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I NTRO D U CTlO N

Parmi les nombreuses raisons qui conduisent à examiner l'exactitude des

- Identifier les sources, et par suite tes causes des erreurs les plus graves en vue d'en tirer les leçons : Constituer une base d'appréciation rationnelle pour déterminer le type de politique économique qu'il est possible de fonder sur des prévisions ;

- Pouvoir reconnaÎtrs à l'avance les circonstances qui en général sont susceptibles de donner lieu à d'importantes erreurs de prévision.

II s'agit tout d'abord de mesurer l'importance des erreurs de prévision, et la tâche est loin d'être aussi simple qu'elte le parait. L'étape suivante, plus difficile encore, consiste à déterminer les causes de ces erreurs. II faut alors analyser les relations de comportement qui étaient à la base de la prévision, ce qui n'est possible que lorsque celle-ci rhsultait d'une méthode reproductible, c'est-à-dire, habituelle- ment, d'un modèle macro-écoriométrique formalisé. Même dans ce cas, du reste, l'appréciation subjective joue en général un grand rôle, de sorte qu'il faut également disposer d'une liste compléte des cas où les résultats éconornétriques ont été supplantés par des considérations indépendantes. Théoriquement, une fois les prévisions rectifiées pour tenir compte d'hypothèses incorrectes portant sur des variables exogènes, il s'agit de déterminer de manière adéquate l'ensemble des relations qui représentent l'économie, ce qui permet de suivre la propagation d'une erreur de prévision 5 partir d'une variable économique et de t'équation où elle figure. On peut appliquer cette méthode, à partir de modèles donnés, aux prévisions reiatives 2 un pays déterminé e t c'est là un élément important de la recherche des causes des erreurs de prévision les plus graves.

On peut aussi connaltre les principales raisons des erreurs qui portent sur la composante interne de l'économie nationale. Mais étant donné qu'en général un pays écoule a l'étranger une part importante de sa production, il se peut fort bien que l'erreur s'explique dans une large mesure par les hypothèses relatives 6 la situation économique des autres pays. Or celle-ci donne lieu à des prévisions qui sont mises à la disposition de tous. Par conséquent, de même que l'on peut parler de la transmission des erreurs de prévision, pour un pays donné, d'une relation économique à une autre, on peut également, tout au moins en théorie, considérer que l'erreur relative à un pays déterminé résulte en partie de celles qui concernent

prévisions économiques1 , on peut citer les suivantes :

-

a2

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d'autres pays, et qui sont transmises par les mécanismes internationaux d'échanges et de financement.

C'est là l'aspect de l'exactitude des prévisions que le Secrétariat de I'OCDE envisage dans le présent article, le premier qu'il ait consacré a cette question. On s'en tiendra à des données très globales, portant uniquement sur le PNB et l'inflation prévus à échéance d'un an. En outre, l'étude est essentiellement qualitative et non quantitative car, comme on le verra, il est pratiquement impossible de chiffrer de maniére fiable les diverses raisons qui conduisent a des erreurs dans les prévisions établies au plan mondial.

La première section porte sur divers problèmes que soulève la mesure de l'exactitude des prévisions et expose la méthode adoptée aux fins de la présente étude. La section II analyse, sur cette base, les prévisions établies par le Secrétariat de I'OCDE en ce qui concerne le PNB réel de la zone de I'OCDE. Dans la section 111, on examine l'exactitude des prévisions portant sur des pays déterminés et émanant tant du Secrétariat de I'OCDE que des autorités nationales. Dans les sections 1V et V on étudie transversatement les erreurs relatives à des pays déterminés et l'on avance des explications pour les plus importantes des régularités observées. La section VI est consacrée aux prévisions concernant l'inflation, tandis que la dernière section comporte un résumé et des conclusions.

1. PROBLÈMES THÉORIQUES POSÉS PAR L'APPRÉCIATION DE L'EXACTITUDE DES PRÉVISIONS

On pourrait croire, en principe, qu'il est aisé de mesurer l'exactitude d'une prévision, puisqu'il s'agit simplement de la comparer avec le résultat effectif. Mais en fait le problème est beaucoup plus complexe.

Tout d'abord, toute prévision repose sur des hypothèses qui peuvent se trouver validées ou invalidées, ce qui conduit immédiatement à distinguer entre la vérification <( technique )) et la vérification (( pratique )) des prévisions. Pour procéder à une vérification technique, i l convient de tenir compte des hypothèses adoptées, c'est-à-dire de déterminer ce qu'aurait été la prévision si les éléments exogènes avaient correspondu à la réalité et non aux suppositions du prévisionniste. Cependant, si ce dernier peut penser que cette méthode est la plus équitable, l'utilisateur appelé a prendre des décisions sur la base des prévisions économiques risque d'être d'un avis différent. Dans la pratique, l'homme d'affaires ou le responsable de l'action des pouvoirs publics ne sera guère rassuré d'apprendre que les prévisions qu'il utilisait auraient été correctes si seulement certaines des hypothèses sur lesquelles elles reposaient l'avaient éte. A la limite, il pourrait répliquer qu'il lui faut prendre ses dkcisions en fonction du résultat qui est considéré

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comme le plus probable, ou en d'autres termes qu'il paie le prévisionniste pour obtenir des éléments exacts à tous égards. II faut donc prendre soin d'adopter la bonne méthode de vérification des prévisions. Dans certains cas, ce sera la méthode technique, dans d'autres la méthode pratique ne tenant pas compte des hypothèses de départ et dans d'autres encore, inévitablement, un mélange des deux.

Les deux domaines où les hypothèses adoptées font qu'il est particulièrement difficile d'apprécier l'exactitude des prévisions relatives à un pays déterminé sont l'action des pouvoirs publics et la conjoncture à l'étranger. La première a une incidence au moins double sur l'exactitude ex post des prévisions. Tout d'abord, même lorsque les déclarations des pouvoirs publics semblent tout à fait claires à cet égard, i l est souvent impossible de se faire une idée certaine de l'orientation réelle de leur politique. Sous I'angie budgétaire, il n'est pas rare de constater que l'action effective, mesurée par exemple par la situation budgétaire corrigée des effets cycliques, diffère en fin de compte de l'équivalent d'au moins 1 pour cent du PMB des projections, voire des intentions, des pouvoirs publics. Quant à l'orientation de ta politique monétaire, elle est encore plus difficile à définir, et par suite à mesurer. En second lieu, il arrive que la politique budgétaire et monétaire change une fois la projection établie, ce qui en modifie les résultats. Les conséquences peuvent être relativement faibles dans le cas de prévisions à échéance d'un ou de deux trimestres seulement, mais pour celles qui portent sur une période de douze à dix-huit mois les hypothèses concernant l'action des pouvoirs publics peuvent introduire des divergences quantitativement importantes entre ce qui est prévu et la réalité.

Les prévisionnistes appartenant au secteur public, qui sont à l'origine du type de prévisions analysbes dans la présente étude, peuvent être considérés comme responsables des erreurs qui sont dues à leur mauvaise appréciation des politiques gouvernementales. Par contre la règle du jeu étant que les prévisions officielles se fondent sur la politique officiellement annoncée, les previsionnistes du secteur public ne doivent pas être considérés comme responsables des erreurs dues 6 des changements ultélrieurs de politique bconomique. En revanche, les prévisionnistes au service du secteur privé se fondent habituellement sur le {I résultat le plus probable )), qui suppose en général l'orientation escomptée par le spécialiste, et non celle qu'annoncent les pouvoirs publics. Si le prévisionniste a une raison quelconque de supposer que la politique économique ne sera pas celle qu'annonce le gouvernement en place, voire que ce dernier pourrait être remplacé par un autre, qui mènerait une politique différente, il s'efforce d'en tenir compte dans ses prévisions. Dans ce cas, le talent du prévisionniste consiste à déterminer, non seulement l'orientation effective de la politique économique, mais aussi sa modification ultérieure. En ce qui concerne donc les hypothèses relatives à l'action des pouvoirs publics, il convient souvent d'appliquer au prévisionniste du secteur public un test technique et à celui du secteur privé un test pratique, le premier étant corrigé des effets de la politique économique, tandis que le second ne l'est pas.

Pour apprécier l'exactitude des prévisions, il faut également tenir compte des

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incidences de la conjoncture à l'étranger. Lorsqu'il analyse aprés coup ses propres prévisions, le spécialiste dont les responsabilités se limitent à un seul pays souhaitera probablement les rectifier pour tenir compte de l'écart entre l'évolution effective du reste du monde et celle qu'il avait supposée. S'il procède ainsi, c'est parce qu'en général il n'accepte pas de prendre la responsabilité d'erreurs provenant d'un domaine qui n'est pas le sien. En revanche, l'utilisateur de la prévision, qu'il appartienne à l'administration ou au secteur privé, ne sera sans doute guère satisfait de s'entendre dire qu'elle aurait été meilleure si seulement la conjoncture 5 l'étranger avait donné tieu A des hypothèses plus correctes. Dans la plupart des cas, les responsables de t'action des pouvoirs publics, aussi bien que tes utilisateurs appartenant au secteur privé, ont besoin d'une appréciation de ce qui doit se passer à l'étranger. II s'ensuit qu'à cet égard la vérification pratique, sans correction, semble être la plus adéquate, en ce qui concerne tant les prévisions des administrations nationales que celles des entreprises.

Les hypothèses relatives au taux de change provoquent parfois des erreurs importantes dans les prévisions portant sur un pays déterminé. Les prévisionnistes appartenant au secteur public s'abstiennent en général de toute prédiction dans ce domaine, les pouvoirs publics ne souhaitant pas annoncer à l'avance aux operateurs leur politique en matière d'intervention. Si dans les prévisions de source privée le taux de change est parfois endogène, les difficultés auxquelles se heurte en fait sa projection la rapprochent davantage d'une hypothèse que d'une prévision propre- ment dite. II est donc essentiel de corriger après coup les prévisions relatives à un pays déterminé pour tenir compte des hypothèses de taux de change ; c'est dans cet esprit que le Secrétariat de l'OCDE publie parfois dans ses Perspectives économi- ques des simulations portant sur une modification des taux de change, en même temps que ses prévisions Conditionnelles, reposant sur l'hypothèse technique de parités inchangées.

Cependant il n'est pas nécessaire, en général, d'introduire des corrections tenant compte de l'hypothèse de taux de change, lorsqu'il s'agit de la zone de l'OCDE dans son ensemble. Les variations de parités qui jouent dans un sens pour un pays ou un groupe de pays exercent habituellement sur les autres des effets grosso modo opposés et n'ont guère d'incidences sur la zone de l'OCDE comme telle. Néanmoins, lorsque les taux de change varient suffisamment pour provoquer dans des pays déterminés une réaction importante des pouvoirs publics ou modifier la propension à l'importation de la zone non-OCDE, i l convient de voir là un facteur exogène non négligeable, même en ce qui concerne des prévisions globales.

Un troisième aspect entre en ligne de compte pour les prévisions destinées à faciliter la coordination internationale des politiques économiques. I I s'agit la, pour l'essentiel, de la contrepartie internationale de l'élaboration de la politique économique au plan national. Tout comme les débats relatifs à la politique nationale, les consultations internationales qui se déroulent, par exemple, au sein du Comité de Politique Économique de l'OCDE et de réunions équivalentes dans le cadre du FMI ou

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de la CEE doivent avoir pour point de départ des projections établies pays par pays, cohérentes au plan international et retraçant les conséquences qui résulteraient en toute probabilité du maintien de la politique effectivement suivie par les divers pays, tant individuellement que collectivement. A partir de projections de ce genre, on peut ensuite débattre de ce qui se passerait si un pays ou un groupe de pays devait modifier sa politique.

Pour apprécier l'exactitude des prévisions établies à cette fin par les organisations internationales et portant sur des pays déterminés, il semble légitime, comme dans le cas des prévisions émanant des administrations nationales, d'introduire des corrections tenant compte des modifications ultérieurement apportées à la politique économique, celles-ci ayant été explicitement exclues de la prévision A la demande expresse des responsables de l'action des pouvoirs publics. II convient en outre de rectifier h cet égard les prévisions relatives à tous les pays, compte tenu de la transmission internationale des incidences de la politique économique par le canal des échanges et des relations financières. II ne convient pas, en revanche, de corriger les prévisions relatives à des pays déterminés pour tenir compte d'autres erreurs ayant leur source i l'étranger car les organisations internationales doivent considérer les échanges comme un facteur inconstestable- ment endogène.

Ces considérations donnent 5 penser que, s'agissant de l'exactitude de prévisions destinées à faciliter l'élaboration de la politique économique, il convient d'introduire des corrections tenant compte des hypothèses adoptées au sujet de cette dernière, que la prévision émane d'une administration nationale ou d'une organisation internationale. Mais dans l'un et l'autre cas il ne convient pas, en général, d'introduire d'autres ajustements.

Toutefois, il peut se révéler impossible, dans la pratique, d'introduire des corrections, ne serait-ce que pour tenir compte des hypothèses relatives à ta politique économique. A coup sûr, on ne saurait procéder ainsi dans la présente étude, car en ce qui concerne les plus anciennes des prévisions émanant de l'OCDE on n'a pas gardé trace du cadre analytique utilisé mais seulement conservé des données historiques partielles qui ne permettent guère de chiffrer les hypothèses relatives A l'action des pouvoirs publics2. Si donc on entend bien s'efforcer d'adopter de meilleures méthodes a l'avenir, il n'y a pas d'autre solution, en ce qui concerne le passé, que de s'en remettre au test le plus simple -mais le plus adéquat - de i'exactitude des prévisions, consistant simplement à les comparer avec la réalité.

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II. DONNÉES DE BASE RELATIVES AUX PRÉVISIONS DE L'OCDE : LE PNB RÉEL DE L'OCDE A ÉCHÉANCE D'UN AN

On peut apprécier en gros l'exactitude des prévisions du Secrétariat de l'OCDE en se fondant sur celles qui portent sur la croissance, à échéance d'un an, du PNB réel de l'ensemble de la zone de l'OCDE. Cela permet de se rendre compte dans quelle mesure on appréhendait les forces exerçant une action importante sur l'économie, les voies par lesquelles elles se faisaient sentir, ainsi que les retards qui affectaient (es incidences3. Ces chiffres, qui figurent au tableau 1, appellent un certain nombre d'observations. Tout d'abord, comme le relevait la section 1, la

Tableau 1. Croissance prévue et effective du PNB réel de l'OCDE

Erreur Croissance Croissance prévue effective

(1 1 (2) (1 1 - (2)

1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982

4%" 4% 4i/fr* 3%* 3%* 4%* 5* 6M* 3% 'h

4 3% 3% 3 1 1 1%

5.4* 4.0* 5.8* 4.8* 2.4+ 3.3* 5.8* 6.5'

-0.1 -1.2

5.2 3.7 3.9 3.3 1.2 1.2

-0.2

-% Y4

-1 !4 -1

% 1% -% O 4 1%

-1 !4 O -w -% -!4 -% 1%

Erreur moyenne absolue 1

Sept plus grands pays. Note : La prévision relative 8 l'année t provient du numéro de décembre des Perspectives économiques de /'OCDE de

t'année t-1 , la valeur effective du numéro de novembre 1966 de l'Observateur de l'OCDE, la prévision relative a 1 966 du numéro de mars 1 966. Lorsque les prévisions étaient exprimées sous la forme d'une fourchette, on s'est référé au point médian de celle-ci. Exceptionnellement, le numéro de décembre 1 97 1 des Perspectives écunorniques de /'OCDE ne présentait pas de prévision à échéance d'un an, par suite des incertitudes qui pesaient sur les taux de change à la veille du réalignement opéré par les accords de Washington : la prévision relative à 1972, ainsi que le chiffre effectif de 1970, qui figurent au tableau, sont de ce fait empruntes au numéro de juillet 1972 des Perspectives économiques de l'OCDE. Les chiffres effectifs de 1966 et 1967, ainsi que les prévisions relatives à 1 966, 1967, 1968 et 1969, sont la moyenne pondérée des données portant sur chaque pays, les coefficients de pondération étant ceux qui accompagnaient les prévisions. Le chiffre effectif de 1 982 a été ajusté afin de tenir compte de révisions d'une ampleur exceptionnelle apportées aux données des comptes nationaux du Royaume-Uni, et il est légèrement différent du chiffre publié dans le numéro de décembre 1983 des Perspectives économiques de l'OCDE. Le coefficient de corrélation (9) entre les taux de croissance prévus et effectifs s'élève 6 0.7. Si l'on exclut les observations relatives à 1974 et 1975, ce coefficient s'élève (comme l'indique le texte) a 0.8.

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simple différence entre prévision et réalité peut ne pas correspondre à la véritable ((erreur B, dans la mesure où la prévision supposait une politique économique qui ne devait pas se vérifier dans la pratique.

En second lieu, si l'on peut escompter a priori que des prévisions portant sur l'ensemble de la zone de l'OCDE bénéficient d'une compensation des erreurs imputable, en quelque sorte, à la loi des grands nombres, les liaisons internationales ont pour effet d'accentuer à ce niveau les erreurs de prévision, celles-ci se transmettant aux partenaires commerciaux du pays qui en constitue la source. Si la croissance du PNB est plus forte ou plus faible qu'on ne l'escompte dans un pays déterminé, cet k a r t se transmet aux autres pays par le canal des échanges. Quantitativement parlant, les incidences les plus importantes 3 cet égard sont celles que l'on observe dans le cas des États-Unis - une variation de 1 pour cent de leur

GRAPHIQUE 1

Croissance prévue et croissance effective du PNB réel de l'OCDE,

Pourcentage et erreurs de prévision Pourcentage

- 7

- 6

- 5

3 - 4

- 3

7 - Croissance prévue et croissance effective du PNB réel de l'OCDE

2 -

1 -

O

Erreur de prévision relative à la croissance du PNB réel de l'OCDE

4

2

O

66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 89 81 82 Source : Tableau 1

Note : Erreur = croissance prévue - croissance effective.

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PNB faisant probablement varier de 1/4 pour cent celui des autres pays de l'OCDE - et dans celui de l'Allemagne, où une variation de 1 pour cent du PNB exerce sans doute une incidence égale, elle aussi, à % pour cent sur le PNB des autres pays européens (mais non sur cetui de l'Amérique du Nord ou du Japon). Qui plus est, lorsque des prévisionnistes travaillent ensemble, que ce soit ou non au sein d'un Secrétariat international, et par suite s'influencent mutuellement, on peut également s'attendre qu'en chaque occasion leur subjectivité s'exerce principalement dans un sens déterminé.

Ces réserves faites, on constate que les prévisions portant sur la croissance, à kkéance d"un an, du PNB rbel de l'OCDE se situaient, en général, à un point au maximum du résultat effectif (tableau 1). Si l'on laisse de côté l'année 1974, qui constitue de toute évidence un cas particulier, ies seules exceptions à cette règle, sur une période de 17 ans, sont représentées par la sous-estimation de la croissance en 1968 Ide 1 '!A pour cent) et en 1976 (également 1 ?h pour cent), ainsi que par sa surestimation en 197 1 (de 1 '!A pour cent), 1975 (1 % pour cent) et 1982 ( 9 '!A pour cent). 'Un bon nombre d'annbes ont donné des résultats honorables: on peut considérer comme un succbs le sans-faute enregistré pour 1973, de même que la série de cinq ans qui suit 1976.

Les prévisions, ainsi que les résultats, sont repris dans la planche supérieure du graphique 1 ; en gros, les variations annuelles du taux de croissance du PNB avaient bien ét6 déitectées, de même que la tendance générale a son affaiblissement depuis le milieu des années 60. On voit bgalement se manifester une tendance à faire des erreurs de prévision pour les annhes de grands changements, 1973 constituant toutefois une exception honorable.

Pour un examen plus approfondi des biais systématiques, on a reporté sur le graphique 2 les données concernant les prévisions et les résultats. II convient de rapporter à la ligne AA' chacun des points de la courbe qui représente la prévision relative a une année déterminée. Les prévisions qui se situent sur cette diagonale sont correctes, celles qui se situent à gauche sont des sous-estimations et celles qui se situent ài droite, des surestimations. Qn voit qu'à l'exception de 1974 et 1975 qui, comme l'explique la section V étaient des années très particulières, les pr6viâionâ sont, dans la plupart des cas, très proches de la ligne AA'. Ceci dit, on observe une iégere tendance A un biais systématique. La droite de régression (en pointillé) ajustée sur les données autres que les années 1974 et 1975 correspond à l'équation ci-après (écarts-types entre parenthèses) :

RbâuBtat = -0.3 + 18. I*Prbvision r2 = Q.8 (O"59) IO. 15)

Du fait que le coefficient de pente est légèrement supérieur 6 I'unit6, on peut déduire une certaine tendance iî sous-estimer la croissance lorsque celle-ci est supérieure à 3 pour cent, t.andis que la constante négative fait inférer une tendance uniforme 6 la

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GRAPHIQUE 2

Croissance prévue et croissance effective du PNB réel de l'OCDE :

Pourcentage Graphique en nuage Pourcentage

O 1 2 3 4 5 6

Source : Tableau 1

surestimation lorsque la croissance est inférieure à 3 pour cent sur base annuelle. Cependant, ces conclusions sont dépourvues de signification statistique, étant donné l'importance des écarts-types ; la constante ne diffère pas de zéro de manière significative 5 l'intervalle de confiance de 5 pour cent, tandis que le coefficient de pente, de son &té, ne diffère pas de l'unité. Qui plus est, les ajustements qu'il conviendrait d'apporter, sur cette base, aux projections de l'OCDE seraient assez faibles. Ainsi, si l'on accepte tek quels les coefficients de régression, il s'ensuivrait les (( ajustements )) suivants aux prévisions de l'OCDE :

Prévision Prévision ajustée

O 3 5

-% 3 5%

Ces prévisions, qui traduisent une bonne compréhension générale des forces qui agissent sur l'économie des pays de l'OCDE, sont préférables à celles qui résulteraient des modèles naïfs traditionnels, où la prévision relative à chaque année est représentée, soit par le taux de croissance de l'année précédente (colonne (i) ci-après), soit par la moyenne d'une série d'années antérieures -trois dans l'exemple donné en (ii).

Les projections établies 5 l'aide d'un modele plus élaboré utilisant la moyenne mobile intégrée auto-régressive (ARIMA) se révèlent aussi inférieures à celles qui

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sont calculées par des méthodes fondées sur les relations économiques structurel- les ( colonne (iii))?

(il (ii) ( i l

1967 1.4 1.7 1.1 1988 -1 .a -0.9 -2.6 1969 1 .O 0.3 1 .O 1970 2.4 2.5 0.9 1971 -0.9 1 .O -0.2 1972 -2.5 -2.3 -2.3 1973 -0.7 -2.7 -1.4 1974 6.6 5.3 4.9 1975 1.1 5.3 1.2 1976 -6.4 -3.5 -3.6 1977 1.5 -2.4 1 .O 1978 -0.2 -1.3 -2.1 f 979 0-6 1 .O o. 9 1980 2.1 2.4 0.9 1981 0.0 1.6 0.7 1982 1.4 2.1 1.9

Erreur moyenne absolue 1.9 2.3 1.7

Un grand nombre de ces erreurs délpassent 1 point de pourcentage, et certaines sont très importantes, l'erreur moyenne absolue étant deux fois plus importante que pour les prévisions de l'OCDE.

L'étape suivante consiste à examiner ces chiffres de plus près, pour rechercher les causes des erreurs les plus graves. Ce sera l'objet des trois sections ci-aprés.

111. L'EXACTITUDE DES PR€VISIONS RELATIVES AU PNB DE PAYS DÉTERMINÉS

On pourrait s'attendre 4 trouver en moyenne davantage d'erreurs dans les prévisions relatives à des pays déterminés que dans celles qui portent sur l'ensemble de l'OCDE ; du fait que ces dernières représentent une somme de prévisions par pays (compatibles, toutefois, au plan international) on peut escompter en leur faveur une certaine compensation des erreurs.

Dans la présente section, consacrée au problème des erreurs de prévisions concernant le PNB de pays déterminés, on examine des projections établies par des prévisionnistes des différents pays et le Secrétariat de l'OCDE pour quatorze pays Membres considérés isolément.

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Les données. Une demande d'information, adressée à des prévisionnistes dans un grand nombre de pays de l'OCDE, visait 3 établir l'exactitude, à échéance d'un an, des prévisions relatives au PNB réel et 5 l'inflation, mesurée par l'indice des prix dérivé du PNB ou par celui des prix a la consommation. Les prévisions dont il s'agissait étaient celles élaborées en octobre, novembre ou décembre pour l'année suivante. li était également demandé aux prévisionnistes de fournir les valeurs effectives susceptibles d'être comparées aux prévisions. Cette méthode semblait la plus raisonnable, étant donné que seuls les auteurs d'une prévision savent réellement quelle est la série qu'ils essaient de prévoir, quelle en est l'année de base, etc.

OR a demandé aux prévisionnistes de fournir des estimations des valeurs effectives réalisées environ un an après le résultat, conformément 5 la procédure décrite dans la note relative au tableau 1. Dans certains cas, toutefois, les estimations des valeurs effectives ont fait, par la suite, l'objet d'importantes révisions et, dans d'autres cas, il a été impossible d'obtenir les chiffres effectifs estimés selon la méthode demandée - on trouvera des détails à ce sujet dans les tableaux prksentés en annexe.

Le taux de réponse fut élevé, en dépit de quelques déceptions, généralement occasionnées par l'impossibilité d'obtenir communication des prévisions officielles mais, dans l'ensemble, les prévisionnistes se sont montrés très ouverts et certains se sont donné beaucoup de mal pour se procurer les informations qui leur étaient demandées. On trouvera en annexe la liste des pays couverts, ainsi que les données elles-mêmes.

Ces dernières comportaient quelques petites merveilles, et notamment trois séries d'une longueur admirable, remontant à 1955 pour le Japon, à 1952 pour la Norvège et à 1949 pour la Suède. Ces données anciennes, ainsi que quelques informations fragmentaires concernant l'exactitude des prévisions élaborées aux États-Unis dans l'immédiat après-guerre (cf, notamment Sapir, 1 949 et Zarnowitz, 1979) donnent à penser qu'à l'époque les erreurs commises étaient parfois très importantes si on les compare à celles d'aujourd'hui.

Dans bien des pays de l'OCDE - tout comme au Secrétariat de l'OCDE, 2 vrai dire - la prévision économique n'a commencé sérieusement que vers le milieu des années 60, et c'est ce que confirme le nombre des réponses reçues. Pour 1950, il n'existe qu'une seule série. II y en a trois pour 1955 et cinq pour 1960. Pour 1966, toutefois, on dispose de neuf séries et en outre le Secrétariat de l'OCDE avait commencé à publier ses propres prévisions. L'analyse ci-après débute donc en 1966 et s'étend jusqu'en 1982, année ou le nombre de séries s'élève à 33.

II fallait prendre une décision au sujet des données relatives aux États-Unis, pays où il existe un très grand nombre de prévisionnistes sérieux dans le secteur privé. Les inclure tous, ou même en inclure beaucoup, c'était noyer les informations provenant d'autres pays et risquer, dans un résumé global, de donner une idée fausse de l'exactitude générale des prévisions élaborées dans les pays de l'OCDE.

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On acceptait donc la proposition de Stephen McNees5 qui fournissait une ((serie établie par consensus D, moyenne non pondérée d'une cinquantaine de prévisions importantes de source privée. Dans les autres pays, il ne semble pas que les prévisions de source privée soient suffisamment nombreuses pour risquer de faire problème, sauf peut-être en ce qui concerne l'Allemagne, pour laquelle on a pris les prévisions établies conjointement par les cinq principaux instituts. On a ensuite ajouté à l'échantillon les prévisions officielles et celles de l'OCDE qui au total en reprisentent quelque 40 pour cent,

Principales constatations.

-

Les résultats les plus importants sont les

La distribution globale des erreurs que comportent les prévisions relatives à des pays détermines (qu'elles aient pour source les prévisionnistes nationaux ou le Secrétariat de l'OCDE) est approximativement normale (graphique 3). Dans ce cadre global, les erreurs de prévision de l'OCDE sont affectées d'un biais légèrement positif (autrement dit, d'une tendance à l'optimisme en matière de croissance) (graphique 4). II en est de même pour les prévisions nationales (graphique 5) ;

suivants :

GRAPHIQUE 3

Distribution de fréquence des erreurs de prévision relatives au PNB de certains pays

Proportion en Prévisions de l'OCDE et prévisions nationales pourcentage de l'ensemble des prévisions

1966-1 982

241 20

-7 4 -5 -4 -3 -2 -1 O 1 2 3 4 5 6 7 Importance de l'erreur en points de pourcentage

a

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GRAPHIQUE 4

Distribution de fréquence des erreurs de prévision relatives au PNB de certains pays Proportion pourcentage en

Prévisions de l'OCDE de l'ensemble des prévisions

28 t L

1966-1 982

-7 -6 -5 -4 -3 -2 :l O 1 2 3 4 5 6 7 Importance de i'erreur en points de pourcentage

GRAPHIQUE 5

Distribution de fréquence des erreurs de prévision relatives au PNS de certains pays Proportion en

pourcentage de l'ensemble des previsions Prévisions nationales

1966-1 982

-7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 Importance de l'erreur en points de pourcentage

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- la moitié environ de l'ensemble des prévisions (de source nationale ou émanant du Secrétariat de l'OCDE) se situaient a 1 pour cent au maximum du résultat effectif, tandis qu'un quart s'en écartaient de 1 à 2 pour cent (graphique 3). Toutefois, certaines erreurs étaient extrêmement importan- tes, même compte tenu de la croissance rapide que certains pays connaissaient à l'époque ; globalement, les prévisions de l'OCDE ne semblent être, ni nettement meilleures, ni nettement plus mauvaises que celles des prévisionnistes nationaux (comparer les graphiques 4 et 5) ;

- comme on pourrait s'y attendre, la distribution de fréquence des erreurs, année par année, fait apparaître un biais nettement positif dans certains cas et nettement négatif dans d'autres. On reviendra sur ce point à la section IV.

On ne sait trop comment interpréter qualitativement ces chiffres, car on sera impressionné de manière plus ou moins favorable par les r6sultats qu'obtiennent les prévisionnistes, en partie selon !'idée que l'on se fait de la difficulté de leur tâche et selon l'exactitude qu'on attendait d'eux. Toutefois, il est sans doute permis de dire que cette exactitude, si elle est moins grande que bien des prévisionnistes ne l'auraient autrefois espéré, est néanmoins un peu plus éievhe que ne voudraient le faire croire certains détracteurs actuels. II est bien évident que de nombreuses questions se posent, la plus importante étant sans doute : (( pourquoi ces erreurs, et plus particulièrement les plus importantes, ont-elles été commises ? N. Théorique- ment, on peut en distinguer deux sources : celles qui ont eu pour origine le pays en cause (péché originel) et celles qui hi ont été transmises de l'extérieur (péché dérivé).

Identifier les cas OU les sources du premier type contribuaient à l'erreur de manière décisive constituerait une tâche redoutable, que notre étude n'affrontera pas. II semble possible, en revanche, de mettre en lumière un certain nombre de cas OU les erreurs de prévision relatives A un pays déterminé ont été provoquées dans une large mesure par des évènements qui, de son point de vue, se déroulaient à l'étranger. On abordera donc dans la section IV la question de la transmission internationale des erreurs de prévision.

-

IV. LA CONCORDANCE DES ERREURS DE PRÉVISIONS RELATIVES AU PNB DE PAYS BÉTERMINÉS

Théoriquement on peut, du point de vue d'un pays donné, subdiviser l'écart entre prévision et réalité en deux catégories qui, pour l'essentiel, s'excluent mutuellement.

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il les erreurs ayant pour source la composante interne de la prévision, qu'elles soient imputables à une modification de la politique économique, postérieure à cette prévision, ou qu'elles portent sur un ou plusieurs éléments de l'économie nationale ; une prévision ou une hypothèse erronée en ce qui concerne l'évolution d'autres pays, appartenant ou non à l'OCDE. Implicitement, il faut ranger dans cette même catégorie les prévisions ou hypothèses erronées concernant le taux de change.

Si, au cours d'une année donnée, les forces agissant sur l'économie des pays de I'OCDE étaient grosso modo neutres, et si chaque pays établissait ses prévisions dans un isoiement presque complet, sans guère de contacts ou de discussions avec les prévisionnistes etrangers, on pourrait s'attendre A voir une surestimation de ia croissance dans certains pays, et une sous-estimation dans d'autres. Be même, certains se montreraient trop optimistes au sujet de la conjoncture dans le reste du monde, alors que ce serait i'inverse pour d'autres. Dans ces conditions, une année approximativement normale présenterait, en l'absence de débats entre prévision- nistes, les caractéristiques suivantes :

les erreurs de prévision positives et négatives seraient en nombre à peu près égal ; les diverses erreurs relatives à des pays déterminés se Compenseraient a peu près, de sorte qu'une prévision portant sur i'ensemble de l'OCDE et établie à partir des prévisions nationales se révèlerait relativement proche du résultat effectif.

Bien entendu, c'est là une schématisation. II est rare qu'une année soit parfaitement normale dans quelque pays que ce soit et il arrive que l'ensemble des pays de l'OCDE subissent fortement l'action d'une ou de plusieurs forces économiques qui ne sont pas neutres. Oui plus est, les prhvisionnistes nationaux discutent bel et bien entre eux pour essayer de se faire une idée de l'évolution probable de la conjoncture a l'étranger. On ne saurait donc s'attendre A voir se vérifier strictement, ni la proposition (il, ni la proposition (ii) ; le solde des erreurs positives et négatives a des chances de subir des fluctuations aléatoires et seul le hasard pourrait faire qu'il soit exactement égal à zéro.

Cependant, en dehors des années où le solde des erreurs positives et négatives a des chances d'être approximativement nul -années qui devraient être en majorité - on doit rencontrer, de temps à autre, des années particulières, atypiques, où la distribution des erreurs relatives à des pays déterminés est loin d'être aléatoire. Ce phénomène pourrait se produire dans des circonstances très diverses. Il peut se faire que l'économie toute entière des pays de l'OCDE subisse un choc d'origine externe. Si celui-ci est inattendu ou si ses effets probables donnent lieu à une incompréhension assez générale, il en résultera sans doute une erreur de prévision importante pour l'ensemble de la zone de l'OCDE et, par voie de conséquence, pour

ii)

i)

ii)

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la plupart des pays envisagés individuellement. Qu encore, pour envisager le cas inverse, il peut arriver qu'un mouvement général se produisant au sein même de la zone de l'OCDE, donne lieu à une erreur de prévision, qui affectera la plupart des pays considérés isolément et par conséquent l'OCDE dans son ensemble. On pourrait en prendre comme exemple une modification systématique du taux d'épargne, consécutive à une forte variation du taux d'inflation mondial, ou encore la sous-estimation des effets de transmission imputables à une modification impor- tante de la politique de la demande globale, intervenant simultanément dans un grand nombre de pays. L'inverse pourrait également se produire, si les prévision- nistes nationaux, après avoir discuté entre eux, arrivaient à la conclusion qu'un évènement important allait avoir lieu, alors qu'en fin de compte ce ne serait pas le cas.

Ces considérations donnent à penser que l'erreur de prévision risque d'6tre relativement importante pour l'OCDE dans son ensemble au cours d'une grande partie, au moins, des années où le solde des erreurs positives et négatives par pays differe nettement de zéro, autrement dit, où une nette majorité des previsionnistes nationaux surestiment ou sous-estiment la croissance dans leur propre pays.

Résultats obtenus. Pour rechercher les sources et les causes des erreurs de prévision sous l'angle de leur transmission internationale, on a analysé année par année les erreurs commises par le Secréltariat de l'OCDE et les prévisionnistes nationaux, en ce qui concerne l'évolution 6 un an du PNB réel - données dont il est rendu compte à la section 111 - afin de calculer le solde annuel des écarts positifs et négatifs. Ce solde, désigné par B, représente la différence entre le nombre total d'erreurs positives et celui des erreurs négatives, divisée par le total des prévisions. II a donc pour limites les valeurs k 1, la valeur i- 1 indiquant une Surestimation de la part de tous les prévisionnistes, la valeur - 1 une sous-estimation générale et la valeur O un nombre égal de surestimations et de sous-estimations. Les résultats de ce calcul figurent 6 la première colonne du tableau 2.

Ces résultats confirment qu'un certain nombre d'années étaient fondamenta- lement ((normales 1) du point de vue du prévisionniste, les surestimations y étant a peu près aussi nombreuses que les sous-estimations. Mais il y eu également des années - cinq surtout - où une nette majorité de prévisionnistes, tant au sein du Secrétariat de l'OCDE qu'au plan national, ont sous-estimé la croissance ( 1968, 1969, 1972, 1976 et 1979), ainsi que quatre années où cette croissance fut surestimée dans un nombre important de cas (1971, 1974, 1975 et 1982).

L'un dans Vautre, les années où les prévisions par pays ont donné lieu 5 une erreur systématique sont bien aussi celles où les erreurs les plus graves ont été commises dans les prévisions concernant la zone OCDE dans son ensemble, que ce soit par les prévisionnistes nationaux ou par ceux du Secrétariat de l'OCDE. Si l'on regroupe toutes les prévisions de source nationale, l'année 1968 est celle qui donne

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Tableau 2. Analyse des erreurs relatives à l'évolution à échéance d'un an du PNB rées de pays déterminés

Solde des erreurs portant sur des pays déterminés (Prévisions de

l'OCDE et prévisions

nationales) I D \

Pour mémoire

Sommes des erreurs portant sur des pays déterminés

pondérées par leur PNB'

(Prévisions nationales) iD1

Erreurs commises par l'OCDE dans

la prévision portant sur la

zone de l'OCDE

1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982

-0.13 0.22 -0.58 -0.40 -0.10 0.38 -0.52 0.33 0.94 0.69 -0.52 0.39 0.03 -0.39 0.09 0.39 0.52

-0.6b -0.2b -1.F -0.4c 0.6d 1.3d -0.8d

0.8d 2.2 1.7

-0.4 o. 5 0.2 0.2 -0.3 0.5 2.3

-% N

-1 i/4 -1

34 1 % -% O 4 1%

-1 i/a O -% -% -% -t/4 1 %

a) États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Autriche, Danemark, Finlande, Pays-Bas, Norvège, Suède et Suisse.

bl A l'exclusion de la France, de I'italie, du Danemark et de la Suisse. cl A l'exclusion de I'ltalie, du Danemark et de la Suisse. dl A l'exclusion du Danemark. No tes : 1.

2.

Le solde B représente la différence entre le nombre des surestimations et celui des sous-estimations, divisée par le nombre total de prévisions. tl se situe donc dans la fourchette - 7 <6=S 1. Cette colonne présente, pour le PNB de la zone de l'OCDE, l'erreur qui résulte implicitement des prévisions portant sur chaque pays. Celle-ci est égale a la somme, pondérée par le PNB, des erreurs relatives aux divers pays ; pour obtenir un résultat global pour chaque pays, on a commencé parfaire la moyenne des diverses prévisions nationales le concernant (d. annexe). Chiffres repris du tableau 1. 3.

Les coefficients de corrélation ($1 entre les diverses colonnes (tous positifs) sont les suivants : Zr.2 = 0.87 $,,3 = 0.83 $ ~ , 3 = 0.88

lieu à la plus forte sous-estimation pour l'ensemble de l'OCDE, tandis que 197 1 , 1974, 1975 et 1982 donnent lieu 6 la plus forte surestimation. En ce qui concerne le Secrétariat de I'OCDE, 1968, 1969 et 1976 donnaient lieu à une sous-estimation importante du PNB de l'OCDE et c'était égaiement les années 197 1 , 1974, 1975 et 1982 qui donnaient lieu à une surestimation importante. L'équivalence n'est pas parfaite, 1979, par exemple, constituant une exception. L'examen des erreurs

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afférentes 3 cette dernière année montre que si une grande partie des prévision- nistes (près de la moitié en ce qui concerne les pays retenus) ont sous-estimé le taux de croissance, les erreurs commises pour la zone de l'OCDE dans son ensemble sont en général faibles et représentent une sous-estimation de ?4 point seulement pour les prévisions du Secrétariat de I'OCDE et une surestimation du même ordre de grandeur pour les prévisions nationales. On pourrait citer d'autres exemples. Globalement, toutefois, il existe une corrélation positive et fortement significative entre chaque colonne du tableau 2 et chacune des deux autres, ce qui révèle une forte tendance des erreurs les plus importantes portant sur l'OCDE dans son ensemble à se produire au cours des années où la majorité des prévisionnistes s'occupant d'un pays déterminé commettaient une erreur de même sens (on trouvera les coefficients de corrélation au bas du tableau 2). Or il convient de souligner qu'il n'existe aucune raison nécessaire pour que la corrélation entre les colonnes (1) et (2) ou les colonnes (1) et (3) soÎt aussi élevée qu'entre les colonnes (2) et (3).

Si les années où les prévisions portant sur des pays détermines ont donné lieu 6 un écart systématique sont également celles où la prévision concernant l'OCDE dans son ensemble a été marquée par les erreurs les plus fortes, ce phénomène pourrait s'expliquer, éventuellement, de deux manières :

- on aurait mal compris, ou mal chiffré (5 la suite, par exemple, d'un changement de politique) une force ou un ensemble de forces agissant sur l'ensemble de l'économie de l'OCDE ;

- on aurait mal compris ou mal chifiré une force ou un ensemble de forces agissant seulement sur quelques pays (peut-être même sur un seul d'entre eux) et dont les incidences se seraient transmises aux autres. Les principales voies de transmission auraient sans doute 6th les liaisons commerciales et financières internationales, encore qu'à l'occasion des effets moins tangibles, tels que la transmission internationale des variations de la confiance, aient pu également jouer un rôle important.

V. RAISONS POSSIBLE§ DES ERREURS DE PFIÉViSION LES PLUS GRAVES PORTANT SUR LE PN8

La présente section avance des explications pour les erreurs de prévision les plus graves indentifiées dans les sections II et 111. Au lieu de porter d'abord sur les sous-estimations et ensuite sur les surestimations, l'examen sera chronologique, l'analyse se trouvant ainsi simplifiée.

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La sous-estimation de i968. L'une des explications qui semblent s'imposer en ce qui concerne la sous-estimation de 1968, est sans doute une appréciation insuffisante de la vigoureuse impulsion que la croissance tirait alors de la très forte expansion budgétaire des trois années précédentes et du net relâchement de la politique monétaire. A coup sûr, la politique économique était bel et bien expansionniste. En ce qui concerne, tout d'abord, les États-Unis, le Rapport McCracken (McCracken et al. 1977) observe que (( ... la longue phase d'expansion qui avait commencé en 1961 se poursuivait à vive allure au début de 1965. La politique budgétaire était expansionniste.. . reflètant, d'une part, les allégements fiscaux de 1964 et, d'autre part, l'impossibilité de financer par l'impôt l'intensifi- cation de la guerre du Vietnam et la mise en Oeuvre des programmes sociaux lancés par l'Administration Johnson pour promouvoir les droits civiques et les objectifs de la ((grande société)). Les pressions de la demande sont devenues excessives au deuxième semestre de 1965, demeurant très fortes jusqu'au milieu de 1969 ... C'est en 1967 seulement que le gouvernement fédéral a proposé un relèvement temporaire des impôts, et celui-ci n'a été voté qu'en juin 1968 ... La politique monétaire, après avoir été restrictive en 1966 (le Conseil de la Réserve Fédérale ayant alors essayé de contrebalancer les impulsions excessives venant du budget), s'est d'abord assouplie pour devenir ensuite expansionniste.. . Au moment des élections de 1 968, les modifications budgétaires commençaient à exercer une incidence négative sur l'économie et le Conseil de la Réserve Fédérale mettait en œuvre une politique de restriction monétaire sévère, qui allait faire monter les taux d'intérêt et qui devait se prolonger jusqu'en 1969. )) (p. 52-55).

Au Japon aussi la politique de la demande globale était expansionniste, ce qui aggravait le fort gonflement de le demande provenant des exportations, à destination notamment des États-Unis. Pour citer encore McCracken, En 1965, l'économie sortait d'une légère récession. Soutenue par une politique d'aisance monétaire et par une politique budgétaire expansionniste, très favorable en particulier à l'investissement public et privé, elle devait entrer dans une longue période de croissance rapide, le PNB réel progressant de 55 pour cent pendant les quatre années 1965- 1969. )) (p. 55).

Enfin, la politique de la demande globale était également expansionniste en Europe. Citons à nouveau McCracken : (( Le budget fortement expansionniste de f967, qui marque le premier recours de l'Allemagne au financement par le déficit budgétaire, a favorisé l'essor économique sans précédent de 1 968-70.. . En France, où l'expansion de la demande avait été relativement hésitante en 1966-67, une politique résolument expansionniste fut mise en œuvre après les évènements de mai 1968, mais elle devait être tempérée par la suite, en même temps qu'intervenait la dévaluation de 1969 ... )) (p.56).

Ainsi, les années qui précédaient 1968 étaient-elles marquées par une expansion synchronisée des trois plus grands pays de l'OCDE, après quoi le quatrième modifiait également sa politique. Le Rapport McCracken (op. cit. p. 308-

1 O0

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3 1 1 ) a chiffré l'importance de l'impulsion expansionniste d'origine budgétaire (cf. tableau 3).

Ces chiffres ne représentent pas l'idéal, car ils ne se réfèrent qu'aux incidences initiales de la politique budgétaire ; pour tenir compte des effets de multiplicateur, il faudrait peut-6tre bien ies doubler, mais ce sont néanmoins les meilleurs dont on dispose pour cette période. Ils montrent que, sous l'angle de l'incidence initiale, les années 1965 à 1968 connaissaient l'un des deux renversements les plus importants de la politique budgétaire que l'on puisse observer au cours des douze années où ces données ont été calculées (l'autre, tout aussi important, étant le virage intervenu au cours des trois années 1972 1974 dans le sens de la contraction, avec cette différence qu'à l'époque la politique monétaire avait tendance à contrebalancer i'influence du budget et non à la renforcer).

Tableau 3. Mesure de l'incidence budgétaire pour neuf pays de l'OCDE*

Somme pondérée des variations budgétaires totales, à l'exclusion des effets de multiplicateur

Les chiffres positifs dénotent une stimulation de la demande globale

1965 0.2 1971 -0.2 1966 o. 9 1972 -0 .7 1967 2.2 1973 -1.5 1968 -0.4 1974 -0.9 1969 -1.9 1975 1.9 1970 0.0 1976 4.9

Source: McCracken, et al., (19771, pp. 339-340.

Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Canada, Pays-Bas et Suède.

La synchronisation de la politique suivie par les divers pays, et notamment par les plus importants d'entre eux, risque d'entraîner une sous-estimation des conséquences qui en découlent. II n'y a pas de raison nécessaire pour qu'il en soit ainsi : on devrait pouvoir aboutir à des chiffres corrects. Mais si de manière générale la prévision portant sur un pays déterminé peut saisir de manière grosso modo exacte les conséquences internes de la politique suivie par celui-ci, elle risque fort de ne pas tenir suffisamment compte des incidences qu'exercent sur ses exportations, et par suite sur son PNB, les mesures expansionnistes prises à l'étranger. Pour 1968, l'un des domaines où ce genre d'erreur de calcul a presque certainement joué un rôle important dans les prévisions établies pour de nombreux pays a été les importations des États-Unis, qui ont augmenté beaucoup plus fortement que ne le prédisaient les fonctions d'importation de l'époque6.

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Si les erreurs relatives à la transmission des effets de la politique économique ont joué un rôle important, il semble probable que leur incidence ait atteint son maximum en 1968 (et se soit donc traduite par une sous-estimation particulière- ment forte & cette date), compte tenu du retard généralement attribué & l'action de la politique budgétaire. En outre, l'erreur devait prendre la forme, au moins dans le cas de certains pays, d'une forte sous-estimation de la croissance des échanges mondiaux. II semble que l'on ait proposé à l'époque une explication de ce type, encore que -comme la plupart des exposés rétrospectifs figurant dans les Perspectives économiques de /'OCDE - elle soit assez brève, essentiellement descriptive plutôt qu'analytique, et un peu hésitante. Sous le titre ((La vigueur imprévue de la demande en 1968 )) le numéro de décembre 1968 des Perspectives économiques de /'OCDE faisait ressortir que la croissance de la demande interne avait dépassé les prévisions aux États-Unis, en Allemagne, en France et au Royaume-Uni. Par le canal des échanges internationaux, ce phénomène s'était propage aux autres pays de l'OCDE : «le vif redressement de la demande d'importations dans les grands pays de l'OCDE a entraîné un changement sensible de la conjoncture dans les petits pays industriels européens, qui sont tous fortement tributaires de l'évolution du commerce international N. (p. 9) ; et encore ; ((Au Canada et au Japon, l'essor des exportations a eu un effet immédiat sur le niveau de l'activité, tant par son incidence directe que par l'impulsion qu'il a donnée aux investissements productifs )) (p. 8).

Non seulement l'essor était plus fort que prévu, mais de nombreux observateurs devaient également être surpris de voir combien de temps il lui faudrait pour s'affaiblir, ce qui confirme que l'on sous-estimait les effets à retardement d'une politique de stimulation de la demande. En juillet 1969, les Perspectives économi- ques de /'OCDE relevaient qu'« au second semestre de l'an dernier, la production s'était fortement accrue dans presque tous les pays de l'OCDE. L'économie américaine ne réagissait qu'avec beaucoup de lenteur aux mesures de déflation, tandis qu'en Europe la demande s'accroissait rapidement, la reprise générale se poursuivant en Allemagne et l'activité ayant vivement redémarré en France.. . Pour le moment, il n'y a qu'au Royaume-Uni que la pression s'est atténuée autant qu'on l'escomptait. )) (p. 7).

Si donc toute situation de ce genre tient quelque peu de la parabole de l'œuf et de la poule, il semble à tout le moins possible que la sous-estimation de la croissance de 1968 puisse s'expliquer dans une large mesure par une prise en compte insuffisante des effets de transmission internationale. Au niveau des prévisions établies dans chaque pays, cette insuffisance prenait la forme d'exportations qui dépassaient ce que l'on attendait. Au niveau de la zone de l'OCDE tout entière, elle aurait pris - si toutefois on avait procédé de cette manière à ce niveau d'agrégation - la forme d'un multiplicateur trop faible, globales de la modification de la politique budgétaire.

s'appliquant aux incidences

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La surestimation de 197 1. Si 197 1 est mis en relief par le critère arbitraire de l'écart de 1 pour cent, il est sans doute plus correct d'envisager en bloc les années 1970 et 197 1 ; dans les deux cas, la croissance du PNB à échéance d'un an a été surestimée par le Secrétariat de l'OCDE, de % pour cent pour 1970 et de 1 M pour cent pour 197 1, tout comme elle avait été sous-estimée aussi bien pour 1968 que pour 1969. De même, on abordera simuhanément, plus loin, les années 1974 et 1975, marquées toutes deux par une surestimation de la croissance.

II est assez difficile de démêler les diverses raisons oyant conduit à surestimer la croissance en 1970-7 1. Le numéro de juillet 197 1 des Perspectives économiques de I'OCDEfait remarquer que (( Le ralentissement qui s'est produit en 1970 dans la croissance de la production de la zone de l'OCDE a été plus prononcé que prévu)), mais n'avance comme explication que des facteurs spéciaux, (( .. . notamment la grève de General Motors aux États-Unis et la persistance de l'agitation sociale en Italie )) (p. 9). Par la suite, se référant à 197 1, le numéro de décembre 197 1 observe que ((Le redressement du taux de croissance a été moins prononcé qu'on ne le prévoyait il y a un an )) (p. 17), mais 16 encore n'explique pas réellement pourquoi il en avait été ainsi.

Cependant, il est pour le moins intéressant de constater que les années 1970 et 197 1 venaient immédiatement à la suite d'un virage de la politique économique, dans un sens fortement restrictif. Le rapport McCracken relève que Q( Entre 1968 et 1 969, les politiques monétaires et budgétaires sont devenues fortement restricti- ves.. . )) (p. 59). Sur la base des calculs de l'incidence budgétaire figurant au tableau 3, le virage restrictif représentait, pour l'ensemble des années 1968 et 1969, plus de 2 pour cent du PNB global des neuf plus grands pays de l'OCDE et constituait par suite le deuxième renversement, par ordre d'importance, que la politique budgétaire ait subi au cours des 12 années allant de 1965 à 1976.

La surestimation de 1974 et 1975 et la sous-estimation de 1976. Ces trois erreurs s'étant succédées, il est préférable de les examiner dans l'ordre où elles se sont produites, La surestimation de f 974 venait à la suite de l'essor de 1972-73 qui, au niveau de l'OCDE dans son ensemble, avait été prévu exactement (on reviendra plus loin sur ce point). Démêler les raisons ayant conduit à surestimer la croissance en 1974 et 1975 est une des tâches les plus complexes que propose l'après-guerre toute entière. Les éléments fondamentaux de cet épisode ont donné lieu à un grand nombre de travaux'. On considère en général que du point de vue quantitatif les facteurs les plus importants qui aient influencé à l'époque la demande globale étaient la croissance rapide de l'excédent courant de l'OPEP (qui exerçait un effet déflationniste), un virage budgétaire dans un sens restrictif (dont l'incidence est évaluée à - 1 '/2 pour cent en 1973 et - 0.9 pour cent en 1974, - cf. tableau 3), une politique monétaire qui, selon McCracken, s'orientait très nettement, en 1973, dans un sens restrictif (op. cit. p. 75) et une dégradation brutale de la confiance des consommateurs et des entreprises (facteur lui aussi déflationniste).

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Si la prévision publiée dans le numéro de décembre 1973 des Perspectives économiques de /'OCDE surestimait très fortement (de 4 points) la croissance du PNB en 1974, on peut dans une large mesure ne pas en tenir compte car, si l'on connaissait l'orientation de la politique économique, cette prévision ignorait l'embargo sur le pétrole et la hausse considérable, intervenue fin 1973, du prix du pétrole entrant dans les échanges internationaux. On pourrait se consoler en observant que le numéro de juillet 1974 des Perspectives &conorniques de /'OCDE, qui reprenait des prévisions éfaborées après le renchérissement du pétrole, fixait la croissance du PNB, pour l'année en cours, 5 1 pour cent ; le résultat effectif ayant été une légère baisse - de O. 1 pour cent - on pourrait considérer cette prévision comme raisonnable à la lumière de la nouvelle situation. Toutefois, le numéro de décembre 1974 des Perspectives économiques de I'OCDEprévoyait pour 1975 une croissance de 'A pour cent, alors qu'en fait le PNB baissait de 1.2 pour cent, ce qui représente une surestimation de 1 % pour cent. Ainsi donc, si les analyses publiées à l'époque donnent à penser que l'on comprenait en gros les forces économiques fondamentales qui étaient à l'œuvre dans les pays de I'OCDE, on ne saurait prétendre que leur incidence et, chose peut-être plus importante, la date de cette dernière, aient été pr6vues avec une quelconque exactitude. O'importantes erreurs de prévision étaient donc commises, pour des raisons qui tenaient à la nouveauté du choc intervenu (qui exerçait simultanhent des effets déflationnistes sur la demande et inflationnistes sur les prix), à son intensité et à son caractère général. Pour prévoir correctement de tels évènements, it aurait fallu, à tout le moins, disposer d'un cadre analytique international et d'un ensemble de relations chiffrées que le Secrétariat de l'OCDE ne possédait pas à l'époque. II est intéressant d'observer qu'en l'espèce des calculs plus sommaires effectués pour l'ensemble de la zone de l'OCDE devaient se révéler plus pertinents que l'addition de prévisions initiales élaborées pour chaque pays à partir d'hypothèses fausses quant à l'environnement extérieur.

Les deux années de baisse du PNB que furent 1974 et 1975 devaient être suivies, en 1976, par un croissance très rapide (5.2 pour cent pour la zone de I'ûCDE). Le Secrétariat de l'OCDE avait correctement pronostiqué une reprise de 4 pour cent. Cependant, ce chiffre était inférieur de 1 i/4 pour cent à ta réalité, et doit donc être classé parmi les erreurs importantes aux fins de la présente analyse. tes principaux facteurs qui agissaient à l'époque sur l'économie des pays de l'OCDE étaient la contraction de I'excbdent courant de l'OPEP (qui jouait dans le sens de la réflation), un virage fortement expansionniste de la politique budgétaire, dont l'incidence directe équivalait 6 quelque 2 pour cent du PNB des neuf plus grands pays (tableau 3) et le rétablissement de la confiance chez les particuliers et dans les entreprises, qui provoquait un essor des stocks et de l'investissement. II est sans doute impassible d'attribuer 5 la sous-estimation une cause précise alors que tant ù'influences étaient à l'oeuvre. Rétrospectivement il apparaît clairement que la force extraordinaire w e c laquelle la tendance antérieure à la réduction des stocks s'était, pour un temps, renversée fut une cause importante.

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La surestimation de 1982. L'erreur commise au sujet du PNB de l'OCDE pour 1982 - environ 1 % pour cent pour les prévisions de l'OCDE - a été l'une des plus fortes depuis le premier choc pétrolier. S'il est difficile de déterminer de façon un tant soit peu certaine les raisons de cette faiblesse inattendue de l'activité économique, il semble qu'il faille les chercher avant tout au sein même de la zone de l'OCDE et notamment du côté des facteurs tenant à l'action des pouvoirs publics. Selon les calculs du Secrétariat de l'OCDE, l'incidence déflationniste totale des mesures restrictives, tant budgétaires que monétaires, prises en 1 982 représentait au minimum l f i pour cent du PNB de la zone. Plusieurs autres facteurs connexes devaient également jouer un rôle important. II semble que les entreprises aient quelque peu modifié leur comportement dans le cadre d'un marché du crédit tendu, ce qui les amenait à réduire leurs stocks avec une rapidité inattendue et diminuait de près de 1 pour cent le taux de croissance du PNB. De plus, le niveau élevé des taux d'intérêt, surtout aux États-Unis, était presqu'à coup sûr l'un des facteurs qui contribuaient à la fermeté du dollar. S'ajoutant aux incidences directes exercées par le niveau élevé des taux d'intérêt sur le service de la dette, cette fermeté provoquait des tensions inattendues dans la situation financière des PVD, les contraignant ii réduire leurs importations plus que ne l'aurait justifié à elle seule la baisse de leurs exportations. Si l'on s'attendait à un tel résultat, on en sous-estimait l'importance : on constate aujourd'hui qu'il a sans doute réduit l'activité: économique de I'OCDE de 1 pour cent en 1982.

Des erreurs importantes qui ne furent pas commises. Un tel catalogue d'erreurs et de leurs causes éventuelies doit forcément donner l'impression que les prévisionnistes n'ont fait que se tromper. II n'est donc pas inutile de rappeler qu'il n'en était rien. Des 17 prévisions de l'OCDE portant sur le PNB réel de la zone à échéance d'un an, 5 seulement comportaient une erreur supérieure à 1 point ; si l'on élimine l'erreur de 4 points commise en décembre 1973, dans des conditions particulières, antérieurement au renchérissement du pétrole, aucune de ces erreurs n'atteignait 2 points. Qui plus est, les années où les erreurs de prévision furent les plus faibles n'étaient pas toutes faciles à prévoir. Ainsi, l'essor de 1972-73 a été correctement prévu, 1972 étant sous-estimé de % de point et 1973 prévu sans aucune erreur, alors que ce fut une des années de plus forte croissance que les pays de l'OCDE eussent jamais connue8. En second lieu, la période 1976-1 98 1, marquée par le second choc pétrolier, proportionnellement aussi important que le premier, n'a pas provoqué d'erreur de prévision supérieure à M pour cent.

L'étude de ces divers épisodes de sous-estimation et de surestirnation conduit à faire deux observations générales :

- les erreurs de prévison les plus fortes portant sur le PNB réel de I'OCDE à échéance d'un an ont généralement été commises à la suite d'une ou de deux années où l'économie des pays de l'OCDE avait subi un choc inhabituel et relativement important, provoqué par l'action des pouvoirs

1 O5

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publics ou (la première fois) par une variation du prix du pétrole entrant dans les échanges internationaux ; au plan de l'économie des pays de l'OCDE dans leur ensemble, on peut en déduire, soit que l'incidence de ces chocs avait été sous-estimée, soit que les méthodes de prévision ne permettaient pas d'en suivre complètement les répercussions, que ce soit d'un pays 3 l'autre - par suite d'une saisie inadéquate des effets de transmission internationaux - ou au sein même de chaque pays, par suite d'une sous-estimation de la dynamique du comportement des agents économiques.

VI. LA PRÉVISION DE L'iNFLATtON : RÉSULTATS OBTENUS

Depuis le milieu des dnn6es 60, les résultats obtenus en matière de prévision de l'inflation - si on les mesure pas les erreurs commises par les prévisionnistes nationaux et le Secrétariat de l'OCDE en ce qui concerne l'évolution a un an de l'indice des prix dérivé du PNB- ont été à beaucoup d'égards grosso modo comparables à ceux que donnait la prévision du PNB réel. En ce qui concerne les pays considérés isolémei'rt, près de la moitié des prévisions se situaient 3 moins de 1 point

GRAPHiQUE 6

Distribution de fréquence des erreurs de prévision relatives a l'inflation de certains pays Proportion en

t- pourcentage de l'ensemble des prévisions

Prévisions de l'OCDE et prévisions nationales

1966-1 982

24

20

16

12

8

4

O -7 -6 -5 4 -3 -2 -1 B

Importance de l'erreur en points de pourcentage

1 û6

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de la réalité, un quart comportant en outre une erreur comprise entre 1 et 2 points (graphique 6). Tout comme dans le cas du PNB réel, un petit nombre de prévisions étaient très inexactes, certaines erreurs de prévision relatives 6 l'inflation dépassant 6 points. Parmi ces dernières, certaines des plus importantes, quoique pas toutes, s'expliquent dans une large mesure par les effets des deux fortes hausses du prix du pétrole entrant dans les échanges internationaux (intervenues en 1973-74 et en

Au plan de la zone de l'OCDE dans son ensemble, on trouve également un certain parallélisme avec la prévision du PNB réel. Les erreurs commises dans les prévisions relatives à l'inflation dans les pays retenus ayant tendance i se compenser, les erreurs de prévision relatives à l'inflation ont été plus faibles pour la zone de l'OCDE. La moyenne des erreurs de prévision commises par les prévisionnistes nationaux, pondérée par le PNB - que l'on peut considérer comme le résultat implicite, pour la zone toute entière, de l'ensemble des prévisions nationales, ne dépasse 2 points qu'en 1973 et 1974, années marquées par des erreurs de 3% 5 4 points (première colonne du tableau 4). En ce qui concerne 1974,

f 978-79).

Tabteau 4. Erreurs de prévision relatives à l'indice des prix dérivé du PNB de la zone de l'OCDE

Somme des erreurs portant sur des pays déterminés,

pondérées par leur PNBa

Erreur de prévision de

l'OCDE

1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982

-1.16 -0.26 - 0 . 5 c -1.5d -1.3e -1 .O' -0.8' -3.4' -3.9

O. 5 -0.2 -0.1 -0.9 -1 .O -0.8 0.2 1.3

..

.. -%

-1 %

O -3 4%

% w

O -w -1 %

-1%

-1 1%

..

..

a) Moyenne pondérée des prévisions nationales relatives aux pays suivants : États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Autriche, Danemark, Finlande, Pays-Bas, Norvège, Suède et Suisse.

b) A I'exclusion de la France, de l'Italie, du Danemark, de la Finlande, de la Norvège et de la Suisse.

c) A l'exclusion de l'Italie, du Danemark, de la Finlande, de la Norvège et de la Suisse. dl A l'exclusion de l'Italie, du Danemark, de la Norvège et de la Suisse. el A l'exclusion du Danemark et de la Norvège. f ) A l'exclusion du Danemark.

107

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l'erreur apparente est imputable au renchérissement du pétrole, qui intervenait trop tard - à fin 1973 - pour être pris en compte dans les prévisions. Mais i f semble que la forte erreur commise pour 1973 s'explique dans une large mesure par la sous-estimation des diverses incidences que le puissant essor de l'économie mondiale, renforcé par des mouvements spéculatifs, exerçait sur le prix des produits de base autres que le pétrole. Les prévisions établies par le Secrétariat de l'OCDE en ce qui concerne l'inflation dans la zone de l'OCDE suivent en gros la même évolution (seconde colonne du tableau 41, encore qu'une comparaison précise ne puisse être effectuée pour toute la période écoulée depuis le milieu des années 60, les prévisions de l'OCDE n'ayant pas 6th publiées pour certaines des années les plus anciennes.

On observe, toutefois, une différence importante et intéressante : contraire- ment aux prévisions portant sur l'activité économique, celles qui ont trait à l'inflation font apparaître un biais très net à la sous-estimation, tout au moins en ce qui concerne les années les plus anciennes. De 1966 à 1972, le taux d'inflation de la zone de l'OCDE, tel qu'il résulte implicitement des prévisions nationales, a été systématiquement sous-estimé. II semble que les prévisionnistes aient tardé à prendre conscience de l'accélération de l'inflation : tout en la prévoyant, ils n'en saisissaient pas toute l'ampleur, peut-être du fait que, dans un certain nombre du pays, ils ne tenaient pas entièrement compte des progrés de l'indexation, de fait ou de droit, des taux de salaire sur le coût de la vie.

2

1

Pourcentage d'erreur O sur l'inflation - -1 - -2 - -3 Coefficient de corrélation -

al Ensemble de !'échantillon r = -0.50 bJ A i'excfusion de 1974 r = 0.16 B<-4 4

-5 I I I I I I I I 1

Pourcentage

5

- 1

O

-1

-2

-3

-5

GRAPHIQUE 7

Erreurs de prévision concernant et l ' inflation dans la zone de

Pourcentage d'erreur sur le PNB réel

le PNB réel l 'OCDE

Pourcentage

5

4

3

2

108

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Plus récemment, en revanche, on a commis moins d'erreurs en ce qui concerne l'inflation. Elles ont presque toujours été inférieures à un point, la seule exception étant la prévision présentée par l'OCDE en 1978 pour 1979 ; encore l'erreur s'explique-t-elle, dans une large mesure, par l'hypothèse, adoptée pour des raisons techniques, de prix inchangés pour le pétrole entrant dans les échanges internatio- naux. Tout récemment, en 1982, on a surestimé le taux d'inflation de la zone de l'OCDE, ce qui s'explique en grande partie par la surestimation connexe de l'activité économique mondiale et aussi par la remise en question -inattendue dans son ampleur - des liens entre les accords salariaux et le coût de la vie, phénomène qui lui-même se rattache sans doute à l'importance et à la durée de la récession que connaissent les pays de l'OCDE.

Apr6s avoir examiné distinctement les erreurs de prévision portant sur le PNB réel et sur l'inflation, il est naturel de se demander si elles présentent une tendance 5 se compenser, en d'autres termes, si l'on prévoit plus correctement, en moyenne, le PNB nominal que ses deux composantes. Comme le montre le graphique 7, i l ne semble pas exister de tendance systématique en ce sens pour les prévisions de l'OCDE. Si les erreurs se compensaient, les écarts de prévision auraient tendance 5 se situer sur la diagonale négative 8B'. En fait, aucune tendance de ce genre ne se manifeste, si I'on exclut l'année 1974 de l'échantillon. Pour cette année, année marquée pas la plus forte erreur jamais commise au sujet du PNB réel de l'OCDE, le PNB nominal a été presque exactement prévu.

RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS

La présente étude porte essentiellement sur certains aspects des résultats obtenus par les prévisionnistes, tant au sein de l'OCDE qu'au plan national, à savoir ceux que i'on peut rattacher, tout au moins sur la base de preuves indirectes, 5 des phénomènes de transmission internationale, agissant simultanément sur plusieurs pays. Les principales conclusions tirées de cette analyse sont les suivantes :

A de nombreuses reprises, en ce qui concerne la prévision du PNB à échéance d'un an, les erreurs commises pour certains pays ont été compensées par des erreurs de sens inverse pour d'autres. Ce phénomène permet de penser, encore que bien sûr il ne le prouve pas, qu'au cours des années en cause les erreurs de prévision aient eu leur source principale au sein même de l'économie nationale des divers pays. En revanche, au cours d'un petit nombre d'années, la majeure partie des prévisions du PNB portant sur des pays déterminés était marquée par des erreurs de même sens.

1 O9

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iii) C'est généralement - mais pas toujours - au cours de ces années que la prévision du PNB de l'OCDE a donné lieu aux erreurs les plus importantes, que ce soit de la part du Secrétariat de l'OCDE ou sur la base de la moyenne pondérée des prévisions nationales portant sur des pays déterminés. (Ce résultat ne constitue pas une banalité ; il peut se faire - et le cas s'est effectivement produit - que la majorité des prévisionnistes aient commis au sujet des divers pays des erreurs de même sens, mais que celles-ci soient faibles, et qu'il en soit

b s err "k~dT* q l e s p I'OCüE.)

iv) 4 p w nsidérbs isolément ou pour la zone etai%J en général61celleç qui suivaient un choc important subi -- par i + l % ~ e , que celui-ci soit d'origine interne (viraae de la politique Gonomique) ou externe (pren?;;eFchoc p é t r o l i e e

Ces constatations donnent à penser que lorsque l'économie des pays de l'OCDE subit un choc violent les répercusions en sont souvent sous-estimées. II se peut que cette erreur soit dans une large mesure d'origine ((interne)), la sous-estimation portant sur l'importance du choc subi par chaque pays, QU sur ses incidences au plan national. D'un autre côté, il se pourrait que l'on ne tienne pas suffisamment compte, en général, des incidences exercées par ce choc sur l'activité à l'étranger, et par suite sur ia croissance des débouchés qui s'ouvrent aux exportations de chaque pays. Au plan de l'OCDE dans son ensemble cela revient, implicitement ou explicitement, & appliquer au choc un multiplicateur trop faible lorsqu'on en calcule les répercussions probables. Dans la pratique, les deux sortes d'erreurs - internes et (( internationales )) - ont sans doute joué un rôle important au cours de la période en cause.

L'utilisation systématique, pour les prévisions, d'un modèle formalisé des liaisons internationales devrait contribuer à limiter les erreurs de prévision imputables aux effets de transmission. On constate avec intérêt qu'après le second choc pétroiier, lorsque cette méthode a été utilisée et que l'on pouvait s'appuyer sur un précédent historique, les prévisionnistes ont obtenu de bien meilleurs résultats que la première fois. Cependant, cette explication est sans doute incomplète : la deuxième fois, la dépense privée a évolué de fac;on beaucoup plus régulière, sans doute parce que les consommateurs et les entreprises s'étaient adaptés à un choc de ce genre, ce qui facilitait quelque peu la tâche des prévisionnistes.

On peut, toutefois, tirer de ces considérations des indications utiles quant à l'exactitude probable des prévisions qui seront faites & l'avenir. Dans la plupart des cas, il semble raisonnable, lorsqü'on établit des prévisions pour un pays déterminé, de penser que l'évolution de l'économie mondiale, qui leur sert de cadre, aura été prévue avec une marge de 1 point, en ce qui concerne tant le PNB réel que l'inflation à échéance d'un an. Mais en ce qui concerne les annees venant immédiatement à la

.-.--. ___. -------- --- --- -_ __-- ---- -

-

110

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suite d'un choc important (par exemple équivalent 6 1 pour cent du PNB ex ante) subi par l'économie des pays de l'OCDE, et notamment lorsque celui-ci fait entrer en jeu des voies de transmission que l'on ne saurait bien comprendre et bien chiffrer A partir de l'exp6rience acquise, les erreurs de prévision risquent d'être beaucoup plus fortes pour la zone de l'OCDE, et donc pour les divers pays envisagés isolément. Elles risquent d'être deux fois pfus importantes, voire davantage, aussi bien pour le produit réel que pour l'inflation.

Si ces propositions sont correctes, ne serait-ce que de manière approximative, il devrait être possible d'avertir les responsables de la politique économique, toutes les fois que les circonstances font naître la probabilité de fortes erreurs de prévision. La conclusion qu'il convient de tirer de cet état de choses en ce qui concerne la politique à suivre est sans doute différente selon les cas ; mais il convient probablement, dans la plupart des cas, d'attribuer une importance relative plus grande aux indicateurs qui deviennent disponibles en cours d'année, et une importance moindre aux prévisions, par rapport 6 ce que l'on ferait au cours d'une année plus normale.

h,--

I l l

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NOTES

1. Pour un aperçu intéressant d'études récentes sur l'exactitude des prévisions, voir Cipolletta et de Roo (1 981 1, Daub (1 981 ), Hatjoulliset Wood (1 9791, et McNees (1 979) and (1 981 1. On trouvera desétudes récentes couvrant des prévisions relatives 6 des groupements de pays (émanant en général d'organisations internationales) chez Barker (1 9831, Fontenau (1 9831, et MacFarlane ( 1 983). Pour apprécier l'exactitude des prévisions, il convient également de tenir compte d'autres considérations, qui toutefois n'intéressent pas directement la présente étude. On en trouvera un examen utile et récent chez Klein e t Young (1 9801, notamment pp. 131 to 147. Pour une certain nombre de pays pris isolément, en revanche, ce sont peut-être les projections de croissance des marchés émanant de l'OCDE, plutôt que les projections du PNB, qui sont considérées comme les plus importantes, les autorités donnant la préférence à leurs propres projections de la demande intérieure.

Le modèle estimé est le suivant :

où Xr est la croissance du PNB réel de la zone de l'OCDE (tableau 1 dans le corps du présent document), dont on a éliminé la tendance par différences prerniéres, et où Ct est le terme représentatif des écarts résiduels. Un trouvera une étude des fondements théoriques et des méthodes pratiques d'analyse des séries chronologiques dans Box et Jenkins (1 970). McNees est de longue date l'arbitre officieux de l'exactitude des prévisions économiques élaborées aux États-Unis. II a publié à ce sujet de nombreux articles dans divers numéros de la New England Economic Review.

C'est ainsi que les importations de marchandises augmentaient en volume de près de 22 pour cent, soit plus de quatre fois plus vite que le PN6 (4.7 pour cent). A l'époque, la plupart des fonctions d'importations auraient prédit une croissance de l'ordre de 1Q pour cent seulement.

Cf. par exemple OCDE (19801, pp. 146-199, OCDE (19821, pp. 158-159, Llewellyn, Ostry et Samuelson II 9821, Llewellyn (1 9831, ainsi que Larsen et Llewellyn (1 983). Les autres années où le PNB de l'OCDE connqissait une croissance rapide étaient 1950 (8.3 pour cent), 1951 (7.1 pour cent); 1955 (6.8 pour cent) et 1964 (6.2 pour cent). Elles étaient toutes antérieures au début des travaux prévisionnels du Secrétariat de l'OCDE : par la suite, une croissance de ce genre n'a plus été observée : cf. hladdison (1 983, page 86.

2.

3.

4. X t = 0.82*Xt-1 + 0.73"Xt-2 + Ct + 0.52*Ct-2

5.

6.

7.

8.

112

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ANNEXE

Exactitude des pr6visisns relatives au PNB 8% 6 1'9nQlation si 4chBance d'un an

Pays : ktats-unis Source: OCDE

PNB t lndice imnlicite des nrix du PNB

1966 1 Y67 1968 9 969 7 978 1971 4 972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 a 979 1980 a 981 1982

Erreur Taux prévu Taux Erreur Taux Taux prévu *fiect~

5% 4 4% 2% 3 % 4 5% 6% 2%

5% 4 .??

4% 2

-1 !4 K

-1%

-2

5 .$ 2.4 4.9 2.8

-0.7 2.7 6.3 5.9

-2.1 -1.8

6.Q 4.9 4.4 2.3

-0.2 1.9

-a .9

4.6 1.6

-0.4 -6.3

2.2 1.3

4.4 , 8.4 4.4

4.2 -8.3 4 . 4 -0.2 -8.3 -1.1 - a .2

1.4

3 3vi 4

3% 3% 6%

18% 6% 5% 6 4% 9%

1 Q?+ 8

c

4.0 4.7 6.5 4.7 3,2 5.6 10.3 9.3 5.3 5.9 7.3 8.8 8.9 9.5 6.0

-1 .O -4.2 -1.5

8.6 -2.9 -3.6

1.2 1 .a

-0.7 -1.3 -1.6

0.6 1 .O 2.0

-

PNB

Taux prévu Taux effectifs Erreur

a 969 3.3 2.8 o. 5 1970 1.1 -0.2 1.3 1971 3.2 3.4 4 . 2 1972 5.5 5.7 -0.2 1973 6.1 5.8 0.3 9 974 0.1 -0.6 1.7 1976 4.8 -1.2 0.4 1976 5.9 6.4 0.5 3 977 5.8 6.5 4.5 4 978 4.3 5.0 -0.7 1979 2.4 2.8 -0.4 1980 -1.3 -o. 3 -1 .O 4 981 1.2 2.5 -1.3 1982 0.5 -2.1 2.6 * al Dernihres estimations.

Prévision médiane tirée de l'enquête ASAINBER.

fndice implicite des prix du PNB

Taux prévu Taux eff ectifa Erreur

3.3 4.7 3.9 3.2 3.3 5.9 9.5 6.0 5.5 5.9 7.4 8.8 9.5 7.9

5.1 5.4 5.0 4.2 5.8 8.8 9.3 5.2 5.8 7.4 8.6 9.2 9.6 6.0

-1.8 -0.7 -1.1 -1 .O -2.5 -2.9 -0.2

0.8 4.3 -1.5 -1.2 -0.4 -0.1

1.9

113

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Pays : États-Unis Source : Council of Economic Advisers

PNB

Taux prévu Taux effectif Erreur

1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 4 978 1979 1980 1981 1982

5.0 4.0 5.0 4.0 4.2 2.7 t .2 4.5 6.0 6.7 1 .O -3.0 6.2 5.7 4.7 2.2 -1 .O 1.7 3.0

4.7 5.4 5.4 2.5 5.0 1.7

-0.4 2.7 6.5 5.9 -2.2 -2.0 6.2 5.7 4.3 0.8 -0.3 0. 7

-1,2

O. 3 -1.4 -0.4 1.5 -0.8

'1 .O 1.6 1.8

O. 8 3.2 -1 .O 0.0 0.0 0.4 1.4 -0.7

1 .O 4.2

-0.5

Pays: Japon Source: OCDE

PNB

Taux prévu Taux effectif Erreur

1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982

6% 10% 3 9%

1 1 % 10% 6%

10% 7% 2 4% 6 5 4% 4% 3% 3%

9.7 13.3 14.2 12.3 10.7 6.7 9.6 10.2 -1.8 2.1 6.3 5.2 5.6 5.9 4.2 3.0 3.0

-3.5 -2.8 -5.2 -2.8 O. 6 3.8 -3.1 0.6 9.3 -0.1 -2.1 0.8 -0.6 -1.2 0.6 0.8 0.8

Indice irndicite des prix du PNB

Taux prévu Taux effectif Erreur

1.5 2.0 2.0 2.5 3.2 3.2 4.0 4.5 3.2 3.0 7.0

1 1 .O 6.0 5.5 6.0 7.4 9.0 10.2 7.2

1.9 1.8 3.0 3.0 3.8 5.1 5.3 4.6 3.0 5.3 18.2 8.7 5.1 5.9 8.3 9.0

1 0 4 0 8.6 4.6

-0.4 o. 2 -1 .O -0.5 -0.6 -1.9 -1.3 -0.1 0.2 -2.3 -3.2 2.3 0.9 -0.4 -2.3 -1.6 -1 .O 1.6 2.6

Indice implicite des prix du PNB

Taux effectif Erreur Taux prévu

3% 5% 4%

4% 5% 9 'A 14Y2 5 M 6% 5% 4% 5 Y4 5 4%

-

4.0 4.5 6.7 4.3 4.6 12.0 21.1 7.1 6.4 5.5 4.8 2.0 3.2 2.8 2.0

-0.5 1 .O -2.0

-0.1 -6.3 -1 1.9

7.4 -0.9 1.3 O. 5 2.5 2.6 2.2 2.3

-

114

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Pays: Japon Source : Officielle*

PNB

Taux prévu Taux effectif Erreur

1955 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982

4.5 4.2 6.5 3.0 5.5 6.6 9.2 5.4 6.1 7.0 7.5 7.5 9.0 7.6 9.8

11.1 10.7

7.2 10.7 2.5 4.3 5.6 6.7 7.0 6.3 4.8 5.3 5.2

10.8 6.1 7.8 6.0

11.2 12.5 13.5 6.4

12.5 10.6 5.7

11.1 13.1 12.7 11.0 10.4 7.3 9.8 6.4

-0.2 3.4 5.7 5.8 5.7 6.1 5.0 3.3 3.3

-6.3 -1.9 -1.3 -3.0 -5.7 -5.9 -4.3 -1 .O -6.4 -3,6

1.8 -3.6 -4.1 -5.1 -1.2

O. 7 3.4

-2.6 4.3 2.7 0.9

-0.1 o. 9 1.3 0.2

-0.2 2.0 1.9

Indice irndicite des Drix du PNB

Taux prévu Taux effectif Erreur

-1.8 0.0 1 .O

-0.7 0.6 1.1 0.5 0.0 1.9 2.5 3.3 3.5 4.0 4.2 4.2 4.2 4.0 4.9 5.1

10.1 11.1

7 .O 6.6 4.7 3.0 4.4 3.6 3.0

2.2 5.8 4.9

-1.1 3.9 5.9 7.9 2.5 5.0 4.8 4.7 5.4 4.3 4.4 5.3 6.3 4.1 5.8

14.7 18.2 6.0 7.0 5.0 3.8 1.3 2.6 2.1 1.6

-4.0 -5.8 -3.9

0.4 -3.3 -4.8 -7.4 -2.5 -3.1 -2.3 -1.4 -1.9 -0.3 -0.2 -1.1 -2.1 -0.1 -0.9 -9 .'6 -8.1

5.1 0.0 1.6 0.9 1.7 1.8 1.5 1.4

Exercice budgétaire (avril-mars). Par suite des modifications apportées au système comptable et a l'année de base, les taux prévus et les taux effectifs ne concordent pas exactement.

Pays : Allemagne Source: OCDE

PN B

Taux prévu Taux effectif Erreur

1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982

3% 3% 3% 5 4% 3 2 5% 3% 2% 3% 3% 3% 4 2% -% 1%

2.4 -0.2

7.0 8.0 5.4 2.8 3.0 5.3 0.4

-3.2 5.7 2.6 3.5 4.5 1.8 -0.2 -1.1

1.4 3.7

-3.8 -3.0 -0.9 o. 2 -1 .O -0 .1

2.9 5.7 -2.5

o. 9 -0.3 -o. 5

O. 5 -0.1

2.4

Indice implicite des prix du PNB

Taux prévu Taux effectif Erreur

2% 2% 4%

5% 5% 7 6 ?4 4 4 4 3 l/i 4% 4 3%

-

2.2 3.5 7.3 7.6 6.1 5.8 6.8 8.1 3.3 3.6 3.9 3.8 4.8 4.2 4.8

O. 3 -1.3 -3.1

-0.4 -0.6

0.2 -1.6

O. 7 0.4 o. 1 -0.3 -0.3 -0.2 -1.3

-

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Pays : Allemagne Source : Consensus*

PN B

Taux prévu Taux effectifa Erreur

1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 t 980 1981 1982

3.8 3.2 (3.1) 5.5 6.5 (6.6) 5.0 4.4 (5.4) 4.0 2.7 (2.6) 2.5 -0.5 ( 4 . 1 ) 5.0 6.9 (6.1 1 3.5 8.4 (7.5) 4.0 4.7 (5.0) 4.0 2.9 (3.2) 1 .O 2.8 (4.1) 5.0 5.4 (4.6) 3.0 0.4 (0.5)

4.0 5.6 (5.6) 5.5 2.4 (2.8) 3.0 3.4 (3.5) 4.0 4.4 (4.0) 2.5 1.8 (1.9) 0.0 -0.3 (-0.3) 1.0 -1.2 (-1.11

2.5 -3.6 (-2.6)

0.6 -1 .O

O. 6 1.3 3.0

-1.9 -4.9 -0.7

1.1 -1.8 -0.4

2.6 6.1 -1.6

3.1 -0.4 -0.4

O. 7 0.3 2.2

Indice implicite des prix du PNB

Taux Erreur raux prévu efiectifa

3.0 2.9 2.0 2.8 4.0 3.9 3.0 3 .'6 2.5 0.8 2.0 1.9 2.5 3.1 4.5 7.4 5.0 7.7 5.0 6.2 5.5 6.1 7.0 6.5

4.5 3.1 4.0 3.6 4.0 3.9 3.5 3.8 4.5 5.0 4.5 4.1 4.5 4.8

7.0 8.3

(2.8) i3.0) (3.6) (3.6) (1.3) (1.9) (4.2) (7.6) (7.81 (5.4) (6.5) (6.8) (6.1 1 (3.4) (3.7) (4.2) (4.0) (4.5) (4.2) (4.8)

o. 1 -0.8

o. 1 -0.6

1.7 o. 1

-0.6 -2.9

2.7 -1.2 -0.6

O. 5 -1.3

1.4 0.4 o. 1

-0.3 -0.5

0.4 -0.3

Prévisions d'octobre, établies conjointement par les cinq principaux instituts. a) Premières estimations officielles. Les dernières estimations sont indiquées entre parenthèses, a .titre de référence.

Pays : Allemagne Source : Cinq sages

PNB

1963 1964 1965 î 966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 t 977 1978 1979 1980 1981 1982

Taux prévu Taux effectifs

Erreur

3.0 4.0 4.5 4.5 4.5 1 .O 5.5 2.5 ,

2.0 4.5 4.5 3.5 3.8 2.8 0.5 o. 5

3.2 6.5 4.4 2.7

-0.5 6.9

4.7 2.9 2.8 5.4 O. 4

-3.6 5.6 2.4 3*4 4.4

-0.3 -1.2

8.4

1 .a

3.5 -2.9 -3.9 -0.2

1.6 -1.8

o. 1 2.1 5.6

-1.1 2.1 o. 1

-0.6 1 .O 0.8 1.7

Indice implicite des prix du PNB

Taux prévu Taux effectifa Erreur

2.0 1.5 3.0 5.0 5.0 5.0 6.0 7.5 6.0 4.0 4.0 3.5

, 3.0 4.5 4.0 4.0

2.9 2.8 3.9 3.6 0.8 1.9 3.1 7.4 7.7 6.2 6.1 6.5 8.3 3.9 3.6 3.9 3.8 5.0 4.1 4.8

1.2 -0.4 -0.1 -2.4 -2.7 -1.2 -0.1

1 .O -2.3

o. 9 0.4

-0.4 -0.8 -0.5 -0.1 -0.8

a) Premières estimations officielles, On trouvera les dernières estimations dans le tableau ci-dessus.

116

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Pays : Allemagne Source : Officielle

PIE

Taux prévu effectif Taux Erreur

PNB

Indice implicite des prix du PI6

Taux effectif Erreur Taux prévu

Taux prévu Taux effec t ifa Erreur

1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982

2.0 4.0 4.5 4.5 3.5 2.5 4.5 1 .O 2.0 4.5 5.0 3.5 4.0 2.,5

1.3 -0.5

3.2 6.5 4.4 2.7

4 . 5 2.5 6.9 -2.9 8.4 -3.9 4.7 -o. 2 2.9 0.6 2.8 -0.3 5.4 -0.9 0.4 0.6

-3.6 5.6 5.6 -1.1 2.4 2.6 3.4 , 0.1 4.4 - 0 . 4 1.8 O. 7

-0.3 -0.2 -1.2 2.5

Indice implicite des prix du PN8

faux prévu Taux eff ect ifa Erreur

2.0 2.1 2.5 5.0 4.5 5.0 5.5 6.8 6.5 4.0 3.5 3.5 3.5 4. O 4.5 4. O

, 2.9 2.8 3.9 3.6 0.8 1.9 3.1 7.4 7.7 6.2 '

6.1 6.5 8.3 3.1 3.6 3.9 3.8 5.0 4.1 '

4.8

1.2 0.2 -0.6 -2.4 -3.2 -1.2 -0.6

0.3 -1.8

0.9 -0.1 -0.4 -0.3 -1 .O ,0.4

-0.8

al Premières estimations officielles (identiques à celles des deux tabfeauir précédents.) On trouvera les dernières estimations dans le premier tableau de la page précédente.

Pays: France Source: OCDE

1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1953 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982

4% 5 4% 5% 4 5% 5 6 5% 3 3 3 3% 3% 2 1 2%

4.9 4.4 4.2 7.9 5.9 5.1 5.5 6.0 3.9

-1.2 5.2 3.0 3.3 3.3 1.2 0.3 1.9

-0.2 0.6 0.3

-2.2 -1.9

0.7 -o. 5 0.0 1.6 4.2 -2.2 O .O

-0.1 0.2 0.8 O. 7 0.6

2% 6% 5%

5% 5 'h 7%

12% 10% 9% 8% 9%

11 11% 14

-

5.0 6.9 5.7 5 .O 5.7 7.3

11.1 14.0 9.6 8.7 9.9

10.3 11.5 11.7 12.6

-2.3 -0.4 -0.2

-0.5 -1.8 -3.4 -1.3

0.9 0.6

-1.4 -0.8 -0.5 -0.2

1.4

-

117

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P a y s : France Source : Officielle

~~

PIE3 marchandB

Taux prévub Taux effectifC Erreur

1968 1969 1970 1971 î 972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1 gaz 1983 1984

5.0 7.6 4.0 5.7 5.2 5.8 5.5 4.2 4.7 4.0 4.5 3.7 2.5 1.6 3.3 2.0 1 .O

4.6 0.4 7.6 0.0 5.9 -1.9 5.5 0.2 6.1 4 . 9 5.8 0.0 3 .O 2.5 0.0 4.2 4.9 -0.2 3.3 1.5 3.3 1.2 3.4 0.3 1.4 1.1 0.4 1.2 2.1 1.2 o. 9 1.1 - -

Taux de croissance des prixa

Taux prévub Taux effectifC Erreur

1.8 4.1 4.8 3.1 3.9 5.2 6.7 9.7 8.0 8.0 7.8 8.9 9.1 10.5 13.2 8.9 6.7

4.1 6.6 5.1 5.5 6.2 7.3

10.8 12.7 9.9 0.4 9.8 10.4 11.5 11.4 12.1 9.8 -

-2.3 -2.5 -0.3 -2.4 -2.3 -2.1 -4.1 -3.0 -1.9 -0.4 -2.0 -1.5 -2.4 -0.9 1.1

-0.9 -

~ ~~ ~~ ~ ~~

a) Partane volume-Drix effectué au prix de l'année Drécédente. bl c)

La prévision pou; i'année 5 est celle du budget prévisionnel pubiie en septembre de l'année T-1 . II s'agit des derniers chiffres connus après la publication du rapport sur les comptes de la Nation de l'INSEE de 1983. De 1968 a 1980 inclus, ces chiffres sont définitifs.

Pays : Royaume-Uni Source: OCDE

PIB

Taux prévu Taux effectif Erreur

1966 1967

1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979

1981 1982

1968

1980

1 % O 3 2% 3 3 3% 5 3% 1% O 1% 3 2% -2 -2

?'4

1.6 2.0 3.6 1.9 2.2 1.4 3.0 5.3 o. 1 -1.8 2.1 1.6 3.3 1.5 -1.8 -2.2

1.28

-0.4 -2.0 -0.6

O. 6 O. 8 1.6 O. 3

4 * 3 3.4 3.6 -2.1 -0.4 -0.3

O. 8 -0.2

0.2 -1 .O

Indice implicite des prix du PI6

Taux prévu Erreur Taux effectif

6 4% 3

7

6% 19% 16% 12 11 % 10 î6I4 14% 9

.-..

-

3.7 5.1 7.7 9.0 6.7 7.3

12.5 27.3 15.2 13.3 10.3 14.6 18.9 12.1

7.68

2.3 - 0 .6 -4.7

0.3 -

- -6.3 -7.8

1.1 -1.3 1.5 -4.6 -2.4 2.4 1.4

al Les chiffres effectifs de 1982 sont tirés du numéro de juillet 1983 des Perspectives économiques de l'OCDE. Les données des comptes nationaux ont, par la suite, fait l'objet d'importantes révisions en raison du changement d'année de base (on utilise maintenant 1980 au lieu de 1975.)

118

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Pays : Royaume-Uni Source : NlESR

1966 4% 5.4 -0.9 1967 5% 6.0 -0.5 1968 5 5.4 -0.4 1969 5% 4.8 O. 7 1970 7% 5.2 2.6 1971 6% 1.1 5.7 1972 3% 3.5 0.3 1973 5 6.0 -1 .O 1974 7% 3.2 4.1 1975 -?4 -3.7 3.5 1976 1% 5.6 -4.1 1977 -% 1.7 -2.2 1978 1 2.6 -1.6 1979 3% 5.0 -1.5 1980 2 4.0 -2.0 1981 -1 -0.2 -0.8 1982 1 -0.3 1.3

PI6

3 1.5 1.5 2% 4.1 -1.9 4% 6.3 -1.6 - 6.9 - 4% 6.0 -1.5 6 % 10.5 -4.0

10 16.9 -6.9 18% 17.5 1 .O 12% 17.8 -5.3 19% 18.3 1.5 12% 13.3 -0.6 12% 15.2 -2.5 16% 20.4 -3.7 16% 17.6 -0.9 16 17.5 -1.5

Taux prévuB Taux effectif Erreur

1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 '

1980 1981 1982

3.4 2.5 3.3 3.5 6.0 3.9 2.2 0.3 2.9 3.3 2.8 1.1 3.4 6.3

-1.1 2.4 1.3 0.9 2.7 2.9

-0.5 -1.3

1.4

3.5 1.1 1.8 6.3 5.6 2.9 1.8 2.1 4.4 2.5 2.0 1.5 2.7 7.1

-1.5 -1.1

2.6 2.6 3.2 1 .a

-2.4 -2.4

1.3

-0.1 1.4 1.5

-2.8 0.4 1 .O O. 4

-1.8 -1.5

0.8 0.8

-0.4 0.7

-0.8 0.4 3.5

-1.3 -1.7 -0.5

1.1 1.9 1.1 o. 1

Indice des prix à la consommation

Taux prévua Taux effectif Erreur

1.8 3.0 3.1 2.0 4.8 4.5 4.3 7.6 4.9 5.7

14.5 18.0 14.6 14.2 8.5 9.6

15.8 10.5 8.3

3.5 -1.7 4.9 -1.9 4.0 -0.9 2.6 4 . 6 4.7 o. 1 5.7 -1.2 5.9 -1.6 8.4 -0.8 6.5 -1 .ô 8.6 -2.9

17.3 -2.8 23.6 -5.6 15.7 -1.1 15.2 -3 .O 8.8 -0.3

12.8 -3.2 16.0 -0.2 10.9 -0.4 8.3 o. O

al Les chiffres indiqués sont ceux qui sont publiés chaque année en février.

Pays: Italie Source: OCDE

PI6 Indice implicite des prix du PIB

Taux prévu Taux effectif Erreur Taux

effectif Erreur

119

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Pays: Italie Source : IâCQ (Rome)

PNB

Taux prévu Taux effectif Erreur

1970 1971 1972 1973 1974 ? 975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983

6.8 6.0 3.5 5.0 6.5 8.8 2.0 3.0 2.0 4.0 1.5 0.0 7 .O 1.3

5.1 1.4 3.2 5.9 3.4

-3.7 5.6 1.7 2.6 5.0 4.0 0.2

-0.3 -1.4

1.7 4.6 0.3

-0.9 3.1 3.7

-3.6 1.3

-0.6 -1 .O -2.5 -0.2

1.3 2.7

Pays: Canada Source: OCDE

PNB ~~

Taux prévu Taux effectif Erreur

1956 1967 1968 1969 1970 7971 1972 1973 3 974 4 975 7976 1977 1978 1979 1980 1981 1982

4% 4 4 4 4 4 5% 6 5% 3% 4i/4 3w 3% 4 1% 1% 1

5.9 2.8 4.7 5.0 3.3 5.5 5.8 6.8 2.8 0.6 4.9 2.7 3.4 2.8 0.0 2.9

-4.4

-1.2 1.2

-0.7 -1 .O

0.7 -1.5 -0.1 -0.8

2.7 2.9

-0.7 0.8 0.4 1.2 1.5

-1.7 5.4

Indice implicite des prix de la consommation privée

Taux prévu Taux effectif Erreur

3.9 4.5 8.7 8.0 9.5

19.0 10.0 17.0 11.5 11.5 14.5 15.5 17.0 15.0

4.8 5.2 5.9

11.0 19.7 a 7.4 17.5 18.0 12.7 14.9 20.3 19.0 16.7 15.1

-0.9 4 . 7

0.8 -3.0 -1 0.2

1 .§ -7.5 -1 .O -1.2 -3.4 -5.8 -3.5

0. 3 -0.1

Indice implicite des prix du PNB

Taux prévu Taux effectif frreur

4 3 4

4 4% 6%

9% 7% 6% 7 9 9%

11

-

12

3.6 4.7 4.1 3.3 4.6 7.6

'1 3.8 9 0.8 9.5 6.9 6.4

10.5 10.6 10.1 10.1

0.4 -1 .a -0. '1

-0.6 -3.1 -7.1

1.2 -0.3

0.6 0.1

-3.5 -1.6 -0.6

0.9

-

120

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1970 1971 1972 1 9 n 1974 1935 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982

Erreur Taux effectif Taux prbvu

PI6 I Indice implicite des prix du PI6

Taux Taux prévu effectif Erreur

4 4 4 5% 4l4 3 1 3% lfi 2 Y4 2 0 1%

7.1 5.2 6.4 5.5 4.4 -2.0 5.2 3.5 1.5 5.1 3.1 0.0 1.1

-3.1 -1.2 -2.4 0.0 o. 1 5.0 -4.2 -0.2 0.0 -2.3 -1.1 0.0 O. 7

8 1 1

7 6% 5% 4 4 5 5w

10.8 -2.8 8.8 2.2 5.8 1.2 4.9 1.6 4.9 0.6 4.0 0.0 4.6 -0.6 5.9 -0.9 6.6 -1.1

Pays : Autriche Source : WIFO (Vienne)

Indice des prix à la consommation Pi6

Taux prévu Taux effectif Erreur 1 Taux prévu Taux

effectif Erreur

1964 2 965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982

4.5 5.0 4.0 3.0 2.0 4.8 5.0 4.0 4.0 5.0 3.0 3.5 1.5 4.0 1.5 3.0 2.5 0.0 2.0

6.0 3.0 4.3 2.5 4.1 6.4 7.1 5.2 6.4 5.5 4.4 -2.0 5.2 3.5 1.5 5.2 3.6 o. 1 1.1

-1.5 2.8

4.3 0.5 -2.1 -1.6 -2.1 -1.2 -2.4 -0.5 -1.4 5.5 -3.7 0.5 0.0 -2.2 -1.1 -0.1 0.9

2.5 4.0 2.5 5.2 3.8 3.2 4.5 5.0 4.7 7.5 8.5 9.5 7.5 6.3 4.5 3.0 4.8 6.0 5.8

3.8 5.0 2.2 4.0 2.8 3.1 4.4 4.7 6.3 7.6 9.5 8.4 7.3 5.5 3.8 3.7 6.4 6.8 6.4

-1.3 -1 .O O. 3 1.2 1 .O o. 1 o. 1 0.3 -1.6 - 0 . 1 -1 .O 1.1 0.2 0.8 O. 7 -0.7 -1.6 -0.8 -0.6

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Pays : Danetilai-k Source: OCDE

PIB Indice implicite des prix du PIB

Erreur Taux Erreur 1 Taux prévu effectif taux Taux prévu effectif

PIB

1970 1971 1972 1973 1974 4 975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982

Indice implicite des prix du PIB

3% 3% 3% 5% 4 1 4 1% 1 2%

Y4 1% 3%

3.2 3.6 5.0 3.5 1.3

-0.7 5.0 1.8 1 .O 3.5

-0.2 o. 1 3.6

d:6 4 . 1 -1.2

2.0 2.7 1.7

-1 .O 0.0 0.0

-1 .O 1 .O 1.4

-0.3

9% 15 7 7%

110 6

10 8% 9%

11.0 11.5 8.8 9.0 9.7 7.1 8.4 9.6 9.7

-1.5 3.5

-1.8 -1.5 0.3

-1.1 1.6

-1.3 -0.2

Pays : Danemark Source : Conseil 6conomique

Erreur Taux effectifa Erreur 1 Taux prévu Taux

Taux prévu effectifs

1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983

3.3 2.0 4.5 1 .O 2.0 3.0 O. 3

-0. 9 2.8 2.0

-0.9 -1 .O

6.5 2.3 1.8 3.7

-0.4 -0.9

3.4 2.5

4.0 3.0

-2.0 -1.3

0.2 -0.7

O. 7 0.0

-0.6 -0.5

10.3 12.5

7.5 9.0 9.0 5.5 9.4 8.9

10.1 7.9

12.8 12.8 9.0 8.7 9.6 7.5 8.2

10.5 10.5

7.6

-2.6 -0.3 -1.5

0.3 -0.6 -2.0

1.2 -1.6 -0.4 0.3

a) Dernières estimations

Pays : Danemark Source : Fédération des industries danoises

PIB 1 Indice des prix à la consommation ~

Erreur Taux effectif Taux prévu I Erreur Taux Taux prévu effectif

1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983

4.0 2.0 1 .O 2.5

-1 .O 0.0 2.5 0.0

6.5 -2.5 2.3 -0.3 1.8 -0.8 3.7 -1.2

-0.4 -0.6 -0.9 0.9

3.4 -0.9 2.5 -2.5

10.5 11.1 -0.6 12.0 10.1 t .9

7.0 9.6 -2.6 10.0 12.3 -2.3 10.0 11.7 -1.7

9.0 10.1 -1.1 8.0 6.9 1.1

122

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Pays : Finlande Source; OCDE

Pl8

Taux prbvu l'aux effectif Erreur

I Indice implicite des prix du P1'3

1 Tauxprevu Taux effectif Erieur

1970 1971 1972 1973 1974 1995 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982

6 5 3% 6 4% 3 O 4 O 3'/2 4iA 2% 1%

7.4 2.3 6.8 6.0 4.2 o. 1 o. 4 0.5 1.4 7.2 5.0 1.4 2.5

-1.4 2.7 -3.3

0.0 O. 6 2.9

-0.4 3.5

-1.4 -3.7 -0.5

1.4 -1.2

10 13% 14 10 9 7

10 11% 10%

19.1 16.3 10.6 10.0 8.0 7.5 9.2

11.9 9.2

-9.1 -2.8

3.4 0.0 1 .O -0.5

0.8 -0.1

1.1

Pays ; Finlande Source : Ministem des Finances

PIB Indice des prix l à la consommation I

Taux prévu Taux effectif Erreur 1 Taux prévu Taux

effectif Erreur

1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 I 983

4.0 5.0 4.0 3.0 3.5 6.0 4.0 3.8 3.5 6.0 6 .O 5.0 3.5 6.0 5 .Q 3.0 1.5 5.0 2.5 3.5 4.0 3.5 2.0' 2.5

9.6 7 .O 3.4 3.0 6.3 4.7 2.2 2.7 2.8

7.7 1.9 7.2 6.0 3.5 0.2 0.9 0.5 2:7 7.4 5.1 1.4 2.6 3.3

a. 7

-5.6 -2.0 0.6 0.0

-2.0 1.3 1.8 1.1 0.7

-2.7 -1.7

3.1 -3.7 0.0 1.5 2.8 0.6 4.5 -0.2 -3.9 - 1 . f

2.1 -0.6 4 . 8

3.0 2.0 2.5 5.0 5.0 8.5

11.5 11.5 10.0 9. O 8.5 7.5

10.0 9.5 7.0

2.3 2.7 6.5 7.2

11.7 17.4 17.8 14.3 12.7

7.6 7.5 '19.6 12.0

9.3 8.4

O. 7 -0.7 -4.0 -2.2 -6.7 -8.9 -6.3 -2.8 -2.7

1.4 1 .O

-4.1 -2.0

o. 2 -1.4

123

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Pays : Pays-Bas Source: OCDE

~~

PIB 1 Indice implicite des prix du PIB

Taux prévu Erreur Taux effectif Taux prévu 1 Erreur Taux

effectif

1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1988 1981 1982

3% 5% 2% 4% 3% 2% 1% 3% 2% 3 1%

% %

6.0 4.7 4.4 4.2 3.3

-1.1 4.6 2.3 2.4 2.3 O. 5

-1.2 -1.6

-2.5 0.6

-2.1 0.6 0.2 3.6

1 .O 0.4 0.7 1.3 1.5 2.1

-2.8

8% 1 Q'h 8% ô% 5% 4% 5% 7 6%

9.5 11.0 8.3 7.2 5.3 3.8 5.3 6.3 5.7

- 1 .O -0.5

0.2 -0.7

0.2 0.5 O. 5 O. 7 0.8

Pays : Pays-Bas Source ; Centraal Planbureau

Indice implicite des prix de la consommation orivee PNB

Taux prévu Taux effectif Erreur Taux prévu l Taux

effectif Erreur

1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982

3.9 4.1 5.6 2.6 5.5 3.7 3.7 3.9 3.6 4.2 2.8 4.7 4.3 3.5 3.7 4.3 2.9 3.0 2.4 0.4 1 .O

3.5 3.6 8.8 5.4 2.6 5.7 6.4 7 .O 6.7 4.3 3.9 6.0 4.0 -2.1

5.6 2.5 2.4 2.2 1 .O

-0.7 -1.5

0.4 O. 5

-3.2 -2.8

2.9 -2.0 -2.7 -3.1 -3.1 -0.1 -1.1 -1.3 0.3 5.6

-1.9 1.8 O. 5 0.8 1.4 1.1 2.5

2.0 2.1 2.0 4.5 4.5 4.6 2.9 4.0 3.6 5.1 7.0 5.0 6.2 9.4 8.5 7 .O 6.0 4.3 6.1 6.5 6.5

2.e 3.8 6.8 4.0 5.4 3.0 2.6 6.1 4.4 8.3 8.8 9.3

10.1 10.7 8.8 6.0 4.5 4.4 6.9 6.5 6.0

-0.6 -1.7 -4.8

o. 5 -0.9 , 1.6

0.3 -2.1 -0.8 -3.2 -1.8 -4.3 -3.9 -1.3 -0.3

f .O 1.5

-0 -1 -O. 8 0.0 0.5

1

124

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Pays : Norvège Source: OCDE

PIE I Indice implicite des prix du PIE ~~

Taux prévu Taux effectif Erreur Taux préivu Taux

effectif Erreur

1970 1971 1972 1973 1974 1975 ,

1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982

4% 5% 4 4% 5% 5% 5 7 6 2% 4%

% O

3.5 5,0 4.3 3.7 3.7 3.0 6.0 4.9 3.5 3.2 3.8 0.8

-0.5

1.3 0.5

-0.3 0.6 1.8 2.5

-1 .O 2.9 2.5

-0.7 0. 5 0.0 O. Ci

6 11.6 12% 11.5 9% 8.7 9% 7.4 8% 6.2 4 7.0 9 15.4

1 Q!4 14.8 9fi 11.0

-5.6 1 .O 0.8 2.1 2.3

-3.0 -6.4 -4.3 -1.5

Pays : NosvQge Source : Ministère des Finances

PNB

Taux prévii Taux effectif

Erreur

1952 1953 1954 1955 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982

3.0 3.1 2.8 2.0 3.3 3.0 3.0 4.3 4.5 3.9 4.0 3.9 4.3 4.5 4.6 5.2 4.4 4.0 4.7 5.5 4.7 4.6 5.4 6.2 7.0 8.0 6.8 1.8 4.2 1 .O o. 1

3.6 4.6 5.0 1.9 5.2 2.9

-0.9 5.1 5.7 6.3 2.9 3.8 5.8 5.3 3.8 6.3 2.3 4.5 2.0 4.5 5.2 4. f 5.2 4.2 6.8 3.6 4.5 4.5 3.6 0.3 0.0

-8.6 -1.5 -2.2

O. 1 -1 .i Q. 1 3.9

-0.8 -1.2 -2.4

9 . 9 O. 1

-8.7 -0.8 0.8 -1.1

2.1 -0.5

2.7 8.9

-0.5 0.5 o. 2 2.0 0.2 4.4 2.3

-2.7 0.6 0.7

-0.1

Indice implicite des prix de la consommation privée

Taux prévu Taux effectif Erreur

5.7 5.0 5.0 6.3

1 1.6 8.7 8.3 9.0 4.4 6.1

11.5 10.5

6.4 6.6 7.8 9.2

11.7 8.7 8.6 8.3 5.2

10.1 13.5 11.8

4 . 7 -1 .fi -2.8 -2.9 -0.1 0.0 -0.3 O. 7 4.8 4.0 -2 .O -1.3

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Pays: Suède Source: OCDE

PIB

Pi5 l Indice irndicite des orix du PIB

Indice des prix a la consommation

Taux prévu ‘Taux effectif Erreur Taux prévu Taux

effectif Erreur

1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982

3% 3 3% 4M 5% 2%

i/4 2% O 3% 3 1% 1 %

4.8 0.3 2.1 1.5 4.2 0.8 1.5

2.8 3.8 1.4

-0.8 0.6

-2.5

-1 .O 2.7 1.4 3.0 7.3 1.7

-1.2 4.8

-2.8 -0.3

1.6 2.1 o. 9

7% 11% 8 9

11 7% 8%

1 0% 9%

8.6 14.6 11.0 11.5 9.3 6.7

11.6 9.9 8.2

-1.1 -3.1 -3.0 -2.5

1.7 0.6

-3.3 0.6 1.3

Taux prévu Taux effectif Erreur 1 Taux prévu Taux

effectif Erreur

1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983

4.0 4.5 2.0 1 .O 2.1

-0.5 4.0 2.6

-0.5 0.3 O. 7

3.9 4.3 2.2 1.2 -2.0

1.3 4.3 1.9

-0.7 0.5 1.9

o. 1 0.2

-0.2 4.2

4.1 -1.8 -0.3

O. 7 0.2

-0.2 -1.2

5.8 8.0 8.5 7.5 8.0

10.3 7.3

10.5 10.8 9.0

12.0

6.7 9.9 9,8

10.3 11.4 10.1 7.2

13.7 12.1 8.6 9.0

-1 .O -1.9 -1.3 -2.8 -3.4

0.2 o. 1

-3.2 -1.3

0.4 3.0

126

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Pays: Suede Source: NIER

- - PI6

Taux prévu Taux effectif Erreur

1949 1950 1951 1952 1953 1954 1955 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983

1.5 2.2 3.1 2.9 0.6 3.1 3.3 3.0 2.0 2.0 1 .O 4.0 4.0 3.5 3.5 4.5 4.7 4.2 4.5 3.0 3.5 3.8 2.9 2.9 3.9 4.7 2.0 1.6 2.6 1 .O 4.3 4.1 0.9 1.3 1.8

6.5 6.6 2.0 3.1 5.2 6.9 3.4 3.4 2.3 2.4 5.5 3.7 5.6 4.3 5.0 6.8 3.8 2.1 3.4 3.6 5.0

O. 8 2.2 3.9 4.3 2.2 1.2

-2.0 1.3 4.3 1.9

-0.6 o. 5 1.9

6.5

-5.0 .-4.4

1.1 -0.2 -4.6 -2.9 -0.1 -0.4 -0.3 -0.4 -4.5

0.3 -1.6 -0.8 -1.5 -2.3

0.9 2.1 1.1

-0.6 -1.6 -2.7

2.1 O. 7 0.0 o. 4 -0.2 0.4 4.6

-0.3 0.0 2.2 1.5 0.8

-o. 1

Indice des prix à la consommation

Erreur Taux Taux prévu effectif

1.5 O. 5

5.0 0.6 0.0 0.0 3.5 2.0 1.5 1.5 4.0 2.5 4.3 2.0 2.0 3.0 5.0 3.5 3.4

3.1 8.2 4.5 5.7 6.9

11.1

8.7 10.9 6.0 9.4 9.9 8.5

11.7

8.5

1 .a

8.9

2.0 1 .O

16.0 8.0 2.0 1 .O 3.1 5.0 4.3 4.4 O. 8 4.2 2.2 4.8 2.9 3.4 5.0 6.4 4.3 1.9 2.7 7.0 7.4 6.0 6.7 9.9

10.3 11.4 10.0 7.2

13.7 12.1 8.6 9.0

9.8

-0.5 -0.5 -7.5 -3.0 -1.4 -1 .O -3.1 -1.5 -2.3 -2.9

O. 7 -0.2

O. 3 -0.5 -0.9 -1.4 -2.0 -1.4 -0.8

1.5 -0.9 -3.9

O. 8 -1.5 -1 .O -3.0

1.3 -1.4 -2.7

0.9 -1.2 -4.3 -2.2 -0.1

2.7

127

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Pays: Suisse Source: OCDE

PIB I Indice implicite des prix du PIB

Taux prévu Taux effectif Erreur 1 Taux prévu Taux

effectif Erreur

1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982

4 3% 4% 4% 3% 9 1 1 % 2 !h

2 1

%

5.0 3.9 5.7 3.5 4.8 -7.6 -1.3 2.7 o. 2 2.2 4.4 1.9

-4 .a

-1 .O -o. 1 -1.4

1.3 4.1 8.6 2.3

-1.2 3 .%

-1.7 -2.4 4.9

1.5

8 7% 4% 2 2 2 3 2% 4Y2

7.6 6.6 2.3 O. 5 3.2 2.0 2.7 6.9 7 -4

0,4 O. 7 2.2 1.5

-1.2 0.0 O. 3 -4.4 -2.9

Pays: Suisse Source : AFW (Berne)

PNB

Taux prévu Taux effectif Erreur

1970 1971 1942 1973 1974 1 975 f 976 1377 1978 7 979 1980 1981 1982 1983

4.7 3.6 4.0 4.2 1 .$

-1.2 II .3 o. 5 2.0 o. 7 1.4 0.4 -1.7 -1.4

6.7 3.9 3.2 3.2 1.7

-7.5 -8.6

2.8 0.3 2.8 4.2 2.5

-1.5 - 0 . 1

-2.8 -0.3

0.8 1 .O O. 4 6.3 1.9

-2.3 1.7

-2.1 -2.8 -2.1 -0.2 -1.3

îndice des prix à la consommation

Taux prévu Taux effectif Erreur

4.0 4.5 6.2 6.5 9.0 8.0 2 5 2.0 1.5 1.5 4.0 3.8 4.5 4.0

4.8 6.9 7.6 9.0

10.0 6.6 2.2 1.2 0.6 4.4 4.5 6.6 5.6 3.0

0.0 -2.4 -1.4 -2.5 -1 .O

1.4 1.3 O. 8 0.9 -2.9 -0.5 -2.8 -1.1

1 .O

128

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Pays: Suisse Source : CREA [Lausanne)

indice des prix à la consommation PN6

1974 2.1 1.7 0.4 1975 -1.9 -7.5 5.6 1976 1.8 -0.6 2.4 1977 4.2a 2.4a 1.8 1978 1.2 0.3 0.9

1980 1 .O 4.2 -3.2 1981 -0.5 2.5 -3.0 1982 -0.7 - 1.5 0.8 1983 o. 9 -0.1 1 .O

1979 O. 3 2.8 -2.5

Taux prévu

11.2 10.0 1.2 10.8 6.6 4.2

3.6 2.2 1.4 1.9 1.2 O. 7 1.6 0.6 1 .O 2.4 4.4 -2.0 5.5 4.5 1 .O 5.2 6.6 -1.4 2.9 5.6 -2.7 2.1 3.0 -0.9

Taux effectif Erreur Taux prévu Taux

effectif Erreur

129

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