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Utilisation de la Spectrométrie Raman dans l’étude de la cristallisation
Daniel Neuville, IPGParis
Dominique de Ligny, Université Lyon 1
2/46 D. Neuville / D. de Ligny
Plan de l’exposé
1. Oscillateurs et Phonons: Rappel Théorique
2. La Spectrométrie Raman: Rappel Théorique
3. Raman en pratique: Paramètres instrumentaux et expérimentaux
4. Cristallisation hétérogène: Détermination spatiale des phases
5. Cristallisation homogène ex situ: Détermination des mécanismes
6. Cristallisation homogène in situ: Etude cinétique
7. Démixtion in situ: Suivi des transformations en température
4/46 D. Neuville / D. de Ligny
1. Les modes de vibration d’une molécule
3 degrés de liberté par atome
Pour une molécule
- 3 translations
- 3 rotations
- 3n-6 vibrations
Ex: CO3 Ex: H2O
5/46 D. Neuville / D. de Ligny
1. Les différents modes de vibration dans le solide
En Raman on ne voit que les modes optiques au centre de la zone de Brillouin:
Vision partielle de la Densité des Etats Vibrationnels g( )
Chaque mode a une constante de Couplage Ci( )
Solide de n atomes avec n très grand donc 3n-6 n
Maille de Z unités formulaires de N atomes:
• 3 modes acoustiques
• 3NZ-3 modes optiques
g( )
Relations de dispersion Densité des Etats
Vibrationnels
Ca( )=0
Co( )=?
Mouvements des atomes
6/46 D. Neuville / D. de Ligny
1. Modes actifs en Raman et en absorption Infra-Rouge
IR
Interaction entre le champ électrique oscillant et le moment dipolaire μ de
la molécule
Condition de signal : changement possible de μ le long de la vibration
Raman
La molécule doit être polarisable, i.e. posséder un moment dipolaire
induit : μ=αE où α est un tenseur de polarisabilité
Règle d’exclusion si centre d’inversion
- mode polaire: inactif en Raman (actif en IR)
- mode non-polaire: actif en Raman (inactif en IR)
Règles de sélection
μ en IR (x y z)
α en Raman (x2, y2, z2, xy, yz, xz)
On utilise les deux dernières colonnes des tables de caractères.
7/46 D. Neuville / D. de Ligny
2. Spectrométrie Raman - Découverte
o Il obtient le
prix Nobel de
Physique en
1930
Sir C.V. Raman
découvrit l'effet
Raman en 1928
avec son
étudiant K.S.
Krishnan
8/46 D. Neuville / D. de Ligny
Quand on soumet un échantillon transparent à une onde
électromagnétique monochromatique, la majeure partie du
faisceau incident est transmise, mais une petite partie de la
lumière est DIFFUSEE (changement de direction de
propagation n'obéissant pas aux lois de l'optique
géométrique).
L'analyse en fréquence de cette
lumière diffusée met alors en évidence
:
-une composante de même longueur
d'onde que le faisceau incident,
diffusion ELASTIQUE
1/104
-une composante de longueur d'onde
différente du faisceau incident,
diffusion INELASTIQUE,
ici diffusion RAMAN
1/108
2. Diffusions de la lumière
9/46 D. Neuville / D. de Ligny
2. Le Décalage Raman
Il est observé un décalage entre la longueur d’onde du laser et la lumière diffusée
inélastiquement traditionnellement exprimé comme un nombre d’onde en cm-1
Exemple:
Laser à 0 = 532 nm = 532.10-7cm d’où 0 = 18797 cm-1
Ici décalage de = 500 cm-1
Fréquence f = c. = 3. 106 x 500 = 1.5 109 s-1 = 1.5 GHz
En Stock
0- = 18797 – 500 = 18297 cm-1 soit S = 547 nm
En Anti Stock
0+ = 18797 + 500 = 19297 cm-1 soit AS = 518 nm
500 - 500
532 nm
10/46 D. Neuville / D. de Ligny
RAMAN ANTI STOCKES : photon diffusé à plus grande énergie. La molécule dans un état
excité a cédé au photon incident une quantité d'énergie correspondant à l'énergie de vibration
lors de la transition de l'état excité E1 (v=1) à l'état fondamental E0 (v=0)
Si le photon incident a la même énergie
qu'un niveau de vibration, il y a
ABSORPTION du photon, principe de la
SPECTROSCOPIE INFRA ROUGE
Si le photon incident a une énergie très
supérieure aux niveaux d'énergie de
vibration, on observe un phénomène de
DIFFUSION :
RAYLEIGH si le photon incident et
diffusé ont même énergie (loi en -4 donc
plus efficace dans l’UV que IR)
RAMAN STOCKES photon diffusé à plus faible énergie. Le photon incident a cédé à la molécule
au repos une quantité d'énergie correspondant à l'énergie de vibration nécessaire à la transition
de l'état fondamental E0 (v=0) à l'état excité E1 (v=1)
une onde électromagnétique interagit avec les vibrations des atomes.
Un photon interagit avec un phonon.
2. Interaction lumière/matière
11/46 D. Neuville / D. de Ligny
2. Raman versus Luminescence
(cours d’Yves Gallais)
Spectre Raman ne change pas avec
la longueur d’onde d’excitation La luminescence ne change pas
de longueur d’onde
12/46 D. Neuville / D. de Ligny
h=1.05458.10-34 Js,
k=1.38066.10-23 JK-1,
c=2.9979.1010 cms-1
T température en K,
o nombre d’onde du laser incident
laser Ar+ à 514nm , o = 19435.1 cm-1)
nombre d’onde en cm-1.
Laser UV plus efficace que IR 0
20
40
60
80
100
120
0 500 1000 1500 2000
Wavenumber, cm -1
Arb
itra
ry
un
it, %
uncorrected
corrected
2. Intensité Raman théorique
Différents facteurs agissant sur la polarisabilité et C( ):
-Règle de sélection – théorie des groupes
-Polarisation laser ou diffusée et orientation entre collecte et excitation
-Concentration de l’espèce
-Atome de grand Z
-Liaisons covalentes
I= Iobs R = C( ) g( )
13/46 D. Neuville / D. de Ligny
Inte
nsité
(u.a
.)
Décalage Raman (cm-1)
5000
4000
3000
2000
1000
0
1000 500 0 -500
______VV polarization ---------- HV polarization
Pic de
Boson
D1
D2
Si
O
Si
Exemple : Spectre du verre de silice
Bande Principale
14/46 D. Neuville / D. de Ligny
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
1933 1944 1955 1966 1978 1989 2000
laser CCD
Système
confocal
no
mb
re d
'art
icle
po
rtan
t su
r la
sp
ectr
osco
pie
Ram
an
année
3. Spectrométrie Raman – Avancés technologiques
15/46 D. Neuville / D. de Ligny
Kaiser
3. Appareils
16/46 D. Neuville / D. de Ligny
3. Confocal
17/46 D. Neuville / D. de Ligny
résolution spatiale horizontale dépend de l’objectif et de la longueur
d’onde du laser de 0,5 à 1 m
de Bonfils 2007
3. Résolution spatiale
résolution verticale vers 1 µm en
mode confocal avec objectif X100
18/46 D. Neuville / D. de Ligny
Conditions de collectes
- paramètres expérimentaux (temps de comptage, nombre d’accumulations)
- diamètre du trou confocal
- objectif utilisé
- parcours optique: réponse globale de l’appareil (réseau utilisé)
- longueur d’onde excitatrice par rapport à la sensibilité du détecteur
Lié à l’échantillon
- état de surface de l’échantillon (poli toujours mieux)
- hétérogénéité diffusant la lumière (bulles ou cristaux)
- absorption de l’échantillon à la longueur d’onde d’excitation
- indice de réfraction
3. Intensité Raman et conditions expérimentales
19/46 D. Neuville / D. de Ligny
0
2 1010
4 1010
6 1010
8 1010
1 1011
1.2 1011
0 1000 2000 3000 4000 5000
Lu
min
an
ce
(W
.m-3
.sr-1
)
Longueur d'onde (nm)
1900 K
1700 K
1500 K
1300 K
1100 K900 K 0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
1.2
1.4
200 400 600 800 1000 1200
Inte
ns
ity (
a.u
.)
Raman Shift (cm-1
)
1300 K
1200 K
1150 K1100 K
(x 0.5)
SiO2
0
5 104
1 105
1.5 105
2 105
2.5 105
3 105
3.5 105
4 105
200 400 600 800 1000
Lu
min
an
ce
(W
.m-3
.sr-1
)
Longueur d'onde (nm)
19
00 K
17
00 K
15
00 K
14
00 K
13
00 K
12
00 K
11
00 K
10
00 K
90
0 K
80
0 K
70
0 K
3. Effet de la température
Loi de Wien
20/46 D. Neuville / D. de Ligny
Les polymorphes de CaAl2Si
2O
8
anorthite
4. Cristallisation hétérogène: identification des phases
21/46 D. Neuville / D. de Ligny
larnite [New
Zealand
Tokatoka]
cristaux intérieurs
surface du CA36.13
cristallisée
60 min à 960°C
géhlenite
cristaux extérieurs
200 400 600 800 1000 1200
4. Cristallisation hétérogène: répartition spatiale
22/46 D. Neuville / D. de Ligny
200 400 600 800 1000 1200
Fréquence, cm-1
Verre CA33.33
Yoshikaite
Gehlenite
Anorthite (Monte Somma)
Anorthite triclinique
Anorthite hexagonale
Anorthite orthorhombique
Inte
ns
ité
, u
nit
é a
rbit
rair
e
CA33.33 cristallisé
300 min à 960°C
yoshiokaite
inte
ns
ité
Fréquence cm-1
200 400 600 800 1000 1200
Ca7.5Al15SiO32
4. Cristallisation hétérogène: identification des phases
CaAl2Si2O8
24/46 D. Neuville / D. de Ligny
4. Cristallisation induite par impacte laser dans un verre de GeO2
Zone A: Effet de Haute Pression
Zone B: Recristallisation
25/46 D. Neuville / D. de Ligny
Temps + Chaleur AM et PF
dispersés
double
confinement: Ca2+xNd8-x[SiO4]6O2
+
Verre résiduel
5. Cristallisation homogène: contexte de l ’étude
Problématique des matrices de confinement des déchets
nucléaires étude d’une solution vitro-céramique
PF et AM simulés par du Nd
Contraintes morphologiques:
• Petits cristaux
• Cristallisation homogène
• Cristaux de bonne qualité
26/46 D. Neuville / D. de Ligny
10 1030°C 10 1180°C
1 680°C 1 730°C
10 830°C
5. Cristallisation homogène: isotherme à 2h
27/46 D. Neuville / D. de Ligny
600 700 800 900 1000 1100 12000
100
200
300
400
500
Cry
sta
l siz
e (
nm
)
Température (°C)
GaussSize
TSize
FullProf. coefficient GaussSize
36.4 36.6 36.8 37 37.2 37.4
680730780830930103011301180
Inte
ns
ity
2 Theta angle
2 1
1
1 1
2
5. Cristallisation homogène: Qualité des cristaux
Rayon-X Raman
28/46 D. Neuville / D. de Ligny
200 400 600 800 1000 1200 1400
Verre initialVerre sans NdApatite
Inte
nsit
é,
un
ité
arb
itra
ire
Fréquence, cm-1
I Iapatite Iverre initial Iverre sans Nd
%mol Verre
initial
Verre
sans Nd
Cristal
idéal
SiO2 53,7 54,2 50,0
B2O3 9,3 10,5 0,0
Al2O3 9,6 10,8 0,0
Na2O 15,1 17,1 0,0
CaO 6,6 5,1 16,7
ZrO2 2,0 2,3 0,0
Nd2O3 3,7 0,0 33,3
5. Cristallisation homogène: quantification des phases présentes
29/46 D. Neuville / D. de Ligny
200 400 600 800 1000 1200 1400
Dif
fére
nce
d'in
ten
sit
é, u
nit
é a
rbit
rair
e
Fréquence, cm-1
630°C
680°C
730°C
780°C
830°C
880°C
930°C
1030°C
1130°C
1180°C
5. Cristallisation homogène: qualité de la quantification
Les phases en présences ne
contribuent pas avec le même poids
dans l’intensité Raman
L’apatite a été considérée comme bien
cristallisée ce qui n’est pas le cas et
dépend de la température de traitement
thermique
Quantification effective des phases
difficile
30/46 D. Neuville / D. de Ligny
600
800
1000
1200
1400
1600
1800
2000
0 10 20 30 40 50
T(K
)
Puissance (W)
CaSiO3
Li2SiO
3
CaMgSi2O
6
KNO3
BaNO3
Li2SO
4
K2SO
4
Température calibrée
sur des points de fusion
connus
6. Cristallisation homogène in situ : le fil chauffant
31/46 D. Neuville / D. de Ligny
Acquisition des spectres de 7 à 10 minutes
6. Cristallisation homogène pour aller plus loin: in situ
0 200 400 600 800 1000 1200
3h37
3h26
3h16
3h05
2h51
2h32
2h21
2h04
1h49
1h36
1h16
1h04
52
40
25
15
Fréquence, cm-1
Inte
ns
ité
, u
nit
é a
rbit
rair
e
recuit à 820°C
0 200 400 600 800 1000 1200
1h55
1h41
1h29
1h18
1h07
56
45
34
23
9
Inte
nsit
é,
un
ité
arb
itra
ire
Fréquence, cm-1
recuit à 950°C
32/46 D. Neuville / D. de Ligny
6. Cristallisation homogène in situ verre LNS
35 Li2O - 25 Nb2O5 - 40 SiO2
630°C
4500s 9600s
- Nb permet de diminuer les temps de pause à 20s
- Tailles des sphérolites élevées, pas de confocal
33/46 D. Neuville / D. de Ligny
6. Exploitation des isothermes par déconvolution
- 1,2,3 cristal de LiNbO3
- 4,5 Nb dissous dans le verre
Attribution des bandes possibles mais beaucoup de bruit
34/46 D. Neuville / D. de Ligny
6. Exploitation des isothermes par intégration sur
une zone étendue du spectre BF ou HF
Taux de transformation arbitraire mais relié à l’avancement de la cristallisation
Peu de bruit permet d’envisager une exploitation plus fine des isthermes
35/46 D. Neuville / D. de Ligny
6. Détermination des Energies d’activation
36/46 D. Neuville / D. de Ligny
6. Détermination des coefficients d’Avrami
Phases de croissance 2 et 3 identiques
En accord avec mesures DSC qui met en évidence un coefficient moyen de 3
37/46 D. Neuville / D. de Ligny
630°C
9500 s
6. Mécanismes en jeu
Pour chaque cycle de croissance
- difusionnelle à 3D n=1.5
- nucléation transitoire n=4
- interface en 1D n=1.5
Pourquoi deux cycles?
Artefacts possibles:
- profondeur de focalisation
- cristallisation de surface
- densité des sphérolites
38/46 D. Neuville / D. de Ligny
6. Action du laser sur le verre lui même
À 325nm et 575°C
Laser Raman est absorbé par le verre et
entraine une élévation de température
provocant la cristallisation
Cinétique très rapide par rapport à 473nm
39/46 D. Neuville / D. de Ligny
1-Verre élaboré à 1300°C et trempé à 103°C/min
2-Microstructures analysées par TEM et MEB aprés des isochrones de 5h
Verre initial Traitement entre 600°C et
1000°C
Verre recuit
laser He-Cd à 325 nm Cellule chauffante Linkam T1500 Chauffe 10°C/min, 1 spectre en 3 min Refroidissement 5°C/min, 1 spectre en 3 min
3-Suivi des changements structuraux par spectrométrie Raman
Beaucoup de limites expérimentales dues à la faible concentration en Mo • pas de diffraction des rayons X • pas de DSC ou ATD • limite du MEB
7. Démixtion in situ
40/46 D. Neuville / D. de Ligny
Processus de séparation de phases
Initial glass
Homogène en TEM
translucide
10nm
Tg = 570°C
SiO2-B2O3-Na2O-Cs2O-MoO3 verre
1 Liquide SiO2-B2O3-Na2O-Cs2O
MoO3
Température de miscibilité
A B
Phase mineure Liquide enrichi
en Mo Na, Cs, Mo,O
Phase majeure Verre résiduel appauvri en Mo, Cs, Na
2 Liquides
900°C
translucide
Phases nanométriques en TEM
B’’
A’’
5nm
700°C
Opalescent
Submicrométriques gouttelettes par MEB
A
B
1µm
800°C
très opalescent
Micrométriques gouttelettes riche en Na, Cs, Mo
A’
B’
1µm
Température de miscibilité supérieure à 900°C Formation Dissolution
7. Démixtion in situ: isochrone à 5h
41/46 D. Neuville / D. de Ligny
Mo0 : 0.63SiO2-0.17B2O3-0.17Na2O-0.03Cs2O
630cm-1
Danburite
1070 cm-1
Q3 1375 et 1470 cm-1 B-O-
1135 cm-1
Q4
850
7. Démixtion in situ: évolution de la matrice
42/46 D. Neuville / D. de Ligny
400 450 500 550 600 650 700 750 800 850 900
0,05
0,10
0,15
0,20
0,25
0,30
0,35
0,40
0,45
Inte
nsity (
a.u
)
T(°C)
Mo0 : 0.63SiO2-0.17B2O3-0.17Na2O-0.03Cs2O
B3 → B4
Polymérisation du réseau Si
Tg = 570°C
Chauffe
B4 → B3
Dépolymérisation du réseau Si
800 700 600 500 400
0,05
0,10
0,15
0,20
0,25
0,30
0,35
0,40
0,45
T(°C)Tg=570°C
B-O-
Danburite
Q4
Q3
Refroidissement
850
7. Démixtion in situ: évolution de la matrice
43/46 D. Neuville / D. de Ligny
ν Mo-O bande d’élangation symétrique des unités MoO4
2-
Mo1 Glass melted at 700°C
890 cm-1 Fréquence de vibration du Mo dans
l’environnement Na
Na2MoO4 liquide
à 700°C
890cm-1
Q3, Q4
Danburite
B-O
Mo-O
7. Démixtion in situ: signature du Mo
44/46 D. Neuville / D. de Ligny
200 300 400 500 600 700 800 900 1000 1100 1200 1300 1400 1500 1600 1700
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
Inte
nsity
cm-1
40°C
610°C
640°C
670°C
700°C
730°C
760°C
790°C
820°C
850°C
880°C
910
940°C
970°C
1000°C
Q3/Q4
Mo-O
intensité de la bande Mo-O
Augmentation pendant la démixtion Décroissance durant la dissolution
Rapport d’intensité Q3/Q4
Polymérisation pendant la démixtion Dépolymérisation pendant la dissolution
Quelle intéraction entre la matrice et le Mo
durant la la démixion du Na est enlevé de la matrice →Baisse des NBO
Procéssus inverse durant la dissolution
500 550 600 650 700 750 800 850 900 950 1000
0,4
0,6
0,8
1,0
1,2
1,4
Inte
nsity v
Mo
-O
T(°C)
Mo-0 (Na): 890cm-1
A’
B’
A
B B
A’’
T= 650°C T= 770°C
T= 900°C
No phase separation
liquid Formation Dissolution
500 550 600 650 700 750 800 850 900 950 1000
0,6
0,8
1,0
1,2
1,4
1,6
1,8
2,0
2,2
2,4
2,6
2,8
3,0
Inte
nsity
T(°C)
Mo free
Mo1
Q3/Q4
(a.u
)
Raman shift ( )
7. Démixtion in situ: évolution autour du Mo et de la matrice
45/46 D. Neuville / D. de Ligny
Spectroscopie Raman: •Non-destructive et faible préparation des échantillons •Indentification des phases en présence à l’échelle du micron grâce au confocal •Facile à réaliser à haute température •Sensible au verre et cristal à la fois • Permet la détermination des paramètres cinétiques •Sensible à des concentrations très faibles si la phase contient des éléments à Z élevé.
Conclusion
46/46 D. Neuville / D. de Ligny
Lyon LPCML Bernard Champagnon
Gérard Panczer
Paris IPGP Eozen Strukel
Melbourne Swinburne University
Saulius Juokazis
remerciements
Paris ENSCP Daniel Caurant Odile Majerus
Bordeaux ICMCB Hélène Vigouroux Evelyne Fargin
Thierry Cardinal
CEA Marcoule Sophie Schuller Isabelle Bardez