef de projet en politique de la ville et du développement économique, assistant voirie

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Le mot du directeurLe département de Géographie a une longue tradition de l’accueil et de la formation d’étudiants provenant d’horizons variés. L’ensemble de l’équipe pédagogique et du personnel administratif conjugue ses efforts pour amener ces étudiants vers une spécialisation progressive, en fonction de leurs perspectives professionnelles.

De la première année de Licence au Doctorat, notre enseignement recouvre l’ensemble des champs thématiques de la discipline géographique, en développant des approches variées (quantitatives et modélisatrices, par aires culturelles, axées sur des politiques de développement, etc.). Notre préparation aux concours de l’enseignement s’appuie sur cette variété de compétences, tandis que nos partenariats contribuent à faciliter l’insertion progressive des étudiants dans le monde professionnel ou dans celui de la recherche. Les différents laboratoires de recherche auxquels nous sommes associés constituent en effet un appui du département : leurs savoir-faire et leurs réseaux internationaux sont mis à la disposition de chacun de nos étudiants, afin de leur garantir une formation de qualité ouverte sur les enjeux contemporains.

Bernard Tallet,directeur du département de Géographie

Janvier 2012

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La disciplineSituée au croisement de nombreuses disciplines, la géographie n’est plus aujourd’hui une simple description de la terre. Elle permet de rendre compte des évolutions du monde en utilisant des concepts, des sources et des outils originaux. Elle est au centre de la culture générale et du bagage intellectuel nécessaire de toute personne intéressée par les réalités contemporaines.


Nous cherchons à enseigner les différents visages de la géographie (à la croisée des sciences sociales et des sciences environnementales) et les méthodes qui permettent de traiter et de représenter l’information spatialisée. L’objectif est de montrer quel peut être l’apport de l’approche géographique à la compréhension de quelques grandes questions contemporaines : les relations entre identité et territoire, l’Europe, les très grandes villes dans la mondialisation, les politiques de développement, les changements environnementaux et les risques naturels …

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Les diplômes et les cursusLes parcours de licence (L1, L2, L3)

La formation comprend un tronc commun de deux ans, puis une année de spécialisation en L3. Les étudiants suivent alors, en plus des cours de tronc commun, des enseignements spécifiques à leur parcours : L3 parcours Aménagement, L3 parcours Analyse territoriale ou L3 parcours Environnement.

Trois doubles licences peuvent également être préparées, permettant aux étudiants qui s’y investissent d’obtenir deux licences en parallèle grâce à des parcours bi-disciplinaires aménagés : double licence Géographie-Droit, double licence Géographie-Économie, et également double licence Géographie-Histoire.

Il est également possible, après la L2, d’intégrer une licence 3 professionnelle Géomatique et environnement, en cohabilitation avec l’École nationale des sciences géographiques.

Trois parcours y associent une formation générale en environnement à une formation professionnelle en géomatique, en cartographie ou en imagerie.

Le terrain est essentiel à la formation en géographie. Les étudiants se voient donc proposer dès la licence des voyages d’étude et travaux de terrain. Ces sorties représentent une part importante du budget du département, qui finance chaque voyage pour moitié. Durant la L3, chaque étudiant fait un stage d’initiation à la recherche d’une semaine en juin, après s’être préparé au terrain tout au long du second semestre. Une formation à la vidéo géographique est également proposée dès la L3.


La préparation de l’Agrégation (avec Paris-Sorbonne et Paris-Diderot) : www.univ-paris1.fr > ufr > ufr08 > les formations

Les formations de niveau master (M1, M2 Pro, M2R)

Le département propose trois masters, comprenant sept spécialités professionnelles (M2 Pro) et six spécialités recherche (M2R), couvrant l’ensemble de la discipline.

Le master Géographie

1ère année, M1 :• Parcours général• Enseigner l’Histoire-Géographie

(avec Paris-Diderot et l’IUFM)

2ème année, M2 R :• Sciences des Territoires-

Géoprisme (avec Paris-Diderot et l’École nationale des sciences géographiques (ENSG))

• Espace, dynamique des milieux naturels et risques (avec Paris-Diderot)

• Pays émergents et en développement (avec Paris-Diderot)

• Enseigner l’Histoire-Géographie (avec Paris-Diderot et l’IUFM)

M2 Pro :• Géopolitique (avec l’ENS Ulm)• Sciences des Territoires-Carthagéo

(avec l’ENSG et Paris-Diderot)• Pratiques du développement (avec Paris-Diderot)

Le master Urbanisme et aménagement

1ère année, M1 :• Parcours général

2ème année, M2 R :• Dynamique, développement & aménagement des territoires

M2 Pro :• Projets d’aménagements

Nota bene : Un magistère Aménagement, recrutant dès la fin de L2, permet une spécialisation plus précoce. Il confère, en trois ans, le grade de Master.

Le master Environnement

1ère année, M1 :• Parcours général

2ème année, M2 parcours indifférencié :• BIOdiversité TERRitoires,

Environnement - BIOTERRE

M2 Pro :• Gestion globale des risques et des

crises (avec Paris 1/département de Gestion)

• Développement durable, management environnemental & géomatique (avec Paris 1/départements

Droit, administration et secteur publics et Économie)• Télédetection et géomatique

appliquée à l’environnement (avec Paris-Diderot)

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Les partenariatsNotre implantation au cœur de Paris, et notamment dans un lieu symbolique comme l’Institut de géographie, nous a permis de tisser un réseau de partenaires, mis au service de nos étudiants, en complétant la formation qui leur est dispensée, et/ou en facilitant leur mobilité internationale.

Des programmes d’échanges incitent en effet les étudiants de Paris 1 à effectuer une partie de leur cursus à l’étranger dans une université partenaire. Il en est de même pour des étudiants étrangers qui, sélectionnés par leur université d’origine, passeront un semestre ou deux dans notre département. Ces programmes d’échanges existent aussi bien au niveau européen (Barcelone, Bologne, Madrid, Utrecht, etc.) que mondial, couvrant ainsi les cinq continents (Indonésie, États-Unis, Cameroun, Mexique, Argentine, etc.).

Par ailleurs, en France, des partenariats se sont développés au gré des années et des formations avec des collectivités locales et des entreprises afin de faciliter les rencontres entre les étudiants et les acteurs du monde professionnel notamment, sous forme d’ateliers au sein des parcours professionnels.

Enfin, de multiples formations de niveau master sont mutualisées avec des établissements partenaires (université Paris-Diderot, Écoles normales supérieures, École nationale des sciences géographiques, par exemple), afin d’offrir les meilleures spécialisations et complémentarités en vue de l’intégration des étudiants dans le monde du travail.

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La recherche et l’école doctoraleLe département de Géographie de Paris 1est la plus importante institution de formation et de recherche de France dans la discipline. Elle couvre l’ensemble des champs de la recherche géographique. Elle regroupe une cinquantaine d’enseignants-chercheurs et plus de 200 doctorants, fortement engagés dans le renouvellement des savoirs géographiques.

Ces chercheurs exercent essentiellement au sein de quatre Unités mixtes de recherche Université/CNRS : le laboratoire de Géographie physique de Meudon (CNRS, Paris 1) ; PRODIG, Pôle de recherche pour l’organisation et la diffusion de l’information géographique (CNRS, Paris 1, Paris-Sorbonne, Paris-Diderot, EPHE) ; le LADYSS, laboratoire Dynamiques sociales et recomposition des espaces (CNRS, Paris 1, Paris 8 ,Paris Ouest Nanterre) ; enfin le Laboratoire Géographie-Cités (CNRS, Paris 1, Paris-Diderot, ENS LSH Lyon). Ces laboratoires mettent à la disposition des doctorants la grande richesse de leurs compétences et les font bénéficier des réseaux scientifiques français et internationaux qu’ils ont su construire.

La recherche doctorale se fait dans le cadre de l’École doctorale de géographie de Paris (Universités Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Paris-Sorbonne etParis-Diderot).

Cette école assure une formation de haut niveau et délivre un diplôme recherché dans l’université et la recherche, ainsi que dans de nombreux autres secteurs d’activité (environnement, urbanisme,

gestion territoriale des collectivités ...). La formation propose des séminaires, des ateliers de perfectionnement dans le maniement des outils de pointe de la géographie, un grand forum annuel de recherche doctorale accompagné d’un concours de posters scientifiques.

Elle affiche une forte dimension internationale par l’accueil régulier d’étudiants étrangers, les interventions de conférenciers étrangers, l’intégration des projets de thèse dans des programmes internationaux des équipes d’accueil chaque fois que cela s’y prête, et enfin par l’extension de la pratique des co-tutelles (co-direction internationale des thèses). Elle mène une politique volontariste encourageant les doctorants à communiquer dans des colloques internationaux et à publier dans des revues scientifiques à comité de lecture.

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Insertion professionnelleLes débouchés professionnels appartiennent aux quatre grands champs qui structurent le département : aménagement et urbanisme, environnement, risques et géopolitique, développement. S’y ajoutent les métiers qui demandent la maîtrise des outils conceptuels et techniques d’analyse spatiale, requis dans un nombre croissant de secteurs d’activité et l’enseignement de la discipline.

Métiers du développement local, de l’aménagement de l’environnement dans des collectivités locales ou des services locaux de l’État : urbaniste, chargé de mission développement local, responsable environnement, conseiller environnement, responsable habitat-logement, chargé d’études en aménagement territorial, en gestion urbaine, en géo-marketing, en gestion des risques, chef de projet en politique de la ville et du développement économique, assistant voirie et réseaux d’assainissement.

Métiers de la cartographie et de la géomatique : cartographe, chargé d’études SIG, médiateur SIG, assistant support technique-traitement d’images.

Métiers de conseils aux entreprises dont l’activité comporte une dimension territoriale importante : transports, commerce et distribution, services urbains, environnement, construction et promotion immobilière (chef de projet, spécialiste en géodésie, consultant en organisation, chargé d’études, assistant logistique).

Métiers du tourisme : conseil en gestion d’espace, guide touristique, directeur office de tourisme, médiateur touristique.

Métiers de la culture et du patrimoine : chargé de valorisation du patrimoine, animateur du patrimoine, assistant de développement du patrimoine, animateur culturel, chargé de mission projets culturels.

Métiers du social et de l’humanitaire : animateur socioculturel, conseiller en insertion, coordinateur de mission locale.

Métiers de la fonction publique et de l’enseignement : professeur des écoles, professeur de l’enseignement secondaire, enseignants-chercheurs des universités, conseiller principal d’éducation.

Métiers dans les organismes dédiés aux relations internationales et à l’aide au développement : chargé de mission, chargé d’études, chargé de projet mobilités et migrations.

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Le fondement même de la discipline géographique étant la compréhension par l’espace des phénomènes physiques et humains qui concernent l’état et le devenir de la planète terre, la volonté de comprendre les évolutions de l’œkoumène est ainsi au cœur des investissements scientifiques qui ont marqué plusieurs générations de géographes. Les géographes de l’Université Paris 1 ont depuis 3 décennies affronté ces questions vives en innovant méthodologiquement, en articulant enseignement d’excellence et recherche fondamentale et applicable, en animant des laboratoires et des équipes CNRS, dans lesquelles ces géographes rencontraient des chercheurs d’autres disciplines. L’Institut de géographie a été le siège principal de ces courants et de ces personnalités, et de leurs interactions. Plusieurs personnalités peuvent être évoquées, tout en soulignant la dimension collective des courants de pensée.

Les enjeux du développement aujourd’hui qualifié de durable ont été abordés sous d’autres angles d’approche scientifique : le climat, l’érosion avec les travaux de Gaston Beaudet, Roger Coque, Alain Godard. Lucien Faugeres a introduit dans le département l’analyse des risques. Tous ces travaux ont été repris, actualisés dans des formations orientées sur les questions d’environnement ou de géographie physique.

Les quest ions de cro issance démographique, de répartition de la population ont été traitées par Daniel Noin ;même si les questions démographiques ne sont plus aujourd’hui un axe fort dans le département, celles-ci restent

présentes dans les approches sur le développement dans les Suds. Les interrogations sur le sous-développement ont été portées par Gilles Sautter, relayé par Roland Pourtier, au service d’une réflexion centrée sur l’Afrique subsaharienne, élargie progressivement à l’ensemble des pays en développement et émergents. Plus globalement encore, la dimension géopolitique a été balayée par Jacques Soppelsa.

Les mutations du monde ont été analysées par plusieurs courants de la géographie humaine. La présence de personnalités comme Jacqueline Beaujeu-Garnier, Jacqueline Bonnamour, Pierre George, Philippe Pinchemel, Michel Rochefort a poussé au renouvellement des méthodes et des analyses. Le renouveau a été poursuivi par la génération suivante : Jacques Brun, Georges Cazes, Gérard Dorel, André Fischer, Jacques Malezieux, Thérèse Saint-Julien. Le département de géographie de Paris 1 a ainsi pris une place importante dans le renouveau des études régionales, des études urbaines. L’arrivée de Pierre Merlin puis celle de Gabriel Dupuy sont venues relancer la réflexion sur l’aménagement du territoire ; l’implication ou la proximité de géographes au sein de la Datar (Direction à l’aménagement du territoire et à l’action régionale) illustrent les pratiques des géographes et leurs implications dans la définition des politiques publiques.

Cet engagement des géographes de l’Université Paris 1 dans la compréhension des réalités du monde se poursuit avec la génération actuelle.

Une discipline en résonance avecles évolutions du monde contemporain


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